Le Ministre BIO TCHANÉ renforce l’agriculture grâce à la SoNaMA

Le jeudi 16 mai 2024, le Ministre d’État Chargé du Développement et de la Coordination de l’Action Gouvernementale, Abdoulaye BIO TCHANÉ, s’est rendu dans les locaux de la Société Nationale de Mécanisation Agricole (SoNaMA) au Bénin. Cette visite revêt une grande importance dans la lutte contre la cherté de la vie et la promotion agricole.

Des performances agricoles remarquables

La SoNaMA joue un rôle stratégique en permettant aux paysans d’augmenter leurs rendements. Il y a 10 ans, le Bénin produisait entre 1 et 1,5 million de tonnes de maïs par an. Aujourd’hui, ce chiffre a largement dépassé les 2 millions de tonnes. Les agriculteurs bénéficient désormais d’un rendement de 4 à 5 tonnes de maïs par hectare, ce qui profite également aux consommateurs grâce à la baisse des prix.

Cependant, la réalité sur le marché est différente. La demande intérieure et celle des pays voisins augmentent de manière exponentielle, mettant ainsi une forte pression sur les prix. Actuellement, le maïs se vend à 450 FCFA le kilo.

Le Ministre d’État Abdoulaye BIO TCHANÉ visite la Société Nationale de Mécanisation Agricole (SoNaMA) pour promouvoir l'agriculture au Bénin.La mission essentielle de la SoNaMA

La SoNaMA, mise en place par le Gouvernement du Bénin, accompagne les agriculteurs dans leur processus de mécanisation et d’irrigation. Plus de 2200 machines, dont des motoculteurs et des tracteurs de 112 CV, sont réparties sur l’ensemble du territoire national. Grâce à un système de financement accessible, ces machines équipées de capteurs permettent de suivre leurs activités sur le terrain. La formation régulière des mécaniciens et la disponibilité des pièces de rechange soutiennent ce programme.

En somme, le Ministre d’État sort satisfait des merveilles réalisées par la SoNaMA. Le Gouvernement du Président Patrice Talon reste disponible pour accompagner les projets en cours et vise à faire du Bénin une destination agricole incontournable.

PROMAC : Une révolution pour l’aquaculture béninoise

Le 15 mai 2024, dans l’enceinte prestigieuse de l’Azalaï Hôtel, le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Gaston Cossi DOSSOUHOUI, a marqué un tournant décisif pour le secteur aquacole et piscicole du Bénin avec le lancement officiel du Projet de l’aquaculture durable et de la compétitivité des chaînes de valeur de la pêche (PROMAC). En effet, ce projet ambitieux vise à dynamiser la contribution du secteur à l’économie locale et nationale, tout en renforçant la sécurité alimentaire.

Une Initiative Nationale d’Envergure avec les Bénéficiaires au Cœur du Développement

Par ailleurs, sous la coordination de Cyrille AHOLOUKPE, le PROMAC se déploie sur tout le territoire, touchant la façade maritime, les cours d’eau, les bas-fonds et plus encore. De plus, avec un budget de 23,636 milliards FCFA, financé par la Banque Africaine de Développement, le Don FEM, le Budget National et les bénéficiaires, le projet s’étend de 2023 à 2028.

D’autre part, pécheurs artisanaux, pisciculteurs, fournisseurs d’intrants, transformatrices, et commerçants des poissonneries, tous se trouvent au centre de cette initiative. À cet égard, le Ministre DOSSOUHOUI exprime sa satisfaction morale et son soulagement face à la réalisation de ce projet tant attendu par la communauté des pêches du Bénin, désormais dotée des moyens de réaliser son potentiel.

Le Bénin inaugure le PROMAC, un projet révolutionnaire pour stimuler l'aquaculture et la pêche, promettant prospérité et sécurité alimentairePROMAC: Un Impact Profond sur la Communauté des Pêches

En conséquence, Martial KOUDERIN, Secrétaire Général de l’Interprofession Poissons d’Elevage du Bénin, considère le PROMAC comme la réponse à un besoin longtemps négligé et promet de rétablir l’équité au sein des acteurs de la filière. En outre, Robert MASUMBUTO, représentant de la BAD, met en avant l’engagement de la banque à enrichir les agriculteurs et agricultrices du Bénin, voyant dans le PROMAC le prélude à d’autres succès similaires.

