Inauguration de la route Okpanam-Ibusa : Un symbole de progrès

État du Delta, Nigeria, 5 juillet 2024 – Dans une cérémonie marquée par l’optimisme et la promesse d’un avenir prospère, le Gouverneur Ademola Adeleke, accompagné de son homologue de l’État du Delta, le très honorable Sheriff Oborevwori, a inauguré la route Okpanam-Ibusa,  le jeudi 4 juillet . Cette route, symbole tangible du progrès, représente l’engagement des gouvernements locaux envers le développement des infrastructures essentielles.

Isheagu-Ewulu : Une route essentielle pour la croissance économique et la connectivité

Dans un discours inspirant, le Gouverneur Adeleke a souligné l’importance cruciale de telles initiatives pour stimuler la croissance économique, simplifier les processus commerciaux et améliorer la qualité de vie des citoyens, tant en milieu rural qu’urbain. Il a aussi  salué les efforts inlassables du Gouverneur Oborevwori pour combler le déficit d’infrastructures dans l’État du Delta, en achevant des projets en suspens et en en lançant de nouveaux.

Cette démarche est en parfaite harmonie avec les politiques adoptées par l’administration d’Adeleke dans l’État d’Osun, illustrées par le lancement d’un ambitieux programme d’infrastructures de 100 jours suivi d’un plan pluriannuel de plusieurs milliards de nairas. Ces projets ont transformé l’État en un véritable chantier de construction, témoignant de la détermination des dirigeants à forger un avenir meilleur.

L’inauguration de la route Okpanam-Ibusa symbolise le progrès et la collaboration inter-étatique au Nigeria.Inauguration de la route Okpanam-Ibusa : Un symbole de progrès et de collaboration inter-étatique

Le Gouverneur Adeleke a exhorté les résidents de l’État du Delta à continuer de soutenir l’administration actuelle, soulignant que le programme de développement en cours est un voyage vers la transformation que tous aspirent à voir. Il a mis en lumière la vision commune des deux États, où le développement des infrastructures repressente non seulement un moyen d’améliorer les conditions de vie actuelles mais aussi comme un investissement dans la durabilité et la résilience des communautés face aux défis futurs.

Cette inauguration n’est pas seulement la célébration d’une route, mais le symbole d’une collaboration inter-étatique fructueuse et d’une vision partagée pour le développement du Nigeria. Elle incarne l’espoir que, grâce à des infrastructures solides et bien pensées, les États du Delta et d’Osun continueront de prospérer et de servir de modèle pour d’autres régions du pays.

Le message est clair : l’engagement envers le progrès infrastructurel est indissociable de l’engagement envers le progrès social et économique. Et c’est dans cet esprit que les deux gouverneurs ont uni leurs forces, démontrant que la collaboration et la persévérance sont les clés pour surmonter les obstacles et réaliser les aspirations collectives d’une nation.

Un navire échoué sur la plage de Fidjrossè : le point sur la situation

Cotonou, 4 juillet 2024 – Un incident maritime majeur s’est produit au large des côtes béninoises, impliquant le remorqueur « SPSL UDEME ». Le navire, immobilisé depuis plusieurs jours, a tenté de fuir à l’approche des autorités, avant de s’échouer sur la plage de Fidjrossè. L’incident soulève des inquiétudes quant à la sécurité maritime, à la pollution potentielle et au fret de gasoil à bord.

Tentative de fuite et d’échouage

Le « SPSL UDEME », annoncé le 27 juin, a refusé de communiquer avec les autorités béninoises. Malgré les tentatives de contact radio et l’intervention des fusiliers marins, le navire a tenté de s’enfuir le 29 juin. Cette tentative a échoué, mais le navire a dérivé et s’est échoué sur la plage de Fidjrossè.

