Lancement de la 14ème assemblée générale du CORAF

Gaston Cossi DOSSOUHOUI, Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, a présidé avec distinction la cérémonie inaugurale de la 14ème Assemblée Générale ordinaire du Conseil Ouest et Centre africain pour la Recherche et le Développement Agricoles (CORAF). Accompagné de sa collègue de l’Enseignement Supérieur et de Recherche Scientifique, Éléonore YAYI LADEKAN, il a donné le coup d’envoi des travaux dans un cadre prestigieux, le Golden Tulip Le Diplomate à Cotonou.

Thème : Accroître la collaboration avec le secteur privé pour une agriculture résiliente

Sous le thème « Accroître la collaboration avec le secteur privé en Afrique de l’Ouest et du Centre afin d’atténuer l’impact des crises climatique, sanitaire et sécuritaire sur l’agriculture », cette session revêt une importance capitale. Le Ministre Gaston Cossi DOSSOUHOUI a souligné par ailleurs que la question de l’implication du secteur privé dans le financement de la recherche et de la vulgarisation agricole est mise en exergue ces dernières années par le CORAF. Parmi les défis à relever, il a cité aussi la mise en place de facilitations pour l’émergence d’entreprises agroalimentaires et d’interprofessions agricoles fortes, l’arrimage des programmes de recherche avec les besoins du secteur privé et la gestion de la propriété intellectuelle des résultats de recherche.

Le Ministre Gaston Cossi DOSSOUHOUI a présidé la cérémonie inaugurale de la 14ème Assemblée Générale ordinaire du CORAFL’appel à l’action du CORAF pour les gouvernants

La Représentante des partenaires au développement à cette session, Dr Aifa Fatimata Ndoye NIANE, a souligné que malgré les efforts consentis par les États africains avec l’appui des partenaires au développement, les investissements publics demeurent insuffisants par rapport aux énormes besoins du secteur agricole. Elle a exhorté les gouvernants à redoubler d’efforts. « Il est temps pour l’Afrique de baliser toutes les voies de la transformation structurelle de l’agriculture africaine car l’agriculture est l’avenir de l’Afrique et l’Afrique est l’avenir de l’agriculture », a mentionné Madame NIANE.

Engagement du Bénin envers le CORAF pour le développement agricole

En outre, la présidente du Conseil d’Administration du CORAF, Dr. Angela MORENO, a exprimé sa gratitude envers le Gouvernement béninois pour avoir autorisé la tenue de cette Assemblée Générale Ordinaire au Bénin. Cette décision témoigne de l’engagement du Bénin à accompagner le développement de l’agriculture dans la région. Elle a également encouragé les participants à travailler dans un esprit d’ouverture et d’innovation pour « bâtir un futur meilleur à l’agriculture sous-régionale ».

Vers une agriculture résiliente et durable

À la fin des travaux le mercredi 17 avril 2024, les participants doivent définir les mécanismes qui augmenteront la collaboration avec le secteur privé dans l’espace géographique du CORAF. Ils devront élaborer des stratégies de production agricole qui tiennent compte des enjeux d’adaptation aux variabilités et changements climatiques, des défis liés aux Objectifs de Développement Durable (ODD), et de la valorisation socio-économique des innovations agricoles. En somme, l’avenir de l’agriculture en Afrique repose sur ces efforts concertés et visionnaires.

Croissance régulière de la production d’ananas au Bénin

La production d’ananas au Bénin connaît une croissance soutenue, selon les données récemment publiées par la Direction de Statistique Agricole (DSA) relevant du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche. De 374 601 tonnes en 2018, la production d’ananas a grimpé à 477 428 tonnes en 2023, avec une production moyenne annuelle de 407 345 tonnes. Cette tendance positive ouvre de nouvelles perspectives pour le secteur agricole du pays.

Tendances de la Production

En effet, La croissance moyenne annuelle de la production d’ananas sur la période 2018-2023 s’établit à 5,2 %, avec un pic remarquable de 16,2 % en 2022. La superficie moyenne récoltée pendant cette période est de 6 546 hectares, affichant une évolution erratique. La croissance annuelle moyenne de la superficie récoltée est de 2,0 %, tandis que les rendements ont également connu une amélioration significative. En moyenne, chaque hectare produit 62 272 kg d’ananas, avec une croissance annuelle moyenne de 4,3 % entre 2018 et 2023.

Perspectives pour 2024

Par ailleurs, la Direction de Statistique Agricole prévoit une récolte probable d’ananas tout au long de l’année 2024, en tenant compte des dates de plantation et du Traitement d’Induction Florale (TIF). Les mois de mars, avril, mai, juillet et août seront particulièrement propices, avec des superficies récoltables élevées. Après 2024, environ 8 % des superficies totales recensées resteront récoltables en 2025, grâce aux nouvelles installations de parcelles.

