Budget 2025 : Le Bénin face à un Défi Crucial

Cotonou, 4 décembre 2024 – La bonne gouvernance au Bénin est au cœur des préoccupations parlementaires cette semaine, avec la loi de finance pour l’année 2025 qui sera examinée le jeudi 5 décembre 2024. Après le plaidoyer rigoureux des différentes instances, incluant les ministres et les présidents d’institutions, le projet de loi est prêt pour le débat en plénière. La Commission budgétaire a déjà donné son aval suite à la défense des budgets par les responsables concernés, ouvrant la voie à des discussions plus approfondies au sein de l’Assemblée.

Une session déterminante pour l’avenir du Budget béninois

Les députés, armés d’observations et d’amendements, se préparent à une session qui pourrait bien définir le paysage politique et économique du Bénin pour l’année à venir. La majorité parlementaire, fidèle au Président Patrice Talon, semble assurer une adoption sans heurts du budget. Cependant, l’opposition, notamment le parti Les Démocrates, se trouve à la croisée des chemins entre critique constructive et pragmatisme politique. Leurs arguments pourraient influencer non seulement le contenu de la loi, mais aussi l’issue des élections de 2026.

La session plénière est donc cruciale pour le gouvernement, qui cherche à affirmer sa stabilité et son dynamisme. Un rejet du budget par l’opposition pourrait signaler une fracture grandissante et mettre en péril l’image d’unité que le gouvernement souhaite projeter. La majorité gouvernementale est confiante, mais l’équilibre reste précaire et les acteurs politiques et les citoyens observeront de près les actions de l’opposition.

En somme, cette plénière est plus qu’une formalité ; elle est le théâtre dans lequel se jouera l’avenir économique et social du Bénin. Les décisions prises auront des répercussions bien au-delà des murs du Parlement, touchant chaque citoyen et chaque secteur de la société. Le Bénin comme un seul homme attend avec impatience et espoir l’issue de cette session, qui pourrait marquer le début d’une nouvelle ère de prospérité et de gouvernance éclairée pour le peuple béninois.

UE-Bénin : Vers une coopération renforcée

Porto-Novo, le 4 décembre 2024 – Dans une démarche diplomatique significative, l’ambassadeur de l’Union Européenne au Bénin, Stéphane Mund, a rendu hier une visite de courtoisie au président de l’Assemblée nationale du Bénin, Louis Vlavonou. Cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre des efforts continus pour renforcer les liens entre l’UE et le Bénin, a permis d’aborder les priorités stratégiques de l’Union Européenne dans la région.

La visite de l'ambassadeur de l'UE au Bénin Louis Vlavonou marque un tournant dans les préparatifs de l'Assemblée parlementaire - Afrique Priorités stratégiques et coopération

Les discussions ont porté sur divers sujets, notamment le développement économique, la coopération en matière de sécurité et le renforcement des institutions démocratiques. L’ambassadeur Mund a également souligné l’importance de la première Assemblée parlementaire UE-Afrique, prévue à Cotonou à la fin janvier et au début février 2025, marquant ainsi un événement historique pour le partenariat UE-Afrique.

Cette assemblée vise à créer une plateforme de dialogue politique et de coopération entre les parlementaires africains et européens, afin de traiter des enjeux communs et de promouvoir des initiatives conjointes.

La visite de l'ambassadeur de l'UE au Bénin Louis Vlavonou marque un tournant dans les préparatifs de l'Assemblée parlementaire - Afrique Engagement de l’UE et importance du Bénin

La visite de l’ambassadeur Mund témoigne de l’engagement de l’UE à soutenir le Bénin dans ses efforts de développement et à œuvrer pour une relation plus étroite et mutuellement bénéfique. Elle reflète aussi l’importance croissante du Bénin sur la scène internationale et son rôle en tant qu’hôte d’événement panafricain d’envergure.

