Une ode à la culture : Patrice Talon au Musée National du Qatar

Doha : le président Talon plonge au Musée National cœur de la Culture qatarienne et scelle un pacte historique !

Doha, le 20 mai 2025 – Sous le ciel d’azur de la capitale qatarienne, le président béninois Patrice Talon a foulé, le lundi, les salles majestueuses du Musée National du Qatar, un écrin architectural signé Jean Nouvel, où s’entrelacent mémoire, modernité et ambitions universelles. Cette visite, bien plus qu’un simple détour protocolaire, s’inscrit dans une volonté affirmée de tisser des passerelles entre les peuples à travers le prisme de la culture, un langage qui transcende les frontières et les époques. Accueilli par Son Excellence Cheikha Al Mayassa bint Hamad Al Thani, présidente des Musées du Qatar, et guidé par Mohamed Saad Al Rumaihi, PDG du Qatar Museums, le chef d’État béninois a signé le Livre d’Or, scellant ainsi un engagement solennel pour une coopération culturelle féconde entre le Bénin et le Qatar.

 La visite du président Patrice Talon au Musée National du Qatar scelle un partenariat culturel historique, promettant des échanges fructueux Quand le Bénin s’inspire du Qatar : un dialogue des civilisations au Musée National

Dans les galeries du musée, où chaque artefact murmure une histoire millénaire, Patrice Talon s’est laissé captiver par la richesse d’un patrimoine qui célèbre l’âme qatarienne tout en s’ouvrant au monde. Cette immersion, loin d’être anodine, reflète l’aspiration du Bénin à s’inspirer de modèles novateurs de valorisation culturelle. En effet, le président, connu pour son ambition de faire du Bénin une destination touristique et culturelle d’envergure, a vu dans l’approche qatarienne une source d’inspiration manifeste. Le Musée National, avec son architecture évoquant une rose des sables, incarne une alliance rare entre tradition et audace contemporaine, un équilibre que le Bénin cherche à reproduire dans ses propres projets muséaux.1

De surcroît, cette visite s’inscrit dans une dynamique plus large de renforcement des liens bilatéraux. En marge de sa participation au Qatar Economic Forum, Patrice Talon a multiplié les échanges avec les autorités qatariennes, dont une audience avec l’émir Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani. Par conséquent, ces rencontres ont permis d’esquisser des perspectives ambitieuses, notamment dans le domaine culturel, où un projet d’échange d’œuvres entre artistes béninois et qataris est en gestation. Ce dialogue interculturel, selon les mots d’un diplomate béninois, vise à « faire rayonner la créativité africaine tout en s’enrichissant de l’expérience qatarienne ».

 La visite du président Patrice Talon au Musée National du Qatar scelle un partenariat culturel historique, promettant des échanges fructueux La culture, un pont essentiel : le Bénin affirme sa vision mondiale

En paraphant le Livre d’Or, Patrice Talon a gravé un symbole fort : celui d’un Bénin résolument tourné vers l’avenir, mais profondément ancré dans la fierté de son héritage. Ce geste, empreint de solennité, résonne avec la politique de réappropriation culturelle portée par le président depuis 2016. Après la restitution des trésors royaux d’Abomey par la France et du Kataklè par la Finlande, le Bénin ambitionne de devenir un phare culturel en Afrique. La visite au Qatar, où la culture est un levier de soft power, renforce cette vision d’un patrimoine vivant, vecteur de développement et de dialogue.

Par ailleurs, les discussions à Doha ont également révélé une convergence de valeurs entre les deux nations : la quête de paix, de stabilité et de développement durable. En témoigne l’accord naissant entre Amazone Airlines et Qatar Airways, qui promet de fluidifier les échanges humains et culturels via une liaison aérienne directe. Ce projet, tout comme la coopération muséale, illustre une ambition commune : faire de la culture un trait d’union, un vecteur d’unité dans un monde fragmenté.

 La visite du président Patrice Talon au Musée National du Qatar scelle un partenariat culturel historique, promettant des échanges fructueux Un horizon partagé : Bénin et Qatar, nouveaux alliés culturels et économiques

Alors que le soleil se couchait sur Doha, la silhouette du président Talon quittant le musée semblait porter les espoirs d’une collaboration durable. Cette visite, loin d’être un simple interlude, marque une étape décisive dans la construction d’un partenariat dans lequel la culture, loin des querelles géopolitiques, devient un langage universel. Entre le Bénin, terre d’histoire et de résilience, et le Qatar, carrefour d’ambitions globales, un pont se dessine, bâti sur la conviction que les peuples, dans leurs différences, partagent aussi une même soif de beauté et de sens.

En cet élan, le Bénin et le Qatar écrivent une nouvelle page de leur histoire commune, où chaque artefact, chaque échange, chaque signature devient une promesse d’avenir. De Cotonou à Doha, la culture s’affirme comme une force vive, capable de rassembler les âmes et d’éclairer les chemins de demain.

Doha : Le Bénin et le Qatar tissent un avenir commun

Sommet stratégique à Doha : Patrice Talon et l’Émir du Qatar scellent une alliance clé !

Doha, 19 mai 2025 – Dans l’éclat fastueux de l’Amiri Diwan, le président béninois Patrice Talon a foulé le sol qatari ce lundi, accueilli par l’émir Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani pour une visite de travail aussi brève que déterminante. Ce tête-à-tête, orchestré dans la capitale où les gratte-ciel défient le désert, a scellé une étape majeure dans l’édification d’une alliance dynamique entre le Bénin et le Qatar. Bien plus qu’une simple rencontre diplomatique, cet échange a esquissé une vision partagée ambitieuse : celle d’une coopération audacieuse, ancrée dans l’économie, la culture et la quête d’un monde plus stable. Entre signatures prometteuses et promesses d’avenir, les deux nations ont tracé les contours d’un partenariat appelé à redessiner les horizons de l’Afrique de l’Ouest.

Le Président béninois Patrice Talon et l'Émir du Qatar scellent un partenariat stratégique à Doha, axé sur la coopération économique, Vision partagée : paix, prospérité et l’axe aérien Cotonou-Doha au Menu des discussions

En effet, au cœur des discussions, tenues dans une atmosphère de respect mutuel et de confiance, les deux leaders ont affiché une harmonie de vues sur les grands défis mondiaux actuels. Patrice Talon, architecte des réformes économiques qui propulsent le Bénin vers une croissance inclusive et soutenue depuis 2016, a trouvé en Cheikh Tamim un interlocuteur sensible à l’élan modernisateur de Porto-Novo et aux efforts de développement du Bénin.

Le Qatar, loué pour ses médiations diplomatiques efficaces – notamment dans la crise de l’est de la RDC – a été salué par le Bénin comme un acteur incontournable de la stabilité africaine et internationale. « Nos ambitions se rejoignent : bâtir des ponts solides pour la paix, le développement durable et l’échange fructueux », a résumé un proche de la délégation béninoise, capturant parfaitement l’esprit de cette rencontre au sommet.

Le clou de la visite fut, sans conteste, l’engagement fort à renforcer la coopération aérienne, avec un projet ambitieux de partenariat entre Qatar Airways, fleuron mondial de l’aviation et Amazone Airlines, la compagnie naissante du Bénin. Une liaison directe Doha-Cotonou, évoquée avec ferveur, promet de doper le tourisme, de fluidifier le fret et d’attirer les investisseurs vers un Bénin en pleine ascension économique. Ce projet, s’il se concrétise, pourrait faire de Cotonou un hub régional stratégique, amplifiant significativement l’attractivité de sa zone économique spéciale de Glo-Djigbé.

Le Qatar renforce sa présence en Afrique : Le Bénin, partenaire idéal pour des investissements ciblés ?

Dans cette optique de renforcement des liens, le Qatar, fort de son influence croissante et de ses moyens financiers en Afrique, a réaffirmé son engagement à soutenir le continent dans des secteurs stratégiques clés. Infrastructures modernes, éducation de pointe, systèmes de santé résilients : Doha se positionne comme un partenaire prêt à accompagner les priorités béninoises de développement, en écho à sa stratégie globale de développement durable et d’ouverture sur le monde.

Depuis 2019, le Qatar Fund for Development a financé des projets d’envergure dans une dizaine de pays africains, et le Bénin, avec sa gouvernance économique saluée par la Banque Mondiale et sa stabilité politique, apparaît, dès lors, comme un terrain fertile et sûr pour de nouveaux investissements qataris. La délégation béninoise, emmenée par Romuald Wadagni, ministre d’État et artisan reconnu des finances publiques béninoises, a mis en avant les nombreuses opportunités qu’offre un pays en croissance constante (6,5 % en moyenne annuelle).

Des discussions sur des projets d’infrastructures portuaires majeures et d’énergies renouvelables ont émaillé les échanges, bien que les détails concrets restent à préciser dans les prochaines semaines. « Le Qatar voit dans le Bénin un modèle inspirant de résilience et d’ambition en Afrique », a confié un diplomate qatari, soulignant la complémentarité évidente et les synergies potentielles entre les deux économies.

Au-delà de l’économie : quand la culture et la diplomatie forgent le lien Bénino-Qatari ?

Mais l’ambition va bien au-delà du seul cadre économique ; elle embrasse également une diplomatie culturelle audacieuse pour unir les peuples et renforcer la voix bénino-qatarie sur la scène mondiale. Au-delà de l’économie, la visite a esquissé une ambition culturelle audacieuse et prometteuse. Les deux pays ont convenu d’organiser des expositions conjointes et de tisser des partenariats solides entre musées, une initiative visant à célébrer leurs patrimoines respectifs, riches et divers.

Le Bénin, riche de son héritage vodoun et de ses trésors royaux récemment restitués par la France, pourrait trouver dans les institutions qataries, comme le prestigieux Musée national du Qatar à Doha, un écrin de choix pour rayonner à l’international. Ces échanges culturels promettent de rapprocher les peuples, faisant ainsi de la culture un levier puissant de compréhension mutuelle et de dialogue interculturel.

Cette dynamique s’inscrit, par ailleurs, dans une volonté plus large de renforcer les consultations bilatérales régulières et de coordonner les positions dans les forums multilatéraux majeurs, comme l’Organisation des Nations unies (ONU) ou l’Union africaine (UA). À l’heure où le monde cherche un ordre plus inclusif et équilibré, le Bénin et le Qatar s’engagent ainsi à porter une voix commune, souveraine, respectée et résolument tournée vers la paix et la prospérité partagée pour le Sud global.

Le Président béninois Patrice Talon et l'Émir du Qatar scellent un partenariat stratégique à Doha, axé sur la coopération économique, De l’Ambiton à la réalité : défis à surmonter pour un partenariat durable

Cependant, si l’enthousiasme est palpable et justifié, la concrétisation rapide et efficace de ces engagements exigera du temps, de la rigueur et une coordination sans faille, car des défis sont à l’horizon pour tenir cette promesse ambitieuse. Le partenariat aérien, bien que séduisant et stratégique, devra surmonter des défis logistiques et financiers considérables, Amazone Airlines étant encore une compagnie en phase de structuration.

De même, les investissements qataris, souvent conditionnés à des garanties solides et à une gouvernance transparente, nécessiteront une coordination étroite et continue entre les deux gouvernements et les acteurs économiques impliqués. Dans un contexte régional ouest-africain concurrentiel, le Bénin devra redoubler d’efforts pour se démarquer et maintenir son attractivité face à des voisins comme le Nigeria ou le Ghana.

Pourtant, à Doha, où les ambitions s’élèvent aussi haut que les tours futuristes de West Bay, cette visite a semé une graine précieuse d’espoir et d’avenir. Patrice Talon, fidèle à sa réputation de stratège avisé, a su capter l’attention d’un partenaire aux ressources immenses et à la vision globale affirmée. Dans les rues de Porto-Novo, où l’on rêve d’un Bénin prospère, connecté et influent, cet élan qatari pourrait bien être le catalyseur tant attendu d’une nouvelle ère de développement accéléré.

Doha : Patrice Talon au Qatar, un pas audacieux vers une coopération renforcée

Diplomatie économique : Patrice Talon déroule le tapis rouge béninois au Qatar !

Doha, 19 mai 2025 Sous le soleil éclatant de la capitale qatarie, l’Aéroport international Hamad a déroulé dimanche un tapis d’honneur pour accueillir Patrice Talon, président de la République du Bénin. Descendant de son avion, le chef d’État a été reçu avec les égards dus à son rang par Son Excellence Dr Mohammed bin Abdulaziz Al-Khulaifi, Ministre d’État auprès du Ministère des Affaires étrangères du Qatar, accompagné de Romuald Wadagni, Ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances, d’Olushegun Adjadi Bakari, Ministre des Affaires étrangères, et de Bida Nouhoume Youssoufou Abdouramani, Ambassadeur du Bénin à Doha.

Cette visite de travail, qui s’étend jusqu’au 21 mai, marque une étape décisive dans l’édification d’un partenariat stratégique entre le Bénin et le Qatar, porté par l’ambition de faire rayonner l’attractivité économique béninoise sur la scène mondiale.

 Le Président béninois Patrice Talon visite Qatar pour attirer les investissements qataris, renforcer la coopération économique Qatar Economic Forum 2025 : Le Bénin vise les investissements massifs de Doha

En effet, Patrice Talon, architecte d’une transformation économique saluée par les institutions internationales, ne vient pas à Doha par hasard. Sa présence au Qatar Economic Forum 2025, un rendez-vous prestigieux réunissant dirigeants d’entreprises, décideurs politiques et experts du globe, traduit une volonté claire : positionner le Bénin comme une destination incontournable pour les investissements internationaux.

« Le Bénin, par ses réformes structurelles audacieuses, est prêt à compter parmi les acteurs économiques de premier plan sur le continent et au-delà », a-t-il déclaré sur les réseaux sociaux, soulignant les efforts entrepris pour faciliter les affaires et renforcer la compétitivité nationale.

Par conséquent, les entretiens prévus avec Son Altesse Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani, émir du Qatar, promettent d’explorer des opportunités concrètes dans des secteurs clés : énergie, agriculture, numérique et infrastructures portuaires majeures.

Le Bénin, fort d’une croissance économique moyenne de 6,5 % ces dernières années et d’un cadre des affaires considérablement amélioré, notamment via la Zone économique spéciale de Glo-Djigbé, cherche activement à attirer les capitaux qataris, réputés pour leur vision à long terme et leur puissance financière.

Le Qatar Investment Authority (QIA), l’un des fonds souverains les plus puissants au monde, pourrait ainsi trouver dans ces projets un terrain fertile pour des partenariats mutuellement bénéfiques et durables.

Un partenariat stratégique émerge : les fondations de la relation Bénin-Qatar se renforcent

Cette volonté de coopération ne date pas d’hier ; elle s’ancre dans une relation naissante qui se renforce au fil du temps. Le rapprochement amorcé ces dernières années a notamment été marqué par l’adhésion du Bénin à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) en mai 2024, où le Qatar joue un rôle influent, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives de coopération multilatérale.

La nomination récente de Bida Nouhoume Youssoufou Abdouramani comme Ambassadeur à Doha, validée en janvier 2025, témoigne de l’engagement béninois à tisser des liens diplomatiques et économiques durables et de haut niveau. De plus, la visite du Ministre Olushegun Bakari au Qatar en janvier dernier, marquée par des félicitations pour les efforts de médiation qataris à Gaza, avait déjà jeté les bases solides d’une relation fondée sur le respect mutuel et la compréhension des enjeux internationaux.

Le Qatar, regard tourné vers l’Afrique de l’Ouest : Le Bénin, partenaire privilégié ?

De son côté, le Qatar, acteur diplomatique et économique de premier plan sur la scène mondiale, voit dans le Bénin un partenaire stratégique potentiel en Afrique de l’Ouest. Avec ses investissements massifs dans des secteurs variés – de l’immobilier à l’énergie – et son rôle croissant dans le financement de projets de développement en Afrique subsaharienne, Doha perçoit clairement dans les réformes béninoises une opportunité d’élargir son influence et de diversifier ses partenariats.

La présence de Romuald Wadagni, architecte respecté des finances publiques béninoises et figure reconnue à l’international, renforce considérablement la crédibilité de cette délégation, prête à négocier des accords concrets et avantageux pour les deux parties.

Vitrine mondiale à Doha : comment le Bénin compte séduire les décideurs et les investisseurs

Au cœur de cette visite, le Qatar Economic Forum 2025 offre à Patrice Talon une vitrine exceptionnelle et une tribune unique pour présenter son pays. Cet événement de portée mondiale, qui attire ainsi des leaders économiques comme le PDG du Qatar Airways ou des représentants du Fonds monétaire international (FMI), est une plateforme idéale où les idées audacieuses rencontrent les capitaux désireux d’investir.

