L’ombre d’une crise énergétique plane sur l’Afrique de l’Ouest

JDB, 5 février 2025 – Durant ce mois de février, le Bénin, le Togo et le Ghana pourraient être confrontés à une pénurie d’électricité. La raison : une maintenance essentielle, mais lourde de conséquences, planifiée par la West African Gas Pipeline Company (WAPCo), qui suspendra temporairement l’approvisionnement en gaz depuis le Nigéria, une ressource vitale pour ces nations.

En effet, pendant un mois, jusqu’au 2 mars 2025, le flux de gaz naturel en provenance du géant nigérian sera interrompu, menaçant l’équilibre énergétique des pays voisins. Pour le Togo, l’alerte est particulièrement grave. La centrale thermique de Lomé, pivot de l’alimentation en électricité du pays, repose en grande partie sur le gaz nigérian. Sans cette source d’énergie, c’est tout le réseau électrique qui risque de s’effondrer.

Une répétition d’un passé douloureux

Par ailleurs, L’année 2024 reste gravée dans les mémoires. Une interruption similaire avait contraint le Togo à des rationnements électriques, plongeant des quartiers entiers dans le noir et paralysant les activités économiques. N-Gas, la société responsable de la gestion du gazoduc, avait alors redirigé le gaz vers les besoins domestiques du Nigéria, privant ainsi les pays voisins de leur principale source d’énergie.

La perspective de revivre ces jours sombres suscite une angoisse profonde parmi les populations. Le silence des machines, l’arrêt des ascenseurs, l’obscurité des rues sont autant de symptômes d’un mal qui ronge le quotidien de millions de personnes.

Crise énergétique : des mesures d’urgence indispensables

Les autorités du Bénin, du Togo et du Ghana doivent agir rapidement pour atténuer l’impact de cette interruption. Les dirigeants doivent élaborer des plans d’urgence pour garantir un approvisionnement minimal en électricité, surtout pour les infrastructures critiques comme les hôpitaux et les services essentiels.

En plus, la recherche de solutions alternatives est plus urgente que jamais, qu’il s’agisse d’importer de l’électricité d’autres pays, de mobiliser des sources d’énergie renouvelables ou d’installer des générateurs d’urgence. Chaque jour sans électricité pourrait engendrer des pertes économiques considérables et des souffrances humaines intolérables.

Crise énergétique : Un appel à la résilience

Face à cette menace, il est crucial de faire preuve de solidarité et de résilience. Si la lumière semble s’éteindre à l’horizon, l’espoir d’une solution rapide et efficace doit éclairer les démarches des autorités et de la population. La lutte pour assurer l’éclairage dans les ménages, les établissements scolaires et les entreprises ne peut se gagner qu’avec une mobilisation exceptionnelle.

En somme, la crise à venir est une épreuve de plus pour ces pays déjà éprouvés. Mais dans l’adversité, il y a toujours une opportunité de se relever plus fort. Que cette tempête soit l’occasion de renforcer les infrastructures, d’explorer des alternatives durables et de bâtir un avenir où les coupures de courant ne seront plus qu’un souvenir lointain.

Cotonou : Coupures d’eau prévues samedi à cause des travaux de l’échangeur de Vêdoko

Cotonou, le 22 novembre 2024 – Préparez vos réserves d’eau ! La Société Nationale des Eaux du Bénin (SONEB) a annoncé d’importantes interruptions dans la distribution d’eau potable le samedi 23 novembre 2024, de 2 h à 15 h. En effet, ces perturbations sont liées aux travaux de construction du nouvel échangeur de Vêdoko, un projet d’envergure pour la ville de Cotonou.

