Le projet SWEDD-Bénin sensibilise sur la solarisation des filles

Le projet SWEDD-Bénin (Autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel) a organisé des séances d’animation de conférence publique sur la problématique du maintien des filles à l’école dans les chefs-lieux des 12 départements du Bénin. Cette initiative, qui a eu lieu du 10 au 13 février 2024, a réuni les élèves bénéficiaires du projet, les enseignants, les parents, les leaders religieux et traditionnels ainsi que les autorités locales.

Une initiative du projet SWEDD-Bénin pour expliquer l’importance de l’éducation des filles

Le but de ces séances d’animation était de sensibiliser les différents acteurs sur l’importance et la nécessité de maintenir les filles à l’école jusqu’à la complétude, c’est-à-dire jusqu’à l’obtention du diplôme de fin d’études secondaires. Les animateurs du projet SWEDD-Bénin ont présenté les enjeux et les bénéfices de l’éducation des filles, tant pour elles-mêmes que pour la société. Ils ont également rappelé les mesures d’accompagnement mises en place par le projet, telles que :

– La distribution de kits scolaires et de bourses aux élèves filles.

– La construction et l’équipement de salles de classe et de latrines

– La formation des enseignants et des conseillers d’orientation

– La mise en place de clubs d’écoute et de mentorat

– La promotion de l’hygiène menstruelle et de la santé sexuelle et reproductive

Le projet SWEDD-Bénin  a organisé des séances d'animation de conférence publique sur la problématique du maintien des filles à l'école

Une initiative pour lever les obstacles au maintien des filles à l’école

Les séances d’animation ont également permis d’identifier et de discuter des facteurs freins au maintien des filles à l’école, tels que :

– La pauvreté et le coût de la scolarisation

– Les grossesses précoces et les mariages forcés

– Les violences et les discriminations basées sur le genre

– Les stéréotypes et les préjugés culturels

– Le manque de motivation et de confiance en soi

Les animateurs du projet SWEDD-Bénin ont donné des conseils aux apprenantes pour surmonter ces obstacles, tels que :

– S’impliquer activement dans les activités scolaires et parascolaires.

– S’informer et se protéger contre les risques liés à la sexualité

– Dénoncer et combattre les violences et les injustices

– S’inspirer des modèles de réussite féminine

– Se fixer des objectifs et des rêves.

Les animateurs ont également formulé des recommandations à l’endroit des parents, telles que :

– Soutenir et encourager les filles à poursuivre leurs études.

– Respecter et défendre les droits des filles à l’éducation.

– Dialoguer et éduquer les filles sur les questions de genre

– S’impliquer dans la vie scolaire et communautaire

– Collaborer avec les enseignants et les partenaires du projet.

Une initiative pour contribuer à l’autonomisation des femmes et au dividende démographique

Le projet SWEDD-Bénin, financé par la Banque mondiale et mis en œuvre par le ministère des enseignements secondaires, techniques et de la formation professionnelle, vise à contribuer à l’autonomisation des femmes et au dividende démographique au Sahel. Le dividende démographique est le bénéfice économique et social que peut tirer un pays d’une transition démographique favorable, c’est-à-dire d’une baisse de la fécondité et de la mortalité, qui entraîne une augmentation de la population active par rapport à la population dépendante.

L’éducation des filles est un facteur clé pour favoriser cette transition démographique, car elle permet de :

– Réduire la fécondité et la mortalité infantile

– Améliorer la santé et le bien-être des femmes et des enfants

– Augmenter le revenu et la productivité des femmes

– Renforcer le pouvoir de décision et le leadership des femmes

– Promouvoir l’égalité et la justice entre les sexes.

Le projet SWEDD-Bénin, qui intervient dans 24 communes du Bénin, a déjà permis de scolariser plus de 10 000 élèves filles, dont 4 000 ont bénéficié de bourses. Il ambitionne de maintenir ces filles à l’école jusqu’à la complétude et de leur offrir des opportunités d’insertion socio-professionnelle. Le projet espère ainsi contribuer à l’émergence d’une génération de femmes autonomes, éduquées et engagées pour le développement du Bénin et du Sahel.

