Tragédie nocturne à Glazoué : huit morts et plusieurs blessés

Dans les profondeurs sombres de la nuit de ce samedi 25 janvier 2025, le département des Collines, plus précisément à Glazoué, a été le théâtre d’une scène de désolation et de douleur. En effet, un drame routier d’une intensité tragique a coûté la vie à huit âmes, laissant dans son sillage une dizaine de blessés qui luttent, à l’heure où nous écrivons ces lignes, contre les affres de leurs blessures.

Collision dévastatrice : un cauchemar survenu à 23 heures à Glazoué

C’est aux alentours de 23 heures que le destin a frappé, brutal et implacable. Ainsi, trois véhicules – un camion, un minibus et une camionnette – se sont entrechoqués dans un fracas dévastateur, transformant ce qui aurait pu être une nuit ordinaire en un cauchemar indicible. Sur la route endeuillée, des cris d’angoisse et d’impuissance se mêlaient au clignotement des gyrophares des sapeurs-pompiers, arrivés en urgence pour arracher les survivants des griffes de cette tragédie.

Héroïques dans l’adversité, les soldats du feu ont tout mis en œuvre pour secourir les victimes, transportant les blessés vers des centres hospitaliers afin qu’ils reçoivent les soins nécessaires. Ces hommes et ces femmes, au péril de leur propre sérénité, ont incarné la lueur d’espoir dans une nuit marquée par le désespoir.

Sécurité routière : une urgence nationale

Mais cette tragédie soulève une fois encore des questions brûlantes sur la sécurité routière et les conditions de circulation dans notre pays. À l’évidence, chaque vie perdue est un rappel cinglant des efforts colossaux qui restent à fournir pour protéger nos concitoyens sur les routes.

Glazoué, habituellement paisible, est aujourd’hui plongée dans un silence lourd de chagrin. En outre, les familles des victimes pleurent des êtres chers partis trop tôt, tandis que la nation entière compatit et s’interroge. Pourquoi faut-il attendre le fracas de la douleur pour appeler à la prudence, à la rigueur et à la prévention ?

Ce drame n’est pas qu’un fait divers ; c’est une page sombre qui s’inscrit dans notre conscience collective. Il appartient à chacun, autorités et citoyens, de faire de cet événement un tournant, une opportunité pour repenser nos pratiques, redoubler de vigilance et faire de nos routes des espaces de vie et non des couloirs de la mort.

Enfin, à tous ceux qui ont péri dans cette tragédie, que la terre leur soit légère. À leurs familles, que le réconfort trouve un chemin jusqu’à leurs cœurs meurtris. Et à nous, vivants, que ce drame nous rappelle, avec une force brutale, l’importance de chaque instant et de chaque décision sur cette route qu’est la vie.

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Signature d’un accord historique entre l’US AFRICOM et les Forces armées béninoises

Cotonou, 24 janvier 2025 – Mercredi, un accord d’importance stratégique a été signé entre le Commandement des États-Unis pour l’Afrique (US AFRICOM) et les Forces Armées Béninoises (FAB). En effet, cette entente, paraphée par le Ministre béninois de la Défense, Fortunet Alain Nouatin, et le Général George Dietrich, chef du département de la Défense des États-Unis, vise à renforcer l’interopérabilité, la préparation opérationnelle et l’efficacité des forces militaires des deux nations.

US AFRICOM- FAB : un partenariat stratégique pour la sécurité régionale

Par ailleurs, L’accord d’acquisition et d’assistance mutuelles entre les FAB et l’US AFRICOM s’inscrit dans une dynamique de coopération militaire accrue entre le Bénin et les États-Unis. Il a pour objectif principal de consolider les capacités opérationnelles des deux armées, en favorisant une meilleure coordination et une réponse plus efficace aux défis sécuritaires communs.