Plusieurs quartiers impactés

Les travaux de déplacement et de raccordement des réseaux d’eau au niveau du carrefour Vêdoko/Toyota, indispensables à la réalisation de cet échangeur, vont entraîner des baisses de pression, voire des coupures d’eau totales, dans de nombreux quartiers de la ville. Parmi les zones concernées, on retrouve : Kindonou, Mènontin, Kouhounou, Zogbo, Fifadji, Sainte Rita, Gbèdjromèdé, Wloguèdè, Védoko, Houéyiho 1 et 2, Gbèdégbé, Fidjrossè, Houénoussou, Akogbato, Aibatin, Agla et Hlazounto. Les habitants d’Akpakpa pourraient également subir des effets indirects.

Des mesures préventives conseillées

Face à cette situation, la Direction départementale Atlantique Littoral de la SONEB invite les abonnés des zones impactées à constituer des réserves d’eau en prévision de ces coupures. Il est ainsi conseillé de se munir d’une quantité suffisante d’eau potable pour couvrir les besoins de la journée et de la nuit suivante, le temps que la situation se normalise.

Un désagrément nécessaire pour un projet d’avenir

Cependant, ces interruptions, bien que source de désagréments, sont nécessaires à la réalisation d’un projet d’infrastructure majeur pour la ville de Cotonou. L’échangeur de Vêdoko, une fois achevé, devrait améliorer considérablement la fluidité du trafic et faciliter les déplacements dans la métropole.

Enfin, la SONEB assure avoir mis en place toutes les mesures nécessaires pour limiter la durée des perturbations et rétablir au plus vite la distribution d’eau normale.

 

Énergies renouvelables au Bénin : Un élan prometteur porté par les politiques publiques

Cotonou, le 14 novembre 2024 La conférence-débat organisée hier au Palais des Congrès de Cotonou a marqué une étape cruciale dans le développement des énergies renouvelables au Bénin. Placée sous le thème : Impacts des politiques publiques sur le développement des énergies renouvelables au Bénin, cette conférence-débat a en effet réuni des experts, des décideurs politiques et des acteurs du secteur privé, dont M. Todéman ASSAN (DGPER) et Mme Laure WEISGERBER (DAFD). Soulignant ainsi l’importance des politiques publiques dans le développement des énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire.

Les énergies renouvelables au cœur des débats au Bénin : une conférence a mis en lumière les avancées et les défis de la transition énergétique du pays.Un cadre législatif favorable et une mobilisation des ressources

Au cœur des discussions, les politiques publiques ont été identifiées comme le moteur essentiel de cette transition énergétique. En outre, Les intervenants ont mis en exergue la nécessité d’établir un environnement législatif transparent et séduisant afin de stimuler les apports financiers privés dans le secteur des énergies propres.

Monsieur Todéman ASSAN, Directeur Général de la Planification Énergétique et Électrification Rurale, a souligné l’importance d’un cadre législatif clair et attractif pour stimuler les investissements privés. « Le développement des énergies renouvelables repose sur deux piliers fondamentaux : un cadre juridique solide et une mobilisation suffisante des ressources », a-t-il affirmé.

L’énergie solaire, un atout majeur

En plus, l’énergie solaire, particulièrement abondante au Bénin, a été au centre des échanges. Les participants ont aussi convenu que cette ressource représentait un potentiel immense pour répondre aux besoins énergétiques du pays et réduire la dépendance aux énergies fossiles.

Les énergies renouvelables au cœur des débats au Bénin : une conférence a mis en lumière les avancées et les défis de la transition énergétique du pays.Énergies renouvelables : Un potentiel inexploité

Madame Laure WEISGERBER, Directrice de l’Agence Française de Développement, a salué l’engagement du gouvernement béninois et des acteurs privés dans cette dynamique. « Nous sommes convaincus du potentiel du Bénin dans le domaine des énergies renouvelables », a-t-elle déclaré, ajoutant que les échanges de la journée allaient « induire des actions concrètes ».

Des défis à relever

Les participants ont identifié plusieurs défis, notamment la coordination entre les différents acteurs du secteur et le besoin d’un accompagnement technique et financier pour les projets. Ils ont également mis en évidence l’importance de sensibiliser la population aux problématiques environnementales afin de stimuler l’adhésion aux initiatives de développement durable. Néanmoins, l’enthousiasme et la détermination affichés lors de cette conférence augurent d’un avenir prometteur pour les énergies renouvelables au Bénin.

