Football : Victor Osimhen, le sauveur des Super Eagles !

Osimhen, l’homme du match. Le Nigeria en barrage. L’attaquant de Naples a porté les Super Eagles sur ses épaules en marquant un triplé décisif. Le 4-0 infligé au Bénin à Uyo permet ainsi au Nigeria de rester dans la course pour la qualification au Mondial 2026.

 

Abuja, 15 octobre 2025 – Dans un scénario digne d’un film hollywoodien, le Nigeria a évité le naufrage en qualifications pour la Coupe du monde 2026. Troisièmes du groupe C à l’aube de la dernière journée, les Super Eagles flirtaient avec l’élimination. Mais Victor Osimhen, l’attaquant star de Naples, a tout renversé : un triplé magistral a conduit son équipe à une victoire éclatante 4-0 contre le Bénin, mardi soir à Uyo, assurant une place en barrages continentaux et ravivant le rêve nigérian.

 

Du cauchemar à l’euphorie : le triomphe à Uyo

 

Les enjeux étaient colossaux au Godswill Akpabio International Stadium. Avec seulement trois points d’avance sur le Rwanda et le Bénin, le Nigeria devait impérativement l’emporter pour arracher la deuxième place qualificative, derrière l’Afrique du Sud, qui était déjà bien placée pour la première.

Les Super Eagles, sous la houlette de Bruno Genesio, ont répondu présent dès les premières minutes. Osimhen, de retour de blessure, a ouvert le score à la 3ᵉ minute d’une frappe clinique, semant la panique dans la défense béninoise. Il a aussi doublé la mise à la 37ᵉ d’un tir croisé imparable, avant de parachever son œuvre à la 51ᵉ minute sur un service impeccable de son coéquipier. Enfin, le substitut Frank Onyeka a scellé le sort du match d’une volée magistrale à la 91ᵉ, transformant l’angoisse en liesse générale.

Ce 4-0 a propulsé le Nigeria à la deuxième place du groupe avec 13 points, devançant ainsi le Rwanda (10 points) et reléguant le Bénin à 7 unités. Sans ce triplé, les Nigérians auraient pu dire adieu au Mondial américain de 2026.

 

Osimhen, l’homme providentiel et le rêve ravivé

 

À 26 ans, Victor Osimhen s’est mué en héros national. Son triplé – un exploit rare en sélection – a non seulement sauvé la mise, mais a aussi rappelé pourquoi il est considéré comme l’un des meilleurs attaquants africains.  « C’est pour le pays, pour les fans qui nous soutiennent toujours », a-t-il déclaré après le match. Son coach, émerveillé, n’a pas tari d’éloges : « Victor est un monstre. Il a porté l’équipe sur ses épaules ce soir. »

Du côté béninois, la déception est amère. Les Guépards n’ont pas su contrer l’assaut nigérian, malgré une défense vaillante en première mi-temps.

 

Objectif barrages : le Nigeria dans la course au Mondial

 

Grâce à cette victoire, le Nigeria termine deuxième de son groupe. Il se qualifie pour les barrages continentaux (affrontant l’un des meilleurs deuxièmes de la CAF) pour tenter de décrocher l’une des places additionnelles pour la Coupe du Monde 2026.

Pendant ce temps, l’Afrique du Sud s’est qualifiée directement pour sa sixième participation en remportant le groupe. Pour les Super Eagles, c’est une bouffée d’oxygène après une campagne chaotique, marquée par des forfaits ainsi que des contre-performances.

Les supporters, en liesse dans les rues d’Abuja et de Lagos, rêvent déjà d’une épopée en barrages. Mais Genesio tempère : « On a évité le pire, maintenant, il faut se préparer pour la suite. » Avec Osimhen en feu, le Nigeria n’est plus une équipe en perdition, mais un contender sérieux.

La CENA accorde 72 heures à l’opposition pour compléter ses dossiers

Le parrainage, piège de l’opposition ? Malgré la soumission de Cinq duos pour la présidentielle 2026, la CENA a déclenché un délai de 72 heures pour que l’opposition complète ses dossiers. L’enjeu est critique : réussir à finaliser les 28 signatures requises pour éviter l’exclusion du scrutin.

 

Cotonou, 15 octobre 2025 – À peine la phase de dépôt des candidatures close pour l’élection présidentielle d’avril 2026, voilà que des nuages s’amoncellent sur le processus électoral béninois. La Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) a révélé hier que plusieurs partis d’opposition ont soumis des dossiers de candidature incomplets. Par ailleurs, conformément au Code électoral, l’institution leur octroie un délai de grâce de 72 heures pour combler les lacunes, sous peine de voir leurs ambitions présidentielles compromises dès le départ.

 

Le parrainage au cœur des irrégularités

 

Dans un contexte déjà marqué par des disparités flagrantes – comme en attestent les cinq duos enregistrés mardi, dont certains de l’opposition avec des parrainages quasi nuls – cette annonce de la CENA met en lumière les défis techniques et logistiques qui plombent les formations de l’opposition.

Les pièces manquantes portent notamment sur les fiches de parrainage, ces précieux sésames que les candidats collectent auprès d’élus locaux et que le code électoral requiert à 28 signatures pour valider une candidature.