Finalement , le lancement du PROMAC, qui a rassemblé bénéficiaires, acteurs du secteur, autorités locales et nationales, a souligné l’importance et le soutien unanime pour ce projet transformateur, marquant ainsi un tournant décisif pour l’avenir de l’agriculture béninoise.

Ce moment historique, empreint d’optimisme, laisse présager une ère de prospérité et d’abondance pour le Bénin, où la terre et l’eau s’unissent pour nourrir les générations futures.

Une alliance stratégique pour l’agriculture et la nutrition

Dans les salons solennels du Ministère de l’Agriculture, le jeudi 25 avril 2024, le Royaume du Bénin et l’organisation humanitaire CARE International ont renforcée leur collaboration . En effet, une cérémonie empreinte de formalité a vu la concrétisation d’un partenariat stratégique. L’éminent Gaston Cossi DOSSOUHOUI, gardien du portefeuille de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, et l’illustre Guillaume AGUETTANT, Directeur Pays de CARE Bénin/Togo, ont apposé leurs signatures au bas d’un document déterminant les fondements de leur future coopération.

Au Ministère de l’Agriculture, le Royaume du Bénin et l’organisation humanitaire CARE International ont signé un nouvel accordÉlaboration d’une vision commune dans le domaine de l’agriculture  pour la sécurité alimentaire

L’objectif primordial de cette alliance est l’avènement d’une sécurité alimentaire et nutritionnelle pérenne. CARE Bénin/Togo s’engage à déployer des méthodes agricoles novatrices et respectueuses de l’environnement, à forger des filières de valeur équitables et à instaurer des pratiques nutritionnelles fondamentales au sein des communautés. « Nous aspirons à ce que les femmes et les progénitures les plus démunies jouissent pleinement de leurs droits et accèdent sans entrave à une nourriture suffisante, à l’eau potable et à des soins nutritionnels adéquats », a souligné Guillaume AGUETTANT.

Cette initiative est accueillie avec enthousiasme par le Ministre DOSSOUHOUI, qui voit dans cette coopération un puissant moteur pour l’essor des filières agricoles et un moyen efficace de combattre la pauvreté sous toutes ses formes.

Au Ministère de l’Agriculture, le Royaume du Bénin et l’organisation humanitaire CARE International ont signé un nouvel accordDepuis son implantation en terre béninoise en septembre 1999, CARE International a tissé un réseau d’actions bénéfiques à de nombreux secteurs. Le Ministre de l’Agriculture a rappelé l’implication de CARE dans le domaine agricole, notamment à travers le Programme de Sécurité Alimentaire et Nutrition qui se manifeste par cinq projets d’envergure. Ces initiatives visent à soutenir des milliers de bénéficiaires, en particulier les femmes et les enfants, dans leur lutte contre l’anémie et pour l’accès à l’eau potable.

Le Ministre DOSSOUHOUI a reconnu l’alignement parfait de ces efforts avec le Plan National d’Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle, reflétant ainsi les ambitions du Programme d’Action du Gouvernement dans le domaine de l’agriculture.

Vers une autosuffisance en riz et maïs au Bénin

Le mardi 23 avril 2024, le Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Monsieur Gaston Cossi DOSSOUHOUI, a tenu une réunion de grande envergure  avec les principaux intervenants des filières du riz et du maïs, ainsi que les importateurs de semences hybrides. L’objectif était de discuter des mesures gouvernementales visant à accroître la production et la productivité dans ces secteurs vitaux.

Initiatives gouvernementales pour l’abondance céréalière

Dans le but de garantir la disponibilité et de réduire le coût des céréales primordiales au Bénin, le riz et le maïs, le Gouvernement a intensifié ses efforts en faveur des agriculteurs. Ces céréales, largement consommées localement, sont également en forte demande sur les marchés de la sous-région. De plus, l’interdiction imminente des produits à base de volaille a stimulé l’aviculture, entraînant une augmentation significative de la production locale d’aliments pour volailles, composés principalement de maïs et de riz. Cette situation a provoqué une pression accrue sur ces céréales, causant leur pénurie et une hausse des prix.

