Abuja : Le Sénat valide l’envoi de troupes au Bénin

Abuja, 9 décembre 2025 – Le Sénat nigérian a franchi un cap symbolique et militaire en validant en quelques minutes l’envoi de troupes au Bénin. En séance plénière éclair ce mardi, les sénateurs nigérians ont approuvé à l’unanimité la requête du président Bola Ahmed Tinubu. Il sollicitait l’autorisation constitutionnelle de déployer des militaires nigérians sur le sol béninois dans le cadre d’une « mission de paix et de stabilisation ».

Le président du Sénat, Godswill Akpabio, a justifié cette décision express par la nécessité impérieuse d’« empêcher une crise sécuritaire et humanitaire majeure dans la sous-région ». Ainsi, selon lui, l’intervention nigériane vise avant tout à protéger la stabilité du golfe de Guinée et à éviter une contagion de l’instabilité après la tentative de coup d’État déjouée la semaine dernière à Cotonou.

 

Frappes aériennes et déploiement troupes terrestre

au Bénin

 

Ce vote intervient deux jours seulement après que l’aviation militaire nigériane a déjà procédé, à la demande expresse des autorités béninoises, à des frappes ciblées contre les positions des putschistes présumés. Ces raids aériens, menés dimanche, auraient permis de neutraliser plusieurs poches de résistance et de sécuriser les abords de Porto-Novo et de Cotonou.

L’opération terrestre qui se prépare désormais sous mandat parlementaire devrait mobiliser plusieurs centaines de soldats nigérians, probablement issus des unités d’élite de la 81ᵉ division basée à Lagos, très rompue aux interventions rapides dans l’espace CEDEAO.

Si aucune durée précise n’a été communiquée, des sources au sein de l’état-major nigérian évoquent une mission « de courte durée mais à forte intensité » visant à appuyer les forces loyalistes béninoises le temps que la situation politique se normalise.

 

Le retour de la puissance nigériane

 

Ce déploiement marque le retour en force du Nigeria comme puissance militaire stabilisatrice en Afrique de l’Ouest, quelques mois seulement après le retrait de ses contingents du Mali et du Burkina Faso dans le cadre de la crise avec les juntes de l’AES. Par conséquent, il illustre également la solidarité immédiate d’Abuja envers le président Patrice Talon, considéré comme l’un des derniers alliés fidèles de la CEDEAO dans une région où l’organisation perd du terrain.

L’Espagne renforce sa présence au Bénin

Avec l’arrivée de Félix Costales Artieda, nouvel ambassadeur du Royaume d’Espagne, Cotonou ouvre un nouveau chapitre diplomatique. Désormais, la coopération économique, le tourisme et la formation professionnelle s’imposent comme des axes majeurs des ambitions bilatérales.

 

Cotonou, 22 octobre 2025 – Le Gouvernement béninois a accueilli, ce mardi 21 octobre, Son Excellence M.Félix Costales Artieda, nouvel ambassadeur du Royaume d’Espagne auprès de la République du Bénin, à l’occasion de la remise officielle des copies figurées de ses lettres de créance. La cérémonie, tenue dans les salons du ministère des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine, s’est déroulée en présence du ministre Olushegun Adjadi Bakari.

Cette étape protocolaire marque le début officiel de la mission diplomatique de Monsieur Costales Artieda et ouvre la voie à une intensification de la coopération bilatérale entre les deux États.

 

Vers une coopération multisectorielle renforcée

 

Au cours de l’entretien, les deux parties ont réaffirmé leur volonté commune de consolider les relations historiques qui unissent le Bénin et l’Espagne, fondées sur des échanges culturels, économiques et humanitaires. Les discussions ont notamment porté sur les opportunités de collaboration dans les domaines de l’éducation, du développement durable, de l’agro-industrie, du tourisme et de la formation professionnelle.

Le ministre Olushegun Adjadi Bakari a salué l’engagement constant de l’Espagne en Afrique de l’Ouest et exprimé l’intérêt du Bénin à diversifier ses partenariats stratégiques. Pour sa part, l’ambassadeur espagnol a réaffirmé la disponibilité de son pays à accompagner les efforts du Bénin en matière de développement, en s’appuyant sur l’héritage d’une diplomatie hispano-africaine solide.

Une dynamique régionale porteuse

 

Cette nomination intervient dans un contexte favorable, marqué par l’intensification des investissements européens en Afrique subsaharienne, notamment à travers l’initiative Global Gateway. La présence croissante de la diaspora béninoise en Espagne et la gestion concertée des flux migratoires constituent également des leviers pour la mise en œuvre de projets conjoints.

Fort de son expérience diplomatique sur le continent africain, Son Excellence M. Félix Costales Artieda contribuera activement à la consolidation des relations entre le Bénin et le Royaume d’Espagne, dans un esprit de dialogue, de respect mutuel et de coopération durable.

 

Paris : les députés béninois en mission parlementaire

 Sous les dorures du Palais Bourbon, une délégation de l’Assemblée nationale du Bénin entame une série d’échanges institutionnels avec les instances françaises. Dans le cadre du Projet d’appui à la coopération parlementaire (PACOP), les élus béninois explorent les pratiques de contrôle et d’évaluation des politiques publiques, avec l’ambition d’enrichir les mécanismes de gouvernance au pays.

 

Paris, 1ᵉʳ octobre 2025 – Lundi matin, sous un ciel parisien voilé, une délégation de l’Assemblée nationale du Bénin a franchi les portes du Palais Bourbon. Depuis le 29 septembre, ce groupe d’élus et de collaborateurs est en séjour à Paris pour des échanges d’expériences avec l’Assemblée nationale, le Sénat et la Cour des comptes français. Cette visite s’inscrit dans le Projet d’appui à la coopération parlementaire (PACOP), piloté par Expertise France au sein du groupe AFD.

Visite parlementaire béninoise Paris : échanges entre députés béninois et institutions françaises sur le contrôle

Visite parlementaire béninoise Paris : Contrôle et évaluation au cœur des échanges

 

La première journée d’immersion de la délégation béninoise a été riche en découvertes et en entretiens. Dès la matinée, elle a eu droit à une visite guidée du Palais Bourbon. Par la suite, la délégation – conduite par l’honorable Armand Gansè et composée des députés Alassane Sabi Karim, Rogatienne Aïkoele et Fulbert Akpédjé Acapo – s’est entretenue avec M. Guillaume Bazin, Directeur du contrôle et de l’évaluation.

Les échanges ont porté sur un partage concret d’expériences entre les deux pays en matière de contrôle et d’évaluation des politiques publiques : méthodes, outils et défis liés à la supervision des actions gouvernementales. En ce sens, ce partage technique qui nourrit la réflexion sur les pratiques parlementaires béninoises.

 

Visite parlementaire béninoise Paris : échanges entre députés béninois et institutions françaises sur le contrôle

 

Dialogue sur les enjeux judiciaires

 

Dans l’après-midi, les discussions se sont poursuivies avec d’autres interlocuteurs. Parmi eux, Mme Marion Bourgain, Sous-directrice de l’Afrique occidentale au Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

Le thème au menu de ces pourparlers portait notamment sur la présence en réunion de la Commission d’enquête sur les dysfonctionnements obstruant l’accès à une justice adaptée aux besoins des justiciables ultramarins. Ce faisant, ce thème ouvre des parallèles avec les défis judiciaires en Afrique de l’Ouest, notamment en matière d’équité et d’accès aux droits.

 

Visite parlementaire béninoise Paris : Une clôture technique et des perspectives concrètes

 

La journée s’est achevée sur un entretien avec M. Christophe Maisonneuve, Conseiller et Chef de la division du Comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques. À cette occasion, les échanges ont également permis à la délégation béninoise de glaner des insights pratiques, dans un va-et-vient fluide de questions et de retours d’expérience.

Visite parlementaire béninoise Paris PACOP octobre 2025 : échanges entre députés béninois et institutions françaises sur le contrôle des politiques publiques et la gouvernance.

Une mission qui prépare des ajustements à venir

 

La mission se poursuit jusqu’au 3 octobre, avec un agenda dense. Pour les députés béninois, cette immersion constitue aussi une opportunité stratégique : renforcer les mécanismes de contrôle, adapter les outils de gouvernance, et consolider les liens institutionnels entre le Bénin et la France. De rencontre en rencontre, c’est toute une dynamique parlementaire qui se construit.

Une coopération parlementaire qui inspire l’action

En définitive, la visite de la délégation béninoise à Paris, dans le cadre du PACOP, dépasse le simple échange institutionnel. Elle incarne en fait une volonté affirmée de renforcer les capacités parlementaires à travers l’apprentissage mutuel et l’ouverture aux bonnes pratiques.

Chaque rencontre, chaque question posée, chaque retour d’expérience partagé contribue aussi à nourrir une réflexion stratégique sur le contrôle des politiques publiques au Bénin. À l’heure où les enjeux de gouvernance exigent rigueur et innovation, cette immersion parisienne pourrait bien tracer les contours d’un parlement plus outillé, plus réactif et plus proche des citoyens.

Visa-free entre Bénin et Tchad : une avancée sahélienne stratégique

À New York, le Bénin et le Tchad signent un accord historique d’exemption de visa, ouvrant la voie à une coopération renforcée et à une mobilité régionale sans entraves.

 

New York, 25 septembre 2025 – Imaginez un commerçant tchadien de N’Djaména franchissant la frontière béninoise sans le poids d’un tampon administratif, ou une famille béninoise explorant les marchés de Moundou avec la fluidité d’un voyage régional. Ce rêve d’une mobilité sans entraves s’est concrétisé hier, dans les couloirs feutrés de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies, où le Bénin et le Tchad ont signé un accord pionnier d’exemption de visa. Par ce geste, les deux nations – piliers d’une Afrique de l’Ouest résiliente – franchissent un cap décisif, non seulement pour faciliter les échanges humains, mais pour tisser un réseau de coopération qui pourrait redessiner les dynamiques sahéliennes.

 

Le Bénin et le Tchad  : un accord historique pour stimuler les échanges humains et commerciaux

 

Paraphé par le Ministre d’État tchadien aux Affaires étrangères, Dr Abdoulaye Sabre Fadoul, et son homologue béninois, Olushegun Adjadi Bakari, cet accord s’applique aux passeports ordinaires et diplomatiques. Ainsi, il élimine les formalités souvent chronophages et coûteuses, facilitant les déplacements dans une région où les migrations économiques et familiales sont fréquentes.

De plus, les diplomates saluent ce geste comme un « engagement fraternel », soulignant qu’il pourrait booster les échanges commerciaux – estimés à plusieurs millions de dollars annuels – et renforcer les liens culturels entre les deux peuples.

Coopération renforcée : agriculture, énergie et sécurité au cœur des discussions

 

Au-delà de la mobilité, les deux ministres ont exploré un agenda ambitieux de coopération mutuelle. En particulier, ils ont abordé des partenariats en matière de sécurité frontalière, d’agriculture durable et d’énergie renouvelable. Tandis que le Tchad dispose de vastes ressources pétrolières, le Bénin s’impose comme un pivot logistique ouest-africain : une complémentarité prometteuse.

Dans cette dynamique, le Tchad a annoncé l’ouverture imminente d’une ambassade à Cotonou, remplaçant son Consulat général. Symétriquement, le Bénin prévoit d’implanter une représentation diplomatique à N’Djaména, renforçant ainsi la visibilité bilatérale sur la scène internationale.

 Une diplomatie proactive au service des nations moyennes

 

Ce rapprochement, survenu en marge d’un UNGA marqué par les appels à une réforme du multilatéralisme, illustre la diplomatie audacieuse des nations dites moyennes. Pour le Bénin, qui multiplie les accords de visa-free avec des partenaires comme la Chine ou le Brésil, il s’agit d’une stratégie d’ouverture affirmée.

Du côté tchadien, cette avancée s’inscrit dans les efforts du président Mahamat Idriss Déby pour ancrer N’Djaména dans les réseaux régionaux, au-delà des alliances sécuritaires traditionnelles. Ainsi, les deux pays privilégient des ponts concrets, loin des clivages géopolitiques.

Le Bénin et le Tchad : une avancée concrète pour les citoyens sahéliens

 

Pour les citoyens ordinaires – pasteurs tchadiens traversant le Niger pour les foires béninoises, étudiants béninois en quête d’opportunités sahéliennes – cet accord n’est pas une formalité lointaine. Au contraire, il représente une porte ouverte vers des horizons élargis, où la fraternité devient vecteur de prospérité partagée.

 Vers une intégration continentale accélérée ?

Reste à savoir si cet accord bilatéral incitera l’Union africaine à accélérer la mise en œuvre de son passeport unique. En effet, l’engagement fort entre le Tchad et le Bénin pourrait transformer ces gestes isolés en une réalité continentale, facilitant la libre circulation pour les pays enclavés et dynamisant l’intégration régionale.

Crise numérique entre Bénin et Gabon : Cotonou appelle à la retenue

Face à l’escalade des tensions sur les réseaux sociaux entre le Bénin et le Gabon , le Bénin brandit le droit numérique pour préserver une fraternité bilatérale menacée.

 

Cotonou, 25 septembre 2025 – Sur les fils numériques qui tissent les liens invisibles entre nations sœurs, un simple post peut allumer un brasier : c’est ce qui consume aujourd’hui les relations entre le Bénin et le Gabon, où des échanges acerbes sur les réseaux sociaux menacent de fissurer une fraternité séculaire. Tandis que les réseaux sociaux deviennent le théâtre d’échanges virulents entre citoyens béninois et gabonais, le gouvernement béninois réagit avec fermeté. En effet, dans un communiqué officiel daté du 24 septembre, les autorités appellent à la retenue et annoncent des poursuites judiciaires contre les discours de haine. Dès lors, cette prise de position vise à préserver une fraternité bilatérale mise à mal par des propos outranciers.

 Un appel solennel à la responsabilité numérique dans le conflit opposant le Bénin et  le Gabon

 

 Le gouvernement béninois hausse le ton

Publié par le ministère des Affaires étrangères, le communiqué exprime une « préoccupation profonde » face à la montée des invectives sur les plateformes en ligne. Ainsi, sous l’égide du président Patrice Talon, l’exécutif exhorte à une « communication responsable et respectueuse », rappelant que les deux peuples sont liés par une histoire commune et des accords bilatéraux solides.

 « Les relations fraternelles entre le Bénin et le Gabon doivent être préservées », martèle le texte, rappelant la protection réciproque accordée aux ressortissants .

Des sanctions prévues contre les propos haineux

Par conséquent, toute personne tenant des propos outrageants envers les autorités ou incitant à la haine s’expose à des sanctions pénales, conformément au Code du numérique béninois. Cette fermeté répond à une escalade préoccupante, notamment à Lambaréné, où des manifestations anti-Béninois ont éclaté autour de l’attribution de places au marché central.

Des tensions virtuelles aux répercussions réelles

Des posts virulents appelant à « fermer les commerces béninois » ou accusant les expatriés d’usurpation économique ont enflammé les débats. En effet, l’arrestation récente de figures comme Samy Boucalt, autoproclamé « chef d’État-major des Mapanes », pour incitation à la xénophobie, illustre la gravité de la situation.

Une diplomatie active pour juguler la crise :  Trois communiqués pour apaiser les tensions

 

Ce troisième communiqué s’inscrit dans une série d’initiatives diplomatiques. Le 14 août, une première annonce évoquait l’envoi d’une mission à Libreville pour recenser les Béninois souhaitant un rapatriement volontaire. Puis, le 18 août, un second texte plaidait pour la courtoisie en ligne. Enfin, le 22 août, la vice-présidente Mariam Chabi Talata a abordé la polémique à Yokohama avec le ministre gabonais Michel Onanga Ndiaye, qui a réaffirmé l’engagement du Gabon à protéger les étrangers.