Le Bénin, avec ses avancées rapides et remarquables dans la digitalisation – illustrées par le déploiement de la fibre optique et le soutien actif aux start-ups via des programmes ambitieux comme Star Venture – a de quoi séduire les investisseurs les plus exigeants. La participation de Patrice Talon à la cérémonie d’ouverture, aux côtés de figures mondiales, permettra également de mettre en lumière de manière percutante les nombreux atouts d’un pays en pleine métamorphose et résolument tourné vers l’avenir.

Cette vitrine internationale est d’autant plus cruciale que le Bénin se prépare à l’élection présidentielle de 2026. En consolidant les relations avec des partenaires stratégiques comme le Qatar, Patrice Talon renforce son bilan économique, un argument de poids dans un contexte politique où la stabilité, la prospérité et l’ouverture internationale sont des enjeux majeurs pour l’électorat.

Ambitions économiques : Naviguer entre concurrence féroce et promesses de croissance

Si les perspectives de cette visite sont indéniablement prometteuses, elles ne sont pas sans défis à relever pour bâtir un avenir solide et durable. Le Qatar, habitué à des investissements à très grande échelle, exigera des garanties solides sur la viabilité, la rentabilité et la transparence des projets béninois proposés.

La concurrence régionale, avec des pays dynamiques comme le Nigeria ou le Ghana, oblige également le Bénin à affiner constamment son attractivité et à se démarquer. Pourtant, les atouts sont là et bien réels : une gouvernance économique robuste et saluée, une jeunesse dynamique et entrepreneuriale, et une position géographique stratégique clé, avec le port de Cotonou comme porte d’entrée naturelle vers l’Afrique de l’Ouest.

À Doha, où les gratte-ciel futuristes côtoient l’élégance intemporelle du désert, Patrice Talon porte un message clair d’ambition et de partenariat. Cette visite, loin d’être un simple exercice diplomatique de routine, est aussi une invitation concrète à écrire une nouvelle page audacieuse de la coopération bénino-qatarie.Dans les salons feutrés de l’Amiri Diwan comme sur les estrades du Qatar Economic Forum, le Bénin ne demande qu’à briller, porté par la vision d’un président déterminé à faire de son pays un phare de l’Afrique émergente et un exemple de réussite.

Une rencontre franco-béninoise sous le signe de l’amitié

Assemblée nationale française : dialogue stratégique entre députés français et béninois pour l’avenir des relations bilatérales

Paris, 14 mai 2025 — Hier, les couloirs de l’Assemblée nationale française ont vibré d’un élan d’unité et de dialogue. C’est précisément dans ce contexte que, accueillie avec chaleur par le groupe d’amitié France-Bénin, une délégation de députés béninois a marqué un moment clé dans le renforcement des liens entre les deux nations. En effet, sous l’égide de Marine Hamelet, députée de Tarn-et-Garonne et membre active du Rassemblement National, cette rencontre a incarné une volonté partagée : faire des relations franco-africaines une priorité stratégique pour l’avenir. Dans un monde dans lequel les dynamiques internationales se redessinent, cet échange illustre l’aspiration à une coopération plus étroite, ancrée dans le respect mutuel et les ambitions communes.

Dialogue au sommet à l’Assemblée : L’avenir des relations franco-béninoises en question

Cette rencontre, qui s’est tenue au cœur de l’Assemblée, s’inscrit dans les activités régulières du groupe d’amitié France-Bénin, un espace bipartisan dédié à la consolidation des relations bilatérales. Présidé par des parlementaires français de divers horizons politiques, de Renaissance au Rassemblement National – pour qui le Bénin, modèle de stabilité démocratique en Afrique de l’Ouest, est un partenaire stratégique –, ce groupe réunit notamment Marine Hamelet, membre de la Commission des affaires étrangères.

Par ailleurs, lors de cette rencontre, Marine Hamelet a mis en lumière l’engagement de Marine Le Pen, présidente du groupe parlementaire RN, envers une diplomatie franco-africaine renouvelée. « L’Afrique doit être la première des priorités internationales », a-t-elle rappelé, soulignant une vision dans laquelle la France jouerait un rôle de partenaire équitable, loin des schémas paternalistes du passé. Les discussions ont abordé des enjeux cruciaux : coopération économique, sécurité régionale, échanges culturels et éducatifs, autant de domaines où la France et le Bénin peuvent conjuguer leurs forces.

Des bases solides pour l’avenir : histoire et réalités de la coopération

En effet, la coopération franco-béninoise repose sur des fondations solides et une histoire partagée, encadrées par l’Accord général de 1975. Au fil des décennies, ces relations se sont enrichies. Cette rencontre parlementaire s’inscrit précisément dans la continuité de ces efforts. Les députés béninois ont partagé leur vision d’un Bénin en pleine modernisation, sous l’impulsion du président Patrice Talon. Les échanges ont également porté sur les défis régionaux majeurs, notamment la lutte contre l’insécurité dans le Sahel, où le Bénin joue un rôle de stabilisateur essentiel.

Une vision pour l’avenir : vers des partenariats équitables et concrets

Portant la vision française pour l’avenir, Marine Hamelet, forte de son expérience au sein de la Commission des affaires étrangères, a insisté sur la nécessité d’une coopération qui respecte la souveraineté de chaque nation. « Le Bénin, avec son dynamisme économique et sa stabilité politique, est un modèle pour l’Afrique de l’Ouest », a-t-elle déclaré, plaidant pour des partenariats qui valorisent les atouts locaux, comme l’agriculture et le tourisme. Les discussions ont aussi évoqué la francophonie, un lien culturel puissant, incarné par les 1 000 étudiants béninois qui rejoignent chaque année les universités françaises.

Forts de ces liens solides, ces échanges ont ainsi permis de poser les jalons de projets concrets : des échanges parlementaires réguliers, des missions économiques pour encourager les investissements croisés, et une coopération renforcée dans l’éducation, avec un accent sur la formation professionnelle. Ces initiatives, portées par le groupe d’amitié, visent à traduire les ambitions en réalités tangibles pour les populations des deux pays.

Un pont entre deux nations : L’amitié franco-béninoise, une promesse d’avenir

Au-delà des annonces concrètes, c’est l’esprit de cette rencontre qui frappe : une volonté de construire un avenir commun, où la France et le Bénin, liés par l’histoire, se tournent ensemble vers demain. En accueillant cette délégation, la France a réaffirmé ainsi son engagement envers une Afrique en pleine ascension. Le Bénin, avec sa croissance économique soutenue et ses réformes audacieuses, incarne cet élan. Comme l’a souligné Marine Hamelet en conclusion, « l’amitié franco-béninoise n’est pas un héritage figé ; elle est une promesse à renouveler chaque jour ». Une promesse qui a trouvé un nouvel écho dans les murs de l’Assemblée nationale française.

Cotonou célèbre l’Europe : une ode à la paix et à la coopération

Cotonou : L’Europe célèbre 75 ans et renouvelle son alliance stratégique avec le Bénin

Cotonou, 12 mai 2025 – La résidence de l’Union européenne à Cotonou s’est parée de lumière et de convivialité pour célébrer la Journée de l’Europe le 9 mai dernier, marquant ainsi le 75ᵉ anniversaire de la Déclaration Schuman. Orchestrée par l’Équipe Europe – composée de l’Allemagne, de la Belgique, de la France, du Luxembourg et des Pays-Bas – cette soirée mémorable a  en effet réuni diplomates, autorités béninoises, acteurs de la société civile et partenaires économiques dans un vibrant hommage à la paix, au multilatéralisme et aux valeurs universelles. Dans un monde en quête de repères, cet événement a incarné la force d’un partenariat ambitieux entre l’Union européenne et le Bénin, forgé sur plus de six décennies de dialogue.

À Cotonou, la célébration de la Journée de l'Europe 2025 a marqué le 75e anniversaire de la Déclaration Schuman 75 ans après Schuman : Cotonou célèbre l’héritage de paix et d’unité de l’Europe

Chaque année, le 9 mai commémore la vision audacieuse de Robert Schuman, dont la déclaration de 1950 posa les fondations de l’Union européenne en prônant une coopération économique pour garantir la paix. Par ailleurs, En cette année , cette date revêt une solennité particulière, célébrant 75 ans d’unité européenne et une ère de stabilité inédite. À Cotonou, la réception organisée à la Résidence de l’UE, de 18h à 22h, a transformé cet anniversaire en un moment de communion. « Cette soirée n’est pas seulement une célébration, mais un engagement renouvelé pour un avenir commun », a déclaré l’ambassadeur Stéphane Mund, chef de la Délégation de l’UE au Bénin, dans une allocution empreinte de ferveur.

Bénin-UE : plus de 6 décennies d’alliance scellée par la confiance et l’investissement

En outre, le Bénin, partenaire fidèle de l’UE depuis les premiers accords de Yaoundé en 1963, a été salué pour son ancrage dans les principes de démocratie et de bonne gouvernance. L’Équipe Europe, réunissant cinq nations aux expertises complémentaires, a mis en lumière les fruits de cette collaboration : plus de 1,5 milliard d’euros d’investissements européens au Bénin depuis 1963 dans des secteurs clés comme l’agriculture, l’énergie, la santé et la lutte contre le changement climatique.

Du Global Gateway aux débats stratégiques : L’Europe et le Bénin esquissent leur avenir commun à Cotonou

La soirée, rythmée par des mélodies béninoises et européennes, a offert un cadre propice aux échanges. Des stands interactifs ont permis aux invités de découvrir les initiatives phares de l’Équipe Europe, comme le programme Global Gateway, qui finance des infrastructures durables, ou le Contrat de Bonne Gouvernance et de Développement, soutenant les réformes béninoises contre la corruption et pour l’État de droit. Des projections visuelles ont également présenté le pavillon de l’UE à l’Expo 2025 d’Osaka, soulignant l’engagement européen pour la diversité culturelle et le multilatéralisme.

Les discussions ont porté sur des enjeux cruciaux : sécurité régionale, intégration économique via la CEDEAO et promotion des droits humains. « Le Bénin est un modèle de stabilité dans une région tourmentée. » « Ensemble, nous pouvons amplifier cet élan », a affirmé un diplomate allemand, rappelant le soutien de l’UE à des projets comme la digitalisation du transport terrestre béninois. Les partenaires béninois, dont des représentants du ministère des Affaires étrangères, ont souligné l’importance de ce dialogue pour relever les défis climatiques et économiques.

L’événement s’est clôturé par un toast symbolique, porté à la résilience du partenariat UE-Bénin. Des sponsors locaux, sélectionnés pour leur alignement avec les valeurs européennes, ont contribué à la réussite de la soirée, offrant décorations florales, services de traiteur et équipements audiovisuels, dans le respect des strictes règles éthiques de l’UE.

Au-delà de la célébration : un appel à l’action collective pour un avenir de paix et de prospérité Bénin-UE

À Cotonou, cette journée de l’Europe a transcendé la simple commémoration. Elle a réaffirmé une ambition collective : bâtir un monde dans lequel la paix, la démocratie et la solidarité ne sont pas des idéaux, mais des réalités tangibles. Alors que les drapeaux européens et béninois flottaient côte à côte, une conviction unanime s’est dégagée : ensemble, l’Europe et le Bénin écrivent une histoire d’espoir, un pas à la fois.

Le Bénin et la Mauritanie scellent leur alliance pour une BAD visionnaire

Cotonou : Bénin et Mauritanie unissent leurs forces pour la candidature de SIDI OULD TAH à la tête de la BAD

Cotonou, 9 mai 2025 — Sous les ors du Palais de la Marina, à Cotonou, le 9 mai 2025 s’est écrit un nouveau chapitre de la diplomatie africaine. Le Président béninois Patrice Talon a accueilli une délégation mauritanienne de haut rang, menée par Sid’Ahmed Ould Bouh, Ministre de l’Économie et des Finances, porteur d’un message de son homologue, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. Au cœur de cette rencontre, un objectif commun : soutenir la candidature du Dr Sidi Ould Tah à la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD), une ambition qui transcende les frontières pour esquisser un avenir audacieux pour le continent.

À Cotonou, le Bénin et la Mauritanie ont scellé leur soutien à la candidature du Dr Sidi Ould Tah pour la présidence de la BAD, Une alliance qui incarne une vision : le parcours salué et la feuille de route ambitieuse de Sidi Ould Tah pour transformer la BAD

Dans la chaleur feutrée de l’audience, les salutations fraternelles du Président Ghazouani ont d’abord donné le ton, réaffirmant l’amitié indéfectible entre le Bénin et la Mauritanie. Mais c’est sur la candidature du Dr Tah que les échanges ont pris une résonance particulière. « Nos deux nations coordonnent leurs efforts sur des dossiers d’envergure, et la candidature du Dr Tah à la BAD en est l’illustration éclatante », a déclaré M. Ould Bouh à l’issue de la rencontre. Il a d’ailleurs rappelé la démarche proactive du Président Talon, qui, dès la semaine précédente, avait dépêché à Nouakchott une délégation conduite par les Ministres d’État Abdoulaye Bio Tchané et Romuald Wadagni pour officialiser le soutien du Bénin. »

Cette alliance, par ailleurs, n’est pas un simple geste diplomatique ; elle incarne une vision partagée pour une Afrique plus intégrée, où la BAD, sous la houlette d’un leader comme Sidi Ould Tah, deviendrait un moteur de transformation. En effet, économiste chevronné, ancien président de la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA), Dr Tah a multiplié par douze les financements de son institution en dix ans, un bilan salué par des figures comme Frannie Leautier, ex-vice-présidente de la BAD. De plus, sa feuille de route pour la BAD, axée sur la mobilisation massive de capitaux privés, la réforme de l’architecture financière africaine et l’autonomisation des femmes et des jeunes, séduit par son pragmatisme et son ambition.

À Cotonou, le Bénin et la Mauritanie ont scellé leur soutien à la candidature du Dr Sidi Ould Tah pour la présidence de la BAD, Une dynamique régionale et bilatérale : Bénin et Mauritanie, acteurs clés face aux défis du 21ᵉ siècle

La rencontre de Cotonou s’inscrit dans une dynamique régionale plus large. Le Bénin, fort de ses réformes économiques et de sa stabilité, s’affirme comme un acteur clé de la coopération ouest-africaine. La Mauritanie, sous l’impulsion de la présidence de l’Union Africaine par Mohamed Ould Ghazouani en 2024, gagne en influence, portée par une diplomatie subtile et efficace. Ensemble, les deux nations envoient ainsi  un signal fort : l’Afrique doit s’unir autour de leaders capables de relever les défis du 21ᵉ siècle – dette croissante, urgence climatique et nécessité d’une industrialisation inclusive.

L’audience, à laquelle assistaient Abdoulaye Bio Tchané et Romuald Wadagni, a également permis de consolider les relations bilatérales. Des discussions sur le commerce, l’énergie et la sécurité régionale ont révélé une convergence de vues, renforçant les ponts entre Cotonou et Nouakchott. « Le Bénin croit en une BAD audacieuse, et Dr Tah incarne cette ambition », a résumé un proche de la délégation béninoise.

Course à la BAD 2025 : L’Alliance Bénin-Mauritanie donne de l’élan à la candidature de Sidi Ould Tah à trois semaines de l’élection

À trois semaines de l’élection du nouveau Président de la BAD, prévue le 29 mai 2025 à Abidjan, cette rencontre marque une étape décisive. Face à des candidats de poids comme le Sénégalais Amadou Hott ou le Zambien Samuel Munzele Maimbo, Sidi Ould Tah, soutenu par des poids lourds comme la Côte d’Ivoire, la Tunisie et désormais le Bénin, gagne du terrain. À Cotonou, le Palais de la Marina a vibré d’un espoir commun : celui d’une Afrique qui, par l’union et l’innovation, s’élève à la hauteur de ses immenses promesses.

Washington : la diplomatie béninoise en force pour booster le partenariat avec les États-Unis

Washington, D.C., 7 mai 2025 – Dans les couloirs feutrés de la diplomatie américaine, le ministre béninois des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi Bakari, a marqué une étape décisive pour les relations bilatérales entre le Bénin et les États-Unis. En effet, reçu ce matin à 9 h 00 par le secrétaire d’État adjoint Christopher Landau, puis engagé dans une séance de travail avec le Dr Massad Boulos, conseiller principal pour l’Afrique auprès du président Donald Trump, le ministre a porté haut les ambitions de Cotonou. Cette rencontre, qui s’est prolongée jusqu’à 11 h 30, a cristallisé les espoirs d’un partenariat stratégique revitalisé, centré sur l’essor économique et la stabilité en Afrique de l’Ouest.

