Pobè : l’essence de contrebande sème la désolation

Dans la quiétude nocturne du samedi 1ᵉʳ au dimanche 2 mars 2025, la commune de Pobè, nichée dans le département du Plateau au Bénin, a été brutalement tirée de son sommeil par un drame aussi fulgurant qu’impitoyable. L’essence de contrebande, ce fléau insidieux qui serpente dans les veines de l’économie informelle, a une fois encore dévoilé son visage funeste, laissant derrière elle un sillage de cendres, de larmes et de vies brisées.

 Pobè : Collision fatale au quartier FAO

Tout a basculé en un éclair, au cœur du quartier FAO, où un camion, alourdi par sa charge clandestine, s’évertuait à gravir une montée traîtresse. Défiant la pente, le véhicule a soudain cédé à une défaillance mécanique ou humaine, l’enquête le dira peut-être, pour entamer une retraite précipitée en marche arrière. Par ailleurs, dans un fracas métallique, il a percuté de plein fouet un autre poids lourd, gorgé d’essence illicite. L’impact, d’une violence inouïe, a libéré une étincelle fatidique, transformant les deux mastodontes en brasiers rugissants. Les flammes, voraces et implacables, ont léché les habitations voisines, engloutissant tout sur leur passage dans une danse macabre.

Bilan humain et matériel tragique

Le bilan, aussi glacial que les chiffres peuvent l’être, fait état de six âmes fauchées, arrachées à la vie dans l’étreinte incandescente de l’incendie. Plusieurs autres victimes, marquées dans leur chair par des brûlures ou des éclats, conduites en urgence vers l’hôpital de zone de Pobè, combattent activement un sort qui paraît déjà fixé pour certains. Les dégâts matériels, bien que secondaires face à la perte humaine, témoignent de l’ampleur du cataclysme : des maisons réduites à des squelettes noircis, des biens anéantis, des existences bouleversées.

 Pobè : Témoignage des autorités locales 

Bernadin Assogba, deuxième adjoint au maire de Pobè, a confirmé ce tableau tragique à un média local, la voix sans doute empreinte de cette gravité que seul le deuil impose. « Six morts, plusieurs blessés, des dégâts considérables », a-t-il énoncé, comme pour ancrer dans la réalité une horreur que nul n’aurait voulu voir advenir. Pourtant, au milieu du chaos, un sursaut d’humanité a émergé : les sapeurs-pompiers, ces sentinelles du danger, sont intervenus avec une promptitude héroïque. Armés de courage et de lances à eau, ils ont dompté les flammes, circonscrit le péril et sécurisé ce qui restait à sauver, évitant ainsi que la catastrophe ne dévore davantage de vies.

Commerce clandestin de carburant : une bombe à retardement

Ce drame, loin d’être un simple fait divers, ravive une plaie béante au Bénin : celle du commerce clandestin de carburant, héritage d’une frontière poreuse avec le Nigeria voisin et d’un système économique où la survie prime souvent sur la légalité. Cette essence frelatée, acheminée dans des conditions précaires, est une bombe à retardement roulante, prête à exploser au moindre faux pas. À Pobè, ce week-end, le compte à rebours a touché à son terme, et le prix s’est payé en sang.

Une prise de conscience nécessaire

Mais au-delà des chiffres et des flammes, une question lancinante surgit activement dans l’air saturé de fumée : combien de tragédies faudra-t-il encore pour que ce trafic mortifère cesse ? Les autorités, les communautés, les consciences devront-elles attendre que les cendres refroidissent pour agir, ou bien ce brasier sera-t-il le signal d’un sursaut collectif ? À Pobè, cette nuit de mars 2025 restera gravée comme une blessure vive, un cri silencieux dans l’obscurité. Et peut-être, dans le murmure des survivants, un espoir ténu : que de telles flammes ne soient plus jamais le glas d’une nouvelle aube.

 

Tragédie nocturne à Glazoué : huit morts et plusieurs blessés

Dans les profondeurs sombres de la nuit de ce samedi 25 janvier 2025, le département des Collines, plus précisément à Glazoué, a été le théâtre d’une scène de désolation et de douleur. En effet, un drame routier d’une intensité tragique a coûté la vie à huit âmes, laissant dans son sillage une dizaine de blessés qui luttent, à l’heure où nous écrivons ces lignes, contre les affres de leurs blessures.