Cette conférence-débat a permis de dresser un bilan positif des actions entreprises et de tracer les nouvelles perspectives. Les participants ont exprimé leur détermination à œuvrer pour un avenir énergétique plus durable et plus respectueux de l’environnement.

En somme, cette Conférence-débat a révélé l’engagement résolu du Bénin dans la transition énergétique. Les politiques publiques ambitieuses, combinées à l’implication des acteurs privés et au soutien de la communauté internationale, ouvrent la voie à un avenir énergétique plus durable et plus résilient.

Le Bénin renoue avec l’or noir : retour à la production pétrolière dès 2025

Cotonou, le 2 novembre 2024 – Une nouvelle ère s’ouvre pour le secteur énergétique béninois. Le pays se prépare à renouer avec sa production pétrolière, comme l’a annoncé le ministre de l’Énergie, de l’Eau et des Mines. Le porte-parole du gouvernement a apporté des précisions lors d’une conférence de presse le jeudi 31 octobre 2024.

C’est la remise en exploitation de la « réserve résiduelle » du bloc n°1 sur le champ pétrolier de Sèmè-Kraké, déjà exploité dans les années 80, qui marquera ce retour. Bien que les quantités exactes restent à déterminer, cette réserve pourrait permettre une production de plusieurs millions de barils. Cette remise en activité pourrait ainsi renforcer l’attractivité du pays pour les investisseurs et contribuer à son développement économique.

Des explorations en cours pour de découvertes

Mais ce n’est pas tout. Parallèlement à cette exploitation, de nouvelles explorations sont prévues sur d’autres blocs. Le gouvernement béninois affirme avec certitude l’existence de nouvelles réserves pétrolières, notamment grâce à des études géologiques préalables. Ces explorations permettront de déterminer avec précision les quantités de pétrole disponibles et les meilleures méthodes d’exploitation.

Une stratégie pour attirer les investisseurs

Interrogé sur les raisons de lancer la production avant la fin des explorations, le porte-parole du gouvernement a souligné qu’il s’agissait d’une « question de stratégie ». Selon lui, la présence d’une réserve exploitable, si minime soit-elle, incite les investisseurs et les entreprises du secteur pétrolier à s’intéresser au pays. Ces entreprises pourront ainsi mener des explorations plus approfondies et développer de nouveaux projets.

Un projet distinct du pipeline Niger-Bénin

Il est important de noter que les puits de pétrole qui seront mis en exploitation dès 2025 n’ont aucun lien avec le pipeline d’exportation construit en partenariat avec le Niger. Ce projet, qui permet d’exporter le pétrole nigérien via le port de Cotonou, est une initiative distincte.

Les enjeux de ce retour à la production pétrolière

Cette nouvelle donne ouvre de nombreuses perspectives pour le Bénin :

  • Renforcement de la sécurité énergétique : le pays pourra réduire sa dépendance aux importations d’hydrocarbures et renforcer son autonomie énergétique.
  • Création d’emplois : le développement du secteur pétrolier devrait générer de nombreux emplois, notamment dans les régions productrices.
  • Augmentation des recettes publiques : les revenus issus de la production et de l’exportation de pétrole pourront contribuer à financer des projets de développement.

Cependant, ce retour à la production pétrolière soulève également des questions environnementales et sociales auxquelles les autorités béninoises devront apporter des réponses.

 

SBEE : Coupures d’électricité prévues dans plusieurs villes du pays

Cotonou, le 21 octobre 2024 – La Société Béninoise d’Énergie Électrique (SBEE) a annoncé d’importants travaux de maintenance sur son réseau électrique qui entraîneront des interruptions de courant dans plusieurs villes du Bénin. Ces coupures, nécessaires pour garantir la qualité et la fiabilité du service, affecteront notamment les localités de Cotonou, Porto-Novo, Ouidah, Abomey-Calavi, Natitingou et Kandi ainsi que leurs environs.