Portrait des Producteurs de l’ananas

En outre, le recensement de 2023 a identifié 5 919 producteurs d’ananas au Bénin, dont 18,91 % sont des femmes. Cela représente une augmentation de 12 % par rapport à 2019. L’activité de production d’ananas est principalement concentrée dans les PDA 4, 5, 6 et 7, avec une forte prédominance (95 %) dans le PDA 7. En moyenne, chaque producteur dispose d’environ 3 parcelles.

Répartition Géographique

La grande majorité (92,28 %) des producteurs d’ananas se trouve dans le département de l’Atlantique. Les autres départements, tels que le Plateau, l’Ouémé, le Mono, les Collines, le Zou et le Couffo, accueillent également des producteurs, mais dans des proportions plus modestes.

Variétés d’ ananas Cultivées

Les producteurs privilégient largement la variété « Pain de sucre » pour sa disponibilité sur les marchés intérieurs et extérieurs, ainsi que pour ses caractéristiques morphologiques. Ils ont consacré 86,81 % des 5 720,27 hectares plantés et recensés à cette variété, tandis que 13,19 % sont dédiés à la variété « Cayenne lisse ».

De plus, ils réservent 4,06 % de ces superficies à la production d’ananas bio, par opposition aux 95,94 % pour l’ananas conventionnel. Dans les superficies bio, ils plantent 84,27 % en « Pain de sucre » et 15,73 % en « Cayenne lisse ».

Flambée du prix du Maïs au Bénin

Le ministère de l’agriculture exprime sa préoccupation concernant l’escalade récente des prix du maïs au Bénin. Cette denrée cruciale pour les béninois a vu son coût augmenter de manière significative ces dernières semaines, provoquant l’alarme parmi les consommateurs.

Facteurs Internes et Externes de la flambée du prix de Maïs

Le chef du programme maïs de l’agence territoriale de développement agricole ATDA 2, Yves Hountondji, a apporté des éclaircissements sur les raisons de cette augmentation croissante. Selon lui, une combinaison de facteurs internes et externes est à l’origine de cette situation.

Facteurs Internes

  1. Stocks Constitués par les Commerçants: Certains commerçants ont constitué d’importants stocks lorsque le maïs était moins cher. Ces réserves ont contribué à la situation actuelle, accentuant la pression sur le marché.
  2. Systèmes de Préfinancement et de Surveillance des Prix: Des projets-programmes visant le développement des producteurs ont mis en place des systèmes de préfinancement et de surveillance des prix. Cela a eu pour effet de renforcer la production au niveau des producteurs, mais également d’influencer les prix.

Facteurs Externes

  1. Demande Externe: La forte demande de maïs pour l’alimentation humaine et animale dans des pays voisins tels que le Niger, le Nigeria, le Burkina Faso et le Tchad a exercé une pression supplémentaire sur le marché béninois. Face à des déficits de production, ces pays se sont tournés vers le Bénin pour s’approvisionner en maïs, créant ainsi une concurrence accrue et une augmentation des prix.
  2. Perturbations Climatiques: Les perturbations climatiques, notamment les retards et les excès de pluie, ont impacté la production de maïs cette année. Malgré ces défis, la production n’a pas diminué au point de compromettre la satisfaction des besoins en maïs.

Perspectives

Actuellement, les estimations indiquent une production d’environ 1,5 million de tonnes, avec une consommation avoisinant 1 million de tonnes. Bien que des surplus soient disponibles, la spéculation sur les stocks et le comportement des commerçants maintiennent des prix élevés sur le marché. L’objectif initial de production pour cette année était de 1,9 million de tonnes, un chiffre qui semble difficile à atteindre compte tenu des circonstances actuelles.

L’Aube d’une ère agricole: Le plan quinquennal du Bénin

Dans l’enceinte solennelle du Conseil des Ministres, un air de renouveau souffle sur les aspirations agricoles de la nation. Le mercredi 3 avril 2024, le Président Patrice TALON a adopté un plan d’envergure qui promet de redéfinir le paysage agraire avec une vision stratégique s’étendant jusqu’en 2025.

En effet, Le Plan National d’Investissements Agricoles et de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle 2022-2025 se présente comme le phare guidant les actions à moyen terme. Avec une première phase couronnée de succès, l’heure est à la concrétisation de la seconde phase, fruit d’un processus méticuleux et d’une validation unanime des acteurs du secteur le 22 mars 2024.

Par ailleurs , Un dispositif de suivi-évaluation robuste soutient ce plan ambitieux, impliquant la synergie des acteurs publics et privés. Il vise à assurer un suivi rigoureux des progrès, permettant des ajustements stratégiques pour maximiser l’impact sur la population. La collecte et l’analyse de données nourriront les revues de performances et les sessions du Conseil National d’Orientation et de Suivi, assurant ainsi une transparence et une responsabilité accrues.