Collision dévastatrice : un cauchemar survenu à 23 heures à Glazoué

C’est aux alentours de 23 heures que le destin a frappé, brutal et implacable. Ainsi, trois véhicules – un camion, un minibus et une camionnette – se sont entrechoqués dans un fracas dévastateur, transformant ce qui aurait pu être une nuit ordinaire en un cauchemar indicible. Sur la route endeuillée, des cris d’angoisse et d’impuissance se mêlaient au clignotement des gyrophares des sapeurs-pompiers, arrivés en urgence pour arracher les survivants des griffes de cette tragédie.

Héroïques dans l’adversité, les soldats du feu ont tout mis en œuvre pour secourir les victimes, transportant les blessés vers des centres hospitaliers afin qu’ils reçoivent les soins nécessaires. Ces hommes et ces femmes, au péril de leur propre sérénité, ont incarné la lueur d’espoir dans une nuit marquée par le désespoir.

Sécurité routière : une urgence nationale

Mais cette tragédie soulève une fois encore des questions brûlantes sur la sécurité routière et les conditions de circulation dans notre pays. À l’évidence, chaque vie perdue est un rappel cinglant des efforts colossaux qui restent à fournir pour protéger nos concitoyens sur les routes.

Glazoué, habituellement paisible, est aujourd’hui plongée dans un silence lourd de chagrin. En outre, les familles des victimes pleurent des êtres chers partis trop tôt, tandis que la nation entière compatit et s’interroge. Pourquoi faut-il attendre le fracas de la douleur pour appeler à la prudence, à la rigueur et à la prévention ?

Ce drame n’est pas qu’un fait divers ; c’est une page sombre qui s’inscrit dans notre conscience collective. Il appartient à chacun, autorités et citoyens, de faire de cet événement un tournant, une opportunité pour repenser nos pratiques, redoubler de vigilance et faire de nos routes des espaces de vie et non des couloirs de la mort.

Enfin, à tous ceux qui ont péri dans cette tragédie, que la terre leur soit légère. À leurs familles, que le réconfort trouve un chemin jusqu’à leurs cœurs meurtris. Et à nous, vivants, que ce drame nous rappelle, avec une force brutale, l’importance de chaque instant et de chaque décision sur cette route qu’est la vie.

Drame à Akpakpa : Un incendie dévastateur ravage Ayélawadjè 1

Hier, une tragédie d’une ampleur incommensurable a frappé le quartier d’Ayélawadjè 1, situé à Akpakpa, dans la commune de Cotonou. Un incendie dévastateur s’est déclaré en fin d’après-midi, emportant tout sur son passage. Le bilan provisoire est lourd : six personnes ont perdu la vie et de nombreux blessés luttent encore contre des blessures graves dans des hôpitaux débordés.

Les flammes, attisées par un vent violent, ont rapidement embrasé plusieurs appartements, ravageant tout un immeuble, semant la panique parmi les résidents. Des familles entières ont tout perdu, ne restant qu’avec les vêtements qu’elles portaient. Les cris de détresse résonnaient dans les ruelles étroites alors que des secouristes et des habitants tentaient désespérément de maîtriser l’incendie avec les moyens du bord.

Les services de secours, arrivés sur les lieux dans un contexte chaotique, ont dû faire face à une situation complexe. « C’était un véritable enfer », témoigne un pompier encore sous le choc. « Les flammes étaient incontrôlables et les victimes piégées dans leurs maisons. »

Solidarité en action : Cotonou unie face à la tragédie d’Ayélawadjè 1

L’incendie serait dû à une explosion d’une exposition de produits toxiques, mais une enquête est ouverte pour la confirmation de cette hypothèse. En attendant, le quartier d’Ayélawadjè 1 porte les stigmates d’une mi-journée d’horreur, avec des bâtiments réduits en cendres et des vies à jamais bouleversées.

Dans un élan de solidarité, les autorités locales se sont rendues sur place pour apporter leur soutien aux victimes. Luc Atropko, le maire de Cotonou, a exprimé son mécontentement face à l’élément déclencheur de cette tragédie : « C’est une nouvelle occasion de rappeler à chacun que notre irresponsabilité ne doit pas causer de dommages à notre paisible entourage », a-t-il déclaré.

