Les Écureuils du Bénin survolent les Amavubi

Cotonou, 11 octobre 2024 – Les Écureuils du Bénin ont réalisé une performance convaincante en s’imposant 3-0 face aux Amavubi du Rwanda, ce vendredi 11 octobre au stade Houphouët-Boigny d’Abidjan. Cette victoire place les Béninois en bonne position pour la qualification à la Coupe d’Afrique des Nations 2025.

Les buts béninois ont été inscrits par Steve Mounie dès la 7ème minute, avant que Joël Houndonou ne double la mise à la 67ème minute. Cebio Soumaïla Imourane a scellé le sort de la rencontre en inscrivant le troisième but à la 70ème minute.

Grâce à cette victoire, le Bénin compte désormais 6 points, à 1 point du Nigeria, leader du groupe D avec 7 points. Les Écureuils occupent désormais la deuxième place avec 3 points, tandis que le Rwanda et la Libye sont respectivement troisième et quatrième.

Les joueurs de Gernot Rohr ont dominé la rencontre de la tête et des épaules, démontrant un jeu collectif efficace et une solidité défensive. Cette victoire est une véritable bouffée d’oxygène pour les Écureuils, qui se rapprochent de leur objectif de qualification pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations.

Cette victoire est une excellente nouvelle pour les supporters béninois, qui voient leur équipe nationale retrouver des couleurs après une période de doute. Les joueurs béninois ont montré un jeu collectif solide et une efficacité redoutable devant le but.

Pour les Amavubi, la défaite est amère, mais il reste encore deux matchs à disputer dans ce groupe. Les Rwandais devront se reprendre lors des prochaines rencontres pour espérer se qualifier pour la CAN 2025.

En conclusion, cette victoire du Bénin est une excellente nouvelle pour le football béninois. Les Écureuils se trouvent maintenant en position favorable pour se qualifier pour la CAN 2025.

Cotonou au cœur de la lutte contre la drépanocytose

Cotonou, le 11 octobre 2024 – Le Bénin accueille depuis mercredi dernier le 19e Congrès international sur la drépanocytose. En effet, cet événement majeur, organisé par l’association DORYS avec le soutien du gouvernement béninois et de partenaires internationaux, réunit des experts mondiaux, des associations de patients et des professionnels de la santé autour d’un objectif commun : améliorer la prise en charge de cette maladie génétique qui touche des millions de personnes dans le monde, particulièrement en Afrique.

Le choix de Cotonou pour accueillir ce Congrès témoigne de l’engagement du Bénin dans la lutte contre la drépanocytose. Le gouvernement béninois, à travers le Ministère de la Santé, multiplie les initiatives pour améliorer la prise en charge des patients et renforcer la recherche.

par ailleurs la Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, Madame Véronique TOGNIFODÉ, considère le Congrès comme une opportunité unique de mener une réflexion collective. Cette réflexion ne se limite pas aux implications médicales de la drépanocytose, mais englobe également les répercussions sociales et économiques de cette condition.

Une annonce majeure pour l’avenir

Le ministre de la Santé, Benjamin HOUNKPATIN, a fait une annonce importante lors de la cérémonie d’ouverture : « Grâce au précieux appui de la Fondation Claudine TALON, le Bénin érigera très bientôt un centre de haut standing avec un plateau technique performant pour la recherche ainsi que l’offre des soins et services intégrés dans la lutte contre la drépanocytose et comprend la greffe ». Cette nouvelle infrastructure représente un espoir majeur pour les patients béninois et pour la recherche sur la drépanocytose en Afrique.

Lutte contre la drépanocytose : Des échanges fructueux entre experts

Durant trois jours, les participants échangeront leurs expériences, présenteront les dernières avancées scientifiques et discuteront des meilleures pratiques en matière de prévention, de diagnostic et de traitement de la drépanocytose. Les thèmes abordés seront variés :

  • La recherche : les dernières découvertes sur les mécanismes de la maladie et les nouvelles pistes thérapeutiques.
  • La prise en charge : les traitements disponibles, les soins de soutien, l’amélioration de la qualité de vie des patients.
  • Les aspects sociaux et économiques : L’impact de la drépanocytose sur les familles, les communautés et les systèmes de santé.