« Les partis de l’opposition ont déposé des dossiers incomplets de candidature à la CENA », confirme l’institution. Cette irrégularité, loin d’être anodine, pourrait disqualifier purement et simplement certains binômes si les compléments ne sont pas fournis dans les temps. Rappelons que, parmi les duos oppositionnels enregistrés provisoirement, le tandem de Prince Anatole Ouinsavi et Agathe Bello affiche zéro parrainage, tandis que celui de Renaud Agbodjo et Bonaventure Lodjou frôle le minimum avec 27 signatures validées (un annulé) pour ne citer que ceux-là.

 

CENA : un délai « conformément à la loi » qui soulève des interrogations

 

C’est le président de la CENA lui-même, Sacca Lafia, qui a levé le voile sur ces dysfonctionnements lors des différents dépôt de dossier le 14 octobre.

« Conformément aux dispositions du Code électoral, nous avons reçu votre dossier de candidature. Conformément à l’article 41 du Code, nous devons vous délivrer un récépissé de dépôt suivi des remarques que nous avons constatées. La principale remarque, c’est la complétude du dossier… et vous avez 72 h pour les apporter, pour que le dossier soit complet pour permettre son examen », a-t-il expliqué, insistant sur le caractère légal et impartial de cette mesure.

Ce délai de 72 heures, qui expire vendredi 17 octobre, s’apparente à une bouée de sauvetage pour les candidats concernés. Mais il soulève aussi des interrogations : ces manques sont-ils dus à une négligence, à des contraintes logistiques ou à une stratégie délibérée pour tester les limites du système ? L’opposition, déjà fragilisée par des accusations récurrentes de verrouillage institutionnel, y verra-t-elle un nouveau coup bas ou une opportunité de se ressaisir ?

 

Le décompte final avant la liste provisoire du 26 octobre

 

Cette péripétie intervient à un moment critique, alors que la CENA s’apprête à entamer l’examen approfondi des dossiers pour publier la liste provisoire des candidatures le 26 octobre.

Avec la mouvance présidentielle en position de force – illustrée par les 120 parrainages du duo Romuald Wadagni et Mariam Chabi Talata – l’opposition ne peut se permettre la moindre erreur. Des observateurs craignent que ces irrégularités ne creusent encore le fossé, alimentant ainsi les soupçons d’un processus biaisé au profit du pouvoir en place.

Pour les Béninois, l’enjeu transcende les coulisses administratives : il s’agit de la vitalité démocratique d’un pays qui a connu des élections controversées ces dernières années. Les 72 heures à venir seront décisives. Régularisation réussie ou exclusions en cascade ? La tension électorale, déjà palpable, s’intensifie à l’approche du verdict.

FIC 2025 : L’innovation « made in Africa » au cœur de l’urbanisme

Plus qu’un forum, une forge : Clôturé à Cotonou, le FIC 2025 a récompensé la jeunesse innovante. Avec un chèque de 5 000 euros et un partenariat avec la DGCH, l’équipe d’Epitech Bénin a prouvé que l’avenir urbain du continent – inclusif, vert et connecté – passe par le codage et la construction concrète.

 

Cotonou, 15 octobre 2025 – Au milieu des tours en construction et des marchés grouillants de la capitale économique béninoise, un vent de fraîcheur souffle sur l’urbanisme africain. La troisième édition du Forum International du Cadre de Vie (FIC), qui s’est achevée le 11 octobre au Sofitel Hôtel, n’a pas été qu’un énième rassemblement d’experts.

Non, cette année, le FIC 2025 a vibré au rythme des concepts révolutionnaires et des prototypes audacieux portés par une génération de trentenaires et d’étudiants déterminés à transformer les bidonvilles en écosystèmes intelligents. Oubliez les discours ronflants : c’est l’innovation « made in Africa » qui a volé la vedette, prouvant ainsi que les solutions aux maux des mégapoles du continent naissent souvent dans les ateliers de hackers et les cerveaux bouillonnants des universités locales.

Le Forum International du Cadre de Vie (FIC 2025) à Cotonou a célébré l'innovation "made in Africa", récompensant des prototypes (briques écologiques, applications inondations) portés par la jeunesse, et appelant à une urbanisation responsable et intelligente.

EXPO’FIC : du déchet à la brique écologique

 

Imaginez la scène : sous les néons tamisés de l’EXPO’FIC, une exposition qui ressemblait plus à un marché aux puces high-tech qu’à un salon d’affaires. Des startups comme Porteo BTP présentaient des briques écologiques fabriquées à partir de déchets plastiques, tandis que l’association ABéTec-BTP dévoilait des modèles de logements modulaires, assemblables en un clin d’œil pour les familles déplacées par les inondations récurrentes.

« On ne parle plus de théorie ici, on fabrique du concret », lance Aïcha Mensah, une architecte ghanéenne de 28 ans, les mains encore tachées de terre argileuse après un atelier pratique sur la construction durable. Son stand, bondé de maires curieux et d’investisseurs français, illustrait parfaitement l’esprit du forum : co-construire, tester, itérer.

