HAAC : 600 millions FCFA face à l’obsolescence technique

obsolescencePorto-Novo, 27 novembre 2025 – Devant la Commission des finances de l’Assemblée nationale, le président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), Édouard Loko, a plaidé hier avec fermeté pour un renforcement significatif du budget de son institution. Alors que le projet officiel soumis pour 2026 s’établit à 2,85 milliards FCFA (en baisse de 8,12 % par rapport à 2025), le régulateur des médias béninois a clairement indiqué que ses besoins réels se situent à 3,46 milliards FCFA, soit un manque à gagner de plus de 600 millions FCFA.

HAAC : un écart de 606 millions face à l’urgence

 

« Nous avons fait le choix de la rigueur et de la transparence », a expliqué Édouard Loko aux députés. « Mais une régulation efficace ne peut pas se faire avec des moyens amputés. »

Parmi les priorités non négociables figurent le renouvellement du système de monitoring national des fréquences (obsolète depuis 2019), le renforcement des contrôles techniques sur l’ensemble du territoire et la couverture des sessions statutaires dans un contexte de multiplication des médias en ligne. De plus, l’usure accélérée des équipements de terrain a été pointée comme l’un des principaux freins à l’efficacité.

 

Les députés impressionnés par la rigueur

 

À fin septembre 2025, l’institution avait déjà engagé 57,6 % de ses crédits, démontrant une exécution maîtrisée malgré les contraintes. C’est pourquoi la HAAC a déposé une demande complémentaire de 625 millions FCFA, dont 606,6 millions spécifiquement destinés à combler l’écart structurel. Édouard Loko a insisté : sans cet appui, la HAAC risquerait de reporter sine die plusieurs chantiers stratégiques (formation des agents, extension du monitoring aux réseaux sociaux).

À l’issue de plus de deux heures d’échanges, les membres de la Commission des finances se sont dits « impressionnés par la clarté et la précision » des explications. Par conséquent, plusieurs députés ont publiquement soutenu la requête, estimant que « la liberté d’expression et la qualité de l’information publique méritent des moyens à la hauteur des enjeux ».

Bénin : Le président de la HAAC, Édouard Loko, demande à l'Assemblée nationale un budget de 600 millions FCFA supplémentaires.

HAAC : vers un vote favorable et un budget rectifié

 

Le rapport de la Commission, attendu dans les prochains jours, devrait recommander l’adoption d’un budget rectifié intégrant tout ou partie de la dotation supplémentaire demandée. Ce dénouement constitue un signal fort pour la HAAC, qui pourrait bien obtenir, pour la première fois depuis 2022, une enveloppe supérieure à celle initialement prévue par le gouvernement.

Dans un paysage médiatique béninois en pleine mutation, la bataille du budget 2026 de la HAAC vient de franchir une étape décisive. Ainsi, Édouard Loko, avec méthode et détermination, a marqué des points précieux pour l’avenir de la régulation au Bénin.

Budget 2026 : 8,655 milliards de F CFA pour le développement

Le Ministre d’État Abdoulaye Bio Tchané a dévoilé les détails du budget 2026 de son ministère devant la Commission budgétaire. Le projet s’élève à 8,655 milliards de F CFA, et met l’accent sur les dépenses d’investissement. Deux initiatives phares, le PEPRCP et le ProPACTSET, guideront les travaux, qui visent principalement à finaliser la planification à long terme du Bénin (Vision 2060) et à accélérer la Stratégie nationale d’inclusion financière.

 

Cotonou, 24 novembre 2025 – La Commission budgétaire de l’Assemblée nationale a reçu le vendredi la présentation des grandes orientations du budget 2026 du Ministère d’État chargé du Développement et de la Coordination de l’Action Gouvernementale. L’exercice a été mené par le Ministre d’État, Abdoulaye Bio Tchané.

Par ailleurs, le projet de budget s’établit à 8,655 milliards de F CFA, témoignant de la place centrale qu’occupe la planification stratégique dans l’action gouvernementale. Ce montant se répartit entre 5,55 milliards F CFA de dépenses ordinaires et 3,09 milliards F CFA de dépenses en capital (investissement).

 

Budget 2026 : lancement de projets structurants pour la transformation

 

En effet, le budget 2026 est marqué par l’accélération de deux initiatives majeures qui visent à moderniser la planification et l’appui aux territoires :

  1. Projet d’appui aux études prospectives et de renforcement du cadre de planification (PEPRCP) : ce projet vise à doter le Bénin d’outils d’anticipation et d’analyse pour éclairer les décisions à long terme.
  2. Programme de partenariat et de capacitation pour la transformation socioéconomique durable des territoires (ProPACTSET) : cette initiative se concentre sur le renforcement des capacités des acteurs locaux pour assurer une transformation socioéconomique équilibrée.

 

Vers la vision 2060 : les axes clés du budget

 

Le Ministère d’État orientera également ses dépenses vers la concrétisation des objectifs de développement à long terme du pays :

  • Planification stratégique : le budget soutiendra la finalisation du Plan national de développement 2026-2035 et l’élaboration du nouveau Programme d’action du gouvernement (PAG). Il financera également la mise en œuvre des décrets découlant de la loi nᵒ 2025-16, portant la vision nationale de développement 2060.
  • Inclusion et évaluation : les efforts porteront sur l’accélération de la Stratégie nationale d’inclusion financière et le renforcement de la fonction évaluative de l’administration, notamment par la diffusion des normes méthodologiques de référence.
  • ODD et Territoires : Le Ministère va assurer l’opérationnalisation du Cadre décennal d’action pour l’accélération de la mise en œuvre des Objectifs de Développement Durable (ODD) et la montée en compétence des acteurs locaux.

En somme, par ce budget orienté vers l’investissement et les études prospectives, le Ministère du Développement affirme son rôle de moteur de la transformation socioéconomique durable du Bénin. En suivant directement l’élaboration de la vision nationale 2060 et en renforçant les capacités des acteurs locaux, le Ministre Bio Tchané aligne les politiques publiques sur des objectifs clairs et évaluables. Le budget 2026 constitue ainsi le cadre d’action essentiel pour une croissance planifiée et une coordination gouvernementale renforcée.

Bénin: le Projet de Loi de Finances 2026 en Hausse de 6,6 %

FinancesAvec une hausse de 6,6 % du budget du Bénin, porté à 3 783 milliards de FCFA, le Projet de Loi de Finances 2026, présenté à la Commission budgétaire, traduit une accélération de l’investissement. Ce nouveau PLF met l’accent sur la consolidation de la gratuité scolaire et la modernisation des infrastructures de santé, tout en maintenant le rythme des grands travaux, notamment le programme d’asphaltage.

 

Cotonou, 24 novembre 2025 – La Commission budgétaire de l’Assemblée nationale a été informée des grandes orientations du Projet de Loi de Finances (PLF) pour la gestion 2026. Présenté le 20 novembre dernier par le Directeur de cabinet, Hermann Orou Takou, le PLF 2026 s’établit à 3 783,984 milliards de FCFA, marquant une augmentation significative de 6,6 % par rapport au budget 2025. Cette hausse de plus de 230 milliards de FCFA reflète la volonté du gouvernement de maintenir un rythme soutenu d’investissement, tout en maîtrisant l’équilibre financier, puisque le déficit budgétaire prévisionnel devrait se réduire à 2,7 % du PIB.

