Intoxication : Qui veut nuire au consul du Bénin ?

Malabo, 28 août 2024 – Une polémique enfle sur les réseaux sociaux depuis quelques heures. Des vidéos montrant une manifestation devant le consulat honoraire du Bénin en Guinée Équatoriale ont été largement partagées, alimentant des inquiétudes sur une éventuelle tension diplomatique.

Face à cette effervescence numérique, Paulin Zounon, consul honoraire du Bénin dans ce pays, a tenu à apporter un démenti formel. Dans une déclaration à notre rédaction, il a catégoriquement rejeté les allégations selon lesquelles une manifestation aurait eu lieu ce mercredi 28 août 2024.

« Il s’agit d’une manipulation pure et simple », a-t-il affirmé, ajoutant que les images diffusées dateraient en réalité de décembre 2023. « La situation est calme et paisible ici à Malabo. Je ne comprends pas les raisons qui poussent « Certains à vouloir ternir l’image de notre consulat », a-t-il déploré.

Le consul honoraire a énoncé une tentative de diffamation visant à le discréditer et à semer le trouble au sein de la communauté béninoise en Guinée Équatoriale. Il a également évoqué la possibilité d’actions en justice pour faire cesser cette campagne de dénigrement.

Contactés par nos soins, plusieurs membres de la communauté béninoise à Malabo ont confirmé que la situation était effectivement calme et qu’aucune manifestation n’avait eu lieu ces derniers jours. Ils ont également exprimé leur surprise face à la diffusion de ces fausses informations.

Cette affaire soulève des questions sur la fiabilité de l’information à l’ère des réseaux sociaux et sur les risques de manipulation de l’opinion publique.

Les cultes Egun-gun au Bénin : La CONADICUMOYO sonne l’alarme

Cotonou, le 28 août 2024 – La Communauté Nationale des Dignitaires des Cultes des Morts Yoruba « Oro-Egun-Abikou-Guèlèdè-Gounouko »  (CONADICUMOYO) a décidé de prendre des mesures drastiques pour tenter de rétablir l’ordre au sein des cérémonies Egun-gun. Face à une recrudescence d’actes de vandalisme et de désacralisation lors de ces manifestations, les dignitaires ont appelé à une suspension temporaire des cérémonies publiques.

Dans un communiqué conjoint, les responsables de la CONADICUMOYO,  Baba ADÉCHINA Gbododjou Luc, Baba ADÉLAWA Robert Famouyiwa et Baba OGOULOLA C. Basile, ont exprimé leur profonde inquiétude face à la « banalisation » des cultes endogènes. Les violences, les profanations et les comportements agressifs de certains participants auraient terni l’image de ces rites ancestraux.

Des mesures restrictives de la CONADICUMOYO pour préserver les traditions

Pour tenter de remédier à cette situation, la CONADICUMOYO a décidé de :

  • Suspendre les cérémonies publiques : Seules les manifestations initiées par l’État béninois seront autorisées. En prévision de l’établissement des Cellules de base pour les Comités exécutifs locaux au sein des districts, cette mesure reste en attente.
  • Interdire les manifestations spectaculaires à titre définitif : des tams-tams Egun-gun dans le Littoral.
  • Finir l’installation anarchique des autels « Ojubo » à chaque coin de rue.

Par ailleurs , les dignitaires  ont décidé de  bannir définitivement toute sortie de  revenants portant des toges agressives, surnommées de manière irrégulière  »Tailleur, Shango, Adjanan kpatakpo, etc. », et munies de fouets ou d’objets coupants ; il ont également  interdire les rites  »Oro » et  »Abikou » dans la ville de Cotonou et ses environs, étant donné que les forêts sacrées sont désignées comme espaces exclusifs pour ces pratiques cultuelles. Enfin, ces mesures visent à ramener les cérémonies Egun-gun à leur dimension familiale et à les préserver de toute dérive.

Un enjeu de société

En outre, cette décision de la CONADICUMOYO soulève de nombreuses questions. Comment concilier la liberté de culte avec le maintien de l’ordre public ? Comment préserver les traditions tout en les adaptant à l’évolution de la société ? Ces interrogations feront l’objet de débats au sein de la société béninoise.