La visite de l’ambassadeur Stéphane Mund au Bénin et les discussions productives avec le président de l’Assemblée nationale Louis Vlavonou ouvrent la voie à un partenariat renforcé entre l’Union Européenne et le Bénin. Alors que les préparatifs pour la première Assemblée parlementaire – Afrique avancent, cette initiative historique promet de solidifier les liens politiques et économiques entre les continents. L’engagement de l’UE au côté du Bénin démontre une volonté commune de promouvoir la paix, la sécurité et le développement durable.

Bénin: L’UE et le PROFOP évaluent les progrès de la formation professionnelle

Cotonou, le 4 décembre 2024 Une délégation de l’Union Européenne, en partenariat avec le Projet de Promotion de la Formation Professionnelle (PROFOP), a effectué une mission d’évaluation au Bénin les 19 et 20 novembre dernier. En effet, l’objectif était d’évaluer l’impact des programmes de formation professionnelle mis en place et d’identifier les pistes d’amélioration.

En partenariat avec le PROFOP, l'UE soutient le développement de la formation professionnelle au Bénin, comme en témoigne la récente mission d'évaluation des programmes en cours.Des visites sur le terrain pour une évaluation approfondie

Les membres de la délégation ont visité plusieurs centres de formation et entreprises partenaires du PROFOP. Ils ont ainsi pu constater sur le terrain la qualité des formations dispensées, l’adéquation des équipements et l’implication des formateurs et des apprenants. Ces échanges ont aussi permis de recueillir des témoignages précieux sur les besoins spécifiques du marché de l’emploi béninois et sur l’efficacité des programmes de formation.

Des résultats encourageants et des perspectives prometteuses

Les premiers retours de cette mission sont encourageants. Les programmes de formation professionnelle mis en œuvre semblent porter leurs fruits, avec des jeunes bien préparés à intégrer le monde du travail. Néanmoins, des défis subsistent notamment en termes d’adaptation des formations aux évolutions technologiques et aux besoins spécifiques des entreprises.

En partenariat avec le PROFOP, l'UE soutient le développement de la formation professionnelle au Bénin, comme en témoigne la récente mission d'évaluation des programmes en cours.Un partenariat fructueux pour l’avenir

Cette visite a également été l’occasion de renforcer le partenariat entre l’Union Européenne et le PROFOP. Les deux parties ont réaffirmé leur engagement à soutenir le développement de la formation professionnelle au Bénin. Par ailleurs, ils mettront en œuvre de nouvelles actions pour améliorer encore la qualité et la pertinence des formations, en tenant compte des retours des acteurs de terrain.

Un investissement pour l’avenir du Bénin

En soutenant la formation professionnelle, l’Union Européenne et le PROFOP contribuent à renforcer le capital humain du Bénin, un atout essentiel pour son développement économique. En dotant les jeunes de compétences adaptées aux besoins du marché, ces initiatives favorisent l’employabilité et l’entrepreneuriat.

 

Cotonou : Les Jeunes Volontaires pour la Santé lèvent le voile sur les VGO

Cotonou, le 3 décembre 2024 L’association Jeunes Volontaires pour la Santé (JVS) a organisé samedi dernier un atelier de sensibilisation sur les violences gynécologiques et obstétricales (VGO), à destination des sages-femmes et des infirmières de la région.

Par ailleurs, cette initiative, inscrite dans le cadre d’une campagne plus large en faveur du droit à la santé, visait à informer et à avertir les professionnels de la santé sur ces pratiques néfastes, souvent méconnues ou banalisées.

Les Jeunes Volontaires pour la Santé lèvent le voile sur les violences gynécologiques et obstétricales lors d'une formation Des soins de qualité pour toutes

Au cours de cette journée, une experte Annick NONOHOU, sage-femme de formation et juriste-chercheure a sensibilisé les participants aux différentes formes de VGO, à leurs conséquences sur la santé physique et mentale des femmes, ainsi qu’aux moyens de les prévenir et de les combattre. L’objectif était de rappeler l’importance d’adopter des pratiques respectueuses et humanisées afin de garantir un accompagnement sans violence pour toutes les femmes.