 

Éducation et santé : priorité à l’humain

 

L’année 2026 verra la consolidation des programmes sociaux existants et l’amplification des efforts dans les secteurs de l’éducation et de la santé :

  • Scolarité Universelle : le gouvernement poursuivra la couverture intégrale des frais d’écolage pour les enfants du préscolaire et du primaire, ainsi que pour les filles inscrites dans les filières scientifiques au lycée. Le projet maintient également la gratuité des frais de scolarité des filles au secondaire.
  • Alimentation et Infrastructure : le Programme national d’alimentation scolaire sera consolidé à l’échelle nationale, avec l’octroi de deux repas chauds par jour aux élèves. Le projet prévoit également des investissements majeurs pour la construction d’infrastructures scolaires et la prise en charge des enfants déscolarisés ou non scolarisés.
  • Modernisation Hospitalière : la poursuite de l’opérationnalisation du Centre Hospitalier International de Calavi (CHIC) et des hôpitaux de zone fait partie aussi des grandes priorités. Le budget prévoit la construction et l’équipement d’un Centre national hospitalier et universitaire de psychiatrie (CHUP) à Allada et la création d’un centre hybride de formation en soins de haut niveau en ophtalmologie.
  • Prévention : le gouvernement densifiera les programmes de vaccination des enfants, de lutte contre le paludisme et de santé maternelle.

 

Projet de Loi de Finances : infrastructures et développement économique

 

Le PLF 2026 donne également un coup d’accélérateur aux projets structurants qui définissent la modernisation du Bénin :

  • Voirie et Assainissement : le programme d’aménagement des voiries urbaines (Asphaltage) se poursuit dans les principales villes (Cotonou, Porto-Novo, Parakou, etc.) avec également des prévisions de projets d’assainissement pluvial à Cotonou et dans les villes secondaires.
  • Énergie et Logistique : les efforts pour l’autonomisation énergétique du pays se poursuivent afin de garantir un accès universel et sécurisé à l’électricité.
  • Développement Agricole : la stratégie se concentre sur l’appui aux filières prioritaires (anacarde, ananas, riz, maïs). Le Gouvernement maintiendra les subventions pour l’acquisition de machines agricoles et l’appui aux intrants de qualité, de même que la promotion d’un nouveau type d’élevage par la sédentarisation des troupeaux.
  • Formation Technique : le développement de l’expertise est une priorité avec la construction et la réhabilitation de Lycées Techniques Agricoles (LTA) et d’Écoles des métiers (EM), ainsi que la spécialisation des Lycées Techniques Professionnels (LTP) existants.

 

Projet de Loi de Finances: filets sociaux et microfinance

La protection des ménages vulnérables demeure une préoccupation centrale du budget 2026 :

Le Gouvernement consolidera le programme de filets sociaux (ARCH et GBESSOKE) pour soutenir les ménages en difficulté. Il renforcera les programmes de microcrédits. Enfin, il poursuivra l’exécution du programme de supplémentation nutritionnelle « 1000 jours ».

 

Consolidation et prospérité : le cap du développement inclusif.

 

Avec un budget en augmentation et un déficit mieux maîtrisé, le Projet de Loi de Finances 2026 confirme la trajectoire du Bénin vers un développement autocentré et inclusif. En investissant massivement dans l’éducation, la santé, et en structurant l’économie via des infrastructures modernes, le gouvernement assure la pérennité de ses programmes sociaux tout en créant les conditions d’une croissance économique durable. L’Assemblée nationale va examiner ce PLF prochainement, et elle fixera ainsi le cap pour une année de consolidation et de transformation.

Parakou : lancement de la Phase 3 du Microcrédit Alafia

À Parakou, la Phase 3 du Microcrédit Alafia a été lancée en fanfare. Portée par la ministre Véronique Tognifodé, cette initiative nationale propose des prêts simplifiés jusqu’à 200 000 FCFA pour les plus vulnérables, avec un objectif clair : autonomiser les foyers modestes et stimuler l’entrepreneuriat local.

 

Parakou, 3 octobre 2025 – Des femmes entrepreneures de Parakou aux marchés ruraux de l’Atlantique, le microcrédit Alafia touche désormais plus de 800 000 foyers vulnérables au Bénin. C’est pourquoi ce jeudi 2 octobre, la phase 3 de ce programme gouvernemental a été lancée simultanément dans tous les départements, marquant une étape clé dans la lutte contre la pauvreté. À Parakou, sous le haut patronage de Véronique Tognifodé, Ministre des Affaires sociales et de la Microfinance, la place Tabéra a accueilli une cérémonie où témoignages et engagements se sont entremêlés, illustrant un outil financier repensé pour plus d’équité et d’efficacité.

 Le Bénin lance la Phase 3 du Microcrédit Alafia : prêts jusqu’à 200 000 FCFA, procédures digitalisées, et soutien renforcé aux femmes et entrepreneurs vulnérables. Une avancée majeure pour l’inclusion économique.

Une phase 3 sous le signe de l’inclusion renforcée

 

La matinée a débuté par un mot de bienvenue du maire de Parakou, qui a salué l’affluence des participants – des élus locaux aux sages traditionnels, en passant par des députés et des ministres conseillers tels que Mariam Djaouga Sacca et Sacca Kina Bio Guerra. Ensuite, Joël Affoyon, directeur général du Fonds national de la microfinance (FNM), a rappelé les ambitions de cette nouvelle étape : simplifier l’accès au crédit pour stimuler les activités génératrices de revenus, particulièrement chez les femmes, qui représentent 82 % des bénéficiaires.

Des témoignages ont alors pris le relais, avec des femmes venues partager leurs histoires. Une commerçante a évoqué comment un prêt initial avait permis d’agrandir son étal de produits vivriers, tandis qu’une autre a décrit l’impact sur son foyer : « Avec ces 100 000 FCFA, j’ai acheté du matériel pour mes transformations alimentaires, et donc aujourd’hui, ma famille mange mieux. » Ces récits, simples et concrets, ont mis en lumière les transformations palpables dans les ménages et les petites entreprises.

Connectée en visio avec d’autres points focaux du FNM à travers le pays, la Ministre Tognifodé a pu mesurer l’enthousiasme national. Parmi les invités d’honneur figuraient également Conrad Gbaguidi, Président du Conseil économique et social, l’ancien ministre Samou Seïbou Adambi, le préfet du Borgou, et des responsables des institutions de microfinance partenaires, aux côtés d’opérateurs GSM facilitant la digitalisation.

 Le Bénin lance la Phase 3 du Microcrédit Alafia : prêts jusqu’à 200 000 FCFA, procédures digitalisées, et soutien renforcé aux femmes et entrepreneurs vulnérables. Une avancée majeure pour l’inclusion économique.

Des réformes pour corriger les failles du passé

 

Dans son allocution, Véronique Tognifodé n’a pas éludé les ombres du passé. Revenant au diagnostic de 2016 – un système « politisé, opaque, marqué par des rançonnements et des lenteurs » –, elle a détaillé les correctifs apportés : une digitalisation complète des procédures, un allègement des conditions d’accès, et une insistance sur le remboursement pour assurer la pérennité. « En effet, le microcrédit n’est viable que si chaque bénéficiaire en devient un relais pour les autres », a-t-elle insisté.

