handball béninois : Flowers CNSS vice-champion d’Afrique

Cotonou, le 13 novembre 2024 Le Handball béninois a démontré ses compétences sur la scène africaine. En effet, lors du 45ᵉ championnat d’Afrique des clubs champions de handball, qui s’est tenu à Laayoun au Maroc, le club Flowers CNSS a réalisé une performance historique en atteignant la finale. Une prouesse saluée par le ministre des Sports, Benoît DATO, qui a rendu hommage aux athlètes hier lors d’une cérémonie officielle à la salle de conférence du stade GMK.

Fierté nationale : Flowers CNSS atteint la finale du championnat d'Afrique de handball et offre une médaille d'argent au Bénin.Flowers CNSS : une finale historique

Par ailleurs, les Handballeurs et Handballeuses de Flowers CNSS ont écrit une nouvelle page de l’histoire du sport béninois. En se hissant en finale de la compétition continentale, pour la première fois de son histoire, le club Flowers a démontré tout le talent et la détermination des poulains du Coach Aimé SEBIO. Bien qu’ils n’aient pas remporté le titre, leur parcours exceptionnel qui leur vaut aussi la médaille d’argent est une source de fierté pour tout le pays.

Adjidja HBC : une progression remarquable

Adjidja HBC a également brillé lors de cette compétition en atteignant les quarts de finale. Cette performance confirme la montée en puissance du handball béninois et témoigne du travail accompli par les différents acteurs du sport.

Fierté nationale : Flowers CNSS atteint la finale du championnat d'Afrique de handball et offre une médaille d'argent au Bénin.La reconnaissance de l’État

Le ministre des Sports, Benoît DATO, a tenu à féliciter les athlètes pour leurs résultats exceptionnels. Il a souligné l’importance de soutenir le sport béninois et a promis de poursuivre les efforts pour développer toutes les disciplines. « Nous allons intensifier nos efforts, car je suis persuadé que c’est la seule voie pour renouer avec l’ère glorieuse du handball béninois des années 80 et 90 », a-t-il déclaré.

Un avenir prometteur pour le Handball béninois

Le président de la Fédération béninoise de handball, Sidikou KARIMOU, a aussi exprimé sa satisfaction et a mis en avant l’importance du championnat professionnel pour le développement du handball béninois. Il a remercié le ministère des Sports pour son soutien sans faille.

Cette performance exceptionnelle est le fruit d’un travail de longue haleine et d’investissements importants. Le soutien des autorités, la mise en place d’un championnat professionnel et la détermination des athlètes ont été les clés de cette réussite.

En conclusion, le handball béninois est en pleine forme. Les résultats obtenus lors du Championnat d’Afrique des clubs champions sont une preuve tangible de ce dynamisme. Avec un tel engouement et un soutien sans faille, l’avenir du handball béninois s’annonce prometteur.

 

Bénin : la Fondation Friedrich-Ebert dit au revoir à sa RR, Dr Iris Nothofer

Cotonou, le 13 novembre 2024 C’est avec une pointe de mélancolie que la Fondation Friedrich-Ebert au Bénin a rendu hommage à Dr Iris Nothofer, sa représentante résidente sortante. En effet, après plus de trois années passées à la tête du bureau de Cotonou, elle a marqué de son empreinte le paysage institutionnel béninois.

Dr Nothofer, reconnue pour son dynamisme et son engagement envers les valeurs de la fondation, a su insuffler un nouvel élan aux activités de la FES au Bénin. Sous sa direction, de nombreux projets ont vu le jour, contribuant à renforcer la démocratie, la justice sociale et le développement économique du pays.

La Fondation Friedrich-Ebert au Bénin salue le départ de Dr Iris Nothofer, dont le leadership a contribué à renforcer la démocratie« Dr Nothofer a semé des graines précieuses qui continueront à porter leurs fruits », a souligné Alejandra ORF, témoignant de l’impact durable de son action. Son départ marque la fin d’une ère, mais laisse également un héritage solide sur lequel s’appuyer.