Décentralisation : le Ministère présente son plan 2024

Le vendredi 09 février 2024, le Ministre de la Décentralisation et de la gouvernance locale, monsieur Raphaël AKOTEGNON, a inauguré la session de dialogue de gestion pour l’année 2024, en présence des préfets de département et des représentants de la Chaîne des résultats. Cette session a permis de faire le point sur les réalisations de 2023, de présenter les objectifs et les moyens de 2024 et de renforcer la collaboration entre les acteurs du secteur.

Un bilan positif de 2002 dans la mise en œuvre de la politique de décentralisation et de gouvernance locale

Le ministre a salué l’engagement des préfets de département dans la mise en œuvre de la politique de décentralisation et de gouvernance locale, qui vise à améliorer les conditions de vie des populations à travers le renforcement de l’autonomie, de la participation et de la responsabilité des collectivités territoriales. Il a souligné l’importance du dialogue de gestion comme un outil de gestion participative et inclusive visant à améliorer les performances du secteur.

Le Ministre de la Décentralisation et de la gouvernance locale, M.Raphaël AKOTEGNON, a inauguré la session de dialogue de gestion 2024

Le Ministre a rappelé les réformes engagées depuis 2016, notamment la réforme structurelle du secteur de la décentralisation, qui a permis de créer la Direction générale de la décentralisation et de la gouvernance locale, de réorganiser les directions techniques du Ministère, de renforcer les capacités des agents du Ministère et d’élaborer des outils de planification, de gestion et de suivi-évaluation du secteur.

Le Ministre a présenté les résultats de l’exécution du Plan de travail annuel 2023, qui a atteint un taux d’exécution budgétaire de 92 %, un programme d’investissement de 12.345.678.901 FCFA et une réalisation de 78 % des activités prévues. Il a également dévoilé un budget de 51.397.484.761 FCFA pour 2024, mettant en évidence un effort considérable en matière de ressources, notamment pour le Fonds d’appui au développement des communes (FADeC), qui a connu une augmentation de 34 %, passant de 15.000.000.000 FCFA en 2023 à 20.100.000.000 FCFA en 2024.

Des objectifs ambitieux pour 2024

Le Ministre a également présenté les objectifs stratégiques du Plan de travail annuel 2024, qui sont de consolider la réforme structurelle du secteur, de renforcer le dialogue et la concertation entre les acteurs, d’améliorer la qualité des services publics locaux, de promouvoir la participation citoyenne et la redevabilité sociale, et de renforcer la coopération décentralisée.

Un appel à la responsabilisation et à la redevabilité

Le ministre a officiellement lancé l’exécution du Plan de travail annuel 2024, en appelant à la responsabilisation et à la redevabilité de tous les acteurs impliqués dans la chaîne des résultats. Il a également donné le coup d’envoi des travaux en ateliers, qui ont permis aux participants de se familiariser avec les documents et les modalités de mise en œuvre, de coordination et de reporting des activités.

Cette session de dialogue de gestion marque le début d’une nouvelle année d’efforts et d’engagement pour le ministère de la décentralisation et de la gouvernance locale, dans le but de contribuer au développement inclusif et durable du Bénin.

 

Le président installe les membres du CNE

Le président de la République du Bénin, Patrice Talon, a présidé ce mardi 13 février 2024, au Palais de la Marina, la cérémonie d’installation de la deuxième mandature du Conseil national de l’éducation (CNE). Il s’agit d’un organe consultatif et stratégique dans le secteur de l’éducation, qui comprend quatre organes : un collège de 13 membres permanents, deux commissions, un secrétariat exécutif et une assemblée consultative.

Un organe consultatif et stratégique

En effet, le CNE a pour mission de donner son avis sur les grandes orientations de la politique éducative nationale, de proposer des réformes et des innovations, de suivre et d’évaluer la mise en œuvre des programmes et des projets éducatifs et de favoriser la concertation entre les différents acteurs du secteur de l’éducation.