Les chiffres avancés par la ministre parlent d’eux-mêmes : près de 50 milliards de FCFA déjà décaissés depuis le lancement, au bénéfice de ces 800 000 personnes. La phase 3 porte l’enveloppe des prêts jusqu’à 200 000 FCFA, avec des frais de retrait et de remboursement gratuits, et des modalités simplifiées pour toucher les plus vulnérables. Un engagement salué par les bénéficiaires présentes, dont l’émotion était palpable face à ce soutien tangible.

Un suivi local pour une durabilité partagée

 

Les élus locaux n’ont pas été en reste. Le maire de Parakou a réaffirmé son rôle dans un « suivi rigoureux » pour préserver le dispositif, une promesse reprise par ses homologues d’autres communes. Les sages et notables, témoins de ces avancées, ont exprimé leur fierté, voyant dans Alafia un levier de cohésion sociale.

À travers cette initiative, le gouvernement de Patrice Talon réaffirme sa feuille de route : un social structuré, centré sur les populations les plus exposées à la précarité. Même si des défis persistent – comme veiller à un remboursement fluide –, la phase 3 d’Alafia pourrait bien consolider un cercle vertueux, où chaque crédit accordé devient un pas vers l’autonomie économique. Pour les Béninoises et Béninois impliqués, c’est une opportunité concrète ; par conséquent, pour le pays, c’est un investissement dans un avenir plus inclusif.

 Le Bénin lance la Phase 3 du Microcrédit Alafia : prêts jusqu’à 200 000 FCFA, procédures digitalisées, et soutien renforcé aux femmes et entrepreneurs vulnérables. Une avancée majeure pour l’inclusion économique.

Un investissement dans l’avenir inclusif du Bénin

 

En définitive, le lancement de la phase 3 du microcrédit Alafia marque un tournant décisif dans la stratégie sociale du Bénin. En s’appuyant sur les leçons du passé – notamment la nécessité de corriger l’opacité et les lenteurs – le gouvernement a su proposer un outil financier repensé et plus accessible.

Ainsi, grâce à la digitalisation, à l’augmentation du montant des prêts (jusqu’à 200 000 FCFA) et à la suppression des frais, le programme confirme sa vocation à toucher réellement les 800 000 foyers les plus vulnérables, avec une attention particulière portée aux femmes entrepreneures.

Si la pérennité du dispositif repose désormais sur la responsabilité partagée entre l’État, les institutions de microfinance et surtout les bénéficiaires à travers un remboursement rigoureux, l’élan national observé à Parakou et dans tous les départements témoigne d’une forte adhésion. Le microcrédit Alafia n’est plus seulement une aide, mais bien un levier de cohésion sociale et un pas concret vers l’autonomie économique. C’est, pour le Bénin, un investissement stratégique dans un avenir plus équitable et inclusif.

Microcrédit Alafia : le Bénin double la mise pour l’autonomie des femmes

Microcrédit Alafia : à Cotonou, l’État béninois renforce son programme phare en faveur des femmes entrepreneures, transformant l’aide sociale en levier économique durable.

 

Cotonou, 25 septembre 2025 – Dans les marchés animés de Parakou ou les ateliers discrets de Ouidah, des milliers de femmes entrepreneures voient leurs ambitions prendre corps grâce à un filet de sécurité financière tissé par l’État. Hier, lors du Conseil des ministres, le gouvernement béninois a donné le coup d’envoi de la phase 3 du microcrédit Alafia, doublant le plafond des prêts à 200 000 FCFA et allégeant les conditions pour un impact encore plus profond. Cette mesure, saluée par les bénéficiaires comme un vent de prospérité, propulse un programme phare vers de nouveaux sommets, transformant l’aide sociale en levier d’autonomisation économique durable.

 

Alafia : Le pari réussi de l’inclusion financière (95% de remboursement)

 

Lancé le 27 octobre 2020 dans une version modernisée et dépolitisée, le microcrédit Alafia s’est imposé comme un pilier de l’inclusion financière au Bénin, soutenant les activités génératrices de revenus dans un pays où plus de 70 % des ménages dépendent de l’économie informelle. La phase II, déployée en janvier 2022, avait élargi l’accès, notamment pour les artisans du projet ARCH (Appui à la Résilience des Communautés et des Habitats). Elle a permis d’enregistrer un taux de remboursement exemplaire de 95 % et un bilan au 31 août 2025 de 47,4 milliards de FCFA décaissés en prêts de 30 000 à 100 000 FCFA, au bénéfice de milliers de familles vulnérables. Aujourd’hui, la phase 3 accélère cette trajectoire, confirmant l’engagement d’un « social méthodique » prôné par le président Patrice Talon : un soutien structuré, équitable et mesurable, qui élève les populations les plus exposées sans paternalisme excessif.

 

Prêts multipliés, assurances réduites : Les 3 clés de la phase 3

 

Les innovations de cette étape sont à la mesure des attentes. Premièrement, le montant maximal des prêts passe à 200 000 FCFA, permettant d’investir dans des équipements plus ambitieux ou des stocks élargis pour des commerçantes ou artisanes. Deuxièmement, la durée de remboursement s’étend jusqu’à 12 mois, avec un taux d’intérêt plafonné à 8 % (ou 4 % pour six mois), tandis que la prime d’assurance chute de 1,2 % à 0,35 %, allégeant sensiblement les charges pour les emprunteuses – majoritairement des femmes, qui représentent 80 % des bénéficiaires. Enfin, six nouveaux Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) ont été agréés, portant leur nombre à 20, démultipliant la proximité des services dans les zones rurales et périurbaines, où l’accès bancaire reste un mirage pour trop de ménages.

 

Microcrédit Alafia : l’État béninois transforme l’aide en autonomie

 

Au-delà des chiffres, l’impact social du microcrédit Alafia est palpable : il relance des ateliers de couture, dope les ventes ambulantes ou consolide des micro-entreprises agricoles, générant des revenus stables pour des familles entières et stimulant l’économie nationale. « C’est un outil qui change des vies, en rendant l’entrepreneuriat accessible sans endettement écrasant », témoigne une bénéficiaire anonyme de la phase II. Par conséquent, en ciblant les vulnérables – veuves, jeunes mères ou artisanes isolées –, ce programme s’aligne sur les Objectifs de développement durable de l’ONU, favorisant l’égalité des genres et la réduction de la pauvreté rurale.

À l’aube de cette phase 3, alors que le Bénin célèbre ses avancées en inclusion financière – avec un indice de bancarisation passé de 20 % en 2016 à près de 50 % aujourd’hui –, Alafia n’est plus un simple crédit : c’est un écosystème vivant qui propage l’autonomie. Pour les Béninoises et Béninois du quotidien, c’est l’assurance que l’État n’oublie pas les racines de la croissance.

Désormais, le défi majeur sera d’assurer la pérennité de ce fonds, tout en garantissant que l’augmentation du plafond des prêts n’érode pas le taux de remboursement exceptionnel. Alafia parviendra-t-il à servir de modèle pour l’ensemble de la CEDEAO, en prouvant que l’inclusion financière peut être à la fois sociale et économiquement viable à grande échelle ?

SeNaMif 2025 : le Bénin mise sur la microfinance pour bâtir sa résilience

À Cotonou, le Bénin inaugure la Semaine Nationale de la Microfinance (SeNaMif 2025 ), transformant les récits de terrain en leviers d’avenir face aux défis climatiques et sécuritaires.