Dans un discours empreint d’émotion, Dr Nothofer a exprimé sa gratitude envers l’ensemble de l’équipe de la FES Bénin et ses partenaires. Elle a également souligné l’importance des valeurs de la Fondation et a réaffirmé son attachement à la démocratie qu’elle a défendue.

La Fondation Friedrich-Ebert Bénin, fidèle à ses missions, poursuivra ses activités en s’inspirant de l’héritage laissé par Dr Nothofer et de la nouvelle représentation, dont le nom reste encore inconnu. Les projets en cours et ceux à venir s’inscrivent dans la continuité des actions menées ces dernières années visant à renforcer la société civile, à promouvoir la bonne gouvernance et à soutenir le développement durable du Bénin.

Tandis que Dr Nothofer entame un nouveau chapitre de sa vie professionnelle, la communauté de la FES Bénin lui souhaite plein succès dans ses futures entreprises.

 

Le Bénin lance un projet ambitieux pour éradiquer la malnutrition infantile

Cotonou, le 13 novembre 2024 – Le gouvernement béninois a franchi une nouvelle étape dans la lutte contre la malnutrition infantile. Lors du Forum National sur la Nutrition, le Ministre d’État Abdoulaye BIO TCHANÉ a officiellement lancé le projet de Supplémentation Nutritionnelle des 1000 premiers jours. En effet, ce projet, d’une durée de cinq ans et d’un coût global de 155 milliards de FCFA, vise à améliorer l’état nutritionnel des enfants béninois âgés de 0 à 2 ans.

Le Bénin fait de la nutrition infantile une priorité nationale avec un projet ambitieux soutenu par le gouvernement et ses partenaires.Projet de Supplémentation Nutritionnelle : Une réaction commune face à un défi important

La malnutrition constitue un enjeu de santé publique majeur au Bénin. Pour y remédier, le gouvernement a adopté une Politique Nationale d’Alimentation et de Nutrition, dont le projet lancé hier constitue la pierre angulaire. Par ailleurs, ce projet prévoit notamment la distribution gratuite de compléments alimentaires aux femmes enceintes, aux mères allaitantes et aux enfants de 6 à 24 mois, ainsi que la gratuité des consultations prénatales dans les centres de santé publics.

« Ce projet est la réponse collective pour éradiquer la malnutrition au Bénin », a déclaré le Ministre d’État Abdoulaye BIO TCHANÉ. Il a souligné l’importance d’une mobilisation générale de tous les acteurs pour la réussite de cette initiative.

Un forum pour une meilleure compréhension

Le Forum National sur la Nutrition a servi de cadre pour présenter en détail la Politique Nationale d’Alimentation et de Nutrition et pour lancer officiellement le projet de supplémentation. Les participants, notamment les membres du gouvernement, les partenaires techniques et financiers, les élus locaux et les acteurs de la société civile, ont été invités à s’impliquer activement dans la mise en œuvre de cette politique ambitieuse.

En lançant ce projet, le gouvernement béninois affiche sa volonté de faire du bien-être des enfants une priorité. Les objectifs sont clairs : réduire significativement les taux de malnutrition infantile, améliorer la croissance et le développement des enfants et contribuer à la réduction de la mortalité infantile.

Les défis à relever

Si les ambitions sont élevées, les défis ne manquent pas. La mise en œuvre d’un tel projet requiert une coordination efficace entre les différents acteurs, une mobilisation des ressources suffisantes et une sensibilisation accrue des populations. Le succès de cette initiative dépendra également de la participation active des communautés et de l’implication de tous les acteurs de la chaîne alimentaire.

En somme, le lancement de ce projet marque un tournant dans la lutte contre la malnutrition au Bénin. Il offre une lueur d’espoir pour les générations futures et témoigne de la volonté du gouvernement à améliorer les conditions de vie des populations les plus vulnérables.

