Cotonou, le 22 octobre 2024 – Un drame s’est noué dans le village de Kouforpiska, situé dans l’arrondissement de Gouandé et la commune de Matéri. Des affrontements violents entre éleveurs et populations locales ont éclaté le lundi 21 octobre, faisant deux morts et entraînant d’importants dégâts matériels.
Selon les premières informations, le conflit aurait dégénéré en raison d’une longue cohabitation difficile entre les deux communautés. Des habitations et des greniers appartenant aux éleveurs auraient été saccagés, attisant la colère et la violence.
Alertées par la gravité de la situation, les forces de défense et de sécurité se sont rendues sur place dès dimanche 20 octobre pour tenter de désamorcer la crise. Malgré l’intervention du maire de Matéri, les tensions sont restées vives et ont finalement dégradé le lendemain, entraînant un bilan humain lourd.
Par ailleurs, ces nouveaux affrontements viennent s’ajouter à une longue liste d’incidents similaires qui secouent régulièrement le pays. Les conflits entre éleveurs et agriculteurs sont souvent liés à la raréfaction des ressources naturelles, à l’expansion de l’élevage et aux questions foncières complexes.
Il est urgent que les autorités béninoises prennent des mesures pour mettre fin à ces violences récurrentes et trouver des solutions durables à ces problèmes. Un renforcement de la présence sécuritaire, l’instauration d’un dialogue constructif entre les communautés et la mise en place de mécanismes de gestion des conflits sont autant de pistes à explorer.
En conclusion, ce drame rappelle l’urgence de trouver des solutions pérennes pour prévenir et résoudre les conflits liés à l’accès aux ressources naturelles. La coexistence pacifique entre éleveurs et agriculteurs est un enjeu majeur pour la stabilité sociale et le développement du pays.