Le CNE a été créé par le décret n° 2018-395 du 29 août 2018, portant sur les attributions, l’organisation et le fonctionnement du CNE. Sa configuration a été revue par le décret n° 2023-411 du 26 juillet 2023, afin de renforcer sa représentativité, sa crédibilité et son efficacité.

Un collège de 13 membres permanents nommé par le président

Par ailleurs, le collège du CNE regroupe 13 membres permanents, nommés grâce à un décret présidentiel pour une durée de quatre ans. Parmi eux, huit proviennent d’un appel à candidatures, sur la base de leurs compétences et de leur expérience dans le domaine de l’éducation. Les cinq autres sont des représentants du ministère de l’Éducation nationale, du ministère de l’Économie et des Finances, du ministère du Plan et du Développement, du Conseil économique et social et de la Conférence des recteurs des universités publiques.

Deux commissions

Le CNE comprend également deux commissions : la Commission des affaires pédagogiques et la Commission des affaires administratives et financières. Ces commissions ont la lourde charge d’étudier les questions relevant de leurs domaines de compétence et de soumettre leurs rapports et leurs propositions au collège du CNE.

Un secrétariat exécutif

Le secrétariat exécutif du CNE est responsable de l’appui technique et logistique du CNE. Il assure le secrétariat des réunions du collège et des commissions, la préparation et la diffusion des documents, la gestion administrative et financière et la communication.

Une assemblée consultative

L’assemblée consultative du CNE se composée de 66 membres représentant les grands acteurs du secteur de l’éducation, tels que les syndicats, les associations de parents d’élèves, les organisations de la société civile, les partenaires techniques et financiers et les médias. En outre, pour les questions d’intérêt général relatives à l’éducation, le collège du CNE consulte l’Assemblée consultative.

Une volonté du président  de moderniser le système éducatif

Lors de la cérémonie d’installation, le président Patrice Talon a félicité les membres du CNE pour leur nomination et leur a exprimé sa confiance. Il a rappelé l’importance de l’éducation pour le développement du pays et a réaffirmé sa volonté de moderniser le système éducatif, en le rendant plus performant, plus inclusif et plus adapté aux besoins du marché du travail.

Le secrétaire général de la présidence, Pascal Irené Koukpaki, a également pris la parole pour rappeler les motifs qui fondent la mise en place du CNE. Il a souligné le rôle stratégique du CNE dans la définition et la mise en œuvre des grandes options éducatives, conformément à la vision du chef de l’État.

Enfin, les membres du CNE ont, pour leur part, remercié le président Patrice Talon pour la confiance qu’il leur a accordée et se sont engagés à accomplir leur mission avec dévouement, rigueur et impartialité.

Patrice Talon ne briguera pas un troisième mandat au Bénin

Le chef de l’État béninois, Patrice Talon, a affirmé, ce jeudi 8 février 2024 à Cotonou, qu’il respecterait la Constitution qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels. Il a exclu toute révision de la Loi fondamentale pour se maintenir au pouvoir au-delà de 2026.

« Le Bénin fait son chemin ». « La question d’un troisième mandat présidentiel est derrière nous », a déclaré M. Talon, lors d’une conférence de presse sur les enjeux nationaux et régionaux. Il a ainsi répondu aux rumeurs qui circulaient sur son éventuelle volonté de modifier la Constitution pour s’offrir une prolongation.

« Je ne veux pas qu’on touche à une virgule de la Constitution ». Je l’ai dit aux députés de la Mouvance. Je ne demande aucune révision », a-t-il insisté, rappelant son engagement à respecter les principes démocratiques et l’alternance politique.

Patrice Talon, un homme d’affaires devenu président, élu en 2016 pour un premier mandat de cinq ans, renouvelable une seule fois.  Il a été réélu en 2021 avec 86,36% des voix, lors d’un scrutin boycotté par l’opposition qui dénonçait des conditions inéquitables.  Son deuxième et dernier mandat s’achèvera en 2026.

