Bénin : un ciel mieux gardé grâce à l’élan solidaire de l’Union Européenne

Cotonou, 6 mars 2025 — Ce jeudi, la base aérienne de Cotonou s’est drapée d’une solennité particulière pour accueillir un présent d’envergure offert par l’Union Européenne (UE) au Bénin. En effet, sous les regards croisés des dignitaires béninois et européens, un avion de reconnaissance et de surveillance, de type Caravane C 280 Bravo, a été officiellement remis aux Forces armées béninoises (FAB). Présidée par le chef d’État-major de l’UE, Michel Van der Laan, cette cérémonie marque un jalon dans la coopération entre Bruxelles et Porto-Novo, scellant un engagement commun face aux défis sécuritaires qui étreignent le nord du pays.

L’opération Mirador : une sentinelle renforcée

Par ailleurs, destiné à soutenir l’opération « Mirador », cet appareil s’inscrit dans une lutte acharnée contre les menaces terroristes qui, depuis plusieurs années, gagnent du terrain aux confins septentrionaux du Bénin. Lancée en 2022 sous l’impulsion du général Fructueux Gbaguidi, chef d’état-major des FAB, cette opération vise à juguler les incursions de groupes extrémistes débordant des frontières poreuses avec le Burkina Faso et le Niger. Doté de technologies avancées (captation d’images et détection de signaux électromagnétiques), cet avion offrira une vue d’aigle aux unités déployées, affinant leurs capacités de renseignement et d’intervention dans une région où chaque information peut renverser la donne.

Une coopération transatlantique et européenne en synergie

En plus, ce don s’adosse à un édifice diplomatique plus large. Il fait suite à un accord signé avec les États-Unis, couvrant six axes stratégiques (sécurité intérieure, renseignement, santé, logistique, lutte antiterroriste), et s’intègre dans une enveloppe de 11,7 millions d’euros allouée par l’UE via la facilité européenne pour la paix. Géré par Défense Conseil International (DCI), ce programme a déjà permis la livraison de six drones DT-46 par la firme française Delair en 2024, complétés aujourd’hui par cet avion fourni par Atos. Cette synergie illustre une volonté partagée de doter le Bénin d’outils non létaux pour contrer une menace qui, loin de s’essouffler, s’enracine dans le Sahel et ses marges.

Un rempart contre l’ombre grandissante grâce à l’Union Européenne

En outre, le contexte n’a rien d’anodin. Le nord du Bénin, jadis havre de paix, subit depuis 2019 les assauts répétés de factions liées à Al-Qaïda et à l’État islamique, profitant de l’instabilité régionale. Attaques contre des postes militaires, embuscades visant les civils, pillages : la litanie des violences a poussé les autorités à redoubler d’efforts. Cet avion, capable de survoler de vastes étendues et de transmettre des données en temps réel, devient ainsi un atout précieux pour anticiper et déjouer les desseins de l’adversaire, tout en préservant les populations prises dans l’étau de cette guerre larvée.

Une lueur dans la tourmente grâce à l’Union Européenne

Au-delà de sa portée technique, ce geste de l’UE résonne comme une main tendue, un gage de solidarité dans une Afrique de l’Ouest où les États, souvent esseulés, luttent pour leur souveraineté. Pour les Forces armées béninoises, cet outil n’est pas qu’un engin ; c’est une promesse de jours moins sombres, une chance de reprendre l’ascendant sur un ennemi insaisissable. Et tandis que l’avion s’élève pour ses premières missions, il emporte avec lui un espoir ténu, mais tangible : celui d’un Bénin qui, fort du soutien de ses alliés, refuse de ployer sous les vents contraires. Car dans ce ciel désormais mieux surveillé, ce n’est pas seulement un appareil qui prend son envol, mais une nation entière qui, les yeux levés, se rêve en maîtresse de son destin.

 

Une concorde transcontinentale : le Venezuela et le Bénin esquissent un avenir partagé

Dans l’arène mouvante des relations internationales, où les alliances se nouent et se dénouent au gré des intérêts fugaces, un rapprochement singulier vient de poindre à l’horizon. Le Venezuela et le Bénin, deux nations que la géographie sépare, mais que la volonté rapproche, ont résolu d’unir leurs desseins en instaurant la Première Commission Mixte Bilatérale. Cette décision, scellée lors d’un entretien téléphonique entre Yván Gil, ministre vénézuélien des Affaires étrangères, mandaté par le président Nicolás Maduro, et Shègun Adjadi Bakari, son homologue béninois, s’inscrit comme une étape décisive dans une amitié jusque-là discrète, mais tenace.

Le Venezuela et le Bénin  :  une coopération audacieuse pour l’avenir

Par une missive diffusée sur Telegram, Yván Gil a dévoilé les contours de cette entreprise commune, portée par une ambition claire : raffermir les liens bilatéraux et tisser une coopération multilatérale aux accents novateurs. Les domaines envisagés pour cette collaboration (agriculture durable, éducation, énergie, culture et industrie textile) traduisent une aspiration à conjuguer pragmatisme et audace. Il ne s’agit pas ici d’un simple échange de bons procédés, mais d’un dessein plus vaste : celui de poser les jalons d’un partenariat où les savoirs se croisent et les ressources s’entrelacent pour un bénéfice réciproque.

Solidarité face aux pressions mondiales

Au fil de cet échange, une note de gratitude a résonné avec force. Le ministre vénézuélien a salué l’inflexible soutien du Bénin face aux « mesures coercitives unilatérales » , ces sanctions qui, sous des dehors techniques, enserrent le Venezuela dans un étau économique. Cette solidarité, rare dans un concert mondial souvent marqué par l’indifférence ou le calcul, a conduit Gil à proclamer une vision exaltante : « Ensemble, nous œuvrerons à l’avènement d’un monde multipolaire et équitable ! » Ces mots, loin d’être une formule creuse, dessinent l’espoir d’un ordre global où les nations, quelles que soient leur taille ou leur puissance, puissent faire entendre leur voix.

Le Venezuela et le Bénin : des racines diplomatiques solides

L’histoire de cette entente ne date pas d’hier. Depuis l’établissement des relations diplomatiques le 20 juin 1991, Caracas et Porto-Novo ont patiemment cultivé leurs affinités. L’élan insufflé par la Révolution bolivarienne en 1999 a donné un nouveau souffle à cette relation, ponctuée d’accords dans des champs aussi variés que la coopération technique, le jumelage entre collectivités territoriales, la suppression des visas ou encore la lutte contre les narcotrafics. Plus récemment, en août 2023, la création du Groupe parlementaire d’amitié Venezuela-Bénin au sein de l’Assemblée vénézuélienne a marqué une étape supplémentaire, les législateurs s’engageant à fortifier les ponts entre leurs institutions respectives.

Une vision partagée d’un monde multipolaire

Mais quel souffle anime cette initiative aujourd’hui ? Peut-être faut-il y voir la réponse à un monde en quête de repères, où les nations du Sud, lassées des hiérarchies imposées, explorent des voies inédites pour s’affranchir. Peut-être est-ce aussi, pour le Venezuela, une manière d’échapper à l’étreinte de l’isolement en tendant une main vers l’Afrique, continent aux potentialités immenses. Quoi qu’il en soit, cette commission mixte ne se réduit pas à une formalité protocolaire ; elle incarne une promesse, un engagement à bâtir, pierre après pierre, un édifice commun.

Ainsi, tandis que les tumultes géopolitiques agitent les mers et les cieux, ce dialogue entre le Venezuela et le Bénin offre une respiration, une pause dans la cacophonie ambiante. Point de fracas ni de gestes ostentatoires ici, mais une entente sobre, presque murmurée, entre deux peuples qui, depuis leurs rives opposées, se sont reconnus dans un même élan. Et si la grandeur d’une alliance se mesurait non pas à son éclat, mais à sa capacité à faire germer l’espoir là où nul ne l’attendait ? En ce modeste conciliabule transatlantique, dans cet acte de foi en un futur partagé, se niche une leçon universelle : les plus nobles édifices s’élèvent souvent dans l’ombre, loin des regards, mais près des cœurs.

 

Les élections béninoises de 2026 : la Cedeao tend une main ferme à la Céna

Cotonou, 25 février 2025 – En ce lumineux mardi, une brise d’assurance a soufflé sur les locaux de la Commission électorale nationale autonome (Céna) du Bénin. L’Ambassadeur Amadou Diongue, figure éminente de la Commission économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédeao) auprès de cette nation, s’est déplacé en personne pour insuffler une nouvelle vigueur aux préparatifs des élections générales de 2026.

Face à Sacca Lafia, président de la Céna, et à ses conseillers, il a déroulé un discours empreint d’une promesse limpide : celle d’un appui sans faille pour garantir un scrutin d’une transparence irréprochable. Mais derrière cette main tendue, un défi colossal se profile, oscillant entre ambitions sous-régionales et souveraineté nationale. Décryptage d’une alliance qui pourrait bien redessiner les contours de la démocratie béninoise.

Cédeao  : Une visite aux allures de serment

Ce n’était pas une simple formalité. Ce que l’Ambassadeur Diongue avait d’abord qualifié de « visite de courtoisie » s’est rapidement métamorphosé en un échange d’une gravité presque cérémonielle. Devant les membres de la Céna et les cadres de la Direction générale des élections (DGE), il a martelé un engagement clair : la Cédeao se tient prête à déployer ses ressources pour que 2026 soit une vitrine de crédibilité électorale. Mais cette offre, aussi généreuse soit-elle, n’est pas un chèque en blanc. « Notre soutien s’inscrit dans les limites fixées par la loi, sans jamais écorner la souveraineté du Bénin », a-t-il pris soin de préciser, comme pour conjurer les soupçons d’une ingérence masquée.

Et pourtant, les enjeux sont titanesques. Les élections générales de 2026 ne seront pas un simple exercice de routine. Elles cristallisent les espoirs d’une nation en quête de stabilité, tout en portant le poids des regards ouest-africains. Amadou Diongue l’a bien compris. Évoquant la « complexité » de ce rendez-vous, il a proposé un partage d’expériences audacieux, notamment dans le domaine du numérique, un terrain où la Cédeao pourrait briller par son expertise. « Nous sommes à l’écoute, ouverts à une collaboration qui nous propulsera vers l’avant », a-t-il lancé, la voix teintée d’une conviction qui ne tolère aucun doute.

Une Céna en quête de boussole

De son côté, Sacca Lafia n’a pas caché sa satisfaction. Accueillant cette délégation avec une chaleur protocolaire, il a salué « les mots amicaux » de son hôte, voyant dans cette visite un gage de solidarité tangible. « La disponibilité de la Cédeao est une aubaine, et nous n’hésiterons pas à frapper à sa porte dès que l’urgence l’exigera », a-t-il répondu, esquissant un sourire prudent. Car si le président de la Céna se réjouit, il sait aussi que le chemin vers 2026 est semé d’embûches. Finaliser un agenda électoral robuste, garantir une transparence à toute épreuve, rassurer une population souvent sceptique : autant de défis qui exigent plus que des promesses.

