Santé : Cotonou et Ottawa renforcent leur alliance pour le bien-être des Béninois

Santé au Bénin : Le Ministre Hounkpatin et l’Ambassadrice du Canada scellent une alliance stratégique

 

Cotonou, 4 août 2025 – Ce lundi, le professeur Benjamin Hounkpatin, Ministre de la Santé du Bénin, a accueilli Son Excellence Mme Guthrie, ambassadrice du Canada, pour une discussion stratégique au cœur de la coopération bilatérale. Dans une ambiance d’échanges fructueux, les deux parties ont célébré les avancées majeures du système sanitaire béninois, tout en explorant de nouvelles pistes pour renforcer les liens entre les deux nations. Par ailleurs, ce rituel diplomatique, loin d’être une simple formalité, incarne l’élan commun pour améliorer la santé des populations, avec un accent particulier sur les domaines clés de la reproduction et du bien-être communautaire.

 

Le Bénin, champion de la santé : Des progrès salués par le Canada

 

Au centre des discussions, les progrès impressionnants réalisés par le Bénin dans le domaine de la santé ont été mis en lumière. En effet, le Ministre Hounkpatin a souligné les avancées significatives en matière de santé sexuelle et reproductive, ainsi que les efforts pour renforcer les soins au plus près des communautés. De son côté, l’ambassadrice Guthrie a réaffirmé l’engagement du Canada à soutenir ces initiatives, saluant également la détermination du Bénin à offrir des services de santé accessibles et de qualité à ses citoyens.

Cotonou-Ottawa : Une alliance forte pour une santé béninoise renforcée

 

La rencontre a également permis d’explorer de nouvelles opportunités de collaboration entre Cotonou et Ottawa. Cette alliance, tissée au fil des années, vise à amplifier l’impact des programmes de santé publique au profit des populations béninoises. À cet égard, les discussions ont porté sur des projets concrets, visant à renforcer les infrastructures sanitaires et à promouvoir des initiatives communautaires, dans une logique de développement durable et inclusif.

 

Vers un avenir plus sain : Le Bénin et le Canada bâtissent l’espoir ensemble

 

Cette audience, bien plus qu’un échange protocolaire, symbolise une volonté partagée de faire de la santé un levier de progrès social. En réunissant le Bénin et le Canada autour de priorités communes, elle pave la voie à une coopération renforcée, porteuse d’espoir pour des communautés en quête de mieux-être. Ce dialogue de haut niveau, tenu ce lundi, est une promesse d’un avenir où la santé reste au cœur des ambitions nationales et internationales, jetant les bases d’un partenariat solide et durable pour le bien-être des Béninois.

Bénin : Sœur Théophane, veuve d’Albert Tévoedjrè, s’éteint à 95 ans

 Sœur Théophane, veuve d’Albert Tévoedjrè, s’éteint à 95 ans, laissant derrière elle un héritage de foi et d’engagement

 

Porto-Novo, 4 août 2025 – Dans la matinée du dimanche 3 août 2025, une figure discrète mais emblématique du Bénin, Sœur Théophane, s’est éteinte paisiblement à l’âge de 95 ans au Centre Hospitalier Universitaire Départemental de l’Ouémé-Plateau (CHUD-OP) à Porto-Novo. Hospitalisée pour des soins, la veuve du professeur Albert Tévoedjrè, personnalité marquante de l’histoire politique  béninoise, a rejoint son époux, décédé en 2019, laissant un vide dans le cœur de ceux qui l’ont connue. De fait, son départ marque la fin d’une vie dédiée à la spiritualité, à l’accompagnement de son illustre mari et à l’engagement pour des causes humanitaires.