 Préserver les liens bilatéraux entre le Bénin et le Gabon : un enjeu régional

À Cotonou, l’inquiétude est palpable. Ce qui a débuté comme une dispute locale menace désormais des partenariats cruciaux en commerce et migration. Dès lors, les autorités béninoises posent les bases d’une désescalade, en appelant à « la paix, la tolérance et le respect mutuel ».

 Choisir la paix dans le tumulte numérique

Pour les Béninois et Gabonais du quotidien – commerçants, étudiants, familles – cette affaire est un rappel : la fraternité se construit par des mots mesurés. À l’heure où l’Afrique de l’Ouest aspire à une intégration sans faille, ce communiqué béninois invite à une sagesse collective. Ainsi, dans le tumulte des timelines, un clic peut encore choisir la paix.

Coopération sino-béninoise pour une gouvernance mondiale

À Porto-Novo, le Bénin et la Chine renforcent leur coopération parlementaire pour promouvoir une gouvernance mondiale inclusive. Une rencontre stratégique qui illustre l’engagement des deux nations à bâtir un dialogue durable et multilatéral.

 

 Porto-Novo, le 18 septembre 2025- À Porto-Novo, un vent de coopération internationale souffle sur le Palais des Gouverneurs. En effet, Hier matin, le Président de l’Assemblée nationale, Louis Gbèhounou Vlavonou, a accueilli S.E.M. Shen Hi, Chargé d’affaires de l’Ambassade de la République populaire de Chine au Bénin, pour une rencontre aussi symbolique que stratégique. Cet échange s’inscrit dans une dynamique de renforcement des liens entre les deux nations, mettant en lumière des initiatives chinoises d’envergure mondiale, avec le Bénin comme partenaire clé.

Dialogue stratégique : le Bénin, un relais privilégié de la vision chinoise

 

Au cœur de cette audience, deux sujets majeurs ont rythmé les discussions. Tout d’abord, le retour d’expérience de la récente visite du Président Vlavonou en Chine, dans le cadre d’une rencontre sur l’Initiative pour le Développement mondial. Ensuite, la présentation officielle de l’Initiative pour la Gouvernance mondiale, dévoilée le 1ᵉʳ septembre 2025 par le Président chinois Xi Jinping. Cette dernière ambitionne de promouvoir un multilatéralisme renforcé, de consolider l’autorité des Nations Unies et d’œuvrer pour le bien-être des peuples à travers le monde.

À l’issue de l’entretien, S.E.M. Shen Hi, s’adressant à la presse, a souligné l’importance de cette initiative : « Elle joue un rôle crucial pour préserver le multilatéralisme et promouvoir un avenir commun pour l’humanité. C’est pourquoi nous comptons sur le Bénin, à travers son Assemblée nationale, pour relayer ces idées et participer à leur rayonnement. »

Le Bénin renforce sa coopération avec la Chine lors d’une rencontre parlementaire à Porto-Novo. Objectif : promouvoir le multilatéralisme et positionner l’Assemblée nationale comme relais diplomatique régional.

Une coopération parlementaire pour une diplomatie mondiale

 

Symbole fort de cette rencontre, des documents expliquant les principes de l’Initiative pour la Gouvernance mondiale ont été remis au Président Vlavonou. Ce geste marque la volonté de la Chine de faire de l’Assemblée nationale béninoise un porte-voix pour diffuser cette vision à l’échelle régionale et internationale. En confiant ces documents à la deuxième personnalité de l’État, la Chine mise aussi  sur le rôle influent du Bénin pour promouvoir des valeurs de coopération et de solidarité globale.

Le Bénin renforce sa coopération avec la Chine lors d’une rencontre parlementaire à Porto-Novo. Objectif : promouvoir le multilatéralisme et positionner l’Assemblée nationale comme relais diplomatique régional.

Un partenariat en pleine expansion : au-delà des échanges, une vision partagée

 

Cette audience s’inscrit dans une longue histoire de collaboration fructueuse entre le Bénin et la Chine, marquée par des projets dans les infrastructures, l’éducation et la santé. Désormais, en plaçant le dialogue au niveau parlementaire, les deux pays renforcent leur partenariat stratégique, avec une ambition commune : construire un monde plus équitable et connecté.

 

perspectives : l’avenir d’une coopération sans limite

 

En conclusion, cette rencontre au Palais des Gouverneurs illustre une fois de plus le dynamisme des relations sino-béninoises. Alors que le monde fait face à des défis globaux, le Bénin se positionne comme un acteur engagé, prêt à porter des initiatives visionnaires aux côtés de partenaires internationaux. Reste à voir comment cette nouvelle alliance parlementaire se traduira concrètement sur le terrain, et si d’autres initiatives diplomatiques de ce type verront le jour dans les prochains mois.

Bénin, carrefour de l’intégration : l’UEMOA se réinvente à Cotonou

Du 15 au 19 septembre 2025, la 38ᵉ session extraordinaire du Comité interparlementaire de l’UEMOA réunit à Cotonou les députés des huit États membres pour accélérer l’intégration régionale autour des énergies renouvelables et de la libre circulation des professions libérales.

 

Sous le ciel animé de Cotonou, la capitale béninoise pulse d’une énergie nouvelle. En fait, depuis le 15 septembre, l’Hôtel Azalaï accueille la 38ᵉ session extraordinaire du Comité interparlementaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), un rendez-vous crucial où les parlementaires des huit nations unissent leurs voix pour façonner l’avenir de la sous-région. Au menu : des discussions vibrantes sur les énergies renouvelables, la libre circulation et le droit d’établissement des professions libérales. Dans un monde où l’intégration régionale n’est plus une option mais une nécessité, Cotonou s’impose comme le carrefour des ambitions ouest-africaines, avec un objectif clair : bâtir un avenir plus vert, plus fluide et plus prospère.

38ᵉ session extraordinaire de l’UEMOA : une cérémonie d’ouverture sous le signe de la résilience

 

La session s’est ouverte lundi sous les auspices de Louis Gbèhounou Vlavonou, président de l’Assemblée nationale du Bénin, dont l’allocution a donné le ton : l’UEMOA, malgré les tensions qui secouent parfois l’institution, reste un moteur d’intégration régionale. « Votre présence, chers députés, témoigne de votre engagement à porter haut les ambitions de nos peuples », a-t-il déclaré, saluant la résilience du Comité interparlementaire (CIP-UEMOA). En outre, son discours, empreint de conviction, a souligné l’importance du Bénin comme hôte de cette session, un choix qui reflète la confiance placée en ce pays pour faire avancer les débats sur des enjeux cruciaux.

À ses côtés, Fononna Cheick Ahmed Coulibaly, président par intérim du CIP-UEMOA, a dévoilé les ambitions de ces cinq jours de travaux. « Nous sommes ici pour poser des jalons concrets vers une intégration plus forte », a-t-il affirmé, mettant en lumière deux thématiques brûlantes : le développement des énergies renouvelables et la garantie de la libre circulation des personnes et des biens, ainsi que le droit d’établissement des professions libérales.

À Cotonou, la 38ᵉ session du Comité interparlementaire de l’UEMOA explore les enjeux de l’intégration régionale à travers les énergies vertes et la mobilité professionnelle. Une rencontre stratégique pour bâtir une Afrique de l’Ouest plus fluide et résiliente. À Cotonou, la 38ᵉ session du Comité interparlementaire de l’UEMOA explore les enjeux de l’intégration régionale à travers les énergies vertes et la mobilité professionnelle. Une rencontre stratégique pour bâtir une Afrique de l’Ouest plus fluide et résiliente.

Énergies vertes et mobilité : la sous-région face à ses défis majeurs

 

Les parlementaires, issus des huit pays membres de l’UEMOA, se penchent sur deux communications majeures. La première, intitulée « Développement et promotion des énergies renouvelables dans l’espace UEMOA : enjeux et perspectives », explorera comment les énergies solaires, éoliennes et autres solutions vertes peuvent répondre au défi énergétique de la région. « La dépendance aux énergies fossiles et l’accès limité à l’électricité, surtout en milieu rural, freinent notre développement », a rappelé le président Vlavonou, citant l’exemple de l’Union européenne, née des cendres de la Communauté du charbon et de l’acier. Pour l’UEMOA, il est évident qu’investir dans les énergies renouvelables n’est pas seulement une question écologique : c’est une condition essentielle pour booster l’économie et améliorer la vie des populations.

La seconde communication, axée sur la libre circulation et le droit d’établissement des professions libérales, s’attaque à un autre défi majeur : fluidifier les échanges humains et économiques dans l’espace UEMOA. Bien que l’ambition d’un marché commun existe, les échanges intercommunautaires restent faibles. Par conséquent, faciliter la mobilité des avocats, médecins ou architectes, tout en garantissant leur droit de s’installer dans un autre pays membre, pourrait dynamiser l’économie régionale et renforcer l’intégration. « Ces discussions ne sont pas théoriques, elles touchent au cœur de notre survie collective », a insisté le président Vlavonou.

Feuille de route pour une UEMOA plus forte

 

À l’issue de ces cinq jours, les députés formuleront des recommandations concrètes pour accélérer la mise en œuvre de ces priorités. « Notre objectif est clair : faire des énergies renouvelables et de la libre circulation des leviers d’intégration et de prospérité », a déclaré Fononna Coulibaly. Ces propositions, attendues avec impatience, pourraient redessiner les politiques énergétiques et économiques de l’UEMOA, offrant des solutions adaptées aux réalités de la sous-région.

À Cotonou, la 38ᵉ session du Comité interparlementaire de l’UEMOA explore les enjeux de l’intégration régionale à travers les énergies vertes et la mobilité professionnelle. Une rencontre stratégique pour bâtir une Afrique de l’Ouest plus fluide et résiliente.

Cotonou, plus qu’une ville, une vision pour l’avenir

 

En somme, Cotonou incarne l’espoir d’une Afrique de l’Ouest plus unie et plus résiliente. En dépit des défis politiques et économiques, l’UEMOA reste un phare d’intégration, et cette 38ᵉ session en est la preuve. Alors que les débats se poursuivent jusqu’au 19 septembre, une chose est sûre : les décisions prises ici pourraient éclairer le chemin vers un avenir où l’énergie verte et la mobilité sans entraves deviennent les moteurs d’une région prospère. Cotonou, cette semaine, n’est pas seulement une ville : c’est une vision.

Reste à voir si les recommandations de cette session pourront réellement se traduire en actions concrètes, capables de surmonter les obstacles politiques et législatifs qui ont souvent ralenti l’intégration par le passé.

Abuja : le Bénin décroche un rendez-vous stratégique de la WAAPAC en 2026

Clôture à Abuja de la 11e Conférence annuelle de la WAAPAC : un rendez-vous stratégique pour la transparence et la solidarité régionale

Abuja , 10 septembre 2025 – La 11e Conférence annuelle et Assemblée générale de l’Association des Commissions des Finances et des Comptes Publics de l’Afrique de l’Ouest (WAAPAC) s’est achevée à Abuja sur une note hautement symbolique : le Bénin accueillera en 2026 la 2e session du Comité exécutif de l’Association. Cette décision, saluée par l’ensemble des délégations, consacre le dynamisme de la Commission des finances et des échanges de l’Assemblée nationale béninoise, conduite par l’honorable Gérard Gbénonchi, également vice-président de la WAAPAC.

 Une motion de remerciement portée par le Bénin

 

Moment fort de la clôture : la lecture par Gérard Gbénonchi de la motion de remerciement et de la Déclaration d’Abuja, confiée au Bénin en reconnaissance de son engagement. Ce texte exprime la gratitude des délégations envers les autorités nigérianes pour l’accueil, l’hospitalité et la qualité de l’organisation, tout en réaffirmant la volonté commune de renforcer la solidarité parlementaire et le contrôle responsable de la dette publique.

À Abuja, la WAAPAC confie au Bénin l’accueil d’une session clé en 2026, scellant un engagement régional pour un contrôle parlementaire renforcé.

 Des perspectives claires pour 2026

 

Les travaux ont permis d’adopter le procès-verbal de l’Assemblée générale 2024 (Côte d’Ivoire), d’examiner le rapport d’activités du Comité exécutif et de valider le plan de travail annuel. Outre la session béninoise, la première réunion du Comité exécutif 2026 se tiendra au Ghana, tandis que la 12e Conférence et Assemblée générale annuelle aura lieu au Liberia.

À Abuja, la WAAPAC confie au Bénin l’accueil d’une session clé en 2026, scellant un engagement régional pour un contrôle parlementaire renforcé.

Abuja, symbole d’unité parlementaire

 

En ouverture, l’honorable Bamidélé Salam, président de la Commission des comptes publics du Nigeria, a salué la capacité des participants à dépasser les barrières linguistiques afin de mener des échanges constructifs. De plus, il a annoncé que le Nigeria accueillera, au troisième trimestre 2026, une session de formation des assistants parlementaires, inscrite au plan de travail adopté.

Un appel à l’engagement et à la responsabilité

 

Le président de la WAAPAC, Issouf Traoré, a rappelé les défis à relever : régulariser les cotisations des États membres et intensifier le plaidoyer auprès des partenaires techniques et financiers (BAD, Banque mondiale, Union européenne…). Il a exhorté chaque parlementaire à « faire le choix de l’engagement et de la responsabilité » pour que le contrôle de la dette publique devienne un levier de développement durable.

 Une dynamique régionale consolidée à Abuja

 

En conclusion, en clôturant les travaux, les participants ont réaffirmé leur volonté de faire de la WAAPAC une plateforme de coopération exemplaire, capable non seulement d’inspirer les parlements membres dans leurs missions de contrôle et de redevabilité, mais aussi de renforcer la gouvernance parlementaire dans toute la région. Ainsi, Abuja 2025 restera comme un jalon majeur dans la construction d’une gouvernance plus intégrée, plus transparente et plus proche des réalités territoriales.

 

Le Bénin et la Russie renforcent leurs liens diplomatiques

À Cotonou, le Bénin et la Russie réaffirment leur volonté commune de bâtir un partenariat stratégique, mêlant diplomatie, économie et culture, pour relever ensemble les défis d’un monde en mutation. 

 

Cotonou, 10 septembre 2025— Dans un contexte mondial marqué par des défis complexes, la diplomatie reste un pilier essentiel pour construire des ponts entre les nations. Ce mercredi, une rencontre significative a eu lieu à Cotonou entre S.E.M. Igor Evdokimov, Ambassadeur de la Fédération de Russie au Bénin et au Togo, et S.E.M. Amour-Marie Ako, Ambassadeur et Secrétaire général adjoint du Ministère des Affaires étrangères du Bénin. Cet échange, riche en discussions sur la coopération bilatérale, marque une nouvelle étape dans le renforcement des relations entre la Russie et le Bénin.

 

Coopération internationale et partenariats en perspective

 

Au cœur de cette rencontre, les deux diplomates ont abordé des sujets cruciaux pour les relations russo-béninoises. Les discussions ont principalement porté sur la collaboration dans des cadres internationaux, notamment au sein de l’Organisation des Nations Unies (ONU).

Dans un monde où les crises globales, comme les changements climatiques et les conflits régionaux, exigent des réponses coordonnées, cette volonté de travailler ensemble sur des plateformes multilatérales reflète un engagement commun pour la paix et la stabilité. En outre, les deux parties ont également exploré des moyens de renforcer leurs liens économiques et culturels, soulignant l’importance d’une coopération diversifiée.

Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique plus large. En effet, le Bénin et la Russie cherchent à approfondir leurs relations, qui remontent à plusieurs décennies. Depuis l’établissement des relations diplomatiques en 1966, les deux pays ont multiplié les initiatives pour consolider leur partenariat, notamment à travers des accords bilatéraux en cours de négociation.

 

Dialogue fructueux pour l’économie et la culture

 

Les discussions entre Igor Evdokimov et Amour-Marie Ako ont mis en lumière des opportunités concrètes pour stimuler les échanges économiques. Par ailleurs, le Bénin, avec son économie en croissance et son positionnement stratégique en Afrique de l’Ouest, représente un partenaire attrayant pour la Russie, qui cherche à élargir son influence sur le continent.