Ce tête-à-tête n’est d’ailleurs pas un coup d’essai. Le 17 décembre 2024, Sacca Lafia avait déjà croisé le fer, ou plutôt les idées, avec Omar Alieu Touray, président de la Commission de la Cédeao, à Abuja. Une rencontre qui avait jeté les bases de cette coopération naissante. Aujourd’hui, cette dynamique semble s’accélérer, mais elle soulève une question brûlante : jusqu’où la Céna peut-elle s’appuyer sur la Cédeao sans compromettre son autonomie ?

Cédeao : Une alliance sous surveillance

Car voilà le nœud du problème. Si l’appui de la Cédeao est une aubaine, il n’est pas exempt de controverses. Dans une région où les accusations d’ingérence électorale fusent souvent, certains pourraient y voir une tentative de pilotage à distance. Le numérique, par exemple, évoqué comme un axe de collaboration, est un terrain miné. Entre innovations salvatrices et risques de manipulation, il cristallise les espoirs et les craintes. La Céna, garante de la souveraineté électorale béninoise, devra naviguer avec une prudence de funambule pour ne pas se laisser déborder par un partenaire aussi puissant que bien intentionné.

Et que dire des attentes des citoyens ? Au Bénin, les scrutins passés ont parfois laissé des cicatrices, marquées par des soupçons d’opacité ou des tensions post-électorales. L’engagement de la Cédeao, s’il est sincère, pourrait apaiser ces plaies. Mais mal calibré, il risque aussi d’alimenter une défiance déjà latente. Sacca Lafia l’a bien saisi : en rassurant son hôte sur les efforts en cours pour un scrutin « crédible », il s’adresse autant à la Cédeao qu’à son propre peuple.

Une danse à deux tempos

Au terme de cette rencontre, une certitude émerge : la route vers 2026 sera une chorégraphie délicate entre la Céna et la Cédeao. L’une porte l’étendard de l’indépendance nationale, l’autre celui d’une solidarité régionale ambitieuse. Leur réussite dépendra d’un équilibre subtil : un soutien ferme, mais discret, une collaboration fructueuse, mais respectueuse.

Si cette alliance tenait ses promesses, elle pourrait faire des élections béninoises un modèle d’excellence ouest-africain. Mais si elle vacille, elle risque de nourrir les doutes et les polémiques. Une chose est sûre : en ce mardi , un pas décisif a été franchi. Reste à savoir si les suivants mèneront au triomphe ou à l’embûche.

Alimentation scolaire : L’ANAN Bénin accueille la délégation gabonaise

Cotonou, 18 février 2025 —Dans le cadre du renforcement de la coopération Sud-Sud en matière d’alimentation scolaire, l’ANAN BÉNIN, principal pilier de mise en œuvre du Programme National d’Alimentation Scolaire Intégré (PNASI), a accueilli aujourd’hui une délégation gabonaise. En effet, cet échange, riche et constructif, a permis de dresser un bilan détaillé des succès enregistrés au Bénin, tout en abordant les défis persistants et en explorant des stratégies innovantes pour améliorer la gestion des cantines scolaires.

L'ANAN BÉNIN et la délégation gabonaise échangent sur les succès et défis de la gestion des cantines scolaires pour  la sécurité alimentaireANAN Bénin : un modèle réussi à partager

Par ailleurs, au fil des discussions, les représentants béninois ont mis en lumière les avancées notables du PNASI. Parmi les succès salués figurent :

  1. La modernisation des cantines : L’intégration de techniques de gestion modernes et l’utilisation de produits locaux ont permis d’améliorer la qualité nutritionnelle des repas servis aux élèves.
  2. L’engagement des acteurs locaux : la coordination entre les établissements scolaires, les communautés et les partenaires institutionnels a contribué à la durabilité du programme.
  3. Une approche adaptée aux réalités régionales : la prise en compte des spécificités géographiques et culturelles a renforcé l’efficacité des actions sur le terrain.

La délégation gabonaise, présente pour observer et s’inspirer, a salué ces réussites tout en exprimant son vif intérêt pour le modèle béninois. « Ce partage d’expériences est essentiel pour adapter des solutions éprouvées à nos contextes locaux et améliorer ainsi la sécurité alimentaire dans nos écoles », a commenté un membre de la délégation.

Des défis à relever et des stratégies innovantes

Malgré ces succès, plusieurs défis ont été identifiés :

  • Logistique et approvisionnement : la coordination pour assurer un approvisionnement constant en produits locaux de qualité demeure un enjeu majeur.
  • Formation et suivi : le renforcement des compétences des gestionnaires de cantines et la mise en place d’un système de suivi régulier sont indispensables pour pérenniser les acquis.
  • Adaptation contextuelle : bien que le modèle béninois soit performant, son adaptation au contexte gabonais nécessite des ajustements spécifiques pour tenir compte des différences culturelles et économiques.

D’ailleurs, face à ces défis, la délégation gabonaise a présenté plusieurs suggestions stratégiques, notamment :

  • L’échange de bonnes pratiques : organiser des sessions de formation conjointes et des visites d’études entre les deux pays pour faciliter l’adaptation des techniques de gestion.
  • La mise en place d’un système d’évaluation commun : développer des indicateurs de performance partagés afin de mesurer l’impact des actions et d’ajuster les stratégies en temps réel.
  • Le renforcement des partenariats public-privé : encourager la collaboration avec le secteur privé pour mobiliser des ressources supplémentaires et dynamiser l’innovation dans la gestion des cantines scolaires.

Une coopération régionale prometteuse

Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique plus large de coopération régionale visant à harmoniser les politiques d’alimentation scolaire en Afrique de l’Ouest et du Centre. En associant les compétences techniques béninoises à l’expérience gabonaise, les deux parties espèrent créer un modèle réplicable, capable de répondre aux enjeux de nutrition et de santé des élèves tout en soutenant le développement durable.

En conclusion, l’accueil de la délégation gabonaise par l’ANAN BÉNIN marque une étape déterminante pour le renforcement des capacités dans le secteur de l’alimentation scolaire. Cet échange constructif ouvre la voie à une collaboration accrue, au bénéfice des systèmes éducatifs des deux pays et, potentiellement, de toute la région.

 

Bénin : une mission de coopération Sud-Sud pour moderniser les cantines scolaires au Gabon 

Cotonou, 18 février 2025 — Dans le cadre d’une dynamique de coopération Sud-Sud, l’UNFPA Bénin soutient la mission conjointe de l’UNFPA Gabon et du Ministère de l’Éducation Nationale gabonais, qui s’est déployée au Bénin pour observer et s’inspirer des meilleures pratiques en matière de gestion des cantines scolaires. Cette initiative, appuyée par des partenaires internationaux tels que la FAO, la CEEAC, la Fondation ONZ et le Programme Alimentaire Mondial (PAM), vise à renforcer les capacités locales et à adapter ces pratiques au contexte gabonais.

Trois jours pour l’excellence en gestion des cantines

Pendant trois jours, la délégation gabonaise aura l’opportunité de découvrir comment, au Bénin, les cantines scolaires sont gérées de manière à garantir une alimentation saine et équilibrée aux élèves. « Cette mission représente bien plus qu’un simple échange technique ; elle s’inscrit dans une stratégie globale de renforcement des capacités de nos partenaires afin d’améliorer la nutrition et la santé des jeunes, essentiel pour leur réussite scolaire et leur bien-être futur », souligne un responsable de l’UNFPA Bénin.

Unesérie de séances de briefing a occupé la première journée. La délégation gabonaise a rencontré la Coordonnatrice résidente d’UN Bénin ainsi que des représentants de l’UNFPA Bénin et du WFP Bénin. Ces échanges préliminaires ont permis de comprendre le fonctionnement opérationnel des cantines et de préparer la descente sur le terrain, où les pratiques de gestion innovantes seront observées de près.

 

UNFPA Bénin soutient une mission visant à observer et adapter les pratiques exemplaires de gestion des cantines scolaires au contexte GabonUn partage d’expériences au service de la santé et de la nutrition

L’initiative vise à identifier les pratiques exemplaires mises en œuvre dans les cantines scolaires béninoises : des procédures d’approvisionnement en produits locaux aux modes de gestion participative impliquant les communautés éducatives. Par ailleurs, la délégation du Gabon devra adapter ces méthodes, reconnues pour leur efficacité, au contexte gabonais afin de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et de la santé des élèves.

Les partenaires impliqués mettent en avant l’importance de ce type d’échange dans la mesure où il permet aux pays du Sud de mutualiser leurs expertises et de relever ensemble les défis liés à l’alimentation scolaire. Ce partage d’expériences est une réponse aux enjeux de nutrition, de santé et d’éducation, essentiels pour le développement durable.

UNFPA Bénin soutient une mission visant à observer et adapter les pratiques exemplaires de gestion des cantines scolaires au contexte GabonCantines scolaires: Vers un modèle réplicable de coopération régionale

Au-delà de l’aspect technique, cette mission incarne la volonté de renforcer la collaboration entre les agences onusiennes et les gouvernements africains. En favorisant l’adaptation des bonnes pratiques à des contextes locaux variés, le projet s’inscrit dans une stratégie plus large de développement des infrastructures scolaires et de soutien à la santé des enfants.

Si le succès de cette mission au Bénin permet d’enrichir le savoir-faire gabonais, il pourrait également servir de modèle pour d’autres pays de la région désireux de moderniser leurs cantines scolaires et d’améliorer les conditions d’alimentation des élèves.

Une initiative porteuse d’espoir

En somme, cette démarche, fondée sur le principe du partage et de la solidarité Sud-Sud, illustre parfaitement comment la coopération internationale peut devenir un levier de changement concret. En associant les compétences techniques locales à l’appui des organisations internationales, la mission ouvre la voie à une amélioration significative de la qualité des services alimentaires dans les établissements scolaires, condition indispensable à l’épanouissement des jeunes générations.

Grâce à cette synergie, les acteurs impliqués espèrent non seulement améliorer la gestion des cantines, mais aussi contribuer à un environnement éducatif plus sain et inclusif, où chaque enfant bénéficie d’une alimentation de qualité pour favoriser son apprentissage et son développement.

Le Japon renforce les capacités du CPADD avec un don de matériel roulant

Ouidah, 14 février 2025 – Son Excellence Monsieur UEZONO Hideki, Ambassadeur du Japon près le Bénin, a présidé hier une cérémonie de remise de matériel roulant au Centre de Perfectionnement aux Actions Post-conflictuelles de Déminage et de Dépollution (CPADD). Ce geste s’inscrit dans le cadre du soutien continu du Japon au renforcement des capacités opérationnelles du CPADD.

CPADD: un centre de déminage humanitaire en plein essor

En effet, le CPADD, établi en 2002 à Ouidah, est le seul centre de formation au déminage humanitaire en Afrique de l’Ouest. Il a pour mission d’apporter conseil et assistance aux pays africains touchés par le problème des mines terrestres et des munitions non explosées, en proposant des formations adaptées aux besoins des programmes de déminage humanitaire et des opérations de maintien de la paix sur le continent africain.

Par ailleurs, ce don de matériel roulant vise à améliorer la mobilité et l’efficacité des équipes du CPADD lors de leurs interventions sur le terrain. Il s’ajoute à une série d’initiatives soutenues par le Japon pour renforcer les capacités du centre. Par exemple, en 2020, un nouveau bâtiment de type R+1 a été inauguré à Ouidah, fruit de la coopération entre le Bénin, le Japon et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Ce bâtiment comprend deux blocs : un pour les sessions de formation et un autre pour l’hébergement des stagiaires.