Il a particulièrement souligné le danger de l’exposition de produits toxiques dans des zones résidentielles : « Lorsque vous stockez des produits toxiques dans une habitation, alors que les occupants ignorent leur présence, et que cela les conduit à des conséquences tragiques, c’est profondément triste », a-t-il conclu.

Ce drame vient rappeler, une fois de plus, la nécessité d’une meilleure prévention des incendies et de moyens de secours adéquats pour faire face à de telles tragédies. En cette sombre journée, Cotonou est en deuil, unie dans la douleur et la solidarité. Malgré les soutiens, le chemin vers la reconstruction sera long et douloureux pour ces familles qui ont tout perdu.

Un accident mortel endeuille Godomey

Godomey, 18 novembre 2024 Un drame de la route a endeuillé la commune d’Abomey-Calavi ce lundi matin. Un motocycliste a perdu la vie dans un accident survenu à la descente de l’échangeur de Godomey.

D’après les témoignages recueillis sur place, la victime, un enseignant circulant à moto Apache en direction de Cotonou, a été violemment percutée par un bus de transport en commun. Le choc a été d’une telle violence que le motard n’a pas survécu.

Face à l’ampleur du drame, le conducteur du bus a préféré prendre la fuite, abandonnant ainsi ses passagers. Alertés, les éléments de la police se sont rapidement rendus sur les lieux pour effectuer les constats d’usage et ouvrir une enquête afin de retrouver le chauffard.

Ce nouvel accident vient une fois de plus rappeler les dangers de la route et la nécessité de redoubler de vigilance, tant pour les conducteurs de véhicules que pour les usagers de la route.

Appel à la prudence

Les autorités compétentes appellent les usagers de la route à la plus grande prudence, notamment sur les axes routiers très fréquents comme l’échangeur de Godomey. Le respect du Code de la route, le port du casque pour les motocyclistes et une conduite responsable sont des gestes simples qui peuvent sauver des vies.

En somme, Cet accident tragique soulève également la question de la sécurité routière au Bénin. Les accidents de la route sont malheureusement fréquents et font de nombreuses victimes chaque année. Il est urgent de mettre en place des mesures efficaces pour réduire le nombre d’accidents mortels et améliorer la sécurité routière.

 

Bénin : troubles meurtriers entre éleveurs et populations à Kouforpiska

Cotonou, le 22 octobre 2024 – Un drame s’est noué dans le village de Kouforpiska, situé dans l’arrondissement de Gouandé et la commune de Matéri. Des affrontements violents entre éleveurs et populations locales ont éclaté le lundi 21 octobre, faisant deux morts et entraînant d’importants dégâts matériels.

Selon les premières informations, le conflit aurait dégénéré en raison d’une longue cohabitation difficile entre les deux communautés. Des habitations et des greniers appartenant aux éleveurs auraient été saccagés, attisant la colère et la violence.

Alertées par la gravité de la situation, les forces de défense et de sécurité se sont rendues sur place dès dimanche 20 octobre pour tenter de désamorcer la crise. Malgré l’intervention du maire de Matéri, les tensions sont restées vives et ont finalement dégradé le lendemain, entraînant un bilan humain lourd.

Par ailleurs, ces nouveaux affrontements viennent s’ajouter à une longue liste d’incidents similaires qui secouent régulièrement le pays. Les conflits entre éleveurs et agriculteurs sont souvent liés à la raréfaction des ressources naturelles, à l’expansion de l’élevage et aux questions foncières complexes.

Il est urgent que les autorités béninoises prennent des mesures pour mettre fin à ces violences récurrentes et trouver des solutions durables à ces problèmes. Un renforcement de la présence sécuritaire, l’instauration d’un dialogue constructif entre les communautés et la mise en place de mécanismes de gestion des conflits sont autant de pistes à explorer.

En conclusion, ce drame rappelle l’urgence de trouver des solutions pérennes pour prévenir et résoudre les conflits liés à l’accès aux ressources naturelles. La coexistence pacifique entre éleveurs et agriculteurs est un enjeu majeur pour la stabilité sociale et le développement du pays.

Bénin : Triple homicide à Adja-Ouèrè

Adja-Ouèrè, le 3 octobre 2024 –Une nouvelle qui plonge la ville d’Adja-Ouèrè et ses environs dans la consternation. Le promoteur du bar « Mano Mano » à Akassato, enlevé le 22 août dernier, a été retrouvé sans vie ce jeudi matin aux côtés de deux autres corps.