Concrètement, cet accord permettra aux deux parties de partager des ressources, des informations et des formations, afin d’améliorer leur habileté à opérer conjointement. Cette collaboration vise également à renforcer la lutte contre les menaces transnationales, telles que le terrorisme, la piraterie maritime et le trafic illicite, qui affectent la région ouest-africaine.

Les enjeux de l’interopérabilité

L’interopérabilité, au cœur de cet accord, désigne la capacité de différentes forces militaires à travailler ensemble de manière cohérente et efficace. Cela implique la standardisation des procédures, la compatibilité des équipements et une compréhension mutuelle des tactiques et des stratégies.

Pour les Forces Armées Béninoises, cette coopération avec l’US AFRICOM représente une opportunité de moderniser leurs équipements, d’améliorer leurs compétences techniques et de bénéficier de l’expertise américaine en matière de défense. De leur côté, les forces américaines pourront approfondir leur connaissance du terrain africain et des dynamiques régionales, essentielles pour des opérations efficaces sur le continent.

Une collaboration gagnant-gagnant

Le Ministre Fortunet Alain Nouatin a souligné l’importance de cet accord pour le Bénin : « Cet accord marque une étape significative dans le renforcement de nos capacités de défense et témoigne de la solidité de notre partenariat avec les États-Unis. »

Le général George Dietrich a également exprimé sa satisfaction : « Cette entente renforce notre engagement envers la sécurité en Afrique de l’Ouest et démontre notre volonté de soutenir nos partenaires béninois dans la promotion de la paix et de la stabilité régionales. »

En somme, cet accord ouvre la voie à une série d’initiatives conjointes, telles que des exercices militaires communs, des programmes de formation et des projets de développement des infrastructures de défense. Il reflète une vision commune d’une sécurité collective et d’une coopération renforcée face aux défis globaux. En renforçant leurs liens militaires, le Bénin et les États-Unis affirment leur engagement à œuvrer ensemble pour la stabilité et la prospérité de la région ouest-africaine.

 

La DGI secouée par un séisme financier : un détournement de 4 milliards au cœur d’une enquête explosive

Porto-Novo, le 24 janvier 2025 – Le Bénin est plongé dans les méandres d’un scandale financier d’une ampleur sans précédent. Un détournement colossal de 4 milliards de francs CFA à la Direction Générale des Impôts (DGI) a mis le feu aux poudres, révélant un réseau complexe d’implications et de manipulations. En effet, le procès, qui s’est déroulé cette semaine, a offert un spectacle judiciaire captivant, où les témoignages se sont succédé, dévoilant les rouages d’une affaire aux ramifications tentaculaires.

Un régisseur au centre de la tempête

L’ancien régisseur de la DGI, Carlos Adohouannon, est au cœur de cette tourmente. Accusé d’être le cerveau de cette opération frauduleuse, il risque une peine de 30 ans de réclusion criminelle, une épée de Damoclès suspendue au-dessus de sa tête. Les audiences de mercredi ont porté sur les dépositions des différents prévenus, chacun essayant de démêler l’écheveau complexe de cette affaire.

Témoignages croisés : un imbroglio familial et mystique dans l’affaire des 4 milliards 

Les témoignages ont dressé un portrait saisissant d’un réseau où les liens familiaux et les pratiques mystiques se mêlent à la criminalité financière. Gisèle Salanon, sœur d’un influent féticheur nommé Blaise Salanon, a révélé avoir agi sur les instructions de son frère, récupérant des sommes d’argent considérables dans son coffre-fort pour les mettre à l’abri et subvenir aux besoins de sa défense.

Son frère, Marc Salanon, a quant à lui avoué avoir joué un rôle actif dans la dissimulation des traces de Carlos Adohouannon, allant jusqu’à changer la plaque d’immatriculation de son véhicule et à le cacher, tel un fantôme, pendant sa cavale.

Romains Awessou, un employé du féticheur, a confirmé avoir servi de relais, recevant un sac d’argent, présenté comme contenant des « documents », et servant de refuge au véhicule compromettant.