L’hackathon : Epitech Bénin remporte un projet concret pour Akpakpa

 

Mais le vrai coup de maitre s’est joué lors de l’hackathon, ce marathon de 48 heures où une quarantaine d’étudiants – dont une équipe triomphante d’Epitech Bénin – ont planché sur des défis concrets : comment rendre les transports publics résilients au climat, ou comment verdir les ruelles étroites de Cotonou sans y laisser une fortune ?

« C’était comme un jeu vidéo, mais avec des enjeux réels : la survie de nos villes », confie Koffi Adébayo, 22 ans, lauréat avec son prototype d’application mobile qui cartographie en temps réel les zones inondables et propose des itinéraires alternatifs via des vélos partagés solaires. Leur prix ? Un chèque de 5 000 euros et un partenariat avec la Direction Générale de la Construction et de l’Habitat (DGCH) pour piloter le projet dans les quartiers populaires d’Akpakpa. Face à eux, des géants comme des experts de l’ONU ou des urbanistes sud-africains semblaient presque nostalgiques, avouant que ces « jeunes » avaient ravivé leur flamme.

FIC 2025 : un appel à l’urbanisation responsable

 

Organisé sous le patronage du ministre José Tonato, chargé du Cadre de Vie et des Transports, ce FIC n’était pas qu’une vitrine pour les élites. Avec ses panels sur la résilience urbaine et ses B2B effrénés, il a aussi mis en lumière un continent qui refuse la fatalité.

Victor Kouassi Ananouh, le DG de la DGCH, l’a souligné lors de la clôture : « Ce forum n’est plus un simple laboratoire d’idées ; c’est une forge dans laquelle naissent les décisions qui changeront nos territoires. » Il pointait également du doigt les recommandations phares : intégrer l’IA dans la planification des déchets ou subventionner les toits verts pour contrer la chaleur asphyxiante des bidonvilles. Et pour sceller cet élan, une plantation symbolique de 50 arbres au Complexe scolaire d’Akogbato.

Bien sûr, les ombres planent : la croissance galopante des villes béninoises, avec ses 4 % d’urbanisation annuelle, menace toujours d’engloutir les avancées sous des vagues de béton anarchique. Le ministre Tonato l’a martelé : « Sans urbanisation responsable, nos progrès… risquent de s’évaporer. » Pourtant, en écoutant les lauréats de l’hackathon, on sent que l’espoir n’est pas vain. Ces jeunes, nourris aux objectifs du Programme d’Action du Gouvernement (PAG 2021-2026), ne se contentent pas de rêver : ils codent, ils construisent, ils challengent.

En somme, le FIC 2025 s’est refermé sur ces notes optimistes. L’étincelle est allumée. Et si les villes africaines de demain ressemblent aux prototypes vus cette semaine — inclusives, vertes, connectées — ce sera grâce à ces innovateurs qui redessinent déjà nos horizons urbains.

Présidentielle 2026 : la CENA boucle le dépôt des candidatures

La course est lancée à Cotonou ! La CENA pour l’élection de 2026 a officiellement enregistré cinq duos présidentiels. Ces chiffres illustrent les défis de l’opposition et confirment, à ce stade, la domination politique de la mouvance au pouvoir.

 

Cotonou, 15 octobre 2025 –  La course à la présidence du Bénin pour l’élection d’avril 2026 prend forme. La Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) a mis un point final, hier mardi, à la phase de dépôt des candidatures, marquant ainsi une étape cruciale du processus électoral.

Au total, la CENA a officiellement enregistré Cinq duos présidentiels qui se répartissent entre la mouvance au pouvoir et l’opposition. Ces binômes, aux profils variés, ont déposé des dossiers et des parrainages dont les chiffres révèlent déjà de fortes disparités quant à leur poids politique. Le seuil minimal de parrainage requis par la loi est fixé à 28 élus.

 

Voici les chiffres provisoires de parrainages collectés :

 

  • Romuald Wadagni et Mariam Chabi Talata (Mouvance présidentielle) : ce duo, porté par les soutiens du pouvoir en place, a largement dépassé les exigences avec 120 parrainages collectés. Un signal fort de la mobilisation des forces au pouvoir.
  • Prince Anatole Ouinsavi et Agathe Bello (Opposition) : Représentant l’opposition, ce tandem n’a pour l’heure enregistré aucun parrainage sur les 28 nécessaires. Une situation qui interroge fortement sur leur capacité à franchir l’étape de validation.
  • Paul Hounkpe et Judicaël Hounwanou (Opposition) : avec 38 parrainages, ce duo oppositionnel dépasse aisément le seuil minimal, démontrant une base solide au sein des élus locaux.
  • Renaud Agbodjo et Bonaventure Lodjou (Opposition) : tout juste à la limite avec 27 parrainages validés (plus un annulé), ce binôme frôle le minimum requis et pourrait voir son sort scellé lors de l’examen final des dossiers.
  • Elisabeth AGBOSSAGA et Boni Neto GANSARÉ (Opposition ) :  Ce duo, qui représente l’opposition, n’a toujours pas reçu de soutien parmi les 28 requis. Une situation qui suscite de sérieuses interrogations sur leur aptitude à passer l’étape de validation.

