SBEE : une nouvelle ère s’ouvre avec Hippolyte Ebagnitchie aux commandes

SBEE : un nouveau leadership pour propulser l’énergie béninoise vers l’excellence

Cotonou, 22 juillet 2025 À la Société Béninoise d’Énergie Électrique (SBEE), l’heure est au renouveau. En effet, le vendredi 18 juillet dernier, l’institution a officiellement changé de direction lors d’une cérémonie de passation de charges tenue dans la salle de conférence du siège général à Cotonou. Par ailleurs, ce moment solennel, placé sous l’égide du Directeur de Cabinet du Ministère de l’Énergie, de l’Eau et des Mines, M. Agnidé Emmanuel Lawin, marque le départ d’André-Marie Kaczmarek, après 19 mois de mandat, et l’entrée en fonction de M. Hippolyte Ebagnitchie.

Un passage de relais sous le sceau de la confiance et du respect

 

Devant les membres du Conseil d’Administration, les représentants syndicaux, les partenaires techniques et le personnel, Mme Edwige Adohinzin Hountondji, Secrétaire Générale de la SBEE, a ouvert la cérémonie en mettant en lumière la portée stratégique de cette transition. Elle a aussi rappelé les attentes grandissantes du Gouvernement et des usagers envers une entreprise jugée essentielle au quotidien des citoyens.

Prenant la parole au nom des travailleurs, M. Affissou Bamdele, Secrétaire Général du SYNTRA SBEE, a salué le bilan du Directeur sortant et réaffirmé l’engagement des agents à soutenir la nouvelle direction dans sa mission.

Des réformes engagées, un regard tourné vers l’avenir

 

Dans un discours empreint de sincérité, André-Marie Kaczmarek est revenu sur les réformes qu’il a pilotées, dont la création de dix directions régionales, dans une logique de proximité et d’efficience. Il a tenu à remercier le gouvernement béninois, le groupe ERANOVE et ses collaborateurs, tout en transmettant ses vœux de réussite à M. Ebagnitchie, avec qui il avait déjà travaillé en Côte d’Ivoire.

Le nouveau Directeur Général, reconnu pour son expertise dans le secteur énergétique ouest-africain, n’a pas tardé à dévoiler sa feuille de route : amélioration des services, modernisation de l’outil de production, réduction des pertes techniques, expansion du réseau électrique et valorisation du lien avec la clientèle. Il a également plaidé pour une gouvernance fondée sur l’écoute et la rigueur.

La SBEE engage une nouvelle dynamique avec l’entrée en fonction de son Directeur Général Hippolyte Ebagnitchie, marqué par une vision La SBEE engage une nouvelle dynamique avec l’entrée en fonction de son Directeur Général Hippolyte Ebagnitchie, marqué par une vision

SBEE : Un défi collectif pour une énergie accessible et fiable

 

Pour Achille Houssou, Président du Conseil d’Administration, ce changement s’inscrit dans la continuité des réformes engagées et doit également permettre à la SBEE de mieux répondre aux besoins énergétiques des populations. Le ministère de tutelle, par la voix de M. Lawin, a quant à lui exhorté la nouvelle direction à produire des résultats concrets, dans un secteur jugé stratégique pour développer le pays.

En somme, la cérémonie s’est clôturée dans une ambiance chaleureuse, ponctuée par la remise d’un présent symbolique au Directeur sortant. Plus qu’un simple changement à la tête de l’entreprise, cette transition incarne une volonté commune d’accélérer la transformation du secteur de l’électricité au Bénin, au bénéfice des citoyens.

 

Le Bénin lance le Programme AMP : un levier stratégique pour l’électrification rurale

Le Bénin illumine son avenir rural avec le lancement du Projet Africa MiniGrids Program

Cotonou, 14 juillet 2025 Une lueur d’espoir s’allume pour les communautés rurales du Bénin. en effet, le 10 juillet dernier, le Bénin Royal Hôtel de Cotonou a été le théâtre d’un événement historique : le lancement officiel du Projet National Africa MiniGrids Program (AMP).

Porté par la Société Béninoise de Production d’Électricité (SBPE), en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et soutenu par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), ce projet ambitieux marque une étape décisive dans la quête d’un accès équitable à l’électricité et d’un avenir énergétique durable pour le Bénin.

L’énergie solaire révolutionne les villages : Le projet AMP, une réponse audacieuse

 

Dans un pays où des milliers de foyers ruraux restent plongés dans l’obscurité, loin du réseau électrique national, le Projet AMP se présente comme une réponse audacieuse et stratégique à trois défis cruciaux : réduire les inégalités d’accès à l’électricité, accélérer la transition vers des énergies renouvelables et stimuler le dynamisme économique des zones rurales.

En déployant des mini-réseaux hybrides alimentés principalement par l’énergie solaire photovoltaïque, ce programme ambitieux vise  à transformer radicalement la vie des communautés isolées, tout en s’inscrivant dans une vision de développement durable et inclusif.

Une promesse d’espoir et d’opportunités pour le Bénin rural

Lors de la cérémonie, M. Émeric Tokoudagba, Directeur Général de la SBPE et figure centrale du projet, a captivé l’audience par un discours vibrant : « Ce projet n’est pas seulement une question d’électricité. C’est une promesse d’espoir, d’opportunités et de résilience pour nos communautés rurales. En fait, en dotant ces localités d’une énergie propre, fiable et abordable, nous posons les fondations d’une économie rurale dynamique et d’un avenir respectueux de notre environnement. » Ce témoignage souligne l’engagement profond du projet à transformer structurellement les zones rurales.

Le lancement du Projet National AMP à Cotonou par la SBPE, en partenariat avec le PNUD et le FEM, marque une avancée majeure

Le projet AMP : Aligné sur les priorités nationales et mondiales

Par ailleurs, le Projet AMP s’inscrit dans la droite ligne des ambitions du gouvernement béninois, qui place l’accès universel à l’énergie au cœur de sa stratégie de développement.

En parfaite harmonie avec les Objectifs de Développement Durable (ODD), notamment l’ODD 7 (énergie propre et d’un coût abordable) et l’ODD 13 (mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques), ce programme illustre de manière éloquente l’engagement du Bénin à conjuguer progrès social, protection environnementale et croissance économique.

Titus Oladayo Osundina, Représentant Résident du PNUD au Bénin, a salué cette initiative comme un modèle de partenariat fructueux : « Le Bénin démontre une volonté claire de transformer son secteur énergétique. Le PNUD est honoré d’accompagner cette vision à travers un projet qui allie innovation, inclusion et durabilité. » Son intervention a également mis en lumière l’importance cruciale d’une approche collaborative, réunissant acteurs publics, privés et communautaires pour garantir le succès de cette entreprise novatrice.

Innovation et gouvernance participative : Les piliers du succès

Coordonné par M. Tarcisius Sosthène Toffoun, le Projet AMP se distingue par sa gouvernance participative. Ministères, ONG, autorités locales et opérateurs privés ont été mobilisés pour concevoir une initiative qui répond précisément aux besoins spécifiques des communautés rurales.