 

Une vie de foi et de combats : L’héritage discret d’Isabelle Ekue

 

Née Isabelle Ekue, Sœur Théophane a choisi ce nom religieux en écho à son profond engagement spirituel, une valeur qu’elle partageait avec son époux, le professeur Albert Tévoedjrè, connu sous le nom spirituel de « Frère Melchior ». Ce couple, uni par la foi et une vision commune de service, a marqué l’histoire du Bénin par son dévouement à des causes sociales et éducatives. En outre, Isabelle, professeure de lettres de formation, s’était illustrée par son combat acharné contre les pratiques traditionnelles néfastes, notamment l’excision, une cause qui lui tenait particulièrement à cœur. Son militantisme discret mais déterminé a inspiré de nombreuses initiatives au sein des communautés béninoises.

 

Un duo légendaire : L’ombre et la lumière du « Renard de Djrègbé »

 

La disparition de son époux en 2019 avait profondément affecté Sœur Théophane. Albert Tévoedjrè, surnommé le « Renard de Djrègbé », était une figure incontournable du Bénin post-indépendance. Intellectuel brillant, écrivain et homme politique, il avait occupé des postes clés, tels que ministre de l’Information de 1960 à 1963, et s’était distingué par ses contributions dans les domaines de l’éducation, de la diplomatie et de la paix en Afrique. Cependant, sa veuve, bien que moins exposée médiatiquement, a joué un rôle essentiel à ses côtés, soutenant ses initiatives tout en menant ses propres combats.

 

Par exemple, Sœur Théophane a incarné une force tranquille aux côtés d’Albert Tévoedjrè, un homme d’exception. Épouse et partenaire, elle a contribué à l’organisation de nombreux événements, notamment la première rencontre interafricaine d’Emmaüs en 1989, accueillie au Refuge du Pèlerin à Porto-Novo, un lieu symbolique pour le couple. Sa foi catholique, héritée d’une éducation rigoureuse, et son engagement humanitaire ont fait d’elle une figure respectée, bien que souvent dans l’ombre de son mari.

 

Adieu à une grande dame : Porto-Novo salue un modèle de résilience

 

Le décès de Sœur Théophane au CHUD-OP, un établissement en constante modernisation grâce aux efforts du gouvernement béninois, a suscité une vague d’émotion à Porto-Novo et au-delà. Le centre hospitalier, qui s’apprête à accueillir un scanner de pointe dans les mois à venir, a été le théâtre des derniers instants de cette femme dont la vie a été un modèle de résilience et de générosité. Dès lors, les hommages affluent, saluant son rôle de pilier familial et son dévouement à des causes sociales.

 

L’héritage impérissable de Sœur Théophane : Une flamme qui continuera de guider le Bénin

 

Dans le sillage des hommages, l’engagement de Sœur Théophane et du professeur Tévoedjrè demeure une source d’inspiration vivante. Leur engagement commun pour l’éducation, la paix et la justice sociale continue d’inspirer les générations actuelles et futures. En somme,  Porto-Novo rend hommage à une figure exemplaire, dont l’engagement discret mais constant a laissé un héritage de service et d’humanité qui continue d’inspirer.

La CENA change de décor pour mieux orchestrer 2026

Bénin : la CENA s’offre un nouveau départ à Cadjèhoun pour les élections de 2026

 

Cotonou, 4 août 2025 – À l’aube des élections générales de 2026, la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) s’apprête à tourner une page de son histoire en quittant son siège historique de Xwlacodji. Désormais, l’institution posera ses valises à Cadjèhoun, à deux pas de la Société de Radiodiffusion et de Télévision du Bénin (SRTB). Ce déménagement, bien plus qu’un simple changement d’adresse, symbolise l’ambition du Bénin de doter son organe électoral d’un cadre modernisé pour relever les défis des scrutins à venir. En effet, ce rituel de transition incarne une volonté claire de renforcer l’efficacité et la crédibilité de l’institution à un moment clé de la vie démocratique du pays.

 

Cadjèhoun : La CENA s’offre un lifting pour des scrutins optimaux

 

Dans les jours à venir, la CENA prendra ses quartiers dans un bâtiment entièrement rénové, autrefois occupé par l’Institut de Formation Sociale, Économique et Civique (INFOSEC). Entièrement repensé et équipé, ce nouvel espace offre des conditions optimales pour le personnel chargé d’organiser les élections. Ce choix stratégique reflète l’engagement des autorités béninoises à doter l’institution d’un environnement propice à la gestion rigoureuse et transparente des processus électoraux, garantissant ainsi une meilleure performance.