 

Cotonou, le 23 septembre 2025 – Des histoires de réussite se multiplient. Une marchande de tissus de Porto-Novo, dont l’atelier familial a été sauvé des inondations grâce à un prêt modeste pour des outils résistants au climat. Un jeune agriculteur du Nord, protégé des aléas sécuritaires par un filet financier solidaire. Ainsi, la finance inclusive devient un outil concret de transformation sociale. Et c’est justement pour célébrer et renforcer ce mouvement que le Bénin a officiellement donné le coup d’envoi de la Semaine Nationale de la Microfinance (SeNaMif) 2025 le lundi 22 septembre, au Palais des Congrès de Cotonou.

SeNaMif 2025 : le Bénin, un phare de l’inclusion financière sur le continent

 

Sous la direction de la ministre de la Microfinance et de l’Emploi des Jeunes, Véronique Tognifodé, la cérémonie de lancement a réuni un parterre de partenaires techniques et financiers. En effet, le Bénin est souvent considéré comme un modèle en matière d’inclusion financière. Le pays a réalisé des progrès remarquables, passant de 52 institutions de microfinance en 2012 à 107 en 2024, touchant 3,9 millions de bénéficiaires. Par ailleurs, il maintient une parité exemplaire, avec 50 % de femmes parmi les bénéficiaires. Parmi elles, plus de 1,5 million ont été soutenues par le programme de microcrédit Alafia, un puissant levier pour l’autonomisation économique des femmes entrepreneures.

Le Bénin a lancé la SeNaMif 2025 au Palais des Congrès de Cotonou. À travers panels, innovations et témoignages, le pays affirme son leadership en matière de finance inclusive et résiliente.

Faire face aux défis climatiques et sécuritaires : le cœur des débats

 

Le thème de cette édition 2025, « La finance inclusive en Afrique face aux défis climatiques et sécuritaires », reflète une ambition forte : forger une résilience économique solide, stimuler l’entrepreneuriat et tracer des orientations stratégiques pour l’avenir. Dans un contexte où les événements climatiques extrêmes et les tensions sécuritaires menacent les ménages ruraux, la SeNaMif se veut être un véritable laboratoire d’idées, où les personnes les plus vulnérables deviennent également les acteurs de leur propre destin.

 

SeNaMif 2025 : une finance « agile et inclusive » pour l’avenir

 

Dans son allocution, la ministre Tognifodé a insisté sur l’urgence d’une finance « agile et inclusive », capable de contrer les chocs extérieurs tout en favorisant l’innovation locale. Accompagnée de représentants d’organismes internationaux, elle a salué les avancées du secteur comme un modèle reproductible. De ce fait, les panels, ateliers et témoignages proposés tout au long de la semaine visent des solutions concrètes.

De la théorie à la pratique : la foire aux innovations

 

La matinée s’est conclue par l’effervescence palpable de la foire SeNaMif, un véritable microcosme d’innovations. On y trouvait des applications mobiles pour des prêts instantanés, des formations sur l’agroécologie financée, et des expositions sur des fonds verts adaptés aux réalités sahéliennes. Ces stands reflètent aussi un engagement collectif pour une inclusion financière tangible. Des centaines de visiteurs, des jeunes entrepreneurs aux décideurs, ont parcouru les allées, forgeant ainsi  des partenariats qui pourraient transformer la vie de milliers de Béninois.

 

SeNaMif 2025 : le Bénin célèbre ses victoires pour armer son avenir

 

Finalement , à l’aube de cette SeNaMif 2025, le Bénin ne célèbre pas seulement ses réussites : il les transforme en outils d’avenir. En conséquence, le pays se positionne comme un phare continental, démontrant que la microfinance peut être un rempart contre les crises modernes. Et vous, quel rôle jouerez-vous dans cette moisson de résilience ? Pour en savoir plus sur cette semaine d’opportunités, vous pouvez visiter le site officiel. 

Cotonou, épicentre de l’innovation financière en Afrique de l’Ouest

Cotonou, capitale financière  ouest-africaine : des Assises historiques pour l’avenir 

Cotonou, 30 mai 2025 – Sous l’éclat du soleil béninois, Cotonou s’est métamorphosée, du 26 au 28 mai 2025, en un carrefour vibrant de l’intelligence financière ouest-africaine. En effet, les West Africa Financial Days 2025, orchestrés avec panache dans la capitale économique, ont rassemblé une constellation d’experts, de contrôleurs de gestion et de financiers venus des huit nations de l’UEMOA, d’autres contrées africaines et d’Europe. Pendant trois jours, cet événement d’envergure, parrainé par le Ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances, M. Romuald Wadagni, a exploré les mutations de la fonction financière à l’ère du numérique et de l’incertitude mondiale.

L’ère numérique redéfinit la finance d’entreprise : enjeux et défis majeurs

Dès l’ouverture, le lundi 26 mai, dans l’enceinte du Palais des Congrès de Cotonou, M. Wadagni a donné le ton avec une allocution incisive : « Dans un monde digitalisé, la finance d’entreprise doit se réinventer pour conjuguer durabilité et résilience. » Le thème de cette édition, Évolution de la fonction finance d’entreprise dans un environnement numérisé, durable et incertain : enjeux et défis nouveaux du DAF/DFC, du contrôleur de gestion et du crédit manager, a cristallisé les débats. Par ailleurs, des panels animés par des sommités de l’UEMOA et des institutions européennes ont disséqué les défis de la transformation digitale, de la gestion des risques et de l’intégration des critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) dans les stratégies financières.

Les West Africa Financial Days 2025 à Cotonou ont réuni des experts de la finance pour explorer l'évolution de la fonction financièreLe port de Cotonou, vitrine de l’innovation financière régionale

Le Port Autonome de Cotonou, partenaire éminent de l’événement, s’est distingué par la présence de M. Mahafouss Osseni, Directeur de l’Administration et des Finances. Le 27 mai, M. Osseni, président du comité ad-hoc chargé de l’organisation, a orchestré une table ronde sur la modernisation des infrastructures portuaires comme levier de croissance économique. « Le port de Cotonou, poumon de notre économie, se doit d’incarner l’innovation financière pour soutenir le commerce régional », a-t-il déclaré, captivant ainsi un auditoire de 300 professionnels. En plus, , une visite guidée du port, organisée le 28 mai, a permis aux délégués de découvrir les avancées technologiques et logistiques qui en font une plaque tournante du commerce ouest-africain.

Des recommandations audacieuses pour un avenir financier dynamique

D’ailleurs, les échanges, le dernier jour, ont accouché de recommandations audacieuses : l’harmonisation des pratiques comptables au sein de l’UEMOA, l’adoption de solutions fintech pour les PME et le renforcement des capacités des contrôleurs de gestion face aux incertitudes économiques. Ces résolutions, portées par l’élan collectif des participants, promettent aussi de redessiner le paysage financier régional.

En cette fin d’après-midi du 28 mai, alors que les lumières de Cotonou s’allumaient, les West Africa Financial Days ont consacré la ville comme un phare de la finance durable. Sous l’égide de figures comme Romuald Wadagni et Mahafouss Osseni, le Bénin affirme sa volonté de façonner un avenir où l’innovation et la responsabilité financière s’entrelacent pour propulser l’Afrique de l’Ouest vers de nouveaux horizons.