Les deux ambassadeurs ont également évoqué des projets d’échanges culturels et éducatifs, visant à rapprocher les peuples des deux nations. Ainsi, ces initiatives pourraient inclure des programmes d’études pour les étudiants béninois en Russie ou des événements culturels mettant en valeur les richesses des deux cultures.

Cette rencontre intervient dans un contexte où la Russie intensifie ses efforts pour renforcer ses relations avec les pays africains. À titre d’exemple, lors d’une récente conférence de presse à Cotonou, en février 2025, l’Ambassadeur Evdokimov avait abordé des sujets comme les aides humanitaires russes aux pays africains, soulignant l’engagement de son pays dans le développement du continent.

 

Le Bénin et la Russie : un message d’avenir pour les relations bilatérales

 

En somme, cette réunion  envoie un message clair : le Bénin et la Russie sont déterminés à construire un partenariat stratégique basé sur le respect mutuel et des intérêts communs. Les observateurs internationaux y voient un signe encourageant pour l’avenir des relations bilatérales, qui pourraient ouvrir la voie à de nouveaux accords économiques et à une collaboration renforcée sur la scène internationale.

Bien que des détails précis sur les résultats de cette rencontre n’aient pas encore été rendus publics, elle s’inscrit dans une série d’échanges réguliers entre les deux nations. Reste à voir si cette dynamique diplomatique se traduira par des avancées concrètes, capables d’enrichir durablement la coopération entre les deux pays.

Dette publique : le Bénin renforce son rôle au sein du Waapac

11ᵉ Conférence du Waapac à Abuja : une mobilisation stratégique pour la transparence budgétaire

Abuja, 9 septembre 2025-  À Abuja, la 11ᵉ conférence et Assemblée générale annuelle du Waapac s’est ouverte le 8 septembre 2025 avec une forte présence béninoise. Conduite par l’honorable Gérard Gbénonchi, Président de la Commission des finances et des échanges de l’Assemblée nationale, la délégation incarne une volonté affirmée de renforcer le rôle parlementaire dans la gouvernance budgétaire régionale. Elle est composée des députés Nouréinou Atchadé, Mounifa Karim épouse Kpétoni, Nicaise Fagnon et Réginal Koumagbèafidé, accompagnés de Pierre Salako, assistant parlementaire.

Un thème au cœur des enjeux de souveraineté financière

 

Sous le thème « Renforcer le contrôle parlementaire de la dette publique : rôle des Commissions des finances et des comptes publics », les assises du Waapac s’inscrivent dans une dynamique de responsabilisation des institutions législatives face à la montée des dettes souveraines. L’objectif : outiller les commissions parlementaires pour garantir transparence, légalité et efficacité dans la gestion des emprunts publics.

À Abuja, la délégation béninoise marque les esprits à la Conférence du Waapac, plaidant pour un contrôle parlementaire renforcé de la dette publique.

Waapac 2025 : des voix fortes pour une dette responsable

 

Bamidélé Salam, Président de la Commission des comptes publics du Nigeria, a ouvert les travaux en soulignant que la dette publique, bien que nécessaire au développement, doit rester soutenable et justifiable. Il a rappelé que le contrôle parlementaire est un rempart contre les dérives budgétaires et les injustices intergénérationnelles. À titre d’exemple, il a salué les 200 milliards de Nairas récupérés par sa commission en 2024, preuve de l’impact concret d’un contrôle rigoureux.

Une solidarité parlementaire régionale en construction

 

Issouf Traoré, Président du Waapac, a insisté sur la nécessité d’un front commun face à la raréfaction des ressources financières. Il a appelé à une mobilisation collective pour que la dette devienne un levier de transformation et non un facteur de fragilité. Les autorités nigérianes ont également exprimé leur souhait de voir le Waapac devenir une plateforme d’apprentissage par les pairs, fondée sur la redevabilité et la transparence.

À Abuja, la délégation béninoise marque les esprits à la Conférence du Waapac, plaidant pour un contrôle parlementaire renforcé de la dette publique.

Le Bénin porte une parole d’espoir et de vigilance au Waapac 2025

 

Gérard Gbénonchi, chef de la délégation béninoise, s’est dit confiant en la capacité des parlementaires à transformer les recommandations issues de cette conférence en leviers d’action. Il a souligné l’importance d’un contrôle parlementaire actif pour que la dette publique devienne un outil de croissance inclusive.

« Nos États doivent pouvoir compter sur des dettes saines, porteuses de développement et non de dépendance », a-t-il affirmé.

Des interventions marquantes sur les héritages historiques

 

Lors du panel inaugural, les députés Nouréinou Atchadé et Nicaise Fagnon ont apporté une contribution saluée par le présidium. L’un des points forts : la nécessité de prendre en compte les séquelles du colonialisme dans l’analyse du poids des dettes africaines. Une parole forte, qui réaffirme la dimension historique et symbolique du débat sur la souveraineté financière.

Vers une Afrique financièrement libérée ?

 

Ainsi, cette conférence n’est pas qu’un conclave technique ; elle tisse les fils d’une solidarité ouest-africaine, où la vigilance collective illumine le chemin vers une Afrique affranchie de ses entraves financières. Reste à savoir si les remèdes envisagés à Abuja seront suffisamment puissants pour transformer durablement la gestion de la dette et garantir que ces engagements financiers profitent réellement aux populations, sans hypothéquer leur avenir.

Fête du Trône : au-delà du protocole, une fraternité incarnée

Sous les lumières feutrées du Golden Tulip, un geste discret mais chargé de sens : l’ambassadeur des Émirats arabes unis serre chaleureusement la main de son homologue marocain. le 17 août, à Cotonou, la diplomatie devient mémoire.

 

Cotonou, 21 août — À l’occasion du 26ᵉ anniversaire de l’accession au trône de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, l’ambassade du Royaume du Maroc au Bénin a organisé une réception officielle dans l’enceinte de l’hôtel Golden Tulip. En effet , l’événement, à la fois solennel et fédérateur, a rassemblé des figures diplomatiques, des responsables béninois, des représentants d’organisations internationales et des membres des communautés marocaine et arabe résidant au Bénin.

 

Le modèle Maroco-Émirati salué : quand la fraternité devient diplomatie

 

Parmi les invités d’honneur, Son Excellence Mohamed Saeed Al Kaabi, ambassadeur des Émirats arabes unis auprès de la République du Bénin, a tenu à adresser ses félicitations à l’ambassadeur du Maroc et à son équipe. Dans son intervention, il a salué la profondeur des liens historiques entre Rabat et Abou Dhabi, soulignant ainsi leur développement constant dans les domaines de la coopération, de la culture et de la solidarité régionale.

Au-delà du protocole, cette réception a incarné une vision partagée : celle d’une diplomatie fondée sur la reconnaissance mutuelle, la mémoire commune et l’engagement pour un avenir concerté. Par ailleurs, sous la conduite éclairée de Son Altesse Sheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan et de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, les relations maroco-émiraties s’affirment comme un modèle de fraternité active.

 

Le Maroc, acteur clé d’une nouvelle solidarité régionale

 

Dans un contexte ouest-africain en pleine mutation, cette célébration prend une résonance particulière. Elle rappelle que les liens entre États ne se tissent pas seulement dans les traités, mais aussi dans les gestes, les regards et les paroles échangées lors de moments symboliques.

Et si la diplomatie culturelle devenait le socle d’une nouvelle solidarité régionale ? À Cotonou, le 17 août, les Émirats arabes unis et le Royaume du Maroc ont montré que l’amitié entre nations peut aussi être un levier de cohésion et de transmission.

Crise migratoire au Gabon : le Bénin réagit avec diplomatie

Crise du secteur informel au Gabon : le Bénin tend la main à ses ressortissants

 

Cotonou, 16 août 2025 Face aux récentes restrictions imposées par les autorités gabonaises sur l’exercice de certaines activités informelles par les étrangers, le gouvernement béninois réagit avec fermeté et humanité. À  travers un communiqué publié le 14 août, le ministère des Affaires étrangères a annoncé une opération d’identification et de recensement des Béninois candidats au retour volontaire, tout en réaffirmant son engagement à protéger ses ressortissants vivant au Gabon.

 

Une réponse béninoise qui rassure face aux restrictions gabonaises

 

Par ailleurs, la mesure prise par le Gabon, visant à exclure les étrangers de plusieurs secteurs informels, a suscité des inquiétudes au sein de la communauté béninoise établie dans le pays. En réponse, le Bénin appelle à la sérénité et à la retenue, tout en rappelant à ses citoyens l’importance de respecter les lois et règlements du pays d’accueil.

Au-delà des mots, le gouvernement béninois passe à l’action. En effet, une mission conjointe avec les autorités gabonaises sera lancée dans les prochains jours pour identifier les ressortissants désireux de rentrer volontairement au pays. Cette démarche vise aussi à anticiper les besoins logistiques et sociaux liés à un éventuel retour, tout en préservant la dignité des personnes concernées.

 

Crise du secteur informel au Gabon : Un appel à la solidarité africaine

 

Dans son communiqué, le ministère béninois des Affaires étrangères réaffirme son attachement aux valeurs panafricanistes et à la solidarité entre peuples africains. « Chaque Africain doit pouvoir se sentir chez lui partout sur le continent », rappelle le texte, soulignant ainsi que cette liberté est essentielle à une intégration réelle et à un développement harmonieux.

 

Le Bénin renforce sa vigilance diplomatique

 

Alors que les tensions liées à l’attribution de places de marché et aux restrictions économiques se multiplient dans certaines provinces gabonaises, le Bénin adopte une posture diplomatique proactive. Le suivi de la situation sur le terrain, la coordination bilatérale et la mobilisation des ressources pour accompagner les candidats au retour témoignent aussi d’une volonté claire : ne laisser aucun citoyen béninois sans protection ni perspective.

En somme, dans un contexte africain où les enjeux migratoires et économiques se croisent, le Bénin choisit la voie de la responsabilité, du dialogue et de la solidarité. Une posture qui honore l’héritage des pères fondateurs du panafricanisme.

Cette initiative béninoise pourrait-elle devenir un modèle pour la gestion des crises migratoires internes en Afrique ? Cette situation met-elle en lumière la fragilité de la libre circulation des personnes en Afrique et la nécessité de renforcer les politiques d’intégration régionales ?

Bohicon – Abu Dhabi : vers un pacte municipal

Diplomatie locale en action — Bohicon et les Émirats Arabes Unis explorent une nouvelle ère de coopération décentralisée

Cotonou, mardi 5 août 2025 — Une rencontre stratégique s’est tenue au siège de l’ambassade des Émirats Arabes Unis au Bénin, entre Son Excellence Mohammed Saeed Al Kaabi, ambassadeur émirati, et Son Excellence Rufino d’Almeida, maire de la ville de Bohicon. Cet échange s’inscrit dans une dynamique de dialogue renforcé entre les deux parties, autour des perspectives de collaboration et des opportunités de développement à l’échelle locale.

 

Vers un jumelage inédit : Bohicon se tourne vers les Émirats arabes unis

 

Dans une atmosphère empreinte de cordialité et d’ouverture, les deux responsables ont salué la qualité des relations bilatérales existantes, portées par les visions convergentes de Son Excellence le Président Patrice Talon et de Son Altesse Cheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan. D’ailleurs, l’ambassadeur a tenu à souligner l’engagement des autorités béninoises en faveur de la décentralisation, du renforcement des institutions locales et de la modernisation des services publics.

La gouvernance numérique au cœur des discussions

 

Le diplomate émirati a mis en lumière le potentiel d’une coopération ciblée dans des domaines clés tels que l’aménagement urbain, la gouvernance numérique et la gestion municipale. Il a d’ailleurs salué les efforts de la commune de Bohicon pour améliorer ses performances institutionnelles.

Pour sa part, le maire Rufino d’Almeida a exprimé sa gratitude pour le soutien humanitaire et les initiatives de développement menées par les Émirats au Bénin. Par la suite, il a manifesté un vif intérêt pour les solutions émiraties en matière de gestion locale, et a proposé l’établissement d’un jumelage entre Bohicon et plusieurs villes émiraties, dans l’optique de stimuler les échanges d’expertise et d’impulser des projets durables.

 

Une collaboration prometteuse en marche

 

Les deux délégations ont convenu de maintenir un rythme soutenu de concertation et d’envisager des visites croisées dans les mois à venir, dans le but de concrétiser les axes de collaboration esquissés et de renforcer les liens entre leurs communautés.

En somme, cette rencontre marque un pas décisif vers une diplomatie de proximité, où les enjeux du développement local s’invitent au cœur des relations bilatérales. À travers la volonté commune d’agir pour les collectivités, Bohicon et les Émirats Arabes Unis ouvrent la voie à une coopération ancrée dans la réalité des territoires et tournée vers des partenariats durables.

Coopération bilatérale : Talon et Faye tracent une voie commune à Cotonou

Le Bénin et le Sénégal scellent une alliance renforcée pour l’avenir de l’Afrique de l’Ouest

Cotonou, 15 juillet 2025 Ce mardi 15 juillet 2025, Cotonou vibre au rythme d’une visite d’exception. À l’invitation du président Patrice Talon, Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, président de la République du Sénégal, a posé le pied sur le sol béninois pour une visite de travail de deux jours. En effet, cet événement marque une nouvelle page significative dans l’amitié historique entre les deux nations.

Le ministre des Affaires étrangères, M. Olushegun Adjadi Bakari, a accueilli le chef d’État sénégalais avec les honneurs protocolaires à l’Aéroport International Cardinal Bernardin Gantin. Le Palais de la Marina a ensuite chaleureusement reçu le président, où il a participé à un tête-à-tête empreint de cordialité, suivi d’échanges élargis avec les délégations des deux pays.

Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, en visite officielle au Bénin, engage aux côtés de Patrice Talon un dialogue stratégique axé sur la sécurité, les réformes régionales et le renforcement des relations économiques dans l’espace ouest-africain.

Cotonou : Talon et Faye consolident l’axe sécuritaire et économique

 

Au cœur des discussions, les deux leaders ont exploré des axes prioritaires pour renforcer la coopération bilatérale dans un contexte régional complexe. La sécurité, un défi majeur en Afrique de l’Ouest, a occupé une place centrale. Face à la menace persistante du terrorisme, le président Faye a exprimé la solidarité du Sénégal envers le Bénin, réaffirmant son soutien indéfectible dans la lutte contre l’insécurité. Les échanges ont également porté sur l’essor des relations économiques, en accentuant l’intensification des échanges commerciaux. « Nos relations solides offrent un terreau fertile pour une coopération économique dynamique », a déclaré le président sénégalais, soulignant les opportunités considérables d’un partenariat mutuellement bénéfique.

Les deux chefs d’État ont également abordé la nécessité de réformes au sein des institutions régionales comme la CEDEAO et l’UEMOA. Partageant une vision commune, ils ont appelé à des transformations structurelles pour rendre ces organisations plus réactives aux aspirations des peuples ouest-africains, dans un élan d’intégration et de solidarité renforcée.

Le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, en visite officielle au Bénin, engage aux côtés de Patrice Talon un dialogue stratégique axé sur la sécurité, les réformes régionales et le renforcement des relations économiques dans l’espace ouest-africain.

Déclaration de Cotonou : une fraternité exemplaire et des vœux de prospérité

 

Lors d’une déclaration conjointe à la presse, le président Faye a tenu à saluer l’accueil chaleureux et exceptionnel du peuple béninois et l’hospitalité de son homologue, M. Talon. « Dès mon entrée en fonction, j’ai souhaité renforcer les liens avec les pays frères, et le Bénin était une priorité », a-t-il confié, soulignant l’importance de cette visite malgré un agenda chargé. À l’approche de la fête nationale béninoise, il a adressé ses vœux de prospérité au peuple béninois, célébrant ainsi l’amitié sincère qui unit Dakar et Cotonou.