En outre, la SBPE, en tant que pilote technique, supervisera l’installation des mini-réseaux et intégrera des solutions numériques pour optimiser la transparence et l’efficacité du projet. Ces innovations permettront non seulement de suivre les performances des infrastructures, mais aussi de garantir une maintenance durable et une gestion rigoureuse des ressources, gage de pérennité pour les infrastructures déployées.

Le lancement du Projet National AMP à Cotonou par la SBPE, en partenariat avec le PNUD et le FEM, marque une avancée majeure

Un impact catalytique : L’électricité, moteur du développement local

Au-delà de l’accès à l’électricité, le Projet AMP promet de catalyser le développement économique local. En alimentant les petites entreprises, les écoles, les centres de santé et les exploitations agricoles, ces mini-réseaux solaires ouvriront ainsi de nouvelles perspectives pour l’entrepreneuriat et les services publics.

« Une énergie fiable, c’est la clé pour déverrouiller le potentiel des zones rurales », a réaffirmé M. Tokoudagba, soulignant l’effet multiplicateur du projet sur les chaînes de valeur locales et l’amélioration des conditions de vie.

S’attaquer au défi climatique avec l’énergie verte

En misant résolument sur l’énergie solaire, le Projet AMP s’attaque de front à l’urgence climatique. D’ailleurs,  en remplaçant les générateurs diesel polluants par des solutions renouvelables, le Bénin renforce sa résilience face aux changements climatiques tout en réduisant significativement son empreinte carbone.

Cette transition énergétique s’accompagne d’une volonté forte d’impliquer les communautés bénéficiaires, qui seront formées à l’entretien des infrastructures et sensibilisées aux bénéfices écologiques et économiques des énergies propres.

Le Bénin Éclairé : Un élan collectif pour un avenir durable

En somme, la cérémonie de lancement, réunissant élus locaux, partenaires internationaux et représentants communautaires, a illustré l’élan collectif derrière ce projet capital. L’engagement résolu des parties prenantes, porté par une vision partagée de progrès, laisse présager un avenir radieux pour les zones rurales du Bénin.

Alors que les premiers mini-réseaux verront le jour dans les mois à venir, le Projet AMP s’impose déjà comme un modèle inspirant pour d’autres nations africaines en quête de solutions énergétiques innovantes et inclusives.

Le Bénin, avec ce programme, ne se contente pas d’allumer des ampoules. Il éclaire un chemin vers un avenir où chaque communauté, même la plus isolée, peut également prospérer dans la lumière d’un développement durable et équitable.

Sonelgaz au Bénin : cap sur un partenariat énergétique stratégique

Algérie-Bénin : Sonelgaz ouvre la voie à une coopération énergétique prometteuse en Afrique de l’Ouest

Cotonou, 10 juillet 2025 Dans un élan de coopération Sud-Sud, le géant algérien de l’énergie, Sonelgaz, pose les jalons d’un partenariat stratégique avec le Bénin. En effet, ce jeudi 10 juillet 2025, le PDG du groupe, Mourad Adjal, à la tête d’une délégation de haut niveau, a tenu des discussions décisives avec la vice-présidente de la République du Bénin, Mariam Chabi Talata, à Cotonou. Ces échanges, centrés sur l’électricité et le gaz, marquent une étape clé pour renforcer les liens énergétiques entre les deux nations et positionner Sonelgaz comme un acteur majeur sur les marchés ouest-africains. Dans un continent assoiffé d’énergie, cette visite incarne une ambition commune : faire de la coopération un levier de développement durable.

 

Sommet énergétique à Cotonou : Sonelgaz et le Bénin unis pour un avenir électrifié

Accueilli par la vice-présidente Talata, en présence du Ministre d’État béninois chargé de la coordination de l’action gouvernementale, José Didier Tonato, Mourad Adjal a dévoilé l’expertise et les ambitions de Sonelgaz. Les discussions ont porté sur des projets concrets, notamment le renforcement des capacités techniques et humaines dans le secteur énergétique béninois. Par ailleurs, la vice-présidente a exprimé un vif intérêt pour l’expérience algérienne, plaidant pour une mise en œuvre rapide des accords déjà signés, notamment dans la formation et le développement des ressources humaines. « Le Bénin a besoin de partenaires comme Sonelgaz pour répondre à ses défis énergétiques », a-t-elle déclaré, selon des sources proches de la rencontre.

En retour, M. Adjal a mis en avant les atouts de Sonelgaz, un leader régional dans la production et la distribution d’électricité et de gaz. Il a notamment évoqué des projets phares, comme le raccordement électrique Nord-Sud, qui illustre les capacités techniques du groupe à relever des défis d’envergure. Prêt à partager son savoir-faire, Sonelgaz s’engage aussi à fournir un soutien technique au Bénin, s’appuyant sur des accords conclus avec le Pool énergétique de l’Afrique de l’Ouest (WAPP) et l’Autorité de régulation régionale de la CEDEAO.

 

Sonelgaz vise l’Ouest africain : Une stratégie d’expansion pour le géant algérien

La visite ne s’est pas limitée aux discussions gouvernementales. M. Adjal a également rencontré Eustache Kotingan, président du Conseil national du patronat béninois (CNP), pour explorer des opportunités d’investissement et de coopération économique. Ces échanges ont mis en lumière les perspectives d’accès de Sonelgaz aux marchés ouest-africains, une région en pleine croissance où la demande énergétique explose. En s’appuyant sur son expertise, le groupe algérien ambitionne de jouer un rôle central dans le développement énergétique régional, tout en soutenant la stratégie algérienne de diversification des exportations hors hydrocarbures.

Le Ministre Tonato, fervent défenseur de ce partenariat, a souligné l’importance de Sonelgaz comme catalyseur pour le Bénin et ses voisins. « Votre expertise peut transformer notre région », a-t-il affirmé, voyant dans cette collaboration une opportunité de renforcer l’accès à l’énergie, un levier essentiel pour l’industrialisation et le développement socio-économique.

L’Algérie, partenaire énergétique de choix 

Cette visite à Cotonou s’inscrit dans une démarche plus large de Sonelgaz pour consolider sa présence sur le continent africain. Fort de ses succès dans des projets d’envergure, comme l’électrification à grande échelle et la formation de techniciens spécialisés, le groupe se positionne comme un acteur incontournable dans la transition énergétique africaine. En partageant son expertise avec le Bénin, Sonelgaz ne se contente pas de répondre à des besoins techniques : il incarne la vision de l’Algérie d’un partenariat Sud-Sud basé sur la solidarité et l’innovation.

La délégation a également mis en avant les capacités de Sonelgaz dans des domaines comme la maintenance des infrastructures énergétiques et la formation aux métiers de l’énergie, des atouts qui pourraient bénéficier à l’ensemble de la CEDEAO. Cette ambition régionale, portée par des accords avec des institutions comme le WAPP, positionne le groupe comme un pionnier dans la construction d’un avenir énergétique durable en Afrique de l’Ouest.