En mai 2024, le CPADD a accueilli la visite de Son Excellence Monsieur Takahisa TSUGAWA, alors nouvel Ambassadeur du Japon près du Bénin, accompagné de M. Aoualé MOHAMED ABCHIR, Représentant Résident du PNUD au Bénin. Les deux autorités ont pu constater les réalisations du CPADD, financées par le Japon avec l’appui technique du PNUD Bénin, et ont réitéré leur engagement à soutenir le centre dans ses missions.

La coopération internationale pour la paix et la sécurité en Afrique

Le soutien du Japon au CPADD s’inscrit dans une démarche plus large de promotion de la paix et de la sécurité en Afrique. En 2015, lors d’une cérémonie de remise de matériel, le Chargé d’Affaires de l’Ambassade du Japon, M. Daini Tsukahara, avait déclaré : « Les hommes peuvent faire la guerre, ils peuvent aussi contribuer à l’avènement d’une vie meilleure. » Cette philosophie continue de guider les actions du Japon en faveur du déminage humanitaire et de la consolidation de la paix sur le continent africain. Le CPADD, grâce à ces appuis, renforce sa position en tant que centre de référence pour la formation au déminage humanitaire en Afrique de l’Ouest, contribuant ainsi à la sécurité et à la stabilité de la région.

 

Révocation de l’ambassadeur du Bénin au Niger

La diplomatie, art délicat du verbe mesuré et du geste pesé, peut parfois vaciller sous le poids d’une déclaration imprévue. C’est ce que vient d’illustrer la révocation de Gildas Agonkan, ex-ambassadeur du Bénin près le Niger, dont les paroles prononcées à Gaya ont précipité sa chute.

Une déclaration qui fait vague

En effet, lors de la cérémonie de prestation de serment et de remise de diplômes de la 7ᵉ promotion de l’IIS Koubeyni, Gildas Agonkan s’est fendu d’excuses publiques à l’endroit du peuple nigérien, au nom du Bénin. Ce geste, en apparence empreint de diplomatie conciliante, n’a pas tardé à faire réagir les instances officielles béninoises. Son initiative, visiblement dénuée d’aval gouvernemental, a été interprétée comme un écart de conduite diplomatique.

Le Bénin, par cette révocation, marque une prise de distance ferme vis-à-vis des propos tenus. Cet épisode met en exergue un principe fondamental de la représentation diplomatique : un ambassadeur n’est jamais un électron libre, mais bien le porte-voix d’une ligne définie par son gouvernement.

Entre-ligne officielle et initiative personnelle

En plus, dans le monde feutré des chancelleries, chaque mot compte et chaque prise de parole engage. L’ambassadeur, en sa qualité de relais institutionnel, ne saurait s’autoriser à improviser un discours au nom de son État sans s’être assuré de l’alignement avec la politique officielle.

Or, en offrant publiquement des excuses, Gildas Agonkan a semblé dépasser le périmètre de sa mission, engendrant une rupture immédiate entre sa parole et la ligne diplomatique béninoise. Cette situation illustre à quel point la diplomatie exige un équilibre constant entre courtoisie et prudence, entre initiative et conformité.

Révocation : les leçons d’un incident diplomatique

L’éviction de Gildas Agonkan révèle plusieurs enseignements sur la mécanique du pouvoir diplomatique. Premièrement, elle souligne la centralisation des décisions en matière de relations internationales : un ambassadeur est avant tout un exécutant des orientations de son pays. Deuxièmement, elle met en lumière la sensibilité des discours dans un contexte régional marqué par des tensions géopolitiques fluctuantes.

Ce cas de figure rappelle d’autres épisodes où des diplomates, parfois en quête d’apaisement, se sont retrouvés ainsi en porte-à-faux avec leur hiérarchie. La diplomatie n’admet que peu de place pour l’improvisation, et chaque déclaration engage bien plus qu’un individu : elle façonne les relations entre États.

En définitive, cet incident est un rappel cinglant de la rigueur qui régit l’exercice diplomatique. Entre l’intention et l’impact, entre la parole et la politique, le fossé peut être abyssal.

 

Renforcement des liens entre le Bénin et la CEDEAO

L’Ambassadeur Amadou DIONGUE, Représentant Résident de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au Bénin, a rendu le mercredi dernier ,une visite de courtoisie à Son Excellence Madame Mariam Chabi Talata, Vice-Présidente de la République du Bénin. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des relations diplomatiques étroites entre le Bénin et la CEDEAO, visant à renforcer la coopération régionale et à aborder des questions d’intérêt commun.

Défis régionaux : Sécurité, intégration économique et gouvernance démocratique

Au cours de l’entretien, les deux personnalités ont discuté des défis actuels auxquels la sous-région est confrontée, notamment les questions de sécurité, d’intégration économique et de gouvernance démocratique. La Vice-Présidente Talata a réaffirmé l’engagement du Bénin à soutenir les initiatives de la CEDEAO visant à promouvoir la paix et la stabilité dans la région.

Cette visite intervient dans un contexte où la CEDEAO fait face  à des défis majeurs, notamment le retrait annoncé des pays de l’Alliances des Etats du Sahel. Le Bénin, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi Bakari, a exprimé sa volonté de maintenir des relations de coopération avec ces nations, soulignant l’importance de la solidarité régionale. 

le Bénin et la CEDEAO : engagement international et développement durable

Par ailleurs, le Bénin a récemment participé activement à des forums internationaux, illustrant son engagement sur la scène mondiale. Notamment, la Vice-Présidente Talata a représenté le pays lors de la 28e Conférence des Nations Unies sur le Climat (COP 28) à Dubaï, où elle a encouragé les négociateurs béninois à s’investir pleinement dans les discussions sur le changement climatique. 

La rencontre entre l’Ambassadeur DIONGUE et la Vice-Présidente Talata témoigne de la volonté commune de renforcer les liens entre le Bénin et la CEDEAO. Elle souligne également l’importance du dialogue et de la collaboration pour relever les défis régionaux et promouvoir le développement durable en Afrique de l’Ouest.

En conclusion, cette visite de courtoisie s’inscrit dans une dynamique positive de coopération entre le Bénin et la CEDEAO, reflétant un engagement mutuel en faveur de la paix, de la stabilité et du progrès dans la sous-région.

Diplomatie russo-béninoise : vers un renforcement stratégique des relations bilatérales

Cotonou, 11 février 2025 – Une entrevue diplomatique stratégique d’une importance capitale s’est tenue hier entre S.E.M. Igor Evdokimov, représentant de la Fédération de Russie, et S.E.M. Franck Armel Afoukou, Secrétaire général du Ministère des Affaires étrangères du Bénin. En effet, cet échange, loin d’être une simple formalité protocolaire, s’inscrit dans une dynamique plus large de consolidation des relations russo-béninoises, qui ne cessent d’évoluer dans un contexte international en constante mutation.

Des discussions axées sur l’actualité diplomatique et économique

Les deux parties ont abordé plusieurs sujets d’actualité au cœur des discussions, témoignant de leur volonté mutuelle de renforcer la coopération bilatérale.

  • Les partenariats économiques et commerciaux, notamment dans les secteurs des ressources naturelles, de l’énergie et des infrastructures.
  • La coopération en matière de formation et d’éducation, un domaine dans lequel la Russie offre historiquement des opportunités aux étudiants béninois.
  • Les enjeux de sécurité et de défense, dans un contexte dans lequel les relations internationales subissent d’importantes reconfigurations géopolitiques.

Cette rencontre s’inscrit dans une logique d’approfondissement des relations entre Moscou et Cotonou, en s’appuyant sur une approche pragmatique et des intérêts réciproques bien définis.

Un partenariat stratégique aux multiples perspectives

Les relations entre la Russie et le Bénin ne datent pas d’hier. Depuis plusieurs décennies, les deux pays entretiennent des liens empreints de respect mutuel et de coopération, bien que la dynamique ait connu des fluctuations au gré des contextes politiques et économiques globaux.

Aujourd’hui, dans un monde marqué par une compétition accrue pour l’influence en Afrique, la Russie cherche à renforcer ses partenariats sur le continent, en proposant des collaborations alternatives aux modèles occidentaux traditionnels. Le Bénin, quant à lui, pourrait voir en ce rapprochement une opportunité de diversifier ses alliances stratégiques et d’accéder à de nouvelles opportunités en matière de développement technologique et industriel.

Vers une redéfinition des alliances ?

Alors que le continent africain est au centre de nombreuses convoitises économiques et politiques, la diplomatie béninoise semble adopter une posture équilibrée, multipliant les dialogues avec différents partenaires internationaux. Cette rencontre entre les représentants béninois et russes s’inscrit dans cette dynamique, laissant entrevoir de potentielles collaborations futures dans divers domaines.

 

Chaïbou à Cotonou : une poignée de main qui sème les graines d’une diplomatie fraternelle

Cotonou, 31 janvier 2025 — Dans l’éclat feutré d’un après-midi béninois, le nouvel ambassadeur du Niger près du Bénin, M. Kadade Chaïbou, a déposé les copies figurées de ses lettres de créance entre les mains du ministre Shegun Bakari. Un rituel protocolaire, certes, mais empreint d’une symbolique puissante : celle d’un dégel calculé entre deux nations sahéliennes liées par une histoire enchevêtrée et des défis communs.

Cérémonie sous le signe de l’égrégore fraternel

L’instant, sobre mais éloquent, s’est déroulé dans un climat de cordialité délavée des habituelles rigidités diplomatiques. Vêtu d’un boubou aux motifs discrets, l’ambassadeur Chaïbou a marqué ses premiers pas sur le sol béninois par des remerciements appuyés envers le gouvernement hôte, soulignant « l’hospitalité tissée dans l’étoffe des relations séculaires ». Une allusion directe aux racines partagées des peuples Haoussa, Zarma, et Bariba, qui traversent les frontières comme des veines invisibles.

Face à lui, le ministre Bakari, gardien des clés de la diplomatie béninoise, a accueilli ce geste avec une gravité teintée d’optimisme. « Les lettres de créance ne sont pas de simples parchemins, mais des passerelles entre deux volontés politiques », a-t-il glissé en substance, rappelant que Niamey et Porto-Novo ont, ces dernières années, navigué entre méfiances épidermiques et accalmies tactiques.

Au-delà du protocole : les non-dits d’une réconciliation

Si la cérémonie s’est tenue sans fioritures, elle n’en porte pas moins les stigmates d’un passé récent tumultueux. Entre 2023 et 2024, des litiges frontaliers et des divergences sur la gestion des flux transhumants avaient oxydé les relations. L’arrivée de Chaïbou, perçu comme un « pontife du dialogue » à Niamey, pourrait incarner un tournant.

Des sources proches des chancelleries évoquent des dossiers sensibles en suspens : la sécurisation des corridors agropastoraux, la lutte contre l’extrémisme dans le bassin du fleuve Niger et la relance de projets économiques conjoints gelés depuis 2022. Autant de chantiers où l’ambassadeur devra user de sa diplomatie du fari, cette farine de mil symbole de patience et de persévérance dans la culture sahélienne.