Ces chiffres, bien que provisoires, illustrent les disparités : la mouvance semble en position de force, tandis que l’opposition peine à consolider ses troupes dans un contexte de restrictions sur les parrainages, souvent dénoncées comme un frein à la pluralité.

 

Prochaines étapes : la CENA publie la liste provisoire le 26 octobre

 

La CENA n’en a pas fini avec le processus. L’institution électorale annonce désormais l’entrée en phase d’étude approfondie des dossiers soumis.  L’objectif est double : vérifier la conformité des candidatures aux critères légaux, des signatures aux pièces administratives.

Par ailleurs, la CENA publiera la liste provisoire des candidatures retenues le 26 octobre 2025, ouvrant la porte à d’éventuels recours et à une clarification définitive du paysage électoral.

Ce scrutin, prévu pour avril 2026, s’annonce comme un test majeur pour la démocratie béninoise. Après les controverses des élections passées, marquées par des exclusions d’opposants et des accusations de dérive autoritaire, la présence de ces quatre duos pourrait-elle incarner un renouveau ou, au contraire, accentuer les fractures ?

 

L’opposition fragmentée face à un pouvoir bien rodé

 

L’absence de candidatures plus nombreuses souligne les défis de l’opposition, minée par des divisions internes et des contraintes réglementaires. Du côté de la mouvance, le tandem Wadagni-Chabi Talata apparaît comme le favori incontesté, bénéficiant d’une machine partisane bien huilée.

Néanmoins, rien n’est joué : l’examen de la CENA pourrait réserver des surprises, et la campagne, une fois lancée, promet des débats enflammés sur l’économie, la sécurité et la gouvernance.

Pour les Béninois, l’enjeu est manifeste : un vote pour l’alternance ou la continuité ? Alors que la date butoir approche, la tension monte à Cotonou et au-delà. La CENA, gardienne de la transparence, aura fort à faire pour apaiser les craintes d’un processus biaisé.

Bénin : Vitali Boton alerte sur les pièges des réseaux sociaux au Parlement

Au Palais des Gouverneurs, siège de l’Assemblée nationale, le « like » est désormais considéré comme un risque professionnel. Le porte-parole Vitali Boton a tiré la sonnette d’alarme sur l’usage des réseaux sociaux, soulignant que chaque agent est un « ambassadeur involontaire » dont la vigilance détermine l’image et l’intégrité de l’institution.

 

Porto-Novo, 14 octobre 2025 – À l’heure où les réseaux sociaux imprègnent chaque instant de notre quotidien, leur usage responsable devient une urgence, surtout dans une institution aussi exposée que l’Assemblée nationale. C’est le message fort porté lundi par Vitali Boton, chef de la cellule de communication et porte-parole du président de l’Assemblée, lors de la traditionnelle « cérémonie des couleurs » au Palais des Gouverneurs. Le thème de cette édition était clair : « L’impact des réseaux sociaux sur nos vies privées, nos pratiques professionnelles et nos carrières dans la fonction publique parlementaire ». Cette sensibilisation est une initiative du président Louis Gbèhounou Vlavonou depuis la 8ᵉ législature, visant à ancrer des valeurs civiques et morales chez le personnel parlementaire, civil et militaire.

Devant un auditoire attentif, Vitali Boton a planté le décor : « Les réseaux sociaux, que nous utilisons presque quotidiennement, façonnent nos comportements, influencent notre image et orientent, souvent à notre insu, le cours de nos carrières et de nos responsabilités. » L’objectif, clair et ambitieux, est de guider la communauté parlementaire vers une maîtrise des opportunités offertes par ces outils – de Facebook à TikTok en passant par X (ex-Twitter) et LinkedIn – tout en évitant les pièges qui menacent vie privée, réputation et image institutionnelle.

L'Assemblée nationale du Bénin, par la voix de son porte-parole Vitali Boton, sensibilise son personnel aux risques des réseaux sociaux, soulignant l'urgence d'un usage responsable pour protéger vie privée, carrières et image institutionnelle face à la porosité entre sphères publique et professionnelle.

L’omniprésence numérique : ambassadeurs involontaires du Parlement

 

Remontant aux débuts des années 2000, époque où l’accès à Internet au Bénin relevait d’un « véritable luxe », Boton a tracé l’évolution fulgurante des technologies. « En l’espace d’une décennie, le regard porté sur ces outils a radicalement changé. L’explosion des nouvelles technologies de l’information et de la communication a imposé les réseaux sociaux dans nos vies. » Aujourd’hui, de fait, ils structurent relations privées, pratiques professionnelles et carrières publiques. Dans le sanctuaire du Parlement, chaque agent en devient un « ambassadeur involontaire » de l’institution, rendant la vigilance impérative.

Vie privée : une frontière poreuse et risquée

 

Entrant dans le vif du sujet, le communicateur a disséqué l’hyperconnexion qui lie utilisateurs et plateformes. « Les réseaux sociaux ont profondément transformé notre manière de communiquer, de partager et même d’exister publiquement. Toutefois, cette hyperconnexion soulève des interrogations majeures sur la notion même de vie privée. » Celle-ci, espace d’intimité préservée, s’effrite face à des publications qui échappent vite au contrôle, interprétées ou exploitées par autrui.