BIF COTONOU 2025 : financer l’épine dorsale des PME

Le Bénin Investment Forum 2025(BIF) : une ode à l’innovation et au financement des PME africaines

Cotonou, le 9 mai 2025 — Sous le soleil éclatant de la côte béninoise, le Sofitel Cotonou Marina Hotel & Spa s’est métamorphosé en un creuset d’idées et d’ambitions pour la 7ᵉ édition du Benin Investment Forum (BIF). Cet événement, devenu un rendez-vous incontournable de l’économie ouest-africaine, a réuni hier et aujourd’hui des esprits visionnaires, des entrepreneurs audacieux et des décideurs politiques autour d’un thème fédérateur : « Choisir le Bénin ». Mais au-delà des discours inspirants et des poignées de main prometteuses, c’est la question cruciale du financement des petites et moyennes entreprises (PME) qui a capté l’attention, portée avec éloquence par des voix influentes telles que celle de Stanislas Zézé, PDG de Bloomfield Investment.

BIF Cotonou 2025 : l'investissement et le financement des PME, épine dorsale de l'économie béninoise, étaient au cœur des échanges Le Cri d’alarme de Stanislas Zézé : L’Épine Dorsale des PME abandonnées par les banques classiques

Dans une salle vibrant d’énergie, où se mêlaient costumes impeccables et wax chatoyants, Stanislas Zézé a pris la parole avec une conviction communicative. « Les PME constituent l’épine dorsale des économies africaines, représentant jusqu’à 95 % du tissu économique », a-t-il déclaré, captant instantanément l’attention de l’auditoire. Mais cette force vive, a-t-il poursuivi, se heurte à un obstacle de taille : l’accès au financement.

Les banques commerciales, prisonnières de modèles hérités et frileuses face aux risques, négligent trop souvent les jeunes pousses entrepreneuriales, celles qui, précisément, portent en elles les germes de l’innovation et de la croissance. « Le défi n’est pas seulement de financer les PME, mais de les accompagner dès leur Genèse, à travers des fonds d’investissement taillés sur mesure pour leur cycle de vie », a-t-il plaidé, esquissant ainsi une vision où audace et pragmatisme se conjuguent pour libérer le potentiel économique du continent.

Le BIF 2025, vitrine de l’ambition béninoise : réformes, Opportunités Et Matchmaking Pour Les Projets Innovants

Le BIF 2025, organisé par l’Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEx) et la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin, s’est imposé comme une plateforme d’échanges dynamiques. Avec MTN Group en partenaire platine, l’événement a brillé par son ambition de tisser des ponts entre secteurs public et privé. « MTN Investment Night », moment fort de réseautage, a vu aussi investisseurs chevronnés et jeunes entrepreneurs échanger autour de projets porteurs, tandis qu’une masterclass inspirante a galvanisé la nouvelle génération de leaders africains.

Mais c’est surtout la mise en lumière des PME qui a conféré à cette édition une résonance particulière, en écho aux réformes économiques ambitieuses du Bénin. Le pays, sous l’impulsion de réformes structurelles et d’une stabilité macroéconomique saluée, s’affirme comme une terre d’opportunités. De la zone économique spéciale de Glo-Djigbé aux investissements dans les énergies renouvelables, le Bénin déploie une stratégie audacieuse pour attirer les capitaux étrangers tout en soutenant ses entrepreneurs locaux. Le forum BIF a ainsi offert une vitrine aux projets innovants, notamment à travers des sessions de « matchmaking » où porteurs de projets et investisseurs ont pu esquisser des collaborations prometteuses.

Un manifeste pour l’avenir : Rethinker Le Financement Des PME pour libérer le potentiel économique africain

Dans ce foisonnement d’idées, l’appel de Stanislas Zézé à repenser le financement des PME résonne comme un manifeste. Les fonds d’investissement dédiés, plus agiles et mieux adaptés aux réalités des jeunes entreprises, pourraient combler le vide laissé par les institutions bancaires traditionnelles. Cette vision, partagée par de nombreux participants, s’inscrit ainsi  dans une dynamique continentale : celle d’une Afrique qui, forte de sa jeunesse et de son dynamisme, refuse de se contenter des modèles du passé.

Le Bénin mise sur ses PME : un forum qui s’achève sur un vibrant appel à parier sur l’avenir africain.

Alors que le soleil se couchait sur Cotonou, les discussions se prolongeaient dans les jardins du Sofitel, où l’on parlait encore de partenariats, d’innovation et d’avenir. Le Benin Investment Forum 2025 s’achève sur une note d’optimisme, celle d’un Bénin qui, en choisissant de miser sur ses PME, invite le monde à parier aussi  sur son essor. Et si, comme l’a suggéré Stanislas Zézé, le véritable trésor de l’Afrique résidait dans la vitalité de ses entrepreneurs ? À Cotonou, cette idée a trouvé un écho vibrant, prêt à résonner bien au-delà des frontières.

Une lumière fiscale sur l’avenir économique béninois

Hier, jeudi, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (CCI Bénin), en synergie avec la Direction Générale des Impôts (DGI), a convié les entrepreneurs à un rendez-vous d’éclaircissement autour des méandres de la nouvelle loi de finances pour l’année 2025. En effet, dans une salle où vibraient les attentes et les incertitudes, cette rencontre s’est érigée en un phare dissipant les brumes fiscales qui obscurcissent encore trop souvent l’horizon des chefs d’entreprises.

Les éclaircissements de la CCI Bénin et de la DGI sur la loi de finances 2025, entre obligations fiscales, exonérations innovantes

Facture normalisée : un sésame pour la conformité dans la sphère fiscale 

En réalité, « pourquoi m’encombrer d’une facture normalisée ? » Cette question, murmurée dans les rangs des opérateurs économiques, a trouvé une réponse limpide lors de cette assise. Roger Saka Sobabe, éminent représentant de la DGI, a dévoilé avec pédagogie que ce document, loin d’être une entrave bureaucratique, constitue une clé de voûte pour garantir la traçabilité des transactions et la transparence fiscale. Par ailleurs, effectives depuis le 5 janvier 2025, ces dispositions s’inscrivent dans une ambition plus vaste : celle de hisser le système fiscal béninois vers des cimes de modernité et de simplicité. Les entreprises, petites ou grandes, y sont conviées à jouer leur partition dans cette symphonie de rigueur.

TPS à 5 % : une équation dévoilée

« Pourquoi la Taxe sur les Prestations de Services (TPS) s’élève-t-elle à 5 % ? » Suite à cet interrogatoire, fréquent dans les cercles entrepreneuriaux, une explication claire a été apportée. En plus, ce taux, loin d’être un caprice législatif, reflète une volonté de concilier la mobilisation des ressources publiques avec la préservation du dynamisme économique. Joëlle Vidéhouénou, Directrice des opérations de la CCI Bénin, a martelé un message empreint de gravité : « La vigilance fiscale est une armure contre les sanctions. » « Soyez prêts à ouvrir vos livres à tout instant. » Une invitation à la discipline qui résonne comme un appel à l’éveil.

Des allègements fiscaux au service de l’innovation

La nouvelle législation déploie un éventail de mesures audacieuses. Parmi elles, une réduction des pénalités pour les entreprises promptes à régulariser leur situation avant une échéance fixée s’impose comme un geste de clémence calculé. Les exonérations de TVA et de droits de douane illuminent également le tableau : des kits de dialyse aux œuvres d’art, en passant par les motocyclettes électriques et les équipements pour les PME artisanales, ces privilèges fiscaux esquissent un avenir dans lequel l’innovation et la santé publique s’entrelacent avec l’économie. Les importateurs et exportateurs, quant à eux, bénéficient d’ajustements sur les droits de timbre, signe d’une politique attentive aux rouages du commerce international.