 

Vers un avenir éclairé : Le partenariat Bénin-Algérie, moteur de progrès en Afrique de l’Ouest

En somme, la visite de Mourad Adjal au Bénin marque un tournant décisif dans les relations algéro-béninoises. En posant les bases d’une coopération énergétique renforcée, les deux pays envoient un message clair : l’Afrique peut compter sur ses propres forces pour relever les défis du 21ᵉ siècle. Alors que les discussions se prolongent et que les projets prennent forme, Sonelgaz se rêve en architecte d’un Bénin – et d’une Afrique de l’Ouest – où l’énergie est accessible, fiable et au service du progrès.

Pour les citoyens béninois, cette collaboration promet un accès amélioré à l’électricité et au gaz, tandis que pour l’Algérie, elle ouvre la voie à une influence accrue sur les marchés régionaux. Dans les rues de Cotonou comme dans les salles de réunion, l’espoir d’un avenir énergétique commun brille plus fort que jamais.

Quel impact ce partenariat énergétique pourrait-il avoir sur la stabilité économique du Bénin et sur son attractivité pour d’autres investissements étrangers ?

Bénin : la SBEE enclenche sa révolution client-énergie

La SBEE du Bénin en pleine mutation : Une révolution au service des abonnés

Cotonou, 9 juillet 2025 Dans un paysage énergétique béninois en pleine mutation, la Société Béninoise d’Énergie Électrique (SBEE) amorce un virage stratégique qui pourrait redéfinir en profondeur la relation entre service public et citoyen. Ce mercredi 9 juillet, sur les ondes de la populaire Radio Tokpa, Saturnin Houénon, l’énergique Directeur Commercial et de la Clientèle Adjoint, a dévoilé une série de réformes audacieuses, minutieusement élaborées, visant à moderniser les services essentiels de l’entreprise et à restaurer, avec une détermination sans faille, la confiance souvent érodée de ses précieux abonnés.

Géolocalisation des compteurs : Vers une intervention chirurgicale pour les pannes

Au cœur de cette transformation ambitieuse, on trouve un projet pilote de géolocalisation des compteurs dans les départements stratégiques du Littoral, de l’Ouémé et du Plateau. L’objectif est d’une clarté limpide : permettre aux équipes techniques d’intervenir avec une précision chirurgicale et une efficacité inédite en cas de panne ou de dysfonctionnement. Cette innovation de pointe, intégrée au vaste Projet d’Augmentation de l’Accès à l’Électricité (P2AE), promet une réduction spectaculaire des délais d’intervention, améliorant ainsi la satisfaction client, et une traçabilité renforcée des données de consommation, gage de transparence et de performance.

 

Démarches simplifiées et agences responsabilisées : La fin du parcours du combattant

Autre avancée notable, saluée par les usagers : la décentralisation radicale du traitement des demandes de compteurs. Désormais, chaque chef d’agence locale dispose de l’autonomie nécessaire pour valider les dossiers directement sur place, mettant ainsi un terme définitif aux longues, fastidieuses et souvent coûteuses navettes administratives entre les différentes villes. Bien que les délais réglementaires restent fixés à un maximum de dix jours, la SBEE appelle néanmoins à la patience des abonnés face à un afflux conséquent de demandes, signe tangible de la confiance retrouvée et de la nouvelle attractivité de ses services.

Tolérance zéro contre la fraude : La SBEE durcit le ton pour une meilleure éthique

Face aux dérives internes persistantes et aux pratiques frauduleuses, la société durcit résolument le ton. La SBEE fixe désormais le coût officiel et transparent d’un compteur à 10 000 FCFA, et elle considère et traite catégoriquement comme une fraude avérée toute tentative de paiement parallèle, quelle qu’en soit la forme. Pour garantir une transparence inébranlable et une efficacité optimale des installations, la SBEE a déployé des équipes de branchement dédiées et spécifiquement formées dans certaines agences pilotes, marquant ainsi sa volonté ferme de lutter contre la corruption et d’assurer un service juste pour tous.

Retour au compteur d’entretien : Une procédure express pour plus de flexibilité

Pour les abonnés souhaitant revenir au compteur d’entretien à deux fils, une procédure simplifiée, rapide et accessible est désormais disponible. Ce changement est proposé à un tarif réduit et attractif de 3 000 FCFA. L’opération, dans sa nouvelle configuration, peut être réalisée en une seule journée, à condition, bien entendu, d’une coordination fluide et efficace entre les équipes techniques de la SBEE et les clients concernés, offrant ainsi une flexibilité appréciable.

 

Vers une SBEE plus proche, plus réactive, plus juste : L’énergie au service du citoyen

En somme, l’ensemble de ces réformes novatrices traduit une volonté claire et affirmée de la direction : faire de la SBEE une entreprise publique non seulement plus accessible et plus rapide, mais surtout plus transparente et plus juste dans ses pratiques quotidiennes. En misant résolument sur l’intégration de la technologie moderne, une proximité accrue avec la clientèle et une rigueur opérationnelle sans faille, la SBEE espère tourner définitivement la page des lenteurs administratives et des frustrations passées. L’objectif ambitieux est d’écrire une nouvelle ère, celle d’un service électrique exemplaire, digne des attentes légitimes des citoyens béninois, et de renforcer ainsi son rôle de pilier essentiel du développement national.

 

Vol d’énergie au Bénin : le fléau qui menace le progrès national

Bénin : La traque au vol d’énergie électrique, un combat pour l’équité et le progrès

Cotonou, 27 mai 2025 – Au Bénin, où l’électricité est le nerf de la croissance économique, un fléau insidieux sape les efforts de développement et menace la stabilité du réseau national : le vol d’énergie. Thierry Codo, Directeur de l’Éthique et de la Conformité à la Société Béninoise d’Énergie Électrique (SBEE), a lancé un vibrant appel à l’action, dénonçant avec vigueur les pratiques frauduleuses qui privent le Bénin de ses précieuses ressources énergétiques. Ce cri d’alarme, relayé dans une récente allocution vidéo, met en lumière un défi majeur pour la nation : protéger un bien commun essentiel à l’essor collectif.

Une menace à plusieurs visages : du vandalisme aux fraudes sophistiquées

Le vol d’énergie, loin d’être un acte anodin, revêt des formes aussi variées que préjudiciables. D’un côté, des actes de vandalisme ciblent directement les infrastructures de la SBEE, avec des vols de câbles et d’équipements dans les postes de distribution, plongeant parfois des quartiers entiers dans l’obscurité. À titre d’exemple, en mars 2025, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a jugé deux individus accusés d’avoir sectionné des câbles à Adjarra, causant des perturbations récurrentes dans l’alimentation électrique.