 

Vers une coopération ambitieuse : Cotonou, symbole d’un partenariat prometteur entre Faye et Talon

 

En somme, cette visite, la première du président Faye au Bénin depuis son élection, incarne la vitalité exceptionnelle des relations entre les deux nations. Elle ouvre la voie à une collaboration renforcée, portée par des ambitions communes de paix, de développement et d’intégration régionale. En ce 15 juillet 2025, Cotonou devient le symbole d’un partenariat prometteur, ancré dans la fraternité et tourné vers un avenir ouest-africain plus uni et prospère.

 

Talon-Faye : cap sur une Afrique de l’Ouest solidaire

Cotonou, 15 juillet 2025 – Dans un élan de fraternité ouest-africaine, le président de la République du Sénégal, Son Excellence Bassirou Diomaye Diakhar Faye, foule le sol béninois ce mardi 15 juillet 2025 pour une visite de travail de deux jours, à l’invitation de son homologue, le président Patrice Talon. Accueilli avec les honneurs protocolaires à l’Aéroport International Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou par le Ministre des Affaires étrangères, M. Olushegun Adjadi Bakari, cet événement marque en effet un jalon significatif et prometteur dans les relations entre Cotonou et Dakar, deux nations unies par une vision commune de progrès et de solidarité régionale.

Sommet de Cotonou : Talon et Faye consolident les liens bilatéraux

 

Au cœur de cette visite, un entretien au Palais de la Marina dans la soirée du 15 juillet réunira les deux chefs d’État pour des discussions stratégiques et approfondies. Dans un climat de confiance et de respect mutuel, MM. Talon et Faye aborderont des dossiers clés visant à approfondir activement la coopération bilatérale. Par ailleurs, les échanges porteront sur des enjeux cruciaux : la consolidation de la paix dans une région confrontée à l’insécurité, l’accélération du développement économique et l’intégration sous-régionale au sein de la CEDEAO. Ainsi, cette rencontre illustre la volonté ferme des deux pays de bâtir des ponts solides pour relever les défis communs de l’Afrique de l’Ouest.

 

Déclaration conjointe attendue : un message fort pour l’avenir régional

 

À l’issue de leur tête-à-tête, les deux présidents s’adresseront à la presse pour partager les grandes lignes de leurs discussions. Cette déclaration conjointe, très attendue, devrait également réaffirmer l’engagement du Bénin et du Sénégal à œuvrer pour un avenir commun marqué par la stabilité, la prospérité et une coopération renforcée. En plus, elle offrira un signal fort de leur détermination à promouvoir une intégration régionale dynamique, dans un contexte où la solidarité interétatique est plus que jamais nécessaire et indispensable.

À Cotonou, dans le cadre d’une visite officielle, les présidents Patrice Talon et Bassirou Diomaye Faye posent les fondations

Amitié exemplaire : Cotonou et Dakar, piliers de l’intégration ouest-africaine

 

Cette visite, la première de M. Faye au Bénin depuis son accession à la présidence, témoigne de la vitalité exceptionnelle des relations entre les deux nations. Liés par une histoire partagée et des valeurs communes, le Bénin et le Sénégal incarnent un modèle de partenariat fondé sur le respect mutuel et l’ambition collective. En somme, Cotonou devient le théâtre d’un dialogue fructueux et prometteur, porteur d’espoir pour une Afrique de l’Ouest plus unie et résiliente face aux défis contemporains.

Sossoukpè extradé : la démocratie en péril

Répression transfrontalière : l’arrestation de Comlan Hugues Sossoukpè, un signal inquiétant pour les droits humains en Afrique de l’Ouest

 

Cotonou, 11 juillet 2025 La sous-région ouest-africaine est secouée par une nouvelle affaire de répression transfrontalière. Comlan Hugues Sossoukpè, un activiste béninois virulent et critique du régime de Patrice Talon, a été arrêté à Abidjan, en Côte d’Ivoire, avant d’être extradé en urgence vers Cotonou, la capitale économique du Bénin. Cette opération, menée dans une discrétion troublante, soulève de graves questions sur la protection des droits humains, la liberté d’expression et l’utilisation des accords de coopération régionale pour museler les voix dissidentes. Voici l’histoire d’un homme qui, après sept ans d’exil, est devenu la cible d’une traque sans égard pour les principes fondamentaux du droit international.

 

Comlan Hugues Sossoukpè : La voix qui dérange, rattrapée par Cotonou

 

Comlan Hugues Sossoukpè n’est pas un inconnu au Bénin. Ce web-activiste et patron du média en ligne Olofofo s’est imposé comme une figure incontournable de l’opposition numérique. Il dénonce sans relâche les dérives autoritaires du gouvernement béninois, abordant des sujets sensibles : corruption, injustices sociales et violations des droits humains. Plus récemment, il a relayé des informations sur de présumées attaques terroristes dans le nord du pays, n’hésitant pas à contredire les chiffres officiels, ce qui lui a valu d’être jugé « propagandiste » par le pouvoir.

Ses positions tranchées l’ont rapidement exposé à des représailles. Accusé de « complot contre la sûreté de l’État » et de « diffusion de fausses informations » par le passé, il avait quitté le Bénin il y a sept ans pour échapper à la répression.

Réfugié à Lomé 2019  , invité officiellement par le ministère ivoirien de la Transition Numérique pour couvrir la première édition de l’Ivoire Tech Forum à Abidjan, il pensait avoir trouvé un havre de paix pour poursuivre son engagement mais hélas.

Le 10 juillet 2025,  son exil a brusquement pris fin : les autorités ivoirienne l’ont arrêté dans des circonstances encore obscures, puis l’ont transféré dès le lendemain vers Cotonou, sans aucune annonce officielle. Cette extradition silencieuse soulève de nombreuses interrogations sur la coopération sécuritaire entre Abidjan et Cotonou, et sur le sort réservé aux opposants en exil.

 

Extradition express : Quand la justice s’efface devant l’opacité

 

L’opération qui a mené à l’arrestation de Sossoukpè révèle une collaboration sécuritaire flagrante entre le Bénin et la Côte d’Ivoire. Pourtant, elle viole ouvertement les normes internationales. Selon les informations disponibles, les autorités ont procédé à l’interpellation sans aucune transparence, bafouant les procédures judiciaires élémentaires et les droits d’asile. En fait , Abidjan n’a fourni aucune information officielle, et a transféré Sossoukpè vers le Bénin avec une discrétion qui contraste fortement avec la gravité de l’événement. En plus, Sans tarder, ce 11 juillet, les autorités ont conduit Sossoukpè devant le procureur spécial de la CRIET à Cotonou. Il attend désormais de connaître les charges exactes retenues contre lui, dans un contexte où les critiques pointent souvent du doigt la CRIET pour son instrumentalisation contre les opposants politiques.

Cette affaire n’est pas un cas isolé. En effet, en août 2024, au Togo les autorités avaient déjà arrêté et extradé un autre activiste béninois, Steve Amoussou, alias « Frère Hounvi », dans des conditions similaires. Les organisations de la société civile togolaise, comme l’Association des Victimes de la Torture au Togo (ASVITTO), avaient alors dénoncé une violation des conventions internationales sur la protection des réfugiés politiques. L’arrestation de Sossoukpè semble confirmer l’émergence d’un schéma inquiétant : les pays voisin , autrefois perçue comme un refuge pour les dissidents de la sous-région, devient un terrain d’opérations pour les gouvernements qui cherchent à faire taire leurs opposants.

 

Sossoukpè, symbole d’une résistance qui ne plie pas

 

Comlan Hugues Sossoukpè incarne une résistance farouche face à ce qu’il décrit comme un recul démocratique au Bénin. Dans une déclaration de janvier 2025, il revendiquait son « indéfectible engagement pour la vérité et la démocratie », rejetant les accusations de complot et de trahison. « Je plaide coupable d’avoir critiqué le régime et informé le public des réalités du pays », écrivait-il, dénonçant les « dérives autoritaires » et les « violations des droits des opposants ». Aujourd’hui, ces mots résonnent comme un défi lancé à un pouvoir qui semble déterminé à étouffer toute critique, même au-delà de ses frontières.

Sossoukpè n’est pas un simple activiste isolé. Il appartient à une longue lignée de voix dissidentes au Bénin, où les autorités intensifient la répression des opposants, journalistes et cyber-activistes ces dernières années. Amnesty International a documenté des vagues d’arrestations arbitraires et des restrictions à la liberté d’expression. Le cas de Sossoukpè illustre également l’utilisation croissante de la CRIET pour cibler les dissidents, avec des accusations vagues comme le « harcèlement par communication électronique » ou la « publication de fausses nouvelles », souvent utilisées pour criminaliser la parole critique.

 

Un dangereux Précédent : L’exil n’est plus un sanctuaire en Afrique de l’Ouest

 

L’arrestation et l’extradition de Comlan Hugues Sossoukpè dépassent les frontières du Bénin et de la  Côte d’Ivoire. Elles projettent un message glaçant à tous les militants et défenseurs des droits humains en Afrique de l’Ouest : l’exil ne garantit plus la sécurité. En fait, les États ont détourné les accords de coopération sécuritaire, censés renforcer la lutte contre le crime transfrontalier, pour traquer les opposants politiques. Ce précédent, combiné à celui de Steve Amoussou, révèle une érosion alarmante des protections que les autorités accordaient autrefois aux réfugiés et aux dissidents.

Les organisations de défense des droits humains, tant en Côte d’Ivoire qu’au Bénin, ont exprimé leur indignation. L’absence de transparence dans l’arrestation de Sossoukpè et l’omission de toute procédure légale formelle violent les conventions internationales, notamment la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés, qui garantit le droit à la protection pour les personnes fuyant des persécutions politiques. Cette affaire interroge également le rôle de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dont la Cour de justice a déjà condamné le Bénin pour des violations des droits humains dans d’autres cas.

 

Alerte rouge pour la démocratie : le cas Sossoukpè, un combat pour les libertés

L’arrestation de Comlan Hugues Sossoukpè est bien plus qu’un incident isolé. Elle symbolise une menace croissante pour la liberté d’expression et la sécurité des activistes en Afrique de l’Ouest. En transformant Abidjan  en un outil de répression transfrontalière, les autorités béninoises et ivoirienne établissent ainsi un précédent qui pourrait encourager d’autres gouvernements à adopter des pratiques similaires. Si l’exil ne protège plus, où les voix dissidentes peuvent-elles se faire entendre ?

Alors que Sossoukpè attend son sort devant la CRIET, son cas met en lumière l’urgence d’une mobilisation régionale et internationale pour protéger les droits humains. Les organisations comme Amnesty International et les défenseurs locaux appellent à une vigilance accrue et à des sanctions contre les États qui bafouent les libertés fondamentales. Pour Sossoukpè, comme pour tant d’autres, la lutte continue, non seulement pour sa liberté, mais pour le droit de tous à s’exprimer sans craindre la répression, qu’elle vienne de Cotonou, d’Abidjan  ou d’ailleurs.

 

Bénin-Brésil : Lula et Talon scellent un partenariat stratégique

Rencontre Lula-Talon : un jalon pour un partenariat stratégique entre le Brésil et le Bénin

En ce 25 juin 2025, le Palais du Planalto s’est érigé en théâtre d’une rencontre d’une portée majeure : le Président Luiz Inácio Lula da Silva a accueilli son homologue béninois, Patrice Talon, pour une nouvelle étape dans l’édification d’un partenariat stratégique entre le Brésil et le Bénin. Cette deuxième visite de Talon en un peu plus d’un an témoigne d’une volonté partagée de tisser des liens profonds, ancrés dans une coopération économique, culturelle et historique, et portés par une ambition de réconciliation avec un passé commun.

Une coopération économique florissante : le secteur agricole en fer de lance

Le dialogue entre Brasilia et Cotonou s’intensifie sur le terrain économique, notamment dans le secteur agricole, pilier des relations Sud-Sud. En effet, en mai dernier, la visite du ministre béninois de l’Agriculture, Gaston Dossouhui, a jeté les bases d’une collaboration renforcée, axée sur l’exportation de matériel génétique bovin et avicole, ainsi que sur le commerce de bovins vivants. « Le Brésil, fort de son expertise en technologies tropicales, aspire à catalyser le développement rural et agricole du Bénin », a déclaré Marcel Moreira, secrétaire adjoint du ministère brésilien de l’Agriculture. Les discussions ont également porté sur l’irrigation, la gestion hydrique et la valorisation de filières stratégiques telles que le manioc, le soja ou la noix de cajou.

Cette dynamique s’inscrit dans une croissance soutenue des échanges agroalimentaires, avec 12,5 milliards de dollars d’exportations brésiliennes vers l’Afrique en 2024, en hausse de 23,8 % par rapport à l’année précédente. Par conséquent, un protocole d’accord, attendu lors du prochain Dialogue Brésil-Afrique sur la sécurité alimentaire, devrait sceller ces ambitions, renforçant la lutte contre la faim et le développement rural.

Une alliance culturelle et mémorielle : les racines africaines au cœur des échanges entre le Brésil- le Benin

Au-delà de l’économie, la relation entre les deux nations s’enracine dans une mémoire partagée. À ce titre, en janvier 2025, la ministre brésilienne de la Culture, Margareth Menezes, a conduit une mission au Bénin, marquée par une forte charge symbolique. À Porto-Novo, Cotonou et Ouidah, hauts lieux de la diaspora africaine, elle a célébré les ponts culturels unissant les deux pays, notamment à travers le Festival des cultures ancestrales Vodun. L’installation d’un comité bilatéral dédié aux arts, à l’audiovisuel et au patrimoine a consolidé cet élan, visant à raviver les liens spirituels et historiques.

Parallèlement, l’initiative d’Embratur, portée par Tania Neres, coordinatrice d’Afrotourism, a mis en lumière le tourisme de racine, attirant les Brésiliens en quête de leurs origines africaines. Cette démarche, renforcée par la participation au Festival Vodun, s’accompagne d’une mesure historique : une loi béninoise accordant la citoyenneté aux descendants d’esclaves africains, notamment brésiliens, sur la base de preuves documentaires ou génétiques. Cette décision, saluée comme une réparation symbolique, fait écho à l’histoire de la Costa da Mina, d’où plus d’un million de personnes furent arrachées pour le Brésil.

Vers un Avenir de fraternité entre le Brésil- le Benin : quand le passé façonne le progrès

Cette rencontre entre Lula et Talon, loin d’être un simple rituel diplomatique, incarne une vision d’avenir où économie, culture et mémoire convergent pour bâtir un partenariat durable. Le Bénin, comme l’a souligné le consul honoraire Marcelo Sacramento, se positionne comme une porte d’entrée pour le tourisme africain depuis les Amériques, avec des négociations en cours pour des vols directs. Ainsi, ces initiatives, mêlant pragmatisme et symbolisme, traduisent une ambition commune : faire du passé un levier de réconciliation et du présent une promesse de progrès.

En somme, le Brésil et le Bénin réaffirment leur engagement à tisser une relation d’une profondeur rare, où la coopération Sud-Sud et la mémoire partagée ouvrent la voie à un avenir de solidarité et de prospérité. Que ce sommet soit le prélude à une fraternité renforcée, pour un monde où les peuples, unis par leur histoire, bâtissent ensemble un destin commun !

Bénin-Brésil : L’aube d’une nouvelle ère diplomatique

Une escale diplomatique à Brasilia : Patrice Talon tisse des liens au cœur du Brésil

Sous le ciel étoilé de Brasilia, la douceur vespérale du 24 juin 2025 a été le théâtre d’un événement diplomatique majeur. L’avion présidentiel béninois a atterri sur le tarmac de la base aérienne de la capitale brésilienne, marquant l’arrivée du président Patrice Talon pour une visite de travail décisive. Accueilli chaleureusement par Clelio Nivaldo Crippa Filho, directeur par intérim du département Afrique et Moyen-Orient du ministère brésilien des Affaires étrangères, et Boniface Vignon, ambassadeur du Bénin au Brésil, le chef d’État béninois a posé le pied sur un sol riche en histoire et en ambitions partagées. Ce voyage, bien plus qu’une simple formalité, s’inscrit dans une volonté ardente de raffermir les liens entre Cotonou et Brasilia, deux nations unies par un héritage culturel profond et des aspirations communes à un avenir prospère.