Rencontres au sommet de Washington : sécurité saluée, appels à l’investissement lancé

Par ailleurs, la visite de M. Bakari, entamée le 6 mai et prévue pour s’achever le 8 mai, s’inscrit dans une volonté affirmée du Bénin de consolider ses liens avec Washington. À 9 h 00 ce matin, l’entretien avec Christopher Landau a ouvert la voie à des échanges empreints de cordialité. En plus, le secrétaire d’État adjoint a réitéré ses condoléances pour les soldats béninois tombés face aux terroristes du GSIM, tout en saluant l’engagement de Cotonou dans la lutte contre l’extrémisme. « Le Bénin est un partenaire fiable pour la sécurité régionale », a-t-il déclaré, selon des sources diplomatiques.

 

À 10 h 00, la séance avec Massad Boulos, figure clé de la politique africaine de l’administration Trump, a permis d’explorer des perspectives concrètes. Accompagné de la nouvelle ambassadrice béninoise aux États-Unis, Agniola Ahouanmenou, le ministre a plaidé pour un renforcement des échanges commerciaux et des investissements américains dans des secteurs stratégiques comme l’agriculture, le tourisme et les énergies renouvelables. « Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir où nos peuples prospèrent dans la stabilité et l’abondance », a affirmé M. Bakari sur X, peu après la réunion.

Le Bénin séduit Washington : des opportunités économiques concrètes sur la table

Le Bénin, sous l’impulsion du président Patrice Talon, s’est imposé comme un modèle de dynamisme économique en Afrique de l’Ouest, avec une croissance moyenne de 6,5 % par an depuis 2016, selon la Banque mondiale. Les discussions à Washington ont mis en lumière des projets phares, comme l’Avlékété Golf Course à Ouidah, un complexe touristique de 45 hectares visant à attirer une clientèle internationale, y compris américaine. Ce projet, soutenu par des investisseurs privés et des partenaires comme Club Med, illustre l’attractivité croissante du Bénin pour les affaires.

Massad Boulos, dont l’influence dans les cercles trumpistes est notable, a souligné l’intérêt des entreprises américaines pour les opportunités béninoises. « Le Bénin offre un environnement stable et des réformes audacieuses, propices aux investissements », a-t-il déclaré lors d’un point presse, évoquant des discussions sur des partenariats dans les infrastructures portuaires et l’agro-industrie. Ces échanges font ainsi  écho à la stratégie américaine de contrer l’influence chinoise en Afrique, tout en favorisant des relations mutuellement bénéfiques.

Sécurité régionale : Washington salue le partenaire béninois face au Terrorisme et aux crises

La sécurité en Afrique de l’Ouest, marquée par la montée des menaces jihadistes et des tensions politiques, a occupé une place centrale dans les pourparlers. Le Bénin, confronté à des incursions terroristes dans sa région septentrionale, bénéficie du soutien américain via des programmes de formation militaire et d’équipement, notamment à travers l’Initiative de Sécurité de l’Afrique de l’Ouest (WASI).

Christopher Landau a réaffirmé l’engagement des États-Unis à accompagner Cotonou dans ces efforts, tout en appelant à une coopération régionale renforcée face à des groupes comme le GSIM. Les discussions ont également abordé le rôle du Bénin au sein de la CEDEAO, où il milite pour des solutions concertées aux crises, comme celles au Mali et au Burkina Faso. « La stabilité du Bénin est un atout pour toute la région », a noté M. Boulos, insistant sur l’importance d’une gouvernance transparente pour consolider ces acquis.

Feuille de route pour l’avenir : un Forum D’affaires Bénino-américain prévu à Cotonou

Finalement , cette rencontre, d’une durée totale de deux heures et demie, a jeté les bases d’une coopération approfondie. À 11 h 45, un communiqué conjoint a été publié, saluant « l’ambition partagée de faire du Bénin un hub économique et un rempart de stabilité ». Les deux parties se sont engagées à organiser un forum d’affaires bénino-américain à Cotonou d’ici fin 2025, visant à concrétiser les opportunités évoquées.

Alors que M. Bakari poursuit sa visite, avec des réunions prévues au département du Commerce américain demain à 14 h 00, le Bénin se positionne comme un acteur incontournable du dialogue transatlantique. Dans un monde où les alliances se redessinent, cette matinée à Washington a prouvé que Cotonou sait parler d’égal à égal, portée par une vision audacieuse et un partenariat promis à un bel avenir.

Cotonou célèbre la mémoire et l’amitié : une rencontre russo-béninoise à la veille du 80ᵉ anniversaire de la Victoire

Cotonou : 80 ans après la victoire, la Russie relie mémoire héroïque et avenir prometteur avec le Bénin

Ce 6 mai 2025, à Cotonou, une brise d’histoire et de solidarité a soufflé sur l’École Supérieure de Génie Civil A.K. Véréchaguine. À la veille du 80ᵉ anniversaire de la Victoire dans la Grande Guerre patriotique – la capitulation de l’Allemagne nazie face à l’Union soviétique en 1945 –, l’Ambassade de Russie au Bénin a orchestré une rencontre vibrante avec les étudiants de cet établissement prestigieux. Sous l’égide de l’ambassadeur Igor Evdokimov, cette initiative a transcendé la simple commémoration pour tisser des ponts entre passé héroïque et avenir prometteur, entre la Russie et le Bénin.

À Cotonou, l'Ambassade de Russie relie mémoire de la Victoire 1945 et bourses d'études pour étudiants béninois,Mémoire vive et dialogue favorable : de l’épopée de 1945 aux Bourses d’études en Russie

Dans l’amphithéâtre de l’école, l’atmosphère était empreinte de recueillement et de curiosité. Les diplomates russes, avec à leur tête l’ambassadeur Evdokimov, ont partagé avec les étudiants l’épopée de la Grande Guerre patriotique, un chapitre douloureux, mais glorieux de l’histoire mondiale. « Cette victoire n’appartient pas qu’à la Russie ; elle est un héritage universel, un rempart contre l’oubli des sacrifices consentis pour la liberté », a déclaré l’ambassadeur, selon des témoignages relayés sur les réseaux.

Face à un auditoire captivé, il a évoqué le rôle décisif de l’Armée rouge, tout en dénonçant les tentatives de réécriture historique qui cherchent à minimiser cet apport. Mais l’événement n’était pas qu’un regard vers le passé. Il s’est voulu un dialogue vivant, où les étudiants béninois, formés aux disciplines du génie civil, ont découvert les opportunités offertes par la Russie. L’ambassade a présenté son programme de bourses d’État, un sésame pour les jeunes talents souhaitant poursuivre leurs études dans les universités russes. Ce geste s’inscrit dans une tradition de coopération éducative, illustrée par les diplômés béninois de l’ère soviétique, membres de l’association Union-Bénin, qui perpétuent ce lien indéfectible.

Un symbole d’unité ancré dans l’héritage : le choix éloquent de l’École Véréchaguine

Cette rencontre, loin d’être isolée, s’ancre dans une série d’initiatives russo-béninoises à Cotonou. En 2024, l’ambassadeur Evdokimov avait déjà marqué les esprits en célébrant la Journée de la Russie dans cette même école, soulignant son rôle de carrefour culturel. Plus tôt, le 5 mai 2024, la marche du « Régiment immortel » avait réuni à Cotonou une soixantaine de participants, dont des diplomates cubains et des anciens étudiants formés en URSS, pour honorer les héros de la guerre. Ces moments de communion témoignent d’une volonté partagée : faire vivre la mémoire tout en bâtissant des ponts pour l’avenir.

Le choix de l’École Supérieure de Génie Civil A.K. Véréchaguine n’est pas anodin. Fondée en hommage à un ingénieur soviétique, elle incarne l’héritage d’une coopération technique et intellectuelle entre les deux nations. Les étudiants, conscients de cet héritage, ont accueilli l’événement avec enthousiasme, posant des questions sur l’histoire, les bourses et les perspectives de collaboration dans des projets d’infrastructure.

Un écho régional et mondial : bâtir l’avenir sur les leçons du passé

Cette commémoration s’inscrit dans un contexte plus large. À l’approche du 9 mai 2025, la Russie prépare des célébrations grandioses pour le 80ᵉ anniversaire de la Victoire, avec des invitations lancées aux alliés de la Seconde Guerre mondiale, comme l’a annoncé le président Vladimir Poutine en décembre 2024. Le Niger, partenaire régional du Bénin au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES), partage un intérêt croissant pour la coopération avec Moscou, notamment dans les domaines éducatif et sécuritaire. La rencontre de Cotonou, relayée sur les réseaux par l’ambassade, a ainsi résonné comme un prélude à ces échanges renforcés. À Cotonou, l’histoire a dialogué avec l’avenir.

En réunissant diplomates russes et étudiants béninois, l’Ambassade de Russie a non seulement honoré les héros d’un passé tumultueux, mais aussi semé les graines d’une collaboration durable. « Nous construisons des ponts, comme vous bâtissez des édifices », a lancé un diplomate aux étudiants, selon une source proche de l’événement. Dans les murs de l’école Véréchaguine, ce message a trouvé un écho : celui d’une jeunesse prête à porter haut les valeurs de mémoire, de savoir et d’amitié. Alors que le monde s’apprête à célébrer la paix conquise il y a 80 ans, Cotonou a offert une scène vibrante à cet idéal.

Le Kataclè du Dahomey : un trône retrouvé, un peuple réconcilié

Un retour emblématique après plus d’un siècle : le Kataclè, siège sacré du Dahomey, retrouve le sol béninois !

Cotonou, le 12 mai 2025, s’apprête à vibrer d’une émotion rare. Dans une semaine, le Kataclè, tabouret royal à trois pieds, emblème sacré du royaume du Dahomey, foulera à nouveau le sol béninois après plus d’un siècle d’exil. Pillé en 1892 par les troupes coloniales françaises du général Alfred Dodds lors du sac d’Abomey, ce siège, partie des trésors royaux, a été retrouvé dans les réserves du Kulttuurien museo, département du Musée national de Finlande. en effet, Sa restitution, orchestrée par une délégation finlandaise conduite par la ministre de la Culture, marque un nouveau chapitre dans la quête du Bénin pour récupérer son patrimoine spolié. Entre mémoire, diplomatie et espoirs économiques, ce retour s’annonce comme un acte de justice et un levier pour l’avenir.

Le Kataclè : symbole d’autorité arrachée, son chemin vers l’exil finlandais

Le Kataclè, modeste en apparence, mais chargé de sens, est bien plus qu’un objet. Taillé dans une seule pièce de bois, ce trône d’intronisation des princes d’Abomey incarne l’autorité et la continuité de la dynastie dahoméenne. En novembre 1892, lorsque le roi Béhanzin, acculé, mit le feu à son palais avant de s’enfuir, les flammes n’épargnèrent pas la mémoire du royaume. Les troupes de Dodds, pillant les trésors royaux, emportèrent ce siège, parmi 26 autres œuvres, vers la France. Si ces dernières regagnèrent le Bénin en 2021, le Kataclè, prêté en 1939 depuis les collections françaises au musée finlandais, échappa à l’inventaire initial, comme l’avait révélé Marie-Cécile Zinsou, présidente de la Fondation Zinsou.

D’Helsinki à Cotonou : comment la Diplomatie Bénino-finlandaise a scellé le retour.

Ce n’est qu’en 2024, après des négociations menées par le ministre béninois des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi Bakari, avec son homologue finlandaise, Elina Valtonen, que la restitution fut actée. Le 4 novembre 2024, une première cérémonie à Helsinki scella cet engagement, salué par Bakari comme « un pas vers la réconciliation des peuples ». La ministre Valtonen, quant à elle, y vit l’expression de « valeurs d’empathie mutuelle ». Ce retour, officialisé le 12 mai à Cotonou, s’inscrit dans un mouvement mondial de restitution des biens culturels, amorcé par le discours d’Emmanuel Macron à Ouagadougou en 2017.

Au-delà du symbole : une délégation porteuse d’avenir et d’espoirs économiques pour le Bénin

La délégation finlandaise, attendue ce week-end à Cotonou, ne se limite pas à un geste symbolique. Menée par la ministre de la Culture, elle inclut des hommes d’affaires, signe d’une volonté de tisser des liens économiques avec le Bénin, dont le tourisme culturel, boosté par les restitutions, a attiré 200 000 visiteurs en 2024, selon l’Agence nationale de promotion des patrimoines. Ce retour du Kataclè « trois pieds pour asseoir l’Histoire » suscite un engouement populaire. À Porto-Novo, les artisans des marchés et les prêtres vaudou préparent déjà des célébrations, voyant dans cet événement une chance de revitaliser l’économie locale.

Un Trésor en quête d’écrin : entre retards du MuRAD et débats sur l’exposition

La France a restitué 26 trésors, parmi lesquels le Kataclè viendra s’ajouter. Les autorités les conservent en attendant l’achèvement du Musée des Rois et des Amazones du Dahomey (MuRAD) à Abomey, dont elles ont reporté l’ouverture de 2022 à décembre 2025 en raison de retards dans la construction. D’ailleurs, Les fouilles archéologiques, menées jusqu’en avril 2025 sous la direction de Didier N’Dah, ont révélé des vestiges – tessons de poterie, autels portatifs – qui enrichiront ce futur écrin. En attendant, le Kataclè pourrait être exposé temporairement au palais de la Marina à Cotonou, où l’exposition « Art du Bénin d’hier et d’aujourd’hui » avait attiré 50 000 visiteurs en 2022. Ce choix, bien que pragmatique, ravive les frustrations de Ouidah, où le fort portugais, promis comme lieu d’exposition, reste inachevé, au grand dam des habitants.

Un Acte de Justice et un Ferment d’Espoir : Le Kataclè, symbole de l’âme béninoise retrouvée

Par ailleurs, ce retour du Kataclè transcende la simple restitution d’un objet. Il répond à une blessure historique, celle d’un peuple dépossédé de ses symboles par la violence coloniale. Comme le soulignait le président Patrice Talon en 2021, lors de l’arrivée des 26 trésors, « ces œuvres sont le ferment de l’unité nationale ».

Le Kataclè, avec sa silhouette épurée, porte en lui la mémoire des rois Ghézo, Glèlè et Béhanzin, dont les statues anthropo-zoomorphes – oiseau, lion, requin – incarnent la puissance spirituelle du Dahomey. À Cotonou, les étudiants de l’Université d’Abomey-Calavi, filmés par Mati Diop dans son documentaire Dahomey, primé à la Berlinale 2024, ont débattu avec lucidité des enjeux de ces restitutions, certains y voyant un outil de soft power, d’autres une reconnexion avec leur identité.

Le 12 mai, lorsque le Kataclè resplendira sous les regards du ministre béninois Jean-Michel Abimbola et de la délégation finlandaise, ce ne sera pas qu’un trône qui reviendra, mais une part vibrante de l’âme béninoise. Dans un pays où 60 % de la population a moins de 25 ans, ce geste ravive la fierté d’une jeunesse avide de se réapproprier son passé. Comme le dit un proverbe fon : « Un arbre sans racines ne peut fleurir. » Le Kataclè, planté à nouveau sur sa terre, promet de faire éclore un Bénin plus fort, plus uni et résolument tourné vers l’avenir.

Le Bénin à l’ONU : une décennie d’engagement pour le bien-être des siens

Du 7 au 11 avril 2025, la vibrante métropole new-yorkaise a accueilli la 58ᵉ session de la Commission de la Population et du Développement des Nations Unies, un cénacle dans lequel les nations convergent pour esquisser des solutions aux défis démographiques et sociaux. Représentant le Bénin, le Ministre d’État Abdoulaye Bio Tchane y a porté avec éloquence la voix d’un pays résolu à faire du bien-être de ses citoyens, en particulier des plus jeunes, le socle de son édifice national. Face à un parterre de dignitaires onusiens, il a déployé une vision ambitieuse, en résonance avec le thème de la session : « Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être à tout âge ».

Lors de la 58e session de l’ONU à New York, le Bénin, par la voix du Ministre d’État Abdoulaye Bio Tchane, dévoile une décennie de réformes Une ambition sanitaire et sociale à l’épreuve des faits

Sous l’égide du Président Patrice Talon, le Bénin s’est engagé depuis une décennie dans une métamorphose profonde visant à ériger une société dans laquelle la santé et l’équité ne sont pas de vains mots. Le Ministre d’État a détaillé les jalons de cette entreprise : l’assurance maladie universelle, désormais opérationnelle, garantit un accès élargi aux soins ; des infrastructures sanitaires, érigées ou rénovées, jalonnent le territoire ; un recrutement massif de soignants renforce les capacités médicales ; et des agents communautaires, déployés dans les contrées les plus reculées, tissent un réseau de prévention et de sensibilisation. À ces efforts s’ajoutent des avancées dans l’accès à l’eau potable, l’assainissement, la gestion des déchets et le logement social, autant de leviers pour un cadre de vie salubre.