Une pédagogie saluée, une soif de savoir exprimer

L’audience, composée de figures comme Boris Yedomon, secrétaire général d’un groupement d’importateurs, n’a pas caché son enthousiasme. En outre, « ces échanges dissipent les ombres et tracent une voie claire », a-t-il confié, promettant de devenir un relais ardent de ces enseignements au sein de sa communauté. Par conséquent, les participants, qu’ils fussent présents dans la salle ou connectés à distance, ont unanimement plaidé pour une récurrence de telles initiatives. Leur vœu ? Que la CCI Bénin et la DGI fassent de ces dialogues un rituel, un fil d’Ariane pour naviguer dans le labyrinthe fiscal.

Vers un horizon incertain mais prometteur

En somme, sous le titre évocateur « Que retenir sur les nouvelles dispositions et avantages de la loi de finances 2025 ? », cette rencontre a planté les jalons d’une nouvelle ère. Entre obligations clarifiées et incitations dévoilées, les entrepreneurs au Bénin se situent à un point de décision crucial. Sauront-ils saisir ces opportunités pour ériger un édifice économique robuste, ou les défis de l’adaptation viendront-ils ternir cet élan ?

 

Budget 2025 : 3 551 005 milliards de FCFA adoptés à l’unanimité

Porto-Novo, 5 décembre 2024 –  Porto-Novo, le cœur battant de la démocratie béninoise, a été le théâtre d’un évènement marquant ce jeudi. Les députés de la neuvième législature, réunis au Palais des gouverneurs, ont adopté le projet de loi de finances pour la gestion 2025. Ce vote intervient dans un contexte marqué par une forte mobilisation des acteurs politiques et de la société civile.

Un budget axé sur le développement social et les infrastructures du Bénin 

Le budget adopté s’élève à un montant global de 3 551 005 milliards de FCFA, soit une hausse de 11 % par rapport à l’année précédente. Cette augmentation significative témoigne de la volonté du gouvernement de poursuivre les efforts de développement engagés.

Les principales orientations de ce budget incluent le renforcement du secteur social avec une enveloppe de 1 101 710 milliards de FCFA, représentant plus de 41 % du budget total. Cela traduit l’engagement du gouvernement à améliorer les conditions de vie des populations, notamment en matière de santé, d’éducation et de protection sociale.

Des investissements importants sont prévus pour la construction et la réhabilitation des routes, des ponts, des écoles et des centres de santé, soulignant le développement des infrastructures. Le secteur agricole, pilier de l’économie béninoise, bénéficiera d’un soutien accru afin d’améliorer la productivité et de renforcer la sécurité alimentaire.

Un vote marqué par les divisions

La session parlementaire d’aujourd’hui n’a pas été des plus simples. En effet, les divisions au sein de l’hémicycle ont marqué le vote qui a adopté le budget. La majorité présidentielle a voté en faveur du projet de loi, tandis que l’opposition, représentée par les députés Les Démocrates, s’y est opposée.

Les députés de l’opposition ont notamment souligné le caractère peu transparent du processus budgétaire et ont exprimé des réserves quant à l’efficacité des publics.

Une écoute attentive des préoccupations des députés

Le gouvernement, représenté par une dizaine de ministres, a souligné l’importance de ce budget pour l’avenir du Bénin. Il a également tenu à rassurer les députés sur la prise en compte de leurs observations et amendements. En effet, plus de 90 % des propositions des parlementaires ont été intégrées au texte final.

En somme, l’adoption de ce budget ouvre une nouvelle étape pour le Bénin. Le gouvernement devra désormais mettre en œuvre les mesures prévues et veiller à une bonne gestion des finances publiques. Les défis sont nombreux, notamment la lutte contre la corruption, l’amélioration de la gouvernance et la création d’emplois.

 

Budget 2025 : Le Bénin face à un Défi Crucial

Cotonou, 4 décembre 2024 – La bonne gouvernance au Bénin est au cœur des préoccupations parlementaires cette semaine, avec la loi de finance pour l’année 2025 qui sera examinée le jeudi 5 décembre 2024. Après le plaidoyer rigoureux des différentes instances, incluant les ministres et les présidents d’institutions, le projet de loi est prêt pour le débat en plénière. La Commission budgétaire a déjà donné son aval suite à la défense des budgets par les responsables concernés, ouvrant la voie à des discussions plus approfondies au sein de l’Assemblée.

Une session déterminante pour l’avenir du Budget béninois

Les députés, armés d’observations et d’amendements, se préparent à une session qui pourrait bien définir le paysage politique et économique du Bénin pour l’année à venir. La majorité parlementaire, fidèle au Président Patrice Talon, semble assurer une adoption sans heurts du budget. Cependant, l’opposition, notamment le parti Les Démocrates, se trouve à la croisée des chemins entre critique constructive et pragmatisme politique. Leurs arguments pourraient influencer non seulement le contenu de la loi, mais aussi l’issue des élections de 2026.

La session plénière est donc cruciale pour le gouvernement, qui cherche à affirmer sa stabilité et son dynamisme. Un rejet du budget par l’opposition pourrait signaler une fracture grandissante et mettre en péril l’image d’unité que le gouvernement souhaite projeter. La majorité gouvernementale est confiante, mais l’équilibre reste précaire et les acteurs politiques et les citoyens observeront de près les actions de l’opposition.

En somme, cette plénière est plus qu’une formalité ; elle est le théâtre dans lequel se jouera l’avenir économique et social du Bénin. Les décisions prises auront des répercussions bien au-delà des murs du Parlement, touchant chaque citoyen et chaque secteur de la société. Le Bénin comme un seul homme attend avec impatience et espoir l’issue de cette session, qui pourrait marquer le début d’une nouvelle ère de prospérité et de gouvernance éclairée pour le peuple béninois.

Bénin : le budget de défense s’élève à 118 milliards de francs CFA

Cotonou, le 19 novembre 2024 – Face à l’évolution du contexte sécuritaire régional, le Bénin a revu de manière significative son budget de la Défense à la hausse pour l’année 2025. Le ministre Alain Fortunet Nouatin a annoncé, hier, lors de son passage devant la commission de l’Assemblée nationale, une augmentation de 18 % par rapport à l’année précédente, portant ainsi le budget du ministère à environ 118 milliards de francs CFA contre environ 99 milliards FCFA pour le compte de l’année 2024.

Une augmentation budget de la défense  du justifiée par un contexte sécuritaire tendu

Cette hausse budgétaire s’explique par l’aggravation des menaces sécuritaires auxquelles fait face le pays. Le ministre Nouatin a souligné que « Répondre efficacement à l’exagération de la menace nécessite des moyens d’accompagnement adaptés, c’est l’objectif ultime de cette augmentation budgétaire ». Les fonds supplémentaires permettront ainsi de renforcer les capacités opérationnelles des Forces armées béninoises (FAB), d’améliorer leur équipement et de leur fournir les moyens nécessaires pour assurer la sécurité des personnes et des biens.

Un budget au service de la protection du territoire national

Deux grands programmes bénéficieront de cette hausse budgétaire :

  • Le pilotage et le soutien aux services du ministère 
  • Le Programme de protection du territoire national

Par ailleurs, cette augmentation du budget de la Défense s’inscrit dans une dynamique régionale marquée par la montée du terrorisme et de l’insécurité. Dans la sous-région, le Bénin, tout comme d’autres pays, fait face à des défis de sécurité de plus en plus complexes. En renforçant ses capacités militaires, le pays vise à prévenir les attaques terroristes, à protéger ses frontières et à maintenir l’ordre public.