Des liens obscurs et une opulence soudaine

L’enquête a mis en lumière des liens profonds, qualifiés de « poussés sur fond religieux », entre Carlos Adohouannon et Blaise Salanon. Ce dernier, connu pour ses liens avec des personnalités politiques de premier plan, telles que les anciens présidents Dadis Camara et Laurent Gbagbo, se retrouve malgré lui au centre de cette affaire. L’accusation a souligné la coïncidence troublante entre l’ascension financière soudaine de l’ex-régisseur, débutant en 2017, et ses relations avec le féticheur, jetant ainsi une lumière crue sur des pratiques occultes potentiellement liées au blanchiment d’argent.

Réquisitions sévères : une volonté de frapper fort

Face à l’ampleur des faits, le ministère public n’a pas mâché ses mots. Ils ont prononcé des réquisitions exemplaires : le ministère public a requis 30 ans de réclusion criminelle et une amende d’un milliard de francs CFA à l’encontre de Carlos Adohouannon et de Blaise Salanon, respectivement pour détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux, et pour complicité de ces mêmes chefs d’accusation. Pour les autres prévenus, considérés comme des exécutants ou des complices passifs, le ministère public a requis l’acquittement.

4 milliards : un préjudice colossal pour l’État

L’État béninois, victime directe de ce détournement, réclame une somme astronomique de 7,5 milliards de francs CFA en réparation du préjudice subi, une blessure béante infligée aux finances publiques. De plus, la confiscation des biens meubles et immeubles des accusés est également demandée, une mesure radicale visant à recouvrer une partie des fonds détournés et à dissuader toute velléité de récidive.

Plaidoiries et attente : le verdict en suspens

Les avocats de la défense ont entamé leurs plaidoiries, tentant de défendre leurs clients face à un réquisitoire implacable. L’opinion publique béninoise retient son souffle, consciente de l’importance de ce procès qui met en lumière les failles d’un système et les dérives d’une poignée d’individus. Le verdict, attendu avec impatience, marquera un tournant dans cette affaire et enverra un signal fort quant à la lutte contre la corruption et la criminalité financière au Bénin.

Procès Boko-Homéky : cinq jours de sursis pour une défense digne de ce nom

Porto-Novo, 23 janvier 2025 – Le procès du businessman Olivier Boko et de l’ancien ministre des Sports Oswald Homéky, accusés d’atteinte à la sûreté de l’État, continue de captiver l’opinion publique béninoise. Ce jeudi, au troisième jour d’un feuilleton judiciaire qui prend des allures de saga, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a choisi la voie de l’apaisement.

Un sursis pour préparer la défense

Confronté à des prévenus dépourvus de défense depuis le départ de leurs avocats, le procureur spécial Mario Mètonou a avancé une proposition surprenante : accorder un délai de cinq jours à Olivier Boko et Oswald Homéky pour constituer une nouvelle équipe d’avocats. La Cour a prévu une audience de continuation pour le 28 janvier 2025, afin que les accusés puissent se présenter à l’audience avec leurs nouveaux avocats.

Cette décision marque une rupture dans le tempo effréné des audiences précédentes. En effet, loin de la précipitation qui avait marqué les jours précédents, cette pause semble vouloir offrir aux mis en cause une chance de préparer leur défense dans des conditions plus acceptables.

Les accusés à la recherche de nouveaux défenseurs

Pour Olivier Boko et Oswald Homéky, ce délai représente à la fois une opportunité et un défi. D’une part, L’homme d’affaires et l’ancien ministre devront profiter de ces cinq jours pour trouver des avocats capables d’assumer leur défense dans un dossier complexe, marqué par des accusations lourdes, notamment complot contre l’autorité de l’État et corruption.

Mais l’enjeu ne se limite pas à recruter des avocats compétents. Il faudra également s’assurer que ceux-ci disposent de suffisamment de temps pour se plonger dans les méandres du dossier, un exercice délicat compte tenu de la densité des faits reprochés et des pièces à examiner.