Un remorqueur nigérian, le « SPSL UDEME », a été immobilisé par les autorités béninoises après avoir échoué sur la plage de Fidjrossè le 30 juin 2024. Risques environnementaux et opérations de pompage

L’échouement du « SPSL UDEME » soulève des préoccupations majeures concernant la protection de l’environnement. Le navire transporte une cargaison de gasoil, ce qui pose un risque de pollution marine. Les autorités béninoises ont mis en place des mesures pour prévenir tout incident environnemental et ont déjà pompé près de 100 tonnes de gasoil.

Coopération régionale et action en justice

Les enquêtes révèlent que les activités du « SPSL UDEME » dans les eaux nigérianes étaient illégales. Cet incident souligne l’importance de la coopération régionale en matière de sécurité maritime. Les membres de l’équipage ont été arrêtés et la justice est en cours.

Priorité à la protection de l’environnement

La protection de l’environnement marin reste la priorité absolue pour les autorités béninoises. Des équipes spécialisées sont mobilisées pour gérer la situation et minimiser l’impact sur l’écosystème local. L’incident du « SPSL UDEME » a mis en lumière les défis liés à la sécurisation des eaux territoriales et à la préservation de l’environnement côtier.

Bénin : Zéro médicament antipaludique de qualité inférieure ou falsifié dans le circuit formel

L’Agence Béninoise du Médicament et des autres produits de santé (ABMed) et l’Agence Nationale de Contrôle de la Qualité des produits de santé et de l’eau (ANCQ) ont annoncé des résultats encourageants issus de la surveillance post-commercialisation des médicaments antipaludiques. En effet, cette campagne, menée dans le cadre du projet « Promouvoir la qualité des médicaments plus PQM+ », a permis de confirmer l’absence de médicaments antipaludiques de qualité inférieure ou falsifiés dans le circuit formel de distribution au Bénin.

Une surveillance rigoureuse pour une garantie de qualité

Au cours de l’année 2023, 208 échantillons de médicaments antipaludiques couramment utilisés ont été collectés et analysés dans neuf départements du pays. En plus,  ces analyses, réalisées par le laboratoire de l’ANCQ, n’ont révélé aucune non-conformité aux spécifications techniques attendues.

Un succès salué par les autorités

Le directeur général de l’ABMed, le Dr Yossounon CHABI, a salué ces résultats, qui viennent récompenser les efforts du gouvernement béninois dans la lutte contre les produits pharmaceutiques de qualité inférieure ou falsifiés. Il a également souligné l’importance de la surveillance continue et de la mise en place de dispositifs de traçabilité renforcés, comme la solution nationale de traçabilité des médicaments prévue dans le cadre du Programme d’action du gouvernement (PAG 2).

Un message fort pour la communauté internationale

Ces résultats positifs démontrent l’engagement du Bénin à garantir l’accès aux médicaments de qualité pour sa population. Ils constituent également un message fort pour la communauté internationale, soulignant la nécessité d’une collaboration accrue dans la lutte contre les médicaments contrefaits, qui constitue un fléau majeur pour la santé publique en Afrique subsaharienne.

Bénin : Le Colonel Faizou GOMINA prend les rênes de la Garde Nationale

Le colonel Faizou GOMINA, militaire chevronné et figure emblématique de la lutte contre le terrorisme au Bénin, est le nouveau  chef d’état-major de la Garde nationale le 1er juillet 2024. Cette nomination marque un tournant décisif pour cette composante essentielle des forces armées béninoises.

Le colonel Faizou GOMINA, militaire chevronné et figure de la lutte contre le terrorisme, prend les rênes de la Garde nationale du Bénin Un parcours exemplaire au service de la nation

Reconnu pour son engagement inébranlable et son leadership stratégique, le colonel GOMINA cumule une riche expérience au sein de l’armée béninoise. Son parcours est jalonné de succès et d’actes de bravoure, notamment en tant que chef d’État-major adjoint et commandant de l’opération Mirador, une mission cruciale dans la sécurisation des frontières du pays.