Coopération bilatérale : Des ponts d’avenir entre continents

Dans l’écrin moderniste de la capitale brésilienne, chef-d’œuvre architectural d’Oscar Niemeyer, cette visite de travail s’annonce comme un jalon dans la coopération bilatérale. Les discussions, prévues avec les plus hautes autorités brésiliennes, devraient embrasser un spectre ambitieux. Ainsi, l’agenda inclut l’agriculture, pilier économique du Bénin, les échanges commerciaux, ainsi que des projets novateurs en matière d’énergie et de culture. Par conséquent, loin des fastes protocolaires, c’est une diplomatie pragmatique qui se dessine, portée par une volonté de transcender les océans pour bâtir des ponts durables.

Talon à Brasilia : Une voix africaine sur la scène mondiale

Le président Talon, connu pour son approche résolue et son ambition de moderniser le Bénin, trouve en Brasilia un écho fertile. En effet, le Brésil, géant sud-américain, partage avec le Bénin une histoire marquée par les flux transatlantiques, où les racines africaines s’entrelacent avec la mosaïque culturelle brésilienne. De surcroît, ce voyage, à l’aube de la présidence brésilienne du G20 et à l’approche de la COP30 à Belém en 2025, offre une tribune idéale pour aborder des enjeux globaux : la lutte contre la faim, la préservation du climat et la réforme des institutions internationales. Par conséquent, autant de sujets où les voix béninoise et brésilienne pourraient converger pour peser dans le concert des nations.

Partenariat Bénin-Brésil : l’espoir d’une entente renforcée

L’accueil à la base aérienne, empreint de courtoisie et dénué d’ostentation, traduit la tonalité de cette visite : une rencontre de travail, mais aussi un moment de communion entre deux peuples. Alors que les projecteurs de l’actualité mondiale se braquent sur Brasilia, cette escale du président Patrice Talon pourrait bien semer les germes d’une collaboration renforcée, où l’audace et la vision s’entrelacent pour écrire un nouveau chapitre des relations bénino-brésiliennes. Dans l’effervescence de la capitale brésilienne, l’espoir d’un partenariat fécond s’élève, porté par la brise d’un soir d’hiver austral, promettant des retombées mutuellement bénéfiques.

Sommet CEDEAO :Talon songe à l’autonomie de l’Afrique de l’Ouest

Abuja, l’aube d’une symbiose économique : Talon et Tinubu redessinent l’avenir ouest-africain

Sous les cieux vibrants d’Abuja, les 21 et 22 juin 2025, un vent de renouveau a soufflé sur la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Au cœur de ce premier sommet entièrement dédié à l’économie régionale, le président béninois Patrice Talon, tel un augure des temps modernes, a livré une oraison aussi audacieuse qu’inspirée. Loin des chimères d’une aide internationale agonisante, il a esquissé une vision d’autonomie et de convergence, plaçant l’axe Bénin-Nigeria en fer de lance d’une intégration économique inédite. Ce rendez-vous, gravé dans l’histoire, marque le seuil d’une nouvelle ambition : un Ouest africain maître de son destin. Accrochez-vous, car l’avenir économique de la région est en train de s’écrire !

La fin d’une illusion : Talon enterre l’aide internationale

Avec une éloquence rare, Patrice Talon a rompu les voiles d’un passé révolu. « L’aide internationale, ce mirage jadis convoité, s’est éteinte », a-t-il proclamé, exhortant les nations africaines à puiser dans leurs propres forces. De fait, dans un monde où même les titans, à l’image des États-Unis sous la férule trumpienne, brandissent l’étendard du protectionnisme, le président béninois y voit un aiguillon salutaire. « Ce défi commercial, loin d’être une menace, est un appel à l’éveil », a-t-il asséné, saluant presque, non sans ironie, l’impulsion paradoxale offerte par cette posture outre-Atlantique. Pour lui, la prospérité ne saurait naître d’une dépendance stérile, mais d’un labeur collectif, d’une audace endogène.

Bénin-Nigeria : le modèle d’intégration qui va changer la CEDEAO

C’est dans ce laboratoire d’idées que Patrice Talon a dévoilé une entreprise d’envergure : faire du Bénin et du Nigeria les pionniers d’une intégration économique tangible. Lors d’un échange préalable, il a dépêché son ministre des Finances auprès de son homologue nigérian Bola Ahmed Tinubu pour sceller un pacte d’ambition. « J’ai sollicité le président Tinubu pour que nos deux nations, unies par l’histoire et la géographie, tracent une voie nouvelle », a-t-il révélé, prenant à témoin l’assemblée des chefs d’État. Ce vœu, désormais partagé, s’est mué en un engagement solennel : les économies béninoise et nigériane fusionneront leurs dynamismes pour devenir un modèle régional.

Un plan audacieux : les obstacles à abattre

Loin des velléités abstraites, cet élan repose sur une volonté concrète. Les directives, claires et impératives, ont été confiées aux équipes des deux pays pour traduire cette aspiration en actes. Ainsi, la suppression des entraves douanières, l’harmonisation des politiques fiscales, la fluidification des échanges humains et commerciaux : tels sont les piliers de ce projet. « Bénin et Nigeria ne sont pas seulement voisins ; nous sommes un même peuple, une même pulsation », a lancé Talon, dans une formule qui résonne comme un manifeste. Ce pari, audacieux, vise à surmonter les pesanteurs bureaucratiques qui, trop longtemps, ont entravé la CEDEAO.

Le Discours de Talon : un appel à l’éveil pour toute l’Afrique de l’Ouest

Le discours de Patrice Talon, ponctué par une ovation fervente, transcende le cadre bilatéral. En effet, en posant les jalons d’une coopération renforcée avec le Nigeria, il adresse un défi aux autres membres de la CEDEAO : sortir de l’inertie pour bâtir une intégration pragmatique, portée par des initiatives nationales fortes. Le sommet d’Abuja, par ce souffle, devient le théâtre d’une promesse : celle d’une région où la pauvreté, fléau sournois, cédera sous les assauts d’une économie unie. Les obstacles, à l’image des corridors congestionnés ou des projets énergétiques inachevés, ne sont pas insurmontables, à condition que la volonté politique prime.

CEDEAO : l’aube d’une nouvelle ère économique

En quittant la tribune, Patrice Talon a laissé derrière lui plus qu’un discours : un étendard. Le Bénin et le Nigeria, par leur engagement, s’érigent en éclaireurs d’un Ouest africain réinventé, où l’autonomie économique n’est plus une utopie, mais une conquête. Cette journée, sous le regard des pairs et des peuples, a marqué un tournant décisif. Désormais, il reste à écrire, dans les mois à venir, les chapitres d’une intégration qui, par son audace, pourrait redéfinir l’âme de la CEDEAO et propulser l’Afrique de l’Ouest vers un avenir de prospérité collective.

Ankara : le Bénin et la TIKA ouvrent une nouvelle ère de coopération

Une alliance en devenir : le Bénin et la TIKA esquissent un horizon de coopération audacieux à Ankara

Ankara, 20 juin 2025Au cœur de la diplomatie mondiale, là où chaque geste tisse les fils d’un avenir commun, une rencontre d’importance capitale s’est déroulée entre le Bénin et l’Agence turque de coopération et de coordination (TIKA). Conduite par l’Ambassadeur Franck Armel Afoukou, Secrétaire Général du Ministère des Affaires étrangères béninois, une délégation de haut rang a franchi les portes du siège d’Ankara pour s’entretenir avec le Président de la TIKA, Serkan Kayalar.

Loin d’être un simple échange protocolaire, cette visite a en effet ouvert une brèche lumineuse vers des perspectives de collaboration renforcée, où les ambitions audacieuses du Bénin croisent l’expertise reconnue de la Turquie en matière de développement. Dans un monde où les alliances se redessinent constamment, ce dialogue marque un jalon essentiel dans la quête d’un partenariat fécond, ancré dans des projets concrets et une vision partagée.

Cotonou et Ankara : un pont stratégique pour le développement

Le Bénin, porté par une dynamique de croissance soutenue – 7,5 % en 2024 selon les estimations officielles – s’affirme comme un acteur économique prometteur en Afrique de l’Ouest. Sous la houlette du Président Patrice Talon, le pays mise sur une diplomatie pragmatique pour attirer des partenaires capables d’accompagner ses ambitions : modernisation agricole, renforcement des infrastructures et inclusion sociale. C’est dans ce contexte que la TIKA, bras armé de la coopération turque à l’international, s’impose comme un interlocuteur de choix. En effet, depuis sa création en 1992, l’agence a multiplié les initiatives en Afrique, de la construction d’écoles au développement de projets agricoles, incarnant l’élan de la Turquie vers un soft power humaniste.

Au cours de cette rencontre, dont l’écho résonne encore dans les cercles diplomatiques, les discussions ont porté sur l’évaluation des initiatives déjà entreprises par la TIKA au Bénin. Parmi celles-ci, des projets agricoles et éducatifs ont été salués pour leur impact tangible sur les communautés locales. Des serres hydroponiques aux formations professionnelles pour les jeunes, l’agence turque a posé les jalons d’une coopération qui transcende les simples aides financières, privilégiant l’autonomisation des populations. Par ailleurs, l’Ambassadeur Afoukou, fort de son expérience en relations internationales, a mis en lumière l’alignement de ces initiatives avec les priorités du Bénin, notamment le Programme d’Action du Gouvernement (PAG) 2021-2026, qui vise à transformer le pays en une plateforme d’exportation régionale.

Des nouveaux horizons : santé, agro-industrie, éducation… l’ambition décuplée

Mais cette rencontre ne s’est pas contentée de dresser un bilan. Elle a également ouvert la voie à des projets novateurs, esquissant les contours d’un partenariat plus dense et plus ambitieux. Les discussions ont exploré des domaines aussi variés que la santé, avec la possible construction de centres médicaux équipés, et l’agro-industrie, où l’expertise turque pourrait doper la transformation des filières anacarde et coton, piliers de l’économie béninoise. L’éducation, autre priorité nationale, a suscité des propositions audacieuses : bourses pour les étudiants béninois dans les universités turques, échanges culturels et renforcement des capacités numériques pour les jeunes entrepreneurs. Ces initiatives, encore à l’état de germes, portent en elles la promesse d’un Bénin plus connecté, plus résilient et mieux intégré dans les dynamiques globales.

L’Ambassadeur Afoukou, dont la voix porte l’élan d’un Bénin en quête de rayonnement, a insisté sur la nécessité d’une coopération « inclusive et pérenne », capable de répondre aux défis du dividende démographique et de l’urbanisation galopante. De son côté, Serkan Kayalar, architecte d’une TIKA résolument tournée vers l’Afrique, a réaffirmé l’engagement de la Turquie à accompagner le Bénin dans sa marche vers un développement durable. Cette convergence d’intérêts s’inscrit  dans un contexte plus large, où la Turquie cherche à consolider sa présence en Afrique, concurrençant ainsi  les partenaires traditionnels comme la France ou la Chine.

Le Bénin et la TIKA turque scellent un partenariat stratégique à Ankara, ouvrant des perspectives de développement concrètes dans l'agriculture, la santé et l'éducation pour un Bénin plus résilient.L’Afrique en mutation : le Bénin, acteur clé d’un nouvel élan géopolitique

D’ailleurs, cette rencontre s’inscrit dans une reconfiguration des alliances africaines. Le Bénin, par sa stabilité politique et sa position stratégique au cœur du Golfe de Guinée, se positionne comme un pivot pour les investissements étrangers. La Turquie, quant à elle, déploie une diplomatie tous azimuts, mêlant aide humanitaire, coopération économique et échanges culturels pour tisser des liens durables. En 2024, Ankara a investi plus de 8 milliards de dollars en Afrique, dont une part croissante dans des projets de développement au Bénin, comme la réhabilitation d’infrastructures hydrauliques dans le nord du pays.

Ce partenariat naissant n’est toutefois pas exempt de défis. La concurrence entre puissances – Chine, Russie, Union européenne – pour l’influence en Afrique oblige le Bénin à naviguer avec prudence, évitant les dépendances excessives. De plus, la mise en œuvre des projets TIKA devra s’adapter aux réalités locales, marquées par des contraintes logistiques et des attentes communautaires fortes. Pourtant, l’optimisme domine : la visite de la délégation béninoise à Ankara, ponctuée de promesses concrètes, témoigne d’une volonté mutuelle et affirmée de bâtir un avenir commun.

Ankara : quand la coopération dessine l’avenir du Bénin

Dans un monde où les crises se succèdent – tensions régionales, insécurité au Sahel, défis climatiques –, la coopération entre le Bénin et la TIKA offre une lueur d’espoir. Elle incarne une diplomatie du possible, où les nations, grandes ou petites, peuvent conjuguer leurs forces pour relever les défis du XXIe siècle. L’Ambassadeur Afoukou, par son engagement, et Serkan Kayalar, par sa vision, ont posé les bases solides d’un édifice commun, dont les fondations reposent sur la solidarité et l’innovation.

Alors que le Bénin s’apprête à participer à la TICAD 9 à Yokohama, cette alliance stratégique avec la Turquie pourrait devenir un catalyseur puissant de son essor. Dans l’élégance maîtrisée du jeu diplomatique, Cotonou et Ankara dessinent les contours d’un dialogue porteur d’avenir. À l’écart des fracas géopolitiques, leur alliance se veut un pari ambitieux sur le développement durable — un levier pour réécrire en lettres d’espoir un nouveau chapitre de l’histoire béninoise. Il faudra suivre de près l’écho de ce partenariat audacieux, tant sur la scène africaine que dans l’ordre mondial.

Bénin à Helsinki : Une voix africaine aux Kultaranta Talks 2025 pour un multilatéralisme réinventé

Le Bénin au cœur du dialogue mondial : une voix africaine pour un multilatéralisme réinventé aux Kultaranta Talks 2025

Dans la lumière éclatante de Naantali, Finlande, le Bénin a brillamment fait entendre sa voix lors des prestigieux Kultaranta Talks 2025, tenus les 16 et 17 juin sous l’égide du Président finlandais, Alexander Stubb. Convié à cette agora internationale de haut niveau, le Ministre béninois des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi Bakari, a porté haut les aspirations d’une nation résolument tournée vers le développement, dans un monde où les secousses géopolitiques redessinent les contours de l’ordre global. En effet, face à ses homologues de Finlande, du Costa Rica, du Kenya et de Thaïlande, le Ministre a plaidé avec force pour un multilatéralisme rénové, capable de répondre aux défis d’une ère marquée par l’incertitude et la complexité. Mais quelle vision le Bénin propose-t-il pour le futur de la gouvernance mondiale ?

Kultaranta Talks : le Bénin, acteur majeur d’un dialogue crucial

Les Kultaranta Talks, accueillis dans la résidence estivale du président finlandais, ont réuni quelque 140 décideurs, érudits et acteurs de la société civile autour du thème « L’ordre mondial en mutation : l’ancien rencontre le nouveau ». Dans ce cénacle où les voix de l’Europe, de l’Afrique, de l’Asie et des Amériques se sont entrelacées, le Bénin a incarné avec éloquence la vitalité du Sud global. En effet, lors de la session intitulée « L’accumulation des chocs au niveau mondial : ce que l’Occident doit comprendre », le Ministre Bakari a partagé la scène avec des personnalités comme Elina Valtonen (Finlande), Musalia Mudavadi (Kenya), Arnoldo André Tinoco (Costa Rica) et Russ Jalichandra (Thaïlande). Modéré par les journalistes de renom Fareed Zakaria et Francine Lacqua, ce panel a exploré les crises en cascade – conflits, changement climatique, inégalités – qui exigent aussi une coopération internationale repensée.