Augmentation de la production : Un impératif

Face à cette réalité, le Ministre DOSSOUHOUI a souligné l’importance de la production accrue et de l’amélioration des rendements par hectare comme solution durable. Il a mis en avant la facilitation par le Gouvernement de l’importation de semences hybrides de maïs et de riz à haut rendement. En outre, le Ministre a assuré que des intrants tels que les engrais céréaliers, le NPK, l’urée et les herbicides sélectifs sont désormais disponibles en quantité suffisante, à temps et à un coût réduit.

Le Ministre a affirmé qu’il est possible d’atteindre une production de 8 tonnes de riz par hectare dans les zones aménagéesLe riz : Un potentiel de rendement élevé

Concernant spécifiquement le riz, le Ministre a affirmé qu’il est possible d’atteindre une production de 8 tonnes par hectare dans les zones aménagées et que les nouveaux types de semences pourraient encore améliorer ces chiffres. Par ailleurs , il a exhorté les représentants des producteurs à transmettre ce message d’urgence : produire plus et de manière intensive pour lutter contre la faim. “Nous devons consommer ce que nous produisons et produire ce que nous consommons”, a insisté le Ministre.

Monsieur Honoré HOSSOU et Moïse Etienne SERO, présidents respectifs des cadres nationaux du riz et du maïs, ont reconnu les efforts du Gouvernement pour améliorer les rendements et se sont engagés à communiquer les directives reçues à leurs membres.

Les semences hybrides de riz: Une révolution agricole

Monsieur Brice BOTON, représentant les importateurs de semences, a loué les mérites des semences hybrides, non-OGM et certifiées par la CEDEAO, adaptées aux conditions béninoises. Il a souligné que l’utilisation appropriée des engrais permet d’exploiter pleinement le potentiel de ces semences, qui peuvent produire jusqu’à 12 tonnes de riz parfumé par hectare.

En résumé, le Gouvernement du Bénin prend des mesures proactives pour assurer la sécurité alimentaire et promouvoir une agriculture durable et productive. Les initiatives et les collaborations en cours visent à transformer les défis actuels en opportunités pour l’avenir agricole du pays.

Bénin : Lancement de la campagne l’agricole 2024-2025

Dans le cadre bucolique de la ferme AHOZOUNGOU, le Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche a inauguré avec faste la campagne agricole 2024-2025. Ce vendredi 19 avril 2024, sous le ciel clément du village PEDE à Kandi, une vision renouvelée pour l’agriculture du Bénin a été dévoilée.

Le Bénin se prépare à embrasser une croissance sans précédent dans ses champs de coton et de maïs. Le Ministre Gaston Cossi DOSSOUHOUI, avec une assurance inébranlable, a promis une récolte de maïs dépassant les 2 millions 500 mille tonnes, marquant ainsi une nette progression par rapport à la campagne précédente.

 Le Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche a inauguré avec faste la campagne agricole 2024-2025.Le gouvernement a mis en place un plan de subvention ambitieux, totalisant 24,4 milliards de francs, pour faciliter l’acquisition de fertilisants essentiels et de semences de qualité. Cette initiative vise à propulser la productivité agricole à des sommets inégalés.

Le gouvernement a annoncé des subventions généreuses pour dynamiser l’élevage et la pêche. Ces subventions comprennent des réductions significatives sur l’insémination artificielle, les aliments pour bétail et les vaccins. Ces mesures sont conçues pour fortifier la résilience et la diversité de l’agro-industrie béninoise.

Imali H. DJETTA DJORI, président de la Chambre Nationale d’Agriculture, a exprimé son enthousiasme face à ces annonces, les considérant comme un catalyseur pour une campagne agricole triomphante. Le Préfet de l’Alibori, Ky-Samah BELLO, a également loué ces efforts, soulignant leur importance cruciale pour la sécurité alimentaire nationale.

En somme, cette nouvelle campagne agricole s’annonce comme un chapitre prometteur pour le Bénin, avec des initiatives gouvernementales qui s’alignent sur les aspirations de prospérité et de durabilité.

Subvention de 24 milliards de FCFA pour soutenir les agriculteurs

Cotonou, le 18 avril 2024 – Sous la présidence du chef de l’État, M. Patrice TALON, le Conseil des ministres a tenu une réunion le mercredi. L’ordre du jour comprenait l’approbation  des mesures de soutien de l’État aux producteurs sur les prix de cession des engrais au titre de la campagne agricole 2024-2025.