Un procès qui tient en haleine

Par ailleurs, ce feuilleton judiciaire, marqué par des retournements de situation inattendus, continue de susciter des réactions mitigées. Si certains saluent la décision du procureur de donner un peu de répit aux accusés, d’autres y voient une énième manœuvre pour gagner du temps et repousser l’inévitable.

Les accusations portées contre Boko et Homéky, qui incluent des faits de corruption et de faux certificats, sont particulièrement graves. La Cour, en accordant ce délai, semble vouloir garantir que le procès se déroule dans un cadre dans lequel les droits de la défense sont respectés, conformément aux dispositions légales en vigueur.

Le rendez-vous du 28 janvier avec une nouvelle défense

Toutes les attentions se tournent désormais vers le 28 janvier 2025, date à laquelle la Cour reprendra l’examen de cette affaire. Ce sera l’occasion de vérifier si les accusés auront réussi à constituer une nouvelle équipe d’avocats et si les débats pourront enfin entrer dans le vif du sujet.

Dans cette affaire où la justice béninoise oscille entre respect des procédures et impératifs d’efficacité, une chose est sûre : les prochaines étapes seront scrutées de près par une opinion publique avide de connaître le dénouement de ce procès qui, à bien des égards, restera dans les annales. À suivre…

Procès Boko-Homéky : quand la justice béninoise devient un feuilleton à rebondissements

Dans le grand théâtre de la justice béninoise, la deuxième journée du procès opposant l’homme d’affaires Olivier Boko, l’ancien ministre des Sports Oswald Homéky et leurs acolytes à l’État béninois a tenu toutes ses promesses. Enfin, presque… Le rideau s’est levé, mais à peine les acteurs principaux ont-ils pris place que le rideau est retombé, renvoyant la suite de cette tragi-comédie judiciaire à ce jeudi.

Justice béninoise :Une audience express, un renvoi fulgurant

Hier, dans la solennité feutrée de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), les protagonistes ont eu droit à une audience éclair digne d’un épisode pilote mal écrit. La raison ? Les accusés, englués dans un imbroglio juridique suite à la démission collective de leurs avocats la veille, se retrouvent désormais dans l’incapacité de se défendre. « Nous sommes enfermés 24 h/24. » « Nos conditions de détention ne nous permettent pas de contacter quelqu’un »,s’est lamenté Olivier Boko, visiblement plus habitué aux grandes affaires qu’aux cellules exiguës.

Face à ce désarroi, le procureur spécial Mario Mètonou, visiblement désireux de préserver la solennité du procès, a rappelé à la Cour l’article 281 du Code de procédure pénale : pas d’audience sans avocat. Mais qu’à cela ne tienne ! Si les accusés ne peuvent trouver leurs propres défenseurs, la machine judiciaire a sa parade : des avocats seront commis d’office par le bâtonnier. Une solution qui, au passage, n’a pas manqué d’irriter Olivier Boko, qui a répliqué, sur un ton mi-figue mi-raisin : «J’ai les moyens de prendre mes propres avocats. »

La justice béninoise : le théâtre de l’absurde

Ah, cette réplique ! Elle mériterait une place dans une anthologie des citations judiciaires les plus savoureuses. Imaginez la scène : un homme d’affaires habitué à gérer des millions, réduit à supplier qu’on lui laisse choisir ses avocats… mais incapable de les contacter à cause de ses conditions de détention. Ironie du sort, il se retrouve dépendant du bâtonnier pour lui désigner des défenseurs qu’il pourrait aisément payer lui-même.

La situation, bien que tragique, frôle l’absurde. Les avocats commis d’office auront-ils le temps de maîtriser un dossier aussi complexe en une nuit ? Rien n’est moins sûr. Mais qu’importe ! La procédure doit avancer, coûte que coûte, comme un train lancé à pleine vitesse.