Les défis à relever

La mise en œuvre de ces mesures ne sera pas sans difficulté. Il faudra notamment mettre en place un dispositif de contrôle pour faire respecter les interdictions et trouver des solutions pour permettre aux fidèles de continuer à pratiquer leurs cultes dans le respect des règles.

En somme, cette décision de la CONADICUMOYO est susceptible de susciter des réactions diverses au sein de la société béninoise. Si certains saluent cette initiative pour préserver les traditions, d’autres pourraient y voir une atteinte à leur liberté de culte.

La CEDEAO accélère la libre circulation des personnes

Banjul, Gambie, 28 août 2024 – Les parlementaires de la CEDEAO se sont réunis le 26 août 2024 à Banjul pour donner un nouvel élan à la mise en œuvre du protocole sur la libre circulation des personnes. En effet, cet événement  lancée par le Président de l’Assemblée nationale de la Gambie, le Très Honorable Fabakary Tombong JATTA marque une étape cruciale dans le processus d’intégration régionale, visant à faciliter les déplacements des citoyens et à stimuler les échanges économiques.

Le Parlement de la CEDEAO et la Commission travaillent ensemble pour surmonter les obstacles à la libre circulation des citoyens dans la région.
© Le Parlement de la CEDEAO et la Commission travaillent ensemble pour surmonter les obstacles à la libre circulation des citoyens dans la région.
Un engagement pour la libre circulation des  personnes 

Par ailleurs, les participants à cette rencontre qui durera  cinq jours, ont réaffirmé leur détermination à surmonter les obstacles qui entravent la libre circulation des personnes au sein de l’espace CEDEAO. Le ministre gambien du Commerce, Baboucarr Joof, et la présidente du Parlement de la CEDEAO, Memounatou Ibrahima, ont souligné l’importance de renforcer le cadre législatif et de développer des politiques coordonnées pour maximiser les avantages de cette libre circulation.

Les défis à relever

Si les ambitions sont élevées, les défis sont nombreux. La mise en œuvre efficace du protocole nécessite une harmonisation des législations nationales, la simplification des procédures administratives et la sécurisation des frontières. En outre,  Le Directeur de la libre circulation des personnes et de la migration de la CEDEAO, Albert Siaw-Boateng, a souligné l’importance de déployer pleinement la carte d’identité biométrique de la CEDEAO (ENBIC) et d’abolir le séjour de 90 jours pour faciliter les déplacements des citoyens.

Le Parlement de la CEDEAO et la Commission travaillent ensemble pour surmonter les obstacles à la libre circulation des citoyens dans la région.
© Le Parlement de la CEDEAO et la Commission travaillent ensemble pour surmonter les obstacles à la libre circulation des citoyens dans la région.
Des impacts concrets pour les citoyens

La libre circulation des personnes devrait avoir des impacts positifs sur la vie quotidienne des citoyens de la CEDEAO. En plus, elle devrait faciliter les échanges commerciaux, stimuler la création d’emplois et renforcer les liens sociaux et culturels entre les peuples de la région.

Une collaboration renforcée

Pour atteindre ces objectifs, une collaboration étroite entre les institutions de la CEDEAO, les gouvernements nationaux et les acteurs de la société civile est indispensable. Les parlementaires jouent un rôle clé dans ce processus en adoptant les lois nécessaires et en contrôlant l’action gouvernementale.

Les prochaines étapes

À l’issue de cette réunion, les participants devraient adopter un communiqué final contenant des recommandations concrètes pour accélérer la mise en œuvre du protocole. La CEDEAO devra également renforcer ses capacités pour accompagner les États membres dans leurs efforts de mise en conformité.

En somme, cette rencontre marque un tournant dans le processus d’intégration régionale de la CEDEAO. En facilitant la libre circulation des personnes, l’organisation sous-régionale contribue à renforcer la paix, la stabilité et la prospérité de ses États membres.

Bénin-Russie : Un partenariat renforcé

Cotonou, le 28 août 2024 – Les relations entre le Bénin et la Russie prennent un nouvel élan. L’ambassadeur de Russie au Bénin, Igor Evdokimov, a effectué une visite officielle à la mairie de Cotonou, mardi dernier, marquant ainsi une nouvelle étape dans la coopération bilatérale.