SBEE : Des perturbations prévues le mardi 22 octobre

C’est le mardi 22 octobre 2024, de 11 heures à 15 heures, que ces travaux seront effectués. Les quartiers concernés par les coupures ont été précisément identifiés :

  • Cotonou : Tchonkvi, Ekpè et environs
  • Porto-Novo : Missérété, Katagon, Takon, Abogomè, Dangbo, Azowlissè, Adjohoun, Bonou et environs
  • Ouidah : Houègbo, Massi, Toffô et environs
  • Abomey-Calavi : Houéto, Awakè, Tokan, Ahosougbéta, Drabo, Kansoukpa, Ouèdo, Togba, Hèvié et environs
  • Natitingou : Natitingou Ville, Kouarfa, Oroubouga et environs
  • Kandi : Fonougo, Banikoara, Kokey et environs

Améliorer la qualité du service

La SBEE justifie ces coupures par la nécessité d’effectuer des travaux de maintenance essentiels pour améliorer la qualité et la fiabilité du service électrique. Ces interventions permettront de prévenir les pannes, de renforcer le réseau et d’optimiser la distribution de l’électricité.

Un désagrément nécessaire

Consciente des désagréments que ces coupures peuvent causer, la SBEE présente ses excuses aux abonnés concernés. Elle les invite à prendre leurs dispositions en conséquence et à signaler toute anomalie au numéro vert 7302.

Un investissement pour l’avenir

Ces travaux s’inscrivent dans une politique globale d’amélioration du réseau électrique béninois. En investissant dans la maintenance et la modernisation de ses infrastructures, la SBEE vise à offrir un service de qualité toujours plus performant à ses clients.

Conseils pratiques

Pour limiter les inconvénients liés à ces coupures, la SBEE conseille aux abonnés de prendre certaines mesures.

  • Prévoir une source d’alimentation alternative (groupe électrogène) si nécessaire.
  • Débrancher les appareils électriques sensibles avant l’interruption du courant.
  • Se tenir informé des éventuels changements de calendrier en consultant les canaux de communication de la SBEE.

La SBEE remercie par avance ses abonnés pour leur compréhension et leur collaboration.

 

5 ans déjà ! Maria-Gléta 2 fait briller le Bénin

Cotonou, le 13 septembre 2024 – Cinq ans après sa mise en service, la centrale thermique duel-fuel de Maria-Gléta 2 continue de faire tourner les turbines au Bénin. Mercredi dernier, une centaine de jeunes bacheliers ont pu découvrir les coulisses de cette infrastructure, véritable poumon énergétique du pays.

La centrale thermique de Maria-Gléta 2 fête ses 5 ans ! Un succès pour l'énergie béninoise et une source d'inspiration pour la jeunesse. Un fleuron technologique au service du Bénin

Avec ses 36 000 heures de fonctionnement, la centrale Thermique 129.5 MW de Maria-Gléta 2 tournant 85% en gaz  a largement prouvé son efficacité. « C’est un très bon succès », se félicite Christophe Pringault, Directeur Général de BWSC, l’entreprise en charge de l’exploitation. Grâce à ses moteurs performants, la centrale répond à près de 50% des besoins en électricité du pays, même en cas de coupures d’approvisionnement en gaz depuis le Nigeria.

« Les équipements sont de dernière génération et permettent de passer d’un combustible à l’autre sans interruption », explique Éméric Tokoudagba, Directeur Général de la SBPE. Il a également  souligné que la centrale électrique a connu deux arrêts en cinq ans, totalisant deux heures d’interruption. Cette flexibilité est aussi essentielle pour garantir une alimentation électrique stable et fiable à la population béninoise.