 Experts mondiaux réunis à Cotonou pour le 19ème Congrès international sur la drépanocytose : avancées scientifiques, partage d'expériences et espoir pour les patients.Un élan de solidarité

Le Dr Salmane AMIDOU, l’un des organisateurs du congrès, s’est félicité pour la mobilisation de tous les acteurs impliqués dans la lutte contre la drépanocytose. » « Avec ce Congrès, il y aura un avant et un après dans la prise en charge de cette maladie », a-t-il déclaré.

Le représentant résident de l’OMS au Bénin, Jean KOUAME, a également réaffirmé l’engagement de l’organisation à soutenir les pays africains dans leur lutte contre la drépanocytose.  » L’OMS se maintiendra toujours aux côtés des acteurs pour faire avancer la recherche et améliorer la pratique de prise en charge de cette maladie », c’est assuré.

En conclusion, ce Congrès international est une étape importante dans la lutte contre la drépanocytose en Afrique. Il témoigne de la volonté de la communauté internationale et des pays africains de s’unir pour améliorer la vie des personnes atteintes de cette maladie.

 

Soutenances du DEAT : Le ministre CHABI donne le coup d’envoi

Cotonou, le 11 octobre 2024 – Le ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Monsieur Kouaro Yves CHABI, a donné le coup d’envoi officiel des soutenances des micro-projets du Diplôme d’Études Agricoles Tropicales (DEAT) au lycée Agricole Mèdji de Sékou à Allada.

Cette phase importante de l’examen, qui suit les épreuves écrites et pratiques, marque l’aboutissement d’un parcours académique pour près de 1700 candidats à travers le pays, dont 358 à Allada.

Accompagné du Directeur Départemental des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle de l’Atlantique, le ministre s’est assuré du bon déroulement des opérations et a encouragé les candidats ainsi que les membres des jurys.

Le ministre béninois lance les soutenances du DEAT, un événement majeur pour l'avenir de l'agriculture au Bénin.Soutenances du DEAT : Une priorité gouvernementale

Le choix du lycée agricole Mèdji de Sékou pour lancer cette phase de soutenance n’est pas fortuit. Il témoigne de l’importance accordée par le gouvernement à l’enseignement technique et professionnel, un secteur qui a connu des réformes majeures ces dernières années.

En effet, sous l’impulsion du Président Patrice TALON, le gouvernement béninois a fait de l’EFTP une priorité, visant à former une main-d’œuvre qualifiée pour répondre aux besoins du secteur agricole et de l’économie en général.

Des projets concrets pour l’avenir

Les micro-projets présentés par les candidats portent sur des domaines variés tels que la production animale, la production végétale, la pêche et l’aquaculture, la nutrition et la technologie alimentaire, ainsi que la foresterie. Ces projets sont le fruit d’un travail de recherche et de mise en pratique et témoignent ainsi de l’acquisition par les étudiants de compétences pratiques et théoriques solides.

Un enjeu pour l’avenir du Bénin

Les diplômés du DEAT sont appelés à jouer un rôle clé dans le développement de l’agriculture béninoise. Leurs compétences seront précieuses pour moderniser les pratiques agricoles, améliorer la productivité et contribuer à la sécurité alimentaire du pays.

En conclusion, le lancement des soutenances du DEAT marque une étape importante dans la formation des futurs acteurs du développement agricole au Bénin. Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de modernisation du secteur agricole et de valorisation des compétences des jeunes.

États-Unis-Bénin : De nouveaux projets pour améliorer la vie des Béninois

Bénin, le 10 octobre 2024 – Dans un élan de solidarité internationale et de coopération bilatérale, l’ambassadeur des États-Unis au Bénin, M. Shukan, a procédé le 9 octobre à l’inauguration de deux projets communautaires majeurs, témoignant ainsi de l’engagement de son pays à soutenir le développement durable du Bénin.

L'ambassadeur des États-Unis au Bénin inaugure deux projets communautaires visant à améliorer la production d'huile de palme L’autonomisation des femmes au cœur des priorités

Le premier projet, mis en œuvre à Aota, vise à renforcer l’autonomisation économique des femmes. En leur fournissant les outils et les connaissances nécessaires pour améliorer la production d’huile de palme, une activité essentielle dans la région, ce projet contribue aussi à renforcer leur pouvoir d’achat et à améliorer leur statut social.