« Je suis très heureux d’être ici aujourd’hui pour rencontrer le Maire de Cotonou et discuter des opportunités de coopération entre nos deux pays », a déclaré l’ambassadeur Evdokimov. « La Russie est prête à partager son expertise et ses technologies avec le Bénin, notamment dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie et de l’éducation. « 

Cette visite a été l’occasion pour le maire Luc Sètondji Atrakpo de réaffirmer l’intérêt du Bénin pour une coopération renforcée avec la Russie. « Cette visite marque un tournant important dans nos relations bilatérales. « Il a souligné que toutes les propositions visant à renforcer le développement de nos communes et à améliorer la qualité de vie de nos populations sont les bienvenues. »

Cette rencontre entre l’ambassadeur russe et  le maire Luc Sètondji Atrakpo, également président de l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), est l’opportunité d’explorer de nouvelles voies de partenariat.

Bénin-Russie : Un partenariat prometteur

L’ambassadeur russe a souligné l’importance de cette première rencontre, qualifiant les échanges de « très constructifs », avec des discussions qui ont porté sur l’établissement de projets mutuellement bénéfiques entre les communes béninoises et des villes russes.

L’Ambassadeur EVDOKIMOV a exprimé sa satisfaction quant à la qualité des échanges et a souligné l’importance de cette première interaction. « On a eu de très bons moments d’échange. Le maire est une personne très agréable. Pour moi, c’était une bonne occasion de faire connaissance avec lui », a-t-il déclaré.

bien que les détails des projets envisagés restent mystérieux , les deux parties ont évoqué la possibilité de mettre en place des programmes d’échanges entre étudiants, de développer des projets d’agriculture durable et de renforcer la coopération dans le domaine de la culture.

« Nous sommes particulièrement intéressés par le partage des expériences russes en matière d’agriculture, notamment dans le domaine de l’irrigation et de la mécanisation agricole », a précisé le maire de Cotonou.

Bénin-Russie : Une coopération gagnant-gagnant

Ce rapprochement entre le Bénin et la Russie s’inscrit dans une dynamique de coopération mutuellement bénéfique. Pour le Bénin, il s’agit d’accéder à de nouvelles technologies et à des savoir-faire russes, tout en renforçant sa position sur la scène internationale. Pour la Russie, ce partenariat offre l’opportunité de renforcer son influence en Afrique et de développer de nouveaux marchés.

En somme, cette visite officielle marque une étape importante dans le renforcement des relations entre le Bénin et la Russie. Les projets de coopération évoqués,  pourraient avoir un impact significatif sur le développement du Bénin. Il appartient désormais aux acteurs de la société civile et aux gouvernements des deux pays de travailler ensemble pour concrétiser ces ambitions et construire un avenir prometteur pour leurs peuples.

Dassa-Zoumè se modernise sous l’impulsion du gouvernement Talon

Nichée au cœur du Bénin, la ville de Dassa-Zoumè, chef-lieu du département des Collines depuis 2016, connaît une profonde mutation. Sous l’impulsion du gouvernement du Président Patrice Talon, cette cité de plus de 112 000 habitants, s’étend sur 1711 km² et se distingue par ses 41 collines, dont la célèbre grotte mariale.

Dassa-Zoumè se modernise : grâce à un important investissement du gouvernement , la ville se dote d'une nouvelle cité administrative,
© Dassa-Zoumè se modernise : grâce à un important investissement du gouvernement , la ville se dote d'une nouvelle cité administrative,
Une cité administrative moderne au service des populations à Dassa-Zoumè

L’une des priorités du gouvernement béninois est de moderniser les infrastructures publiques et de rapprocher l’administration des citoyens. C’est dans cette optique que Dassa-Zoumè s’est dotée d’une toute nouvelle cité administrative.

Ce vaste complexe immobilier comprend un bâtiment R+2 pour la préfecture, quatre bâtiments R+1 pour les directions départementales, ainsi que des résidences pour le préfet et le secrétaire général. Au total, ce sont plus de 13 000 m² de bâtiments neufs qui ont été construits pour offrir des conditions de travail optimales aux agents de l’État et des services publics de qualité aux populations.