 

2026 en ligne de mire : Talon accélère la modernisation de l’appareil électoral

 

Ce déménagement, orchestré sous l’impulsion du président Patrice Talon, s’inscrit dans une vision plus large : celle d’améliorer considérablement les conditions de travail des équipes de la CENA à l’approche des élections générales de 2026. En modernisant ces infrastructures, le gouvernement vise à renforcer l’efficacité opérationnelle de l’institution, garante de la régularité des scrutins législatifs et communaux prévus dès janvier prochain. Par conséquent, ce geste traduit une volonté affirmée de consolider la confiance des citoyens dans le système électoral béninois.

 

Un emplacement symbolique : La CENA ancre son renouveau au cœur de l’information

 

Le choix de Cadjèhoun, à proximité immédiate de la SRTB, n’est pas anodin. Cette localisation centrale facilite non seulement l’accès et la coordination avec d’autres institutions clés, mais marque également une rupture franche avec l’ancien siège de Xwlacodji. Le bâtiment réhabilité, désormais adapté aux besoins modernes, devient un puissant symbole de renouveau pour une institution appelée à jouer un rôle pivot dans la démocratie béninoise.

 

Un pas de géant vers une démocratie renforcée : Le Bénin prêt pour 2026 !

 

Ce déménagement n’est pas qu’une simple opération logistique ; il incarne l’aspiration profonde du Bénin à une gouvernance électorale toujours plus performante et transparente. En offrant à la CENA un cadre à la hauteur de ses ambitions et des enjeux démocratiques, les autorités posent les bases d’un processus électoral fluide et intègre pour 2026. Ce rituel de transition, bien que discret, est un pas décisif vers une démocratie renforcée, signifiant clairement que le Bénin est prêt à relever les défis de demain, avec une CENA plus forte et plus efficace au service de ses citoyens.

Élections 2026 : l’ANIP digitalise le vote citoyen

Élections 2026 : le Bénin digitalise le vote, un clic pour chaque citoyen

 

Cotonou, 4 août 2025 À l’approche des élections générales de 2026, l’Agence nationale d’identification des personnes (ANIP) déploie une panoplie d’outils numériques pour simplifier la participation électorale. Désormais, les Béninois peuvent, d’un simple clic ou d’un code USSD, consulter leur bureau de vote, demander un changement de centre ou commander des documents d’identité. En effet, ce rituel de modernisation, qui marie technologie et inclusion, vise à rendre le processus électoral plus fluide et accessible, tout en répondant aux besoins d’une population en constante mobilité.

 

Votre vote à portée de main : les applications ANIP révolutionnent l’accès

 

L’ANIP a lancé des applications web et mobiles, disponibles sur iOS (https://apps.apple.com/fr/app/anip-bj/id6746857239) et Android (https://play.google.com/store/apps/details?id=bj.anip.eservice), permettant aux citoyens de gérer leur parcours électoral en toute autonomie.  Par ailleurs, ces outils offrent la possibilité de retrouver son Numéro Personnel d’Identification (NPI), de vérifier son centre de vote ou de solliciter un transfert vers un autre bureau. Mieux encore, ils permettent de commander des pièces d’identité et de s’assurer de leur authenticité, renforçant ainsi la fiabilité du système d’état civil.

 

Inclusion numérique : le code USSD *151#, le pont vers tous les électeurs

 

Pour ne laisser personne sur le bord du chemin numérique, l’ANIP a introduit le code USSD *151#, accessible sans smartphone ni connexion internet. Ce portail, véritable pont vers l’inclusion numérique, permet aux citoyens, même dans les zones reculées, d’accéder aux mêmes services que ceux offerts par les applications mobiles. Cette initiative traduit ainsi l’ambition de l’ANIP de démocratiser l’accès aux droits électoraux, en s’assurant que chaque Béninois, quel que soit son équipement ou son lieu de vie, puisse participer activement aux scrutins à venir.