 

Le Bénin et l’Arabie Saoudite renforcent leur coopération

Cotonou, 7 février 2024 (JDB) – Le ministre des Affaires étrangères, Shegun Bakari, a reçu ce mercredi en audience une délégation du Fonds saoudien pour le développement (FSD), conduite par son PDG, Sultan A. ALMARSHAD. La visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations d’amitié et de coopération entre le Bénin et le royaume d’Arabie saoudite.

Le rôle du Fonds saoudien pour le développement (FSD)

Le FSD est un organisme public qui finance des projets de développement dans les pays en voie de développement, notamment dans les domaines de l’infrastructure, de l’énergie, de l’eau, de la santé, de l’éducation et de l’agriculture. Il intervient au Bénin depuis 1976 et a contribué à la réalisation de plusieurs projets, tels que la construction du pont de Godomey, la réhabilitation de la route Cotonou-Parakou, l’électrification rurale, l’appui au secteur de la microfinance, etc.

Lors de l’audience, le ministre Shegun Bakari et le PDG du FSD ont passé en revue les projets en cours et les perspectives de coopération future entre les deux pays. Ils ont exprimé leur satisfaction quant au niveau de partenariat atteint et leur volonté de le renforcer davantage. Ils ont également échangé sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun, notamment la lutte contre le terrorisme, la sécurité alimentaire, le changement climatique et la pandémie de COVID-19.

Le ministre Shegun Bakari a remercié le FSD pour son appui constant au développement du Bénin et a salué l’excellence des relations d’amitié et de coopération entre le Bénin et l’Arabie Saoudite. Il a réaffirmé l’engagement du Gouvernement béninois à œuvrer pour le renforcement de la paix, de la stabilité et du développement en Afrique et dans le monde.

Le PDG du FSD a félicité le Bénin pour ses progrès économiques et sociaux et a réitéré la disponibilité du FSD à accompagner le Bénin dans la mise en œuvre de sa vision de développement. Il a également souligné l’importance du dialogue et de la solidarité entre les pays frères et amis face aux défis communs.

Sensibilisation des femmes leaders sur l’égalité de genre

Ce vendredi 09 février 2024, les femmes leaders des départements de la Donga et de l’Atacora ont eu une séance d’échanges avec deux ministres du gouvernement, à la préfecture de Djougou. Il s’agit de madame Véronique TOGNIFODÉ, Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, et de madame Shadiya Alimatou ASSOUMAN, Ministre de l’Industrie et du Commerce. L’objectif de cette rencontre était de les informer et de les mobiliser autour du Programme d’appui à l’égalité de genre (PAEG), un projet financé par la Coopération Suisse et mis en œuvre par l’Unité de gestion du PAEG dirigée par madame Valérie IDOSSOU.

Le PAEG, un programme innovant pour renforcer les capacités des femmes leaders

Le PAEG est un programme qui vise à renforcer les capacités des femmes leaders dans les domaines politique, économique et social, afin de leur permettre de jouer pleinement leur rôle dans le développement du pays.

Il s’inscrit dans la vision du gouvernement du Bénin qui accorde une importance particulière à la promotion du genre et à l’autonomisation des femmes. Ce programme offre aux femmes leaders des formations, des accompagnements, des outils et des réseaux pour renforcer leurs compétences, leurs confiances et leurs influences.

Un soutien politique et financier au pôle entrepreneurial des femmes

Les deux ministres ont rappelé aux femmes présentes les opportunités et les défis auxquels elles sont confrontées dans leurs milieux de vie et de travail. Elles les ont invitées à être des modèles de leadership, de créativité et d’impact, en s’appuyant sur les formations et les accompagnements offerts par le PAEG. Les deux ministres les ont également exhortées à s’impliquer davantage dans la vie politique, à participer aux séances de reddition de compte et à viser les postes de prise de décision.