 

Bénin : Les résultats des examens nationaux de licence disponibles en ligne

Cotonou, 13 novembre 2024 – Les résultats de l’examen national de licence sont actuellement disponibles en ligne sur eRésultats. En effet, cette nouvelle plateforme, eRésultats, promet une révolution dans la manière dont les étudiants obtiennent leurs résultats, avec un processus simplifié et rapide.

Un clic suffit pour connaître ses résultats.

Pour accéder aux résultats, les étudiants doivent suivre un processus en deux étapes simples. La première étape consiste à sélectionner l’examen ou le concours sur la page d’accueil ou la page de consultation des résultats. Une fois l’examen choisi, les candidats peuvent ainsi cliquer sur le lien de consultation pour procéder à la deuxième étape.

La deuxième étape requiert que les étudiants fournissent leur numéro de table ou d’inscription. Après avoir renseigné ces informations, les résultats sont immédiatement disponibles pour consultation. Par ailleurs, cette méthode élimine le besoin d’attendre de longues périodes ou de se déplacer pour connaitre ses performance, offrant ainsi un confort et une efficacité sans précédent aux candidats.

Cette nouvelle plateforme numérique offre de nombreux avantages.

eRésultats se présente comme une solution innovante, reflétant l’engagement du Bénin à intégrer les technologies numériques dans l’éducation. Cette initiative est un pas en avant vers la modernisation de l’accès à l’information éducative et la réduction de la bureaucratie, permettant aux étudiants de se concentrer davantage sur leur parcours académique.

Grâce à eRésultats:

  • Gain de temps : plus besoin de se déplacer pour récupérer ses résultats.
  • Accessibilité : les résultats sont disponibles 24 h/24 et 7 j/7.
  • Transparence : la consultation en ligne garantit une diffusion rapide et équitable des scores.
  • Modernisation : eRésultats s’inscrit dans une démarche de modernisation des services publics.

En mettant en place eRésultats, le Bénin se positionne à la pointe de l’innovation en matière d’éducation en Afrique. Cette initiative témoigne de la volonté du gouvernement de faciliter la vie des étudiants et de les accompagner dans leur parcours académique.

Bénin : La société civile s’exprime sur le budget 2025

Porto-Novo, 12 novembre 2024 – Ce mardi, les députés béninois sont en pleine effervescence. Réunis au Palais des Gouverneurs, ils accueillent les représentants des centrales syndicales et des organisations de la société civile pour des auditions publiques consacrées au projet de loi de finances pour l’année 2025.

Sous l’impulsion de Gérard Gbénonchi, président de la Commission des finances et des échanges, cette initiative vise également à rendre le processus budgétaire plus inclusif et transparent. En donnant la parole aux acteurs de la société civile, les députés souhaitent mieux cerner leurs attentes et leurs préoccupations.

Un dialogue constructif entre les pouvoirs publics et la société civile

Ces auditions publiques constituent un moment fort de la démocratie participative au Bénin. Elles permettent aux organisations comme Social Watch Bénin et ALCRER de faire partie de leurs analyses et de leurs propositions concernant les orientations budgétaires. Les députés, de leur côté, pourront ainsi affiner leur compréhension des enjeux économiques et sociaux du pays et prendre des décisions éclairées.

« C’est une opportunité unique pour la société civile de contribuer à l’élaboration du budget national », a déclaré le représentant d’une organisation de l’ALCRER. « Nous espérons que nos propositions seront prises en compte pour améliorer la vie des Béninois ».

Un budget au service du développement du pays

Le projet de loi de finances 2025, qui fait l’objet de ces auditions, fixe les grandes orientations budgétaires pour l’année à venir. Par ailleurs, il détermine les recettes et les dépenses de l’État et a un impact direct sur la vie de tous les citoyens. En associant la société civile à son élaboration, les pouvoirs publics manifestent leur volonté de construire un budget qui répond aux besoins de la population.

