Le Bénin obtient un emprunt de 656 milliards Fcfa sur le marché international

Dans un communiqué publié le 13 janvier 2021, le Ministère de l’économie et des finances fait état d’une opération de mobilisation de fonds sur le marché financier international à hauteur d’un milliard d’euros, soit 656 milliards de Fcfa.

Le Bénin a en effet décroché 656 milliards de Fcfa sur le marché international.

Cette émission, couplée à une opération de gestion de passifs, permettra le remboursement anticipé de 65% du montant nominal de l’Eurobond 2026 du Bénin (324 millions d’euros), ainsi que le financement du budget 2021 et des projets phares du Programme d’actions du gouvernement”, lit-on dans le communiqué du MEF.

Le Bénin a plus précisément mobilisé 700 millions d’euros sur une maturité finale de 11 ans, à un coupon de 4,875%, et 300 millions d’euros sur une maturité finale de 31 ans, assortie d’un coupon de 6,875%. Avec cette tranche de maturité 2052, la plus longue jamais atteinte par le pays, le Bénin rejoint le nombre restreint d’émetteurs émergents à disposer d’un Eurobond en euros de maturité supérieure à 30 ans.

“Le succès du rachat partiel de l’Eurobond 2026 permet au Bénin de limiter les risques de refinancement, d’étendre la maturité de sa dette et de réduire son coût moyen”, précise le communiqué.

Bénin, premier émetteur d’Afrique sur le marché international, en 2021

Par cette opération de mobilisation de ressources, le Bénin devient par conséquent le premier pays d’Afrique à solliciter le marché international pour le compte de l’année 2021. Les cadres du MEF constatent que le livre d’ordres de l’opération a atteint un pic de près de 3 milliards d’euros dans la journée (c’est-à-dire une souscription de 300%), dont 1,9 milliard pour la tranche à 11 ans et 1,2 milliard à 31 ans. “Le succès de cette émission reflète l’intérêt affiché par les investisseurs internationaux pour le crédit du Bénin”, se réjouissent-ils.

L’opposition conclut une alliance face à Patrice Talon

Alors que Patrice Talon va probablement se présenter pour un second mandat lors des élections présidentielles prévues le 11 avril 2021, l’opposition s’organise pour former un bloc contre lui.

En effet, le parti Les Démocrates de l’ex-président Yayi Boni a conclut une alliance avec deux autres partis et un mouvement pour les prochaines échéances électorales.

C’est le front anti-Talon qui se met en place. Baptisée le Front pour la restauration de la démocratie, cette alliance a pour objectif de faire cause commune pour obtenir l’alternance au pouvoir et réclame un scrutin ouvert et transparent.

« Nous avons choisi ce nom face au péril et au recul démocratiques en cours au Bénin, pays pourtant pionnier des conférences nationales en Afrique », explique un des artisans de ce front.

Outre Les Démocrates, la Dynamique unitaire pour la démocratie et le développement (DUD) de Valentin Houdé et la Grande solidarité républicaine (GSR) de Antoine Guédou sont les partis politiques qui le composent. Auxquels s’est associé un mouvement, celui du constitutionnaliste Joël Aivo.

Nouveau venu dans l’arène, omniprésent sur le terrain, ce dernier multiplie les attaques contre Patrice Talon. « Nous avons choisi de ne pas abandonner le pays, explique-t-il. Nous avons dit que ce pays ne sera soumis à aucune dictature et que personne ne plus fort que son peuple pour soumettre le pays à ce qu’il n’a pas choisi. Voilà pourquoi nous sommes là aujourd’hui. »

Le premier président du Front, Valentin Houdé a lu la déclaration de naissance, qui contient surtout les préalables suivants : « l’application immédiate des arrêts de la Cour africaine des droits de l’homme demandant le maintien de la Constitution du 11 décembre 1990, l’organisation d’un dialogue inclusif et l’abrogation des lois liberticides. »

Le nouveau front anti-Talon ne réunit pas encore toute l’opposition, il manque pour l’instant deux poids lourds, l‘Union sociale libérale de Sébastien Ajavon et Restaurer l’espoir de Candide Azanaï.

4 blessés graves et d’importants dégâts matériels enregistrés dans un incendie à Ita-Djèbou

Un incendie engendré par un accident de circulation sur l’axe Porto-Novo – Pobè à hauteur d’Ita-Djèbou dans la commune de Sakété a fait dans la nuit du mardi au mercredi, quatre blessés graves et d’important dégâts matériels, a appris l’ABP.

Selon les informations recueillies, un motocycliste en direction de Sakété et ayant attaché plusieurs bidons remplis d’essence de la contrebande est entré en collision avec un autre motocycliste chargé également du même produit après avoir engagé le dépassement d’un camion sur l’axe Porto-Novo – Pobè aux environs de 21 heures à hauteur de la localité d’Ita-Djèbou.