Des appels forts lancés par Jeunes Volontaires pour la Santé 

À l’issue de cette rencontre, les jeunes volontaires pour la santé ont lancé plusieurs appels :

  • Aux sages-femmes et aux professionnels de la santé : ils les ont exhortés à se former continuellement et à mettre en œuvre les bonnes pratiques pour offrir des soins de qualité et respectueux.
  • Aux autorités politico-administratives : L’association a appelé à renforcer les capacités des formations sanitaires en matière de prise en charge des violences basées sur le genre, notamment en investissant dans des équipements adaptés et en organisant des formations continues.

Un enjeu de santé publique

En somme, les VGO constituent un véritable problème de santé publique. En sensibilisant les professionnels de la santé, les jeunes volontaires pour la santé contribuent à améliorer la qualité des soins et à promouvoir le respect des droits des femmes. Cette initiative est un pas important vers un avenir dans lequel toutes les femmes pourront accéder à des soins de santé sûrs et dignes.

 

Séoul sous loi martiale : Le Président sud-coréen suspend les libertés fondamentales

Séoul, 3 décembre 2024 – Une nouvelle alarmante a secoué la Corée du Sud ce mercredi. Le Président Yoon Suk Yeol a annoncé, lors d’une allocution télévisée, la mise en place de la Loi martiale sur l’ensemble du territoire. Cette décision sans précédent a suscité une vive controverse et plongé le pays dans une crise politique profonde.

 Loi martiale : Justification et mesures

Le Président Yoon Suk Yeol a justifié cette mesure exceptionnelle par la nécessité de « protéger l’ordre constitutionnel libre » face à ce qu’il qualifie de « forces anti-étatiques pro-nord-coréennes ». Concrètement, cette décision entraîne la suspension de l’activité parlementaire, le contrôle des médias et la nomination d’un commandant militaire en chef.

En effet, Park An-su, chef d’État-major des forces terrestres du pays, est devenu commandant à la suite de cette loi martiale. Toute suite après, le ministère sud-coréen de la Défense a convoqué une réunion d’urgence des « commandants clés ».

Selon les médias, cette décision fait suite à une tentative de l’opposition de destituer des procureurs et à son refus du projet de budget du gouvernement. Ces tensions politiques auraient atteint un point de rupture, poussant le Président à prendre cette mesure radicale.

Une décision contestée

Cette décision a été vivement critiquée par l’opposition, qui y voit une atteinte grave aux libertés fondamentales et une manœuvre pour étouffer toute dissidence. Le chef du Parti démocrate, parti d’opposition majoritaire au Parlement, a qualifié cette décision d’inconstitutionnelle.

Par ailleurs, dans un message largement diffusé sur les réseaux sociaux, le chef de l’opposition Lee Jae-myung a appelé la population à se rendre au Parlement, défiant l’autorité du Président. Cet appel a eu un écho favorable, encourageant de nombreux législateurs et militants de l’opposition à se diriger vers le Parlement. Ils ont tenté de s’introduire de force, mais le Président avait ordonné la fermeture et la surveillance du bâtiment par les forces spéciales. Cependant, l’opposition s’était retranchée dans les locaux.

De nombreux observateurs s’inquiètent des conséquences de cette loi martiale sur la démocratie sud-coréenne et craignent une escalade de la violence.

En somme, la mise en place de la Loi martiale marque un tournant dans l’histoire politique de la Corée du Sud. Les conséquences de cette décision restent à évaluer, mais il est certain qu’elle aura des répercussions durables sur la stabilité du pays et ses relations internationales.

 

Cotonou : Air Côte d’Ivoire condamnée pour perte de bagage

Cotonou, le 2 décembre 2024 Dans un jugement qui fait jurisprudence, le tribunal de commerce de Cotonou a donné raison à Prince H., un pharmacien béninois, dans son litige contre la compagnie aérienne Air Côte d’Ivoire. Le transporteur a été condamné à verser 795 000 FCFA à MH pour la perte de sa valise enregistrée lors d’un vol dépendant d’Abidjan à Cotonou.