En somme, l’Assemblée nationale prendra en considération les résultats de ces auditions lors de l’examen du projet de loi de finances. Ils permettront aussi d’affiner les propositions du gouvernement et de garantir que le budget adopté soit en adéquation avec les priorités du pays.

 

Cotonou : Le diagnostic au cœur des enjeux

Cotonou, 12 novembre 2024 – La 4ᵉ Conférence scientifique régionale de biologie médicale a ouvert ses portes à Cotonou le lundi 11 novembre. Réunissant des experts de toute l’Afrique de l’Ouest, cet événement majeur s’articule autour du thème crucial de la consolidation des capacités de diagnostic en laboratoire.

En réponse aux défis sanitaires croissants, cette conférence vise à améliorer significativement la qualité des diagnostics médicaux et à renforcer les systèmes de santé dans la région. Yves Éric Denon, président du comité d’organisation, exprime sa fierté d’accueillir la quatrième conférence ouest-africaine de biologie médicale, qui est également la première à se dérouler dans un pays francophone.

Ce congrès de trois jours est l’occasion de présenter les dernières avancées en matière de biologie médicale, de partager des expériences et de débattre des enjeux liés à l’amélioration des infrastructures de diagnostic. Les participants ont souligné l’importance de renforcer les capacités des laboratoires, de former les professionnels de la santé et de garantir l’accès à des équipements de diagnostic de qualité. Les discussions ont aussi porté sur la nécessité d’une collaboration étroite entre les différents acteurs du secteur de la santé.

Le gouvernement béninois, par la voix du professeur Marcel Zannou, a réaffirmé son soutien à cette initiative. Il a également souligné les progrès réalisés grâce à la crise de la COVID-19, tout en insistant sur la nécessité d’une gestion rigoureuse des équipements. La marraine de l’Association des biologistes médicaux du Bénin, la professeure Dorothée Akoko Kindé Gazard, a quant à elle appelé à une certification accrue des laboratoires.

Cette conférence marque une étape décisive dans la construction de systèmes de santé plus robustes en Afrique de l’Ouest et témoigne de la volonté des pays de la région de faire face aux défis sanitaires actuels et futurs.

Le Bénin, une nouvelle ère sportive : 8 ans de réalisations

Cotonou, le 12 novembre 2024 – Depuis l’avènement du nouveau régime en 2016, le secteur sportif béninois a connu une transformation profonde. Sous l’impulsion du gouvernement, d’importantes infrastructures ont été construites, des programmes innovants mis en place, et les performances des athlètes béninois se sont considérablement améliorées.

Benoît Dato, ministre des Sports, a dressé un bilan des huit dernières années, mettant en évidence les réalisations majeures accomplies dans ce domaine.

Des infrastructures sportives de qualité pour tous

L’une des priorités du gouvernement a été de doter le pays d’infrastructures sportives modernes et adaptées. En huit ans, ils ont bâti 22 stades omnisports à travers le territoire national, offrant ainsi à chaque département un lieu de pratique sportive de qualité. Ces stades, conçus selon les normes internationales, ne se limitent pas à accueillir des compétitions sportives, mais servent également de lieux d’échanges culturels et sociaux.

Le stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou, entièrement rénové grâce à un partenariat avec la Chine, est sous la tutelle de la Caisse nationale de sécurité sociale qui s’emploie désormais à le rendre conforme aux normes de la Confédération africaine de football. Il accueille des compétitions internationales.

Actuellement, le stade de l’Amitié subit quelques améliorations qui incluent le remplacement intégral du gazon du terrain principal par une pelouse naturelle, ainsi que l’installation d’un terrain d’entraînement en gazon artificiel. En outre, la construction d’une clôture pour le terrain secondaire et la maintenance des terrains avec un nouvel équipement complet sont déjà en cours.

Une jeunesse sportive et talentueuse

Pour détecter et former les futurs champions, le gouvernement a mis en place un programme ambitieux de classes sportives dans les écoles. Ce programme vise à initier les élèves au sport dès le plus jeune âge et à identifier les talents.