Après le choc, rapporte-t-on, l’un des deux contrebandiers est tombé dans la brousse du bas côté de la voie tandis que le second s’est renversé sur le bitume, avec le produit inflammable. Ce qui aurait occasionné la chute de deux autres individus qui se seraient remorqués sur une moto et tombés brusquement dans l’embuscade.

Voulant les secourir, le premier contrebandier qui s’était dans un premier temps relevé sans aucune blessure  a été accueilli par la flamme généré par l’explosion des bidons contenant le liquide inflammable.

Informés, les éléments du commissariat de police d’Ita-Djèbou assistés de ceux du commissariat central de Sakété sont parvenus à secourir, avec le concours des riverains, les quatre individus après avoir maitrisé le feu.

Grièvement brûlées, les victimes ont été conduites à l’hôpital de Sakété pour des soins appropriés.

La circulation entre temps coupée pour plus d’une trentaine de minutes sur l’axe a été rétablie après une maitrise parfaite de la flamme et le dégagement de la voie.

Le gouvernement rassure des dispositions en cours pour réduire les accidents sur l’axe Akassato – Allada

Invité pour éclairer la représentation nationale par rapport à la récurrence des accidents sur le tronçon Akassato-Allada à travers une question d’actualité, le gouvernement représenté par le ministre des infrastructures et des transports, Hervé Hêhomey, a rassuré mardi des dispositions en cours pour réduire les cas d’accidents sur ladite route.

Selon le ministre Hêhomey, le tronçon Akassato-Allada qui fait partir de la route inter Etat N°2, a fait l’objet des travaux de reconstruction. Lesquels travaux, à l’en croire,  ont été scindés en trois lots au cours de la réalisation et la préoccupation du député porteur de la question d’actualité, concerne les lots 1 et 2.

Pour lui, cette route initialement prévue pour être construite en double voie aller-retour ne l’avait pas été à cause de l’enveloppe financière disponible. Une situation qui préoccupe le gouvernement qui a pensé déjà à réaliser cette route en 2×2 voies d’Akassato jusqu’à Bohicon et l’a inscrit dans le PAG. Des travaux ont été réalisés à cet effet, rassure le ministre Hêhomey, où des experts ont été sollicités par le gouvernement.

Mais malheureusement, souligne-t-il, les travaux n’ont pu évoluer comme l’a voulu le gouvernement du président Patrice Talon et pour cause de la crise sanitaire liée à la COVID-19, les experts sollicités de l’extérieur n’ont pu effectuer le déplacement jusque-là.

Ayant suivi la réponse du gouvernement, les députés ont salué les innovations faites en la matière et porté au ministre des infrastructures et transports d’autres préoccupations relatives  entre autres à la gestion des cas d’accidents et au redimensionnement du projet. Aussi ont-ils souhaité le déblayage du terre plein central du second côté de la voie du tronçon Akassato-Allada qui selon eux, est à la base des différents cas d’accident qui s’enregistrent sur cette route.

Ils ont émis également le vœu d’avoir à partir de ce tronçon, la situation globale des cas d’accidents dans le pays, et plaidé qu’il y ait plus de présence policière sur cette route.

Le ministre des infrastructures et des transports Hervé Hêhomey a par ailleurs, apporté des éléments de réponses aux diverses préoccupations des élus du peuple tout en rassurant des dispositions en cours pour réduire les cas d’accident sur le tronçon Akassato-Allada.

Yves Ogan, directeur du service de la législation de l’Assemblée nationale du Bénin a été limogé

Le directeur du service de la législation de l’Assemblée nationale du Bénin, Yves Ogan a été relevé de ses fonctions.

Une décision qui fait suite à ses récents commentaires sur la nouvelle monnaie Eco de l’Union économique et monétaire ouest-africaine.

L’ancien Directeur des services législatives avait en effet déclaré que le franc CFA, encore moins l’Eco n’arrange pas le Bénin et qu’il est temps de s’en débarrasser au plus tôt.

Mathieu Ahouansou, directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale déclarera le 4 janvier dernier que « l’avis et le commentaire donnés par Yves Ismaël Ogan sur le franc Cfa et l’Eco ne sont pas ceux de l’institution parlementaire et n’engagent nullement celle-ci». Et que c’est ce mardi 5 janvier, après débats et la communication du gouvernement que la position du parlement sera connue. Yves Ogan a été donc limogé et remplacé par Olushegun Serpos avant que cette position du parlement ne soit connue.

Vives tensions entre éleveurs et agriculteurs à Ouèssè

Dans la commune de Ouèssè le torchon brûle entre les communautés d’éleveurs et d’agriculteurs en raison de la mort en série de plusieurs bovins.