Des infrastructures sanitaires pour une meilleure qualité de vie

Parallèlement, à Sokomey, l’Ambassadeur a inauguré un projet de construction de nouvelles installations sanitaires. Cette initiative répond également à un besoin urgent en matière d’accès aux services d’assainissement de base, essentiels pour améliorer la santé publique et réduire la propagation des maladies.

L'ambassadeur des États-Unis au Bénin inaugure deux projets communautaires visant à améliorer la production d'huile de palme De nouveaux projets: Un engagement fort pour un développement durable

Par ailleurs, ces deux projets s’inscrivent pleinement dans les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies. En soutenant l’égalité des sexes, en améliorant la santé et le bien-être, et en encourageant une croissance économique durable, les États-Unis démontrent leur volonté d’accompagner le Bénin dans sa trajectoire de développement.

Une collaboration fructueuse

En plus, l’inauguration de ces projets a été l’occasion pour les autorités béninoises et américaines de réaffirmer leur engagement à travailler ensemble pour un développement durable. Les bénéficiaires de ces initiatives ont exprimé leur profonde gratitude envers le peuple américain pour ce soutien précieux.

En conclusion, ces projets marquent une nouvelle étape dans le partenariat entre le Bénin et les États-Unis. Ils démontrent que la coopération internationale, lorsqu’elle est ciblée, peut apporter des changements positifs et durables dans la vie des communautés. En favorisant l’autonomisation des femmes et l’amélioration des conditions de vie, ces initiatives contribuent à bâtir un futur prometteur pour tous les Béninois.

IITA : Le Bénin et le Nigeria unis pour l’agro-business

Cotonou, le 10 octobre 2024 – L’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) au Bénin a été le théâtre d’une importante rencontre entre les jours 6 et 9 octobre 2024. En effet, une délégation de l’unité « Suivi et Évaluation  » de l’IITA Nigeria s’est rendue au Bénin pour partager et évaluer les progrès réalisés par des agripreneurs locaux spécialisés dans la transformation du maïs et du manioc.

Cette initiative, selon le Dr Tamo Manuele, Représentant Résident à l’IITA Bénin, témoigne de la volonté de l’institut de renforcer les compétences des jeunes entrepreneurs agricoles de la sous-région. Il a souligné l’importance du soutien apporté par l’équipe nigériane dans cette démarche.

Une délégation nigériane de l'IITA est au Bénin pour évaluer les progrès des agripreneurs locaux et renforcer la coopération régionale en matière d'agro-industrie.Un partenariat fructueux pour l’agro-industrie

Cette collaboration entre l’IITA Bénin et l’IITA Nigeria illustre parfaitement l’engagement de l’institut envers le développement de l’agro-business en Afrique de l’Ouest. Les échanges entre les experts et les agripreneurs béninois ont permis de faire un état des lieux des avancées réalisées et d’identifier les prochaines étapes pour renforcer les chaînes de valeur du maïs et du manioc.

L’assistance technique fournie par Enable TAAT Bénin et Technologies for African Agricultural Transformation (TAAT) a joué un rôle crucial dans la réussite de cette mission. Grâce à leur expertise, les agripreneurs béninois ont pu bénéficier d’un transfert de connaissances et de compétences leur permettant d’améliorer leurs pratiques et d’augmenter leur productivité.

Une délégation nigériane de l'IITA est au Bénin pour évaluer les progrès des agripreneurs locaux et renforcer la coopération régionale en matière d'agro-industrie.L’IITA, un acteur clé du développement agricole en Afrique

Fondé en 1967, l’IITA est reconnu comme un centre d’excellence en matière de recherche agricole pour le développement en Afrique. L’Institut travaille sans relâche pour développer des solutions innovantes afin d’améliorer la productivité agricole, de renforcer la sécurité alimentaire et de réduire la pauvreté en Afrique.

Cette visite de la délégation nigériane marque une nouvelle étape dans la collaboration inter-africaine et confirme l’engagement de l’IITA à soutenir le développement d’une agriculture durable et prospère sur le continent.