Des subventions massives pour soutenir les producteurs face à l’augmentation des coûts des engrais

Au cours des trois dernières années, la conjoncture économique internationale, marquée par les effets pervers de l’après COVID-19 et le conflit russo-ukrainien, a entraîné une hausse significative des prix des engrais sur le marché international. Pour atténuer le choc ainsi généré, l’État et les acteurs privés de la filière coton ont décidé de mobiliser des subventions en soutien aux producteurs sur les prix des engrais au cours des campagnes 2022-2023 et 2023-2024. Ces montants sont respectivement de 55 milliards de FCFA et d’environ 30 milliards de FCFA.

Grâce à ces importantes contributions, le prix des engrais aux producteurs a été de 280 FCFA par kg, soit 14.000 FCFA le sac de 50 kg au cours des campagnes agricoles concernées. Actuellement, ces prix restent élevés sur le marché international. Pour la campagne agricole 2024-2025, céder ces engrais à leur valeur réelle les rendrait inaccessibles à la grande majorité des producteurs agricoles, ce qui aurait de graves conséquences sur la production et menacerait la sécurité alimentaire au plan national.

Le gouvernement maintient le prix des engrais abordable pour les agriculteurs malgré la hausse des prix sur le marché international

C’est pourquoi, à la suite des deux campagnes écoulées, le Gouvernement a décidé de reconduire le soutien de l’État aux agriculteurs en vue de garantir le succès de la campagne agricole 2024-2025. À cet effet, le Conseil a autorisé la mise en place d’une subvention de l’État en soutien au prix de cession des engrais, d’un montant total de 24.400.000.000 FCFA.

Sur cette base, les engrais seront  respectivement grâce aux subventions  aux prix suivants :

  • engrais NPK toutes catégories à 340 FCFA le kg, soit 17.000 FCFA le sac de 50 kg au lieu de 24.000 FCFA ;
  • engrais UREE à 300 FCFA/kg, soit 15.000 FCFA le sac de 50 kg au lieu de 19.500 FCFA ;
  • engrais SSP à 280 FCFA/kg, soit 14.000 FCFA le sac de 50 kg ;
  • engrais KCl à 280 FCFA/kg, soit 14.000 FCFA le sac de 50 kg.

Le ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche veillera, en relation avec les différents acteurs, à la bonne application de ces mesures ainsi qu’à la disponibilité des engrais dans toutes les communes. Cette initiative du gouvernement est une preuve supplémentaire de son engagement à soutenir les agriculteurs et à garantir la sécurité alimentaire au Bénin.

Lancement de la 14ème assemblée générale du CORAF

Gaston Cossi DOSSOUHOUI, Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, a présidé avec distinction la cérémonie inaugurale de la 14ème Assemblée Générale ordinaire du Conseil Ouest et Centre africain pour la Recherche et le Développement Agricoles (CORAF). Accompagné de sa collègue de l’Enseignement Supérieur et de Recherche Scientifique, Éléonore YAYI LADEKAN, il a donné le coup d’envoi des travaux dans un cadre prestigieux, le Golden Tulip Le Diplomate à Cotonou.

Thème : Accroître la collaboration avec le secteur privé pour une agriculture résiliente

Sous le thème « Accroître la collaboration avec le secteur privé en Afrique de l’Ouest et du Centre afin d’atténuer l’impact des crises climatique, sanitaire et sécuritaire sur l’agriculture », cette session revêt une importance capitale. Le Ministre Gaston Cossi DOSSOUHOUI a souligné par ailleurs que la question de l’implication du secteur privé dans le financement de la recherche et de la vulgarisation agricole est mise en exergue ces dernières années par le CORAF. Parmi les défis à relever, il a cité aussi la mise en place de facilitations pour l’émergence d’entreprises agroalimentaires et d’interprofessions agricoles fortes, l’arrimage des programmes de recherche avec les besoins du secteur privé et la gestion de la propriété intellectuelle des résultats de recherche.

Le Ministre Gaston Cossi DOSSOUHOUI a présidé la cérémonie inaugurale de la 14ème Assemblée Générale ordinaire du CORAFL’appel à l’action du CORAF pour les gouvernants

La Représentante des partenaires au développement à cette session, Dr Aifa Fatimata Ndoye NIANE, a souligné que malgré les efforts consentis par les États africains avec l’appui des partenaires au développement, les investissements publics demeurent insuffisants par rapport aux énormes besoins du secteur agricole. Elle a exhorté les gouvernants à redoubler d’efforts. « Il est temps pour l’Afrique de baliser toutes les voies de la transformation structurelle de l’agriculture africaine car l’agriculture est l’avenir de l’Afrique et l’Afrique est l’avenir de l’agriculture », a mentionné Madame NIANE.