Dassa-Zoumè se modernise : grâce à un important investissement du gouvernement , la ville se dote d'une nouvelle cité administrative,
© Dassa-Zoumè se modernise : grâce à un important investissement du gouvernement , la ville se dote d'une nouvelle cité administrative,
Un investissement pour l’avenir

En investissant massivement dans la construction de cette cité administrative, le gouvernement Talon vise plusieurs objectifs :

  • Améliorer les conditions de travail des agents de l’État : Les nouveaux bâtiments sont conçus pour offrir un environnement de travail moderne et fonctionnel.
  • Moderniser le patrimoine bâti : Ces infrastructures contribuent à embellir la ville de Dassa-Zoumè et aussi à donner une image dynamique du Bénin.
  • Réduire les coûts : La construction de ces bâtiments permettra  également de réaliser des économies d’échelle sur les coûts des baux administratifs.
  • Rapprocher l’administration des citoyens : En concentrant les services de l’État dans un même lieu, les démarches administratives seront plus facile pour les populations.

Une dynamique qui s’inscrit dans une politique plus large

Par ailleurs, la construction de la cité administrative de Dassa-Zoumè s’inscrit dans un programme plus vaste de modernisation des infrastructures publiques engagé par le gouvernement béninois. L’objectif est de doter toutes les grandes villes du pays de cités administratives modernes afin d’améliorer la qualité de vie des citoyens et de renforcer l’attractivité du pays.

En bref, Grâce à l’engagement du gouvernement béninois, Dassa-Zoumè se transforme en une ville moderne et dynamique. La nouvelle cité administrative est un symbole de cette transformation et un atout majeur pour le développement de la région.

Le Bénin met en avant ses atouts à la Ticad 9

Du 24 au 25 août dernier, le ministre béninois des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi Bakari, a représenté son pays à la récente réunion ministérielle préparatoire de la Ticad 9 à Tokyo sur le thème « Co-créer des solutions innovantes avec l’Afrique ». . Cette participation s’inscrit dans une volonté affirmée du Bénin de renforcer ses relations avec le Japon et d’attirer davantage d’investissements nippons.

Le Bénin, terre d’opportunités

Lors de cette rencontre, le ministre Bakari a présenté les réformes entreprises par le gouvernement béninois sous la houlette du président Patrice Talon, mettant en avant un climat des affaires amélioré et de nombreuses opportunités d’investissement. Il a notamment souligné l’intérêt du Bénin pour l’implantation d’usines dans les secteurs de l’automobile, des technologies de l’information et de la communication, de la pharmacie, du textile et des énergies renouvelables.

Le ministre béninois des Affaires étrangères a participé à la réunion préparatoire de la Ticad 9 à Tokyo, présentant les atouts du Bénin pour attirer les investissements japonais et renforcer la coopération bilatérale.
© Le ministre béninois des Affaires étrangères a participé à la réunion préparatoire de la Ticad 9 à Tokyo, présentant les atouts du Bénin pour attirer les investissements japonais et renforcer la coopération bilatérale.
Des échanges fructueux avec les acteurs japonais

Le chef de la diplomatie béninoise a multiplié les rencontres avec des personnalités japonaises clés, parmi lesquelles des investisseurs, des parlementaires, des responsables d’agences gouvernementales et sa collègue japonaise, Kamikawa Yōko. Un entretien au cours duquel la ministre a exprimé son admiration pour la politique économique et la gouvernance du président Patrice Talon. Elle a également mis en avant le potentiel du Bénin en tant que point d’accès privilégié au marché de l’Afrique de l’Ouest. Ces échanges ont permis de renforcer les liens bilatéraux et de concrétiser des perspectives de coopération.

Un partenariat gagnant-gagnant

Le Japon a manifesté un intérêt croissant pour le Bénin, saluant la bonne gouvernance du pays et son potentiel en tant que plateforme d’accès au marché ouest-africain. Les deux nations ont convenu de renforcer leur partenariat, notamment dans les domaines de l’énergie verte et de la stabilité régionale.