En bref, les échanges entre l’IITA Bénin et l’IITA Nigeria sont une étape importante dans la lutte contre l’insécurité alimentaire en Afrique. Face au défi du changement climatique et à la croissance démographique, il est urgent de développer des systèmes agricoles plus résilients et plus productifs. En investissant dans la recherche, en renforçant les capacités des agriculteurs et en favorisant les partenariats public-privé, le Bénin pourra bâtir un meilleur lendemain pour les générations futures.

Cotonou : Un tournant dans les relations entre le Golfe et l’Afrique

Cotonou, 10 octobre 2024 – Une réunion diplomatique significative a eu lieu hier à Cotonou, marquant une étape importante dans les relations entre les Émirats arabes unis et la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Son Excellence Mohammed Saeed Al Kaabi, ambassadeur des Émirats arabes unis auprès de la République du Bénin, a rencontré Son Excellence Amadou DIONGUE, représentant résident de la CEDEAO au Bénin. Cette rencontre a permis d’aborder les perspectives de coopération entre les pays membres de la CEDEAO et les Émirats arabes unis, ainsi que de traiter des questions d’intérêt commun.

Les discussions ont porté sur divers sujets, notamment le renforcement des échanges commerciaux, les investissements, la sécurité régionale et le développement durable. Les deux parties ont exprimé leur volonté de travailler ensemble pour promouvoir la paix et la prospérité dans la région. L’ambassadeur Al Kaabi a souligné l’importance de cette coopération, en particulier dans le contexte actuel où les défis mondiaux exigent une réponse concertée et multilatérale.

La rencontre a également été l’occasion de réaffirmer les liens historiques et les valeurs partagées entre les Émirats Arabes Unis et les pays de la CEDEAO. Les deux diplomates ont convenu de la nécessité de continuer à explorer de nouvelles voies de collaboration, spécialement dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’innovation technologique.

Les résultats de cette réunion pourraient définir le cours des futures initiatives de coopération entre les Émirats Arabes Unis et l’Afrique de l’Ouest. Avec des engagements mutuels en faveur du développement et de la coopération, cette rencontre à Cotonou s’inscrit comme un jalon prometteur pour l’avenir des relations bilatérales et régionales.

130 millions pour moderniser la pédiatrie au CNHU-HKM

Cotonou, le 9 octobre 2024 – Une nouvelle ère s’annonce pour le Centre National Hospitalier Universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM). D’importants travaux de modernisation, d’un montant évalué à 130 millions de FCFA, vont bientôt débuter au sein de l’établissement. Ces travaux visent notamment à rénover entièrement le service de Pédiatrie.

La totalité des salles de consultation et d’hospitalisation sera rénovée. Il y aura également une modernisation des installations électriques, de la climatisation, du câblage informatique et des réseaux pour offrir un environnement plus agréable et plus pratique aux patients et au personnel médical.

Selon les dernières informations, les travaux, d’une durée estimée à huit mois, devraient démarrer prochainement. Par ailleurs, un appel d’offres est en cours afin de choisir la société qui s’occupera de ces travaux.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la politique de modernisation du secteur de la santé menée par le Gouvernement béninois. En investissant dans la rénovation de ses infrastructures, le CNHU-HKM vise à améliorer la qualité des soins prodigués aux enfants et à renforcer son rôle de référence dans le domaine de la pédiatrie au Bénin.

« Ces travaux sont une étape importante dans la modernisation de notre hôpital », a déclaré le Professeur Dieu donné Gnonlonfoun, Directeur général du CNHU-HKM. « Ils permettront d’offrir des soins de meilleure qualité aux enfants et de renforcer notre attractivité ».

En bref, ces travaux de rénovation s’inscrivent dans une dynamique plus large de modernisation du système de santé béninois. Le Gouvernement, conscient des enjeux, multiplie les initiatives pour améliorer les infrastructures hospitalières et renforcer les capacités du personnel soignant. Avec ces investissements, le Bénin pose les bases d’un système de santé plus performant et plus résilient.