 

Mobilité et flexibilité : L’ANIP s’adapte aux Béninois en mouvement

 

Comme l’a souligné Serge Nonvignon, membre de la cellule de communication de la Présidence, les nouvelles fonctionnalités prennent pleinement en compte la réalité des citoyens en mouvement. Une option inédite permet en effet de déclarer une résidence principale et une résidence secondaire, offrant ainsi une flexibilité accrue pour choisir un centre de vote adapté. Cette mesure, spécifiquement conçue pour les populations nomades ou fréquemment en déplacement, vise à garantir que la mobilité ne soit plus un frein à l’exercice du droit de vote.

 

La diaspora connectée : le vote des Béninois de l’étranger simplifié

 

Pour les compatriotes résidant à l’étranger, l’ANIP renforce l’interconnexion avec le Registre des Béninois de l’étranger. Grâce à cette interopérabilité cruciale, les citoyens immatriculés dans les ambassades ou consulats pourront demander un transfert de leur bureau de vote vers leur pays de résidence. Cette avancée majeure facilite l’inclusion des diasporas dans le processus électoral, un enjeu clé à l’approche des élections législatives et communales de janvier 2026.

Ce déploiement technologique s’inscrit donc comme un pilier essentiel dans la préparation des échéances électorales de 2026, qui débuteront avec les scrutins législatifs et communaux. En modernisant l’accès aux services électoraux, l’ANIP pose les bases d’une participation citoyenne massive et transparente, tout en consolidant la confiance dans les institutions. Finalement , ce rituel numérique, bien plus qu’une simple innovation, est une invitation retentissante à chaque Béninois à prendre part activement à la construction de l’avenir démocratique de la nation, marquant une ère où la technologie et l’inclusion se rejoignent pour renforcer la démocratie.

Fête nationale : entre ferveur populaire et fractures politiques

Cotonou, 1ᵉʳ août 2025 – Ce vendredi, le Bénin a vibré au rythme des festivités marquant le 65ᵉ anniversaire de son accession à la souveraineté nationale et internationale, un moment historique célébré avec ferveur et solennité. Sous un ciel dégagé, la capitale économique, Cotonou, s’est parée de ses plus beaux atours pour accueillir un événement mémorable. Mais derrière les parades éclatantes et les discours vibrants, des absences remarquées et des messages politiques ont également ponctué cette journée, témoignant de la complexité du moment.

Fête nationale : Une cérémonie grandiose pour une nation en mouvement

Dès 9 h 40, les célébrations ont débuté par un geste symbolique fort : le dépôt de gerbes au pied du Monument aux Dévoués. Puis, à 10 h, l’esplanade de l’Amazone, devenue le théâtre des commémorations nationales, s’est animée avec un défilé militaire et paramilitaire d’une ampleur inédite. Plus de 5 080 hommes et femmes, répartis en 40 pelotons, ont défilé avec une précision remarquable, sous les regards du président Patrice Talon, des membres du gouvernement, du corps diplomatique et d’une foule en liesse.

Par ailleurs, pour la première fois, le drapeau national a été porté dans les airs par un aéronef, marquant l’ouverture du défilé aérien. Seize vecteurs aériens, incluant hélicoptères et avions, ont survolé Cotonou, démontrant la montée en puissance des forces armées béninoises. Une autre nouveauté a capté l’attention : l’introduction d’un treillis digitalisé unique, adopté par l’ensemble des forces de défense. Ce nouvel uniforme, moderne et fonctionnel, symbolise la volonté de modernisation de l’institution militaire.