L’ambassadeur Chaïbou : un tisseur de liens dans l’âme

Ancien conseiller aux affaires transfrontalières, Chaïbou n’est pas un novice dans l’art de dénouer les nœuds géopolitiques. Son credo : « Parler peu, écouter beaucoup, et agir en silencieux ». Une philosophie qui pourrait séduire un Bénin en quête de partenaires stables dans un Sahel en ébullition.

Épilogue : Et maintenant, cultiver l’oasis

En quittant le ministère, Chaïbou a jeté un regard appuyé sur l’immense carte de l’Afrique accrochée au mur. Peut-être y traçait-il mentalement les contours d’une coopération renouvelée. Reste à savoir si cette « diplomatie de la main tendue » résistera aux tempêtes de souverainetés chatouilleuses et aux intérêts contradictoires.

Une chose est sûre : à Cotonou comme à Niamey, on observe cette nouvelle germination avec un mélange d’espoir et de prudence. Car dans le désert des relations internationales, même les oasis promises doivent être arrosées… sans relâche.

Sommet de Dar es Salam : l’Électrification de l’Afrique au centre des débats

Sous les ors verdoyants de Dar es Salam, épicentre d’une Afrique en quête de lumière, s’est tenu les 27 et 28 janvier 2025 un conclave continental dédié à l’énergie. Ce sommet, convoqué dans l’urgence des défis structurels, a rassemblé une pléiade de Chefs d’État, de grands argentiers institutionnels et de pontes techniques, tous unis par un impératif catégorique : électrifier l’Afrique ou sombrer dans l’obscurité des promesses inachevées.

Par ailleurs, le Bénin, représenté par l’éminente Vice-présidente Mariam Chabi Talata Zime Yerima, flanquée du Ministre d’État Romuald Wadagni, a incarné avec panache la voix des réformateurs audacieux. Une présence symbolique, à l’heure où le continent tente de conjurer les démons de la dépendance énergétique.

Sommet continental tenu à Dar es Salam, où des leaders africains et institutionnels se sont engagés à électrifier l'Afrique, Les oracles financiers sonnent l’heure de vérité.

À la tribune, les augures des grandes institutions ont dépeint un continent à la croisée des chemins. Ajay Banga, archonte du Groupe de la Banque mondiale, a martelé : « Garantir l’accès à l’électricité à 300 millions d’Africains d’ici à 2030 n’est pas une option, mais un sésame pour la croissance et l’innovation. » Un plaidoyer assorti d’un engagement financier, nébuleux dans son montant, mais clair dans son ambition : catalyser des projets low-carbon à l’échelle subsaharienne.

Akinwumi Adesina, vigie de la Banque Africaine de Développement (BAD), a quant à lui fustigé les « ersatz de solutions » et réclamé des « réformes tectoniques ». « L’Afrique doit se départir des logiques de saupoudrage pour embrasser des investissements pharaoniques », a-t-il tonné, promettant un soutien sans faille aux États osant briser les carcans bureaucratiques.

Mohamed Ould Cheihk El Ghazouani, président de l’Union africaine, a invoqué l’esprit de la « solidarité panafricaine », appelant à une « synergie des volontés » pour exploiter les ressources endogènes. « L’énergie est le sang vital de notre développement. Sans elle, nos rêves de renaissance ne sont que chimères », a-t-il asséné, sous les applaudissements mesurés d’une assemblée consciente des écueils.

Le Bénin, parangon des audaces éclairées à Dar es Salam 

Dans ce concert de déclarations solennelles, la délégation béninoise a offert une partition remarquée. Porte-voix du Président Patrice Talon, la Vice-présidente Mariam Chabi Talata Zime Yerima a déroulé un plaidoyer chiffré, presque technocratique, mais empreint d’une rhétorique conquérante. « Depuis 2016, le Bénin a opéré une mue énergétique sans précédent », a-t-elle affirmé, égrenant les réformes : adoption d’un code de l’électricité attractif, stratégie nationale d’électrification et montée en puissance des énergies renouvelables.

Avec un taux de couverture énergétique de 69 % en milieu urbain et 36 % en ruralité, des chiffres qui, bien qu’imparfaits, trahissent une dynamique ascendante, le Bénin se pose en laboratoire de la transition. La Vice-présidente a aussi mis en exergue les projets solaires de Malanville, les centrales thermiques de Maria-Gleta et l’interconnexion ambitieuse avec le Niger et le Burkina Faso. « Le Bénin n’est plus un spectateur, mais un acteur de l’échiquier énergétique ouest-africain », a-t-elle lancé, invitant les investisseurs à « saisir l’aubaine d’un marché en ébullition ».

Entre promesses et pragmatisme : l’énigme des financements

Si les discours ont vibré d’un lyrisme mobilisateur, les questions de financement demeurent l’épine dorsale du sommet. Les annonces de la Banque mondiale et de la BAD, bien que saluées, ont suscité des interrogations sur leur opérationnalité. « Les promesses ne suffiront pas. » « Il faut des mécanismes innovants : obligations vertes, partenariats public-privé décomplexés et une fiscalité incitative », a glissé un consultant énergétique sous couvert d’anonymat.

La Tanzanie, hôte du sommet, a incarné cette dualité entre ambitions et réalités. La Présidente Samia Suluhu Hassan a claironné : « L’Afrique doit tourner le dos aux palliatifs éphémères. Notre avenir réside dans les énergies propres, et nous devons en payer le prix. » Un vœu pieux, dans un continent où 600 millions d’âmes restent privées d’électricité.

Dar es Salam : l’Afrique à l’heure des choix irréversibles

En somme, ce sommet aura, au moins, acté une prise de conscience : l’électrification n’est plus une question technique, mais un impératif civilisationnel. Pour le Bénin, dont la délégation a quitté Dar es Salam auréolée d’une crédibilité renouvelée, le défi sera de transformer l’essai en pérennisant ses réformes.

Reste à savoir si les États sauront dépasser les velléités individuelles pour embrasser une vision collective. Car, comme le rappelait El Ghazouani : « Sans énergie, l’Afrique brillera, mais de l’éclat des étoiles lointaines, splendides, mais inaccessibles. »

 

Cotonou : Sous le soleil de l’or blanc

Au cœur des champs de coton béninois, où les capsules éclatées ressemblent à des flocons de neige sous le soleil tropical, une délégation kényane menée par Mutahi Kagwe, Secrétaire d’État à l’Agriculture, marche d’un pas décidé. En effet, ce jeudi, Cotonou, capitale de l’or blanc africain, devient le théâtre d’une ambition transcontinentale : transformer le Kenya en géant textile, sur les traces du Bénin, premier producteur de coton du continent.

Le Kenya s’inspire du Bénin, leader africain du coton, pour revitaliser sa filière cotonnière en augmentant la production,Le chiffre qui tisse la révolte du coton

Les statistiques parlent d’elles-mêmes : 600 kg à l’hectare au Bénin contre 368 kg au Kenya. Un écart qui sonne comme un électrochoc pour Nairobi. « Ces chiffres ne sont pas une fatalité, mais une feuille de route », lance Kagwe, lunettes de soleil reflétant l’immensité des plantations. Derrière lui, des tracteurs intelligents pulvérisent des engrais organiques made in Benin, mélange de savoirs ancestraux et de biotechnologie.

Par ailleurs, le secret béninois est l’utilisation des fertilisants à base de résidus de récolte, un modèle circulaire où chaque tige sert et des coopératives agricoles hyperconnectées. « Nous avons remplacé la concurrence par la communauté », explique Odile Ahouansou, ingénieure agronome locale. « Un agriculteur forme son voisin, une usine achète la récolte d’un village entier. » La chaîne de valeur est un cercle vertueux. »

Machines à coudre l’avenir

Le plan kenyan, dévoilé in situ, est une bombe économique : faire bondir la production de 40 000 à 500 000 tonnes d’ici à 2030. Pour y parvenir, Nairobi mise sur une synergie public-privé inédite. Au programme : réveiller les usines de filature endormies, implanter des hubs textiles équipés de robots de couture et inonder le marché de semences certifiées résistantes à la sécheresse.

« Imaginez des champs de coton bio irrigués par drones, des usines zéro carbone et des créateurs kényans sur les podiums de Milan », s’enthousiasme Grace Muthoni, PDG d’une start-up nairobienne spécialisée en tissus intelligents. « Le Bénin nous montre que l’Afrique peut être autosuffisante et même exporter son rêve. »

Le Kenya s’inspire du Bénin, leader africain du coton, pour revitaliser sa filière cotonnière en augmentant la production,Coton : graines d’empire  

L’enjeu dépasse l’agriculture. Chaque usine textile promise générera 1 500 emplois directs, selon le gouvernement – de la cueillette à la confection. Un espoir pour des régions kenyanes meurtries par le chômage des jeunes. Pour concrétiser cette vision, le gouvernement kenyan prévoit de s’associer au secteur privé afin de développer des semences certifiées et d’établir des usines textiles modernes. Cette approche intégrée, inspirée du modèle béninois, vise à créer des emplois tout au long de la chaîne de valeur et à augmenter les revenus des agriculteurs.

Le Bénin : une source d’inspiration pour l’industrialisation africaine

Le Bénin ne se contente pas de produire du coton brut ; il s’engage également dans sa transformation locale. Des initiatives telles que la Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) illustrent cette volonté de convertir le coton en produits à forte valeur ajoutée, renforçant ainsi l’économie locale et la compétitivité internationale.

En s’inspirant de l’exemple béninois, le Kenya aspire à écrire un nouveau chapitre de son histoire cotonnière, alliant tradition agricole et innovation industrielle pour un avenir prospère.

Le Kenya s’inspire du Bénin, leader africain du coton, pour revitaliser sa filière cotonnière en augmentant la production,« L’Afrique ne vendra plus seulement des matières premières, mais des récits », conclut-il, devant un parterre de journalistes. « Ceux des fermiers devenus entrepreneurs, des usines qui habillent le monde et d’un continent qui tisse sa propre légende. »

En somme, sous l’impulsion de cette collaboration, le coton devient bien plus qu’une fibre : il est le fil rouge d’une révolution industrielle made in Africa.

 

 

 

Doha : Le Bénin et le Qatar s’unissent pour la paix et la sécurité

Doha, 16 janvier 2025 – Le ministre béninois des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi Bakari, a été reçu hier à Doha par Son Altesse Royale le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, Sheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al-Thani.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’une visite officielle visant à renforcer les relations bilatérales entre le Bénin et le Qatar. Les discussions ont porté sur des sujets d’intérêt commun, notamment la promotion de la paix et de la sécurité, valeurs chères aux deux nations. Le ministre Bakari a transmis, au nom du président béninois Patrice Talon, ses félicitations aux autorités qataries pour leurs efforts en faveur d’un cessez-le-feu permanent dans la bande de Gaza.

Rencontre diplomatique à Doha : Le Bénin et le Qatar renforcent leur partenariat pour la paix et la sécurité Coopération et sécurité : une visite diplomatique cruciale à Doha

Le même jour, le ministre Bakari a également rencontré le Dr Mohammed bin Abdulaziz bin Saleh Al Khulaifi, ministre d’État aux Affaires étrangères du Qatar. Les deux parties ont exploré des moyens de renforcer leur coopération et ont échangé sur diverses questions régionales et internationales.