Le ministre béninois des Affaires étrangères a participé à la réunion préparatoire de la Ticad 9 à Tokyo, présentant les atouts du Bénin pour attirer les investissements japonais et renforcer la coopération bilatérale.
© Le ministre béninois des Affaires étrangères a participé à la réunion préparatoire de la Ticad 9 à Tokyo, présentant les atouts du Bénin pour attirer les investissements japonais et renforcer la coopération bilatérale.
Perspectives prometteuses

La participation du Bénin à la Ticad 9 s’annonce comme une étape importante dans le renforcement de ses relations avec le Japon. Les discussions engagées à Tokyo ouvrent de nouvelles perspectives de coopération et pourraient déboucher sur des investissements significatifs dans les prochaines années. Le Bénin entend ainsi consolider sa position en tant que destination privilégiée pour les entreprises japonaises en Afrique.

Cette intense activité diplomatique s’inscrit dans une stratégie plus large du Bénin visant à diversifier ses partenaires économiques et à attirer des investissements étrangers directs. En mettant en avant la stabilité politique, les réformes économiques et un environnement des affaires attractif, le pays espère accélérer sa croissance et se positionner comme un hub économique en Afrique de l’Ouest.

Au-delà des enjeux économiques, la participation du Bénin à la Ticad 9 souligne l’importance accordée par le gouvernement aux questions de développement durable et d’inclusion sociale. Les échanges sur les thématiques de la jeunesse, de l’égalité des genres et du changement climatique témoignent de la volonté du Bénin de contribuer à la construction d’un avenir meilleur pour ses citoyens.

En bref , la participation du Bénin à la Ticad 9 a ouvert de nouvelles perspectives de coopération avec le Japon. Les échanges fructueux et les engagements mutuels augurent d’un avenir prometteur. Cependant, pour concrétiser ces ambitions, il est essentiel de maintenir un climat des affaires favorable, de renforcer les capacités locales et de promouvoir une coopération plus étroite entre les secteurs public et privé.

Le Nigeria invalide des milliers de diplômes obtenus au Bénin et au Togo

Abuja, le 126 août 2024 – Dans une décision qui risque de bouleverser de nombreuses carrières, le gouvernement nigérian a annoncé l’invalidation de tous les diplômes universitaires obtenus dans des établissements de Cotonou, au Bénin, et au Togo depuis 2017.

Cette mesure radicale, révélée par le ministre de l’Éducation, Tahir Mamman, lors d’une conférence de presse, vise à lutter contre la fraude académique et à préserver l’intégrité du système éducatif nigérian. Selon les autorités, des milliers d’étudiants nigérians auraient acquis de faux diplômes dans ces pays, souvent sans même s’y rendre physiquement.

L’invalidation de tous les diplômes universitaires aura de lourdes conséquences pour les diplômés.

Les conséquences de cette décision sont considérables. Tous les employés du gouvernement fédéral détenteurs de ces diplômes seront licenciés. Par ailleurs, le gouvernement a appelé les employeurs du secteur privé à procéder à des vérifications approfondies des diplômes de leurs employés.

Une enquête approfondie

Le ministère de l’Éducation, après avoir mené une enquête, a révélé que plusieurs institutions au Bénin et au Togo ne possèdent pas l’autorisation nécessaire pour délivrer des diplômes reconnus. Cette enquête a révélé également qu’environ 21 684 étudiants affichent de faux certificats de la République du Bénin obtenus entre 2019 et 2023, et le Togo compte environ 1 105 faux diplômés. Les étudiants nigérians concernés fréquenteraient souvent des établissements clandestins ou obtient des diplômes contre de l’argent.

Un enjeu de sécurité nationale

Pour le gouvernement nigérian, cette affaire dépasse le cadre de la fraude académique. Il s’agit d’un enjeu de sécurité nationale, car des individus non qualifiés pourraient occuper des postes à responsabilité dans des secteurs sensibles.

Une lutte sans merci contre la tricherie

Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une lutte plus générale contre la tricherie dans le système éducatif nigérian. Les autorités appellent aussi  les étudiants à privilégier les établissements d’enseignement supérieur nigériens, qui offrent des formations de qualité et reconnues à l’échelle internationale.