Une ouverture diplomatique audacieuse malgré les tensions régionales

Cette année, le Bénin a marqué les esprits par un geste diplomatique fort en invitant quatre pays de la sous-région à participer au défilé : la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo et le Niger. Parmi eux, seule la Côte d’Ivoire a confirmé sa présence, avec un peloton d’élèves militaires qui a ouvert le défilé aux côtés des écoles de formation béninoises. Les forces de la douane, des eaux et forêts, de la Police républicaine et des sapeurs-pompiers ont également pris part à cette parade, renforçant l’image d’une nation unie.

L’invitation des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), notamment le Niger et le Burkina Faso, bien que non confirmée, témoigne de la volonté du Bénin de tendre la main à ses voisins dans un contexte régional tendu. Ce geste intervient après une attaque jihadiste meurtrière en avril 2025. Le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a qualifié cette célébration d’« apothéose », soulignant l’engagement du Bénin à promouvoir le dialogue régional.

Les absences qui parlent : l’opposition attend des gestes d’apaisement.

Si la fête a été marquée par une mobilisation collective, elle n’a pas échappé aux débats politiques. L’opposition, représentée par le Cadre de concertation des forces politiques, a conditionné sa participation à des gestes d’apaisement de la part du gouvernement. De ce fait, bien que des députés de l’opposition aient reçu des invitations, les partis membres de cette plateforme ont déploré l’absence de convocations formelles. Antoine Guédou, porte-parole du Cadre, a déclaré : « Nous sommes prêts à participer, mais nous attendons des signaux concrets de réconciliation. » L’opposition a notamment appelé à la libération des personnalités politiques détenues et à l’organisation d’un dialogue national.

Parmi les absents remarqués, plusieurs figures politiques de premier plan, dont certaines en exil ou en détention, n’ont pas pris part aux festivités. Il est à noter qu’en 2016, la présence d’anciens présidents comme Nicéphore Soglo et Boni Yayi avait symbolisé une certaine unité nationale. Neuf ans plus tard, le climat politique reste marqué par des fractures, exacerbées par des lois controversées et des élections perçues comme exclusives.

L’unité et la fierté : la dimension culturelle et citoyenne de cette fête nationale 

Au-delà des parades militaires, manifestations culturelles mettant en valeur la richesse du patrimoine béninois rythmeront  la journée  . Des concerts, des expositions et des compétitions sportives ont animé Cotonou et d’autres villes du pays, rassemblant les citoyens autour de leur identité commune. D’ailleurs, le logo commémoratif, dévoilé il y a quelques semaines, a été largement adopté par les institutions, les médias et les citoyens. Ce visuel, accompagné d’un guide d’utilisation, incarne l’aspiration du Bénin à un développement durable et inclusif.

Fête nationale : Un anniversaire sous le signe de l’espoir et de l’interrogation

En somme,  ce 65ᵉ anniversaire, le Bénin a offert un spectacle à la hauteur de ses ambitions : une nation fière de son passé, résolue à relever les défis du présent et tournée vers un avenir prometteur. Cependant, alors que cette célébration marque la dernière fête nationale sous la présidence de Patrice Talon, elle pourrait également ouvrir la voie à une nouvelle ère de dialogue et de cohésion. Il revient aux autorités d’entendre les appels de l’opposition et de faire de cet événement symbolique un levier d’apaisement, capable d’ouvrir une nouvelle page de l’histoire béninoise.

Bénin : 65 ans d’indépendance, une gerbe pour l’histoire

Ce 1ᵉʳ août 2025, sous une émotion partagée, le Bénin a suspendu le temps pour honorer ses héros. Dans les Jardins de Mathieu, une gerbe déposée au pied du Monument aux Dévoués devient le symbole fort d’une mémoire vivante, d’un pays reconnaissant et d’un avenir porteur d’espoir.

Ce vendredi, le Bénin s’est arrêté un instant pour rendre un vibrant hommage à ses enfants les plus dévoués, à l’occasion du 65ᵉ anniversaire de son indépendance. Dans les paisibles Jardins de Mathieu, le président de la République, Patrice Talon, a accompli un geste solennel en déposant une gerbe au pied du Monument aux Dévoués, un lieu chargé de mémoire. Par ailleurs, cet acte, loin d’être un simple rituel, a ravivé la gratitude nationale envers celles et ceux qui ont façonné l’histoire du pays par leur sacrifice et leur engagement.