Des expériences positives et des engagements forts

En somme ,Les femmes leaders ont témoigné de leur satisfaction et de leur gratitude envers le Gouvernement et ses partenaires pour la mise en place du PAEG. Elles ont affirmé avoir acquis de bonnes notions grâce à ce programme, qui leur a permis de renforcer leurs compétences, leurs confiances et leurs réseaux. Elles ont aussi promis de mettre en pratique les enseignements reçus et de partager leurs expériences avec d’autres femmes.

Le préfet de la Donga, le maire de Djougou, les autorités locales et les responsables de la société civile ont marqué la séance par leur présence.

 

Partenariat UE-OEACP: le Mali signe l’accord de SAMOA

Bruxelles, 9 février 2024 – Le Mali a signé mercredi l’accord de SAMOA, qui scelle le partenariat entre l’Union européenne et ses Etats membres d’une part, et les Etats membres de l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) d’autre part, a annoncé l’ambassadeur du Mali à Bruxelles.

« Le Mali est fier de rejoindre la grande famille des signataires de l’accord de SAMOA, qui ouvre de nouvelles perspectives de coopération et de développement entre nos pays et régions », a déclaré à l’AFP ElHadji Alhousseini TRAORE, qui a signé l’accord au nom du gouvernement malien.

L’accord de SAMOA, signé officiellement le 15 novembre 2023 à Apia, la capitale des Samoa, est le successeur de l’accord de Cotonou, qui régit les relations entre l’UE et l’OEACP depuis 2000 et qui a expiré en février 2020.

L’accord de SAMOA vise à renforcer le dialogue politique, la coopération économique et le développement durable entre les 79 pays de l’OEACP et les 27 pays de l’UE, pour les 20 prochaines années. Il comprend un socle commun et trois protocoles régionaux spécifiques pour l’Afrique, les Caraïbes et le Pacifique.

Le Mali est le 66ème pays à signer l’accord de SAMOA, sur les 79 que compte l’OEACP. Il a procédé à la signature après avoir examiné en profondeur le contenu de l’accord, qui respecte selon lui les trois principes qui guident désormais l’action publique au Mali: la légalité, la légitimité et la crédibilité.

Le Mali, qui traverse une crise sécuritaire et politique depuis 2012, a réaffirmé à cette occasion sa solidarité avec l’OEACP, et sa volonté de dialoguer avec tous les partenaires, notamment l’UE, qui apporte un soutien important au processus de paix et de stabilisation du pays.

 

L’UAC inaugure son pôle entrepreneurial agricole à Zè

Le jeudi 8 février 2024, le site de production et d’expérimentation du pôle entrepreneurial de la Faculté des Sciences agronomiques (FSA) de l’université d’Abomey-Calavi (UAC) a été officiellement inauguré, en présence de trois ministres du gouvernement et de l’ambassadeur de France au Bénin.

Ce site, situé à Sèdjè Dénou, dans la commune de Zè, s’étend sur plus de 10 hectares et vise à renforcer la recherche, la formation et l’entrepreneuriat dans le secteur agricole.

Un partenariat franco-béninois pour la recherche et l’innovation agronomique

En effet, ce projet ambitieux est le fruit d’une collaboration entre l’UAC, la commune de Zè et le ministère de l’Agriculture. Il bénéficie du financement de l’Agence française de développement (AFD) dans le cadre du programme Biovalor qui soutient le développement de la bioéconomie et du développement durable au Bénin. Il s’inscrit également dans la vision du Gouvernement, qui accorde une importance particulière à la promotion du genre et à l’autonomisation des femmes dans le domaine agricole.

Le recteur de l’UAC, le professeur Félicien AVLESSI, a salué les résultats obtenus grâce au projet Biovalor qui a permis à l’université de se positionner comme un acteur majeur de la recherche et de l’innovation au niveau national et international. Il a aussi souligné l’importance du site de production et d’expérimentation, qui offre aux étudiants et aux enseignants-chercheurs de la FSA un cadre propice à la mise en œuvre de leurs projets agricoles.

Le professeur Félicien AVLESSI a affirmé que ce site « incarne notre engagement pour une éducation de qualité, une recherche axée sur les maillons technico-économiques, et surtout, il représente un véritable levier pour la promotion de l’entrepreneuriat dans le secteur agricole ».