Les atouts sont indéniables : maintien des liens, accès à des groupes solidaires, outil de mémoire ou encore espace d’expression des passions. Cependant, les ombres planent : exposition de données personnelles, perte de contrôle sur les contenus, traçabilité numérique, atteinte à la réputation, pression psychologique, cyberharcèlement et usurpation d’identité.« La confusion entre sphère publique et sphère privée devient de plus en plus floue », a-t-il averti.

L'Assemblée nationale du Bénin, par la voix de son porte-parole Vitali Boton, sensibilise son personnel aux risques des réseaux sociaux, soulignant l'urgence d'un usage responsable pour protéger vie privée, carrières et image institutionnelle face à la porosité entre sphères publique et professionnelle.

Les pratiques professionnelles : leviers puissants, pièges subtils

 

Au Parlement, les réseaux ne sont plus de simples loisirs ; ils sont des instruments de travail. Pour les journalistes et communicateurs, un tweet sur X peut « toucher des milliers de citoyens en quelques minutes », diffusant communiqués et informations officielles. Les archivistes y voient une bibliothèque numérique accessible, tandis que juristes et légistes en tirent un outil de veille, d’échange et de vulgarisation du droit, boostant transparence et rayonnement législatif.

Néanmoins, les risques guettent : fuites d’informations sensibles, conflits d’intérêts, perte de crédibilité et prolifération de fake news. « Dans la fonction publique parlementaire, l’impact des réseaux sociaux est particulièrement visible et double : ils offrent des opportunités uniques, mais comportent aussi des risques qu’il convient de connaître », a souligné Boton.

L'Assemblée nationale du Bénin, par la voix de son porte-parole Vitali Boton, sensibilise son personnel aux risques des réseaux sociaux, soulignant l'urgence d'un usage responsable pour protéger vie privée, carrières et image institutionnelle face à la porosité entre sphères publique et professionnelle.

Le défi : le devoir de réserve imposé par les hautes responsabilités

 

Le cœur du débat repose sur la porosité entre vie privée et professionnelle, exacerbée par les hautes responsabilités. « Plus les responsabilités sont élevées, plus cette frontière devient difficile à tracer », a expliqué le porte-parole, citant des exemples concrets : un commentaire du secrétaire général administratif lu comme une position officielle, ou une réflexion d’un directeur des services législatifs rattachée à un projet de loi. « Servir une institution d’une telle envergure impose de considérer que, sur les réseaux sociaux, nous ne nous exprimons jamais totalement en notre nom propre. » Boton a aussi évoqué l’influence sur les carrières – positives pour le networking, néfastes via la désinformation – et les enjeux spécifiques pour le groupe de sécurité de l’Assemblée, où discrétion rime avec survie.

Vitali Boton : Dix recommandations pour un usage éclairé et responsable

 

Face à ces écueils, Boton n’a pas lésiné sur les solutions, listant dix bonnes pratiques taillées pour la fonction publique parlementaire : Premièrement, préserver confidentialité et sécurité des données ; deuxièmement, respecter devoir de réserve et neutralité politique ; séparer vie pro et privée ; faire preuve de discrétion et modestie ; éviter confusion entre opinion personnelle et institutionnelle ; vérifier fiabilité des informations ; protéger image personnelle et institutionnelle ; s’abstenir de publications polémiques ou émotionnelles ; et participer aux formations tout en respectant la charte interne.

« La fonction publique parlementaire n’est pas une administration comme les autres : elle implique des devoirs de réserve, de neutralité et de loyauté renforcés. Entre vie professionnelle et vie privée, la frontière est souvent ténue », a-t-il martelé, appelant à une vigilance accrue.

 

Vitali Boton appelle à la responsabilité collective

 

En bouclant son intervention, Vitali Boton a réaffirmé le potentiel des réseaux : « Des alliés puissants, à condition de les utiliser avec discernement, responsabilité et rigueur. » Cette communication, saluée par les participants, s’inscrit dans une dynamique plus large de formation éthique au Parlement, d’autant plus que le Bénin navigue dans un écosystème numérique en pleine expansion.

Reste à voir si ces conseils percoleront au-delà des couloirs du Palais des Gouverneurs, dans un pays où 70 % de la population est connectée. Une chose est sûre : dans l’arène parlementaire, un like de trop pourrait bien peser sur l’équilibre des pouvoirs.

Présidentielle : Le retrait de Sodjinou met Les Démocrates en danger

Le compte à rebours est lancé. À peine officialisée, la candidature du duo Agbodjo-Lodjou pour l’élection présidentielle de 2026 au Bénin est déjà menacée. Le retrait in extremis d’un seul parrainage plonge le parti Les Démocrates sous le seuil légal et met en péril l’espoir de l’opposition de se présenter face à la majorité présidentielle.