Une ambition claire : renforcer l’efficacité de la Garde nationale

Lors de sa prise de commandement, le colonel GOMINA a exprimé sa gratitude envers le président Patrice TALON et a affirmé son ambition de renforcer l’efficacité de la Garde nationale. Il s’engage également  à promouvoir l’esprit de fraternité et de cohésion au sein de ses troupes, tout en mettant en œuvre des stratégies innovantes pour répondre aux défis complexes de la sécurité nationale.

Le colonel Faizou GOMINA, militaire chevronné et figure de la lutte contre le terrorisme, prend les rênes de la Garde nationale du BéninUne passion de commandement symbolique

Par ailleurs, La cérémonie de passation de commandement, empreinte de solennité, s’est tenue à la garnison militaire d’Allada. Le colonel GOMINA a succédé au colonel Codjo François AMOUSSOU, salué pour son travail acharné et son leadership pionnier qui ont  aussi grandement contribué à l’essor de la Garde nationale.

Un nouveau chapitre pour la Garde Nationale

Avec la nomination du colonel Faizou GOMINA, la Garde nationale s’apprête à écrire un nouveau chapitre de son histoire. En somme, son expérience, sa détermination et sa vision pour l’avenir font de lui un choix idéal pour diriger cette force de sécurité essentielle à la protection du Bénin.

Lutte contre l’insécurité alimentaire : le Bénin se dote d’un programme spécial

Les stocks alimentaires s’amenuisent dangereusement, menaçant la sécurité alimentaire des populations. Pour contrer cette urgence, le ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche (MAEP) a  par conséquent pris des mesures audacieuses en lançant le Programme spécial d’intensification des productions maraîchère et céréalière.  En effet, ce programme, adopté en Conseil des ministres le 3 juillet 2024, vise à accroître significativement la production de légumes et de céréales d’ici la fin de la campagne agricole 2024-2025.

Des objectifs ambitieux pour une sécurité alimentaire durable 

Lors d’une conférence de presse, le Ministre Gaston Cossi DOSSOUHOUI, accompagné du Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement et Porte-parole du Gouvernement, Monsieur Wilfried Léandre HOUNGBÉDJI, a dévoilé les contours de ce programme novateur. Par ailleurs,  Son objectif principal est de garantir une disponibilité durable des denrées alimentaires pour les populations urbaines et rurales du Bénin.

 Pour y parvenir, le Programme spécial d’intensification des productions maraîchères et céréalières s’articule autour de plusieurs axes stratégiques :

tout d’abord, l’accès facilité à des intrants de qualité, tels que des semences hybrides à haut rendement et résistantes aux changements climatiques, pesticides, engrais minéraux, biostimulants et biofertilisants; ensuite, la promotion de pratiques agricoles durables, incluant la gestion intégrée de la fertilité des sols, le développement de la culture en milieu contrôlé, l’installation de serres, ainsi que l’optimisation de la petite irrigation; par ailleurs, la réduction des pertes post-récolte grâce à l’accès aux équipements et infrastructures de stockage modernes; en outre, l’amélioration de l’accès aux services de mécanisation agricole; également, la mise en place d’un conseil agricole dédié; et enfin, le renforcement des capacités des acteurs du secteur.

Le Bénin lance un programme ambitieux de 10 milliards FCFA pour intensifier la production maraîchère et céréalière .Un investissement conséquent pour des résultats tangibles

 Conscient de l’enjeu crucial de la sécurité alimentaire, le gouvernement béninois a alloué une enveloppe de dix milliards (10.000.000.000 ) de Francs CFA à la mise en œuvre de ce programme ambitieux. En plus , cette manière financière pourrait être revue à la hausse en fonction des résultats obtenus sur le terrain.

Des retours positifs pour tous les acteurs de la chaîne de valeur agricole dans au programme spécial 

Le Programme spécial d’intensification des productions maraîchères et céréalières devrait également  avoir des effets bénéfiques sur l’ensemble des acteurs de la filière agricole :

  • Augmentation de la production et de la productivité.
  • Amélioration de la qualité des produits.
  • Réduction des prix pour les consommateurs.
  • Création d’emplois.
  • Renforcement de la résilience du système agricole face aux changements climatiques.