En bref, Cette situation souligne l’importance de vérifier l’accréditation des établissements d’enseignement avant de s’y inscrire. Elle met également en lumière la nécessité pour les autorités éducatives béninoises et togolaise de renforcer les contrôles et d’assurer la conformité aux normes éducatives.

Toffo : Naissance d’une nouvelle génération d’officiers béninois

Toffo, le 26 août 2024 – Dans une cérémonie empreinte de solennité, l’École Nationale des Officiers de Toffo (ENO) a vu éclore une nouvelle génération de cadres militaires. La promotion 2024, baptisée du nom du Lieutenant N’DA Kalvin, a reçu ses épaulettes, marquant ainsi l’aboutissement de deux années d’une formation rigoureuse.

Une nouvelle promotion d'officiers sorte de l'ENO de Toffo, prête à servir son pays après une formation rigoureuse et un engagement sans faille.Une nouvelle promotion d'officiers sorte de l'ENO de Toffo, prête à servir son pays après une formation rigoureuse et un engagement sans faille.
© Une nouvelle promotion d'officiers sorte de l'ENO de Toffo, prête à servir son pays après une formation rigoureuse et un engagement sans faille.Une nouvelle promotion d'officiers sorte de l'ENO de Toffo, prête à servir son pays après une formation rigoureuse et un engagement sans faille.
Une cérémonie marquante pour la sortie de nouveaux officiers 

Tenue au Centre de Formation des Opérations de Maintien de la Paix de Cana (CFOMP-C), la cérémonie a été l’occasion de célébrer l’excellence et l’implication de ces jeunes officiers. En présence du Ministre délégué auprès du Président de la République chargé de la Défense nationale, Alain Fortunet NOUATIN, et du Général de division Fructueux GBAGUIDI, Chef d’État-Major Général des Forces Armées Béninoises, les nouveaux sous-lieutenants ont prêté serment, s’engageant ainsi à servir leur pays avec honneur et loyauté.

Une formation exigeante

Au cours de leur formation, les élèves-officiers ont acquis des connaissances solides en matière militaire, mais également en sciences humaines et en langues étrangères. Ils ont également retenu d’une immersion dans l’opération MIRADOR, leur permettant de se confronter aux réalités du terrain et de développer leurs compétences opérationnelles.

Une nouvelle promotion d'officiers sorte de l'ENO de Toffo, prête à servir son pays après une formation rigoureuse et un engagement sans faille.
© Une nouvelle promotion d'officiers sorte de l'ENO de Toffo, prête à servir son pays après une formation rigoureuse et un engagement sans faille.
Un hommage à ceux qui sont tombés

Le nom de la promotion sortante est celui du lieutenant N’DA Kalvin, en l’honneur d’un officier courageux, tandis que celui de la promotion entrante est du capitaine Agueh Worou ILLIASSOU, mort au combat en 2022. Ces hommages témoignent de la reconnaissance de la Nation envers ceux qui ont sacrifié leur vie pour la défendre.

Les défis de l’avenir

Les nouveaux officiers sont appelés à relever de nombreux défis, notamment dans un contexte marqué par la menace terroriste. Le Commandant de l’ENO, le Lieutenant-Colonel Armel DEGUE, les a exhortés à faire preuve de rigueur, de courage et de loyauté.

Cette cérémonie marque une étape importante dans la vie de ces jeunes officiers, qui sont désormais prêts à servir leur pays avec honneur et dévouement.

Bénin : Un nouveau souffle pour le secteur maritime

Cotonou, le 26 août2024– Le Bénin s’apprête à franchir une nouvelle étape dans sa modernisation avec l’achèvement imminent du Centre des Affaires Maritimes. En effet, ce projet phare, porté par le gouvernement du Président Patrice Talon, vient bouleverser le paysage de la zone portuaire de Cotonou, longtemps synonyme de chaos et d’insalubrité.

Situé en bordure du boulevard de la Marina, ce complexe immobilier ultramoderne a nécessité un investissement de 46, 2 milliards de francs CFA. Il comprend trois bâtiments distincts, chacun dédié à une fonction spécifique : un pour les administrations publiques, un autre pour les entreprises privées du secteur maritime, et le dernier pour le Port autonome de Cotonou lui-même.