Mais le Bénin ne s’arrête pas là. Le Programme National de Cantines Scolaires, étendu à grande échelle, offre un repas quotidien aux écoliers, fortifiant leurs corps et leurs esprits. Dans une annonce marquante, Bio Tchane a révélé le lancement prochain d’un projet de supplémentation nutritionnelle, ciblant les mille premiers jours de vie – de la grossesse aux cinq ans de l’enfant. Ce programme, qui s’accompagnera d’une conférence internationale sur la nutrition à Cotonou, illustre l’audace d’un pays déterminé à briser les chaînes de la malnutrition.

Lors de la 58e session de l’ONU à New York, le Bénin, par la voix du Ministre d’État Abdoulaye Bio Tchane, dévoile une décennie de réformes Les femmes et la jeunesse : piliers d’un avenir prospère au Bénin

Dans son allocution, le Ministre d’État a exalté le rôle cardinal des femmes, qu’il considère comme les architectes du progrès national. « Quand les filles et les femmes sont reconnues, valorisées et investies, c’est toute la nation qui prospère », a-t-il martelé. En plus, cette conviction se traduit par des mesures concrètes : vingt-huit sièges réservés aux femmes à l’Assemblée nationale consacrent leur présence dans les sphères décisionnelles ; la gratuité de la scolarité pour les filles jusqu’en terminale brise les barrières éducatives ; des campagnes contre le harcèlement en milieu scolaire protègent leur dignité ; l’Institut National de la Femme amplifie leur voix ; et des microcrédits adaptés dopent l’entrepreneuriat féminin, transformant des rêves en réalités tangibles.

La jeunesse, quant à elle, n’est pas en reste. Dans l’élaboration de la Vision 2060, document stratégique destiné à guider le Bénin pour les décennies à venir, les aspirations des jeunes ont été méticuleusement intégrées. Cette démarche, loin d’être cosmétique, reconnaît en eux les artisans d’un futur dans lequel l’innovation et l’audace prédomineront.

Le Bénin : un modèle en devenir

Le discours d’Abdoulaye Bio Tchane n’a pas seulement dressé un bilan ; il a esquissé une promesse. En alignant ses politiques sur les Objectifs de Développement Durable, le Bénin s’affirme comme un acteur résolu à bâtir un monde dans lequel la santé et le bien-être ne sont pas des privilèges, mais des droits inaliénables. Les réformes entreprises, qu’il s’agisse de moderniser les infrastructures ou d’autonomiser les populations, témoignent d’une gouvernance qui conjugue pragmatisme et humanisme.

Un horizon de possibles

En somme, en cette 58ᵉ session de la Commission de la Population et du Développement, le Bénin a brillé par sa clarté d’ambition et la solidité de ses réalisations. Du renforcement des systèmes de santé à l’émancipation des femmes, en passant par l’éducation et la nutrition des enfants, le pays trace un sillon où le bien-être devient le moteur du progrès. À l’heure où le monde quête des modèles d’équité et de résilience, le Bénin, humble, mais déterminé, tend la main pour partager sa vision : celle d’une société dans laquelle chaque vie, à tout âge, s’épanouit dans la dignité et l’espoir.

Une Visite Chargée de Symboles : La Ministre Slovène Tanja Fajon au Bénin

En ce printemps 2025, la République du Bénin a accueilli une hôte de marque en la personne de Mme Tanja Fajon, Ministre slovène des Affaires étrangères et européennes, dont la visite s’est achevée par un périple empreint de mémoire et de résonances historiques. en effet, Parmi les étapes qui ont jalonné son séjour, son passage à la « Porte du Non-Retour » à Ouidah s’est imposé comme un moment d’une importance particulière, où l’histoire douloureuse de la traite négrière s’est mêlée aux aspirations d’un dialogue entre nations.

Lors de sa visite au Bénin, la ministre slovène Tanja Fajon honore la mémoire de la « Porte du Non-Retour » à Ouidah et tisse des liensUn Voyage au Cœur de l’Histoire

La « Porte du Non-Retour », érigée sur les rivages de Ouidah, n’est pas un simple lieu touristique ; elle se dresse comme un mémorial poignant, un seuil où des milliers d’âmes arrachées à leur terre ont franchi l’irréversible pour être emportées vers l’inconnu des Amériques. En foulant ce sol chargé d’échos, Mme Fajon a rendu hommage à cette séquence tragique de l’histoire humaine, offrant un geste de recueillement qui transcende les frontières géographiques et temporelles. Ce monument, dont les arches semblent murmurer les souffrances d’antan, incarne aussi une invitation à ne jamais détourner le regard des blessures du passé.

Lors de sa visite au Bénin, la ministre slovène Tanja Fajon honore la mémoire de la « Porte du Non-Retour » à Ouidah et tisse des liensUne Visite aux Multiples Facettes de Mme Fajon

Au-delà de cette halte mémorielle, la visite de la ministre slovène s’est déployée en une mosaïque d’échanges et d’engagements. Selon les informations glanées, son séjour a été l’occasion de rencontres avec les autorités  béninoises, dont le président Patrice Talon, le ministre de Ministre d’État, Ministre de l’Économie et des Finances chargé de la Coopération du Bénin , Romuald Wadagni  et son homologue, le ministre des Affaires étrangères béninois, Olushegun Adjadi Bakari. de surcroit , Ces entretiens ont permis d’explorer les avenues d’une coopération renforcée entre Ljubljana et Porto-Novo, dans des domaines aussi variés que le commerce, l’éducation et la lutte contre le changement climatique. Des discussions sur l’investissement slovène dans les énergies renouvelables au Bénin auraient également émergé, témoignant d’une volonté mutuelle de conjuguer développement durable et partenariat économique.

La ministre a par ailleurs visité des projets communautaires soutenus par des fonds européens, dont la Slovénie, membre actif de l’Union européenne, est un contributeur. À Cotonou, elle s’est rendue  au Centre de Perfectionnement aux Actions Post-Conflictuelles de Déminage et de Dépollution, au Port Autonome de Cotonou (PAC) et aussi dans une école où des programmes d’éducation numérique, financés en partie par l’UE, commencent à porter leurs fruits, offrant aux jeunes Béninois des outils pour s’émanciper dans un monde en mutation. Ce passage a révélé une facette pragmatique de sa mission : tisser des liens concrets, ancrés dans les besoins du présent.

 

Mme Fajon  à Ouidah, Carrefour de Mémoire et de Dialogue

Revenant à Ouidah, la visite de la « Porte du Non-Retour » n’a pas été une simple parenthèse touristique. Elle s’est accompagnée d’un échange avec des historiens locaux et des représentants de la communauté, qui ont partagé avec Mme Fajon les récits oraux et les initiatives de préservation du patrimoine liées à ce site. Cette immersion a permis à la ministre de saisir la portée universelle de ce lieu, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, où la mémoire de la diaspora africaine continue de vibrer. Des témoins rapportent qu’elle a exprimé son admiration pour les efforts béninois visant à faire de cet espace un lieu d’éducation et de réconciliation, plutôt qu’un simple vestige figé dans le temps.

Une Diplomatie aux Accents Humains

Tout au long de son séjour, Mme Fajon a incarné une diplomatie slovène empreinte de cœur et de curiosité. Ses interactions avec les artisans du marché de Dantokpa à Cotonou, où elle a acquis des étoffes traditionnelles, ou encore sa dégustation de plats locaux comme le « igname pilé » avec sauce d’arachide, ont révélé une volonté de s’imprégner de l’âme béninoise. Ces gestes, loin d’être anodins, ont esquissé un pont entre les cultures slovène et béninoise, deux univers que tout semble opposer, mais que la ministre a su rapprocher par une présence attentive.

Lors de sa visite au Bénin, la ministre slovène Tanja Fajon honore la mémoire de la « Porte du Non-Retour » à Ouidah et tisse des liensUn Héritage à Pérenniser

La visite de Mme Fajon s’inscrit dans une dynamique plus large : celle d’une Europe qui, par le biais de ses nations membres, cherche à redéfinir ses rapports avec l’Afrique. Le Bénin, avec son histoire riche et son dynamisme contemporain, s’est révélé un terreau fertile pour cette ambition. Les promesses de collaboration esquissées lors de ce séjour – qu’il s’agisse de projets éducatifs, écologiques ou culturels – pourraient bien féconder un partenariat durable, à condition que les deux parties s’y engagent avec constance.

En somme, Cette visite pourrait bien n’être qu’un point de départ. Le regard tourné vers Ouidah, où l’histoire résonne, et vers un avenir que la Slovénie et le Bénin ont la possibilité de construire collaborative, Mme Fajon laisse derrière elle les bases d’un dialogue prometteur, prêt à se développer pleinement.

L’ambassadeur Issoufou célèbre les liens florissants entre le Bénin et le Koweït.

En ce jour empreint de solennité, Son Excellence Moudjaïdou Soumanou Issoufou, Ambassadeur du Bénin au Koweït, a prononcé un discours d’adieu vibrant d’émotion, célébrant l’essor des relations entre son pays et le Koweït. En effet, dans une déclaration empreinte de cœur, il a mis en lumière les avancées réalisées dans une kyrielle de secteurs, tout en rendant un hommage appuyé à l’hospitalité exemplaire et à la chaleur humaine du peuple koweïtien, qui ont marqué son séjour d’une empreinte indélébile.

D’ailleurs, dans cette oraison finale, l’Ambassadeur Issoufou a érigé le Koweït en un jalon mémorable de son périple diplomatique. Il a vanté la nation pour sa sécurité irréprochable et son accueil hors pair, autant de vertus qui ont offert un écrin propice à l’épanouissement de ses initiatives. Ses louanges ont également enveloppé les Koweïtiens, dont la bienveillance et la générosité ont teinté son mandat d’une douceur particulière, notamment lors des célébrations du Ramadan, dont l’atmosphère lui restera chère.

L’ambassadeur Issoufou : une coopération aux multiples visages

Par ailleurs, l’ambassadeur a exalté la floraison des liens entre le Bénin et le Koweït, qui se sont déployés dans une mosaïque de domaines. Les champs des médias et de la communication ont vu germer des projets communs, insufflant une nouvelle dynamique au partage des savoirs et des récits. La lutte contre la corruption, portée par des engagements bilatéraux, s’est affirmée comme un rempart de probité et de droiture. Quant aux sphères éducative et culturelle, elles ont connu un essor remarquable, les échanges d’étudiants tissant des ponts d’enrichissement mutuel entre les deux nations.

En outre, les visites de dignitaires, véritables jalons de cette amitié, ont scellé une proximité grandissante, chaque rencontre consolidant un peu plus l’édifice bilatéral. Les étudiants, acteurs privilégiés de ce rapprochement, ont élargi leurs perspectives tout en tricotant une trame d’interconnexion culturelle dont la richesse perdure.


Dans son discours d’adieu, l’Ambassadeur béninois Moudjaïdou Soumanou Issoufou célèbre les liens renforcés entre le Bénin et le Koweït, Une générosité au-delà des frontières

Son Excellence n’a pas manqué de saluer l’élan philanthropique du Koweït envers l’Afrique. Par le truchement de ses organisations caritatives, le pays a déployé une sollicitude exemplaire, apaisant ainsi les maux et semant les graines du progrès dans des contrées éprouvées. Cet engagement, a-t-il souligné, résonne comme un écho puissant de la solidarité koweïtienne.

Koweit : L’Ambassadeur Issoufou quitte la scène sous les applaudissements du Corps Diplomatique

La célébration d’adieu, orchestrée par le Décanat du Corps diplomatique, a réuni un cénacle distingué. Chefs de missions diplomatiques accrédités au Koweït et un émissaire du département du protocole du ministère des Affaires étrangères ont aussi convergé pour honorer le départ de l’ambassadeur Issoufou. Ce rassemblement, empreint de gravité et de cœur, a témoigné de l’estime portée à son legs.

Des accords pour un avenir partagé

Dans son propos, l’ambassadeur a évoqué des ententes majeures qui ont raffermi les assises de cette alliance. Un protocole d’accord sur les travailleurs domestiques se dresse en garant des droits et de la dignité des employés, tandis qu’une exemption mutuelle de visa pour les passeports diplomatiques, officiels et spéciaux a fluidifié les échanges entre les deux peuples. Ces avancées, loin d’être anodines, ont également pavé la voie à une connectivité accrue.

Des fruits tangibles de la coopération

Les progrès dans la coopération économique et le développement ont également été au cœur de son discours. Le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe s’est révélé un pilier inébranlable, irriguant des projets d’infrastructure cruciaux. Les initiatives d’approvisionnement en eau potable à Koufé, Zagnadou, Bokoumbi, Bassila et Alada ont désaltéré des communautés entières, tandis que la construction de l’hôpital central de Chaourou et de six centres de santé a insufflé un souffle de vie dans les services médicaux béninois. Les efforts en agriculture n’ont pas été en reste, renforçant la résilience des campagnes.

De surcroît, un projet d’envergure, englobant agriculture, élevage et pêche, s’approche de son apogée. Fruit d’une synergie entre le ministère béninois de l’Agriculture et l’Autorité publique koweïtienne de l’agriculture, cette initiative ambitionne de consolider la sécurité alimentaire tout en dopant les exportations de viande halal et de produits variés vers le Koweït.

Un soutien indéfectible aux Béninois

L’Ambassadeur Issoufou s’est fait le héraut des citoyens béninois au Koweït, œuvrant sans relâche pour leur ouvrir des portes et veiller à leur bien-être. En effet, sous son égide, leur nombre a bondi de 900 en 2017 à plus de 8 800 aujourd’hui, un essor qui illustre l’impact de son dévouement. Ce combat pour leurs droits et leur intégration restera gravé dans les annales de son mandat.

L’Ambassadeur Issoufou : un hommage mérité

Son Excellence Zubaydullo Zubaydzoda, Doyen du Corps diplomatique et Ambassadeur du Tadjikistan au Koweït, a pareillement rendu un vibrant hommage à son collègue béninois. Il a salué son rôle cardinal dans l’édification des relations bilatérales, soulignant son génie à porter la coopération à des cimes inégalées. Il a particulièrement loué son action dans la création de partenariats entre les organisations caritatives koweïtiennes et béninoises, une alliance qui a donné vie à de multiples antennes d’ONG au Bénin.

Une page qui se tourne, un horizon qui s’ouvre

En somme, alors que l’Ambassadeur Issoufou referme ce chapitre koweïtien, son héritage résonne comme un hymne à la diplomatie. Les germes de collaboration qu’il a plantés s’élèvent déjà en promesses d’un avenir florissant. L’horizon, chargé d’espérances, convient au Bénin et au Koweït à poursuivre leur marche commune, tissant encore et toujours cette étoffe précieuse faite de respect et d’ambitions partagées.

 

Une alliance naissante entre le Bénin et la Slovénie

Ce lundi 7 avril, une nouvelle page s’est ouverte dans les annales des relations internationales, lorsque M. Olushegun Adjadi Bakari, ministre des Affaires étrangères du Bénin, a accueilli avec solennité son homologue slovène, Mme Tanja Fajon, dans les murs de Cotonou. En effet, cette entrevue, loin d’être un simple échange protocolaire, s’inscrit dans le sillage d’une visite de travail entreprise par la cheffe de la diplomatie slovène, arrivée la veille sur le sol béninois. Par ailleurs, de cette rencontre, empreinte d’une volonté manifeste de rapprochement, a émergé un acte d’importance : la signature d’un Mémorandum d’entente, scellant un engagement mutuel entre le Bénin et la Slovénie à tisser des liens politiques et diplomatiques plus étroits.

Vers une coopération bilatérale structurée entre le Bénin et la Slovénie

L’objet de ce document, paraphé sous les regards attentifs des délégations des deux nations, ne se borne pas à une déclaration d’intention vague et éphémère. Il institue, avec une clarté limpide, un mécanisme pérenne de consultations bilatérales. Par ce biais, Cotonou et Ljubljana s’accordent à tenir des assises régulières, où seront scrutées l’évolution de leurs rapports et les perspectives d’une collaboration accrue. Plus encore, les deux parties entendent croiser leurs vues sur des enjeux d’envergure régionale et mondiale, forgeant ainsi une plateforme d’échanges aussi rare que précieuse entre ces deux contrées géographiquement éloignées.