Un programme prometteur pour l’avenir de l’agriculture béninoise

En somme, le Programme spécial d’intensification des productions maraîchère et céréalière apparaît comme une initiative majeure pour transformer le secteur agricole béninois. En augmentant la production, en améliorant la qualité des produits et en réduisant les pertes post-récolte, ce programme contribuera à la sécurité alimentaire durable du pays et à l’amélioration aussi  les conditions de vie de ses habitants.

Lutte contre le terrorisme au Bénin : Un séminaire pour optimiser les opérations militaires

Parakou, le 3 juillet 2024 – Dans une démarche de réflexion stratégique visant à optimiser l’efficacité des opérations militaires contre le terrorisme, le ministère de la Défense nationale a organisé ce mercredi 3 juillet 2024, un séminaire d’évaluation cruciale. Trois ans après le lancement des premières initiatives, ce rassemblement marque un moment décisif pour réexaminer les tactiques des employés et renforcer la sécurité nationale.

Un examen approfondi des stratégies de lutte contre le terrorisme lors du séminaire

Le général de division fructueux GBAGUIDI, chef d’État-major général des forces armées béninoises, a convoqué une assemblée distinguée de militaires et de stratèges pour analyser les succès et les lacunes des actions menées jusqu’au 31 mai, dans le but de remodeler les opérations futures.

La rencontre, qui s’inscrit dans un contexte où le terrorisme continue de menacer la stabilité régionale, a vu la participation de l’État-Major de l’opération MIRADOR, des chefs de groupements tactiques interarmes, ainsi que des représentants de diverses branches militaires. Ensemble, ils ont discuté des moyens d’améliorer le renseignement, le soutien logistique et sanitaire, essentiels à la lutte contre cette forme de violence qui exige une réponse coordonnée et adaptative.

Améliorer le renseignement et anticiper les menaces pour une lutte antiterroriste plus efficace

En plus , le commandant AHANHANZO GLELE a particulièrement mis l’accent sur l’importance de l’acquisition de renseignements précis et de l’anticipation des menaces pour contrer efficacement le terrorisme.

Séminaire au Bénin pour optimiser la lutte contre le terrorisme : Analyse des succès, identification des lacunes et recherche de solutionsIdentifiez les solutions les plus adaptées pour optimiser l’opération MIRADOR

Selon le colonel Alfred ASSOGBA, président du comité scientifique du séminaire, il est crucial que ces assises recherchent des solutions plus adaptées pour rendre plus efficace l’opération MIRADOR. Parmi les résultats attendus figurent :

  • Une identification claire du mode d’action des ennemis et de leurs facteurs de succès.
  • La définition d’un mode d’action des forces ami capable de briser les velléités des terroristes.
  • Une formulation adéquate des besoins logistiques, avec une satisfaction dans les meilleurs délais.

Les participants doivent également s’efforcer d’identifier les meilleures tactiques face à l’évolution et aux modes d’action fluctuants et changeants des ennemis. Le colonel ASSOGBA a également mis l’accent sur l’importance de la stratégie de communication et du soutien sanitaire.

Des recommandations concrètes pour une lutte antiterroriste plus efficace au séminaire

Le ministre délégué auprès du président de la République chargé de la défense nationale a invité les participants à des échanges constructifs et à des réflexions approfondies pour aboutir à des propositions et des recommandations concrètes. « C’est à l’une des mises en œuvre des recommandations que nous obtiendrons une meilleure efficacité de notre lutte contre le pégre terroriste », a-t-il ajouté.

Les travaux du séminaire, financés par la Fondation Konrad ADENAUER, auront lieu ce jeudi 4 juillet 2024. Ce séminaire représente un pas de plus vers une approche plus intégrée et réfléchie de la lutte contre le terrorisme, soulignant l’engagement du Bénin à maintenir la la paix et la sécurité, non seulement au sein de ses frontières mais aussi dans la région ouest-africaine. La détermination affichée par les hauts responsables et les participants lors de ce séminaire est un témoignage de résilience et de solidarité face aux défis sécuritaires contemporains.