Pour l’aboutissement de ce programme, les autorités ont établi un calendrier flexible et adapté. Les élèves disposent des mercredis et vendredis après-midi, ainsi que des samedis matin et parfois des dimanches matin, pour pratiquer le sport de leur choix. Cette organisation sportive vise à encourager les jeunes Étudiants à s’engager activement dans le sport.

Ils sont également suivis par des entraîneurs sportifs qualifiés, spécialement recrutés et formés pour cette mission. Les premiers résultats sont encourageants, avec des équipes scolaires béninoises remportant des compétitions internationales.

Jusqu’à présent, le pays a inauguré 88 classes sportives et a embauché 816 coachs pour les gérer. Le gouvernement ambitionne de renforcer ce programme et envisage de l’élargir à 76 collèges supplémentaires. L’objectif final est d’influencer au moins deux collèges dans chaque commune, en tenant compte de la taille et des infrastructures disponibles.

Pour aller plus loin, le gouvernement prévoit de construire quatre académies sportives, dont une académie nationale et trois académies régionales à Parakou, Porto-Novo et une pour les jeunes filles à Lokossa. Ces académies offriront aux jeunes athlètes les meilleures conditions d’entraînement et de formation.

Un écosystème sportif renforcé

Parallèlement à ces investissements dans les infrastructures et la formation, le gouvernement a mis en place un cadre favorable au développement du sport professionnel. La création de 22 sociétés sportives, la défiscalisation des investissements et des salaires sportifs, ainsi que le soutien financier (4,6 milliards de FCFA) aux fédérations pour le compte de 2024 ont contribué à professionnaliser le secteur.

Les autorités ont aussi mis en place une équipe chargée de produire et diffuser les championnats selon les normes internationales à la télévision nationale et sur A+ Bénin. Ils prennent aussi en charge les frais de préparation et de participation des équipes nationales à diverses compétitions internationales couvrant toutes les disciplines sportives pour environ 3,2 milliards de francs CFA.

Les directions techniques nationales ont également été renforcées, permettant ainsi d’améliorer le niveau technique des athlètes béninois. Le gouvernement a initié des actions pour équiper cinq fédérations avec un personnel de 20 membres et assumer les salaires des directeurs techniques nationaux et de leurs assistants dans des sports tels que l’athlétisme, le handball, le basket-ball et le volleyball.

De plus, il a décidé de financer les salaires des conseillers techniques régionaux et des coachs nationaux, y compris leurs assistants, pour les équipes nationales et de jeunes dans cinq sports, à savoir le football, l’athlétisme, le handball, le basket-ball et le volleyball. En plus, le gouvernement a payé la formation du personnel technique de toutes les fédérations sportives et des formateurs par des spécialistes d’organisations sportives internationales.

Avec ces nombreuses réalisations, le Bénin est en passe de devenir une référence sportive en Afrique. Les perspectives sont prometteuses, grâce à une jeunesse talentueuse, des infrastructures modernes et un soutien politique fort. Selon le ministre Benoît Dato, les sportifs béninois pourront bientôt rivaliser avec les meilleurs à l’échelle mondiale.

L’inflation au Bénin repart à la hausse en octobre 2024

Cotonou, 11 novembre 2024 – Selon les dernières données publiées par l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSTaD), l’Indice Harmonisé des Prix à la Consommation (IHPC) au Bénin a enregistré une hausse de 0,4 % en octobre 2024, s’établissant à 110,6. Cette évolution s’explique principalement par la hausse des prix des produits alimentaires et des énergies.

La flambée des prix des légumes frais (+9,8 %), des légumes secs (+5,9 %), des huiles (+3,2 %) et des combustibles solides (+2,1 %) a contribué à cette augmentation générale. La saisonnalité, les difficultés d’approvisionnement et la baisse de l’offre sont pointées du doigt pour expliquer ces hausses. En revanche, la baisse des prix des tubercules (-8,4 %), du plantain (-8,4 %) et des épices (-2,2 %) a quelque peu atténué cette tendance.