La centrale thermique de Maria-Gléta 2 fête ses 5 ans ! Un succès pour l'énergie béninoise et une source d'inspiration pour la jeunesse. Maria-Gléta 2 : Un vecteur d’inspiration pour la jeunesse

En plus, la visite de la centrale a suscité un vif intérêt chez les jeunes bacheliers, qui ont pu découvrir les métiers de l’énergie et les enjeux de l’autonomisation énergétique. « Cette visite va impacter positivement mon choix de filière », confie Estelle Sohou, étudiante en deuxième année.

Pour le gouvernement béninois, cette visite s’inscrit dans une volonté de sensibiliser les jeunes aux enjeux énergétiques et de les encourager à s’orienter vers des filières scientifiques et techniques.

La centrale thermique de Maria-Gléta 2 fête ses 5 ans ! Un succès pour l'énergie béninoise et une source d'inspiration pour la jeunesse. Un pari réussi pour le Bénin

En bref, la centrale de Maria-Gléta 2 est bien plus qu’une simple infrastructure énergétique. C’est un symbole de la volonté du Bénin de maîtriser son destin énergétique et de réduire sa dépendance vis-à-vis de l’extérieur. En investissant dans des technologies de pointe et en formant des compétences locales, le pays pose ainsi  les fondations d’un avenir énergétique durable.

Coupures d’électricité majeures au Bénin : 11 départements privés d’électricité de 8h à 17h du 5 au 18 août 2024

Cotonou, Bénin – 12 juillet 2024 – La Société Béninoise de Production d’Électricité (SBPE) et la Société Béninoise d’Énergie Électrique (SBEE) informent le public de coupures d’électricité majeures prévues dans 11 départements du Bénin du 5 au 18 août 2024. Par ailleurs, ces coupures, qui affecteront les départements de l’Atlantique, de l’Ouémé, du Plateau, du Zou, des Collines, du Mono, du Couffo, du Borgou, de l’Alibori, de l’Atacora et de la Donga, sont nécessaires pour permettre des travaux de maintenance sur la ligne 330 kV reliant la sous-station de Sakété au Bénin à celle de Ikeja West au Nigéria.

Pendant cette période, le Nigéria interrompra l’approvisionnement en électricité chaque jour de 8h00 à 17h00. Les deux sociétés invitent les consommateurs à limiter leur consommation d’électricité durant ces plages horaires afin de minimiser l’impact des coupures et de préserver la stabilité du réseau. L’utilisation d’appareils électroménagers non essentiels est fortement déconseillée durant ces heures.

La SBPE et la SBEE s’excusent pour les désagréments que ces coupures pourraient causer et remercient les consommateurs pour leur compréhension et leur coopération.

En plus de la diffusion de ce communiqué, les deux sociétés mettront en place des campagnes de sensibilisation pour informer les populations concernées des dates et des heures des coupures.

En conclusion Des travaux de maintenance sur la ligne électrique internationale Bénin-Nigéria nécessitent des coupures d’électricité quotidiennes de 8h à 17h dans 11 départements.

L’ANM au Cœur de la Surveillance des Bouteilles de Gaz

L’Agence Nationale de Normalisation, de Métrologie et de Contrôle Qualité (ANM) a renforcé la surveillance pour garantir la sécurité des consommateurs. Suite à des contrôles approfondis dans la région méridionale du Bénin, l’agence a décidé de déployer ses efforts de vérification sans préavis également dans les zones septentrionales.  Ces actions, menées avec rigueur, s’inscrivent dans la démarche proactive du Ministère de l’Industrie et du Commerce visant à garantir la sécurité des usagers et l’adhérence aux standards de qualité établis.

L'ANM déploie des inspections méticuleuses dans le septentrion du Bénin, renforçant la sécurité des consommateurs ...Des Normes Draconiennes pour les Bouteilles de Gaz

Dans un contexte où les autorités font de la sûreté des produits une priorité constante, les bouteilles de gaz, omniprésentes dans les domiciles et les entreprises, doivent respecter des réglementations sévères en termes de masse et de capacité de remplissage pour garantir leur fiabilité et leur performance.