De l’autre côté, le détournement d’énergie par des branchements illicites ou des manipulations de compteurs constitue une pratique répandue. Ces fraudes, souvent orchestrées dans des ateliers de soudure, des scieries, des bars ou même des foyers, permettent à des usagers de consommer sans contribuer au financement du réseau. En outre, en 2020, les autorités ont démantelé un réseau de six agents de la SBEE, dont un chef de service informatique, pour avoir manipulé des données et effacé les dettes de clients en échange de pots-de-vin, entraînant un préjudice de 23 millions de FCFA. Ces pratiques, loin d’être isolées, fragilisent la viabilité financière de la SBEE, qui vise pourtant une augmentation de 18 % de son chiffre d’affaires en 2025 grâce à de nouveaux raccordements.

La riposte implacable de la SBEE : tolérance zéro contre la fraude

Face à cette hémorragie, la SBEE déploie une stratégie offensive et sans relâche. Une brigade spécialisée, composée d’agents de la Direction de l’Éthique et de la Conformité, d’un huissier de justice et d’un représentant de l’Agence nationale de normalisation, de métrologie et de contrôle qualité, effectue des contrôles rigoureux. Ainsi, en février 2025, une opération à Hêvié a conduit à l’arrestation de trois individus, dont un agent de la SBEE, pour falsification de procès-verbaux en échange de pots-de-vin, permettant à des fraudeurs d’échapper aux sanctions.

Lorsqu’une fraude est détectée, la SBEE émet des factures de redressement pour récupérer les pertes, comme en témoigne une affaire où un chef de village a été sommé de rembourser 19 millions de FCFA pour trois ans de consommation frauduleuse. De plus, l’article 87 du Code de l’électricité prévoit des peines sévères : de trois à vingt-quatre mois de prison et des amendes conséquentes. Ces sanctions visent à dissuader les contrevenants, qu’ils soient des usagers ou des complices internes.

Pour encourager la vigilance citoyenne, la SBEE a instauré une prime de 10 % sur les montants redressés pour toute dénonciation anonyme effectuée via son numéro WhatsApp dédié (01 98 99 01 22). Ce dispositif, combiné au service « Call Me SBEE » lancé en 2023, qui traite 150 appels quotidiens, renforce la proximité avec les usagers et accélère la résolution des plaintes.

Un enjeu crucial pour le développement national et régional

Le vol d’énergie ne se limite pas à un préjudice financier pour la SBEE, dont le capital s’élève à 10 milliards de FCFA. Il entrave les ambitions du Bénin, qui a multiplié par dix sa production électrique depuis 2016, passant de zéro à une capacité notable grâce à des investissements comme la centrale solaire d’Illoulofin (25,85 MWc). Cependant, avec un taux d’accès à l’électricité de 41,5 % en 2018, inférieur à la moyenne subsaharienne, chaque kilowattheure détourné freine l’électrification rurale et la croissance économique.

La SBEE, soutenue par des partenaires stratégiques comme l’Agence française de développement et la Banque africaine de développement, modernise ses réseaux pour garantir une distribution fiable. Des initiatives comme le raccordement gratuit des PME et PMI (140-160 KVA) ont permis de connecter des entreprises en 36 jours sans frais, stimulant l’activité économique. Mais attention, ces avancées risquent d’être compromises si le vol d’énergie persiste.

Appel à la responsabilité collective : l’énergie, un bien commun à protéger

En s’attaquant à ce fléau, Thierry Codo ne se contente pas de défendre les intérêts de la SBEE ; il plaide pour une responsabilité partagée. Chaque acte de fraude, qu’il s’agisse d’un branchement illicite ou d’un vol de câbles, prive des écoles, des hôpitaux et des entreprises d’une énergie vitale. Par conséquent, en invitant les citoyens à signaler les abus, la SBEE mise sur une mobilisation collective pour bâtir un avenir où l’électricité, bien commun, devient un levier de progrès pour tous.

Dans ce combat, le Bénin ne lutte pas seulement pour ses ressources, mais pour une vision : celle d’un pays où l’énergie, équitablement distribuée, éclaire les aspirations d’une nation en marche.

L’Odyssée hydrique des collines : un miracle technologique au service des populations

Au cœur du Bénin, dans le département des Collines, une métamorphose silencieuse se déroule. Sous l’égide du gouvernement du président Patrice Talon, l’accès à l’eau potable, autrefois un mirage, devient une réalité tangible. En effet, ce projet d’envergure, visant à renforcer le système d’alimentation en eau potable des villes de Savè, Dassa-Zoumè, Glazoué et leurs environs, transcende les défis topographiques et logistiques, insufflant une nouvelle vitalité à une région longtemps en quête de cette ressource vitale.

Le gouvernement béninois transforme l'accès à l'eau potable dans les Collines, avec des projets innovants et des résultats concrets Une révolution silencieuse dans les Collines

À l’occasion de la Journée Mondiale de l’Eau, le Collège des Ministres Conseillers, sous la houlette de M. Janvier Yahouédéhou, a entrepris une expédition au barrage d’Ayedjoko, un ouvrage pharaonique de 2 millions de m³, implanté à Savè. Cette visite n’était pas une simple formalité, mais une immersion dans un processus complexe et ingénieux.

En présence du Ministre de l’Énergie, de l’Eau et des Mines, M. Kingnidé Paulin Akponna, et du Directeur Général par intérim de la SONEB, M. Sylvain Adokpo Migan, les Ministres Conseillers ont scruté chaque rouage de ce dispositif, une symphonie de technologie et d’ingénierie.

Le gouvernement béninois transforme l'accès à l'eau potable dans les Collines, avec des projets innovants et des résultats concrets Le barrage d’Ayedjoko : un chef-d’œuvre d’ingénierie

Le périple a débuté à la station de pompage N°1 (SP1), un cœur battant alimenté par trois pompes de 750 m³ chacune. Cette station, puisant l’eau brute de l’Ouémé, remplit le barrage d’Ayedjoko et alimente la station de pompage N° 2 (SP2), où l’eau subit une première épuration. La SP2, tel un réceptacle, accueille également l’eau du barrage par gravité.

De là, l’eau, tel un flux vital, est acheminée vers la station de traitement de Gobe, un sanctuaire de purification où elle est soumise à une série de filtrages et de traitements, la transformant en une eau cristalline et potable.

La station de traitement de Gobe, gardienne de deux réservoirs de 1500 m³ chacun, orchestre la distribution de cette eau précieuse. Une première série de pompes alimentant les réservoirs de Savè et de Diho, irriguant les foyers alentour. Une seconde série, tel un réseau capillaire, dessert Glazoué et Dassa-Zoumè. Grâce aux réservoirs de Tchakaloké, Paouignan et ses environs sont également abreuvés.

Vers un avenir durable pour les Collines

Par ailleurs, les techniciens de la SONEB ont révélé aux Ministres Conseillers un projet d’avenir : la construction du barrage de Lifo, un colosse de 12 millions de m³. Cette réalisation d’infrastructure, conjuguée aux existantes, garantira l’approvisionnement en eau des Collines pour les 50 prochaines années.

« Nous avons été témoins d’un miracle », a déclaré M. Janvier Yahouédéhou, ému par l’ampleur de cette réalisation. Il a souligné que l’impossible n’est pas un obstacle pour le gouvernement du Président Talon, qui a su transformer les défis en opportunités.