Dépôt de une gerbe : Un geste solennel pour honorer le passé

Ce dépôt de gerbe, moment fort des célébrations de la Fête nationale, incarne une tradition profondément ancrée dans le cœur des Béninois. En effet, chaque année, ce geste symbolique permet de saluer la bravoure des figures, connues ou anonymes, qui ont donné leur vie ou leur énergie pour bâtir une nation libre et souveraine. Il s’agit d’un pont entre passé et présent, une manière de rappeler que la liberté d’aujourd’hui repose sur les épaules de ces héros d’hier. En fleurissant ce monument, le président Talon a réaffirmé  aussi l’attachement du Bénin à ses valeurs de gratitude, d’unité et de respect pour ses bâtisseurs.

À l’occasion du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance du Bénin, le président Patrice Talon a déposé une gerbe au Monument aux Dévoués,

Dépôt de une gerbe : Une Nation Unie dans la reconnaissance

Sous un ciel chargé d’émotion, cette cérémonie a réuni les âmes béninoises dans un même élan de reconnaissance. En plus, les Jardins de Mathieu, témoins silencieux de cet hommage, ont résonné d’une promesse implicite : celle de continuer à œuvrer pour un Bénin prospère, fidèle à l’héritage de ses dévoués. En ce jour de fête, la nation tout entière s’incline avec respect, portée par l’espoir d’un avenir à la hauteur de ces sacrifices.

À l’occasion du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance du Bénin, le président Patrice Talon a déposé une gerbe au Monument aux Dévoués,

Le Bénin célèbre son indépendance en regardant l’avenir

En somme,  ce 1ᵉʳ août 2025, le Bénin célèbre son indépendance en honorant la mémoire vivante de celles et ceux qui ont concrétisé ce rêve national, et réaffirme son engagement à faire rayonner leur héritage à travers les générations. C’est un rappel puissant que l’unité et la détermination sont les fondations d’un avenir durable. Ainsi, en honorant son passé, la nation béninoise s’arme de force et de courage pour écrire les prochains chapitres de son histoire avec audace et fierté.

Bénin 65 ans : Fierté, Mémoire et Vision

Ce 1ᵉʳ août 2025, le Bénin s’embrase de fierté pour ses 65 ans d’indépendance. De la solennité du dépôt de gerbe au Monument aux dévoués à la puissance du grand défilé militaire, la nation tout entière célèbre son histoire, sa résilience et son ambition. Une commémoration vibrante, connectée et porteuse d’un message fort : l’unité nationale comme socle d’un avenir maîtrisé.

Ce vendredi , le Bénin s’est drapé de ses plus beaux atours pour célébrer avec éclat le 65ᵉ anniversaire de son accession à la souveraineté nationale et internationale. En effet, de Cotonou à l’ensemble du territoire, la nation tout entière vibre au rythme d’une commémoration qui ravive la mémoire collective et l’élan patriotique. Dès 9 h 40, heure de Cotonou, une série d’événements soigneusement orchestrés marquera cette journée mémorable, placée sous le signe de l’unité et de la fierté.

Hommage aux héros du Benin : un geste solennel pour le passé

Le coup d’envoi des festivités  donnera à une cérémonie empreinte de solennité : le président de la République, chef de l’État, du gouvernement et des armées,  procédera à un dépôt de gerbe au Monument aux dévoués, érigé sur le majestueux boulevard de la Marina. Ce geste symbolique rendra un hommage poignant aux héros qui ont façonné l’histoire du pays, rappelant ainsi  leur sacrifice pour une nation libre et souveraine.