Un hub d’affaires au cœur du port maritime

En plus, ce nouveau centre n’est pas qu’un simple regroupement de bureaux. C’est un véritable écosystème d’affaires conçu pour stimuler la croissance économique et renforcer l’attractivité du port de Cotonou. Il abritera notamment :

  • Des espaces de coworking favorisent l’innovation et la collaboration entre les acteurs du secteur maritime.
  • Des locaux commerciaux accueillants banques, assurances, et autres services indispensables aux entreprises.
  • Un data center pour répondre aux besoins croissants en matière de stockage et d’échange de données.
  • Des salles de conférence équipées pour organiser des événements à grande échelle.
  • Un parking de 276 places pour faciliter les déplacements des employés et des visiteurs.

Une architecture au service du développement durable

Conçu selon les principes de l’architecture bioclimatique, le Centre des Affaires Maritimes intègre des espaces verts et des terrasses, offrant ainsi un cadre de travail agréable et propice à la créativité. Ce choix architectural s’inscrit dans une démarche globale de développement durable, en ligne avec les ambitions du gouvernement béninois.

Un levier pour le développement économique

En regroupant l’ensemble des acteurs du secteur maritime dans un même lieu, ce nouveau centre vise à :

  • Améliorer la fluidité des opérations portuaires et réduire les délais de traitement des marchandises.
  • Renforcer la compétitivité du port de Cotonou sur la scène internationale.
  • Créer de nouveaux emplois et stimuler l’activité économique locale.

Les travaux, qui ont débuté en 2022, sont désormais en phase de finition. En bref,  l’inauguration de ce projet emblématique est imminente et suscite de grandes attentes tant au Bénin qu’à l’échelle régionale.

Azovè : Un nouveau marché moderne au cœur du Bénin

Azovè, le 26 août 2024 – Le Bénin vient de franchir une nouvelle étape dans sa modernisation avec l’inauguration du marché régional moderne d’Azovè. En effet, ce projet ambitieux, porté par le gouvernement du Président Patrice Talon, transforme profondément le quotidien des commerçants et des habitants de la région du Couffo.

Le Bénin inaugure un marché régional moderne à Azovè, offrant aux commerçants des infrastructures de qualité et stimulant l'économie locale.
© Le Bénin inaugure un marché régional moderne à Azovè, offrant aux commerçants des infrastructures de qualité et stimulant l'économie locale.
Un marché aux normes internationales

Étendu sur 5, 8 hectares, le nouveau marché d’Azovè dispose de toutes les infrastructures modernes : étals, boutiques, restaurants, poissonneries, boucheries, espaces de vente de bétail, etc. Il offre ainsi un cadre de travail sécurisé et hygiénique aux commerçants , tout en répondant aux besoins d’une clientèle toujours plus exigeante.

Un levier pour le développement économique local

Cette réalisation majeure est le fruit d’une volonté politique de doter le Bénin d’infrastructures modernes pour stimuler l’économie locale. Selon la Directrice Générale de l’Agence Nationale de Gestion des Marchés (ANaGeM), Eunice LOISEL KINIFFO, ce nouveau marché devrait attirer de nombreux commerçants et ainsi renforcer l’attractivité de la région du Couffo.

Le Bénin inaugure un marché régional moderne à Azovè, offrant aux commerçants des infrastructures de qualité et stimulant l'économie locale.
© Le Bénin inaugure un marché régional moderne à Azovè, offrant aux commerçants des infrastructures de qualité et stimulant l'économie locale.
Une des conditions de travail pour les femmes

Par ailleurs, la ministre de l’Industrie et du Commerce, Shadiya Alimatou ASSOUMAN, a souligné que ce marché était conçu pour améliorer les conditions de travail des femmes, qui représentent une part importante des commerçantes. Les équipements modernes et les espaces organisés devraient leur permettre de travailler dans de meilleures conditions et d’augmenter leurs revenus.

Un symbole de la modernisation du Bénin

En bref, l’inauguration du marché d’Azovè marque une nouvelle étape dans la modernisation du Bénin. Ce projet, qui nécessite d’importants investissements, est un symbole de la volonté du gouvernement de mettre en œuvre des politiques publiques ambitieuses pour améliorer le quotidien des Béninois.