Les ministres concernés reçoivent mandat de veiller à l’application stricte de ce plan, gage d’un avenir prospère pour le secteur agricole, pilier de la sécurité alimentaire et du bien-être des citoyens.

Avec cette initiative, le gouvernement réaffirme son engagement envers une agriculture durable et performante, essentielle à la réalisation des objectifs de développement durable et à l’épanouissement de la nation.

Une Ère de Prospérité Agricole se Profil à l’Horizon

La prochaine saison de culture se présente sous les meilleurs auspices pour les agriculteurs béninois, grâce à une disponibilité accrue des intrants essentiels. En ce lumineux lundi du 18 mars 2024, le Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Monsieur Gaston Cossi DOSSOUHOUI, a honoré de sa présence le Port de Cotonou pour y observer l’arrivée triomphale d’une imposante cargaison d’engrais NPK.

le Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Monsieur Gaston Cossi DOSSOUHOUI, a honoré de sa présence le Port de Cotonou pour y observer l’arrivée triomphale d’une imposante cargaison d’engrais NPK.Un Afflux Continu d’Engrais pour Soutenir l’Agriculture

Par ailleurs , le Directeur Général de la Société de Développement du Coton (SODECO), Serge ADEROMOU, a partagé des nouvelles encourageantes : le navire actuellement amarré livre 45.000 tonnes d’engrais NPK, prélude à une série d’arrivages qui renforceront les capacités productives du pays. Un second et un troisième navire sont attendus, portant la promesse de 120.000 tonnes d’engrais, sans oublier les 100.000 tonnes d’urée déjà prêtes à fertiliser les sols béninois.

Monsieur DOSSOUHOUI a souligné l’engagement du gouvernement à équiper chaque secteur agricole, des cultures vivrières au coton, assurant que les livraisons vers toutes les régions du Bénin sont en cours.

Engagement et Gratitude envers le Gouvernement

Arouna LAWANI, président de la Plateforme Nationale des Organisations Paysannes et de Producteurs Agricoles du Bénin (PNOPPA), a exprimé sa reconnaissance envers le gouvernement pour avoir honoré sa promesse d’approvisionnement en engrais. Il a invité les agriculteurs à redoubler d’efforts pour atteindre l’autosuffisance alimentaire nationale, rendant hommage au Chef de l’État pour son soutien indéfectible.

Le Ministre, accompagné du Secrétaire Permanent de l’Association Interprofessionnelle du Coton, a ainsi témoigné de la solidarité gouvernementale envers le secteur agricole, illustrant une vision à long terme pour la sécurité alimentaire et le développement durable du Bénin.

Un Nouveau Souffle pour la Riziculture à Malanville

Le jeudi 29 février 2024, une rencontre cruciale a eu lieu à Malanville. Trois ministres de haut rang, représentant le Chef de l’État, ont échangé avec les membres de la Coopérative des riziculteurs du grand périmètre de Malanville. Le but de cet échangé est de Trouver des solutions concrètes aux défis qui entravent la production de riz.

Les Défis de la Riziculture à Malanville

En effet, Les producteurs ont exprimé leurs préoccupations lors d’une réunion précédente avec le Chef de l’État, Patrice TALON, le 9 février 2024 à la Marina. Ces défis comprennent l’inondation du périmètre par les eaux souillées de ruissèlement venant de la ville et de la crue du fleuve Niger, la vétusté des canaux d’irrigation installés depuis 1970, la faible production de la station de pompage de l’eau du fleuve Niger vers le périmètre, la coupure de l’énergie électrique due à une dette de près de 100 millions FCFA à la Société Béninoise de l’Énergie Électrique (SBEE) et le recours au fioul très coûteux, la faible puissance de l’énergie électrique et enfin, la mal gouvernance du périmètre.

Des Solutions Concrètes pour un Avenir Prometteur

Face à ces défis, le Ministre d’État Romuald WADAGNI a pris l’engagement de régler la facture due à la SBEE pour permettre le retour du courant sur le périmètre et relancer les activités rapidement. De plus, des études sont déjà en cours avec la Banque Africaine de Développement pour résoudre les autres problèmes qui entravent la production sur le périmètre actuellement exploité, et envisager une extension du domaine estimée à au moins 4.000 hectares.

« Nous sommes décidés à réhabiliter le périmètre et vous donner les moyens d’amplifier la production. C’est dans l’intérêt de la ville de Malanville et de notre pays qui ambitionne de vendre le surplus de la production sur les marchés internationaux, après les quantités requises et mobilisées pour la transformation locale », a déclaré le Ministre d’État Abdoulaye BIO TCHANÉ. Il a aussi annoncé qu’ils installerons un administrateur provisoire  pour aider les producteurs à mieux gérer le périmètre.