Morgue du CNHU-HKM : Trois employés jugés pour corruption et abus de fonction

Cotonou, le 3 juillet 2024 – Un sombre scandale a secoué la communauté de Cotonou avec l’affaire des trois employés de la morgue du Centre national hospitalier et universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) traduits en justice pour corruption et abus de fonction. Lundi 1er juillet 2024, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) s’est penchée sur les agissements de ces individus accusés d’avoir facilité la sortie illégale d’un corps confisqué.

Une affaire de corruption macabre à Morgue du CNHU-HKM 

Les faits remontent au décès d’une femme au service de réanimation du CNHU-HKM  en 2023. En effet, la femme décédée au service de réanimation du CNHU a bénéficié d’une prise en charge complète de l’hôpital. Après son décès, le CNHU-HKM a retenu le corps en attendant le règlement de la dette s’élevant à 1 285 000 francs CFA. Défiant cette procédure, deux employés de la morgue ont orchestré la sortie nocturne du corps, le remettant à la famille de la défunte contre une somme de 500 000 francs CFA.

L’affaire éclate au grand jour

L’imposture a été découverte après les funérailles, conduisant à l’arrestation de deux individus. Face à la CRIET, ils ont reconnu leur culpabilité et ont dévoilé le partage du montant reçu : 220 000 francs CFA pour l’employé le plus ancien et 225 000 francs CFA pour celui qui a assuré le transport du corps. Par ailleurs, les membres de la famille venus récupérer le corps ont reçu les 55 000 francs CFA restants . Le ministère public présentera ses réquisitions le 5 août prochain, date à laquelle le procès reprendra.

Un témoignage accablant

Le troisième prévenu, qui était responsable de la morgue au moment  de l’admission du corps, a révélé un élément troublant. En effet, le père de la défunte souhaitant remercier ces bienfaiteurs l’a Contacté.  Surpris des remerciement ce dernier, ignorant la nature frauduleuse de l’acte, a exprimé sa gratitude. Intrigué par cette situation, le responsable a alerté son successeur et a demandé une vérification. C’est ainsi qu’ils ont fait le constat de la disparition du corps de la morgue.

Un scandale qui soulève des interrogatoires profonds

Cette affaire a mis en lumière des manquements graves à l’intégrité et aux procédures de sécurité au sein du CNHU-HKM. Elle expose également la vulnérabilité des familles endeuillées face à des pratiques corrompues. Alors que la CRIET s’apprête à rendre son verdict, ce scandale rappelle la nécessité d’une vigilance accrue et d’une réforme profonde pour prévenir de tels abus à l’avenir.

Bénin : Le gouvernement accélère la mise en œuvre de son Programme d’action

Cotonou, le 3 juillet 2024 – Le Conseil des Ministres, réuni ce mercredi 3 juillet 2024 sous la présidence de Son Excellence Monsieur Patrice Talon, a franchi une étape significative dans la mise en œuvre du Programme d’Action du Gouvernement. En effet, la contractualisation des missions de contrôle technique pour des projets d’envergure nationale marque un tournant décisif

Programme d’Action du Gouvernement : Des projets d’envergure pour le développement du Bénin

Suite à une consultation minutieuse réalisée par la Société des Infrastructures routières et de l’Aménagement du Territoire (SIRAT), des cabinets d’expertise reconnus pour leur compétence et leur conformité aux critères de référence stricts ont été choisis pour gérer le contrôle technique de projets d’une importance capitale pour le développement urbain et social du Bénin.