La vision béninoise : pragmatisme et humanisme au service du Monde

Par ailleurs, le Bénin, par la voix de son Ministre, a défendu une vision à la fois pragmatique et ancrée dans des valeurs humanistes. « Dans un monde où les polarités s’exacerbent, le développement durable reste notre boussole », a-t-il déclaré avec conviction, insistant sur la nécessité impérieuse de réformer les institutions multilatérales pour donner une place équitable aux nations africaines. Cette position forte fait écho aux appels lancés par le président Stubb lui-même, lors de sa visite à l’Université de Nairobi en mai 2025, où il plaidait déjà pour un ordre multilatéral inclusif, capable d’intégrer les dynamiques émergentes du Sud global.

Le Bénin, représenté par son ministre Olushegun Adjadi Bakari aux Kultaranta Talks 2025, plaide pour un multilatéralisme inclusif et réformé, affirmant son rôle croissant sur la scène internationale.Le Bénin, nouvelle force sur la scène internationale 

La participation du Bénin à cet événement stratégique marque un jalon important dans sa diplomatie proactive. Sous la présidence de Patrice Talon, le pays s’est affirmé comme un acteur crédible et influent sur la scène internationale, notamment à travers son engagement ferme dans les forums régionaux comme la CEDEAO et l’Union Africaine. À Helsinki, le Ministre Bakari a mis en avant les priorités béninoises claires : investir massivement dans l’éducation, renforcer la résilience face au changement climatique et promouvoir une économie véritablement inclusive. Ces ambitions s’inscrivent pleinement dans la Vision 2060, un cadre stratégique audacieux visant à transformer le Bénin en un hub économique ouest-africain majeur, tout en restant fidèle à ses valeurs fondamentales d’équité et de solidarité.

Coopération bilatérale : des ponts entre Nord et Sud

Les échanges avec ses homologues ont également permis d’explorer de nombreuses opportunités de coopération bilatérale. Ainsi, avec la Finlande, pionnière en matière d’innovation technologique et d’éducation, le Bénin envisage des partenariats prometteurs dans la formation professionnelle et les technologies vertes. Ces discussions, amorcées lors de la visite du président Stubb en Afrique en mai 2025, témoignent d’une volonté commune de bâtir des ponts solides et durables entre le Nord et le Sud, au-delà des considérations purement économiques.

Un ordre mondial inclusif : l’appel du Bénin et de ses alliés 

En plus, les Kultaranta Talks 2025 ont révélé une urgence manifeste : celle de réformer un système international souvent perçu comme désuet et inadapté. Le Ministre Bakari a souligné avec force l’importance de donner une voix pleine et entière aux nations émergentes, une position partagée et appuyée également  par ses homologues kényan et costaricain. Face à un monde où la multipolarité menace de glisser vers un désordre transactionnel, le Bénin prône une gouvernance mondiale qui équilibre à la fois réalisme et idéalisme. « Les institutions comme l’ONU ou l’OMC doivent impérativement évoluer pour refléter les dynamiques actuelles, sans quoi elles perdront inévitablement leur légitimité », a-t-il averti.

Le Bénin, un géant diplomatique en pleine ascension 

Cette rencontre de haut niveau, retransmise en direct par Yle Areena, a offert au Bénin une tribune exceptionnelle pour affirmer son rôle croissant dans la redéfinition de l’ordre mondial. En quittant Naantali, le ministre Bakari a réitéré l’engagement indéfectible de son pays à œuvrer pour un multilatéralisme qui ne laisse personne de côté, un écho puissant aux aspirations d’une Afrique en pleine ascension, qui refuse d’être spectatrice de son propre destin.

Kultaranta 2025 : le Bénin trace la voie d’un avenir solidaire 

Les Kultaranta Talks 2025 n’ont pas été qu’un simple exercice de rhétorique diplomatique ; ils ont posé les jalons tangibles d’une coopération internationale renouvelée et plus équitable. Pour le Bénin, cette participation illustre une ambition claire : celle de s’ériger en acteur incontournable et respecté, capable de dialoguer d’égal à égal avec les puissances établies. Dans un monde où les crises s’entrelacent et s’intensifient, la voix de Cotonou, portée avec conviction par son ministre des Affaires étrangères, a résonné comme un appel vibrant à l’unité, à l’audace et à l’action collective. Alors que les échos de Naantali s’estompent, le Bénin poursuit sa marche résolue, déterminé à faire du développement non pas un simple vœu pieux, mais une réalité palpable et durable pour ses citoyens et pour le monde entier.

Bénin sous l’ombre d’une muraille : l’étau des restrictions américaines

Alerte rouge pour le Bénin : l’ombre de Trump plane sur les voyages vers les USA !

Dans l’éclat paisible de Cotonou, une nouvelle ombre plane sur le Bénin, perle ouest-africaine aux ambitions florissantes. Ce 16 juin 2025, des murmures alarmants ont traversé l’Atlantique : le Bénin figure parmi vingt-cinq nations africaines susceptibles d’être frappées par une extension des restrictions de voyage décrétées par l’administration Trump. Cette menace, brandie comme un couperet, s’inscrit dans une vague d’interdictions visant à redessiner les contours de l’accès au sol américain, au nom d’une sécurité nationale invoquée avec une ferveur presque martiale. Pourquoi le Bénin, modèle de stabilité, est-il visé ?

Le Bénin sur la liste noire, un élan économique menacé

Le Bénin, dont l’essor économique et la stabilité politique ont fait figure de modèle régional, se retrouve dans une liste hétéroclite où se côtoient des nations aux réalités disparates, de l’Angola à l’Éthiopie, en passant par le Sénégal et le Burkina Faso. Selon des sources émanant du Washington Post, cette mesure, encore à l’état de projet, accorde aux pays visés un ultimatum de soixante jours pour se conformer à des exigences strictes en matière de contrôle des passeports et de partage d’informations. Faute de quoi, des interdictions totales ou partielles pourraient frapper leurs citoyens, entravant voyages d’affaires, études ou retrouvailles familiales.

L’administration américaine justifie cette démarche par des lacunes présumées dans les mécanismes de vérification des identités et par des taux élevés de dépassement de visas. Pourtant, le Bénin, avec son dynamisme économique – une croissance de 6,7 % en 2024 – et ses efforts pour renforcer la gouvernance, semble un choix paradoxal. Les réformes entreprises sous le président Patrice Talon, notamment dans la digitalisation des services publics et la lutte contre la corruption, ont valu au pays des éloges internationaux. Cependant, ces avancées pourraient être éclipsées par une mesure perçue comme un camouflet diplomatique, susceptible de freiner les échanges éducatifs et commerciaux avec les États-Unis.

L’Afrique en colère : une décision qui résonne sur tout le continent

Cette initiative, qui touche majoritairement des nations africaines, a suscité l’ire de l’Union africaine. Dans une déclaration vibrante, l’organisation a déploré une décision qui « fragilise les liens humains, éducatifs et économiques patiemment tissés » avec Washington. Le président tchadien, Mahamat Idriss Déby, a d’ores et déjà riposté en suspendant les visas pour les citoyens américains, invoquant la « dignité » de son peuple. Au Bénin, les autorités, fidèles à leur approche mesurée, pourraient opter pour une réponse plus diplomatique, cherchant à négocier avec Washington pour éviter une sanction qui pénaliserait étudiants, entrepreneurs et diasporas.

L’histoire de ces restrictions n’est pas nouvelle. Dès 2017, sous la première administration Trump, un « Muslim Ban » avait visé des pays majoritairement musulmans, provoquant chaos dans les aéroports et indignations mondiales. Si la mouture 2025 se veut plus nuancée, avec des exemptions pour certains visas spéciaux, elle n’échappe pas aux accusations de xénophobie, notamment en raison de la prédominance de nations non blanches sur la liste. Le Bénin, avec ses 754 visas accordés par les États-Unis entre mai 2024 et avril 2025, risque de voir ses élites et ses talents confrontés à des obstacles inédits.

Un défi historique pour le Bénin : La dignité face à la restriction

Cette menace, si elle se concrétise, pourrait redessiner les ambitions béninoises. Les jeunes, qui affluent vers les universités américaines, et les entrepreneurs, attirés par les opportunités transatlantiques, pourraient se heurter à un mur invisible. Pourtant, le Bénin, fort de sa résilience, ne saurait plier. Les voix s’élèvent déjà, de Porto-Novo à Abomey, pour appeler à un dialogue constructif avec Washington. Car, au-delà des restrictions, c’est l’aspiration d’un peuple à s’ouvrir au monde qui est en jeu. Dans cette épreuve, le Bénin pourrait, une fois encore, démontrer que sa dignité et son audace ne s’inclinent devant aucun décret. Le Bénin sortira-t-il grandi de ce bras de fer diplomatique ?

Maroc-Bénin : une nouvelle ère diplomatique s’ouvre à Rabat

Rabat : Une nouvelle ère s’ouvre pour les relations maroco-béninoises avec l’arrivée de l’ambassadeur Joseph Ahanhanzo

Maroc, 11 juin 2025 — Dans l’enceinte majestueuse du ministère des Affaires étrangères à Rabat, sous les ors d’une diplomatie séculaire, ce mercredi  s’est gravé comme un jalon lumineux dans l’histoire des relations entre le Maroc et le Bénin. En effet, M. Nasser Bourita, Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, a accueilli avec une solennité empreinte de cordialité M. Joseph Ahanhanzo, porteur des copies figurées de ses lettres de créance en sa qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Bénin auprès de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Cet échange, bien plus qu’un rituel protocolaire, scelle l’élan d’une amitié renouvelée entre deux nations unies par une vision commune : celle d’une Afrique prospère, solidaire et souveraine.

Joseph Ahanhanzo : un ambassadeur au service d’une amitié africaine renforcée

La remise des lettres de créance par Joseph Ahanhanzo, figure respectée de la diplomatie béninoise, incarne aussi l’aspiration du Bénin à raffermir ses liens avec le Royaume chérifien. Ce diplomate chevronné, dont le parcours illustre un engagement indéfectible pour le rayonnement de son pays, arrive à Rabat auréolé d’une mission claire : approfondir une coopération bilatérale déjà féconde. Ainsi, depuis la visite historique du Roi Mohammed VI à Porto-Novo en 2016, où six conventions bilatérales furent signées, les deux nations ont tissé un partenariat robuste, enraciné dans des secteurs stratégiques comme l’agriculture, la formation professionnelle et la sécurité.

À Rabat, capitale où s’entrelacent histoire et modernité, l’accueil réservé à Ahanhanzo par Nasser Bourita a traduit la chaleur d’une fraternité africaine. Le Ministre marocain, connu pour son pragmatisme et sa vision panafricaine, a salué l’engagement du Bénin sous la houlette du président Patrice Talon à promouvoir la paix et le développement durable. En plus, cette cérémonie, ponctuée d’échanges empreints de sincérité, a réaffirmé la volonté des deux pays de conjuguer leurs efforts dans des domaines clés, à l’heure où l’Afrique fait face à des défis climatiques, économiques et sécuritaires.

Coopération Maroco-Béninoise : des chiffres et des ambitions partagées

Le Maroc et le Bénin, liés par une amitié scellée en 1962, ont vu leurs relations s’épanouir sous l’impulsion d’initiatives concrètes. Le Royaume, à travers l’Agence marocaine de coopération internationale, a formé plus de 300 cadres béninois depuis 2015, dans des domaines aussi variés que la gestion portuaire et l’ingénierie agricole. Le Bénin, de son côté, s’est distingué par son soutien constant à la cause marocaine, notamment sur la question du Sahara, réitéré lors du sommet de l’Union africaine en février 2024. Toutefois, les échanges commerciaux, bien que modestes avec 50 millions de dollars en 2023, recèlent un potentiel inexploité, notamment dans le textile, l’agroalimentaire et les énergies renouvelables.

L’arrivée d’Ahanhanzo à Rabat s’inscrit dans une dynamique régionale prometteuse. Le Bénin, pivot géopolitique de l’Afrique de l’Ouest, et le Maroc, porte d’entrée vers le Maghreb, partagent une ambition commune : renforcer l’intégration africaine via des projets structurants comme l’Initiative Atlantique, lancée par le Roi Mohammed VI en 2023, qui inclut le Bénin parmi ses membres. Ce cadre, visant à dynamiser les échanges économiques le long des côtes atlantiques, pourrait également bénéficier de l’expertise marocaine en infrastructures portuaires, à l’image du complexe Tanger-Med, pour dynamiser le corridor de Cotonou.

Un pont entre deux peuples : les missions clés du nouvel ambassadeur à Rabat 

Joseph Ahanhanzo, fort d’une expérience diplomatique forgée dans les arènes multilatérales, incarne l’espoir d’un partenariat encore plus étroit. Sa nomination intervient dans un contexte dans lequel le Bénin, en pleine réforme économique, cherche à diversifier ses alliances. À Rabat, il aura la charge de porter des projets d’envergure, comme l’extension des bourses marocaines aux étudiants béninois – 150 en 2024 – ou la création d’une Chambre de commerce conjointe pour galvaniser les investissements. Son rôle sera également crucial pour consolider les échanges culturels, à l’image du festival des arts vodoun de Ouidah, qui pourrait trouver un écho dans les scènes vibrantes de Marrakech ou de Fès.

Maroc-Bénin : l’aube d’une coopération renforcée pour une Afrique unie et prospère 

Le 11 juin 2025, sous le regard bienveillant de Nasser Bourita, Joseph Ahanhanzo n’a pas seulement présenté ses lettres de créance ; il a ouvert un nouveau chapitre, où le Maroc et le Bénin, tels deux affluents d’un même fleuve, convergent vers un destin commun. Dans les couloirs de Rabat, où résonnent les échos d’une diplomatie visionnaire, cette cérémonie a semé les graines d’une coopération renforcée, promesse d’un avenir dans lequel l’Afrique, unie et audacieuse, s’élève à la hauteur de ses rêves.

Cotonou : Une ode à l’amitié russo-béninoise lors de la Journée de la Russie

Cotonou scintille : la Russie célèbre sa fête nationale et renforce ses liens avec le Bénin !

Bénin, 11 juin 2025 — Dans l’écrin fastueux de l’hôtel Golden Tulip de Cotonou, le 10 juin 2025, l’Ambassade de la Fédération de Russie a orchestré une réception somptueuse. L’objectif ? Célébrer la Journée de la Russie, une fête nationale empreinte de fierté et d’unité, qui marque bien plus qu’un simple événement protocolaire. En effet, sous les lustres scintillants, un parterre d’illustres convives – incluant des ambassadeurs de nations alliées, des dignitaires du ministère béninois des Affaires étrangères, des magnats des affaires, des plumes des grands médias et des membres de la diaspora russe – s’est réuni pour tisser des liens d’amitié et d’aspirations communes. Cette soirée, vibrante d’élégance et de chaleur, a transcendé le simple protocole pour incarner un dialogue vibrant entre cultures, où le Bénin et la Russie ont réaffirmé leur volonté de bâtir un avenir concerté et mutuellement bénéfique.

Honneurs et reconnaissance : la Diaspora russe saluée pour son dévouement

Au cœur de cette soirée, Son Excellence Igor Evdokimov, ambassadeur de Russie au Bénin et au Togo, a présidé une cérémonie empreinte de gravité et de gratitude. Ainsi, trois figures éminentes de la diaspora russe, Mesdames Anna Gnanguenon, Natalia Ananou et Natalia Souslova (Aza), ont été honorées. Elles ont reçu des lettres de remerciement émanant de la Commission gouvernementale russe pour les affaires des compatriotes à l’étranger. Ces distinctions, remises avec solennité, ont salué leur zèle indéfectible dans la consolidation des liens communautaires russes au Bénin et au Togo, forgeant des ponts culturels et humains dans une terre d’accueil généreuse. Leur dévouement, tel un fil d’or, a significativement renforcé l’étoffe d’une diaspora unie, vibrant au diapason des valeurs d’entraide et de rayonnement.