Entre accusations graves et subtilités procédurales

Rappelons que cette affaire ne manque pas de piquant. Complot contre l’autorité de l’État, corruption d’agent public, faux certificats… les charges pèsent lourd sur les épaules des accusés. Et pourtant, ce n’est pas tant leur culpabilité ou leur innocence qui semble captiver l’audience, mais bien le ballet des rebondissements procéduraux.

La Cour, soucieuse de respecter à la lettre le Code de procédure pénale, a décidé de ménager la chèvre et le chou. D’un côté, elle garantit aux accusés une défense, même si elle est imposée. De l’autre, elle maintient le cap pour éviter que ce procès ne s’éternise indéfiniment.

Et maintenant ?

Ce jeudi, les projecteurs se rallumeront sur cette scène judiciaire où la réalité dépasse souvent la fiction. Avec leurs nouveaux avocats commis d’office, les accusés pourront enfin s’exprimer, à condition, bien sûr, que ces derniers aient eu le temps de se plonger dans les méandres du dossier.

Le public, lui, attend avec impatience la suite de ce feuilleton captivant, oscillant entre drame et comédie. Les prochains épisodes promettent des révélations, des éclats de voix et, peut-être, un peu plus de clarté sur une affaire qui, pour l’instant, ressemble davantage à une intrigue de série télé qu’à un procès ordinaire.

Une question reste en suspens : la justice béninoise pourra-t-elle enfin sortir de ce théâtre de l’absurde pour offrir un spectacle digne de ce nom ? À suivre…

Afrique de l’Ouest : Quels enjeux pour la CEDEAO et le Bénin face à l’avènement de l’AES?

L’année 2025 démarre sur des questions cruciales pour l’avenir de la paix et de la sécurité en Afrique de l’Ouest et au Sahel. La récente création de l’Alliance des États du Sahel (AES) suscite de nombreuses interrogations sur ses impacts géopolitiques et sécuritaires, en particulier pour les pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Dans ce contexte, la Friedrich-Ebert-Stiftung (FES) au Bénin a organisé sa première soirée politique de l’année sur le thème : « Avènement de l’Alliance des États du Sahel (AES) : enjeux géopolitiques et sécuritaires pour la CEDEAO et le Bénin ».

Analyse des impacts géopolitiques et sécuritaires de l'Alliance des États du Sahel (AES) sur la CEDEAO et le Bénin, avec des recommandationsAES: Des experts pour décrypter les enjeux

Réunissant des experts de renom, cet événement a permis d’analyser les conséquences de cette réorganisation géopolitique sur la région, en mettant un accent particulier sur le Bénin. Le panel était composé de :

  • L’honorable Arifari Nassirou Bako, député à l’Assemblée nationale,
  • Mme Nata Nadia, experte en genre et sécurité,
  • Mme Wuldath Mama, experte internationaliste,
  • avec une modération assurée par le Dr Expédit Ologou, spécialiste en gouvernance politique et sécurité.

Analyse des impacts géopolitiques et sécuritaires de l'Alliance des États du Sahel (AES) sur la CEDEAO et le Bénin, avec des recommandationsAES et CEDEAO : une recomposition aux multiples implications

Au cours de la soirée, les discussions ont porté sur les multiples enjeux découlant de la sortie des membres de l’AES de la CEDEAO. Les panélistes ont aussi exploré les implications de cette rupture sur la gouvernance régionale, la coopération sécuritaire et l’intégration économique.

L’un des points centraux des débats a été l’impact sur la sécurité dans la sous-région. Les pays membres de l’AES, qui incluent le Burkina Faso, le Mali et le Niger, figurent parmi les plus touchés par le terrorisme selon l’Indice Mondial du Terrorisme 2024. Leur départ de la CEDEAO soulève des craintes quant à une fragmentation des efforts collectifs pour lutter contre les menaces sécuritaires transfrontalières.

Les enjeux pour le Bénin

Pour le Bénin, pays voisin de plusieurs membres de l’AES, la situation appelle à une vigilance accrue. Le pays, qui partage des frontières avec le Burkina Faso et le Niger, est directement exposé aux répercussions des dynamiques sécuritaires et politiques de l’AES. Les panélistes ont souligné les avantages et les risques que le Bénin pourrait tirer de cette situation.