D’après les informations communiquées par Daabaaru un média local, ces décès feraient suite à une consommation de produits tels que la noix de cajou, le soja, la peau de manioc et la peau de banane. D’après les éleveurs, cet « empoisonnement » des bovins, constitue une tentative de sabotage de la part des agriculteurs.

La situation a fini par prendre de l’ampleur, ce qui a poussé le secrétaire de l’Association pour la Promotion de l’Elevage au Sahel et en Savane (APESS), à prendre la parole sur l’antenne régionale de l’ORTB à Parakou. L’éleveur a ainsi affirmé qu’il avait lui-même perdu 5 bœufs de son troupeau : l’une des bêtes aurait rendue l’âme après voir consommé du pâturage, tandis que les quatre autres seraient décédées au sein du campement. Du côté des éleveurs, Alphonse Tossou, le président de l’Union Communale des Producteurs de Manioc de Ouèssè, a reconnu que le phénomène d’empoissonnement des bêtes par les agriculteurs était en effet un phénomène récurrent dans la localité :

« Ce genre d’empoisonnement sont répétés, ce n’est pas aujourd’hui que ça se passe. Nos paysans, souvent ils prennent les cossettes sauvages, et ajoutent un peu de produit toxique qu’ils mettent dans le couloir de passage des bœufs de leurs champs » , a-t-il affirmé lors du témoignage donné Daabaaru.

Les responsables ont finalement été identifiés suite à une intervention de la police, ce qui a permis d’éviter que des pertes humaines soient à déplorer. Monsieur Tossou a d’ailleurs invité les différents acteurs impliqués à apaiser les tensions et à intensifier les campagnes de sensibilisation.

Faux billets en circulation sur l’étendue du territoire national

Le mercredi 16 décembre, un faussaire a été arrêté avec des millions de faux billets dans l’enceinte du marché international Dantokpa situé à Cotonou.

D’après les informations communiquées par « Frissons Radio », l’homme a été démasqué par un commerçant auprès duquel il voulait acheter plus de 200 sacs de riz avec des coupures de faux billets de 10.000 FCFA.

Dans la déclaration faite à la police républicaine, l’homme interpellé a affirmé avoir reçu plus de 3 millions en coupure de faux billets de 10.000 FCFA, auprès d’une autre personne à Pobè. Le complice a finalement été appréhendé après une investigation menée par le commissariat d’Igana, situé dans la commune de Pobè. En attendant leur passage devant le Procureur de la République, les deux faussaires sont restés en garde à vue.

Notons qu’en cette période de fêtes de fin d’année, il s’agit de la seconde arrestation en lien avec de la fausse monnaie. Le mercredi 02 décembre à Djougou, la police a également procédé à l’arrestation d’un individu qui avait en sa possession près de 500.000 FCFA de faux billets.

 

Le président de la BOAD en visite de travail à la BRVM (Communiqué)

Trois mois après sa prise de fonction à la tête de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), Monsieur Serge EKUE a effectué une visite de travail au siège de la BRVM ce lundi 07 décembre 2020, visite au cours de laquelle il a fait sonner la cloche pour marquer l’ouverture de la journée de bourse. Souhaitant la bienvenue à son hôte de marque, Dr. Edoh Kossi AMENOUNVE, Directeur Général de la BRVM et du DC/BR, a adressé ses chaleureuses félicitations à Monsieur Serge EKUE pour sa nomination à la tête de la BOAD. Il a ensuite salué l’excellence de la coopération existante entre les deux Structures Centrales (BRVM et DC/BR) du Marché Financier Régional et la BOAD qui en est un acteur majeur, en tant qu’actionnaire de la BRVM et du DC/BR, émetteur de référence sur le marché des obligations et investisseur institutionnel.

Au cours de cette visite de travail, Monsieur le Président de la BOAD a ouvert la journée de cotation en procédant à la sonnerie de la cloche et a eu droit à quelques explications sur le fonctionnement de la Salle de Marché de la BRVM. Lors des échanges avec le Comité de Direction de la BRVM et du DC/BR, des sujets d’intérêt commun ont été abordés en vue du développement du marché des capitaux de l’UEMOA. Il s’agit notamment du rôle structurant que la BOAD doit continuer de jouer sur le marché obligataire en tant qu’émetteur de référence, du développement de la Titrisation pour le refinancement des banques et des  entreprises, d’une meilleure valorisation des actifs sous conservation auprès du DC/BR grâce à des techniques modernes de circulation de titres (Prêts/emprunts de titres, swaps d’actifs etc.) et enfin, de la promotion des instruments comme les obligations sécurisées, les green ou social bonds etc.