Le Bénin reçoit des véhicules blindés type MAMBA MK7

Cotonou, le 9 octobre 2024 – La Police républicaine du Bénin vient de se doter de nouveaux outils pour renforcer sa capacité de réponse face aux menaces terroristes. En effet, deux véhicules blindés de type MAMBA MK7 ont été remis à l’institution, lundi 07 octobre 2024. Ce don est le fruit d’un partenariat entre le Bénin, la République Tchèque et l’Union européenne.

La cérémonie de remise s’est déroulée en présence de Son Excellence Zdenek KREJČÍ, ambassadeur de la République Tchèque au Bénin, et de Rémy Faure, chef de mission adjoint de la délégation de l’Union européenne au Bénin.

La Police Républicaine reçoit deux véhicules blindés MAMBA MK7, un don de la République Tchèque et de l'Union Européenne Caractéristiques Techniques des Véhicules Blindés

Ces véhicules, conçus spécifiquement pour les missions de reconnaissance et de combat, présentent des caractéristiques techniques remarquables. Leur blindage renforcé les protège des tirs d’armes légères et d’explosifs, tandis que leur mobilité leur permet d’intervenir rapidement sur tous types de terrains. De plus, équipés de systèmes de communication et de surveillance dernier cri, ils offrent aux forces de l’ordre une capacité d’action accrue.

« Ces véhicules vont permettre au personnel de la Police républicaine de mener des missions dans des conditions de sécurité renforcées », a souligné Rémy Faure. Il a rappelé les récents événements tragiques dans le département de l’Alibori pour souligner l’urgence de renforcer les habiletés des forces de l’ordre face à la menace terroriste.

Impact et Coopération Internationale

Pour sa part, l’Ambassadeur de la République Tchèque a réaffirmé l’engagement de son pays à soutenir le Bénin dans sa lutte contre l’insécurité. « Ces véhicules sont une contribution concrète au renforcement de la sécurité au Bénin », a-t-il déclaré.

Le directeur général de la Police républicaine, Soumaïla Yaya, s’est réjoui de cette acquisition. « Ces véhicules sont de véritables outils de travail qui vont nous permettre d’améliorer notre efficacité sur le terrain », a souligné le directeur général de la Police républicaine, Soumaïla Yaya. Il a précisé que ces nouveaux engins seront utilisés notamment pour sécuriser les zones frontalières, mener des opérations de reconnaissance et assurer l’escorte de convois.

Par ailleurs, l’arrivée de ces véhicules blindés va considérablement renforcer les capacités opérationnelles de la Police républicaine. Ils permettent aux forces de l’ordre d’intervenir de manière plus sûre et plus efficace dans des environnements hostiles. De plus, leur présence dissuasive devrait contribuer à réduire les actes de violence et à renforcer le sentiment de sécurité des populations.

Ce don de véhicules blindés marque une nouvelle étape dans la coopération entre le Bénin et ses partenaires internationaux. Il témoigne de la solidarité de la communauté internationale face aux menaces sécuritaires qui pèsent sur la région. Cependant, la lutte contre le terrorisme est un combat de longue haleine qui nécessite un engagement continu de tous les acteurs. Bien que les défis soient nombreux, la Police républicaine, grâce aux ressources fournies, dispose désormais d’un meilleur équipement pour affronter les menaces et assurer la sécurité des citoyens.

La CCI Bénin forme 150 femmes entrepreneures à la fiscalité

Abomey-Calavi , le 9 octobre 2024 – Dans le but de renforcer les capacités des femmes chefs d’entreprises et de favoriser leur compétitivité, la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (CCI Bénin) a organisé un atelier de formation intensif sur l’éducation fiscale.

En effet, cet événement, qui s’est tenu du 8 au 9 octobre à Abomey-Calavi, a rassemblé de nombreux participants. Plus de 20 femmes entrepreneures provenant des différentes régions économiques du Bénin ont pris part à cette formation de deux jours. L’objectif est d’atteindre au total 150 femmes à travers tout le territoire national.

Un Programme pour Combler les Lacunes en Fiscalité des femmes entrepreneures 

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la troisième édition d’un programme plus large visant à combler les lacunes en matière de formation et d’information des femmes entrepreneures. Les éditions précédentes organisées à Cotonou ont permis de mettre en évidence les besoins spécifiques de ces femmes en matière de fiscalité.