D’un côté, le retrait de ces pays de la CEDEAO pourrait affaiblir les mécanismes régionaux de coopération sécuritaire, obligeant le Bénin à renforcer ses propres capacités militaires et de renseignement. D’un autre côté, cette nouvelle configuration pourrait offrir des opportunités diplomatiques pour repositionner le Bénin comme un acteur clé dans les médiations régionales.

Le rôle des jeunes et des femmes

Les échanges ont également mis en avant la nécessité d’inclure davantage les jeunes et les femmes dans les efforts pour renforcer la démocratie, la gouvernance, la paix et la sécurité. Les experts ont plaidé pour des politiques inclusives qui reconnaissent le rôle crucial de ces groupes dans la construction d’un avenir stable pour la région.

Quelles actions pour le Bénin ?

Face à ce contexte incertain, quelles mesures le Bénin devrait-il prendre pour garantir sa sécurité et protéger ses populations ? Parmi les recommandations formulées lors de l’événement figurent :

  • Renforcer les capacités des forces de défense et de sécurité, notamment en matière de lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière,
  • Multiplier les partenariats bilatéraux avec les pays voisins et les acteurs internationaux pour pallier les éventuelles faiblesses des mécanismes régionaux.
  • Promouvoir une diplomatie proactive, en jouant un rôle de médiateur entre la CEDEAO et l’AES pour éviter une polarisation accrue.
  • Soutenir les initiatives locales de paix, en impliquant davantage les communautés dans la prévention des conflits.

 

Une réflexion pour l’avenir

Alors que l’AES redéfinit l’ordre régional, il est essentiel de réfléchir aux moyens de préserver l’unité et la sécurité collective en Afrique de l’Ouest. Le rapport de cette soirée politique, qui regroupera les analyses et les recommandations des experts présents, servira de guide pour alimenter les débats et orienter les actions à venir.

En fin de compte, l’avenir du Bénin et de la sous-région dépendra de la capacité des États et des citoyens à conjuguer leurs efforts pour relever ces défis complexes. La question demeure ouverte : quelles stratégies innovantes le Bénin doit-il adopter pour tirer son épingle du jeu dans ce nouvel ordre régional ?

Bénin : Lancement de la distribution des factures pour la redevance d’enlèvement des déchets

La Société de Gestion des déchets et de la salubrité (SGDS SA) informe les habitants des communes de Cotonou, Porto-Novo, Abomey-Calavi, Sèmè-Podji et Ouidah qu’une nouvelle étape importante dans la gestion des déchets urbains vient d’être franchie. Depuis le 15 janvier 2025, la distribution des factures relatives à la redevance d’enlèvement des déchets a officiellement débuté dans ces localités.

Une opération coordonnée et de proximité

Pour assurer le bon déroulement de cette campagne, la SGDS SA a mobilisé des agents spécialement formés à cet effet. Par ailleurs, ces derniers, en collaboration étroite avec les élus locaux, se déplacent directement dans les foyers pour remettre les factures aux citoyens. Cette méthode vise à garantir une meilleure sensibilisation et une prise en compte des préoccupations des usagers.

Outre la remise des factures, les agents de la SGDS SA ont pour mission de collecter, si nécessaire, des informations complémentaires auprès des ménages. Cela permettra d’affiner la base de données et d’optimiser le service rendu. Cette démarche participative renforce la transparence et le lien entre les citoyens et les autorités en charge de la gestion des déchets.

Pourquoi cette redevance est-elle importante ?

La redevance pour l’enlèvement des déchets constitue une contribution essentielle au fonctionnement du système de gestion des déchets dans les zones urbaines. Elle couvre les coûts liés à la collecte, au transport et au traitement des ordures ménagères, tout en garantissant un environnement sain et agréable pour tous.