Engagement du Bénin envers le CORAF pour le développement agricole

En outre, la présidente du Conseil d’Administration du CORAF, Dr. Angela MORENO, a exprimé sa gratitude envers le Gouvernement béninois pour avoir autorisé la tenue de cette Assemblée Générale Ordinaire au Bénin. Cette décision témoigne de l’engagement du Bénin à accompagner le développement de l’agriculture dans la région. Elle a également encouragé les participants à travailler dans un esprit d’ouverture et d’innovation pour « bâtir un futur meilleur à l’agriculture sous-régionale ».

Vers une agriculture résiliente et durable

À la fin des travaux le mercredi 17 avril 2024, les participants doivent définir les mécanismes qui augmenteront la collaboration avec le secteur privé dans l’espace géographique du CORAF. Ils devront élaborer des stratégies de production agricole qui tiennent compte des enjeux d’adaptation aux variabilités et changements climatiques, des défis liés aux Objectifs de Développement Durable (ODD), et de la valorisation socio-économique des innovations agricoles. En somme, l’avenir de l’agriculture en Afrique repose sur ces efforts concertés et visionnaires.

Croissance régulière de la production d’ananas au Bénin

La production d’ananas au Bénin connaît une croissance soutenue, selon les données récemment publiées par la Direction de Statistique Agricole (DSA) relevant du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche. De 374 601 tonnes en 2018, la production d’ananas a grimpé à 477 428 tonnes en 2023, avec une production moyenne annuelle de 407 345 tonnes. Cette tendance positive ouvre de nouvelles perspectives pour le secteur agricole du pays.

Tendances de la Production

En effet, La croissance moyenne annuelle de la production d’ananas sur la période 2018-2023 s’établit à 5,2 %, avec un pic remarquable de 16,2 % en 2022. La superficie moyenne récoltée pendant cette période est de 6 546 hectares, affichant une évolution erratique. La croissance annuelle moyenne de la superficie récoltée est de 2,0 %, tandis que les rendements ont également connu une amélioration significative. En moyenne, chaque hectare produit 62 272 kg d’ananas, avec une croissance annuelle moyenne de 4,3 % entre 2018 et 2023.

Perspectives pour 2024

Par ailleurs, la Direction de Statistique Agricole prévoit une récolte probable d’ananas tout au long de l’année 2024, en tenant compte des dates de plantation et du Traitement d’Induction Florale (TIF). Les mois de mars, avril, mai, juillet et août seront particulièrement propices, avec des superficies récoltables élevées. Après 2024, environ 8 % des superficies totales recensées resteront récoltables en 2025, grâce aux nouvelles installations de parcelles.

Portrait des Producteurs de l’ananas

En outre, le recensement de 2023 a identifié 5 919 producteurs d’ananas au Bénin, dont 18,91 % sont des femmes. Cela représente une augmentation de 12 % par rapport à 2019. L’activité de production d’ananas est principalement concentrée dans les PDA 4, 5, 6 et 7, avec une forte prédominance (95 %) dans le PDA 7. En moyenne, chaque producteur dispose d’environ 3 parcelles.

Répartition Géographique

La grande majorité (92,28 %) des producteurs d’ananas se trouve dans le département de l’Atlantique. Les autres départements, tels que le Plateau, l’Ouémé, le Mono, les Collines, le Zou et le Couffo, accueillent également des producteurs, mais dans des proportions plus modestes.

Variétés d’ ananas Cultivées

Les producteurs privilégient largement la variété « Pain de sucre » pour sa disponibilité sur les marchés intérieurs et extérieurs, ainsi que pour ses caractéristiques morphologiques. Ils ont consacré 86,81 % des 5 720,27 hectares plantés et recensés à cette variété, tandis que 13,19 % sont dédiés à la variété « Cayenne lisse ».

De plus, ils réservent 4,06 % de ces superficies à la production d’ananas bio, par opposition aux 95,94 % pour l’ananas conventionnel. Dans les superficies bio, ils plantent 84,27 % en « Pain de sucre » et 15,73 % en « Cayenne lisse ».