En avril, les équipes de l’ANM, qui comprennent des experts en métrologie et en assurance qualité, ont connu une période intense. Dirigées par Monsieur Philéas PATINVOH et soutenues par les directeurs départementaux Rufus SARE et Hantarou KPARA, elles ont mené des inspections minutieuses dans les points de vente et les dépôts de gaz des départements du Borgou, de l’Alibori, de l’Atacora et de la Donga. Elles ont soumis les bouteilles, de marques et dimensions diverses, à des contrôles de poids rigoureux pour vérifier leur conformité avec les normes établies.

L'ANM déploie des inspections méticuleuses dans le septentrion du Bénin, renforçant la sécurité des consommateurs ...Des Résultats Encourageants Malgré Quelques Écarts

Les résultats ont montré une adéquation globale satisfaisante, avec une majorité de bouteilles respectant les limites de poids requises. Néanmoins, les inspecteurs ont identifié quelques anomalies, notamment en ce qui concerne la lisibilité des étiquetages et des informations essentielles pour les consommateurs, ainsi que la propreté douteuse de certaines bouteilles.

Ces découvertes ont incité les responsables de l’ANM à exhorter les gestionnaires à rectifier ces lacunes. Par ailleurs, les directeurs départementaux ont exprimé leur reconnaissance pour l’initiative de surveillance lancée par la Ministre Alimatou Shadiya ASSOUMAN, visant à instaurer la confiance chez les consommateurs, à les prémunir contre les pratiques commerciales illicites et à maintenir la qualité des produits sur le marché.

Sensibilisation et Potentielles Sanctions par l’ANM

Rufus SARE et Hantarou KPARA ont également profité de cette occasion pour sensibiliser les gérants sur les problèmes d’hygiène relevés par l’ANM. Concernant l’omission de l’affichage des tarifs, conformément aux règles commerciales, des pénalités pourraient être envisagées en cas de récidive postérieure à cette phase de sensibilisation.

L’ANM, en tant que bras exécutif du ministère de l’industrie et du commerce, continue de jouer un rôle essentiel dans la défense des intérêts des consommateurs et la promotion d’une culture de respect des normes de qualité dans le domaine des produits de consommation. elle dédie ses efforts à assurer que les habitants du septentrion, ainsi que ceux des autres régions du Bénin, bénéficient de produits sécurisés et fiables, conformes aux normes métrologiques et de sécurité les plus rigoureuses.

L’excellence en matière de sécurité: une priorité pour l’ANM

Dans une démarche d’assurance qualité sans précédent, l’Agence Nationale de normalisation de Métrologie et de contrôle qualité (ANM) intensifie ses efforts de surveillance au sein des stations-service nationales. Cette initiative, orchestrée sous l’égide du Ministère de l’Industrie et du Commerce, témoigne d’une volonté ferme d’ériger la sécurité des consommateurs en pilier fondamental de l’économie de services.

Une mobilisation ministérielle pour la Conformité

Sous la directive de la Ministre Alimatou Shadiya ASSOUMAN, une série de mesures préventives a été mise en œuvre, visant à instaurer une culture de conformité irréprochable. Les stations-service, vecteurs essentiels de l’énergie quotidienne, se trouvent désormais au cœur d’un dispositif de contrôle renforcé, garantissant ainsi leur alignement avec les normes de sécurité et de qualité les plus exigeantes.

L’ANM, dans son rôle de gardien de la qualité, a procédé à des inspections approfondies, évaluant la conformité des infrastructures, la pureté des carburants, et l’efficacité des dispositifs de sécurité. Ces vérifications méticuleuses ont également porté sur la transparence des informations tarifaires, assurant une clarté absolue pour les usagers.

L'engagement de l'ANM pour la sécurité et la qualité des services dans les stations-service, soulignant les inspections rigoureusesInterventions Techniques et Conformité Retrouvée

Malgré la découverte de quelques anomalies, l’intervention prompte des techniciens a permis de restaurer la conformité des équipements incriminés. L’ANM, grâce à ces ajustements, a pu valider la remise aux normes des installations concernées.