La somptueuse célébration de la Journée de la Russie à Cotonou, où l'amitié russo-béninoise s'est renforcée, promet un avenir de coopération dynamique dans l'éducation, le commerce et la culture.La Russie dévoile ses atouts éducatifs et son rôle historique majeur à l’ONU

Par ailleurs, l’événement a également offert une tribune aux ambitions éducatives et historiques. L’Ambassade a conçu un film inédit qui a captivé les invités en dévoilant les horizons prometteurs de l’enseignement supérieur en Russie pour les étudiants béninois. Ce documentaire, vibrant d’images d’universités prestigieuses et de témoignages d’anciens étudiants, a révélé un vivier d’opportunités : des bourses d’État et des programmes variés en ingénierie, médecine ou sciences humaines. Ces derniers sont d’ailleurs accessibles via des partenariats renforcés depuis l’ouverture, en 2023, d’un centre de langue russe à l’Université d’Abomey-Calavi. Conséquemment, en 2024, 150 étudiants béninois ont bénéficié de ces bourses, un chiffre en hausse de 20 % par rapport à 2023, signe d’une coopération éducative florissante et prometteuse.

De surcroît, une exposition photographique, déployée avec élégance, a commémoré le 80e anniversaire de la fondation des Nations Unies. À travers des clichés saisissants, elle retraçait le rôle pionnier de la Russie dans la genèse de l’ONU, tout en célébrant son engagement continu pour un multilatéralisme équitable. Ces images, mêlant archives historiques et visions contemporaines, ont suscité l’admiration des convives, rappelant que la paix mondiale repose sur des dialogues aussi riches que celui de cette soirée.

La somptueuse célébration de la Journée de la Russie à Cotonou, où l'amitié russo-béninoise s'est renforcée, promet un avenir de coopération dynamique dans l'éducation, le commerce et la culture.Cotonou et Moscou : une amitié indéfectible au service d’un avenir commun

En définitive, cette réception, au-delà de son faste, a incarné la vitalité des relations russo-béninoises, forgées depuis 1962 et revigorées par des accords récents. À titre d’exemple, le commerce bilatéral, atteignant 50 millions de dollars en 2024, et des projets comme l’exportation de coton béninois vers la Russie, témoignent d’une synergie croissante. L’ambassadeur Evdokimov, dans une allocution ciselée, a exalté « l’amitié indéfectible » unissant les deux peuples, soulignant le rôle stratégique du Bénin comme carrefour diplomatique en Afrique de l’Ouest.

Une nuit mémorable à Cotonou : la Russie semence l’avenir de sa coopération avec le Bénin 

Le 10 juin 2025, Cotonou s’est fait l’écrin d’un moment d’harmonie, où la Russie, par sa culture, son hospitalité et ses ambitions, a tendu une main fraternelle au Bénin. Dans les éclats de rire, les échanges feutrés et les promesses esquissées, cette Journée de la Russie a véritablement semé les graines d’une coopération pérenne. Désormais, l’éducation, la culture et la solidarité dessinent un horizon commun, radieux et fécond, promettant de renforcer durablement les liens entre ces deux nations.

Cotonou : le Canada et l’ONU unissent leurs forces pour un Bénin plus fort

Cotonou : L’ambassadrice Guthrie tisse des ponts d’avenir avec les Nations Unies au Bénin

Ce 10 juin 2025, sous le ciel éclatant de Cotonou, l’ambassadrice du Canada au Bénin, Son Excellence Kathryn Guthrie, a franchi les portes des bureaux des Nations Unies avec une mission claire : consolider les liens d’une coopération historique et esquisser des nouveaux horizons pour un partenariat fructueux. En effet, reçue successivement par la Coordinatrice Résidente des Nations Unies, Mme Aminatou Sar, et le Représentant Résident du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), M. Siaka Coulibaly, cette visite a transcendé le simple échange protocolaire pour devenir un véritable creuset d’idées et d’ambitions partagées. Dans un Bénin en pleine effervescence, où les défis du développement durable se mêlent aux aspirations d’une nation en quête de résilience, ces rencontres ont jeté les bases d’une collaboration renforcée entre le Canada et les institutions onusiennes, portée par une vision commune d’un avenir inclusif et prospère.

Un dialogue ancré dans l’histoire : le Canada, partenaire fidèle du Bénin

L’ambassadrice Guthrie, forte de l’engagement historique du Canada envers le multilatéralisme, a ouvert ces discussions avec une volonté affirmée de raffermir les liens tissés depuis des décennies entre Ottawa et les Nations Unies. Le Canada, contributeur majeur aux initiatives de développement en Afrique, a investi plus de 1,2 milliard de dollars canadiens dans des projets en Afrique de l’Ouest entre 2019 et 2024, dont une part significative au Bénin, notamment dans les secteurs de l’éducation, de l’égalité des genres et de l’agriculture durable. Ces échanges, tenus dans une atmosphère constructive, ont permis de réaffirmer l’importance d’une collaboration étroite pour répondre aux défis complexes du Bénin, un pays où 38 % de la population vit sous le seuil de pauvreté et où les impacts du changement climatique menacent les moyens de subsistance ruraux.

Avec Mme Sar, Coordinatrice Résidente nommée en 2024, l’ambassadrice a exploré les priorités du Cadre de Coopération pour le Développement Durable 2021-2025, qui guide l’action des Nations Unies au Bénin. Ce cadre, axé sur l’éradication de la pauvreté (ODD 1), la lutte contre la faim (ODD 2) et la résilience climatique (ODD 13), s’aligne étroitement avec les engagements canadiens en faveur d’une croissance inclusive. Les discussions ont mis en lumière des initiatives phares, comme le projet de renforcement de la résilience des agriculteurs face aux aléas climatiques, financé à hauteur de 34,95 millions de dollars par le PNUD et le Fonds pour l’Environnement Mondial, qui a permis d’améliorer les infrastructures agricoles dans les régions de l’Atacora et de l’Alibori.

L'ambassadrice du Canada a rencontré les responsables de l'ONU au Bénin pour renforcer la coopération sur le développement durable, l'égalité des genres et la résilience climatique, affirmant un engagement commun pour un Bénin prospère.

Synergie avec le PNUD : un Bénin résilient grâce à l’innovation

La rencontre avec M. Coulibaly, Représentant Résident du PNUD, a donné une nouvelle impulsion à cette vision partagée. Le PNUD, acteur clé du développement au Bénin depuis plus de cinq décennies, joue un rôle pivot dans la coordination des efforts pour contrer l’extrémisme violent, promouvoir l’égalité des genres et soutenir l’entrepreneuriat rural. Les discussions ont porté sur des initiatives novatrices, telles que le projet « Corridor Atlantique », lancé en 2023 avec le soutien de l’Allemagne, qui vise à renforcer la résilience communautaire face à l’extrémisme violent dans les régions frontalières du nord, marquées par des incursions sporadiques depuis 2019. L’ambassadrice Guthrie a salué ces efforts, soulignant l’engagement du Canada à appuyer des programmes qui conjuguent sécurité et développement, notamment à travers des investissements dans l’éducation et la formation professionnelle pour les jeunes.

Un point saillant des échanges fut l’utilisation des technologies numériques pour amplifier l’impact des projets de développement. Le PNUD, en partenariat avec des acteurs comme l’entreprise technologique e&, a développé une plateforme d’intelligence artificielle pour analyser en temps réel des données non conventionnelles, permettant une prise de décision éclairée en matière de santé publique et de gestion des crises climatiques. Le Canada, leader dans les technologies propres et l’innovation, s’est dit prêt à explorer des synergies dans ce domaine, notamment pour soutenir les micro-entrepreneurs et les agriculteurs béninois à travers des solutions mobiles, comme celles qui ont permis de créer des emplois post-COVID dans les zones rurales.

Ambition commune pour 2025 : l’égalité des genres et la sécurité au cœur des priorités du Canada et de l’ONU 

Ces rencontres ont également été l’occasion de projeter la collaboration dans le cadre de l’année 2025, marquée par le 80ᵉ anniversaire des Nations Unies et la dernière ligne droite pour les Objectifs de Développement Durable (ODD). L’ambassadrice Guthrie a réaffirmé l’engagement du Canada à soutenir les réformes de l’ONU, notamment celles issues du Sommet de l’Avenir de septembre 2024, qui prônent une approche plus participative et inclusive des Nations Unies. Les discussions ont souligné l’importance d’une coordination renforcée entre les acteurs – gouvernements, société civile, secteur privé – pour relever des défis transversaux, comme la dette publique, qui limite les investissements dans les services sociaux au Bénin, et la montée de l’insécurité dans le nord du pays, où le gouvernement a mobilisé 5 000 soldats pour contrer les menaces extrémistes.

L’égalité des genres, pilier de la politique étrangère canadienne, a occupé une place centrale dans les échanges. Le Bénin, où les femmes représentent 52 % de la population, mais restent sous-représentées dans les sphères décisionnelles, bénéficie de programmes du PNUD visant à autonomiser les entrepreneuses à travers des formations et l’accès au financement. L’ambassadrice a exprimé son admiration pour ces initiatives, proposant une collaboration accrue avec des programmes canadiens comme le Fonds pour l’égalité des genres, qui a alloué 300 millions de dollars canadiens à des projets en Afrique depuis 2019.

Le Bénin, un modèle de coopération pour l’avenir 

En quittant les bureaux des Nations Unies, l’ambassadrice Guthrie a livré un message d’optimisme et de détermination : « Le Bénin, par sa résilience et sa volonté de progrès, est un partenaire d’exception pour le Canada. » « Ensemble, avec les Nations Unies, nous pouvons bâtir un avenir dans lequel chaque Béninois, qu’il soit agriculteur dans l’Alibori ou entrepreneur à Cotonou, trouve sa place dans une société équitable et durable. » Cette visite, bien plus qu’un jalon diplomatique, a incarné un engagement renouvelé envers une coopération multilatérale où la solidarité et l’innovation convergent pour surmonter les défis d’un monde en mutation.

En somme, à Cotonou, le 10 juin 2025, les discussions entre l’ambassadrice Guthrie, la Coordinatrice Résidente et le PNUD ont tracé une voie lumineuse pour le Bénin. Dans un pays où le tourisme, l’agriculture et la jeunesse sont les moteurs d’un développement prometteur, ce partenariat, ancré dans une histoire commune et projeté vers un avenir ambitieux, promet de faire du Bénin un modèle de résilience et d’inclusion pour l’Afrique de l’Ouest.

Le Caire : L’Alliance Bénino-égyptienne réinvente la coopération Sud-Sud

Sous le ciel éclatant du Caire, les 3 et 4 juin 2025, une nouvelle page s’est écrite dans la chronique des relations bénino-égyptiennes. La visite officielle d’Olushegun Adjadi Bakari, Ministre des Affaires étrangères du Bénin, dans la capitale égyptienne a marqué un jalon décisif, tissant des liens plus étroits entre ces deux nations phares du continent africain. Loin des protocoles figés, cet événement a vibré d’une ambition partagée : faire de la coopération sud-sud un levier d’émancipation et de progrès.

Diplomatie agile : des accords stratégiques pour un avenir partagé entre Cotonou et le Caire

Dans l’enceinte feutrée des salons diplomatiques cairotes, les discussions entre Olushegun Adjadi Bakari et son homologue, le Dr Badr Abdelatty, ont porté leurs fruits avec une rare fécondité. Ainsi, deux accords majeurs ont vu le jour, témoins d’une volonté de fluidifier les échanges et de raffermir les fondations d’un partenariat pérenne. Le premier, une exemption de visa pour les détenteurs de passeports diplomatiques, spéciaux et de service, ouvre la voie à une mobilité accrue des officiels, promettant des interactions institutionnelles plus fluides. Par ailleurs, le second, un protocole de coopération en formation diplomatique, ambitionne de forger une nouvelle génération de diplomates, aguerris et porteurs d’une vision commune.

Ces engagements, paraphés sous le regard attentif des présidents Patrice Talon et Abdel Fattah al-Sissi, incarnent une dynamique de réciprocité. En effet, ils traduisent une aspiration à transcender les simples relations protocolaires pour bâtir des ponts concrets, où les expertises s’entrelacent au service du développement mutuel.

Sécurité et santé : L’Afrique face à ses défis, des réponses unies

Au-delà des fastes diplomatiques, la visite a permis d’aborder des enjeux cruciaux pour l’Afrique contemporaine. Lors d’un entretien avec le général Abdelmegied Sakr, ministre égyptien de la Défense, Olushegun Bakari a mis l’accent sur la lutte contre le terrorisme, fléau qui ébranle la stabilité du Sahel et au-delà. Les deux nations, conscientes des menaces transfrontalières, ont esquissé des pistes de collaboration renforcée, mêlant partage d’intelligence et stratégies coordonnées pour sécuriser leurs régions respectives.

De plus, le domaine de la santé, autre pilier de cette coopération, a également occupé une place centrale. Les échanges ont porté sur des projets de formation médicale et d’accès aux soins, avec pour ambition de doter le Bénin et l’Égypte d’infrastructures et de compétences capables de répondre aux défis sanitaires du XXIᵉ siècle. En somme, cette vision, ancrée dans la solidarité, reflète une Afrique qui refuse de se résigner aux crises et choisit l’action collective.

Commerce et prospérité : un partenariat audacieux tourné vers l’avenir économique

Le commerce, véritable pouls des relations économiques, a été au cœur des discussions. Le Bénin, avec son hub industriel de Glo-Djigbé, et l’Égypte, forte de son rôle de carrefour commercial en Méditerranée, ont exploré des synergies pour dynamiser leurs échanges. Des perspectives d’investissements croisés, notamment dans l’agro-industrie et les infrastructures, ont été évoquées, avec pour horizon une prospérité partagée. De ce fait, cette ambition s’inscrit dans une logique de complémentarité : le dynamisme économique béninois, porté par une vision réformatrice, trouve un écho dans l’expertise logistique et industrielle égyptienne.

La visite du ministre béninois des Affaires étrangères au Caire en juin 2025 scelle une alliance stratégique avec l'Égypte,Une vision forte : le leadership des présidents bâtit l’Afrique de demain

Ce rendez-vous diplomatique n’aurait pas eu la même portée sans l’impulsion des présidents Talon et al-Sissi, dont l’engagement personnel donne corps à cette alliance. Leur vision, celle d’une Afrique souveraine et interconnectée, transcende les frontières et les époques. Dès lors, enracinée dans plus de quatre décennies de relations diplomatiques, cette coopération se projette désormais vers des horizons ambitieux, où la solidarité sud-sud devient un levier de transformation.

Le Caire, porte de l’espoir : Une Alliance Bénino-égyptienne pour une Afrique nouvelle

En quittant Le Caire, Olushegun Bakari emporte avec lui plus qu’une série d’accords : il ramène l’espoir d’un partenariat qui, par sa profondeur et sa sincérité, pourrait redessiner les contours de la coopération africaine. Le Bénin et l’Égypte, par cette rencontre, ont posé les jalons d’une alliance qui ne se contente pas de regarder le passé, mais ose rêver l’avenir. Ainsi, dans un continent en quête de repères, ce dialogue entre Cotonou et Le Caire résonne comme une promesse : celle d’une Afrique unie, audacieuse et maîtresse de son destin.

Diplomatie : la Russie et le Bénin célèbrent 63 ans d’une amitié discrète et durable !