Flambée du prix du Maïs au Bénin

Le ministère de l’agriculture exprime sa préoccupation concernant l’escalade récente des prix du maïs au Bénin. Cette denrée cruciale pour les béninois a vu son coût augmenter de manière significative ces dernières semaines, provoquant l’alarme parmi les consommateurs.

Facteurs Internes et Externes de la flambée du prix de Maïs

Le chef du programme maïs de l’agence territoriale de développement agricole ATDA 2, Yves Hountondji, a apporté des éclaircissements sur les raisons de cette augmentation croissante. Selon lui, une combinaison de facteurs internes et externes est à l’origine de cette situation.

Facteurs Internes

  1. Stocks Constitués par les Commerçants: Certains commerçants ont constitué d’importants stocks lorsque le maïs était moins cher. Ces réserves ont contribué à la situation actuelle, accentuant la pression sur le marché.
  2. Systèmes de Préfinancement et de Surveillance des Prix: Des projets-programmes visant le développement des producteurs ont mis en place des systèmes de préfinancement et de surveillance des prix. Cela a eu pour effet de renforcer la production au niveau des producteurs, mais également d’influencer les prix.

Facteurs Externes

  1. Demande Externe: La forte demande de maïs pour l’alimentation humaine et animale dans des pays voisins tels que le Niger, le Nigeria, le Burkina Faso et le Tchad a exercé une pression supplémentaire sur le marché béninois. Face à des déficits de production, ces pays se sont tournés vers le Bénin pour s’approvisionner en maïs, créant ainsi une concurrence accrue et une augmentation des prix.
  2. Perturbations Climatiques: Les perturbations climatiques, notamment les retards et les excès de pluie, ont impacté la production de maïs cette année. Malgré ces défis, la production n’a pas diminué au point de compromettre la satisfaction des besoins en maïs.

Perspectives

Actuellement, les estimations indiquent une production d’environ 1,5 million de tonnes, avec une consommation avoisinant 1 million de tonnes. Bien que des surplus soient disponibles, la spéculation sur les stocks et le comportement des commerçants maintiennent des prix élevés sur le marché. L’objectif initial de production pour cette année était de 1,9 million de tonnes, un chiffre qui semble difficile à atteindre compte tenu des circonstances actuelles.

L’Aube d’une ère agricole: Le plan quinquennal du Bénin

Dans l’enceinte solennelle du Conseil des Ministres, un air de renouveau souffle sur les aspirations agricoles de la nation. Le mercredi 3 avril 2024, le Président Patrice TALON a adopté un plan d’envergure qui promet de redéfinir le paysage agraire avec une vision stratégique s’étendant jusqu’en 2025.

En effet, Le Plan National d’Investissements Agricoles et de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle 2022-2025 se présente comme le phare guidant les actions à moyen terme. Avec une première phase couronnée de succès, l’heure est à la concrétisation de la seconde phase, fruit d’un processus méticuleux et d’une validation unanime des acteurs du secteur le 22 mars 2024.

Par ailleurs , Un dispositif de suivi-évaluation robuste soutient ce plan ambitieux, impliquant la synergie des acteurs publics et privés. Il vise à assurer un suivi rigoureux des progrès, permettant des ajustements stratégiques pour maximiser l’impact sur la population. La collecte et l’analyse de données nourriront les revues de performances et les sessions du Conseil National d’Orientation et de Suivi, assurant ainsi une transparence et une responsabilité accrues.

Les ministres concernés reçoivent mandat de veiller à l’application stricte de ce plan, gage d’un avenir prospère pour le secteur agricole, pilier de la sécurité alimentaire et du bien-être des citoyens.

Avec cette initiative, le gouvernement réaffirme son engagement envers une agriculture durable et performante, essentielle à la réalisation des objectifs de développement durable et à l’épanouissement de la nation.