Cette affaire, qui a duré plusieurs mois, a révélé les difficultés que rencontrent les voyageurs lorsqu’ils perdent leurs bagages. Cette mésaventure avait particulièrement touché Prince H., un employé du ministère de la Santé. Sa valise contient non seulement des effets personnels, mais également une somme importante en espèces et des documents administratifs indispensables à l’exercice de sa profession, notamment son diplôme.

Malgré les démarches entreprises auprès d’Air Côte d’Ivoire, le pharmacien n’avait pu récupérer ses biens et s’était résolu à saisir les tribunaux. Dans sa plainte, le pharmacien avait demandé la restitution de sa valise ou, à défaut, un dédommagement de 12 millions de FCFA pour compenser ses pertes matérielles et morales.

De son coté, la compagnie aérienne a invoqué les limites d’indemnisation à 1 000 DTS prévues par les conventions internationales pour se défendre. Cependant, le tribunal a jugé qu’elle était responsable.

En condamnant Air Côte d’Ivoire, la justice béninoise rappelle aux compagnies aériennes leur obligation de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des bagages enregistrés. Ce jugement devrait inciter les transporteurs aériens à renforcer leurs procédures et à indemniser de manière équitable les passagers victimes de pertes ou de dommages.

Pour les voyageurs, cette affaire est un rappel de l’importance de déclarer la valeur de leurs bagages lors de l’enregistrement. En effet, cette déclaration permet d’obtenir une indemnisation plus importante en cas de perte ou de vol.

 

Le Bénin brille à la CIIE et séduit le marché asiatique

Cotonou, le 2 décembre 2024 Le Bénin a fait sensation à la 7ᵉ édition de la China International Import Expo (CIIE), qui s’est tenue à Shanghai du 5 au 10 novembre dernier. Notre pays a su mettre en valeur la richesse et la diversité de ses produits agricoles, séduisant ainsi un public international exigeant.

La saveur exceptionnelle de l’ananas « Pain de Sucre » a particulièrement attiré les visiteurs du pavillon béninois. Les amandes de cajou, le miel et le beurre de karité ont également suscité un vif intérêt, témoignant de la qualité des produits « Made in Benin ».

Cette participation a été l’occasion pour le Bénin de renforcer sa position sur le marché asiatique et d’explorer de nouvelles opportunités d’exportation. Les échanges fructueux avec les partenaires commerciaux présents à la CIIE ont ouvert la voie à de potentielles collaborations et à la signature de nouveaux accords commerciaux.

La participation du Bénin à la CIIE stimule les exportations et ouvre de nouvelles perspectives pour l'économie béninoise.Un succès qui porte ses fruits

Le succès du Bénin à la CIIE est le fruit d’une stratégie bien définie visant à promouvoir les produits locaux à l’international. Cette participation s’inscrit dans une dynamique de diversification économique et d’ouverture sur le monde.

Les retombées de cet événement sont prometteuses. En effet, la visibilité acquise lors de la CIIE devrait permettre d’augmenter les exportations béninoises vers la Chine et d’attirer de nouveaux investisseurs.

CIIE : Le Bénin, un acteur incontournable du commerce international

Grâce à cette participation réussie, le Bénin s’est positionné comme un acteur incontournable du commerce international. Les produits béninois, reconnus pour leur qualité et leur authenticité, sont désormais appréciés bien au-delà de nos frontières.

Cette réussite est le fruit d’un travail collectif qui associe les producteurs, les exportateurs et les autorités publiques. Elle encourage à poursuivre les efforts en matière de promotion des produits locaux et de développement des infrastructures.

En somme, la participation du Bénin à la CIIE ouvre de nouvelles perspectives pour notre économie. En renforçant sa présence sur les marchés internationaux, le Bénin contribue à diversifier ses sources de revenus et à créer de nouvelles opportunités d’emploi. Le Bénin, fort de ses réussites passées, entend bien poursuivre sa croissance et s’imposer comme un acteur clé de l’économie mondiale.