Une fresque diplomatique : le 63ᵉ anniversaire de l’alliance entre la Russie et le Bénin

Ce 4 juin 2025, une page d’histoire discrète, mais éloquente se tourne : la Russie et la République du Bénin célèbrent le 63ᵉ anniversaire de leurs relations diplomatiques. Ce lien, scellé en 1962, lorsque le Dahomey, fraîchement émancipé, posait ses premiers pas dans le concert des nations, a traversé les époques. Loin des feux de la rampe médiatique, cette amitié, née dans l’effervescence de la Guerre froide, s’est muée en une trame subtile, tissée de solidarités pragmatiques et d’aspirations communes. Aujourd’hui, cet anniversaire invite à une réflexion sur un passé méconnu et un avenir aux contours prometteurs.

Une Genèse historique : quand le Dahomey et l’URSS scellaient un pacte

En 1962, le monde vibrait au rythme des rivalités est-ouest. Le Dahomey, devenu Bénin en 1975, cherchait alors à s’affranchir des vestiges coloniaux tout en esquissant une identité souveraine. La Russie, sous l’égide de l’Union soviétique, voyait dans cette jeune nation un écho à ses ambitions d’influence en terre africaine. Le 4 juin, un pacte diplomatique fut ainsi paraphé, modeste prélude à une relation qui allait bientôt s’étoffer. Si les premiers échanges restaient ténus, l’arrivée au pouvoir de Mathieu Kérékou en 1972 et son virage idéologique vers le marxisme-léninisme en 1974 donna un nouveau souffle à cette alliance. La Russie devint alors un pilier, offrant appui matériel et présence symbolique, à l’image des navires soviétiques mouillant dans les eaux de Cotonou.

La métamorphose : de l’URSS à la Fédération, l’amitié Bénino-russe renait

La chute de l’URSS en 1991 aurait pu ébranler ce fragile édifice. Pourtant, tel un phénix, l’amitié russo-béninoise renaquit sous de nouveaux auspices. La Russie, désormais fédération, et le Bénin, en quête de renouveau démocratique, peuvent préserver l’essentiel : une complicité fondée sur la résilience. Au fil des ans, les champs de coopération se sont diversifiés. Là où jadis dominaient les livraisons d’équipements militaires, s’épanouissent aujourd’hui des initiatives plus subtiles : aide humanitaire, ponts éducatifs avec des bourses pour la jeunesse béninoise, et l’esquisse de projets économiques dans des secteurs aussi vitaux que l’agriculture ou l’énergie.

Des voix unies : pérenniser un héritage de respect mutuel

Cette longévité ne passe pas inaperçue. « Nos liens avec le Bénin s’inscrivent dans une continuité de respect et de bénéfices réciproques », a déclaré récemment un haut dignitaire russe, un écho à une volonté de pérenniser cet héritage. Côté béninois, l’élan est tout aussi palpable. « Cette alliance, forgée dans les aléas du temps, est un levier pour notre avenir », a confié une figure éminente de Cotonou, soulignant l’ambition d’un partenariat réinventé. En somme, ces mots résonnent comme une promesse, celle d’une collaboration qui, loin de s’essouffler, aspire à s’enrichir.

Vers un horizon audacieux : Russie et Bénin, un modèle d’entente Nord-Sud ?

En ce 63ᵉ anniversaire, la Russie et le Bénin ne se contentent pas de contempler les cendres du passé. Dans un monde en perpétuelle mutation, cette relation, discrète, mais tenace, s’offre comme un laboratoire d’idées. Des coopérations dans les technologies vertes aux échanges culturels, les deux nations pourraient bien dessiner un modèle d’entente nord-sud, à rebours des schémas convenus. Le Bénin, ancré dans une Afrique de l’Ouest en plein essor, et la Russie, puissance aux visées globales, ont tout pour transformer cet anniversaire en un tremplin.

Le 4 juin 2025 : une célébration de la constance diplomatique

Ce 4 juin 2025 n’est pas qu’une commémoration. C’est une célébration de la constance, un hommage à une diplomatie qui, sans fracas ni ostentation, a su défier le temps. Entre la Russie et le Bénin, ces soixante-trois ans d’amitié murmurent une vérité intemporelle : les liens les plus durables sont souvent ceux qui s’écrivent en silence, avec patience et audace.

Frontière Bénin-Niger : Une joute diplomatique au cœur de la souveraineté africaine

Le Bénin face au Niger : « Nous ne plierons jamais ! », clame le ministre des Affaires étrangères

Cotonou, 2 juin 2025 –Dans un éclat de fermeté, le ministre béninois des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi Bakari, a réaffirmé la primauté de la souveraineté nationale face aux tensions croissantes avec le Niger. En effet, suite à la déclaration du président nigérien Tiani, diffusée le 31 mai sur la télévision nationale, concernant le maintien de la frontière fermée en raison de la présence présumée de soldats français au Bénin, le ministre a martelé que le Bénin, tout en respectant le libre arbitre de son voisin nigérien dans le choix de ses alliances, ne pliera jamais devant des injonctions extérieures.

Par ailleurs, Cette prise de position, vibrante d’une dignité assumée, s’inscrit dans une querelle diplomatique qui secoue l’Afrique de l’Ouest, où les accusations de déstabilisation et les divergences géopolitiques menacent l’unité régionale. À l’heure où le panafricanisme appelle à la cohésion, ce différend met en lumière les défis d’une souveraineté partagée.

Frontière Bénin-Niger : Une crise aux racines profondes

Depuis le coup d’État de juillet 2023 au Niger, qui a porté le général Abdourahamane Tiani au pouvoir, les relations entre Niamey et Cotonou se sont tendues. Le Niger, membre de l’Alliance des États du Sahel (AES) avec le Mali et le Burkina Faso, a maintenu sa frontière avec le Bénin fermée, invoquant la présence présumée de bases militaires étrangères sur le sol béninois, une accusation visant implicitement la France. Cependant le Bénin, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, a vigoureusement démenti ces allégations, soulignant son attachement historique à la non-ingérence et à l’absence de bases étrangères depuis son indépendance en 1960.

Cette crise, exacerbée par des rumeurs propagées dès septembre 2023 sur les réseaux sociaux, a conduit à une impasse. Le Niger conditionne la réouverture de la frontière à des garanties sécuritaires, tandis que le Bénin, sous la présidence de Patrice Talon, prône le dialogue. D’ailleurs, une rencontre entre les ministres Bakari et Bakary Yaou Sangaré, le 27 septembre 2024, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, avait esquissé un dégel, marqué par la reprise des exportations de pétrole nigérien via le port de Sèmè-Kpodji. Pourtant, les récentes déclarations de Tiani, accusant le Bénin d’abriter des forces déstabilisatrices, ont ravivé les tensions.

Souveraineté : un étendard brandi par les deux capitales

La déclaration de Bakari illustre la posture du Bénin : une diplomatie décomplexée, ancrée dans la défense de ses choix souverains. « Le Bénin ne se laissera jamais dicter ses partenariats », a-t-il affirmé, réitérant une offre de dialogue formulée par Talon dès janvier 2025. Cette proposition, incluant des visites conjointes des autorités militaires nigériennes sur le sol béninois pour dissiper les soupçons, reste sans réponse. Le ministre, fort de son expérience de banquier et de conseiller présidentiel au Togo, incarne une nouvelle génération de dirigeants africains, prônant une approche technique et pragmatique face aux défis régionaux.

Le Niger, de son côté, s’appuie sur un discours souverainiste pour justifier sa méfiance. La junte de Tiani, après avoir rompu avec la France et la CEDEAO, s’est tournée vers la Russie et l’Iran, invoquant une lutte contre le néocolonialisme. Cette divergence d’alliances, amplifiée par la désinformation – comme les rumeurs de bases françaises relayées par des médias nigériens en 2023 – complique la recherche d’un terrain d’entente. Néanmoins, l’interdépendance économique des deux pays, notamment via le port de Cotonou, vital pour les exportations nigériennes, rend cruciale une normalisation des relations.

Frontière Bénin-Niger : Un appel à l’unité régionale face aux divisions

Cette joute diplomatique intervient dans un contexte dans lequel l’Afrique de l’Ouest, divisée entre la CEDEAO et l’AES, peine à maintenir sa cohésion. Le Bénin, avec une croissance de 7,5 % en 2024 malgré la fermeture de la frontière, démontre une résilience économique, portée par les réformes de Talon. Cependant, comme l’a souligné Bakari, « nos peuples attendent des solutions concrètes, non des invectives ». Cette crise, si elle persiste, risque d’affaiblir la lutte régionale contre le terrorisme, alors que le Sahel a enregistré 8 400 victimes d’attaques en 2024, selon l’Union Africaine.

En ce 2 juin 2025, le Bénin tend une main que le Niger hésite à saisir. L’appel de Bakari à une coopération respectueuse des souverainetés résonne comme un plaidoyer pour une Afrique unie, capable de surmonter ses différends. Dans un continent en quête d’émancipation, la résolution de ce conflit pourrait devenir un symbole : celui d’une fraternité africaine qui transcende les divergences pour bâtir un avenir commun.

La Russie et le Bénin renforcent leur coopération à Cotonou !

Une rencontre au sommet à Cotonou : la Russie et le Bénin resserrent leurs liens diplomatiques

Cotonou, 23 mai 2025 — Ce 23 mai, sous le ciel azuré de Cotonou, une entrevue d’envergure a réuni S.E.M. Igor Evdokimov, Ambassadeur de la Fédération de Russie au Bénin, et S.E.M. Franck Armel Afoukou, secrétaire général du Ministère béninois des Affaires étrangères. Par ailleurs, ce tête-à-tête, empreint de solennité, a permis d’explorer les arcanes d’une coopération russo-béninoise en pleine effervescence, consolidant un partenariat ancré dans le respect mutuel et l’ambition partagée.

Dialogue stratégique : Bénin et Russie unis sur la scène internationale

Les échanges, d’une rare densité, ont porté sur des questions saillantes des relations bilatérales, avec un accent particulier sur la synergie au sein des arènes internationales, notamment l’Organisation des Nations unies. De fait, les deux diplomates ont scruté les perspectives d’une collaboration accrue dans des domaines aussi variés que la gouvernance mondiale, le commerce et la sécurité régionale. Cette rencontre s’inscrit dans la continuité des efforts du Bénin pour diversifier ses alliances, tout en affirmant son rôle de pivot diplomatique en Afrique de l’Ouest.

Un partenariat solide : Moscou et Cotonou tracent un avenir commun

S.E.M. Evdokimov, porteur d’une vision de rapprochement entre Moscou et Cotonou, a réaffirmé l’engagement de la Russie à soutenir les aspirations du Bénin pour un développement inclusif et durable. S.E.M. Afoukou quant à lui, a salué la volonté russe de tisser des liens robustes, fondés sur la réciprocité et le dialogue. En effet, dans un monde où les équilibres géopolitiques vacillent, cette rencontre, discrète, mais stratégique, esquisse les contours d’un partenariat appelé à rayonner bien au-delà des rives du Golfe de Guinée.

Vers une coopération fructueuse : la vision partagée du Bénin et de la Russie

En somme, ce dialogue, par sa portée, incarne une aspiration commune à une coopération féconde, où la Russie et le Bénin, unis par un même élan, tracent les sillons d’un avenir harmonieux et prospère.

Une ode à la culture : Patrice Talon au Musée National du Qatar

Doha : le président Talon plonge au Musée National cœur de la Culture qatarienne et scelle un pacte historique !

Doha, le 20 mai 2025 – Sous le ciel d’azur de la capitale qatarienne, le président béninois Patrice Talon a foulé, le lundi, les salles majestueuses du Musée National du Qatar, un écrin architectural signé Jean Nouvel, où s’entrelacent mémoire, modernité et ambitions universelles. Cette visite, bien plus qu’un simple détour protocolaire, s’inscrit dans une volonté affirmée de tisser des passerelles entre les peuples à travers le prisme de la culture, un langage qui transcende les frontières et les époques. Accueilli par Son Excellence Cheikha Al Mayassa bint Hamad Al Thani, présidente des Musées du Qatar, et guidé par Mohamed Saad Al Rumaihi, PDG du Qatar Museums, le chef d’État béninois a signé le Livre d’Or, scellant ainsi un engagement solennel pour une coopération culturelle féconde entre le Bénin et le Qatar.

 La visite du président Patrice Talon au Musée National du Qatar scelle un partenariat culturel historique, promettant des échanges fructueux Quand le Bénin s’inspire du Qatar : un dialogue des civilisations au Musée National

Dans les galeries du musée, où chaque artefact murmure une histoire millénaire, Patrice Talon s’est laissé captiver par la richesse d’un patrimoine qui célèbre l’âme qatarienne tout en s’ouvrant au monde. Cette immersion, loin d’être anodine, reflète l’aspiration du Bénin à s’inspirer de modèles novateurs de valorisation culturelle. En effet, le président, connu pour son ambition de faire du Bénin une destination touristique et culturelle d’envergure, a vu dans l’approche qatarienne une source d’inspiration manifeste. Le Musée National, avec son architecture évoquant une rose des sables, incarne une alliance rare entre tradition et audace contemporaine, un équilibre que le Bénin cherche à reproduire dans ses propres projets muséaux.1

De surcroît, cette visite s’inscrit dans une dynamique plus large de renforcement des liens bilatéraux. En marge de sa participation au Qatar Economic Forum, Patrice Talon a multiplié les échanges avec les autorités qatariennes, dont une audience avec l’émir Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani. Par conséquent, ces rencontres ont permis d’esquisser des perspectives ambitieuses, notamment dans le domaine culturel, où un projet d’échange d’œuvres entre artistes béninois et qataris est en gestation. Ce dialogue interculturel, selon les mots d’un diplomate béninois, vise à « faire rayonner la créativité africaine tout en s’enrichissant de l’expérience qatarienne ».

 La visite du président Patrice Talon au Musée National du Qatar scelle un partenariat culturel historique, promettant des échanges fructueux La culture, un pont essentiel : le Bénin affirme sa vision mondiale

En paraphant le Livre d’Or, Patrice Talon a gravé un symbole fort : celui d’un Bénin résolument tourné vers l’avenir, mais profondément ancré dans la fierté de son héritage. Ce geste, empreint de solennité, résonne avec la politique de réappropriation culturelle portée par le président depuis 2016. Après la restitution des trésors royaux d’Abomey par la France et du Kataklè par la Finlande, le Bénin ambitionne de devenir un phare culturel en Afrique. La visite au Qatar, où la culture est un levier de soft power, renforce cette vision d’un patrimoine vivant, vecteur de développement et de dialogue.

Par ailleurs, les discussions à Doha ont également révélé une convergence de valeurs entre les deux nations : la quête de paix, de stabilité et de développement durable. En témoigne l’accord naissant entre Amazone Airlines et Qatar Airways, qui promet de fluidifier les échanges humains et culturels via une liaison aérienne directe. Ce projet, tout comme la coopération muséale, illustre une ambition commune : faire de la culture un trait d’union, un vecteur d’unité dans un monde fragmenté.

 La visite du président Patrice Talon au Musée National du Qatar scelle un partenariat culturel historique, promettant des échanges fructueux Un horizon partagé : Bénin et Qatar, nouveaux alliés culturels et économiques

Alors que le soleil se couchait sur Doha, la silhouette du président Talon quittant le musée semblait porter les espoirs d’une collaboration durable. Cette visite, loin d’être un simple interlude, marque une étape décisive dans la construction d’un partenariat dans lequel la culture, loin des querelles géopolitiques, devient un langage universel. Entre le Bénin, terre d’histoire et de résilience, et le Qatar, carrefour d’ambitions globales, un pont se dessine, bâti sur la conviction que les peuples, dans leurs différences, partagent aussi une même soif de beauté et de sens.

En cet élan, le Bénin et le Qatar écrivent une nouvelle page de leur histoire commune, où chaque artefact, chaque échange, chaque signature devient une promesse d’avenir. De Cotonou à Doha, la culture s’affirme comme une force vive, capable de rassembler les âmes et d’éclairer les chemins de demain.