Sous le leadership du président Patrice Talon et de l’Émir Tamim Bin Hamad Al Thani, le Bénin et le Qatar réaffirment leur engagement à promouvoir la paix et la sécurité sur la scène internationale. Par ailleurs, cette visite témoigne de la volonté des deux pays de consolider leur partenariat et de collaborer étroitement sur des dossiers cruciaux pour la stabilité régionale et mondiale.

En conclusion, la visite du ministre Shegun Bakari à Doha marque une étape importante dans le renforcement des relations entre le Bénin et le Qatar. En réaffirmant leur engagement mutuel envers la paix et la sécurité, ces deux nations démontrent leur volonté de collaborer étroitement pour relever les défis régionaux et internationaux. Ainsi, sous le leadership éclairé du président Patrice Talon et de l’Émir Tamim Bin Hamad Al Thani, ce partenariat promet de contribuer de manière significative à la stabilité et à la prospérité globale.

 

 

L’Afrique et les Caraïbes : une alliance inédite scellée à Cotonou

Cotonou, 9 janvier 2025 – Depuis mercredi 8 janvier, la capitale économique béninoise est le théâtre d’une rencontre de grande envergure : la Première réunion ministérielle entre le Bénin et la Communauté des Caraïbes (CARICOM). Cet événement marque un tournant décisif dans les relations entre l’Afrique de l’Ouest et la région caribéenne, illustrant un engagement commun à bâtir des ponts durables entre les deux régions.

Le Bénin et la Communauté des Caraïbes (CARICOM) renforcent leurs liens historiques et économiques lors d'une réunion ministérielleUne délégation de haut niveau des Caraïbes reçue au Palais de la Marina

En marge de cette réunion ministérielle, une délégation des ministres des Affaires étrangères des États membres de la CARICOM a eu une audience au Palais de la Marina par le président béninois Patrice Talon. Cette rencontre, orchestrée par le ministre des Affaires étrangères du Bénin, Olushegun Adjadi Bakari, avait pour objectif de remercier le chef de l’État pour son initiative et de faire également le point sur les discussions tenues à l’hôtel Sofitel Cotonou Marina.

Par ailleurs, les ministres ont exprimé leur gratitude pour cette opportunité de renforcer les liens entre le Bénin et les pays de la CARICOM, tout en recueillant les conseils du président Talon sur les moyens de pérenniser les actions communes qui auront un impact direct sur les économies et les populations concernées.

Haïti : une rencontre avec l’histoire

Le ministre des Affaires étrangères d’Haïti, Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste, a exprimé avec émotion son attachement au Bénin, qualifiant sa présence sur la terre de ses ancêtres de moment historique. « Haïti est, en quelque sorte, la première fille de l’Afrique dans les Caraïbes », a-t-il déclaré. Il a aussi souligné l’importance de cette rencontre pour sceller une alliance historique et développer une coopération renforcée entre les deux régions.

Vers des partenariats stratégiques

Placé sous le signe de la solidarité et de la coopération, cet événement a permis d’établir les bases de partenariats stratégiques destinés à relever ensemble les défis mondiaux. Les discussions ont porté sur divers domaines, allant du commerce à la culture, en passant par l’éducation et l’énergie.

La réunion a réuni plusieurs délégations des États membres de la CARICOM, dont les ministres des Affaires étrangères d’Haïti, de la Dominique, des Bahamas et de la Grenade, ainsi que des ambassadeurs d’Antigua-et-Barbuda, de la Barbade, du Suriname et de la Jamaïque. Sur les 15 pays membres de la CARICOM, huit étaient représentés, totalisant près de 85% de la population de la communauté.

En conclusion de cette première réunion ministérielle, les participants ont exprimé leur satisfaction quant aux avancées réalisées et ont adopté une vision commune pour l’avenir. Ils ont convenu de se réunir annuellement, en alternance entre le Bénin et un État membre de la CARICOM, afin de poursuivre et d’approfondir les initiatives lancées à Cotonou.

Cette réunion marque le début d’une coopération prometteuse entre le Bénin et la CARICOM, témoignant de la volonté des deux parties de travailler ensemble pour un avenir prospère et solidaire.

Bénin-CARICOM : une rencontre historique pour renforcer les liens afro-caribéens

Cotonou, 8 janvier 2025 – Depuis ce matin, Cotonou, la capitale économique du Bénin, est le théâtre d’un événement diplomatique sans précédent, avec l’ouverture officielle des travaux de la première réunion des Ministres des Affaires étrangères du Bénin et de la Communauté des Caraïbes (CARICOM). En effet, sous le thème ambitieux « Renforcer les liens bilatéraux et promouvoir la coopération panafricaine et caraïbéenne », cette rencontre marque une étape cruciale dans le rapprochement de deux régions unies par un patrimoine historique commun et une volonté partagée de coopération renforcée.

Cotonou accueille la première réunion historique entre le Bénin et la CARICOM pour renforcer les liens panafricains et caribéensCARICOM : Renforcement des liens panafricains et caribéens 

Le Ministre des Affaires étrangères du Bénin, Shegun Bakari, a inauguré cette réunion au Sofitel Cotonou, en présence de plusieurs de ses homologues de la CARICOM ainsi que de membres du gouvernement béninois. Dans son discours d’ouverture, M. Bakari a mis en lumière l’histoire commune qui lie le Bénin et les États de la CARICOM, une histoire marquée par les souffrances de la traite transatlantique, mais aussi par une incroyable résilience. « Le vodun est une preuve éloquente de cette résilience », a-t-il souligné, rappelant l’importance des traditions culturelles qui ont survécu à travers les siècles.

Vince Henderson, Président en exercice du Conseil des Ministres des Affaires étrangères et des Relations communautaires de la CARICOM (COFCOR), a salué la récente loi adoptée par le Bénin sur l’octroi de la nationalité aux Afro-descendants, une initiative du Président Patrice Talon. Cette mesure, a-t-il affirmé, ouvre une nouvelle ère de reconnexion pour de nombreux Afro-descendants avec leurs racines africaines, symbolisant une reconnaissance et un retour aux sources tant attendus.

Cette rencontre à Cotonou vise à poser les jalons d’une coopération plus étroite entre le Bénin et les pays de la CARICOM, en explorant des domaines variés tels que l’éducation, la culture, le commerce et la sécurité. Elle est aussi une opportunité de réfléchir sur les moyens de renforcer les échanges culturels et économiques, tout en consolidant les relations politiques et diplomatiques entre les deux régions.

Cotonou accueille la première réunion historique entre le Bénin et la CARICOM pour renforcer les liens panafricains et caribéensEn somme, les Ministres des Affaires étrangères du Bénin et de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) travailleront activement durant plusieurs jours pour finaliser les accords qui marqueront un tournant décisif dans les relations entre l’Afrique et les Caraïbes. Ce moment historique sera le début d’un nouveau chapitre de coopération et de solidarité, enraciné dans une histoire partagée et pleine de promesses.

1ʳᵉ réunion entre le Bénin et les ministres des Affaires étrangères de la CARICOM

Cotonou, 7 janvier 2025 – Un moment historique s’est joué à l’aéroport Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou, lorsque le Bénin a officiellement accueilli une délégation de haut niveau composée de quatre ministres des Affaires étrangères de la Communauté des Caraïbes (CARICOM).

L'aéroport Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou accueille une délégation de haut niveau des ministres des Affaires étrangères de la CARICOM Arrivée d’une délégation de haut niveau de CARICOM

Arrivés peu après minuit, ces responsables sont :

  • Frederick Audley MITCHELL, Ministre des Affaires étrangères des Bahamas
  • Vince HENDERSON, Ministre des Affaires étrangères de la Dominique
  • Joseph ANDALL, Ministre des Affaires étrangères de Grenade
  • Jean-Victor Harvel JEAN-BAPTISTE, Ministre des Affaires étrangères d’Haïti

Cette visite s’inscrit dans le cadre de la première réunion entre le Bénin et les ministres des Affaires étrangères des pays membres de la CARICOM. L’objectif principal de cette rencontre est de renforcer les liens diplomatiques et les relations bilatérales entre le Bénin et ces nations insulaires des Caraïbes.

L'aéroport Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou accueille une délégation de haut niveau des ministres des Affaires étrangères de la CARICOM Le ministre Bakari a accordé une audience à ses homologues. 

Dans la matinée d’aujourd’hui, le ministre béninois des Affaires étrangères, M. Shegun Bakari, a reçu en audience ses homologues de Dominique et d’Haïti, Messieurs Vince Henderson et Jean-Victor Harvel Jean-Baptiste. Cet entretien a été l’occasion pour les responsables de faire le point sur l’état des relations entre le Bénin et ces deux pays.

La rencontre a permis de souligner l’importance des partenariats diplomatiques, culturels et économiques entre le Bénin et la CARICOM, notamment avec la Dominique et Haïti. Les discussions ont porté sur des sujets d’intérêt commun, allant de la coopération en matière de développement durable à l’amélioration des échanges commerciaux. Les deux parties ont également évoqué des initiatives visant à renforcer la coopération régionale et à faciliter les échanges humains et commerciaux entre l’Afrique et les Caraïbes.

Bénin, porte-étendard des relations Afrique-CARICOM

Cette première réunion marque un tournant dans les relations diplomatiques du Bénin avec les pays de la CARICOM, une organisation qui regroupe un ensemble de nations partageant des intérêts géopolitiques et économiques. En accueillant cette délégation, le Bénin espère ouvrir de nouvelles avenues pour des collaborations stratégiques, en particulier dans des secteurs comme l’agriculture, l’énergie renouvelable et l’éducation.

Par ailleurs, les ministres des Affaires étrangères des Bahamas, de Grenade et des autres pays de la CARICOM sont attendus pour participer aux discussions et délibérations dans les jours à venir, et, à l’issue de cette réunion, des accords pourraient être conclus pour officialiser ces engagements.

Ainsi, le Bénin, en tant que porte-étendard des relations entre l’Afrique et la CARICOM, s’affirme comme un acteur clé dans la promotion de la coopération Sud-Sud et dans le renforcement des liens historiques qui unissent les peuples des Caraïbes et du continent africain.

 

Bénin : Le ministère des Affaires étrangères réagit aux accusations du Niger

Cotonou, 30 décembre 2024 – Dans une déclaration officielle publiée ce lundi sur son compte X, le ministère des Affaires étrangères du Bénin a rejeté avec vigueur les accusations portées par les autorités nigériennes à l’encontre du pays. En effet, le chef de la diplomatie béninoise, Shegun Bakary, a convoqué la chargée d’affaires du Niger au Bénin pour lui remettre un message destiné à son homologue nigérien, Bakary Sangaré, afin d’obtenir des clarifications après les propos tenus par le chef de l’État nigérien dans une interview accordée le 25 décembre à la Radio Télévision nigérienne.

De graves accusations infondées

Au cours de cette interview, le président nigérien a allégué que le village de Porga, situé dans l’arrondissement de Dassari, au nord-ouest du Bénin, était utilisé par des Français pour former des groupes terroristes. Porga, rappelons-le, est une localité frontalière du Burkina Faso, dans le département de l’Atakora.