Un taux d’inflation en hausse

Cette hausse de l’IHPC se traduit par une augmentation du taux d’inflation qui atteint désormais 1,2 % en octobre 2024, soit 0,3 point de pourcentage de plus qu’en septembre. Cette évolution est préoccupante pour les ménages béninois, notamment les plus modestes, qui voient leur pouvoir d’achat se réduire. Elle rappelle également les défis que doit relever le Bénin en matière de maîtrise des prix. Il sera nécessaire que les autorités prennent des mesures afin de maintenir la stabilité des prix des produits de première nécessité et de préserver le pouvoir d’achat des consommateurs.

En somme, les causes de cette hausse de l’inflation sont multiples et complexes, allant des chocs exogènes comme les fluctuations des prix des matières premières aux facteurs conjoncturels liés à la demande intérieure. Pour y remédier, il est nécessaire de mettre en œuvre des politiques monétaires et budgétaires rigoureuses, de renforcer la production locale et de favoriser la diversification de l’économie.

Le Bénin s’engage pour un Internet sécurisé et accessible à tous

Cotonou, 11 novembre 2024 – Le Forum national sur la gouvernance de l’Internet (FGI-Bénin) a tenu sa 13ᵉ édition samedi dernier à Cotonou. Réunissant des acteurs étatiques, de la société civile et du secteur privé, cet événement a placé en effet la qualité et la sécurité de l’accès aux services en ligne au cœur des débats.

Sous le thème Internet de qualité pour un accès sécurisé aux services en ligne, les participants ont souligné l’importance d’un environnement numérique fiable pour le développement du Bénin. Par ailleurs, le président du Mag/FGI-Bénin, Angelo Klanclounon, a rappelé que l’objectif est de construire un écosystème numérique performant et sécurisé, en particulier pour les prestataires de services en ligne.

Wilfried Quenum, président du FGI-Bénin, a quant à lui insisté sur la nécessité d’une gouvernance de l’Internet inclusive et participative. Il a appelé à des échanges fructueux pour harmoniser les connaissances et les expériences, et ainsi améliorer la qualité et la sécurité des infrastructures numériques.

Mary Uduma, représentante du Forum sur la gouvernance de l’Internet en Afrique de l’Ouest, a salué les efforts du Bénin en faveur d’un accès équitable à l’internet. Elle a souligné l’importance de la sécurité des services en ligne dans un contexte marqué par la multiplication des cybermenaces.

Le représentant du ministre du numérique et de la digitalisation s’est félicité pour la mobilisation des acteurs autour de cette problématique. Il a rappelé les actions menées par le gouvernement pour améliorer le cadre juridique et institutionnel du secteur numérique et a souligné l’importance de la protection des données personnelles.

Les principaux enjeux abordés lors de ce 13ème Forum sur la gouvernance de l’internet

Les participants ont abordé des sujets variés tels que :

  • La qualité du service Internet au Bénin : les inégalités d’accès, les problèmes de disponibilité et les solutions envisageables ont été au cœur des discussions.
  • La protection des données personnelles : face à l’essor des services en ligne, la question de la protection des données à caractère personnel s’est posée avec acuité.
  • La lutte contre la désinformation : les participants ont réfléchi aux moyens de lutter contre la propagation de fausses informations et de deepfakes.

Les recommandations issues de ce forum permettront d’élaborer des politiques publiques visant à renforcer la gouvernance de l’Internet au Bénin et à garantir un accès sécurisé et équitable aux services en ligne pour tous les citoyens.

En somme, la 13ᵉ édition du FGI-Bénin a une nouvelle fois démontré l’importance d’une approche collaborative pour relever les défis liés à la gouvernance de l’Internet. En rassemblant les acteurs clés, ce forum a permis de renforcer le dialogue et de favoriser l’émergence de solutions innovantes. Cette dynamique de collaboration est essentielle pour bâtir un avenir numérique inclusif et prospère.