Un Engagement Commun pour une Production Accrue

« Mes collègues Ministres d’État et le Gouvernement m’ont fortement appuyé en ma qualité de Ministre en charge de l’agriculture. J’ai été heureux de cet appui.   les producteurs auront tout à disposition, l’eau, les intrants. Par ailleurs, je souhaite que le Conseil agricole s’organise pour effectivement aller au rendement de 8 tonnes au moins à l’hectare », a signifié le Ministre DOSSOUHOUI.

Adam BADOU, président de la Coopérative des riziculteurs du grand périmètre de Malanville, a exprimé son engagement : « Grâce à ces solutions apportées par le Gouvernement, nous promettons au Chef de l’État de participer à son ambition d’aller à une production d’un million de tonnes de riz ».

Avant la séance avec les producteurs, la délégation ministérielle dépêchée par le Chef de l’État a visité le périmètre pour constater les réels problèmes qui se posent à ce niveau. Un périmètre de 516 hectares dont seulement 472 sont exploités. Cette visite a permis de mieux comprendre les défis sur le terrain et de renforcer l’engagement du gouvernement à soutenir les producteurs de riz de Malanville.

Les députés s’imprègnent des projets agricoles du gouvernement

Les 23 et 24 février 2024, les députés de la représentation nationale ont participé à un atelier parlementaire d’imprégnation et d’appropriation de la stratégie de développement et de la territorialisation des projets et programmes du secteur agricole. L’atelier, qui s’est tenu à l’hôtel JECO à Dassa-Zoumè, avait pour objectif de permettre aux élus du peuple de se familiariser avec les politiques de développement qui se mènent dans le secteur agricole, qui représente un pilier essentiel de l’économie béninoise.

Les communications du MAEP : un panorama du secteur agricole

Pendant deux jours, les députés ont assisté à huit communications présentées par les collaborateurs du ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche (MAEP), Gaston Cossi DOSSOUHOUI. Ces communications portaient sur les différents aspects du secteur agricole, tels que la politique du gouvernement, le financement, la mécanisation, l’accès aux intrants, l’assainissement des plans d’eau, le projet d’appui à la compétitivité agricole et rurale (ProCAR), la territorialisation du développement agricole et les perspectives pour 2024.

Les échanges entre les députés et les experts : un dialogue constructif et enrichissant

Les députés ont pu échanger avec les experts du MAEP sur les enjeux, les défis et les opportunités du secteur agricole, ainsi que sur les résultats obtenus et les perspectives d’amélioration. Ils ont exprimé leur satisfaction par rapport à la qualité des présentations et aux informations reçues. Les députés ont également félicité le MAEP pour cet exercice inédit, qu’ils ont jugé utile et nécessaire. Ils ont souhaité que l’initiative soit renouvelée, voire institutionnalisée et étendue à tous les autres secteurs.

Les 23 et 24 février 2024, les députés de la représentation nationale ont participé à un atelier parlementaire

La clôture de l’atelier : Un renforcement du partenariat entre le gouvernement et la représentation nationale

L’atelier a connu la présence du président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou, et du ministre chargé de l’Agriculture, Gaston Cossi DOSSOUHOUI. Le président de l’Assemblée nationale a ouvert officiellement les travaux le jeudi 22 février 2024, en soulignant l’importance du secteur agricole pour la sécurité alimentaire, la croissance économique et la réduction de la pauvreté.

Il a déploré que le Bénin continue d’importer massivement certains produits, malgré les conditions climatiques et écologiques favorables et les compétences humaines avérées. Par ailleurs, le président Vlavonou a appelé à s’inscrire dans la logique de la Déclaration de Malabo, adoptée par les chefs d’État africains en juin 2014, pour réaliser la croissance et la transformation accélérée de l’agriculture béninoise. Il a enfin invité les députés à s’approprier les projets et les programmes du secteur agricole, afin de les soutenir et de les contrôler efficacement.

Le ministre chargé de l’Agriculture a, quant à lui, remercié les députés pour leur participation active et leur intérêt pour le secteur agricole. Il a répondu aux diverses préoccupations exprimées par les élus du peuple en leur apportant des éclairages et des assurances. Le Ministre a aussi sollicité leur accompagnement et leur appui pour la mise en œuvre des projets et programmes du secteur agricole qui visent à renforcer la compétitivité, la productivité, la durabilité et la résilience de l’agriculture béninoise.

En somme, l’atelier parlementaire d’imprégnation et d’appropriation de la stratégie de développement et de la territorialisation des projets et des programmes du secteur agricole a été une occasion pour les députés et le gouvernement de renforcer le dialogue et la collaboration autour des enjeux du secteur agricole, qui constitue un levier stratégique pour le développement du Bénin.