 

Cotonou, 14 octobre 2025 – Dans un climat de confusion et de divisions larvées, le parti d’opposition Les Démocrates (LD) a officialisé in extremis, dans la nuit du 13 au 14 octobre, son duo de candidats pour l’élection présidentielle d’avril 2026. Le parti a choisi Me Renaud Agbodjo, figure montante du parti, comme candidat à la présidence, aux côtés de Jude Lodjou pour le poste de vice-président. Toutefois, cette décision, prise après des heures de tractations houleuses, risque d’être compromise par un retrait de parrainage qui fragilise l’ensemble du processus.

 

Les Démocrates : un processus de désignation marqué par le chaos

 

Le climat au quartier général du parti, qui se trouve à Cotonou, s’est brusquement alourdi hier lundi, jour fatidique annoncé pour la validation du ticket présidentiel. En effet, ce qui était censé être une réunion paisible, marquée dès le matin par la confiance calme des partisans, a viré au chaos à cause des dissensions internes, des contestations virulentes et des échanges enflammés. D’après des sources locales, le processus de désignation, supervisé par un comité de sélection mis en place fin septembre conformément aux statuts du parti, a subi des perturbations dues à des rivalités de leadership persistantes.

 

Le retrait de parrainage qui fragilise la candidature du LD

 

Au cœur de cette tourmente : le député Michel François Sodjinou, qui a saisi le président du parti, l’ancien chef de l’État Thomas Boni Yayi, par voie d’huissier pour retirer son parrainage. Cet acte, survenu en pleine journée du 13 octobre, a visiblement ébranlé l’ex-président, contraint de se retirer momentanément des travaux. La justice a rapidement réagi : un juge de première instance de Cotonou a ordonné la restitution immédiate du formulaire de parrainage à Sodjinou, soulignant la fragilité du consensus interne au LD.

Or, ce retrait n’est pas anodin : le parti ne disposait que de 28 parrains – le seuil minimum requis par le Code électoral réformé (28 élus de 15 circonscriptions au moins) – et par conséquent, en perdant un, il tombe à 27, rendant la candidature irrecevable auprès de la Commission électorale nationale autonome (CENA).

 

Les Démocrates : le choix du duo Agbodjo-Lodjou malgré les fractures internes

 

Néanmoins, malgré ces remous, le Conseil national du LD, réuni en huis clos de 2 h à 6 h du matin, a tranché pour le duo Agbodjo-Lodjou. Ce choix, issu d’un processus de consensus parmi une trentaine d’aspirants – un engouement inédit pour le parti d’opposition –, vise à capitaliser sur des profils « capables d’obtenir l’adhésion populaire », comme le prévoit l’article 71 des statuts. Parmi les autres prétendants figuraient des poids lourds comme Éric Houndété, premier vice-président du parti. De plus, Boni Yayi, dont l’influence plane toujours sur Les Démocrates, a tenté de recoller les morceaux, mais les fractures, exacerbées par des dissidences comme celle de Nourou-Dine Saka Saley, opposant farouche au leadership actuel, persistent.

Le parti d'opposition béninois Les Démocrates officialise in extremis son duo Agbodjo-Lodjou pour la présidentielle de 2026, mais la candidature est immédiatement menacée par le retrait d'un parrainage vital, laissant la voie libre à la majorité Wadagni-Talata Zimé.

La majorité présidentielle sans accroc protocolaire

 

Pendant ce temps, de l’autre côté du spectre politique, la majorité au pouvoir savoure un sans-faute protocolaire. Le duo Romuald Wadagni – ministre de l’Économie et des Finances – et Mariam Chabi Talata Zimé, présidente de l’Assemblée nationale, a déposé son dossier à la CENA le même 13 octobre, devenant ainsi le premier ticket à franchir cette étape cruciale. Accompagnés d’un cortège festif, ils ont reçu un récépissé provisoire des mains du président de la Commission, Roberto Carlos Gnandjihounde, dans une ambiance euphorique. Cet acte marque la primauté de la mouvance présidentielle dans la course à la magistrature suprême, profitant potentiellement des déboires de l’opposition.

 

L’incertitude plane sur la démocratie béninoise

 

Cette confusion chez Les Démocrates illustre une fois de plus les défis de la démocratie béninoise, où les institutions peinent à refléter leur sens étymologique et génèrent des crises récurrentes sur leur chemin. Avec la clôture des dépôts à la CENA ce 14 octobre, l’incertitude plane : le LD parviendra-t-il à combler le vide de parrainage in extremis ? Ou bien cette division profitera-t-elle au camp au pouvoir, favori dans les sondages ? Les prochaines heures seront décisives pour l’avenir de l’opposition, alors que la présidentielle 2026 entre dans sa phase la plus chaude.

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  • Étape 1 : tirage au sort – 29 juillet 2025
  • Étape 2 : tirage au sort – 2 septembre 2025
  • Étape 3 : tirage au sort – 21 octobre 2025
  • Étape 4 : tirage au sort – 1ᵉʳ décembre 2025
  • Étape 5 : tirage au sort – 20 janvier 2026
  • Étape finale : tirage au sort – 27 janvier 2026.

Tous les résultats seront publiés sur la page de la promotion.