Les trois victimes ont été découvertes sans vie au bord d’une route, présentant des traces de balles. Les circonstances exactes de ce triple homicide restent floues, mais les enquêteurs privilégient pour l’heure la piste criminelle.

Un enlèvement en plein jour

Pour rappel, le promoteur du bar avait été enlevé en plein jour dans son établissement. Deux individus, se présentant comme des clients, l’avaient embarqué de force sous le regard de plusieurs témoins. Deux autres personnes avaient également été enlevées lors de cette opération.

Triple homicide : Un mystère épais 

Les raisons de cet enlèvement et de ce triple homicide restent pour l’instant inconnues. Les rumeurs évoquent des activités criminelles, mais aucune piste n’est définitivement confirmée. Les autorités compétentes ont pris connaissance de l’affaire et conduisent une enquête approfondie pour élucider ce drame.

Une communauté sous le choc

Cette nouvelle a suscité une vive émotion au sein de la communauté d’Akassato et d’Adja-Ouère. Les habitants sont sous le choc et appellent les autorités à tout mettre en œuvre pour retrouver les auteurs de ce crime odieux.

En bref, ce triple homicide a plongé la communauté d’Adja-Ouèrè dans le deuil. Alors que les enquêteurs s’efforcent de comprendre les raisons de ce drame, il est urgent de renforcer les dispositifs de sécurité pour prévenir de nouveaux actes de violence. Les autorités doivent redoubler d’efforts pour garantir la sécurité de tous les citoyens et rétablir la confiance. Cet événement tragique est un rappel que la lutte contre la criminalité est un combat de longue haleine qui nécessite la mobilisation de tous.

Tragédie à Nikki : Trois jeunes emportés par les flots du Sèbè

Nikki, 18 septembre 2024 – Le drame a frappé la ville de Nikki, dans le département du Borgou. Trois jeunes hommes ont trouvé la mort par noyade, emportés par les eaux tumultueuses du cours d’eau Sèbè, en crue suite aux pluies torrentielles qui s’abattent sur la région depuis plusieurs jours.

L’acte de courage de ces jeunes a tourné au drame. Alors qu’un premier jeune homme s’aventurait dans les eaux déchaînées du Sèbè, deux de ses amis se sont précipités pour le secourir, ignorant le danger imminent. Malheureusement, le courant violent a emporté les trois amis.

Les corps de deux des victimes ont été retrouvés, mais les recherches se poursuivent activement pour retrouver le corps du troisième jeune homme. Cette tragédie a plongé la ville de Nikki dans le deuil.

Drame  : Les pluies diluviennes au Bénin causent des inondations meurtrières à Nikki, emportant trois jeunes.Les inondations, un fléau récurrent à Nikki

Ces décès tragiques viennent s’ajouter à la longue liste des victimes des inondations qui touchent régulièrement le Bénin à cette période de l’année. En plus, le débordement des cours d’eau, conséquence des fortes pluies, provoque d’importants dégâts matériels et humains dans plusieurs localités du pays.

Appel à la prudence

Face à cette situation, les autorités appellent la population à la plus grande vigilance et à éviter de s’approcher des cours d’eau en crue. Les services de secours mobilisent leurs efforts pour assister les populations sinistrées et pour rechercher les personnes disparues.

En bref, les inondations meurtrières qui ont frappé Nikki sont un douloureux rappel de la vulnérabilité de notre pays face aux aléas climatiques. Au-delà de l’urgence de porter assistance aux sinistrés, il est essentiel de tirer les leçons de cette tragédie pour mieux prévenir et gérer les risques futurs. Cela implique de renforcer la résilience des communautés, d’améliorer la gestion des bassins versants et de s’adapter également aux changements climatiques. La solidarité nationale et internationale est indispensable pour relever ce défi.

Trois Béninois enlevés à la frontière Niger-Nigeria : l’angoisse des familles

Malanville, le 17 septembre 2024 – Un nouveau drame secoue la région frontalière entre le Bénin et le Nigeria. Trois citoyens béninois ont été enlevés par des individus armés alors qu’ils regagnaient leur pays, contraints par la fermeture des frontières nigériennes.