L’ANM réitère son engagement indéfectible envers l’excellence opérationnelle des stations-service. Avec la promesse de contrôles réguliers, l’agence s’assure de la pérennité de la sécurité et de la qualité des services offerts. Cette vigilance s’étendra à d’autres domaines, notamment la conformité du poids du pain, conformément à l’arrêté N° 0052 de 2008, pour une satisfaction totale des consommateurs.

L’ANM: Appel à la Vigilance Citoyenne

L’ANM encourage vivement les consommateurs à participer activement à cette quête de qualité en signalant toute irrégularité. Cet élan de coopération est essentiel pour maintenir les standards de service et assurer une réponse adéquate à toute préoccupation.

Coupures d’électricité au Bénin: le gouvernement réagit

Les coupures d’électricité sont devenues légions au Bénin, au grand dam des usagers de la Société Béninoise d’Énergie Électrique (SBEE). Face à cette situation, le gouvernement a convoqué les dirigeants de la SBEE pour leur demander des comptes. Le mercredi 28 février 2024, le Ministre de l’Énergie, de l’Eau, et des Mines, Monsieur Samou Seidou ADAMBI, a tenu une conférence de presse pour informer l’opinion publique des causes et des solutions envisagées.

Les coupures d’électricité sont devenues légions au Bénin, au grand dam des usagers de la Société Béninoise d’Énergie Électrique (SBEE)

Le ministre a rappelé que le gouvernement, en partenariat avec le programme MCA Bénin 2, a engagé depuis 2016 des investissements importants pour moderniser le secteur de l’énergie, dont les infrastructures sont obsolètes. Il a cité notamment la construction de la Centrale thermique duel-fuel 127 Mgw à Maria-Gleta, la réhabilitation des centrales de Porto-Novo, de Parakou et de Natitingou, la construction de la centrale photovoltaïque à Illulofin, etc.

Ces projets ont permis au Bénin de disposer d’une capacité de production d’énergie électrique d’environ 190 Mgw, suffisante pour répondre à la demande nationale, avec l’appui des importations du Nigéria et du Ghana. Le gouvernement a également renforcé le réseau de transport électrique, qui est devenu plus intelligent grâce aux postes construits par le programme MCA-Benin 2.

Des coupures dues à des problèmes techniques

Le ministre a ensuite expliqué que les coupures d’électricité sont principalement liées à la vétusté du réseau de distribution, aux interventions techniques de la SBEE sur le réseau sans préavis, aux travaux des projets en cours, à la chute d’arbres sur le réseau. Il a annoncé que le gouvernement a pris des mesures pour remédier à ces problèmes.

Il a déclaré : « Nous avons donné des instructions fermes à la SBEE pour qu’elle intervienne sur le réseau sans couper le courant. Elle doit utiliser les moyens appropriés pour le faire et les intégrer dans ses offres. Les entreprises qui réalisent les travaux des nouveaux projets ne doivent plus interrompre le service lors de leur raccordement.

Des entreprises sont également chargées d’élaguer les arbres qui menacent les lignes, avant la saison des pluies ». Ces mesures devraient permettre aux usagers de bénéficier d’un service plus stable et plus fiable.

Un appel à la patience et à la compréhension

Le ministre a enfin appelé les populations à la patience et à la compréhension, en assurant que le gouvernement poursuit ses efforts pour rendre le secteur électrique totalement performant. Il a souligné que les coupures d’électricité ne sont pas dues à un manque d’énergie, mais à des contraintes techniques qui seront progressivement levées. Monsieur Samou Seidou ADAMBI a invité les usagers à signaler toute anomalie ou dysfonctionnement à la SBEE, qui doit être à l’écoute et au service de ses clients.

Il a également demandé aux usagers de faire un usage rationnel et responsable de l’électricité, en évitant le gaspillage et les branchements illicites. Le ministre Samou Seidou ADAMBI a conclu en remerciant les partenaires techniques et financiers qui accompagnent le Bénin dans le développement du secteur de l’énergie.