M. Yahouédéhou a rappelé qu’entre 1960 et 2016, seuls 3 millions de citoyens ruraux avaient accès à l’eau potable. Mais depuis 2016, ce chiffre a grimpé de 2 millions. De même, le nombre de villages bénéficiant de l’eau potable est passé de 376 à plus de 800.

Les Ministres Conseillers, renforcés par ces avancées, ont exhorté les populations à soutenir le gouvernement du Président Talon afin de pérenniser cette dynamique de développement.

 

L’ombre d’une crise énergétique plane sur l’Afrique de l’Ouest

JDB, 5 février 2025 – Durant ce mois de février, le Bénin, le Togo et le Ghana pourraient être confrontés à une pénurie d’électricité. La raison : une maintenance essentielle, mais lourde de conséquences, planifiée par la West African Gas Pipeline Company (WAPCo), qui suspendra temporairement l’approvisionnement en gaz depuis le Nigéria, une ressource vitale pour ces nations.

En effet, pendant un mois, jusqu’au 2 mars 2025, le flux de gaz naturel en provenance du géant nigérian sera interrompu, menaçant l’équilibre énergétique des pays voisins. Pour le Togo, l’alerte est particulièrement grave. La centrale thermique de Lomé, pivot de l’alimentation en électricité du pays, repose en grande partie sur le gaz nigérian. Sans cette source d’énergie, c’est tout le réseau électrique qui risque de s’effondrer.

Une répétition d’un passé douloureux

Par ailleurs, L’année 2024 reste gravée dans les mémoires. Une interruption similaire avait contraint le Togo à des rationnements électriques, plongeant des quartiers entiers dans le noir et paralysant les activités économiques. N-Gas, la société responsable de la gestion du gazoduc, avait alors redirigé le gaz vers les besoins domestiques du Nigéria, privant ainsi les pays voisins de leur principale source d’énergie.

La perspective de revivre ces jours sombres suscite une angoisse profonde parmi les populations. Le silence des machines, l’arrêt des ascenseurs, l’obscurité des rues sont autant de symptômes d’un mal qui ronge le quotidien de millions de personnes.

Crise énergétique : des mesures d’urgence indispensables

Les autorités du Bénin, du Togo et du Ghana doivent agir rapidement pour atténuer l’impact de cette interruption. Les dirigeants doivent élaborer des plans d’urgence pour garantir un approvisionnement minimal en électricité, surtout pour les infrastructures critiques comme les hôpitaux et les services essentiels.

En plus, la recherche de solutions alternatives est plus urgente que jamais, qu’il s’agisse d’importer de l’électricité d’autres pays, de mobiliser des sources d’énergie renouvelables ou d’installer des générateurs d’urgence. Chaque jour sans électricité pourrait engendrer des pertes économiques considérables et des souffrances humaines intolérables.

Crise énergétique : Un appel à la résilience

Face à cette menace, il est crucial de faire preuve de solidarité et de résilience. Si la lumière semble s’éteindre à l’horizon, l’espoir d’une solution rapide et efficace doit éclairer les démarches des autorités et de la population. La lutte pour assurer l’éclairage dans les ménages, les établissements scolaires et les entreprises ne peut se gagner qu’avec une mobilisation exceptionnelle.

En somme, la crise à venir est une épreuve de plus pour ces pays déjà éprouvés. Mais dans l’adversité, il y a toujours une opportunité de se relever plus fort. Que cette tempête soit l’occasion de renforcer les infrastructures, d’explorer des alternatives durables et de bâtir un avenir où les coupures de courant ne seront plus qu’un souvenir lointain.

Cotonou : Coupures d’eau prévues samedi à cause des travaux de l’échangeur de Vêdoko

Cotonou, le 22 novembre 2024 – Préparez vos réserves d’eau ! La Société Nationale des Eaux du Bénin (SONEB) a annoncé d’importantes interruptions dans la distribution d’eau potable le samedi 23 novembre 2024, de 2 h à 15 h. En effet, ces perturbations sont liées aux travaux de construction du nouvel échangeur de Vêdoko, un projet d’envergure pour la ville de Cotonou.

Plusieurs quartiers impactés

Les travaux de déplacement et de raccordement des réseaux d’eau au niveau du carrefour Vêdoko/Toyota, indispensables à la réalisation de cet échangeur, vont entraîner des baisses de pression, voire des coupures d’eau totales, dans de nombreux quartiers de la ville. Parmi les zones concernées, on retrouve : Kindonou, Mènontin, Kouhounou, Zogbo, Fifadji, Sainte Rita, Gbèdjromèdé, Wloguèdè, Védoko, Houéyiho 1 et 2, Gbèdégbé, Fidjrossè, Houénoussou, Akogbato, Aibatin, Agla et Hlazounto. Les habitants d’Akpakpa pourraient également subir des effets indirects.

Des mesures préventives conseillées

Face à cette situation, la Direction départementale Atlantique Littoral de la SONEB invite les abonnés des zones impactées à constituer des réserves d’eau en prévision de ces coupures. Il est ainsi conseillé de se munir d’une quantité suffisante d’eau potable pour couvrir les besoins de la journée et de la nuit suivante, le temps que la situation se normalise.

Un désagrément nécessaire pour un projet d’avenir

Cependant, ces interruptions, bien que source de désagréments, sont nécessaires à la réalisation d’un projet d’infrastructure majeur pour la ville de Cotonou. L’échangeur de Vêdoko, une fois achevé, devrait améliorer considérablement la fluidité du trafic et faciliter les déplacements dans la métropole.

Enfin, la SONEB assure avoir mis en place toutes les mesures nécessaires pour limiter la durée des perturbations et rétablir au plus vite la distribution d’eau normale.

 

Énergies renouvelables au Bénin : Un élan prometteur porté par les politiques publiques

Cotonou, le 14 novembre 2024 La conférence-débat organisée hier au Palais des Congrès de Cotonou a marqué une étape cruciale dans le développement des énergies renouvelables au Bénin. Placée sous le thème : Impacts des politiques publiques sur le développement des énergies renouvelables au Bénin, cette conférence-débat a en effet réuni des experts, des décideurs politiques et des acteurs du secteur privé, dont M. Todéman ASSAN (DGPER) et Mme Laure WEISGERBER (DAFD). Soulignant ainsi l’importance des politiques publiques dans le développement des énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire.

Les énergies renouvelables au cœur des débats au Bénin : une conférence a mis en lumière les avancées et les défis de la transition énergétique du pays.Un cadre législatif favorable et une mobilisation des ressources

Au cœur des discussions, les politiques publiques ont été identifiées comme le moteur essentiel de cette transition énergétique. En outre, Les intervenants ont mis en exergue la nécessité d’établir un environnement législatif transparent et séduisant afin de stimuler les apports financiers privés dans le secteur des énergies propres.