Le chef de l’État nigérien a également affirmé que le Bénin avait acquis une centaine de drones militaires à vision nocturne en provenance de Chine, sous autorisation présidentielle. Selon ses accusations, ils ont remis ces drones à des groupes armés terroristes pour déstabiliser la région de l’Alliance des États du Sahel (AES), avec la complicité supposée de la France.

Une réponse claire et ferme du Bénin

Face à ces déclarations, les autorités béninoises ont exprimé leur indignation, qualifiant ces accusations de « totalement infondées ». Le gouvernement béninois a réaffirmé son attachement au dialogue et à la collaboration fraternelle entre les deux nations, tout en réitérant son engagement dans la lutte contre le terrorisme dans la sous-région.

Le ministère des Affaires étrangères a insisté sur le fait que de telles allégations pourraient nuire aux relations bilatérales entre les deux pays et compromettre les efforts communs pour la sécurité et la stabilité de la région.

Le Bénin appelle au respect mutuel.

Dans un contexte marqué par des tensions croissantes dans la sous-région, le Bénin a rappelé l’importance du respect mutuel et de la coopération entre voisins. « Notre pays reste résolument engagé à promouvoir la paix et la stabilité, en évitant toute forme de désinformation ou de manipulation susceptible de diviser les nations », a déclaré le ministère.

Pour l’heure, le Niger n’a communiqué aucune réponse officielle concernant cette convocation diplomatique. Toutefois, les autorités béninoises espèrent résoudre ce différend par des discussions ouvertes et constructives.

En somme, ce développement intervient dans un climat régional tendu, où les enjeux sécuritaires et diplomatiques exigent une approche concertée et responsable de la part des États concernés.

 

Bamako: La dernière session de l’UEMOA de 2024

Cotonou, 23 décembre 2024 – Dans une atmosphère chargée de discussions stratégiques et de décisions cruciales, les membres du Conseil des Ministres de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) se sont réunis le vendredi 20 décembre 2024 à Bamako, Mali, pour leur session ordinaire.

Cette rencontre, présidée par Adama Coulibaly, Ministre des Finances et du Budget de la Côte d’Ivoire, a marqué la dernière session de l’année 2024, clôturant une année de défis et de progrès pour l’intégration régionale.

Par ailleurs, les discussions ont été intenses et productives, avec plusieurs dossiers importants soumis par la BCEAO et la BOAD. L’objectif principal était de renforcer la marche de l’intégration régionale et d’assurer une coopération économique plus solide entre les États membres.

 les ministres ont discuté de l'intégration régionale et des relations bilatérales entre le Bénin et le MaliRenforcement des liens régionaux lors de  session ordinaire de l’UEMOA  : échanges entre Olushegun Adjadi BAKARI et Abdoulaye DIOP

En marge de cette session, une rencontre bilatérale significative a eu lieu entre le Ministre des Affaires étrangères du Bénin, Monsieur Olushegun Adjadi Bakari, et son homologue malien, Monsieur Abdoulaye Diop. Les deux diplomates ont réaffirmé leur engagement à renforcer les liens séculaires entre leurs peuples, indépendamment des choix politiques de leurs gouvernements respectifs.

Lors de sa sortie médiatique le 16 décembre dernier, après le 66ᵉ sommet de la CEDEAO, le ministre Bakari a mis en lumière les conclusions majeures de cette rencontre, notamment la décision des pays de l’AES de se retirer de l’organisation. Cependant, la CEDEAO maintient la porte ouverte aux discussions pendant six mois, dans le but de minimiser l’impact de ce retrait sur les populations. Il n’a pas manqué de préciser que, quelle que soit la suite des événements, le Bénin compte garder de bonnes relations avec les trois pays voisins.

Le Bénin, aligné sur cette position, entend respecter le choix de ces États souverains tout en travaillant à maintenir et dynamiser les relations séculaires entre leurs peuples. Le Ministre Bakari a exprimé sa gratitude à son homologue malien, Abdoulaye Diop, pour leur échange constructif, soulignant l’importance de la coopération et de la solidarité régionale en ces temps de changement.

En conclusion, la session ordinaire du Conseil des Ministres de l’UEMOA à Bamako a non seulement marqué la fin d’une année de défis et de progrès, mais elle a également renforcé les liens entre les États membres grâce à des discussions stratégiques et constructives. Les échanges bilatéraux, comme celui entre le Bénin et le  Mali, ont souligné l’importance de la solidarité régionale face aux défis actuels. Tandis que l’UEMOA continue de naviguer dans un paysage politique et économique complexe, l’engagement à renforcer la coopération et à respecter la souveraineté des États membres reste une priorité.

La CEDEAO maintient la porte ouverte aux pays du Sahel

Cotonou, le 17 décembre 2024 – Le 66ᵉ Sommet de la CEDEAO, tenu à Abuja le 15 décembre dernier, a marqué un tournant dans l’histoire de l’organisation sous-régionale. Les chefs d’État ont été confrontés à la décision inédite du Mali, du Burkina Faso et du Niger de se retirer de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest.

Une porte ouverte à la négociation

Face à cette situation, la CEDEAO a adopté une position à la fois ferme et conciliante. Tout en prenant acte de la décision des trois pays, l’organisation a décidé d’ouvrir une période de six mois de négociations. Cette décision témoigne de la volonté des dirigeants ouest-africains de préserver l’unité de la région et de maintenir un dialogue constructif avec les pays du Sahel.

Les enjeux d’une intégration régionale

Lors d’un point de presse, le ministre béninois des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi BAKARI, a souligné la volonté de la CEDEAO de préserver les intérêts des populations de la sous-région. « La Conférence a décidé que nous entrions dans une période de six mois au cours de laquelle nous allons engager les discussions. » « La Conférence a également décidé de laisser la porte ouverte pour que, si dans cette période, nos pays frères décident de revenir au sein de l’organisation sous-régionale, qu’ils puissent le faire », a-t-il déclaré.

Cette décision de maintenir le dialogue s’inscrit dans une logique de préservation de l’unité régionale et de la libre circulation des personnes et des biens, piliers fondamentaux de la CEDEAO.

Un plan d’urgence pour une transition en douceur

Afin de gérer les conséquences de ce retrait, le ministre béninois a rappelé que la Conférence avait chargé le Conseil des ministres de convoquer une session extraordinaire au cours du deuxième trimestre de 2025 dans le but d’élaborer un plan d’urgence pour amortir les effets de ce retrait sur les relations politiques et économiques entre la CEDEAO et les trois pays concernés.

La CEDEAO ouvre une porte aux discussions avec le Mali, le Burkina Faso et le Niger, malgré leur décision de quitter l'organisation.Les défis à venir

Le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger pose de nombreux défis à la CEDEAO. L’organisation doit désormais faire face à une nouvelle configuration géopolitique et trouver des solutions pour préserver la stabilité et la sécurité dans la région. Les prochains mois s’annoncent donc déterminants pour l’avenir de la CEDEAO.

En conclusion, la décision des trois pays du Sahel marque une nouvelle étape dans l’histoire de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest. La CEDEAO, tout en regrettant ce départ, reste ouverte au dialogue et déterminée à préserver les acquis de l’intégration régionale.

 

La Haute Cour de Justice du Bénin et la Cour constitutionnelle de la RDC renforcent leur coopération

Kinshasa, le 13 décembre 2024 –Dans un contexte marqué par la volonté de renforcer les échanges entre les institutions judiciaires africaines, la présidente de la Haute Cour de Justice du Bénin, Madame Dandi Gnamou, effectue depuis jeudi dernier une visite de travail en République Démocratique du Congo.

Ce vendredi 13 décembre, elle a été reçue en grande pompe par son homologue congolais, Dieudonné Kamuleta, au siège de la Cour constitutionnelle de Kinshasa. En effet, cette rencontre a été l’occasion d’échanges fructueux entre les deux hautes juridictions autour de questions liées à la consolidation de l’État de droit et à la bonne gouvernance.

La présidente de la Haute Cour de Justice du Bénin est en visite en RDC pour renforcer la coopération judiciaire avec son homologue congolais.Un partage d’expériences mutuellement enrichissant

Par ailleurs, les deux présidents ont souligné l’importance de la coopération entre les institutions judiciaires africaines pour renforcer la démocratie et l’État de droit sur le continent. Madame Dandi Gnamou a exprimé son admiration pour le travail accompli par la Cour constitutionnelle congolaise, notamment dans le domaine du contentieux électoral. Elle a souligné l’intérêt pour sa juridiction de s’inspirer des bonnes pratiques développées par ses homologues congolais.

Pour sa part, Dieudonné Kamuleta a salué la démarche de la présidente béninoise et a souligné l’importance de partager les expériences et les connaissances pour renforcer les capacités des institutions judiciaires africaines. Il a également mis en avant le rôle important que jouent les cours constitutionnelles dans la protection des droits fondamentaux et la garantie de l’équilibre des pouvoirs.

Un partenariat prometteur entre la Haute Cour de Justice du Bénin et la Cour constitutionnelle de la RDC

Cette visite marque le début d’un partenariat prometteur entre les deux hautes juridictions. Les échanges entre les deux délégations ont porté sur des questions aussi variées que le renforcement des compétences des magistrats, la modernisation des outils de travail ou encore la coopération judiciaire internationale.

La présidente de la Haute Cour de Justice du Bénin a invité son homologue congolais à renforcer la coopération entre leurs juridictions respectives. Elle souligne l’importance des échanges de bonnes pratiques pour consolider l’État de droit et la démocratie dans leurs pays.

En somme, les deux présidents ont convenu de renforcer leur coopération en organisant des échanges réguliers entre leurs institutions, en partageant leurs expertises respectives et en œuvrant ensemble pour promouvoir les valeurs de la justice et de l’État de droit en Afrique.

Stéphane Mund au cœur des échanges avec les autorités béninoises 

Cotonou, le 11 décembre 2024 – Stéphane Mund, Ambassadeur de l’Union européenne au Bénin, a multiplié les rencontres avec les principaux ministres du gouvernement béninois. En effet, ces échanges ont permis de faire le point sur les avancées des projets communs et de renforcer la coopération entre les deux parties.

L'ambassadeur de l'UE au Bénin, Stéphane Mund, a renforcé les liens entre l'UE et le Bénin lors de ses récentes visites ministérielles.Une justice plus efficace et une lutte renforcée contre la criminalité

Lors de son entretien avec le Garde des Sceaux, M. Yvon Détchénou, l’ambassadeur Mund a souligné l’importance de la coopération judiciaire pour lutter contre la criminalité organisée et le terrorisme. En outre, les deux parties ont convenu de renforcer la formation du personnel judiciaire afin d’améliorer l’efficacité du système judiciaire béninois.

L'ambassadeur de l'UE au Bénin, Stéphane Mund, a renforcé les liens entre l'UE et le Bénin lors de ses récentes visites ministérielles.Mund :un soutien accumulé aux secteurs sociaux et économiques

Les discussions avec Mme Véronique Tognifodé, ministre des Affaires sociales, ont porté sur les enjeux du bien-être social et familial. L’UE réaffirme son engagement à soutenir les actions du gouvernement béninois en faveur des populations les plus vulnérables.