Par ailleurs, ces missions de contrôle technique, essentielles pour garantir la sécurité, la solidité et l’accessibilité des infrastructures, couvriront les phases de conception et d’exécution des travaux. Parmi les projets concernés figurent :

  • La construction de la Cité financière et du Quartier culturel et créatif de Cotonou , qui promet de transformer le paysage urbain et de stimuler l’innovation et la créativité.
  • L’Arena et les nouveaux hôtels de ville de Cotonou et de Porto-Novo , qui contribueront aussi à la modernisation et au dynamisme des deux principales villes du pays.
  • Le siège de la Loterie nationale du Bénin et l’Institut national de la Statistique et de la Démographie (INSTaD) , qui bénéficieront d’infrastructures modernes et fonctionnelles.

Programme d’action : Vers un système judiciaire plus performant

Le secteur de la justice connaîtra également une amélioration notable avec la construction de la prison civile de Ouèdo et la réhabilitation des maisons d’arrêt dans plusieurs villes clés. Ces initiatives visent à renforcer les normes de sécurité et les conditions de détention, en accord avec les aspirations à une justice plus humaine et efficace. En plus, la prise en compte de la partie de la prison civile d’Akpro-Missérété dans ces travaux témoigne de l’engagement du gouvernement à améliorer le système pénitentiaire du pays dans son ensemble.

Le Bénin, un acteur majeur du développement durable en Afrique

Au-delà de leur portée immédiate, ces projets symbolisent l’ambition du Bénin de se positionner comme un acteur majeur du développement durable en Afrique. Ils illustrent la volonté d’une nation qui avance, qui innove et qui place ainsi  le bien-être de ses citoyens au cœur de ses priorités.

Avec ces avancées, le Bénin s’engage résolument sur la voie du progrès, veillant à ce que chaque projet soit synonyme de qualité, de sécurité et d’accessibilité pour tous.

Bénin : 10 milliards FCFA pour lutter contre le changement climatique en agriculture

Cotonou, le 3 juillet 2024 -Le gouvernement béninois, soucieux de garantir la sécurité alimentaire et de promouvoir une agriculture résiliente face aux changements climatiques, a adopté un programme spécial lors du Conseil des ministres du 3 juillet 2024. Doté d’un budget initial de 10 milliards de FCFA, ce programme vise à contrer les effets néfastes du changement climatique sur les productions maraîchères et céréalières, particulièrement affectées par la forte chaleur entre janvier et mai.

Un constat préoccupant : baisse de production due au changement climatique et flambée des prix

La réunion du Conseil des ministres a aussi  mis en lumière la baisse de production de cultures essentielles telles que la tomate, l’oignon et le piment, due aux fortes chaleurs du premier semestre de l’année. Cette situation entraîne une rareté de ces produits sur le marché, provoquant une augmentation significative de leur prix.

De même, malgré une augmentation de la production de céréales, notamment de maïs, les exportations non réglementées ont conduit à une hausse des prix au niveau local, pénalisant les consommateurs béninois.

Un programme ambitieux pour une agriculture durable

Face à ces défis, le gouvernement a décidé de prendre des mesures fortes et durables pour soutenir les secteurs agricoles, maraîchers et céréaliers. Le programme spécial lancé s’articule autour de plusieurs axes clés :

  • Renforcement des infrastructures de production : Installation de systèmes de culture en milieu contrôlé et de petite irrigation pour une meilleure maîtrise des conditions de production.
  • Amélioration des équipements et infrastructures de stockage : Réduction des pertes post-récolte grâce à des technologies de stockage adéquates.
  • Accès aux intrants de qualité : Facilitation de l’accès aux semences à haut rendement résistantes aux changements climatiques, aux pesticides, aux engrais minéraux et aux bio-stimulants.
  • Promotion de pratiques agricoles durables : Encouragement de l’adoption de techniques telles que la gestion intégrée des ressources en eau, la rotation des cultures et la gestion de la fertilité des sols.
  • Renforcement de la mécanisation agricole : Acquisition d’équipements agricoles modernes pour accroître la productivité et alléger la pénibilité du travail des agriculteurs.