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Le Bénin et le Maroc scellent une alliance stratégique pour un développement commun

À Rabat, la coopération décentralisée entre le Bénin et le Maroc franchit un cap décisif. Luc Sètondji Atrokpo, Maire de Cotonou et Président de l’ANCB, a signé une convention stratégique avec l’AMPCC pour renforcer les liens entre collectivités locales

 

Rabat, 9 octobre 2025 – Dans un élan de fraternité continentale qui transcende les frontières, la coopération décentralisée entre le Bénin et le Maroc s’ancre désormais dans le concret. Elle illustre avec force comment les échanges entre collectivités territoriales peuvent devenir des moteurs de progrès mutuel et de transformation locale.

À ce titre , Luc Sètondji Atrokpo, Maire de Cotonou, Président de l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) et Vice-président de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF), a paraphé, le mardi 7 octobre 2025, une convention de partenariat avec l’Association Marocaine des Présidents des Conseils Communaux (AMPCC).  Cette alliance stratégique, fruit d’une initiative conjointe entre la Direction Générale des Relations Extérieures (DGRE) et l’ANCB, vise à tisser un réseau solide de collaborations au service des citoyens des deux nations.

Le Bénin et le Maroc signent une convention de coopération décentralisée. Objectif : mutualiser les expertises locales pour un développement territorial inclusif.

Un cadre prometteur pour une coopération Sud-Sud exemplaire

 

Ainsi, cette entente formelle, signée au nom de l’ANCB, ouvre des perspectives prometteuses pour une coopération Sud-Sud exemplaire. Elle met l’accent sur le partage d’expertises et de bonnes pratiques, favorisant l’émergence de projets financés conjointement entre villes béninoises et marocaines. Parmi les axes prioritaires, figurent l’éducation, la santé, la protection de l’environnement, la préservation culturelle et l’intégration du numérique — autant de domaines essentiels pour répondre aux aspirations quotidiennes des populations et stimuler un développement inclusif et résilient.

Le Bénin et le Maroc signent une convention de coopération décentralisée. Objectif : mutualiser les expertises locales pour un développement territorial inclusif.

Des retombées tangibles pour les collectivités locales

 

« Cette signature marque un jalon décisif dans nos efforts pour unir nos forces locales au-delà des océans, en transformant les défis communs en opportunités collectives », a déclaré M. Atrokpo, soulignant l’importance de cette plateforme pour l’échange d’innovations adaptées aux réalités territoriales. De son côté, l’AMPCC, représentée par ses instances dirigeantes, a salué cette avancée comme un témoignage de la vitalité des relations bilatérales, appelant à une mise en œuvre rapide des initiatives pour un impact tangible sur le terrain.

Le Bénin et le Maroc : vision et perspectives

 

Par ailleurs, cette convention s’inscrit dans une vision plus large de renforcement des capacités locales, en cohérence avec les engagements du Bénin en matière de gouvernance décentralisée et de solidarité panafricaine. Elle permettra non seulement de mutualiser les ressources pour des programmes pilotes, mais aussi de former les cadres communaux aux meilleures pratiques, favorisant ainsi une croissance harmonieuse au bénéfice des communautés urbaines et rurales.

Enfin, les autorités béninoises, par le biais de l’ANCB et de la DGRE, réaffirment leur détermination à cultiver ces partenariats dynamiques, qui contribuent à une Afrique plus unie, plus résiliente et plus prospère.

Alors que cette coopération prend forme, de nouvelles opportunités émergent pour renforcer les liens entre les territoires africains. Il appartient désormais aux collectivités, aux acteurs locaux et aux partenaires techniques de transformer cette dynamique en projets concrets, porteurs de changement durable. Le chemin est tracé — reste à l’emprunter ensemble.

Abomey-Calavi : un faux commissaire démasqué et arrêté

Dans le quartier animé d’Abomey-Calavi, à Hèvié, un imposteur prétendant être un commissaire de police a été arrêté grâce à l’intervention d’une patrouille authentique.

 

Abomey-Calavi, 9 octobre 2025 – Dans un pays où la confiance envers les forces de l’ordre constitue un pilier de la cohésion sociale, une affaire d’escroquerie audacieuse rappelle avec force l’urgence d’une vigilance collective face aux imposteurs qui sapent l’autorité publique. À Hèvié, quartier animé de la commune d’Abomey-Calavi, les autorités ont arrêté un individu qui se faisait passer pour un commissaire de police, semant la confusion dans les établissements de nuit afin d’y extorquer des « amendes » fictives.

 

Faux commissaire : le stratagème de l’imposture et la fin du manège

L’homme portait un uniforme improvisé pour mieux incarner son rôle et menait des tournées méthodiques dans les bars et maquis locaux. Sous couvert de contrôles administratifs, il vérifiait les autorisations d’exploitation, ajustait les niveaux sonores et trouvait systématiquement une « infraction » mineure pour exiger un paiement immédiat. En exploitant la crainte instinctive que suscitent les uniformes, il parvenait à soutirer des sommes régulières sans éveiller de soupçons.

Cependant, son stratagème a brusquement échoué lorsqu’il a croisé une patrouille authentique de la police, qui a rapidement démasqué l’imposture.