Dans le secteur agricole, l’UE apporte son soutien aux réformes des entreprises par le gouvernement pour renforcer la sécurité alimentaire et promouvoir une agriculture durable. Les échanges avec le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, M. Gaston Dossouhoui, ont aussi permis de faire le point sur les progrès réalisés.

Un développement numérique et des infrastructures modernes

L’ambassade Mund a également rencontré Mme Aurélie Adam Soulé Zoumarou, Ministre de l’Economie numérique et de la Digitalisation, pour discuter des ambitions du Bénin dans le domaine du numérique. L’UE est prête à accompagner le Bénin dans cette transition numérique.

Par ailleurs, les échanges avec M. José Tonato, Ministre du Cadre de vie et des Transports, ont porté sur les projets d’infrastructures visant à améliorer le cadre de vie des Béninois et à favoriser le développement économique.

Un partenariat solide au service de la justice, de la sécurité et de la sante 

Au Ministère de la Santé, M. Mund et M. Benjamin Hounkpatin ont discuté des projets de transformation en cours dans le secteur de la santé au Bénin. Ils ont également fait le point sur les progrès du projet pilote mené conjointement par l’UE et le Bénin.

Enfin, les rencontres avec Mme Dandi Gnamou, Présidente de la Haute Cour de Justice, et M. Victor Adossou, Président de la Cour Suprême, ont permis de souligner le rôle crucial de ces institutions pour la sécurité juridique et judiciaire du pays. L’UE réaffirme son soutien à l’indépendance de la justice béninoise.

En conclusion, ces échanges témoignent de la volonté de l’UE et du Bénin de renforcer leur partenariat dans de nombreux domaines. Les projets communs visent à améliorer les conditions de vie des populations béninoises, à renforcer ainsi les institutions et à promouvoir un développement durable.

Bénin-Émirats : Un partenariat pour l’avenir des jeunes filles

Cotonou, le 9 décembre 2024 SE Claudine Talon, Première Dame du Bénin et présidente de la Fondation Claudine Talon, a reçu en audience SE Mohammed Saeed Al Kaabi, Ambassadeur des Émirats Arabes Unis au Bénin. En effet, cette rencontre, qui s’est tenue au siège de la Fondation, a été l’occasion de renforcer les liens de coopération entre les deux pays et de discuter de projets communs en faveur de l’autonomisation des jeunes, notamment des filles.

En outre, les échanges entre les deux personnalités ont porté sur les nombreuses possibilités de collaboration entre les Émirats Arabes Unis et la Fondation Claudine Talon. Les deux parties ont convenu de l’importance de renforcer les initiatives visant à soutenir l’éducation et l’autonomisation économique des enfants et des filles.

La Première Dame a salué les efforts humanitaires des Émirats Arabes Unis et a souligné leur rôle exemplaire dans le soutien à la jeunesse. Elle a également exprimé sa gratitude pour l’engagement de l’ambassadeur Al Kaabi à renforcer les liens entre les deux pays.

Une coopération fructueuse Bénin-Émirats  

Cette rencontre marque une nouvelle étape dans la coopération entre le Bénin et les Émirats Arabes Unis. Les deux pays ont déjà mis en œuvre plusieurs projets communs dans divers domaines et cette collaboration devrait se renforcer davantage dans les années à venir.

L’autonomisation des jeunes, en particulier des filles, est au cœur des préoccupations des deux parties. Les Émirats Arabes Unis sont reconnus pour leurs initiatives en faveur de l’éducation et de l’autonomisation économique des femmes et la Fondation Claudine Talon est un acteur majeur dans ce domaine au Bénin.

Des perspectives prometteuses

Les discussions entre la Première Dame et l’ambassadeur ont ouvert de nouvelles perspectives de coopération. Les deux parties ont convenu de travailler ensemble pour mettre en œuvre des projets concrets qui auront un impact positif sur la vie des enfants et des jeunes béninois.

En somme, ce partenariat entre la Fondation Claudine Talon et les Émirats Arabes Unis est un exemple de coopération Sud-Sud. Il témoigne de la volonté des deux pays de travailler conjointement pour relever les défis du développement et construire un meilleur avenir pour les générations futures.

 

Cotonou : Rencontre bilatérale entre les ambassadeurs de Russie et de Chine

Cotonou, le 9 décembre 2024 Une rencontre bilatérale d’une grande importance a eu lieu ce lundi à Cotonou. SEM Igor EVDOKIMOV, Ambassadeur de Russie au Bénin et au Togo, a reçu en visite de courtoisie son homologue chinois, SEM ZNANG Wei.

Cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations diplomatiques entre les trois nations, a été l’occasion pour les deux diplomates d’échanger sur un large éventail de sujets d’actualité. Les discussions ont notamment porté sur la situation internationale, les enjeux régionaux et, plus spécifiquement, sur les relations de la Russie et de la Chine avec le Bénin.

Les deux ambassadeurs ont souligné l’importance de la coopération entre leurs pays respectifs et le Bénin. Ils ont convenu de renforcer davantage leurs liens bilatéraux, particulièrement dans les domaines économiques, commerciaux et culturels. Cette rencontre marque une nouvelle étape dans le développement des relations entre la Russie, la Chine et le Bénin.

Une convergence de vues

Les ambassadeurs EVDOKIMOV et ZNANG Wei ont exprimé leur satisfaction quant à l’état actuel des relations entre leurs pays et le Bénin. Ils ont également souligné la convergence de leurs vues sur un certain nombre de questions internationales, notamment la nécessité de promouvoir la paix, la stabilité et le développement durable.

Un signal fort pour la coopération internationale

Cette rencontre bilatérale entre les ambassadeurs de Russie et de Chine à Cotonou envoie un signal fort à la volonté des deux pays de renforcer leur coopération avec les pays africains, et plus particulièrement avec le Bénin. Elle témoigne également de l’importance croissante que revêt l’Afrique dans les relations internationales.

 

UE-Bénin : Vers une coopération renforcée

Porto-Novo, le 4 décembre 2024 – Dans une démarche diplomatique significative, l’ambassadeur de l’Union Européenne au Bénin, Stéphane Mund, a rendu hier une visite de courtoisie au président de l’Assemblée nationale du Bénin, Louis Vlavonou. Cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre des efforts continus pour renforcer les liens entre l’UE et le Bénin, a permis d’aborder les priorités stratégiques de l’Union Européenne dans la région.

La visite de l'ambassadeur de l'UE au Bénin Louis Vlavonou marque un tournant dans les préparatifs de l'Assemblée parlementaire - Afrique Priorités stratégiques et coopération

Les discussions ont porté sur divers sujets, notamment le développement économique, la coopération en matière de sécurité et le renforcement des institutions démocratiques. L’ambassadeur Mund a également souligné l’importance de la première Assemblée parlementaire UE-Afrique, prévue à Cotonou à la fin janvier et au début février 2025, marquant ainsi un événement historique pour le partenariat UE-Afrique.

Cette assemblée vise à créer une plateforme de dialogue politique et de coopération entre les parlementaires africains et européens, afin de traiter des enjeux communs et de promouvoir des initiatives conjointes.

La visite de l'ambassadeur de l'UE au Bénin Louis Vlavonou marque un tournant dans les préparatifs de l'Assemblée parlementaire - Afrique Engagement de l’UE et importance du Bénin

La visite de l’ambassadeur Mund témoigne de l’engagement de l’UE à soutenir le Bénin dans ses efforts de développement et à œuvrer pour une relation plus étroite et mutuellement bénéfique. Elle reflète aussi l’importance croissante du Bénin sur la scène internationale et son rôle en tant qu’hôte d’événement panafricain d’envergure.

La visite de l’ambassadeur Stéphane Mund au Bénin et les discussions productives avec le président de l’Assemblée nationale Louis Vlavonou ouvrent la voie à un partenariat renforcé entre l’Union Européenne et le Bénin. Alors que les préparatifs pour la première Assemblée parlementaire – Afrique avancent, cette initiative historique promet de solidifier les liens politiques et économiques entre les continents. L’engagement de l’UE au côté du Bénin démontre une volonté commune de promouvoir la paix, la sécurité et le développement durable.

Lisbonne : Cotonou et Le Havre tissent des liens pour l’avenir des villes portuaires

Lisbonne, 27 novembre 2024 La conférence mondiale des Villes et Ports a été le théâtre d’une rencontre hautement symbolique entre deux figures marquantes de l’urbanisme portuaire : Luc Sètondji ATROKPO, maire de Cotonou, et Édouard Philippe, ancien Premier ministre français et actuel maire du Havre.

En effet, cette rencontre, qui s’est déroulée dans la capitale portugaise, a été l’occasion pour les deux élus de partager leurs expériences et leurs visions pour l’avenir de leurs villes respectives. Les échanges ont porté sur des thématiques clés telles que l’urbanisme durable, la gestion des ports, le développement économique et la transition écologique.

Un dialogue fructueux entre deux villes portuaires

Cotonou, la plus grande ville du Bénin, et Le Havre, l’un des plus grands ports de France, ont des histoires et des défis communs. Les deux maires ont ainsi pu s’appuyer sur leurs expériences respectives pour envisager des solutions innovantes aux problèmes auxquels sont confrontées les villes portuaires. Les discussions ont notamment porté sur :

  • La revitalisation des quartiers portuaires 
  • L’urbaine
  • L’adaptation au changement climatique 

Un signal fort pour la coopération internationale

Par ailleurs, cette rencontre entre le maire de Cotonou et l’ancien Premier Ministre français est un signe fort de la volonté des villes portuaires de coopération à l’échelle internationale. En partageant leurs connaissances et leurs expériences, elles peuvent accélérer la mise en œuvre de projets innovants et durables.

Les villes portuaires, moteurs du développement durable

Les villes portuaires jouent un rôle essentiel dans l’économie mondiale. Elles sont des portes d’entrée pour le commerce, l’industrie et la culture. Toutefois, elles font face à d’importants défis, tels que la pollution, la congestion et les disparités.

En somme, la Conférence de Lisbonne a montré que les villes portuaires sont conscientes de ces enjeux et qu’elles sont prêtes à agir. En travaillant ensemble, elles peuvent devenir des modèles de développement durable et contribuer à bâtir un monde meilleur pour tous.

 

L’UE et le Bénin tissent des liens pour une démocratie plus solide

Cotonou, le 27 novembre 2024 – Dans une ambiance empreinte de cordialité et de professionnalisme, l’ambassadeur de l’Union européenne au Bénin(UE), Stéphane Mund, a entamé une série de rencontres avec des acteurs clés de la vie politique béninoise. Ces échanges, loin d’être de simples formalités diplomatiques, s’inscrivent dans une démarche proactive visant à renforcer les liens entre l’UE et le Bénin, et à soutenir les institutions nationales dans leurs missions essentielles. Ils témoignent également de la volonté de l’UE de soutenir la consolidation démocratique au Bénin.