Dans un contexte de forte urbanisation, les villes concernées, à savoir Cotonou, Porto-Novo, Abomey-Calavi, Sèmè-Podji et Ouidah, produisent chaque jour d’importantes quantités de déchets. Ces dernières années, la SGDS SA a intensifié ses efforts pour améliorer les infrastructures et les services de gestion des déchets, mais cela nécessite un soutien financier régulier.

Une implication citoyenne cruciale

La SGDS SA rappelle que le succès de cette initiative repose sur l’implication active de la population. Les habitants sont donc invités à collaborer avec les agents distributeurs en leur fournissant les informations demandées et en procédant, dans les délais, au règlement des factures.

Le paiement de cette redevance n’est pas seulement une obligation légale : c’est également un acte citoyen qui participe à la préservation de l’environnement et à la promotion d’un cadre de vie sain pour les générations actuelles et futures.

Une sensibilisation nécessaire

La distribution des factures est également l’occasion pour les agents de la SGDS SA de sensibiliser les citoyens aux bonnes pratiques en matière de gestion des déchets. Cela inclut des conseils sur le tri à la source, la réduction des déchets et l’importance de respecter les horaires de collecte.

En mettant l’accent sur la proximité et l’information, la SGDS SA cherche à établir une relation de confiance durable avec les populations locales.

Perspectives et attentes

L’initiative lancée le 15 janvier 2025 marque une nouvelle étape dans l’engagement des autorités et des citoyens pour un Bénin plus propre et mieux organisé sur le plan de la gestion des déchets. Si les initiatives de sensibilisation et de collecte de redevances sont fructueuses, elles permettront d’améliorer davantage les infrastructures et de relever efficacement les défis liés à l’urbanisation. L’avenir d’un environnement sain et durable passe par une action collective et concertée, et la SGDS SA compte sur l’implication de tous.

Bénin : Lancement du projet de promotion de la santé et de l’inclusion des personnes âgées

Porto-Novo , 22 janvier 2024Lundi dernier , la Croix-Rouge Bénin a inauguré le projet « Promotion de la santé et de l’inclusion sociale des personnes âgées » au siège de l’organisation à Porto-Novo. Financé par la Croix-Rouge suisse, ce projet vise à améliorer le bien-être des personnes âgées dans les communes de Porto-Novo, Cotonou, Bohicon et Avrankou.

Le projet Promotion de la santé et de l’inclusion sociale des personnes âgées', lancé par la Croix-Rouge BéninObjectifs du projet

Par ailleurs, Ce programme ambitieux a pour objectifs principaux :

  • Amélioration de la santé : Fournir des services de santé adaptés aux besoins des personnes âgées, incluant des soins médicaux réguliers et des programmes de prévention des maladies.
  • Inclusion sociale : Promouvoir l’intégration des personnes âgées dans la société à travers des activités communautaires, des ateliers et des événements sociaux.
  • Renforcement des capacités : Former les acteurs locaux, y compris les professionnels de santé et les bénévoles, pour assurer une prise en charge de qualité des personnes âgées.

Contexte et pertinence

Au Bénin, la population vieillissante fait face à divers défis, notamment l’accès limité aux services sociaux de base, les maladies chroniques et le manque de soutien familial. Conscient de cette réalité, le Bénin s’est doté depuis 2016 d’une Politique Nationale pour la Promotion du Vieillissement Actif et en Bonne Santé, actuellement en cours d’actualisation.

Le Département de l’Inclusion et de l’Insertion Sociale (DIIS) est chargé de la mise en œuvre de cette politique, visant à garantir aux personnes âgées une vie active et en bonne santé.

Partenariat et mise en œuvre

En outre , La collaboration entre la Croix-Rouge Bénin et la Croix-Rouge suisse témoigne d’un engagement commun envers le bien-être des personnes âgées. Le projet sera mis en œuvre dans les communes ciblées, en partenariat avec les autorités locales, les organisations communautaires et les structures de santé, afin d’assurer une approche intégrée et durable.