Au terme de sa visite, le Président de la BOAD s’est dit très heureux d’être « à la maison »à la BRVM, car il a passé l’essentiel de sa carrière professionnelle sur les marchés de capitaux, et d’y rencontrer un professionnel réputé de la finance en la personne du Dr Edoh Kossi AMENOUNVE. Il a souligné la convergence de vues entre la BOAD et la BRVM pour le développement des marchés de capitaux dans l’UEMOA en raison de leur rôle crucial dans le financement à long terme des Etats et du secteur privé pour une création de richesse plus accrue au sein de l’UEMOA.
Pour rappel, Monsieur Serge EKUE a été porté à la tête de la Banque Ouest Africaine de
Développement (BOAD) depuis le 28 Août 2020.

 

A propos de Monsieur Serge EKUE
Monsieur Serge EKUE a pris fonctions au poste de Président de la Banque Ouest Africaine de
Développement (BOAD) le 28 août 2020. Avant son arrivée au sein de la BOAD, Monsieur EKUE dirigeait depuis 2016 les activités de Banque de Financement et d’Investissement (BFI) de Natixis pour le Royaume Uni à Londres. Il cumulait cette responsabilité avec celle des Solutions de Marchés pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique (EMEA). Serge EKUE était par ailleurs responsable des Départements Afrique et Russie de Natixis. Expert reconnu des Marchés Financiers et des Marches de Capitaux, il a dirigé les Activités de Marchés de Natixis pour la zone Asie-Pacifique pendant près de six ans (2010-2016) avant d’assumer la Direction Générale de la banque basée à Hong-Kong. Il cumule plus de vingt années d’expérience en Finance Internationale, Financements Structures et de Marchés pour avoir exercé ces larges responsabilités dans le monde entier. Il est détenteur d’un Exécutif MBA d’HEC Paris, d’un DESS Banques-Finances de Paris V, d’un diplôme de l’institut d’Études Politiques de Bordeaux et jouit d’une solide expérience internationale.

Le cabinet Bloomfield attribue à BGFI Holding Corporation la note A+ avec une perspective stable pour la seconde année consécutive

Le Groupe BGFIBank s’est inscrit depuis bientôt deux ans dans une démarche volontaire de notation de ses activités.

BGFI Holding Corporation s’était distinguée par l’obtention de la note A+ en 2019 ; elle confirme en 2020, la solidité de ses fondamentaux avec le renouvellement de sa notation, aux mêmes conditions, dans un contexte de crise économique mondiale.

Le Groupe s’est ainsi vu attribuer les notes suivantes :

– à long terme la note A+, avec une perspective stable (note d’investissement),
– à court terme la note A1-, avec une perspective stable (note d’investissement).
Une notation positive qui traduit la cohérence de la stratégie mise en œuvre, ainsi que la résilience
organisationnelle du Groupe BGFIBank dans son ensemble.
En effet, la notation attribuées par Bloomfield Investment Corporation s’appuie sur :
– le renforcement continu du cadre de gouvernance et du dispositif de gestion des risques ;
– la poursuite du processus de digitalisation du Groupe BGFIBank ;
– la position de leader conservée dans sa principale zone d’implantation ;
– la performance globale et une solidité financière qui se confirment, en dépit de la
survenance de la crise sanitaire liée au Coronavirus.

«Nous nous réjouissons de cette nouvelle reconnaissance qui consacre l’attachement du Groupe
BGFIBank aux principes de transparence financière et se traduit par l’exigence faite à l’ensemble de
nos entités bancaires, de se soumettre au même exercice. Ainsi, après BGFIBank Gabon, BGFIBank
Côte d’Ivoire et BGFIBank Europe, cette démarche est désormais engagée pour nos filiales du Congo

Brazzaville et du Cameroun» a déclaré le Prédisent Directeur Général du Groupe BGFIBank, Henri-
Claude OYIMA.

Le Commissaire de Natitingou et son adjoint mutés à la Donga

Le Capitaine de police Germain Oréko, Commissaire de Natitingou et son adjoint le Lieutenant de police Méré Chabi, ont été mutés respectivement à la direction de la police judiciaire et à la direction de la police républicaine de la Donga, a appris vendredi l’ABP de source policière.

Sans préciser les raisons de leur mutation, la source, indique que le capitaine Germain Oréko est envoyé à la direction de la police judicaire en tant qu’adjoint au chef de la cellule aéroportuaire anti-trafic et son adjoint Méré Chabi à la direction départementale de la police républicaine de la Donga comme adjoint du directeur départemental de la police républicaine dudit département.

Le nouveau commissaire de la ville de Natitingou, apprend-t-on, est le Capitaine de police Aboudou Razizou Abalonorou et son adjoint est le Lieutenant de police Emmanuel Ahan.

Notons que depuis quelques semaines, la ville de Natitingou fait face à une recrudescence d’actes de banditisme, de cambriolage et de braquage à main armées.