Au fil des pourparlers, qui se sont étendus à une séance élargie, Mme Tanja Fajon, dont la stature s’élève jusqu’au rang de Vice-Première Ministre de l’Union Européenne, n’a pas dissimulé sa satisfaction. Elle a salué, dans un élan mesuré, mais sincère, la dynamique positive qui anime désormais les relations bénino-slovènes. À ses yeux, ce Mémorandum n’est pas une simple formalité administrative : il incarne une promesse, celle d’un partenariat appelé à s’épanouir. Prenant appui sur sa fonction européenne, elle a élargi son propos, soulignant combien le Bénin s’affirme comme un pilier stratégique en Afrique de l’Ouest. « Bruxelles, a-t-elle affirmé, aspire à resserrer ses liens avec Cotonou, notamment dans les champs de la sécurité et du développement, pour accompagner ce pays dans sa quête d’essor. »

Signature d’un Mémorandum d’Entente entre le Bénin et la Slovénie à Cotonou, marquant un tournant dans leur coopération diplomatique Un partenariat appelé à s’épanouir

Cette visite, dont l’écho résonne au-delà des frontières béninoises, s’est achevée sur une note d’optimisme. Mme Fajon a exprimé son impatience de retrouver les représentants du Bénin lors du prochain sommet UE-Afrique, un rendez-vous qui, sans nul doute, offrira une tribune supplémentaire pour consolider cette alliance naissante. Ainsi, loin de se cantonner à un tête-à-tête éphémère, cette journée marque l’amorce d’un dialogue soutenu, dont les fruits, patiemment cultivés, pourraient redessiner les contours d’une coopération aussi inattendue qu’ambitieuse entre le Bénin et la Slovénie.

En somme, cette rencontre illustre avec éclat la capacité des nations, même séparées par des continents et des histoires distinctes, à converger vers un dessein commun. Le Mémorandum signé ce jour-là s’érige en symbole d’une volonté partagée de bâtir, pas à pas, un édifice diplomatique solide, propre à enrichir tant les relations bilatérales que le partenariat plus vaste entre l’Union Européenne et le Bénin.

Serge Dagnon honoré par le Roi du Maroc pour une mission diplomatique exemplaire

Cotonou, 3 avril 2025 –  Hier, mercredi, la Résidence de l’Ambassadeur du Maroc à Cotonou s’est parée de ses plus beaux atours pour célébrer un moment d’exception : la remise du « Grand Cordon du Wissam Alaoui » à Son Excellence Monsieur Serge Dagnon, ambassadeur du Bénin en fin de mission au Royaume du Maroc. En effet, cette haute distinction royale, décernée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, couronne huit années d’un labeur acharné et d’un dévouement lumineux au service de l’amitié entre le Bénin et le Maroc. Sous un ciel radieux, l’événement a réuni un parterre de dignitaires, d’amis et de proches, tous venus saluer un homme dont le parcours inspire et enchante.

Serge Dagnon, ex-ambassadeur du Bénin au Maroc, reçoit le « Grand Cordon du Wissam Alaoui » de Sa Majesté Mohammed VISerge Dagnon : un hommage vibrant à un artisan des liens fraternels

C’est avec une solennité empreinte de cœur que Son Excellence Monsieur Rachid Rguibi, ambassadeur du Maroc près le Bénin, a remis cette décoration prestigieuse à son homologue béninois. « Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, m’a chargé de vous transmettre cette distinction en reconnaissance de vos mérites éclatants et de votre zèle infatigable pour tisser des liens indéfectibles entre nos deux nations », a proclamé l’ambassadeur marocain, la voix teintée d’une admiration sincère. Devant une assistance captivée, il a loué un diplomate dont l’action a transcendé les frontières, insufflant une vigueur nouvelle aux relations bilatérales.

Serge Dagnon, bien que n’ayant pas embrassé la diplomatie par la voie classique, a su conquérir les cœurs et les esprits par une approche aussi audacieuse qu’efficace. « Permettez-moi de confesser ma fierté devant l’œuvre colossale accomplie par cet homme, qui a porté haut les ambitions politiques, économiques, sociales, académiques et culturelles de nos deux pays », a ajouté Rguibi, soulignant combien le choix du président Patrice Talon s’était révélé judicieux. Le doyen du corps diplomatique, présent à la cérémonie, a renchéri avec un sourire complice : « On peut affirmer sans détour que cette nomination fut une inspiration heureuse. »

Serge Dagnon : une mission jalonnée de triomphes

Durant son mandat à Rabat, entamé en octobre 2016 et achevé le 31 août 2024, Serge Dagnon a déployé une énergie rayonnante pour rapprocher les deux nations. Parmi ses faits d’armes, la préparation de la visite historique du président Talon au Maroc en novembre 2016, à l’occasion de la COP 22, brille comme un joyau. Invité par Sa Majesté Mohammed VI, ce déplacement a marqué un tournant dans la coopération environnementale. À cela s’ajoutent l’organisation de la 6e Commission mixte à Marrakech en mars 2019 et la conférence internationale pour le soutien au Plan d’Autonomie du Sahara marocain la même année, autant d’initiatives qui ont consolidé les assises d’un partenariat florissant.

L’ambassadeur béninois a également accueilli avec une hospitalité exemplaire de nombreuses délégations ministérielles, ainsi que la vice-présidente Mariam Chabi Talata Zimé Yérima, distinguée par l’Institut Choiseul à Casablanca en 2013. « Un diplomate d’exception, un ami véritable du Maroc », a résumé Rguibi, célébrant une collaboration marquée par une « concertation perpétuelle » et une confiance mutuelle. Cette harmonie s’est étendue jusqu’aux familles, l’ambassadeur marocain n’omettant pas de rendre un hommage émouvant à Mireille Dagnon, épouse de Serge, pour son rôle au sein de l’Association des épouses des ambassadeurs.

Une gratitude débordante

Face à cette pluie d’éloges, Serge Dagnon, visiblement ému, a pris la parole avec une éloquence empreinte de cœur. « Ma gratitude s’élève vers le président Patrice Talon, qui m’a investi de cette noble charge, et vers Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui m’a ouvert les portes de son royaume et m’honore aujourd’hui de cette distinction sublime », a-t-il déclaré, les yeux brillants d’une joie contenue. « À ces deux figures tutélaires, je voue une reconnaissance éternelle, car cet honneur illumine une vie entière. »

Il a ensuite partagé cet éclat avec son homologue marocain : « Cette distinction, je la tiens en partage avec vous, Rachid, homme de cœur et de grandeur. » Saluant huit années d’une collaboration féconde, il a évoqué un Maroc qu’il chérit désormais comme une seconde patrie : « J’ai vécu dans un pays magnifique, où la tradition danse avec la modernité, porté par un peuple résilient, généreux et fidèle à son souverain. Quel bonheur d’avoir servi le Bénin dans cette terre d’accueil ! »

Serge Dagnon, ex-ambassadeur du Bénin au Maroc, reçoit le « Grand Cordon du Wissam Alaoui » de Sa Majesté Mohammed VIUn legs partagé

La cérémonie, rehaussée par la présence de ministres béninois tels que Didier José Tonato, Jean-Michel Abimbola et Gaston Dossouhoui, ainsi que d’éminentes figures comme Robert Dossou, ancien président de la Cour constitutionnelle, a vibré d’une chaleur collective. Serge Dagnon, né le 28 décembre 1953 à Porto-Novo, fort de ses études de droit en France et d’une carrière juridique à Paris, a su transformer son expérience en un levier diplomatique d’exception. « Cette distinction appartient aussi au Bénin, à mes collaborateurs, à ma famille.» « Je n’en suis que le dépositaire », a-t-il conclu avec une humilité radieuse.

Un horizon radieux

Ainsi s’achève une mission qui, loin de se clore dans l’oubli, s’inscrit dans la lumière d’une amitié durable entre le Bénin et le Maroc. Le Grand Cordon du Wissam Alaoui ne marque pas une fin, mais un jalon dans un récit qui promet encore de belles pages. À Serge Dagnon, dont le nom résonne désormais comme un hymne à la fraternité, revient le privilège d’avoir semé des graines dont les fruits, un jour, émerveilleront les générations futures.

Un élan décisif pour la redevabilité au Bénin

Cotonou, 26 mars 2025 – Hier, mardi, la ville de Cotonou s’est érigée en théâtre d’un événement d’envergure : le lancement solennel de la phase 3 du Programme Redevabilité. Niché dans les salons élégants de l’Hôtel Golden Tulip, cet acte marque un jalon décisif dans une collaboration fructueuse entre la Suisse et le gouvernement béninois. Sous les lustres scintillants, une mosaïque d’acteurs influents s’est rassemblée : présidents d’institutions, émissaires de la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA), dignitaires des ministères, partenaires techniques et financiers, ainsi que des figures éminentes de la société civile. Orchestrée par M. Yvon Detcheou, Ministre de la Justice et de la Législation, cette cérémonie a cristallisé une ambition commune : faire de la transparence et de la participation citoyenne des piliers inamovibles de la gouvernance béninoise.

Programme de Redevabilité : une vision ambitieuse aux contours bien dessinés

Par ailleurs, le Programme Redevabilité, qui s’étend sur une toile de douze années découpée en trois phases quadriennales, ne se contente pas de promesses éthérées. Il s’ancre dans des objectifs aussi précis que vitaux pour le Bénin contemporain :

  • Ériger des ponts de dialogue : cette phase entend tisser un réseau robuste entre ceux qui exigent la redevabilité – les citoyens – et ceux qui l’offrent – les institutions et prestataires de services. Loin d’un échange sporadique, il s’agit d’instaurer une conversation pérenne, où chaque voix trouve sa résonance.
  • Consolider le FoSIR : le Fonds de Soutien aux Initiatives de Redevabilité, véritable levier d’autonomie, doit s’enraciner durablement. En soutenant les dynamiques locales, il aspire à faire germer une citoyenneté active, capable de s’épanouir au-delà des cycles programmatiques.

En plus, ces ambitions ne sont pas de simples vœux pieux ; elles s’appuient sur une volonté de transformer les rouages de la gouvernance en un mécanisme fluide et inclusif.

Benin et la Suisse lancent la 3e phase du Programme de Redevabilité pour renforcer la gouvernance et l'engagement citoyen via une approcheUne enveloppe conséquente pour une portée universelle

La Suisse, par le truchement de sa Coopération Internationale, a déployé un trésor de 9,3 millions de francs suisses – l’équivalent d’environ 6,4 milliards de francs CFA – pour donner vie à cette troisième phase. Cet apport financier n’est pas une goutte dans l’océan, mais un torrent destiné à irriguer chaque département du Bénin. De Porto-Novo à Natitingou, aucun recoin ne sera laissé en friche : le programme vise à scruter avec une rigueur quasi chirurgicale la qualité des services publics, tout en déployant une stratégie nationale de redevabilité. Cette dernière, loin d’être un parchemin décoratif, se veut également un instrument pragmatique, taillé pour élever l’inclusion et la participation citoyenne au rang de priorités cardinales.

Programme de Redevabilité : une polyphonie d’acteurs pour un dessein partagé

La cérémonie a été ponctuée par des voix dont l’écho souligne la richesse d’une approche plurielle :

  • Élisabeth Pitteloud Alansar, Cheffe de la Coopération Internationale suisse au Bénin, a peint un tableau sur lequel chaque acteur – société civile, médias, instances de régulation – tient un pinceau essentiel. « La redevabilité n’est pas l’apanage d’un soliste, mais une symphonie sur laquelle chacun doit accorder son instrument », a-t-elle professé avec une clarté pénétrante.
  • Martin Ronce Ray, porte-parole du GFA Consulting Group, a esquissé un projet qui défie l’éphémère. Selon lui, chaque effort consenti aujourd’hui est une semence pour un avenir où la transparence deviendra une moisson abondante.
  • Camille Yabi, Chef d’Équipe Adjoint, a déroulé le fil des succès de la phase 2, dressant un pont entre les acquis d’hier et les défis de demain. Son exhortation à une mobilisation unanime a vibré comme un appel aux armes, pacifique, mais résolu.

Ces interventions, loin d’être des monologues juxtaposés, ont fusionné en une trame cohérente, révélant la force d’un projet porté par une diversité de regards.

Un Ministre en héraut de la cause citoyenne

M. Yvon Detcheou, Garde des Sceaux, a ouvert les débats avec une allocution qui résonne encore dans les esprits. « Le Programme Redevabilité est la clé de voûte permettant aux citoyens de s’approprier pleinement leurs droits socio-économiques et politiques », a-t-il proclamé, le ton empreint d’une gravité empreinte d’espoir. Plus qu’une déclaration, ses mots étaient une injonction : celle d’un engagement collectif, où chaque participant devient aussi un maillon d’une chaîne indissoluble. Sous son regard, la redevabilité n’est pas une abstraction, mais une promesse tangible, prête à se muer en réalité.

Benin et la Suisse lancent la 3e phase du Programme de Redevabilité pour renforcer la gouvernance et l'engagement citoyen via une approcheUn cap fixé par le comité d’orientation stratégique

Pour couronner cette journée mémorable, le Ministre a intronisé les membres du Comité d’Orientation Stratégique (COS), dont il assumera la présidence. Tel un timonier guidant un vaisseau dans la tempête, ce comité aura ainsi pour mission de tracer la route de la phase 3. Sous sa gouverne, le programme s’élance vers un horizon dans lequel la transparence et la justice ne seront plus des idéaux lointains, mais des fondations solides sur lesquelles le Bénin pourra bâtir son avenir. Ainsi, avec le COS comme boussole, cette initiative promet de faire des citoyens non pas des spectateurs, mais des artisans d’une gouvernance renouvelée.

 

Une Alliance Stratégique pour le Bénin : Deux Conventions avec l’Union Européenne Signées

Dans un élan de coopération internationale, le gouvernement béninois et l’Union européenne (UE) ont scellé, hier, mardi, deux conventions de financement d’une portée considérable. En effet, ces accords, évalués à 20 millions d’euros (environ 13 milliards de FCFA), visent à renforcer la compétitivité du Port Autonome de Cotonou et à promouvoir le leadership des femmes et des filles au Bénin. Cet article propose une immersion dans les méandres de ces initiatives, éclairant leurs desseins et leur résonance pour le pays.

Deux conventions : un contexte propice à l’épanouissement

Par ailleurs, ces conventions s’inscrivent dans une trame de collaboration tissée depuis plusieurs années entre le Bénin et l’UE, notamment dans le cadre de la programmation pluriannuelle 2021-2027. Elles incarnent une réponse concrète aux aspirations du Programme d’Actions du Gouvernement (PAG II) pour la période 2021-2026, qui place l’économie et l’inclusion sociale au cœur de ses priorités. Stephane MUND, ambassadeur de l’UE au Bénin, a souligné égalementlors de la cérémonie que ces accords sont le fruit d’un « processus de formulation engagé ensemble », témoignant d’une volonté partagée de bâtir un avenir prospère et équitable.

ProPORT II : Un nouveau souffle pour le Port de Cotonou

La première convention, baptisée « Programme d’Appui au Port de Cotonou (ProPORT II) », vise à doter le Port Autonome de Cotonou d’une compétitivité accrue sur l’échiquier maritime régional. Ce port, poumon économique du Bénin, est un maillon vital pour le commerce intérieur et les échanges avec les pays voisins. Pourtant, ses infrastructures vétustes et ses procédures parfois archaïques freinent son essor. ProPORT II ambitionne de remédier à ces entraves en modernisant les installations, en optimisant la logistique et en formant le personnel aux standards internationaux.

Cette initiative s’aligne sur la stratégie Global Gateway de l’UE, qui prône des connexions durables et transparentes. « Nous œuvrons pour un monde de liaisons sûres et pérennes, fondées sur des principes mutuellement bénéfiques et des normes environnementales élevées », a précisé Stephane MUND. Ainsi, le Port de Cotonou pourrait devenir un modèle de développement portuaire, conjuguant performance économique et respect de l’écosystème marin.

Participation et leadership des femmes et des filles : une quête d’équité

La seconde convention, « Participation et leadership des femmes et des filles au Bénin », s’attaque à un défi sociétal profond : l’inégalité de genre. Au Bénin, comme dans de nombreux pays, on relègue souvent les femmes et les filles aux marges du pouvoir et de la prise de décision. Ce programme, financé par l’UE, entend ainsi inverser cette tendance en favorisant l’accès des femmes aux sphères politiques, économiques et sociales. Il prévoit des formations, des campagnes de sensibilisation et des soutiens financiers pour des initiatives portées par des femmes.

En plus, Stephane MUND a rappelé que cet engagement s’inscrit dans une vision globale de l’UE, qui consacre « au moins un projet par pays spécifiquement et exclusivement à l’égalité entre hommes et femmes ». Cette démarche, loin d’être un simple vernis, vise à ancrer durablement le leadership féminin dans le tissu national, condition sine qua non d’un développement harmonieux.