Accompagnement et professionnalisation des acteurs du secteur dans la lutte contre le changement climatique

Le programme spécial ne se limite pas à l’appui matériel. Il prévoit également un volet important d’accompagnement et de professionnalisation des acteurs du secteur agricole. La mise en place de conseils agricoles spécialisés permettra de fournir des conseils techniques aux agriculteurs. Ils bénéficieront également de formations afin de les familiariser avec les bonnes méthodes de production agricole.

Un engagement fort pour la sécurité alimentaire

Le ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche est instruit à l’effet d’engager toutes les diligences en vue du démarrage effectif des activités pour atteindre les objectifs fixés.

Ces initiatives reflètent l’engagement du gouvernement à assurer la sécurité alimentaire et à promouvoir une agriculture résiliente face aux défis climatiques. Elles visent à garantir la disponibilité et l’accessibilité des produits maraîchers et céréaliers pour les populations, tout en soutenant l’innovation technologique dans le secteur agricole. Ce programme spécial est un pas en avant vers une agriculture plus productive et durable, qui bénéficiera non seulement aux agriculteurs mais aussi à l’ensemble de la population béninoise.

Ce programme spécial constitue une étape importante vers la réalisation des objectifs de développement durable du Bénin, notamment l’objectif 2 « Faim Zéro ».

L’Arménie réaffirme son soutien à la CPI lors d’une visite officielle

La Haye, 2 juillet 2024 – Dans un geste fort de soutien à la Cour pénale internationale (CPI), le Président du Conseil judiciaire suprême d’Arménie, S.E. M. Karen Andreasyan, et le Ministre de la Justice, S.E. M. Grigor Minasyan, ont effectué une visite officielle à la CPI aujourd’hui.

Renforcement de la coopération et engagement envers la justice internationale

En effet, cette visite historique marque un nouveau chapitre dans les relations entre l’Arménie et la CPI, soulignant l’engagement ferme du pays envers la justice internationale et le respect du droit international.

Discussions fructueuses avec la direction de la CPI

Au cours de leur visite, les dignitaires arméniens ont rencontré la Présidente de la CPI, Mme Tomoko Akane, et le Greffier de la Cour, M. Osvaldo Zavala Giler. Les discussions ont porté sur un large éventail de sujets d’intérêt mutuel, notamment le renforcement de la coopération judiciaire, le partage des meilleures pratiques en matière de droit international et le soutien aux efforts de la CPI pour lutter contre l’impunité.

Un soutien crucial de l’Arménie  à un moment crucial

La visite de l’Arménie intervient à un moment crucial pour la CPI, alors qu’elle continue de jouer un rôle essentiel dans la lutte contre les crimes les plus graves qui touchent l’humanité. Le soutien ferme de l’Arménie à la Cour est aussi  un témoignage de son engagement envers la promotion de l’état de droit et de la responsabilité au niveau international.

Réformes judiciaires en Arménie : vers un système judiciaire plus indépendant et efficace

Les échanges entre les représentants arméniens et les dirigeants de la CPI ont également permis de mettre en lumière les récentes initiatives de réforme du système judiciaire en Arménie. Ces réformes, jugées essentielles, visent à renforcer l’indépendance du système judiciaire et à garantir le respect et la protection des droits de l’homme dans le pays.

L'Arménie réaffirme son soutien indéfectible à la Cour pénale internationale lors d'une visite officielle, renforçant la coopérationMobilisation face aux défis de la CPI

La visite a également été l’occasion d’aborder les défis auxquels la CPI est confrontée, notamment la nécessité d’un soutien politique et financier accru de la part de ses États membres pour mener à bien ses mandats. L’engagement continu de l’Arménie envers la CPI contribue à renforcer un système de justice pénale internationale robuste et efficace.

Un symbole de coopération et d’engagement envers la justice

En conclusion, la visite du Président du Conseil judiciaire suprême et du Ministre de la Justice d’Arménie à la CPI aujourd’hui constitue une étape importante vers une collaboration accrue et un engagement renouvelé envers les principes fondamentaux de la justice internationale. Cette visite symbolise la volonté des nations de travailler ensemble pour promouvoir la paix, la sécurité et la justice dans le monde.