En conclusion, la décision d’augmenter le budget de la défense est une réponse pragmatique aux défis sécuritaires auxquels fait face le Bénin. Cet investissement permettra de renforcer la sécurité du pays et de protéger les intérêts des citoyens.

 

Un budget record pour accélérer la transformation numérique du Bénin

Cotonou, le 19 novembre 2024 – Le ministère du Numérique et de la Digitalisation (MND) a présenté, lundi 18 novembre, aux députés à l’Assemblée nationale, un projet de budget 2025 ambitieux de 29 033 966 192 FCFA, soit une hausse de près de 20 % par rapport à l’année précédente. Cette enveloppe financière témoigne ainsi de la volonté du gouvernement béninois de faire du numérique un levier majeur de développement économique et social.

Des investissements massifs pour un Bénin plus connecté

Les fonds attribués au MND seront principalement consacrés à la mise en œuvre de trois programmes majeurs :

  • Le pilotage et le soutien des services du ministère (2 568 302 575 FCFA) : l’objectif de ce programme est de consolider les compétences institutionnelles du ministère et de garantir une meilleure coordination des initiatives en matière de numérique.
  • Le numérique (16 428 858 510 FCFA) : ce programme est le cœur de l’investissement. Il comprend notamment le déploiement de l’infrastructure numérique, le développement des services en ligne, la cybersécurité et l’inclusion numérique.
  • Les médias (10 036 805 107 FCFA) : ce programme vise à soutenir le développement des médias numériques et à renforcer le pluralisme de l’information.

Une transformation numérique accélérée

Selon la ministre Aurélie Adam Soulé Zoumarou, ces investissements permettront d’accélérer la transformation numérique du Bénin. « Ce budget nous permettra de mettre en œuvre des réformes structurantes dans le secteur du numérique, tout en accélérant la digitalisation des secteurs clés de l’économie nationale et la transformation numérique des collectivités locales », a-t-elle déclaré.

Budget 2025 : Les enjeux d’une telle ambition

Cette hausse significative du budget du MND témoigne de l’importance accordée par le gouvernement béninois au développement du numérique. En effet, la digitalisation est considérée comme un facteur clé pour améliorer la compétitivité de l’économie, créer de nouveaux emplois et améliorer la qualité de vie des citoyens.

Cependant, la réussite de cette ambition repose sur plusieurs défis :

  • La maîtrise des technologies : le Bénin devra renforcer ses capacités en matière de technologies de l’information et de la communication pour tirer pleinement parti de ces investissements.
  • L’inclusion numérique : il est essentiel de veiller à ce que les bénéfices de la numérisation soient accessibles à tous, en particulier aux populations les plus vulnérables.
  • La cybersécurité : le développement du numérique s’accompagne de nouveaux risques, notamment en matière de cyberattaques. Il est donc crucial de renforcer les dispositifs de sécurité.

En conclusion, le budget 2025 du ministère du Numérique et de la Digitalisation marque une étape importante dans la stratégie de développement du Bénin. Les investissements consentis permettront de doter le pays d’une infrastructure numérique moderne et de favoriser l’émergence d’une économie numérique dynamique. Cependant, la réussite de cette transformation dépendra de la capacité des autorités à mettre en œuvre efficacement ces projets et à relever les défis qui se présentent.

 

La Haute Cour de Justice veut un visage neuf en 2025

Cotonou, le 19 novembre 2024 – La présidente de la Haute Cour de Justice, Dandi Gnamou, a plaidé avec force, lundi 18 novembre, pour un budget 2025 revu à la hausse. Devant la Commission budgétaire de l’Assemblée nationale, elle a en effet défendu un projet de loi de finances qui prévoit une enveloppe de 798 313 000 FCFA, soit une augmentation de 17,70 % par rapport à l’année précédente.

Haute Cour de Justice : une hausse justifiée par de grands projets

Selon le magistrat, cette augmentation est nécessaire pour mener à bien plusieurs projets ambitieux. « Ces fonds nous permettront de donner un nouveau souffle à notre institution », a-t-elle déclaré. Les crédits alloués serviront principalement à la rénovation des locaux de la Cour, à l’amélioration des conditions de travail des magistrats et du personnel administratif, ainsi qu’à la modernisation de l’outil informatique.

Un investissement pour la démocratie

Au-delà de l’aspect purement budgétaire, Dandi Gnamou a souligné l’importance de ce budget pour le bon fonctionnement de la démocratie béninoise. « Une justice indépendante et efficace est un pilier essentiel de tout État de droit », a-t-elle rappelé. Ainsi, en investissant dans la Haute Cour de Justice, c’est tout le système judiciaire qui en bénéficiera.

Une répartition détaillée des fonds

Plus concrètement, le budget 2025 de la Haute Cour de Justice sera réparti de la manière suivante :

  • Charges de fonctionnement : 684 313 000 FCFA, destinées à couvrir les salaires, les frais de fonctionnement, les frais de session, etc.
  • Frais d’étude et de participation à des rencontres : 96 millions de FCFA, pour permettre aux magistrats de se former et de participer à des conférences internationales.
  • Équipement : 18 millions de FCFA, pour l’achat de matériel informatique et de mobilier de bureau.

La commission budgétaire de l’Assemblée nationale a écouté avec attention les explications de la présidente de la Haute Cour de justice. Les députés devront désormais examiner ce projet de loi de finances avec minutie avant de le soumettre au vote en assemblée.

En somme, l’adoption de ce budget constitue un enjeu majeur pour le progrès de la justice béninoise. Il permettra à la Haute Cour de Justice de jouer pleinement son rôle de garant des lois et des libertés.

Bénin : La société civile s’exprime sur le budget 2025

Porto-Novo, 12 novembre 2024 – Ce mardi, les députés béninois sont en pleine effervescence. Réunis au Palais des Gouverneurs, ils accueillent les représentants des centrales syndicales et des organisations de la société civile pour des auditions publiques consacrées au projet de loi de finances pour l’année 2025.

Sous l’impulsion de Gérard Gbénonchi, président de la Commission des finances et des échanges, cette initiative vise également à rendre le processus budgétaire plus inclusif et transparent. En donnant la parole aux acteurs de la société civile, les députés souhaitent mieux cerner leurs attentes et leurs préoccupations.

Un dialogue constructif entre les pouvoirs publics et la société civile

Ces auditions publiques constituent un moment fort de la démocratie participative au Bénin. Elles permettent aux organisations comme Social Watch Bénin et ALCRER de faire partie de leurs analyses et de leurs propositions concernant les orientations budgétaires. Les députés, de leur côté, pourront ainsi affiner leur compréhension des enjeux économiques et sociaux du pays et prendre des décisions éclairées.

« C’est une opportunité unique pour la société civile de contribuer à l’élaboration du budget national », a déclaré le représentant d’une organisation de l’ALCRER. « Nous espérons que nos propositions seront prises en compte pour améliorer la vie des Béninois ».

Un budget au service du développement du pays

Le projet de loi de finances 2025, qui fait l’objet de ces auditions, fixe les grandes orientations budgétaires pour l’année à venir. Par ailleurs, il détermine les recettes et les dépenses de l’État et a un impact direct sur la vie de tous les citoyens. En associant la société civile à son élaboration, les pouvoirs publics manifestent leur volonté de construire un budget qui répond aux besoins de la population.