Une Ère de Prospérité Agricole se Profil à l’Horizon

La prochaine saison de culture se présente sous les meilleurs auspices pour les agriculteurs béninois, grâce à une disponibilité accrue des intrants essentiels. En ce lumineux lundi du 18 mars 2024, le Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Monsieur Gaston Cossi DOSSOUHOUI, a honoré de sa présence le Port de Cotonou pour y observer l’arrivée triomphale d’une imposante cargaison d’engrais NPK.

le Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Monsieur Gaston Cossi DOSSOUHOUI, a honoré de sa présence le Port de Cotonou pour y observer l’arrivée triomphale d’une imposante cargaison d’engrais NPK.Un Afflux Continu d’Engrais pour Soutenir l’Agriculture

Par ailleurs , le Directeur Général de la Société de Développement du Coton (SODECO), Serge ADEROMOU, a partagé des nouvelles encourageantes : le navire actuellement amarré livre 45.000 tonnes d’engrais NPK, prélude à une série d’arrivages qui renforceront les capacités productives du pays. Un second et un troisième navire sont attendus, portant la promesse de 120.000 tonnes d’engrais, sans oublier les 100.000 tonnes d’urée déjà prêtes à fertiliser les sols béninois.

Monsieur DOSSOUHOUI a souligné l’engagement du gouvernement à équiper chaque secteur agricole, des cultures vivrières au coton, assurant que les livraisons vers toutes les régions du Bénin sont en cours.

Engagement et Gratitude envers le Gouvernement

Arouna LAWANI, président de la Plateforme Nationale des Organisations Paysannes et de Producteurs Agricoles du Bénin (PNOPPA), a exprimé sa reconnaissance envers le gouvernement pour avoir honoré sa promesse d’approvisionnement en engrais. Il a invité les agriculteurs à redoubler d’efforts pour atteindre l’autosuffisance alimentaire nationale, rendant hommage au Chef de l’État pour son soutien indéfectible.

Le Ministre, accompagné du Secrétaire Permanent de l’Association Interprofessionnelle du Coton, a ainsi témoigné de la solidarité gouvernementale envers le secteur agricole, illustrant une vision à long terme pour la sécurité alimentaire et le développement durable du Bénin.

Un Nouveau Souffle pour la Riziculture à Malanville

Le jeudi 29 février 2024, une rencontre cruciale a eu lieu à Malanville. Trois ministres de haut rang, représentant le Chef de l’État, ont échangé avec les membres de la Coopérative des riziculteurs du grand périmètre de Malanville. Le but de cet échangé est de Trouver des solutions concrètes aux défis qui entravent la production de riz.

Les Défis de la Riziculture à Malanville

En effet, Les producteurs ont exprimé leurs préoccupations lors d’une réunion précédente avec le Chef de l’État, Patrice TALON, le 9 février 2024 à la Marina. Ces défis comprennent l’inondation du périmètre par les eaux souillées de ruissèlement venant de la ville et de la crue du fleuve Niger, la vétusté des canaux d’irrigation installés depuis 1970, la faible production de la station de pompage de l’eau du fleuve Niger vers le périmètre, la coupure de l’énergie électrique due à une dette de près de 100 millions FCFA à la Société Béninoise de l’Énergie Électrique (SBEE) et le recours au fioul très coûteux, la faible puissance de l’énergie électrique et enfin, la mal gouvernance du périmètre.

Des Solutions Concrètes pour un Avenir Prometteur

Face à ces défis, le Ministre d’État Romuald WADAGNI a pris l’engagement de régler la facture due à la SBEE pour permettre le retour du courant sur le périmètre et relancer les activités rapidement. De plus, des études sont déjà en cours avec la Banque Africaine de Développement pour résoudre les autres problèmes qui entravent la production sur le périmètre actuellement exploité, et envisager une extension du domaine estimée à au moins 4.000 hectares.

« Nous sommes décidés à réhabiliter le périmètre et vous donner les moyens d’amplifier la production. C’est dans l’intérêt de la ville de Malanville et de notre pays qui ambitionne de vendre le surplus de la production sur les marchés internationaux, après les quantités requises et mobilisées pour la transformation locale », a déclaré le Ministre d’État Abdoulaye BIO TCHANÉ. Il a aussi annoncé qu’ils installerons un administrateur provisoire  pour aider les producteurs à mieux gérer le périmètre.

Un Engagement Commun pour une Production Accrue

« Mes collègues Ministres d’État et le Gouvernement m’ont fortement appuyé en ma qualité de Ministre en charge de l’agriculture. J’ai été heureux de cet appui.   les producteurs auront tout à disposition, l’eau, les intrants. Par ailleurs, je souhaite que le Conseil agricole s’organise pour effectivement aller au rendement de 8 tonnes au moins à l’hectare », a signifié le Ministre DOSSOUHOUI.