Deux conventions : une vision partagée pour un avenir radieux

Ces deux conventions, bien plus que de simples accords financiers, incarnent une alliance stratégique entre le Bénin et l’UE. Elles illustrent une volonté commune de bâtir un pays où l’économie fleurit sans sacrifier l’équité sociale. Le Port de Cotonou, revigoré, pourrait devenir un catalyseur de croissance, tandis que l’essor du leadership féminin ouvrirait la voie à une société plus juste et inclusive.

Toutefois, le succès de ces initiatives repose sur une exécution rigoureuse et une collaboration sans faille entre les parties prenantes. Le chemin est tracé, mais son issue demeure une page blanche que seul l’avenir écrira. Une chose est certaine : cette signature marque un jalon dans l’histoire des relations bénino-européennes, un pas vers un horizon où prospérité et justice marchent de concert.

Cotonou : Onze Ambassadeurs accrédités auprès du Bénin

Cotonou, 13 mars 2025 – En ce jour mémorable, le Palais de la Marina, écrin du pouvoir béninois, a vibré au rythme d’un ballet diplomatique hors du commun. En effet, le président de la République du Bénin, M. Patrice Talon, a accueilli onze nouveaux ambassadeurs, porteurs des lettres de créance qui les consacrent comme les émissaires officiels de leurs nations respectives. Par conséquent, cet événement, loin d’être une simple formalité, a dessiné une fresque vivante des ambitions internationales du Bénin.

Les nouveaux plénipotentiaires, issus d’horizons aussi divers que complémentaires, ont défilé sous les ors du palais pour sceller leur mission. Tout d’abord, S.E.M. Hocine Mezoued, ambassadeur d’Algérie, S.E.M. Ali Tiztak, représentant de la République islamique d’Iran, et S.E.M. Paulo Jorge Adão Martins dos Santos, envoyé de la République du Portugal, ont ouvert la procession. Ensuite, leur ont succédé S.E.M. Antit Mohsen de Tunisie, S.E.M. Assiélou Félix Tanon de Côte d’Ivoire, S.E.M. Siaka Cissoko de Guinée, S.E. Mme Tina Guthrie du Canada, S.E.M. Kadade Chaibou du Niger, Mgr Rubén Daríos Ruiz Mainardi, nonce apostolique du Vatican, et S.E.M. Wei Zhang de la République populaire de Chine. Ainsi, ce tableau éclectique illustre l’envergure des liens que le Bénin tisse avec le monde.

Une cérémonie aux accents de tradition et d’avenir

En outre, parée de fastes militaires et d’un protocole minutieux, la remise des lettres de créance a revêtu des airs de rituel intemporel. Parallèlement, chaque ambassadeur, après avoir présenté ses précieux parchemins, a eu l’insigne privilège d’un entretien en aparté avec le président Talon. De fait, ces échanges, véritables préludes à des collaborations futures, ont permis d’esquisser des projets visant à raffermir les attaches bilatérales et à répondre aux défis communs.

Dans la même optique, dans une allocution empreinte de gravité, le chef de l’État a salué l’arrivée de ces émissaires comme une promesse d’élan renouvelé. « Le Bénin s’honore d’accueillir ces figures éminentes, gages d’un dialogue fécond avec les nations sœurs et amies », a-t-il déclaré, soulignant la vocation du pays à s’ériger en carrefour d’échanges et de progrès.

Quant à eux, les ambassadeurs, de leur côté, n’ont pas manqué d’exprimer leur enthousiasme. « Représenter la Côte d’Ivoire au Bénin, c’est œuvrer pour une fraternité ouest-africaine plus solide », a affirmé S.E.M. Assiélou Félix Tanon, tandis que S.E. Mme Tina Guthrie, du Canada, a mis en lumière les perspectives d’un partenariat audacieux : « Nos deux pays peuvent s’enrichir mutuellement, dans un esprit d’innovation et de partage. »

Le Bénin a accueilli onze nouveaux ambassadeurs au Palais de la Marina, marquant un jalon dans ses relations internationalesUne mosaïque de possibilités avec ses Onze Ambassadeurs accrédités

En effet, la diversité des nations représentées ce jour, des voisins immédiats aux puissances lointaines, témoigne de la stratégie béninoise de s’ouvrir tous azimuts. Par exemple, de l’Algérie au Vatican, de l’Iran à la Chine, chaque ambassadeur incarne une facette unique du dialogue global que le Bénin entend promouvoir. Certes, si les relations avec les pays limitrophes comme le Niger ou la Guinée s’inscrivent dans une logique de solidarité régionale, en revanche, celles avec le Canada ou le Portugal évoquent des horizons plus vastes, mêlant commerce, culture et coopération technique.

Finalement, alors que le soleil déclinait sur Cotonou, le Palais de la Marina s’est éteint sur une note d’espoir palpable. Ainsi, ces onze ambassadeurs, désormais investis de leur mission, portent en eux les germes d’une nouvelle ère pour les relations internationales du Bénin. Dès lors, quels fruits naîtront de ces alliances naissantes ? Quels ponts seront jetés entre Cotonou et les capitales du monde ? L’histoire, encore vierge de ces réponses, attend d’être écrite, dans un souffle d’attente et de curiosité.

Un vent nouveau dans les couloirs de la diplomatie ouest-africaine

Dans le théâtre mouvant des relations internationales en Afrique de l’Ouest, un acte significatif vient de se jouer : Gildas Agonkan Habib a été officiellement investi du titre d’Ambassadeur du Bénin auprès du Burkina Faso. Une décision qui ne se contente pas de remplir une case administrative, mais qui dessine les contours d’une ambition plus vaste : tisser des liens plus étroits entre Cotonou et Ouagadougou. Validée par le Conseil des ministres burkinabè, sous la houlette du Capitaine Ibrahim Traoré, cette nomination s’accompagne d’une particularité remarquable : Agonkan, déjà en poste comme Ambassadeur au Niger depuis juin 2023, portera désormais deux casquettes diplomatiques depuis son siège à Niamey.

Une toile diplomatique en recomposition

Par ailleurs, le choix d’unir sous une même autorité les relations avec le Burkina Faso et le Niger n’est pas anodin. Ces deux nations, voisines du Bénin, partagent avec lui des frontières poreuses et des défis communs, qu’il s’agisse de sécurité ou de dynamiques économiques. Si les relations entre le Bénin et le Burkina Faso ont toujours oscillé entre pragmatisme et prudence, cette nomination semble insuffler une volonté de dépasser les simples échanges de courtoisie pour ancrer une coopération plus tangible. Dans un contexte régional où les équilibres politiques vacillent, cette décision pourrait bien être une réponse aux impératifs d’une solidarité renforcée.

Gildas Agonkan Habib : un homme taillé pour l’épreuve

Gildas Agonkan Habib n’arrive pas en novice dans cette arène. Sa désignation comme Ambassadeur au Niger, il y a un peu plus d’un an, a déjà révélé sa capacité à manœuvrer dans des eaux troubles. Fort de cette expérience, il est aujourd’hui un artisan aguerri, capable de décrypter les subtilités des contextes nationaux tout en défendant les intérêts béninois. De plus, sa nomination au Burkina Faso témoigne de la confiance que les autorités de Cotonou placent en lui pour orchestrer une partition diplomatique à deux voix, un exercice d’équilibre qui exigera autant de finesse que de fermeté.

Gildas Agonkan Habib : un double mandat, un défi singulier

Exercer simultanément ses fonctions depuis Niamey, à des centaines de kilomètres de Ouagadougou, n’est pas une mince affaire. Le Burkina Faso, sous la direction du Capitaine Traoré, traverse une période de mutations profondes, marquée par des choix politiques audacieux et une quête d’autonomie régionale. Le Niger, de son côté, évolue dans une sphère distincte, avec ses propres enjeux. Agonkan devra donc faire preuve d’une agilité rare, jonglant entre des priorités parfois divergentes tout en maintenant une cohérence dans la voix du Bénin. Cette configuration inédite pourrait toutefois se muer en atout : en centralisant ses efforts, il pourrait devenir un pivot, un point de convergence pour des initiatives trilatérales.

Vers un horizon partagé ?

Les Béninois attendent beaucoup de cet ambassadeur. On espère qu’il préservera la stabilité des relations bilatérales et ouvrira de nouvelles perspectives, comme un dialogue accumulé sur la sécurité transfrontalière ou des projets économiques communs. Cependant, de nombreux obstacles se dressent sur son chemin : les différences de tempo entre les deux nations, les pressions internes et externes et la distance physique. Mais ce défi recèle une opportunité : l’ambassadeur peut créer un modèle diplomatique audacieux, où l’optimisation des ressources décuple l’impact.

Alors que Gildas Agonkan Habib entame son périple, une interrogation se pose : cette double mission pourrait-elle, au lieu d’être une contrainte, devenir le moteur d’une diplomatie ouest-africaine renouvelée, où la coopération dépasse les frontières ?

 

Rubio et Bakari réaffirment les liens entre Cotonou et Washington.

Cotonou, 11 mars 2025 Une nouvelle page s’est écrite dans l’épopée des relations diplomatiques entre le Bénin et les États-Unis. Hier, dans une joute verbale empreinte de courtoisie et de gravité, le secrétaire d’État américain Marco Rubio a conversé par téléphone avec son homologue béninois, Olushegun Adjadi Bakari, ministre des Affaires étrangères. Cet échange, loin d’être une simple formalité, a cristallisé l’élan d’une coopération qui transcende les océans et les frontières.

Rubio rend  hommage à l’engagement du Bénin pour la sécurité régionale

Dès les premiers instants, Marco Rubio, avec une éloquence mesurée, a tenu à magnifier l’importance des liens qui unissent Washington à Cotonou. Il a salué, dans un souffle reconnaissant, l’engagement indéfectible du Bénin dans la préservation de la sécurité régionale, un domaine où les tumultes ne manquent pas. Ce n’est pas un mince hommage : dans un monde où les alliances vacillent souvent sous le poids des intérêts divergents, le secrétaire d’État a érigé le partenariat bénino-américain en rempart contre l’instabilité qui guette l’Afrique de l’Ouest.

Les deux dignitaires, dans une harmonie de vues peu commune, ont ensuite exploré les desseins qui les rapprochent. Le renforcement de la gouvernance démocratique, ce noble idéal qui exige patience et audace, s’est imposé comme une priorité partagée. À cela s’ajoute la quête d’une stabilité régionale, un défi aussi ardu que vital dans une contrée où les soubresauts politiques et les menaces sécuritaires tissent une toile complexe. Si les mots échangés n’ont pas été rendus publics dans leur intégralité, leur portée résonne comme une promesse : celle d’une collaboration qui ne se contente pas de mots, mais aspire à des actes.

Une vision commune pour la gouvernance et la stabilité

Cet appel témoigne d’une volonté de faire front commun face aux aléas du temps présent. Le Bénin, nation discrète, mais résolue, s’affirme ainsi comme un acteur incontournable dans le concert des nations, tandis que les États-Unis, par la voix de Rubio, réitèrent leur dessein d’accompagner l’Afrique dans son essor. Nul doute que cette conversation, bien qu’éphémère dans sa durée, inscrira une trace durable dans les annales des relations internationales.

En somme, de telles alliances, tissées dans l’ombre des grandes déclarations, sont les fils d’or qui, patiemment noués, dessinent l’étoffe d’un monde plus stable, plus juste. C’est là, dans cette discrète alchimie entre deux voix séparées par des continents, que se joue, peut-être, l’avenir d’une paix trop longtemps espérée.

 

Bénin : Quand l’ONU et le Vatican s’unissent pour un avenir radieux

 Porto-Novo, 10 mars 2025 – Dans une belle matinée, Porto-Novo, cœur battant du Bénin, a été le théâtre d’un conciliabule aussi discret qu’éloquent. Aminatou Sar, Coordonnatrice résidente des Nations Unies au Bénin, a accueilli Mgr Rubén Darío Ruiz Mainardi, nouveau Nonce apostolique fraîchement nommé par le Saint-Siège au Bénin. Dans les salons feutrés de la résidence officielle de l’UN Bénin, ces deux figures, l’une porte-étendard de l’ONU, l’autre émissaire du Vatican, ont croisé leurs regards sur les défis brûlants de l’heure. Si les détails de leur échange demeurent voilés, l’événement s’inscrit comme une passerelle entre deux visions universalistes, unies par une quête de sens au service d’une nation en pleine mutation.

L’ONU et le Vatican : Une diplomatie aux multiples visages

Aminatou Sar, championne des droits des femmes et des filles, porte avec elle une expertise puisée à Dakar, auprès de PATH, Plan International et Amnesty, autant de jalons qui façonnent son engagement au Bénin. Face à elle, Mgr Mainardi, Argentin au parcours encore mystérieux dans les annales publiques, succède à Mgr Mark Gerard Miles, transféré au Costa Rica en juillet 2024. Polyglotte et discret, ce prélat apporte au Bénin une voix spirituelle et diplomatique, dans un pays où l’Église catholique, forte de 27 % de la population selon les estimations récentes, joue un rôle clé dans le dialogue social.

Des enjeux au carrefour des âmes et des terres

Leur échange, bien que non détaillé par les canaux officiels, a sans doute effleuré les tumultes qui agitent le Bénin et la sous-région. Sécurité dans le nord, où les incursions jihadistes depuis le Sahel menacent la quiétude ; développement durable, alors que l’ONU appuie des projets comme l’opération Mirador ; droits des femmes, un terrain où les visions de Sar et de Mainardi pourraient converger – autant de fils tissés dans cette trame conversationnelle. L’UN Benin, sous la houlette de Sar, réaffirme son engagement à collaborer avec tous les acteurs, y compris le Saint-Siège, pour un Bénin plus équitable. Quant au nonce, sa présence récente laisse présager une volonté de renforcer les liens entre l’Église locale et les initiatives internationales, dans un pays où la foi et la résilience marchent souvent de pair.

L’ONU et le Vatican : Une alliance naissante dans l’ombre du réel

Cette rencontre n’est pas un simple ballet protocolaire ; elle esquisse une alliance tacite entre deux institutions aux vocations distinctes, mais complémentaires. L’ONU, avec ses ambitions de progrès matériel et social, et le Vatican, gardien d’une quête spirituelle et morale, trouvent ici un terrain d’entente. Mgr Mainardi, dont c’est l’une des premières sorties publiques depuis son arrivée, semble poser les jalons d’une mission qui, à l’image de son prédécesseur polyglotte, pourrait s’exprimer dans un langage universel. Pour Aminatou Sar, cet échange s’inscrit dans une dynamique plus large, celle d’un Bénin qui, en 2025, oscille entre défis structurels et promesses d’éveil, notamment à l’approche des élections législatives prévues pour avril.

Une lueur suspendue entre ciel et terre

Cette entrevue entre Aminatou Sar et Mgr Rubén Darío Ruiz Mainardi n’a pas livré tous ses secrets, mais elle a semé une étincelle, celle d’une coopération possible, d’un dialogue qui pourrait féconder des lendemains plus doux. Dans un Bénin où les ombres du nord côtoient les lumières de l’espoir, cette rencontre suscite une interrogation ouverte : et si, entre la croix et le croissant bleu des Nations Unies, naissait une harmonie capable d’éclairer les chemins encore obscurs d’une nation en quête d’elle-même ? Sous ce ciel partagé, l’histoire, patiente, attend de répondre.

Bénin : un ciel mieux gardé grâce à l’élan solidaire de l’Union Européenne

Cotonou, 6 mars 2025 — Ce jeudi, la base aérienne de Cotonou s’est drapée d’une solennité particulière pour accueillir un présent d’envergure offert par l’Union Européenne (UE) au Bénin. En effet, sous les regards croisés des dignitaires béninois et européens, un avion de reconnaissance et de surveillance, de type Caravane C 280 Bravo, a été officiellement remis aux Forces armées béninoises (FAB). Présidée par le chef d’État-major de l’UE, Michel Van der Laan, cette cérémonie marque un jalon dans la coopération entre Bruxelles et Porto-Novo, scellant un engagement commun face aux défis sécuritaires qui étreignent le nord du pays.

L’opération Mirador : une sentinelle renforcée

Par ailleurs, destiné à soutenir l’opération « Mirador », cet appareil s’inscrit dans une lutte acharnée contre les menaces terroristes qui, depuis plusieurs années, gagnent du terrain aux confins septentrionaux du Bénin. Lancée en 2022 sous l’impulsion du général Fructueux Gbaguidi, chef d’état-major des FAB, cette opération vise à juguler les incursions de groupes extrémistes débordant des frontières poreuses avec le Burkina Faso et le Niger. Doté de technologies avancées (captation d’images et détection de signaux électromagnétiques), cet avion offrira une vue d’aigle aux unités déployées, affinant leurs capacités de renseignement et d’intervention dans une région où chaque information peut renverser la donne.