La Force de la Nation : le Grand Défilé militaire

Après ce moment de recueillement, l’émotion cédera la place à la grandeur avec un défilé militaire et paramilitaire, toujours sur le boulevard de la Marina. Par ailleurs,  cette parade, véritable tableau vivant de la discipline et de l’engagement des forces béninoises, enflammera les cœurs des spectateurs, unis dans une même admiration pour leur patrie et la grandeur de la nation.

La célébration en direct : la Nation connectée

Pour permettre à tous les Béninois de participer à l’événement, la Présidence retransmettra les festivités en direct sur ses plateformes numériques, des réseaux sociaux à sa chaîne YouTube officielle. Ainsi, cette couverture en temps réel est l’occasion donner à chacun, où qu’il soit, de s’imprégner de la ferveur de cette célébration historique.

Le Bénin : une nation fière, tournée vers l’avenir

En somme,  ce 65ᵉ anniversaire, le Bénin ne se contente pas de regarder dans le rétroviseur de son passé glorieux ; il se projette avec audace vers un avenir où l’unité, la liberté et la détermination continuent de guider ses pas. L’écho de cette célébration ne s’arrête pas aux défilés. Ce message résonne comme un appel à l’unité et rappelle que l’histoire du Bénin constitue aussi une source d’inspiration pour bâtir un avenir où la liberté et la détermination demeurent les fondations les plus solides. Vive le Bénin, vive la nation !

Bénin : 65 ans d’indépendance, cap sur 2060

Bénin : 65 ans d’indépendance, une nation en marche vers un avenir audacieux

Cotonou, 31 juillet 2025 – Demain, le 1ᵉʳ août 2025, le Bénin célébrera avec ferveur ses 65 ans d’indépendance, un jalon historique marqué par des avancées remarquables, des défis persistants et une ambition claire pour l’avenir. De l’ancien royaume du Dahomey à une nation moderne et résiliente, le Bénin dresse un bilan contrasté, mais prometteur, porté par une vision stratégique audacieuse qui projette le pays vers 2060. À l’aube de cette commémoration, retour sur un parcours riche en enseignements et en perspectives.

Un bilan solide : résilience et croissance économique

 

Depuis le 1ᵉʳ août 1960, date de son accession à la souveraineté face à la France coloniale, le Bénin a su transformer ses défis en opportunités. Après des débuts tumultueux, marqués par des instabilités politiques et des coups d’État, le pays s’est imposé comme un modèle de démocratie en Afrique de l’Ouest. La conférence nationale de 1990, véritable tournant, a jeté les bases d’une gouvernance pluraliste, consolidée sous la présidence de Patrice Talon depuis 2016.

Sur le plan économique, le Bénin affiche une croissance soutenue, avec un taux de 6,4 % en 2023 et une projection de 6,5 % pour 2024. Cette dynamique est portée par des secteurs clés comme l’agro-industrie, la construction et le commerce, notamment via l’essor fulgurant de la Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ). L’inflation, maîtrisée à 2,7 % en 2023, devrait descendre à 2 % en 2024, un atout majeur dans un contexte régional volatil. De surcroît, des projets d’infrastructures stratégiques, tels que la modernisation du port de Cotonou et la construction de marchés modernes, ont dynamisé l’économie locale, créant des emplois et améliorant significativement les conditions de vie.

Socialement, des initiatives phares comme le programme Azôli de l’Agence Nationale pour l’Emploi (ANPE) ont permis d’intégrer 20 012 jeunes vulnérables en stage et de financer 21 024 microprojets, dont plus de la moitié portés par des femmes, démontrant un engagement fort envers l’autonomisation. L’accès à l’éducation s’est également élargi, avec un taux de réussite record de 73,02 % au baccalauréat 2025, signe manifeste d’un investissement croissant et fructueux dans le capital humain.

Les Défis Persistants : Menaces Sécuritaires et Dépendance Économique

Pourtant, le chemin n’a pas été sans embûches. La dépendance aux exportations agricoles (coton, noix de cajou) et au commerce informel avec le Nigeria expose l’économie à des incertitudes géopolitiques. Les défis sécuritaires, notamment dans le nord face à la menace terroriste, restent pressants, tandis que la mobilisation des recettes fiscales, bien qu’en progrès, demeure parmi les plus faibles de l’UEMOA, nécessitant des réformes continues.