Monsieur Todéman ASSAN, Directeur Général de la Planification Énergétique et Électrification Rurale, a souligné l’importance d’un cadre législatif clair et attractif pour stimuler les investissements privés. « Le développement des énergies renouvelables repose sur deux piliers fondamentaux : un cadre juridique solide et une mobilisation suffisante des ressources », a-t-il affirmé.

L’énergie solaire, un atout majeur

En plus, l’énergie solaire, particulièrement abondante au Bénin, a été au centre des échanges. Les participants ont aussi convenu que cette ressource représentait un potentiel immense pour répondre aux besoins énergétiques du pays et réduire la dépendance aux énergies fossiles.

Les énergies renouvelables au cœur des débats au Bénin : une conférence a mis en lumière les avancées et les défis de la transition énergétique du pays.Énergies renouvelables : Un potentiel inexploité

Madame Laure WEISGERBER, Directrice de l’Agence Française de Développement, a salué l’engagement du gouvernement béninois et des acteurs privés dans cette dynamique. « Nous sommes convaincus du potentiel du Bénin dans le domaine des énergies renouvelables », a-t-elle déclaré, ajoutant que les échanges de la journée allaient « induire des actions concrètes ».

Des défis à relever

Les participants ont identifié plusieurs défis, notamment la coordination entre les différents acteurs du secteur et le besoin d’un accompagnement technique et financier pour les projets. Ils ont également mis en évidence l’importance de sensibiliser la population aux problématiques environnementales afin de stimuler l’adhésion aux initiatives de développement durable. Néanmoins, l’enthousiasme et la détermination affichés lors de cette conférence augurent d’un avenir prometteur pour les énergies renouvelables au Bénin.

Cette conférence-débat a permis de dresser un bilan positif des actions entreprises et de tracer les nouvelles perspectives. Les participants ont exprimé leur détermination à œuvrer pour un avenir énergétique plus durable et plus respectueux de l’environnement.

En somme, cette Conférence-débat a révélé l’engagement résolu du Bénin dans la transition énergétique. Les politiques publiques ambitieuses, combinées à l’implication des acteurs privés et au soutien de la communauté internationale, ouvrent la voie à un avenir énergétique plus durable et plus résilient.

Le Bénin renoue avec l’or noir : retour à la production pétrolière dès 2025

Cotonou, le 2 novembre 2024 – Une nouvelle ère s’ouvre pour le secteur énergétique béninois. Le pays se prépare à renouer avec sa production pétrolière, comme l’a annoncé le ministre de l’Énergie, de l’Eau et des Mines. Le porte-parole du gouvernement a apporté des précisions lors d’une conférence de presse le jeudi 31 octobre 2024.

C’est la remise en exploitation de la « réserve résiduelle » du bloc n°1 sur le champ pétrolier de Sèmè-Kraké, déjà exploité dans les années 80, qui marquera ce retour. Bien que les quantités exactes restent à déterminer, cette réserve pourrait permettre une production de plusieurs millions de barils. Cette remise en activité pourrait ainsi renforcer l’attractivité du pays pour les investisseurs et contribuer à son développement économique.

Des explorations en cours pour de découvertes

Mais ce n’est pas tout. Parallèlement à cette exploitation, de nouvelles explorations sont prévues sur d’autres blocs. Le gouvernement béninois affirme avec certitude l’existence de nouvelles réserves pétrolières, notamment grâce à des études géologiques préalables. Ces explorations permettront de déterminer avec précision les quantités de pétrole disponibles et les meilleures méthodes d’exploitation.

Une stratégie pour attirer les investisseurs

Interrogé sur les raisons de lancer la production avant la fin des explorations, le porte-parole du gouvernement a souligné qu’il s’agissait d’une « question de stratégie ». Selon lui, la présence d’une réserve exploitable, si minime soit-elle, incite les investisseurs et les entreprises du secteur pétrolier à s’intéresser au pays. Ces entreprises pourront ainsi mener des explorations plus approfondies et développer de nouveaux projets.

Un projet distinct du pipeline Niger-Bénin

Il est important de noter que les puits de pétrole qui seront mis en exploitation dès 2025 n’ont aucun lien avec le pipeline d’exportation construit en partenariat avec le Niger. Ce projet, qui permet d’exporter le pétrole nigérien via le port de Cotonou, est une initiative distincte.

Les enjeux de ce retour à la production pétrolière

Cette nouvelle donne ouvre de nombreuses perspectives pour le Bénin :

  • Renforcement de la sécurité énergétique : le pays pourra réduire sa dépendance aux importations d’hydrocarbures et renforcer son autonomie énergétique.
  • Création d’emplois : le développement du secteur pétrolier devrait générer de nombreux emplois, notamment dans les régions productrices.
  • Augmentation des recettes publiques : les revenus issus de la production et de l’exportation de pétrole pourront contribuer à financer des projets de développement.

Cependant, ce retour à la production pétrolière soulève également des questions environnementales et sociales auxquelles les autorités béninoises devront apporter des réponses.

 

SBEE : Coupures d’électricité prévues dans plusieurs villes du pays

Cotonou, le 21 octobre 2024 – La Société Béninoise d’Énergie Électrique (SBEE) a annoncé d’importants travaux de maintenance sur son réseau électrique qui entraîneront des interruptions de courant dans plusieurs villes du Bénin. Ces coupures, nécessaires pour garantir la qualité et la fiabilité du service, affecteront notamment les localités de Cotonou, Porto-Novo, Ouidah, Abomey-Calavi, Natitingou et Kandi ainsi que leurs environs.

SBEE : Des perturbations prévues le mardi 22 octobre

C’est le mardi 22 octobre 2024, de 11 heures à 15 heures, que ces travaux seront effectués. Les quartiers concernés par les coupures ont été précisément identifiés :

  • Cotonou : Tchonkvi, Ekpè et environs
  • Porto-Novo : Missérété, Katagon, Takon, Abogomè, Dangbo, Azowlissè, Adjohoun, Bonou et environs
  • Ouidah : Houègbo, Massi, Toffô et environs
  • Abomey-Calavi : Houéto, Awakè, Tokan, Ahosougbéta, Drabo, Kansoukpa, Ouèdo, Togba, Hèvié et environs
  • Natitingou : Natitingou Ville, Kouarfa, Oroubouga et environs
  • Kandi : Fonougo, Banikoara, Kokey et environs

Améliorer la qualité du service

La SBEE justifie ces coupures par la nécessité d’effectuer des travaux de maintenance essentiels pour améliorer la qualité et la fiabilité du service électrique. Ces interventions permettront de prévenir les pannes, de renforcer le réseau et d’optimiser la distribution de l’électricité.

Un désagrément nécessaire

Consciente des désagréments que ces coupures peuvent causer, la SBEE présente ses excuses aux abonnés concernés. Elle les invite à prendre leurs dispositions en conséquence et à signaler toute anomalie au numéro vert 7302.

Un investissement pour l’avenir

Ces travaux s’inscrivent dans une politique globale d’amélioration du réseau électrique béninois. En investissant dans la maintenance et la modernisation de ses infrastructures, la SBEE vise à offrir un service de qualité toujours plus performant à ses clients.