Une coopération transatlantique et européenne en synergie

En plus, ce don s’adosse à un édifice diplomatique plus large. Il fait suite à un accord signé avec les États-Unis, couvrant six axes stratégiques (sécurité intérieure, renseignement, santé, logistique, lutte antiterroriste), et s’intègre dans une enveloppe de 11,7 millions d’euros allouée par l’UE via la facilité européenne pour la paix. Géré par Défense Conseil International (DCI), ce programme a déjà permis la livraison de six drones DT-46 par la firme française Delair en 2024, complétés aujourd’hui par cet avion fourni par Atos. Cette synergie illustre une volonté partagée de doter le Bénin d’outils non létaux pour contrer une menace qui, loin de s’essouffler, s’enracine dans le Sahel et ses marges.

Un rempart contre l’ombre grandissante grâce à l’Union Européenne

En outre, le contexte n’a rien d’anodin. Le nord du Bénin, jadis havre de paix, subit depuis 2019 les assauts répétés de factions liées à Al-Qaïda et à l’État islamique, profitant de l’instabilité régionale. Attaques contre des postes militaires, embuscades visant les civils, pillages : la litanie des violences a poussé les autorités à redoubler d’efforts. Cet avion, capable de survoler de vastes étendues et de transmettre des données en temps réel, devient ainsi un atout précieux pour anticiper et déjouer les desseins de l’adversaire, tout en préservant les populations prises dans l’étau de cette guerre larvée.

Une lueur dans la tourmente grâce à l’Union Européenne

Au-delà de sa portée technique, ce geste de l’UE résonne comme une main tendue, un gage de solidarité dans une Afrique de l’Ouest où les États, souvent esseulés, luttent pour leur souveraineté. Pour les Forces armées béninoises, cet outil n’est pas qu’un engin ; c’est une promesse de jours moins sombres, une chance de reprendre l’ascendant sur un ennemi insaisissable. Et tandis que l’avion s’élève pour ses premières missions, il emporte avec lui un espoir ténu, mais tangible : celui d’un Bénin qui, fort du soutien de ses alliés, refuse de ployer sous les vents contraires. Car dans ce ciel désormais mieux surveillé, ce n’est pas seulement un appareil qui prend son envol, mais une nation entière qui, les yeux levés, se rêve en maîtresse de son destin.

 

Une concorde transcontinentale : le Venezuela et le Bénin esquissent un avenir partagé

Dans l’arène mouvante des relations internationales, où les alliances se nouent et se dénouent au gré des intérêts fugaces, un rapprochement singulier vient de poindre à l’horizon. Le Venezuela et le Bénin, deux nations que la géographie sépare, mais que la volonté rapproche, ont résolu d’unir leurs desseins en instaurant la Première Commission Mixte Bilatérale. Cette décision, scellée lors d’un entretien téléphonique entre Yván Gil, ministre vénézuélien des Affaires étrangères, mandaté par le président Nicolás Maduro, et Shègun Adjadi Bakari, son homologue béninois, s’inscrit comme une étape décisive dans une amitié jusque-là discrète, mais tenace.

Le Venezuela et le Bénin  :  une coopération audacieuse pour l’avenir

Par une missive diffusée sur Telegram, Yván Gil a dévoilé les contours de cette entreprise commune, portée par une ambition claire : raffermir les liens bilatéraux et tisser une coopération multilatérale aux accents novateurs. Les domaines envisagés pour cette collaboration (agriculture durable, éducation, énergie, culture et industrie textile) traduisent une aspiration à conjuguer pragmatisme et audace. Il ne s’agit pas ici d’un simple échange de bons procédés, mais d’un dessein plus vaste : celui de poser les jalons d’un partenariat où les savoirs se croisent et les ressources s’entrelacent pour un bénéfice réciproque.

Solidarité face aux pressions mondiales

Au fil de cet échange, une note de gratitude a résonné avec force. Le ministre vénézuélien a salué l’inflexible soutien du Bénin face aux « mesures coercitives unilatérales » , ces sanctions qui, sous des dehors techniques, enserrent le Venezuela dans un étau économique. Cette solidarité, rare dans un concert mondial souvent marqué par l’indifférence ou le calcul, a conduit Gil à proclamer une vision exaltante : « Ensemble, nous œuvrerons à l’avènement d’un monde multipolaire et équitable ! » Ces mots, loin d’être une formule creuse, dessinent l’espoir d’un ordre global où les nations, quelles que soient leur taille ou leur puissance, puissent faire entendre leur voix.

Le Venezuela et le Bénin : des racines diplomatiques solides

L’histoire de cette entente ne date pas d’hier. Depuis l’établissement des relations diplomatiques le 20 juin 1991, Caracas et Porto-Novo ont patiemment cultivé leurs affinités. L’élan insufflé par la Révolution bolivarienne en 1999 a donné un nouveau souffle à cette relation, ponctuée d’accords dans des champs aussi variés que la coopération technique, le jumelage entre collectivités territoriales, la suppression des visas ou encore la lutte contre les narcotrafics. Plus récemment, en août 2023, la création du Groupe parlementaire d’amitié Venezuela-Bénin au sein de l’Assemblée vénézuélienne a marqué une étape supplémentaire, les législateurs s’engageant à fortifier les ponts entre leurs institutions respectives.

Une vision partagée d’un monde multipolaire

Mais quel souffle anime cette initiative aujourd’hui ? Peut-être faut-il y voir la réponse à un monde en quête de repères, où les nations du Sud, lassées des hiérarchies imposées, explorent des voies inédites pour s’affranchir. Peut-être est-ce aussi, pour le Venezuela, une manière d’échapper à l’étreinte de l’isolement en tendant une main vers l’Afrique, continent aux potentialités immenses. Quoi qu’il en soit, cette commission mixte ne se réduit pas à une formalité protocolaire ; elle incarne une promesse, un engagement à bâtir, pierre après pierre, un édifice commun.

Ainsi, tandis que les tumultes géopolitiques agitent les mers et les cieux, ce dialogue entre le Venezuela et le Bénin offre une respiration, une pause dans la cacophonie ambiante. Point de fracas ni de gestes ostentatoires ici, mais une entente sobre, presque murmurée, entre deux peuples qui, depuis leurs rives opposées, se sont reconnus dans un même élan. Et si la grandeur d’une alliance se mesurait non pas à son éclat, mais à sa capacité à faire germer l’espoir là où nul ne l’attendait ? En ce modeste conciliabule transatlantique, dans cet acte de foi en un futur partagé, se niche une leçon universelle : les plus nobles édifices s’élèvent souvent dans l’ombre, loin des regards, mais près des cœurs.

 

Les élections béninoises de 2026 : la Cedeao tend une main ferme à la Céna

Cotonou, 25 février 2025 – En ce lumineux mardi, une brise d’assurance a soufflé sur les locaux de la Commission électorale nationale autonome (Céna) du Bénin. L’Ambassadeur Amadou Diongue, figure éminente de la Commission économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédeao) auprès de cette nation, s’est déplacé en personne pour insuffler une nouvelle vigueur aux préparatifs des élections générales de 2026.

Face à Sacca Lafia, président de la Céna, et à ses conseillers, il a déroulé un discours empreint d’une promesse limpide : celle d’un appui sans faille pour garantir un scrutin d’une transparence irréprochable. Mais derrière cette main tendue, un défi colossal se profile, oscillant entre ambitions sous-régionales et souveraineté nationale. Décryptage d’une alliance qui pourrait bien redessiner les contours de la démocratie béninoise.

Cédeao  : Une visite aux allures de serment

Ce n’était pas une simple formalité. Ce que l’Ambassadeur Diongue avait d’abord qualifié de « visite de courtoisie » s’est rapidement métamorphosé en un échange d’une gravité presque cérémonielle. Devant les membres de la Céna et les cadres de la Direction générale des élections (DGE), il a martelé un engagement clair : la Cédeao se tient prête à déployer ses ressources pour que 2026 soit une vitrine de crédibilité électorale. Mais cette offre, aussi généreuse soit-elle, n’est pas un chèque en blanc. « Notre soutien s’inscrit dans les limites fixées par la loi, sans jamais écorner la souveraineté du Bénin », a-t-il pris soin de préciser, comme pour conjurer les soupçons d’une ingérence masquée.

Et pourtant, les enjeux sont titanesques. Les élections générales de 2026 ne seront pas un simple exercice de routine. Elles cristallisent les espoirs d’une nation en quête de stabilité, tout en portant le poids des regards ouest-africains. Amadou Diongue l’a bien compris. Évoquant la « complexité » de ce rendez-vous, il a proposé un partage d’expériences audacieux, notamment dans le domaine du numérique, un terrain où la Cédeao pourrait briller par son expertise. « Nous sommes à l’écoute, ouverts à une collaboration qui nous propulsera vers l’avant », a-t-il lancé, la voix teintée d’une conviction qui ne tolère aucun doute.

Une Céna en quête de boussole

De son côté, Sacca Lafia n’a pas caché sa satisfaction. Accueillant cette délégation avec une chaleur protocolaire, il a salué « les mots amicaux » de son hôte, voyant dans cette visite un gage de solidarité tangible. « La disponibilité de la Cédeao est une aubaine, et nous n’hésiterons pas à frapper à sa porte dès que l’urgence l’exigera », a-t-il répondu, esquissant un sourire prudent. Car si le président de la Céna se réjouit, il sait aussi que le chemin vers 2026 est semé d’embûches. Finaliser un agenda électoral robuste, garantir une transparence à toute épreuve, rassurer une population souvent sceptique : autant de défis qui exigent plus que des promesses.

Ce tête-à-tête n’est d’ailleurs pas un coup d’essai. Le 17 décembre 2024, Sacca Lafia avait déjà croisé le fer, ou plutôt les idées, avec Omar Alieu Touray, président de la Commission de la Cédeao, à Abuja. Une rencontre qui avait jeté les bases de cette coopération naissante. Aujourd’hui, cette dynamique semble s’accélérer, mais elle soulève une question brûlante : jusqu’où la Céna peut-elle s’appuyer sur la Cédeao sans compromettre son autonomie ?

Cédeao : Une alliance sous surveillance

Car voilà le nœud du problème. Si l’appui de la Cédeao est une aubaine, il n’est pas exempt de controverses. Dans une région où les accusations d’ingérence électorale fusent souvent, certains pourraient y voir une tentative de pilotage à distance. Le numérique, par exemple, évoqué comme un axe de collaboration, est un terrain miné. Entre innovations salvatrices et risques de manipulation, il cristallise les espoirs et les craintes. La Céna, garante de la souveraineté électorale béninoise, devra naviguer avec une prudence de funambule pour ne pas se laisser déborder par un partenaire aussi puissant que bien intentionné.

Et que dire des attentes des citoyens ? Au Bénin, les scrutins passés ont parfois laissé des cicatrices, marquées par des soupçons d’opacité ou des tensions post-électorales. L’engagement de la Cédeao, s’il est sincère, pourrait apaiser ces plaies. Mais mal calibré, il risque aussi d’alimenter une défiance déjà latente. Sacca Lafia l’a bien saisi : en rassurant son hôte sur les efforts en cours pour un scrutin « crédible », il s’adresse autant à la Cédeao qu’à son propre peuple.

Une danse à deux tempos

Au terme de cette rencontre, une certitude émerge : la route vers 2026 sera une chorégraphie délicate entre la Céna et la Cédeao. L’une porte l’étendard de l’indépendance nationale, l’autre celui d’une solidarité régionale ambitieuse. Leur réussite dépendra d’un équilibre subtil : un soutien ferme, mais discret, une collaboration fructueuse, mais respectueuse.

Si cette alliance tenait ses promesses, elle pourrait faire des élections béninoises un modèle d’excellence ouest-africain. Mais si elle vacille, elle risque de nourrir les doutes et les polémiques. Une chose est sûre : en ce mardi , un pas décisif a été franchi. Reste à savoir si les suivants mèneront au triomphe ou à l’embûche.

Alimentation scolaire : L’ANAN Bénin accueille la délégation gabonaise

Cotonou, 18 février 2025 —Dans le cadre du renforcement de la coopération Sud-Sud en matière d’alimentation scolaire, l’ANAN BÉNIN, principal pilier de mise en œuvre du Programme National d’Alimentation Scolaire Intégré (PNASI), a accueilli aujourd’hui une délégation gabonaise. En effet, cet échange, riche et constructif, a permis de dresser un bilan détaillé des succès enregistrés au Bénin, tout en abordant les défis persistants et en explorant des stratégies innovantes pour améliorer la gestion des cantines scolaires.

L'ANAN BÉNIN et la délégation gabonaise échangent sur les succès et défis de la gestion des cantines scolaires pour  la sécurité alimentaireANAN Bénin : un modèle réussi à partager

Par ailleurs, au fil des discussions, les représentants béninois ont mis en lumière les avancées notables du PNASI. Parmi les succès salués figurent :

  1. La modernisation des cantines : L’intégration de techniques de gestion modernes et l’utilisation de produits locaux ont permis d’améliorer la qualité nutritionnelle des repas servis aux élèves.
  2. L’engagement des acteurs locaux : la coordination entre les établissements scolaires, les communautés et les partenaires institutionnels a contribué à la durabilité du programme.
  3. Une approche adaptée aux réalités régionales : la prise en compte des spécificités géographiques et culturelles a renforcé l’efficacité des actions sur le terrain.

La délégation gabonaise, présente pour observer et s’inspirer, a salué ces réussites tout en exprimant son vif intérêt pour le modèle béninois. « Ce partage d’expériences est essentiel pour adapter des solutions éprouvées à nos contextes locaux et améliorer ainsi la sécurité alimentaire dans nos écoles », a commenté un membre de la délégation.

Des défis à relever et des stratégies innovantes

Malgré ces succès, plusieurs défis ont été identifiés :

  • Logistique et approvisionnement : la coordination pour assurer un approvisionnement constant en produits locaux de qualité demeure un enjeu majeur.
  • Formation et suivi : le renforcement des compétences des gestionnaires de cantines et la mise en place d’un système de suivi régulier sont indispensables pour pérenniser les acquis.
  • Adaptation contextuelle : bien que le modèle béninois soit performant, son adaptation au contexte gabonais nécessite des ajustements spécifiques pour tenir compte des différences culturelles et économiques.

D’ailleurs, face à ces défis, la délégation gabonaise a présenté plusieurs suggestions stratégiques, notamment :

  • L’échange de bonnes pratiques : organiser des sessions de formation conjointes et des visites d’études entre les deux pays pour faciliter l’adaptation des techniques de gestion.
  • La mise en place d’un système d’évaluation commun : développer des indicateurs de performance partagés afin de mesurer l’impact des actions et d’ajuster les stratégies en temps réel.
  • Le renforcement des partenariats public-privé : encourager la collaboration avec le secteur privé pour mobiliser des ressources supplémentaires et dynamiser l’innovation dans la gestion des cantines scolaires.

Une coopération régionale prometteuse

Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique plus large de coopération régionale visant à harmoniser les politiques d’alimentation scolaire en Afrique de l’Ouest et du Centre. En associant les compétences techniques béninoises à l’expérience gabonaise, les deux parties espèrent créer un modèle réplicable, capable de répondre aux enjeux de nutrition et de santé des élèves tout en soutenant le développement durable.

En conclusion, l’accueil de la délégation gabonaise par l’ANAN BÉNIN marque une étape déterminante pour le renforcement des capacités dans le secteur de l’alimentation scolaire. Cet échange constructif ouvre la voie à une collaboration accrue, au bénéfice des systèmes éducatifs des deux pays et, potentiellement, de toute la région.

 

Bénin : une mission de coopération Sud-Sud pour moderniser les cantines scolaires au Gabon 

Cotonou, 18 février 2025 — Dans le cadre d’une dynamique de coopération Sud-Sud, l’UNFPA Bénin soutient la mission conjointe de l’UNFPA Gabon et du Ministère de l’Éducation Nationale gabonais, qui s’est déployée au Bénin pour observer et s’inspirer des meilleures pratiques en matière de gestion des cantines scolaires. Cette initiative, appuyée par des partenaires internationaux tels que la FAO, la CEEAC, la Fondation ONZ et le Programme Alimentaire Mondial (PAM), vise à renforcer les capacités locales et à adapter ces pratiques au contexte gabonais.