Les victimes, originaires du département du Plateau, travaillaient comme ouvriers à Niamey. Leur calvaire a commencé alors qu’ils traversaient une zone réputée pour son insécurité, où les attaques de groupes armés sont fréquentes. Selon un témoignage recueilli à Niamey, les ravisseurs auraient envoyé un message via le téléphone portable d’une des victimes, demandant une somme de 1,5 million de francs CFA pour libérer les otages. En plus, les ravisseurs ont publié les photos des trois otages Béninois nus sur le net.

Cette nouvelle a plongé les familles des victimes dans une angoisse immense. Les autorités béninoises, bien que saisies de l’affaire, n’ont pour l’instant pas communiqué officiellement sur le sujet. Les efforts se concentrent désormais sur la libération rapide et inconditionnelle des otages.

Cet incident met une nouvelle fois en lumière la fragilité de la situation sécuritaire dans la région. La porosité des frontières et la présence de groupes armés rendent les déplacements extrêmement dangereux. Les autorités des deux pays sont appelées à renforcer leur coopération pour lutter contre ce fléau et assurer la sécurité des populations.

en bref, Cet enlèvement tragique est un rappel brutal de la menace qui pèse sur la région. Les défis sont immenses, mais l’espoir ne doit pas disparaître. Comment trouver un équilibre entre la sécurité et le développement ? Comment construire un avenir meilleur pour les populations de cette région ? Ces questions appellent une réponse urgente et coordonnée de la part de tous.

Naufrage : l’odyssée douloureuse des immigrés béninois

Cotonou, le 11 septembre 2024– Le drame de l’immigration clandestine vient de connaître un nouvel épisode tragique. Un groupe de 60 Béninois, partis en quête d’un avenir meilleur, a vu son périple se transformer en cauchemar après que leur embarcation a échoué au large de la Guinée équatoriale. 

Naufrage d’un bateau de migrants béninois : Un bilan humain lourd

En effet, Fin juillet 2024, ces jeunes hommes et femmes ont embarqué depuis le Nigéria et ont dû faire face à l’une des épreuves les plus ardues de leur existence : survivre pendant 21 jours en mer, sans nourriture ni espoir immédiat de secours.

Leur détresse n’a pris fin que lorsque la marine de la Guinée équatoriale est intervenue, un acte de sauvetage qui, bien que tardif, a permis de sauver de nombreuses vies. Cependant, le soulagement fut de courte durée car la réalité de leur situation s’est rapidement imposée. Deux passagers béninois n’ont pas survécu à l’épreuve, et les secouristes ont retrouvé le corps d’une des victimes, une femme, ce qui a ajouté une note sombre à cet événement déjà tragique.

La Gendarmerie nationale a pris en charge les rescapés pour les identifier, une étape nécessaire qui ne résout cependant pas leurs problèmes immédiats. Pendant ce temps, le Togo et le Niger ont réagi promptement pour soutenir leurs citoyens impliqués dans le même incident, mettant en lumière la réactivité contrastée des différents gouvernements face à la crise.

Devant l’urgence de la situation, les autorités ont lancé un appel à l’aide pour rapatrier les survivants béninois. Cet événement soulève des questions cruciales sur les politiques d’immigration, la sécurité des voyages transfrontaliers et la responsabilité des nations d’origine envers leurs citoyens en détresse à l’étranger.

Alors que les détails de ce naufrage continuent d’émerger, une chose reste claire: la nécessité d’une action collective et humanitaire pour prévenir de telles catastrophes à l’avenir et pour assurer la sécurité et le bien-être de tous les migrants.

 

Ouidah pleure un arbre centenaire, symbole de l’esclavage

Ouidah, ville-mémoire de l’esclavage et de la traite transatlantique, est en deuil suite au déracinement d’un arbre centenaire sur la place aux enchères (Place Chacha). Cet arbre, témoin silencieux des horreurs de la traite négrière, a succombé à une pluie violente dans la nuit du 2 au 3 juin 2024. Sa disparition a suscité une vague d’émotion et un appel unanime à l’édification d’un mémorial pour perpétuer son souvenir et honorer la mémoire des victimes.

L’arbre, situé sur l’ancienne place du Marché aux esclaves, était bien plus qu’un simple végétal. Il représente un lien tangible avec l’histoire tragique de la traite négrière, une époque où des milliers d’hommes et de femmes étaient arrachés à leur terre et vendus comme des marchandises. Sa chute soudaine a symbolisé la fragilité de la mémoire et la nécessité de préserver ce patrimoine historique inestimable.