Le site de production et d'expérimentation du pôle entrepreneurial de la FSA de l'UAC a été officiellement inauguré

Une marque de soutien et d’encouragement au pôle entrepreneurial de la FSA de l’UAC

L’ambassadeur de France au Bénin, Son Excellence Marc VIZY, a félicité l’UAC pour sa dynamique partenariale avec la France, qui s’est traduite par l’obtention de trois autres projets de coopération en 2023. Il a rappelé que l’AFD a accordé une subvention de 3,2 millions d’euros pour soutenir le développement de la démarche Compétences et de la culture entrepreneuriale dans la formation supérieure agronomique au Bénin.

Il a exprimé sa confiance en l’avenir du partenariat franco-béninois, qui contribue au renforcement des capacités et à la création de valeur ajoutée dans le secteur agricole.

Les ministres Éléonore YAYI LADEKAN de l’enseignement supérieur, Modeste KÉRÉKOU des PME et Gaston Cossi DOSSOUHOUI de l’agriculture ont exprimé leur satisfaction et leur encouragement à l’égard de l’initiative du pôle entrepreneurial de la FSA.

Ils ont souligné l’importance de former des jeunes diplômés compétents, créatifs et capables de répondre aux besoins du marché du travail et du développement du secteur agricole. Les ministres ont également réaffirmé l’engagement du gouvernement à accompagner et à financer les projets porteurs des étudiants-entrepreneurs. Ils ont insisté sur le rôle clé des femmes dans la transformation du secteur agricole et dans la lutte contre la pauvreté.

Un cadre propice à la formation et à l’entrepreneuriat des étudiants de la FSA

La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, madame Éléonore YAYI LADEKAN, a dit toute sa satisfaction relativement à la coopération fructueuse entre le Bénin et la France, surtout dans le domaine de la recherche. Elle reste confiante que ce projet « est destiné à renforcer le savoir-faire, les connaissances des uns et des autres et à accompagner les étudiants ».

Par ailleurs, la ministre fait savoir que « la finalité, en termes de bienfaits autour de ces réformes, est de révéler à la face du monde ce que nous savons faire dans les universités, à aller à la rencontre des partenariats, des opportunités pour nous renforcer et à donner le meilleur de nous-même à ceux que nous formons. »

Avant de procéder à l’inauguration du site, les ministres et leurs délégations ont visité les laboratoires de la FSA, notamment le GBioS et la Halle de technologie alimentaire. Cette visite a permis de comprendre l’importance du projet Biovalor pour le développement de la recherche et de l’innovation dans le domaine agricole. Elle a également permis d’apprécier les équipements et les infrastructures dont dispose la FSA pour mener à bien ses activités.

En somme, le site de production et d’expérimentation du pôle entrepreneurial de la FSA dispose de plusieurs infrastructures, dont des serres, des pépinières, des bassins piscicoles, des unités de transformation agroalimentaire, des laboratoires et des salles de formation.

Il permet aux étudiants de la FSA de mettre en pratique les connaissances acquises en classe, de réaliser des expérimentations scientifiques, de développer des produits innovants et de créer des entreprises agricoles. Il constitue ainsi un véritable atout pour la FSA, qui se positionne comme une référence en matière de formation et d’entrepreneuriat agricole au Bénin.

 

Un succès historique sur le marché obligataire en dollar

Le Bénin a réalisé une performance remarquable sur le marché obligataire international en émettant pour la première fois de son histoire une obligation en dollar, d’un montant de 750 millions de dollars et d’une durée de 14 ans. Le pays a ainsi pu lever des fonds à un taux très avantageux, de 7,96 %, qui le place parmi les meilleurs crédits d’Afrique en dollar, derrière le Maroc et l’Afrique du Sud.

Le Bénin a séduit les investisseurs internationaux avec sa première obligation en dollar.