L'UE s'engage aux côtés du Bénin : l'ambassadeur Mund rencontre les acteurs clés des élections et des médias pour renforcer la démocratie.UE dialogue avec les Gardiens de la démocratie

Dans une démarche de diplomatie, l’ambassadeur Mund s’est rendu à la CENA et à la HAAC. À la CENA, les discussions avec le Président de la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA), M. Sacca Lafia, ont porté sur un enjeu crucial : l’organisation d’élections libres, transparentes et crédibles. L’ambassadeur Mund a réaffirmé l’attachement de l’Union européenne à un processus démocratique solide au Bénin, soulignant le rôle primordial de la CENA dans la garantie de l’expression libre du suffrage.
L'UE s'engage aux côtés du Bénin : l'ambassadeur Mund rencontre les acteurs clés des élections et des médias pour renforcer la démocratie.Par ailleurs, la rencontre avec le Président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), M. Édouard Loko, a permis d’aborder les défis complexes liés à la régulation des médias dans un contexte numérique en constante évolution. La question de la formation des journalistes et la lutte contre la désinformation ont été au cœur des échanges, soulignant l’importance d’une presse libre et responsable pour consolider la démocratie. Des enjeux majeurs dans un contexte dans lequel les médias jouent un rôle de plus en plus central dans la vie politique.
L'UE s'engage aux côtés du Bénin : l'ambassadeur Mund rencontre les acteurs clés des élections et des médias pour renforcer la démocratie.Ces initiatives diplomatiques témoignent de la volonté de l’Union européenne de soutenir les efforts du Bénin en matière de consolidation démocratique et de développement durable.
En somme, ces rencontres marquent une nouvelle étape dans le partenariat entre l’Union européenne et le Bénin. En soutenant les institutions clés du pays, l’UE contribue à renforcer la démocratie, la bonne gouvernance et l’État de droit. Ces initiatives s’inscrivent dans une perspective plus large visant à promouvoir la stabilité et le développement durable dans la région.

Cotonou : Le vent de l’investissement souffle des Émirats Arabes Unis

Cotonou, le 22 novembre 2024 – La ville de Cotonou vient de franchir une nouvelle étape dans sa stratégie de développement international. Hier, le maire Luc Sètondji ATROKPO a reçu en grande pompe Son Excellence EL KAABI Mohammed Said, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire des Émirats arabes unis pour le Bénin. Cette rencontre a été l’occasion de renforcer les liens entre les deux pays et d’envisager de nouveaux horizons de coopération.

Une reconnaissance des Émirats Arabes Unis

Au cours de cette entrevue, l’ambassadeur émirati a félicité le Maire de Cotonou et les autorités béninoises pour les progrès remarquables réalisés dans la transformation de la ville. Il a également souligné l’attractivité croissante de Cotonou pour les investisseurs internationaux, saluant notamment les efforts entrepris pour moderniser les infrastructures et améliorer le cadre de vie des citoyens.

Vers une coopération décentralisée

Par ailleurs, les discussions ont rapidement porté sur les perspectives de coopération entre les deux pays. L’ambassadeur EL KAABI a émis aussi la proposition d’instaurer une coopération décentralisée entre les communes béninoises, en particulier Cotonou, et les villes des Émirats Arabes Unis. Cette initiative, qui vise à compléter les relations bilatérales existantes, ouvre de nouvelles perspectives pour des échanges culturels, économiques et techniques.

Enthousiasmé par cette proposition, le maire ATROKPO a souligné l’intérêt de Cotonou à développer de tels partenariats. Il a mis en avant les nombreux atouts de la ville et sa volonté de partager les meilleures pratiques avec ses partenaires émiratis.

Des projets d’avenir prometteurs

De plus, les deux parties ont convenu d’explorer les possibilités de projets communs dans divers domaines, tels que l’urbanisme, les transports, l’énergie et le tourisme. En effet, cette coopération pourrait se traduire par des investissements directs, des transferts de technologies et des échanges d’expertise.

Un nouveau chapitre pour Cotonou 

En conclusion, cette rencontre marque un tournant décisif pour Cotonou. En renforçant ses liens avec les Émirats Arabes Unis, la ville s’ouvre à de nouvelles opportunités de développement et confirme son ambition de devenir une métropole moderne et dynamique.

Finalement, cette coopération s’inscrit dans une dynamique plus large de rayonnement international de Cotonou et du Bénin. Elle témoigne ainsi de la volonté des autorités béninoises d’attirer des investissements étrangers et de renforcer la coopération Sud-Sud.

400 000 $ de subventions pour un Bénin plus fort

Cotonou, le 19 novembre 2024 – Dans un élan de solidarité internationale et de coopération, l’Ambassadeur Shukan a récemment marqué un tournant décisif pour le Bénin en signant douze subventions d’une valeur de plus de 400 000 dollars.

En effet, cette initiative généreuse vise à soutenir le développement durable des communautés locales, à promouvoir la résilience face aux défis contemporains et à consolider la gouvernance dans divers secteurs clés. Les bénéficiaires de ces subventions, sélectionnés pour leur engagement envers le changement positif et l’innovation sociale, ont exprimé leur gratitude et leur enthousiasme à l’idée de mettre en œuvre leurs projets ambitieux.

L'Ambassadeur Shukan soutient le développement durable au Bénin avec des subventions de plus de 400 000 $, renforçant la résilience Investissement dans le progrès : des subventions pour une gouvernance transparente et efficace au Bénin

En outre, ces subventions représentent plus qu’un simple apport financier ; elles symbolisent un partenariat stratégique et une confiance dans la capacité du Bénin à forger son propre chemin vers le progrès. En renforçant les communautés locales, l’Ambassadeur Shukan encourage une approche de développement qui est à la fois inclusive et durable. La promotion de la résilience est particulièrement pertinente dans le contexte actuel, où les nations sont confrontées à des défis sans précédent tels que les changements climatiques, les crises sanitaires et les fluctuations économiques.

La consolidation de la gouvernance, un autre pilier de cette initiative, est aussi essentielle pour assurer la transparence, l’efficacité et la responsabilité dans l’utilisation des fonds. Cela crée un environnement propice à l’innovation et à la croissance économique, tout en renforçant les institutions démocratiques et en promouvant l’État de droit. Les projets financés couvrent un large éventail de domaines, démontrant ainsi l’engagement holistique de l’Ambassadeur Shukan envers le développement du Bénin.

L'Ambassadeur Shukan soutient le développement durable au Bénin avec des subventions de plus de 400 000 $, renforçant la résilience Vers un développement durable : les projets innovants soutenus par l’ambassadeur Shukan

Les bénéficiaires des subventions, quant à eux, sont prêts à prendre le relais et à initier des changements transformateurs au sein de leurs communautés. Avec le soutien de l’Ambassadeur Shukan, ils ont l’opportunité de mettre en œuvre des solutions adaptées qui répondent aux besoins spécifiques de leurs localités, tout en contribuant à l’agenda national de développement. Les projets retenus ont reçu une reconnaissance pour leur capacité à avoir un impact durable et à favoriser une société plus juste et prospère.

En conclusion, l’engagement de l’Ambassadeur Shukan envers le Bénin est un exemple éloquent de la diplomatie en action. Les subventions signées ne sont pas seulement un investissement dans l’avenir du Bénin, mais aussi un message d’espoir et de confiance dans le pouvoir des communautés locales à être les architectes de leur propre avenir.

Alors que nous célébrons les bénéficiaires et leur vision pour un Bénin meilleur, nous reconnaissons également le rôle crucial des partenariats internationaux dans la réalisation des Objectifs de développement durable. Félicitations à tous les bénéficiaires pour leur détermination à promouvoir le changement pour tous.

Bénin et Nauru : Nouvelle ère de diplomatie et de collaboration

Cotonou, 8 novembre 2024 – Dans un geste significatif vers le renforcement des liens internationaux et la promotion des intérêts des pays en développement, les ambassadeurs de Nauru et du Bénin ont officiellement établi des relations diplomatiques. Cette initiative, qui a pris forme lors d’une cérémonie solennelle le 6 novembre, ouvre la voie à une collaboration étroite entre les deux nations insulaires.

Le communiqué conjoint signé par les dignitaires des deux pays souligne l’engagement mutuel à travailler ensemble au sein du système multilatéral. Nauru, une petite île-nation du Pacifique, et le Bénin, un pays dynamique d’Afrique de l’Ouest, partagent des défis similaires et des perspectives communes sur le développement durable et la nécessité d’une représentation équitable au niveau international.

L’accord a suscité un vif enthousiasme au sein des communautés des deux pays, qui y voient un signe prometteur d’une coopération renforcée. Les deux nations ont exprimé leur volonté commune de mettre en œuvre des projets ambitieux dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’environnement et du commerce, démontrant ainsi le pouvoir de la diplomatie à bâtir des ponts et à favoriser le progrès.

Avec cette nouvelle alliance, Nauru et le Bénin aspirent à renforcer leur voix dans les forums mondiaux, en particulier sur les questions touchant les petits États insulaires en développement et les pays africains. Ils espèrent également encourager d’autres nations à suivre leur exemple en établissant des partenariats stratégiques basés sur le respect mutuel et les objectifs de développement partagés.

En somme, cette démarche novatrice de coopération entre pays en développement est porteuse d’espoir. En renforçant leur position collective, ils seront mieux à même de défendre leurs intérêts et de contribuer à la résolution des problèmes mondiaux. Cette collaboration est un investissement pour l’avenir, qui permettra de bâtir un monde plus juste et plus prospère pour tous.

Ouverture d’une ambassade canadienne à Cotonou

Cotonou, le 8 novembre 2024 – Une nouvelle étape vient d’être franchie dans les relations entre le Bénin et le Canada. En effet, le gouvernement canadien a annoncé hier, jeudi 7 novembre, sa décision d’élever le niveau de sa représentation diplomatique à Cotonou au rang d’ambassade.

Les autorités béninoises ont accueilli cette annonce avec enthousiasme, car elles y voient une reconnaissance de la dynamique positive mise en place par le gouvernement du président Patrice Talon. « Cette décision témoigne de l’attractivité croissante du Bénin sur la scène africaine et internationale », a souligné le Ministre des Affaires étrangères Shegun Bakari.

Ambassade canadienne : un partenariat prometteur

L’ouverture d’une ambassade canadienne à Cotonou ouvre de nouvelles perspectives de coopération entre les deux pays. Les domaines prioritaires identifiés pour renforcer ce partenariat incluent la formation des jeunes, le développement des énergies renouvelables, la promotion des droits de l’homme, l’autonomisation des femmes et la nutrition.

« Le Bénin et le Canada partagent des valeurs communes », a rappelé le Ministre. Cette nouvelle étape dans les relations bilatérales est de nature à renforcer les échanges et à favoriser le développement socio-économique des deux pays.

Des opportunités pour les deux pays

Cette décision du Canada est une opportunité pour renforcer les investissements canadiens au Bénin, notamment dans les secteurs de l’agriculture, des infrastructures et des technologies de l’information et de la communication.

Le gouvernement béninois se réjouit de cette nouvelle dynamique et exprime sa gratitude aux autorités canadiennes pour cette marque de confiance. Les deux pays ont la ferme intention de collaborer afin de bâtir un partenariat solide et durable, au profit de leurs populations respectives.

En somme, cette annonce marque un tournant dans les relations entre le Bénin et le Canada. Elle ouvre de nouvelles perspectives de coopération et témoigne de l’attractivité du Bénin en tant que partenaire privilégié en Afrique. L’établissement de l’ambassade canadienne à Cotonou est un jalon historique qui promet de tisser des liens plus étroits entre le Bénin et le Canada.