« Ce programme, lancé en 2022, répond à un besoin réel exprimé par les femmes entrepreneures », a souligné Cellia AKINHOLA, point focal genre à la CCI Bénin. Les deux premières éditions organisées à Cotonou ont permis de mettre en évidence les lacunes en matière de connaissances fiscales chez les femmes.

« Les études réalisées ont montré des écarts significatifs entre les hommes et les femmes, notamment en matière de fiscalité, de technologies de l’information et de la communication, et de conformité aux normes », a-t-elle expliqué.

Pour combler ce fossé, la CCI Bénin a décidé de décentraliser cette formation et de l’organiser dans les régions économiques. « Notre objectif est de permettre à un plus grand nombre de femmes de bénéficier de cette formation et de les outiller pour mieux gérer leurs entreprises », a ajouté Cellia AKINHOLA.

Satisfaction et Impact Positif  de cette formation sur le Développement Économique

Les participants ont ainsi pu bénéficier d’une formation théorique et pratique sur les différentes notions de fiscalité, les obligations déclaratives et les procédures de paiement. L’objectif est de leur permettre de mieux comprendre le système fiscal béninois et d’éviter les erreurs qui pourraient entraîner des pénalités financières.

Les participants à cette formation ont exprimé leur satisfaction et ont souligné l’importance de ces connaissances pour le développement de leurs entreprises. « Cette formation est une véritable opportunité pour nous, femmes entrepreneures », a souligné l’une des participantes. « Les connaissances acquises vont nous permettre de mieux gérer nos entreprises et de contribuer au développement économique de notre pays. »

Appoline AHO-GLELE, chef du Service de promotion économique de la région de Cotonou, a salué cette initiative de la CCI Bénin. « Cette formation est essentielle pour le développement économique de notre pays ». En renforçant les capacités des femmes entrepreneures, nous contribuons à la création d’emplois et à la croissance économique, a-t-elle déclaré.

Au total, ce sont 150 femmes entrepreneures qui bénéficieront de cette formation sur l’ensemble du territoire national. La CCI Bénin, en collaboration avec les autorités locales, poursuit ainsi ses efforts pour accompagner les femmes dans leur parcours entrepreneurial.

 

Enfants Bénin : Des actions concrètes pour améliorer leur quotidien

Cotonou, 9 octobre 2024 – Gilles Fagninou, Directeur Régional de l’UNICEF au Bénin, a rencontré hier la Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, Véronique Tognifode. Cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre d’une série de visites effectuées par le Représentant de l’UNICEF auprès des institutions gouvernementales, a permis d’aborder des questions essentielles liées à la protection de l’enfance et à son développement intégral.

Les discussions ont porté sur des enjeux tels que les mariages précoces, les transferts monétaires pour les familles vulnérables, le maintien des filles à l’école, l’accueil des enfants de la rue et l’inclusion des enfants en situation de handicap. Les deux parties ont convenu que des progrès significatifs ont été réalisés, mais que beaucoup restent à faire pour atteindre les objectifs fixés.

Le Bénin s'engage aux côtés de l'UNICEF pour construire un avenir meilleur pour tous les enfants, en mettant l'accent sur l'inclusion sociale, « Malgré les progrès, beaucoup restent à faire pour changer les normes culturelles et renforcer l’éducation inclusive », a souligné Gilles Fagninou. « Les mariages précoces, notamment, demeurent une souffrance majeure ». Il est essentiel de renforcer les actions de sensibilisation et de mettre en place des mécanismes de protection plus efficaces pour les filles. L’UNICEF reste engagé aux côtés du gouvernement du Bénin pour relever ces défis et offrir à chaque enfant un meilleur avenir.

La Ministre Véronique Tognifode a reconnu l’ampleur de la tâche et a réaffirmé l’engagement du gouvernement à accélérer la mise en œuvre des politiques en faveur de l’enfance. Elle a souligné l’importance de poursuivre les efforts en matière de protection de l’enfance et de promotion de l’inclusion sociale. « Nous devons intensifier nos efforts pour changer les mentalités et briser le cercle vicieux de la pauvreté et de l’exclusion », a-t-elle déclaré.

Les progrès accomplis par le Bénin en matière de protection de l’enfance sont remarquables et témoignent de l’engagement du Gouvernement et de ses partenaires.