Cette opération, qui s’inscrit dans la stratégie de financement du Bénin, vise à diversifier les sources de financement du pays et à attirer de nouveaux investisseurs. En outre, les fonds serviront à soutenir les projets de développement du Programme d’action du Gouvernement, qui a entamé sa deuxième phase en 2021.

Le Bénin a su convaincre les investisseurs internationaux de la solidité de son économie et de la pertinence de son programme de réformes, lors d’une campagne de marketing qui s’est déroulée à Londres et à New York du 1er au 5 février 2024. En effet, une délégation de la République du Bénin a rencontré plus de 150 investisseurs, dont plusieurs dizaines d’Américains, qui ont participé pour la première fois à une émission béninoise.

Une première réussie pour le Bénin sur le marché obligataire en dollar : les clés du succès

Le succès de cette opération s’est traduit par une demande exceptionnelle, qui a atteint 5 milliards de dollars, soit 10 fois le montant offert au marché. Le Bénin a ainsi enregistré le plus fort taux de souscription de son histoire sur les marchés internationaux de capitaux. Cette forte demande a permis au Bénin de réduire le coût de son emprunt de 50 points de base au cours de la journée d’émission. Le Bénin se réjouit de la qualité du livre d’ordres, qui rassemble les plus grands noms de la gestion d’actifs mondiale.

Avec cette opération, le Bénin se dote d’un instrument de financement à long terme qui lui permet de couvrir une grande partie de son besoin de financement pour l’année 2024, tout en préservant la soutenabilité de sa dette publique.

Le Bénin confirme ainsi sa crédibilité et sa visibilité sur les marchés financiers internationaux, un véritable succès pour le pays .

 

Trois pays quittent la CEDEAO: la réunion de crise à Abuja

La crise diplomatique qui secoue la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) depuis que le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont annoncé leur retrait « avec effet immédiat » de l’organisation régionale fait l’objet d’une réunion extraordinaire du Conseil de médiation et de sécurité (CSM) au niveau ministériel, qui se tient ce 8 février 2024 à Abuja, au Nigeria.

CEDEAO : comment sauver l’unité régionale après le départ de trois pays

Les ministres des Affaires étrangères et de la Défense des États membres de la CEDEAO se sont réunis au siège de la Commission de la CEDEAO pour examiner les raisons et les conséquences de cette décision inédite, qui a créé une onde de choc dans la région et au-delà.

Le président du CSM et ministre nigérian des Affaires étrangères, l’ambassadeur Yusuf Maitama Tuggar, a ouvert la réunion en exprimant sa préoccupation face à cette situation, qu’il a jugée « regrettable » et « dangereuse » pour la paix et la stabilité de la communauté ouest-africaine.

La CEDEAO demande le retour  de l’AES 

Il a appelé les pays concernés à revenir sur leur décision et à respecter les principes de la démocratie et de l’intégration régionale, qui sont au cœur du projet de la CEDEAO. Il a également rappelé les avantages et les opportunités que la CEDEAO offre à ses membres, notamment en matière de développement économique, de sécurité collective et de coopération face aux défis transnationaux.

Le président de la Commission de la CEDEAO, SE Dr. Omar Alieu Touray, a renchéri en affirmant que la CEDEAO était « plus forte, unie que divisée » et qu’elle était capable de surmonter tous les obstacles. Il a déploré que les trois pays aient pris leur décision sans consulter ni informer préalablement la CEDEAO, en violation du traité révisé de 1993, qui prévoit des conditions et des procédures pour le retrait d’un État membre.

Trois pays tournent le dos à la CEDEAO : les dessous d’une décision historique

Il a également souligné que cette décision aurait des répercussions négatives pour les citoyens de ces trois pays, qui perdraient les bénéfices de la libre circulation des personnes et des biens, de la monnaie unique et des politiques communes de la CEDEAO.

La réunion extraordinaire du CSM vise à trouver des solutions pacifiques et consensuelles à cette crise, qui menace l’unité et la cohésion de la CEDEAO, considérée comme l’une des organisations régionales les plus dynamiques et les plus influentes du continent africain.