 

Poursuites judiciaires et appel à la vigilance

 

Transféré devant les autorités judiciaires, le suspect encourt désormais jusqu’à trois ans d’emprisonnement ferme pour usurpation d’autorité et escroquerie. Ces chefs d’accusation mettent en évidence la gravité de tels actes dans un contexte où la sécurité et la transparence constituent des enjeux majeurs. La justice scellera son sort lors de l’audience prévue le 22 octobre prochain, saisissant cette occasion pour affirmer qu’elle poursuivra avec la plus grande sévérité toute atteinte à l’intégrité des institutions.

En plus, cette interpellation, survenue dans un environnement urbain dynamique comme Abomey-Calavi, met en exergue les efforts constants des forces de sécurité pour préserver l’ordre public et protéger les citoyens contre les manipulations frauduleuses. Par ailleurs, les autorités, par le biais de la police et du parquet, invitent la population à signaler tout comportement suspect et à collaborer activement à la préservation d’un cadre serein.

 

L’uniforme n’est plus un bouclier

 

En conclusion, les forces de l’ordre ont marqué une victoire décisive pour la sécurité publique en arrêtant ce faux commissaire de police, adressant ainsi un avertissement clair aux imposteurs : nul ne peut exploiter l’autorité de l’État à des fins illicites. Ce cas met en lumière l’efficacité des patrouilles authentiques et rappelle aux citoyens que leur vigilance constitue la meilleure arme contre les abus. Le 22 octobre prochain, la justice ne jugera pas seulement un individu ; elle saisira l’occasion de tracer une ligne rouge infranchissable, affirmant avec fermeté que la confiance dans les forces de l’ordre représente un capital précieux à protéger sans concession.

CRIET : cinq ans de prison pour une escroquerie au faux PAG

À Cotonou, la CRIET a prononcé une peine exemplaire contre un individu reconnu coupable d’avoir extorqué 15 millions de FCFA à son pasteur, en simulant un méga-projet gouvernemental baptisé « PAG Mirador ». Documents falsifiés, signatures détournées et décret présidentiel inventé : le stratagème, qualifié de « mirage éphémère », a été démantelé par les autorités judiciaires.

 

Cotonou, 9 octobre 2025 – La Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) a rendu, mercredi, une décision ferme dans une affaire d’escroquerie sophistiquée, illustrant la vigilance accrue des autorités judiciaires face aux manipulations frauduleuses. Un individu a été déclaré coupable d’avoir délesté son pasteur de 15 millions de FCFA, sous le couvert d’un prétendu méga-projet baptisé « PAG Mirador », et condamné à cinq ans d’emprisonnement ferme assortis d’une amende de 20 millions de FCFA. Cette condamnation réaffirme la tolérance zéro du Bénin face aux manipulations économiques et à la falsification de l’ordre public.

 

Le stratagème du « Mirage éphémère »

 

L’accusé, qui s’était autoproclamé chef d’un prétendu programme baptisé « PAG Mirador », a mis en place un stratagème élaboré : il a falsifié un document arborant les signatures apparentes du Président Patrice Talon, du Ministre de l’Économie et des Finances Romuald Wadagni, ainsi que du Ministre du Cadre de Vie et des Transports José Tonato, qu’il a ensuite présenté à son pasteur.

Pour parfaire l’illusion, il a fabriqué un décret présidentiel apocryphe évoquant une transaction colossale de 10 milliards de FCFA, censée positionner ce projet comme une initiative phare du développement national. Grâce à cette mise en scène, il a gagné la confiance de sa victime, qui lui a remis la somme de 15 millions de FCFA.  La Cour a qualifié ce montage de « mirage éphémère » et l’a démontré comme une pure invention, révélant ainsi l’ampleur de la supercherie que l’accusé a ourdie contre une figure religieuse de confiance.

 

La CRIET : fermeté et sanction dissuasive

 

Lors de l’audience, l’inculpé a invoqué l’inexpérience pour atténuer sa responsabilité, plaidant : « C’est un acte que j’ai commis par ignorance. Je demande la clémence. » Cependant, les magistrats de la CRIET, confrontés à l’audace du dossier, ont refusé de se laisser émouvoir par les arguments de l’accusé. Au contraire, ils ont choisi d’imposer une sanction dissuasive pour décourager fermement ce type de pratiques. Cette décision, rendue publique par des sources judiciaires fiables, souligne la détermination des institutions à protéger les citoyens contre les ruses financières qui minent la confiance sociale et économique.

 

 L’intégrité de l’ordre public et économique

 

En conclusion, cette affaire qui a ciblé une figure religieuse par un faux projet gouvernemental ne fait pas qu’exposer les vulnérabilités ; elle valide la mission de la CRIET comme rempart inébranlable contre la criminalité économique. La CRIET a envoyé un signal clair et non négociable en condamnant l’accusé à cinq ans de prison ferme : elle réprimera avec une rigueur absolue toute falsification de documents officiels et toute forme d’escroquerie sophistiquée. La justice béninoise affirme ainsi son rôle pivotal dans la préservation de l’intégrité de l’État et des citoyens, transformant cette affaire en une leçon publique : la vigilance contre les faux-semblants et les ruses financières est une nécessité citoyenne.