Opposition béninoise : Unité et défi pour 2026

Cotonou, 11 novembre 2024 – Dans une démarche unificatrice, les partis et mouvements politiques de l’opposition béninoise ont convergé vers le Bénin Royal Hôtel pour une réunion cruciale dimanche. En effet, sous l’égide du parti Les Démocrates, ils ont établi un cadre de concertation visant à consolider leurs efforts contre les stratégies jugées manipulatrices de la majorité présidentielle, en prévision des élections générales de 2026. Cette initiative marque un moment significatif dans le paysage politique du Bénin, témoignant d’une volonté de dialogue et de résistance démocratique.

Naissance du cadre de concertation de l’opposition 

Réunis en assemblée générale constitutive, divers partis politiques et mouvements aux visions communes ont conjugué leurs efforts pour donner vie à un cadre de dialogue et d’action. Cette plateforme, issue d’une Assemblée générale constitutive, symbolise l’union de divers partis et mouvements politiques autour d’une vision commune. La réponse enthousiaste d’une multitude d’invités et de personnalités, notamment du parti Les Démocrates, témoigne de la volonté collective de défendre les idéaux démocratiques.

L’honorable Nourenou Atchadé, en sa qualité de président du groupe parlementaire Les Démocrates, a articulé dans son discours inaugural les motivations profondes de cette initiative, soulignant les défis posés par les atteintes aux libertés fondamentales et les manœuvres politiques actuelles. Selon lui, la réponse à ces enjeux réside dans une synergie d’actions visant à rétablir les principes démocratiques et l’État de droit.

Vers une nouvelle ère politique : l’engagement citoyen au Bénin

Par ailleurs, les représentants des entités politiques constituant ce nouveau cadre ont successivement pris la parole pour dépeindre la situation sociopolitique prévalant sous le régime actuel, justifiant ainsi leur engagement dans cette démarche. De la Nouvelle force nationale aux Démocrates, en passant par le Mouvement populaire de libération et la Grande solidarité républicaine, jusqu’à Ensemble nous pouvons le faire, l’unanimité était de mise dans les discours.

Ils ont unanimement dénoncé une politique de la peur et de l’appauvrissement orchestrée par le pouvoir en place, au mépris du bien-être de la population. Selon eux, la gestion des affaires de l’État se fait dans une opacité qui érode les fondements de la démocratie béninoise. Face à cette situation, le premier vice-président du parti Les Démocrates, Eric Houndété, a pris une position ferme contre le gouvernement actuel, dirigé par Patrice Talon.

Au cours de la réunion, il a souligné la nécessité d’actions concrètes et déterminées pour provoquer un changement de régime. Selon lui, le Code électoral en vigueur est source de crises et nuit à l’image du pays sur la scène internationale. Il a appelé à une résistance pacifique et organisée pour renverser ce qu’il considère comme un système politique nuisible.

Feuille de route unifiée

Ces déclarations ont été également suivies de l’adoption d’une feuille de route unifiée par les différents partis de l’opposition. Cette feuille de route vise à formaliser leur collaboration et à renforcer leur appel aux autres forces de l’opposition pour se préparer aux luttes politiques imminentes. La détermination de ces partis à travailler ensemble montre une volonté commune de voir un avenir différent pour leur nation.

En somme, cette convergence de vues et d’actions au sein de l’opposition béninoise marque un tournant potentiel dans le paysage politique national. Elle reflète une prise de conscience collective et une détermination à œuvrer pour un changement significatif. L’aspiration à une gouvernance plus transparente et inclusive est palpable, et cette nouvelle coalition pourrait bien être le catalyseur d’une ère de renouveau démocratique au Bénin. Le temps nous dira si cette plateforme réussira à mobiliser le soutien populaire nécessaire pour influencer le cours des événements politiques et restaurer la confiance dans les institutions démocratiques du pays.