Impact attendu

Ce projet devrait également contribuer à :

  • Renforcement des services de santé : Améliorer l’accès et la qualité des soins de santé pour les personnes âgées.
  • Renforcement de la cohésion sociale : Favoriser l’intégration des personnes âgées dans la vie communautaire, réduisant ainsi l’isolement social.
  • Renforcement des capacités locales : Former les acteurs locaux pour assurer la pérennité des actions entreprises.

En somme, le projet « Promotion de la santé et de l’inclusion sociale des personnes âgées » représente une initiative significative pour améliorer la qualité de vie des personnes âgées au Bénin, en s’appuyant sur une approche collaborative et durable.

 

Cotonou accueillera le Choiseul Africa Summit 2025

Cotonou, le 22 janvier 2025 – La ville de Cotonou, au Bénin, s’apprête à devenir le centre névralgique des discussions économiques ouest-africaines en accueillant le Choiseul Africa Summit les 26 et 27 février 2025. En effet, organisé par l’institut Choiseul en partenariat avec la Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) et l’APIEx (Agence de Promotion des Investissements et des Exportations), cet événement d’envergure réunira 350 décideurs économiques et personnalités influentes, offrant une plateforme unique pour explorer les défis et opportunités liés à la croissance économique et à la coopération stratégique dans la région.

Choiseul Africa Summit : un programme riche et interactif pour stimuler la coopération

Par ailleurs, ce sommet se distinguera par un programme riche et interactif, comprenant des plénières, des tables rondes et des sessions de networking. Ces différents formats permettront aux participants d’échanger des idées, de partager des expériences et, surtout, de nouer des collaborations fructueuses et à forte valeur ajoutée. L’objectif principal est de stimuler les partenariats et les initiatives qui favoriseront un développement économique durable et inclusif pour l’Afrique de l’Ouest.

Romuald Wadagni, Ministre d’État béninois chargé de l’Économie et des Finances, a souligné l’importance de cet événement pour le Bénin. Il a insisté sur le fait que le Choiseul Africa Summit représente une occasion exceptionnelle de mettre en lumière la vision du pays en matière de développement, une vision axée sur l’inclusion et la durabilité. L’implication active du gouvernement béninois témoigne de la volonté politique de soutenir cette initiative et de l’intégrer pleinement dans la dynamique de transformation économique et sociale en cours au Bénin.

Le choix stratégique du Bénin pour le développement économique

Le choix du Bénin pour accueillir ce sommet n’est pas anodin. Pascal Lorot, Président de Choiseul Africa, explique ce choix par plusieurs facteurs clés : la stabilité politique et économique du pays, le développement de ses infrastructures modernes et son positionnement géographique stratégique au cœur de l’Afrique de l’Ouest. Ces atouts combinés font ainsi du Bénin un marché d’opportunités attractif pour les investisseurs et un acteur majeur du commerce régional.

Le Bénin, en pleine transformation, œuvre activement à renforcer son attractivité pour les investissements étrangers. En mettant en avant son patrimoine culturel et historique, le pays se positionne également comme une destination privilégiée pour le tourisme d’affaires et culturel. Le Choiseul Africa Summit constitue ainsi une reconnaissance du rôle central que joue le Bénin dans la dynamique de croissance de l’Afrique de l’Ouest.

L’institut Choiseul, fort de plus de dix années d’expérience dans la promotion du développement économique africain, joue un rôle crucial en identifiant et en valorisant les pôles économiques les plus prometteurs du continent. En organisant le Choiseul Africa Summit à Cotonou, l’institut confirme son engagement à soutenir la croissance et la coopération en Afrique de l’Ouest, en offrant une plateforme de dialogue et d’échange de haut niveau entre les acteurs clés du développement économique régional. Cet événement promet aussi d’être un moment fort pour l’économie béninoise et ouest-africaine, ouvrant la voie à de nouvelles perspectives de collaboration et de croissance.