Adam BADOU, président de la Coopérative des riziculteurs du grand périmètre de Malanville, a exprimé son engagement : « Grâce à ces solutions apportées par le Gouvernement, nous promettons au Chef de l’État de participer à son ambition d’aller à une production d’un million de tonnes de riz ».

Avant la séance avec les producteurs, la délégation ministérielle dépêchée par le Chef de l’État a visité le périmètre pour constater les réels problèmes qui se posent à ce niveau. Un périmètre de 516 hectares dont seulement 472 sont exploités. Cette visite a permis de mieux comprendre les défis sur le terrain et de renforcer l’engagement du gouvernement à soutenir les producteurs de riz de Malanville.

Les députés s’imprègnent des projets agricoles du gouvernement

Les 23 et 24 février 2024, les députés de la représentation nationale ont participé à un atelier parlementaire d’imprégnation et d’appropriation de la stratégie de développement et de la territorialisation des projets et programmes du secteur agricole. L’atelier, qui s’est tenu à l’hôtel JECO à Dassa-Zoumè, avait pour objectif de permettre aux élus du peuple de se familiariser avec les politiques de développement qui se mènent dans le secteur agricole, qui représente un pilier essentiel de l’économie béninoise.

Les communications du MAEP : un panorama du secteur agricole

Pendant deux jours, les députés ont assisté à huit communications présentées par les collaborateurs du ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche (MAEP), Gaston Cossi DOSSOUHOUI. Ces communications portaient sur les différents aspects du secteur agricole, tels que la politique du gouvernement, le financement, la mécanisation, l’accès aux intrants, l’assainissement des plans d’eau, le projet d’appui à la compétitivité agricole et rurale (ProCAR), la territorialisation du développement agricole et les perspectives pour 2024.

Les échanges entre les députés et les experts : un dialogue constructif et enrichissant

Les députés ont pu échanger avec les experts du MAEP sur les enjeux, les défis et les opportunités du secteur agricole, ainsi que sur les résultats obtenus et les perspectives d’amélioration. Ils ont exprimé leur satisfaction par rapport à la qualité des présentations et aux informations reçues. Les députés ont également félicité le MAEP pour cet exercice inédit, qu’ils ont jugé utile et nécessaire. Ils ont souhaité que l’initiative soit renouvelée, voire institutionnalisée et étendue à tous les autres secteurs.

Les 23 et 24 février 2024, les députés de la représentation nationale ont participé à un atelier parlementaire

La clôture de l’atelier : Un renforcement du partenariat entre le gouvernement et la représentation nationale

L’atelier a connu la présence du président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou, et du ministre chargé de l’Agriculture, Gaston Cossi DOSSOUHOUI. Le président de l’Assemblée nationale a ouvert officiellement les travaux le jeudi 22 février 2024, en soulignant l’importance du secteur agricole pour la sécurité alimentaire, la croissance économique et la réduction de la pauvreté.

Il a déploré que le Bénin continue d’importer massivement certains produits, malgré les conditions climatiques et écologiques favorables et les compétences humaines avérées. Par ailleurs, le président Vlavonou a appelé à s’inscrire dans la logique de la Déclaration de Malabo, adoptée par les chefs d’État africains en juin 2014, pour réaliser la croissance et la transformation accélérée de l’agriculture béninoise. Il a enfin invité les députés à s’approprier les projets et les programmes du secteur agricole, afin de les soutenir et de les contrôler efficacement.

Le ministre chargé de l’Agriculture a, quant à lui, remercié les députés pour leur participation active et leur intérêt pour le secteur agricole. Il a répondu aux diverses préoccupations exprimées par les élus du peuple en leur apportant des éclairages et des assurances. Le Ministre a aussi sollicité leur accompagnement et leur appui pour la mise en œuvre des projets et programmes du secteur agricole qui visent à renforcer la compétitivité, la productivité, la durabilité et la résilience de l’agriculture béninoise.

En somme, l’atelier parlementaire d’imprégnation et d’appropriation de la stratégie de développement et de la territorialisation des projets et des programmes du secteur agricole a été une occasion pour les députés et le gouvernement de renforcer le dialogue et la collaboration autour des enjeux du secteur agricole, qui constitue un levier stratégique pour le développement du Bénin.