Trois jours pour l’excellence en gestion des cantines

Pendant trois jours, la délégation gabonaise aura l’opportunité de découvrir comment, au Bénin, les cantines scolaires sont gérées de manière à garantir une alimentation saine et équilibrée aux élèves. « Cette mission représente bien plus qu’un simple échange technique ; elle s’inscrit dans une stratégie globale de renforcement des capacités de nos partenaires afin d’améliorer la nutrition et la santé des jeunes, essentiel pour leur réussite scolaire et leur bien-être futur », souligne un responsable de l’UNFPA Bénin.

Unesérie de séances de briefing a occupé la première journée. La délégation gabonaise a rencontré la Coordonnatrice résidente d’UN Bénin ainsi que des représentants de l’UNFPA Bénin et du WFP Bénin. Ces échanges préliminaires ont permis de comprendre le fonctionnement opérationnel des cantines et de préparer la descente sur le terrain, où les pratiques de gestion innovantes seront observées de près.

 

UNFPA Bénin soutient une mission visant à observer et adapter les pratiques exemplaires de gestion des cantines scolaires au contexte GabonUn partage d’expériences au service de la santé et de la nutrition

L’initiative vise à identifier les pratiques exemplaires mises en œuvre dans les cantines scolaires béninoises : des procédures d’approvisionnement en produits locaux aux modes de gestion participative impliquant les communautés éducatives. Par ailleurs, la délégation du Gabon devra adapter ces méthodes, reconnues pour leur efficacité, au contexte gabonais afin de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et de la santé des élèves.

Les partenaires impliqués mettent en avant l’importance de ce type d’échange dans la mesure où il permet aux pays du Sud de mutualiser leurs expertises et de relever ensemble les défis liés à l’alimentation scolaire. Ce partage d’expériences est une réponse aux enjeux de nutrition, de santé et d’éducation, essentiels pour le développement durable.

UNFPA Bénin soutient une mission visant à observer et adapter les pratiques exemplaires de gestion des cantines scolaires au contexte GabonCantines scolaires: Vers un modèle réplicable de coopération régionale

Au-delà de l’aspect technique, cette mission incarne la volonté de renforcer la collaboration entre les agences onusiennes et les gouvernements africains. En favorisant l’adaptation des bonnes pratiques à des contextes locaux variés, le projet s’inscrit dans une stratégie plus large de développement des infrastructures scolaires et de soutien à la santé des enfants.

Si le succès de cette mission au Bénin permet d’enrichir le savoir-faire gabonais, il pourrait également servir de modèle pour d’autres pays de la région désireux de moderniser leurs cantines scolaires et d’améliorer les conditions d’alimentation des élèves.

Une initiative porteuse d’espoir

En somme, cette démarche, fondée sur le principe du partage et de la solidarité Sud-Sud, illustre parfaitement comment la coopération internationale peut devenir un levier de changement concret. En associant les compétences techniques locales à l’appui des organisations internationales, la mission ouvre la voie à une amélioration significative de la qualité des services alimentaires dans les établissements scolaires, condition indispensable à l’épanouissement des jeunes générations.

Grâce à cette synergie, les acteurs impliqués espèrent non seulement améliorer la gestion des cantines, mais aussi contribuer à un environnement éducatif plus sain et inclusif, où chaque enfant bénéficie d’une alimentation de qualité pour favoriser son apprentissage et son développement.

Le Japon renforce les capacités du CPADD avec un don de matériel roulant

Ouidah, 14 février 2025 – Son Excellence Monsieur UEZONO Hideki, Ambassadeur du Japon près le Bénin, a présidé hier une cérémonie de remise de matériel roulant au Centre de Perfectionnement aux Actions Post-conflictuelles de Déminage et de Dépollution (CPADD). Ce geste s’inscrit dans le cadre du soutien continu du Japon au renforcement des capacités opérationnelles du CPADD.

CPADD: un centre de déminage humanitaire en plein essor

En effet, le CPADD, établi en 2002 à Ouidah, est le seul centre de formation au déminage humanitaire en Afrique de l’Ouest. Il a pour mission d’apporter conseil et assistance aux pays africains touchés par le problème des mines terrestres et des munitions non explosées, en proposant des formations adaptées aux besoins des programmes de déminage humanitaire et des opérations de maintien de la paix sur le continent africain.

Par ailleurs, ce don de matériel roulant vise à améliorer la mobilité et l’efficacité des équipes du CPADD lors de leurs interventions sur le terrain. Il s’ajoute à une série d’initiatives soutenues par le Japon pour renforcer les capacités du centre. Par exemple, en 2020, un nouveau bâtiment de type R+1 a été inauguré à Ouidah, fruit de la coopération entre le Bénin, le Japon et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Ce bâtiment comprend deux blocs : un pour les sessions de formation et un autre pour l’hébergement des stagiaires.

En mai 2024, le CPADD a accueilli la visite de Son Excellence Monsieur Takahisa TSUGAWA, alors nouvel Ambassadeur du Japon près du Bénin, accompagné de M. Aoualé MOHAMED ABCHIR, Représentant Résident du PNUD au Bénin. Les deux autorités ont pu constater les réalisations du CPADD, financées par le Japon avec l’appui technique du PNUD Bénin, et ont réitéré leur engagement à soutenir le centre dans ses missions.

La coopération internationale pour la paix et la sécurité en Afrique

Le soutien du Japon au CPADD s’inscrit dans une démarche plus large de promotion de la paix et de la sécurité en Afrique. En 2015, lors d’une cérémonie de remise de matériel, le Chargé d’Affaires de l’Ambassade du Japon, M. Daini Tsukahara, avait déclaré : « Les hommes peuvent faire la guerre, ils peuvent aussi contribuer à l’avènement d’une vie meilleure. » Cette philosophie continue de guider les actions du Japon en faveur du déminage humanitaire et de la consolidation de la paix sur le continent africain. Le CPADD, grâce à ces appuis, renforce sa position en tant que centre de référence pour la formation au déminage humanitaire en Afrique de l’Ouest, contribuant ainsi à la sécurité et à la stabilité de la région.

 

Révocation de l’ambassadeur du Bénin au Niger

La diplomatie, art délicat du verbe mesuré et du geste pesé, peut parfois vaciller sous le poids d’une déclaration imprévue. C’est ce que vient d’illustrer la révocation de Gildas Agonkan, ex-ambassadeur du Bénin près le Niger, dont les paroles prononcées à Gaya ont précipité sa chute.

Une déclaration qui fait vague

En effet, lors de la cérémonie de prestation de serment et de remise de diplômes de la 7ᵉ promotion de l’IIS Koubeyni, Gildas Agonkan s’est fendu d’excuses publiques à l’endroit du peuple nigérien, au nom du Bénin. Ce geste, en apparence empreint de diplomatie conciliante, n’a pas tardé à faire réagir les instances officielles béninoises. Son initiative, visiblement dénuée d’aval gouvernemental, a été interprétée comme un écart de conduite diplomatique.

Le Bénin, par cette révocation, marque une prise de distance ferme vis-à-vis des propos tenus. Cet épisode met en exergue un principe fondamental de la représentation diplomatique : un ambassadeur n’est jamais un électron libre, mais bien le porte-voix d’une ligne définie par son gouvernement.

Entre-ligne officielle et initiative personnelle

En plus, dans le monde feutré des chancelleries, chaque mot compte et chaque prise de parole engage. L’ambassadeur, en sa qualité de relais institutionnel, ne saurait s’autoriser à improviser un discours au nom de son État sans s’être assuré de l’alignement avec la politique officielle.

Or, en offrant publiquement des excuses, Gildas Agonkan a semblé dépasser le périmètre de sa mission, engendrant une rupture immédiate entre sa parole et la ligne diplomatique béninoise. Cette situation illustre à quel point la diplomatie exige un équilibre constant entre courtoisie et prudence, entre initiative et conformité.

Révocation : les leçons d’un incident diplomatique

L’éviction de Gildas Agonkan révèle plusieurs enseignements sur la mécanique du pouvoir diplomatique. Premièrement, elle souligne la centralisation des décisions en matière de relations internationales : un ambassadeur est avant tout un exécutant des orientations de son pays. Deuxièmement, elle met en lumière la sensibilité des discours dans un contexte régional marqué par des tensions géopolitiques fluctuantes.

Ce cas de figure rappelle d’autres épisodes où des diplomates, parfois en quête d’apaisement, se sont retrouvés ainsi en porte-à-faux avec leur hiérarchie. La diplomatie n’admet que peu de place pour l’improvisation, et chaque déclaration engage bien plus qu’un individu : elle façonne les relations entre États.

En définitive, cet incident est un rappel cinglant de la rigueur qui régit l’exercice diplomatique. Entre l’intention et l’impact, entre la parole et la politique, le fossé peut être abyssal.

 

Renforcement des liens entre le Bénin et la CEDEAO

L’Ambassadeur Amadou DIONGUE, Représentant Résident de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) au Bénin, a rendu le mercredi dernier ,une visite de courtoisie à Son Excellence Madame Mariam Chabi Talata, Vice-Présidente de la République du Bénin. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des relations diplomatiques étroites entre le Bénin et la CEDEAO, visant à renforcer la coopération régionale et à aborder des questions d’intérêt commun.

Défis régionaux : Sécurité, intégration économique et gouvernance démocratique

Au cours de l’entretien, les deux personnalités ont discuté des défis actuels auxquels la sous-région est confrontée, notamment les questions de sécurité, d’intégration économique et de gouvernance démocratique. La Vice-Présidente Talata a réaffirmé l’engagement du Bénin à soutenir les initiatives de la CEDEAO visant à promouvoir la paix et la stabilité dans la région.

Cette visite intervient dans un contexte où la CEDEAO fait face  à des défis majeurs, notamment le retrait annoncé des pays de l’Alliances des Etats du Sahel. Le Bénin, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi Bakari, a exprimé sa volonté de maintenir des relations de coopération avec ces nations, soulignant l’importance de la solidarité régionale. 

le Bénin et la CEDEAO : engagement international et développement durable

Par ailleurs, le Bénin a récemment participé activement à des forums internationaux, illustrant son engagement sur la scène mondiale. Notamment, la Vice-Présidente Talata a représenté le pays lors de la 28e Conférence des Nations Unies sur le Climat (COP 28) à Dubaï, où elle a encouragé les négociateurs béninois à s’investir pleinement dans les discussions sur le changement climatique. 

La rencontre entre l’Ambassadeur DIONGUE et la Vice-Présidente Talata témoigne de la volonté commune de renforcer les liens entre le Bénin et la CEDEAO. Elle souligne également l’importance du dialogue et de la collaboration pour relever les défis régionaux et promouvoir le développement durable en Afrique de l’Ouest.

En conclusion, cette visite de courtoisie s’inscrit dans une dynamique positive de coopération entre le Bénin et la CEDEAO, reflétant un engagement mutuel en faveur de la paix, de la stabilité et du progrès dans la sous-région.

Diplomatie russo-béninoise : vers un renforcement stratégique des relations bilatérales

Cotonou, 11 février 2025 – Une entrevue diplomatique stratégique d’une importance capitale s’est tenue hier entre S.E.M. Igor Evdokimov, représentant de la Fédération de Russie, et S.E.M. Franck Armel Afoukou, Secrétaire général du Ministère des Affaires étrangères du Bénin. En effet, cet échange, loin d’être une simple formalité protocolaire, s’inscrit dans une dynamique plus large de consolidation des relations russo-béninoises, qui ne cessent d’évoluer dans un contexte international en constante mutation.

Des discussions axées sur l’actualité diplomatique et économique

Les deux parties ont abordé plusieurs sujets d’actualité au cœur des discussions, témoignant de leur volonté mutuelle de renforcer la coopération bilatérale.

  • Les partenariats économiques et commerciaux, notamment dans les secteurs des ressources naturelles, de l’énergie et des infrastructures.
  • La coopération en matière de formation et d’éducation, un domaine dans lequel la Russie offre historiquement des opportunités aux étudiants béninois.
  • Les enjeux de sécurité et de défense, dans un contexte dans lequel les relations internationales subissent d’importantes reconfigurations géopolitiques.

Cette rencontre s’inscrit dans une logique d’approfondissement des relations entre Moscou et Cotonou, en s’appuyant sur une approche pragmatique et des intérêts réciproques bien définis.

Un partenariat stratégique aux multiples perspectives

Les relations entre la Russie et le Bénin ne datent pas d’hier. Depuis plusieurs décennies, les deux pays entretiennent des liens empreints de respect mutuel et de coopération, bien que la dynamique ait connu des fluctuations au gré des contextes politiques et économiques globaux.

Aujourd’hui, dans un monde marqué par une compétition accrue pour l’influence en Afrique, la Russie cherche à renforcer ses partenariats sur le continent, en proposant des collaborations alternatives aux modèles occidentaux traditionnels. Le Bénin, quant à lui, pourrait voir en ce rapprochement une opportunité de diversifier ses alliances stratégiques et d’accéder à de nouvelles opportunités en matière de développement technologique et industriel.

Vers une redéfinition des alliances ?

Alors que le continent africain est au centre de nombreuses convoitises économiques et politiques, la diplomatie béninoise semble adopter une posture équilibrée, multipliant les dialogues avec différents partenaires internationaux. Cette rencontre entre les représentants béninois et russes s’inscrit dans cette dynamique, laissant entrevoir de potentielles collaborations futures dans divers domaines.

 

Chaïbou à Cotonou : une poignée de main qui sème les graines d’une diplomatie fraternelle

Cotonou, 31 janvier 2025 — Dans l’éclat feutré d’un après-midi béninois, le nouvel ambassadeur du Niger près du Bénin, M. Kadade Chaïbou, a déposé les copies figurées de ses lettres de créance entre les mains du ministre Shegun Bakari. Un rituel protocolaire, certes, mais empreint d’une symbolique puissante : celle d’un dégel calculé entre deux nations sahéliennes liées par une histoire enchevêtrée et des défis communs.

Cérémonie sous le signe de l’égrégore fraternel

L’instant, sobre mais éloquent, s’est déroulé dans un climat de cordialité délavée des habituelles rigidités diplomatiques. Vêtu d’un boubou aux motifs discrets, l’ambassadeur Chaïbou a marqué ses premiers pas sur le sol béninois par des remerciements appuyés envers le gouvernement hôte, soulignant « l’hospitalité tissée dans l’étoffe des relations séculaires ». Une allusion directe aux racines partagées des peuples Haoussa, Zarma, et Bariba, qui traversent les frontières comme des veines invisibles.

Face à lui, le ministre Bakari, gardien des clés de la diplomatie béninoise, a accueilli ce geste avec une gravité teintée d’optimisme. « Les lettres de créance ne sont pas de simples parchemins, mais des passerelles entre deux volontés politiques », a-t-il glissé en substance, rappelant que Niamey et Porto-Novo ont, ces dernières années, navigué entre méfiances épidermiques et accalmies tactiques.

Au-delà du protocole : les non-dits d’une réconciliation

Si la cérémonie s’est tenue sans fioritures, elle n’en porte pas moins les stigmates d’un passé récent tumultueux. Entre 2023 et 2024, des litiges frontaliers et des divergences sur la gestion des flux transhumants avaient oxydé les relations. L’arrivée de Chaïbou, perçu comme un « pontife du dialogue » à Niamey, pourrait incarner un tournant.

Des sources proches des chancelleries évoquent des dossiers sensibles en suspens : la sécurisation des corridors agropastoraux, la lutte contre l’extrémisme dans le bassin du fleuve Niger et la relance de projets économiques conjoints gelés depuis 2022. Autant de chantiers où l’ambassadeur devra user de sa diplomatie du fari, cette farine de mil symbole de patience et de persévérance dans la culture sahélienne.

L’ambassadeur Chaïbou : un tisseur de liens dans l’âme

Ancien conseiller aux affaires transfrontalières, Chaïbou n’est pas un novice dans l’art de dénouer les nœuds géopolitiques. Son credo : « Parler peu, écouter beaucoup, et agir en silencieux ». Une philosophie qui pourrait séduire un Bénin en quête de partenaires stables dans un Sahel en ébullition.

Épilogue : Et maintenant, cultiver l’oasis

En quittant le ministère, Chaïbou a jeté un regard appuyé sur l’immense carte de l’Afrique accrochée au mur. Peut-être y traçait-il mentalement les contours d’une coopération renouvelée. Reste à savoir si cette « diplomatie de la main tendue » résistera aux tempêtes de souverainetés chatouilleuses et aux intérêts contradictoires.

Une chose est sûre : à Cotonou comme à Niamey, on observe cette nouvelle germination avec un mélange d’espoir et de prudence. Car dans le désert des relations internationales, même les oasis promises doivent être arrosées… sans relâche.