Conseils pratiques

Pour limiter les inconvénients liés à ces coupures, la SBEE conseille aux abonnés de prendre certaines mesures.

  • Prévoir une source d’alimentation alternative (groupe électrogène) si nécessaire.
  • Débrancher les appareils électriques sensibles avant l’interruption du courant.
  • Se tenir informé des éventuels changements de calendrier en consultant les canaux de communication de la SBEE.

La SBEE remercie par avance ses abonnés pour leur compréhension et leur collaboration.

 

5 ans déjà ! Maria-Gléta 2 fait briller le Bénin

Cotonou, le 13 septembre 2024 – Cinq ans après sa mise en service, la centrale thermique duel-fuel de Maria-Gléta 2 continue de faire tourner les turbines au Bénin. Mercredi dernier, une centaine de jeunes bacheliers ont pu découvrir les coulisses de cette infrastructure, véritable poumon énergétique du pays.

La centrale thermique de Maria-Gléta 2 fête ses 5 ans ! Un succès pour l'énergie béninoise et une source d'inspiration pour la jeunesse. Un fleuron technologique au service du Bénin

Avec ses 36 000 heures de fonctionnement, la centrale Thermique 129.5 MW de Maria-Gléta 2 tournant 85% en gaz  a largement prouvé son efficacité. « C’est un très bon succès », se félicite Christophe Pringault, Directeur Général de BWSC, l’entreprise en charge de l’exploitation. Grâce à ses moteurs performants, la centrale répond à près de 50% des besoins en électricité du pays, même en cas de coupures d’approvisionnement en gaz depuis le Nigeria.

« Les équipements sont de dernière génération et permettent de passer d’un combustible à l’autre sans interruption », explique Éméric Tokoudagba, Directeur Général de la SBPE. Il a également  souligné que la centrale électrique a connu deux arrêts en cinq ans, totalisant deux heures d’interruption. Cette flexibilité est aussi essentielle pour garantir une alimentation électrique stable et fiable à la population béninoise.

La centrale thermique de Maria-Gléta 2 fête ses 5 ans ! Un succès pour l'énergie béninoise et une source d'inspiration pour la jeunesse. Maria-Gléta 2 : Un vecteur d’inspiration pour la jeunesse

En plus, la visite de la centrale a suscité un vif intérêt chez les jeunes bacheliers, qui ont pu découvrir les métiers de l’énergie et les enjeux de l’autonomisation énergétique. « Cette visite va impacter positivement mon choix de filière », confie Estelle Sohou, étudiante en deuxième année.

Pour le gouvernement béninois, cette visite s’inscrit dans une volonté de sensibiliser les jeunes aux enjeux énergétiques et de les encourager à s’orienter vers des filières scientifiques et techniques.

La centrale thermique de Maria-Gléta 2 fête ses 5 ans ! Un succès pour l'énergie béninoise et une source d'inspiration pour la jeunesse. Un pari réussi pour le Bénin

En bref, la centrale de Maria-Gléta 2 est bien plus qu’une simple infrastructure énergétique. C’est un symbole de la volonté du Bénin de maîtriser son destin énergétique et de réduire sa dépendance vis-à-vis de l’extérieur. En investissant dans des technologies de pointe et en formant des compétences locales, le pays pose ainsi  les fondations d’un avenir énergétique durable.

Coupures d’électricité majeures au Bénin : 11 départements privés d’électricité de 8h à 17h du 5 au 18 août 2024

Cotonou, Bénin – 12 juillet 2024 – La Société Béninoise de Production d’Électricité (SBPE) et la Société Béninoise d’Énergie Électrique (SBEE) informent le public de coupures d’électricité majeures prévues dans 11 départements du Bénin du 5 au 18 août 2024. Par ailleurs, ces coupures, qui affecteront les départements de l’Atlantique, de l’Ouémé, du Plateau, du Zou, des Collines, du Mono, du Couffo, du Borgou, de l’Alibori, de l’Atacora et de la Donga, sont nécessaires pour permettre des travaux de maintenance sur la ligne 330 kV reliant la sous-station de Sakété au Bénin à celle de Ikeja West au Nigéria.

Pendant cette période, le Nigéria interrompra l’approvisionnement en électricité chaque jour de 8h00 à 17h00. Les deux sociétés invitent les consommateurs à limiter leur consommation d’électricité durant ces plages horaires afin de minimiser l’impact des coupures et de préserver la stabilité du réseau. L’utilisation d’appareils électroménagers non essentiels est fortement déconseillée durant ces heures.

La SBPE et la SBEE s’excusent pour les désagréments que ces coupures pourraient causer et remercient les consommateurs pour leur compréhension et leur coopération.

En plus de la diffusion de ce communiqué, les deux sociétés mettront en place des campagnes de sensibilisation pour informer les populations concernées des dates et des heures des coupures.

En conclusion Des travaux de maintenance sur la ligne électrique internationale Bénin-Nigéria nécessitent des coupures d’électricité quotidiennes de 8h à 17h dans 11 départements.

L’ANM au Cœur de la Surveillance des Bouteilles de Gaz

L’Agence Nationale de Normalisation, de Métrologie et de Contrôle Qualité (ANM) a renforcé la surveillance pour garantir la sécurité des consommateurs. Suite à des contrôles approfondis dans la région méridionale du Bénin, l’agence a décidé de déployer ses efforts de vérification sans préavis également dans les zones septentrionales.  Ces actions, menées avec rigueur, s’inscrivent dans la démarche proactive du Ministère de l’Industrie et du Commerce visant à garantir la sécurité des usagers et l’adhérence aux standards de qualité établis.

L'ANM déploie des inspections méticuleuses dans le septentrion du Bénin, renforçant la sécurité des consommateurs ...Des Normes Draconiennes pour les Bouteilles de Gaz

Dans un contexte où les autorités font de la sûreté des produits une priorité constante, les bouteilles de gaz, omniprésentes dans les domiciles et les entreprises, doivent respecter des réglementations sévères en termes de masse et de capacité de remplissage pour garantir leur fiabilité et leur performance.

En avril, les équipes de l’ANM, qui comprennent des experts en métrologie et en assurance qualité, ont connu une période intense. Dirigées par Monsieur Philéas PATINVOH et soutenues par les directeurs départementaux Rufus SARE et Hantarou KPARA, elles ont mené des inspections minutieuses dans les points de vente et les dépôts de gaz des départements du Borgou, de l’Alibori, de l’Atacora et de la Donga. Elles ont soumis les bouteilles, de marques et dimensions diverses, à des contrôles de poids rigoureux pour vérifier leur conformité avec les normes établies.

L'ANM déploie des inspections méticuleuses dans le septentrion du Bénin, renforçant la sécurité des consommateurs ...Des Résultats Encourageants Malgré Quelques Écarts

Les résultats ont montré une adéquation globale satisfaisante, avec une majorité de bouteilles respectant les limites de poids requises. Néanmoins, les inspecteurs ont identifié quelques anomalies, notamment en ce qui concerne la lisibilité des étiquetages et des informations essentielles pour les consommateurs, ainsi que la propreté douteuse de certaines bouteilles.