 

Le Bénin intensifie la lutte contre le VIH

Cotonou, le 2 décembre 2024 À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida (VIH), le Bénin a réaffirmé son engagement à mettre fin à l’épidémie d’ici à 2030. Malgré des avancées significatives, des défis persistent, notamment en matière d’accès aux soins pour les enfants et de lutte contre les violences basées sur le genre.

Le Bénin célèbre la Journée mondiale du sida tout en soulignant les progrès accomplis et les défis persistants dans la lutte contre le VIH, notamment pour les enfants et les femmes.ONU et droits humains : priorité à la lutte contre le sida

Aminatou Sar, Coordonnatrice résidente de l’ONU au Bénin, a souligné l’importance de respecter les droits de toutes les personnes vivant avec le VIH. « Chaque minute, une vie est emportée par le SIDA ; ce n’est pas une fatalité.» « Avec des lois inclusives et des droits respectés, nous pouvons réduire les infections et garantir l’accès aux soins ensemble », a-t-elle déclaré.

Sar a également exprimé sa fierté de se joindre aux célébrations de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA dans le pays. Elle a mis en évidence l’importance de l’implication collective en déclarant : « Ensemble, empruntons la voie des droits pour éliminer le VIH/SIDA d’ici à 2030. » « C’est un objectif réalisable.»

La Coordonnatrice résidente de l’ONU au Bénin rappelle que, malgré les avancées notables, le VIH demeure un enjeu majeur de santé publique. Sar insiste sur la nécessité d’une action unifiée pour vaincre définitivement le VIH/SIDA au Bénin.

Le Bénin célèbre la Journée mondiale du sida tout en soulignant les progrès accomplis et les défis persistants dans la lutte contre le VIH, notamment pour les enfants et les femmes.Chiffres encourageants : bilan de la lutte contre le VIH

Les chiffres au Bénin sont encourageants : 86 % des personnes vivant avec le VIH sont sous traitement, ce qui a entraîné une baisse de 51 % des décès liés au sida depuis 2010. Cependant, des disparités subsistent, notamment chez les enfants où seuls 36 % ont accès à un traitement antirétroviral.

La violence basée sur le genre, un facteur aggravant de la vulnérabilité au VIH, reste un problème majeur au Bénin. Près de 60 % des femmes et 45 % des filles ont déclaré avoir été victimes de violences. Cette situation complique la lutte contre le VIH, car les femmes victimes de violences ont souvent du mal à accéder aux services de santé.

Au Bénin, si l’on constate de bons progrès chez les adultes, la situation chez les enfants reste toujours aussi critique. Seuls 36 % des enfants en 2023 ont accès à un traitement antirétroviral (contre 92 % chez les adultes).

Le Bénin célèbre la Journée mondiale du sida tout en soulignant les progrès accomplis et les défis persistants dans la lutte contre le VIH, notamment pour les enfants et les femmes.Réforme de la loi sur le VIH : une étape cruciale pour protéger les personnes vivant avec le VIH

Le gouvernement béninois, en collaboration avec ses partenaires, a engagé une réforme de la loi sur le VIH afin de mieux protéger les personnes vivant avec le VIH et de faciliter l’accès aux soins. Cette nouvelle loi devrait contribuer à réduire la stigmatisation et la discrimination, et à renforcer la réponse nationale au VIH.

Si les progrès accomplis sont notables, les défis importants restent à relever. Il s’agit notamment d’améliorer l’accès aux soins pour les populations clés (travailleurs du sexe, hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, personnes transgenres), de renforcer la prévention parmi les jeunes et de lutter contre les violences basées sur le genre.

La lutte contre le VIH est un combat de longue haleine qui nécessite une mobilisation de tous les acteurs de la société. Le Bénin, en s’appuyant sur les résultats obtenus et en renforçant sa réponse, est déterminé à atteindre l’objectif de mettre fin à l’épidémie d’ici à 2030.

La santé n’est pas un privilège, mais un droit humain. Pourtant, 25 % des personnes vivant avec le VIH (9,3 millions) n’ont toujours pas accès à un traitement. Il est vraiment temps d’agir pour éradiquer définitivement cette maladie.