La disparition d'un arbre centenaire à Ouidah, symbole de la traite négrière, susciter l'émotion et une demande d'un mémorial

Face à cette perte, les citoyens de Ouidah réclament la construction d’un mémorial en l’honneur de l’arbre disparu. L’idée est de créer une œuvre d’art symbolique qui représente les racines profondes de l’arbre, symbolisant ainsi la résilience et la mémoire collective de la ville. Ce monument serait un lieu de mémoire et de transmission de l’histoire aux générations à venir, afin de préserver  de l’oubli les atrocités de la traite négrière.

La disparition de cet arbre centenaire est une tragédie, mais elle offre également l’opportunité de créer un symbole puissant de la lutte contre l’esclavage et de la valorisation du patrimoine culturel de Ouidah. L’édification d’un mémorial permet non seulement de rendre hommage aux victimes de la traite négrière mais aussi de sensibiliser le public à l’importance de la préservation de l’histoire et de la culture.

Le mystère de la mort d’un chauffeur de Bénin Taxi

Dans une tournure tragique des événements, un chauffeur affilié à la compagnie Bénin Taxi a été découvert sans vie en ce jour du lundi 22 avril 2024. Le véhicule, stationné avec une précision remarquable devant l’École Primaire Publique de Fifadji, dans le neuvième arrondissement de la capitale économique Cotonou, est devenu le centre d’une scène des plus déconcertantes.

Aux premières heures de la matinée, peu après 10 heures, la présence inanimée du conducteur, dont la tête reposait inclinée vers l’arrière dans une posture qui évoquait le repos éternel, a suscité l’inquiétude des habitants. La chaleur accablante n’a fait qu’intensifier les soupçons, les portières verrouillées et les vitres closes ne laissant présager rien de bon.

L’affliction s’est emparée des témoins lorsque le frère aîné du défunt, reconnaissant le véhicule, a brisé la vitre arrière pour accéder à l’intérieur. Ses craintes se sont confirmées devant la réalité incontestable : la mort avait emporté le chauffeur.

Les circonstances de ce décès restent enveloppées de mystère. Est-ce l’œuvre d’un destin cruel, le geste désespéré d’un homme acculé ou l’acte calculé d’un tiers ? Alors que la communauté reste secouée par cette perte, l’enquête policière s’efforce de démêler les fils de cette énigme, promettant de révéler la vérité cachée derrière ce drame qui suscite tant de questions et d’émotions. La résolution de cette affaire pourrait apporter un certain apaisement, mais aussi soulever de nouvelles interrogations sur les circonstances de ce tragique événement.

Incendies dans les écoles de Karimama : le ministre se prononce

 Dans un événement tragique, les écoles primaires de Garbékoara et de Kara, situées dans la commune de Karimama, ont été la cible d’actes criminels. Dans la nuit du 3 au 4 mars 2024, ces établissements ont été incendiés, et les réserves alimentaires de leurs cantines ont été dérobées. Le Ministre des Enseignements Maternel et Primaire, Salimane Karimou, réagit avec fermeté face à cette situation.

Un Appel à la Retenue et à l’Enquête

Dans un message publié sur le réseau social X (anciennement Twitter), le ministre exhorte la population à faire preuve de retenue dans sa réaction à cet incident. Il insiste également sur la nécessité d’une enquête approfondie et transparente pour déterminer les circonstances exactes de l’attaque et identifier les responsables. Selon lui, il est crucial de laisser les autorités compétentes mener à bien leur travail afin d’obtenir une compréhension complète de la situation.

Soutien aux Communautés Éducatives Locales face au incendies

Le ministre assure les communautés éducatives locales de son soutien et de sa solidarité. Il encourage également les autorités locales et les forces de sécurité à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des écoles et protéger les élèves. M. Salimane Karimou reste déterminé à promouvoir un environnement éducatif sûr et propice à l’apprentissage pour tous les enfants du Bénin.

Face à ces incendies criminels, le Ministère des Enseignements Maternel et Primaire exhorte la population à garder son calme et à coopérer dans cette période difficile. La sécurité des écoles et le bien-être des élèves demeurent une priorité absolue.

En pleine rentrée scolaire, ces incendies meurtrissent le cœur des élèves, car ils pourraient passer une année blanche.