Ces découvertes ont incité les responsables de l’ANM à exhorter les gestionnaires à rectifier ces lacunes. Par ailleurs, les directeurs départementaux ont exprimé leur reconnaissance pour l’initiative de surveillance lancée par la Ministre Alimatou Shadiya ASSOUMAN, visant à instaurer la confiance chez les consommateurs, à les prémunir contre les pratiques commerciales illicites et à maintenir la qualité des produits sur le marché.

Sensibilisation et Potentielles Sanctions par l’ANM

Rufus SARE et Hantarou KPARA ont également profité de cette occasion pour sensibiliser les gérants sur les problèmes d’hygiène relevés par l’ANM. Concernant l’omission de l’affichage des tarifs, conformément aux règles commerciales, des pénalités pourraient être envisagées en cas de récidive postérieure à cette phase de sensibilisation.

L’ANM, en tant que bras exécutif du ministère de l’industrie et du commerce, continue de jouer un rôle essentiel dans la défense des intérêts des consommateurs et la promotion d’une culture de respect des normes de qualité dans le domaine des produits de consommation. elle dédie ses efforts à assurer que les habitants du septentrion, ainsi que ceux des autres régions du Bénin, bénéficient de produits sécurisés et fiables, conformes aux normes métrologiques et de sécurité les plus rigoureuses.

L’excellence en matière de sécurité: une priorité pour l’ANM

Dans une démarche d’assurance qualité sans précédent, l’Agence Nationale de normalisation de Métrologie et de contrôle qualité (ANM) intensifie ses efforts de surveillance au sein des stations-service nationales. Cette initiative, orchestrée sous l’égide du Ministère de l’Industrie et du Commerce, témoigne d’une volonté ferme d’ériger la sécurité des consommateurs en pilier fondamental de l’économie de services.

Une mobilisation ministérielle pour la Conformité

Sous la directive de la Ministre Alimatou Shadiya ASSOUMAN, une série de mesures préventives a été mise en œuvre, visant à instaurer une culture de conformité irréprochable. Les stations-service, vecteurs essentiels de l’énergie quotidienne, se trouvent désormais au cœur d’un dispositif de contrôle renforcé, garantissant ainsi leur alignement avec les normes de sécurité et de qualité les plus exigeantes.

L’ANM, dans son rôle de gardien de la qualité, a procédé à des inspections approfondies, évaluant la conformité des infrastructures, la pureté des carburants, et l’efficacité des dispositifs de sécurité. Ces vérifications méticuleuses ont également porté sur la transparence des informations tarifaires, assurant une clarté absolue pour les usagers.

L'engagement de l'ANM pour la sécurité et la qualité des services dans les stations-service, soulignant les inspections rigoureusesInterventions Techniques et Conformité Retrouvée

Malgré la découverte de quelques anomalies, l’intervention prompte des techniciens a permis de restaurer la conformité des équipements incriminés. L’ANM, grâce à ces ajustements, a pu valider la remise aux normes des installations concernées.

L’ANM réitère son engagement indéfectible envers l’excellence opérationnelle des stations-service. Avec la promesse de contrôles réguliers, l’agence s’assure de la pérennité de la sécurité et de la qualité des services offerts. Cette vigilance s’étendra à d’autres domaines, notamment la conformité du poids du pain, conformément à l’arrêté N° 0052 de 2008, pour une satisfaction totale des consommateurs.

L’ANM: Appel à la Vigilance Citoyenne

L’ANM encourage vivement les consommateurs à participer activement à cette quête de qualité en signalant toute irrégularité. Cet élan de coopération est essentiel pour maintenir les standards de service et assurer une réponse adéquate à toute préoccupation.

Coupures d’électricité au Bénin: le gouvernement réagit

Les coupures d’électricité sont devenues légions au Bénin, au grand dam des usagers de la Société Béninoise d’Énergie Électrique (SBEE). Face à cette situation, le gouvernement a convoqué les dirigeants de la SBEE pour leur demander des comptes. Le mercredi 28 février 2024, le Ministre de l’Énergie, de l’Eau, et des Mines, Monsieur Samou Seidou ADAMBI, a tenu une conférence de presse pour informer l’opinion publique des causes et des solutions envisagées.

Les coupures d’électricité sont devenues légions au Bénin, au grand dam des usagers de la Société Béninoise d’Énergie Électrique (SBEE)

Le ministre a rappelé que le gouvernement, en partenariat avec le programme MCA Bénin 2, a engagé depuis 2016 des investissements importants pour moderniser le secteur de l’énergie, dont les infrastructures sont obsolètes. Il a cité notamment la construction de la Centrale thermique duel-fuel 127 Mgw à Maria-Gleta, la réhabilitation des centrales de Porto-Novo, de Parakou et de Natitingou, la construction de la centrale photovoltaïque à Illulofin, etc.

Ces projets ont permis au Bénin de disposer d’une capacité de production d’énergie électrique d’environ 190 Mgw, suffisante pour répondre à la demande nationale, avec l’appui des importations du Nigéria et du Ghana. Le gouvernement a également renforcé le réseau de transport électrique, qui est devenu plus intelligent grâce aux postes construits par le programme MCA-Benin 2.

Des coupures dues à des problèmes techniques

Le ministre a ensuite expliqué que les coupures d’électricité sont principalement liées à la vétusté du réseau de distribution, aux interventions techniques de la SBEE sur le réseau sans préavis, aux travaux des projets en cours, à la chute d’arbres sur le réseau. Il a annoncé que le gouvernement a pris des mesures pour remédier à ces problèmes.

Il a déclaré : « Nous avons donné des instructions fermes à la SBEE pour qu’elle intervienne sur le réseau sans couper le courant. Elle doit utiliser les moyens appropriés pour le faire et les intégrer dans ses offres. Les entreprises qui réalisent les travaux des nouveaux projets ne doivent plus interrompre le service lors de leur raccordement.

Des entreprises sont également chargées d’élaguer les arbres qui menacent les lignes, avant la saison des pluies ». Ces mesures devraient permettre aux usagers de bénéficier d’un service plus stable et plus fiable.

Un appel à la patience et à la compréhension

Le ministre a enfin appelé les populations à la patience et à la compréhension, en assurant que le gouvernement poursuit ses efforts pour rendre le secteur électrique totalement performant. Il a souligné que les coupures d’électricité ne sont pas dues à un manque d’énergie, mais à des contraintes techniques qui seront progressivement levées. Monsieur Samou Seidou ADAMBI a invité les usagers à signaler toute anomalie ou dysfonctionnement à la SBEE, qui doit être à l’écoute et au service de ses clients.

Il a également demandé aux usagers de faire un usage rationnel et responsable de l’électricité, en évitant le gaspillage et les branchements illicites. Le ministre Samou Seidou ADAMBI a conclu en remerciant les partenaires techniques et financiers qui accompagnent le Bénin dans le développement du secteur de l’énergie.