Indépendance : Une célébration sous le signe de l’unité et de l’ouverture régionale

Le 65ᵉ anniversaire de l’indépendance, célébré demain à Cotonou, s’annonce grandiose. Sur le boulevard de la Marina, 40 pelotons de 127 militaires, soit 5 080 soldats, défileront, accompagnés d’une parade motorisée et d’un spectacle aérien mettant en scène 16 appareils, dont des hélicoptères. De manière significative, la Côte d’Ivoire, seul pays ayant confirmé sa participation, enverra ses troupes, tandis que des invitations ont été adressées au Niger, au Burkina Faso et au Ghana, dans un geste diplomatique audacieux visant à renforcer les liens régionaux, y compris avec les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Un logo officiel, dévoilé le 21 juillet, incarne l’unité et l’aspiration à un développement durable. Accompagné d’un guide d’utilisation, il symbolise la volonté du gouvernement de fédérer les Béninois autour d’une identité visuelle forte. En outre, des événements culturels, des cérémonies officielles et des activités communautaires animeront le pays, de Porto-Novo à Natitingou, sous le signe de la cohésion nationale.

Le Bénin à l’horizon 2060 : relever les défis avec une vision d’avenir

Malgré ses avancées, le Bénin fait face à des défis cruciaux pour un avenir durable. La diversification économique reste une priorité pour réduire la dépendance au Nigeria et aux matières premières. L’insécurité dans les régions frontalières du nord, exacerbée par les tensions régionales, exige une réponse coordonnée. Sur le plan social, la lutte contre la pauvreté, qui touche encore une part significative de la population, et les inégalités de genre nécessitent des efforts accrus. Le changement climatique, avec ses impacts sur l’agriculture, impose également des investissements dans des pratiques durables.

Ces enjeux sont au cœur de la Vision Bénin 2060, adoptée le 4 juillet 2025 par l’Assemblée nationale. Ce cadre stratégique, qui succède à la Vision Alafia 2025, fixe des objectifs à long terme pour 2060, centenaire de l’indépendance. Portée par sept principes clés, cette vision ambitionne de relever les défis de la paix, de l’emploi, du climat et de la transformation digitale. « Nous voulons un Bénin qui anticipe, qui rêve grand et qui agit avec cohérence », a déclaré le ministre d’État Abdoulaye Bio Tchané, soulignant l’importance d’une planification rigoureuse.

Un avenir maîtrisé : le Bénin, acteur clé d’une Afrique en mouvement

À l’horizon 2060, le Bénin aspire à devenir une nation prospère, inclusive et durable. La Vision 2060 servira de boussole pour les plans quinquennaux, garantissant la continuité des politiques publiques. Des investissements dans l’éducation, la santé et les technologies, comme l’intelligence artificielle, visent à capter le dividende démographique d’une population jeune. La coopération régionale, illustrée par les récents échanges avec le Sénégal, renforce la position du Bénin comme un acteur clé de la CEDEAO.

Le tourisme, en plein essor, s’appuie sur des sites emblématiques comme la Porte du Non-Retour à Ouidah et la Réserve de la Pendjari, attirant des visiteurs internationaux et générant des revenus durables. Enfin, l’engagement de la Banque mondiale, avec un portefeuille de 2,44 milliards de dollars pour 13 projets nationaux, soutient cette dynamique de transformation.

Finalement, en ce 65ᵉ anniversaire, le Bénin ne se contente pas de célébrer son passé. Il se projette avec audace vers un avenir où chaque citoyen, des jeunes entrepreneurs aux artisans ruraux, contribuera à une nation unie et prospère. Demain, sur le boulevard de la Marina, les tambours résonneront, les drapeaux flotteront, et un peuple fier rappellera ainsi au monde que le Bénin, fort de son histoire, est prêt à écrire les plus belles pages de son avenir.