En somme, l’Assemblée nationale prendra en considération les résultats de ces auditions lors de l’examen du projet de loi de finances. Ils permettront aussi d’affiner les propositions du gouvernement et de garantir que le budget adopté soit en adéquation avec les priorités du pays.

 

Le Bénin s’engage pour l’inclusion financière des personnes handicapées

Cotonou, le 23 août 2024 – Une nouvelle ère s’ouvre pour les personnes handicapées au Bénin. Réunies à Cotonou, les autorités, les acteurs de la microfinance et les représentants des personnes handicapées ont entamé une réflexion profonde sur les moyens d’améliorer l’accès de ces dernières aux services financiers.

Une exclusion des personnes handicapées à combattre

Jusqu’à présent, de nombreuses personnes handicapées étaient exclues du système financier formel, limitant ainsi leurs opportunités de développement des activités génératrices de revenus. Face à ce constat, le gouvernement béninois, à travers le ministère des Affaires sociales et de la Microfinance, a décidé d’agir.

L’atelier organisé à cet effet a permis de mettre en lumière les obstacles qui se heurtent aux personnes handicapées lorsqu’elles souhaitent accéder à un crédit ou à d’autres services financiers. Les participants ont  aussi souligné l’importance d’adapter les produits et les services proposés par les systèmes financiers décentralisés (SFD) aux besoins spécifiques de cette population.

Le Bénin s'engage à améliorer l'accès des personnes handicapées aux services financiers, ouvrant ainsi de nouvelles perspectiveUn cadre juridique solide

Par ailleurs, le Bénin dispose déjà d’un cadre juridique favorable à l’inclusion des personnes handicapées. La loi de 2017 portant protection et promotion de leurs droits constitue un socle solide sur lequel s’appuyer. Il s’agit désormais de mettre en œuvre concrètement les dispositions de cette loi au sein des SFD.

Les SFD, en tant qu’acteurs clés de l’inclusion financière, ont un rôle essentiel à jouer. Les participants à l’atelier se sont accordés à dire que les personnes handicapées, tout comme les autres citoyens, ont le droit d’accéder à des services financiers et de participer au développement économique du pays.

Les conclusions de cet atelier permettront d’élaborer un plan d’action concret pour une meilleure inclusion financière des personnes handicapées. Le ministère des Affaires sociales et de la Microfinance s’engage à surveiller attentivement l’exécution de ce plan et assure l’application des recommandations dans tout le territoire national.

Les personnes handicapées, actrices de leur propre développement

Les représentants des organisations de personnes handicapées ont exprimé leur satisfaction d’être associés à cette réflexion. Ils ont souligné l’importance de leur implication dans la mise en œuvre des actions à venir.

En somme, cet atelier marque une étape importante dans la lutte contre l’exclusion financière des personnes handicapées au Bénin. Les participants, déterminés, se répartissent et travaillent ensemble pour bâtir un avenir plus juste et inclusif pour tous.

Financement climatique : Le Bénin se positionne en leader africain

Cotonou, 18 juillet 2024 – Dans un élan de solidarité mondiale et de responsabilité environnementale, le Bénin se positionne en leader de la lutte contre le changement climatique. L’organisation d’une Table ronde internationale sur le financement climatique, en partenariat avec des institutions de renom telles que la Banque mondiale et le Fonds Monétaire International, marque un tournant décisif.

Le Bénin se mobilise pour le financement de la lutte contre le changement climatique et se positionne en leader africainCet événement historique a non seulement rassemblé les autorités nationales, mais aussi des acteurs clés du secteur privé, des partenaires de développement et des représentants de la société civile, tous unis par un objectif commun : mobiliser des ressources financières innovantes et substantielles pour combattre efficacement les effets dévastateurs du changement climatique. 

Un pays très vulnérable face à l’urgence climatique

Le ministre d’État béninois chargé de l’Économie et des Finances, Romuald Wadagni, a ouvert la table ronde en soulignant l’urgence de la situation pour le Bénin :  » Le Bénin est l’un des pays les plus vulnérables aux changements climatiques « Sa dépendance de l’agriculture pour son économie le rend encore plus vulnérable sans un plan d’adaptation adéquat « . Il a rappelé que la lutte contre ce phénomène nécessite des efforts concertés, une collaboration internationale et surtout un financement adéquat et innovant.

Des progrès significatifs et des besoins importants

Malgré sa vulnérabilité, le Bénin a réalisé des progrès significatifs en matière de stratégie de financement climatique, soutenus par des partenaires comme la Banque mondiale, le FMI et la Banque africaine de développement. Ces efforts incluent l’accès à la facilité de résilience et de durabilité, l’établissement du rapport national sur le climat et le développement, ainsi que la création d’un cadre institutionnel pour la gouvernance et l’intégrité des projets climatiques, notamment le carbone au Bénin.

Cependant, les besoins financiers restent importants. Le Bénin a besoin d’environ 10 milliards d’euros d’ici 2030 pour atteindre ses objectifs climatiques, dont la moitié dans les deux prochaines années.

Le Bénin se mobilise pour le financement de la lutte contre le changement climatique et se positionne en leader africainVers une initiative commune pour la COP 29

Cette table ronde a été l’occasion pour le Bénin de présenter ses efforts et de nouer des partenariats pour mobiliser les financements nécessaires. Les discussions ont permis de converger vers une initiative commune en vue de la COP 29 qui se tiendra en novembre 2024 à Bakou.

Le Bénin espère ainsi non seulement atteindre ses propres objectifs climatiques, mais également servir d’exemple à d’autres pays africains dans la lutte contre le changement climatique.

Armp Bénin renforce les capacités des acteurs de la commande publique des Agences

Bohicon, 31 mai 2024 – L’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) du Bénin a organisé, du 27 au 31 mai 2024 à l’hôtel NIFUR à Bohicon, la 11ème session de formation des acteurs de la chaîne de la commande publique des Agences. Cette séance, qui s’est déroulée sous la supervision du Conseiller Gilbert TOGBONON, avait pour thème : « Attribution du marché sur la base de l’offre économiquement la plus avantageuse : cas des marchés de travaux ».

L’objectif de cette formation était de renforcer les capacités des Personnels Responsables des Marchés Publics (PRMP) et des Chefs des Commissions de Contrôle des Marchés Publics (CCMP) des Agences sur les procédures d’attribution des marchés publics sur la base de l’ offre économiquement la plus avantageuse.

Des connaissances approfondies pour des procédures transparentes à Armp Bénin

Au cours de cette formation, les participants ont retenu de modules sur les concepts clés de l’offre économiquement la plus avantageuse, les critères de sélection des offres, les méthodes d’analyse des offres et les procédures d’attribution des marchés. Ils ont également eu l’occasion de mener des exercices pratiques et de partager leurs expériences.

Un engagement fort pour une commande publique performante

Dans son discours de clôture, le Conseiller Gilbert TOGBONON a exhorté les participants à mettre en pratique les connaissances acquises lors de cette formation afin de garantir des procédures de passation de marchés publics transparentes, efficaces et équitables. Il a également rappelé l’importance de la commande publique dans le développement économique et social du Bénin.

Une participation active et des résultats prometteurs

Cette session de formation a été suivie avec beaucoup d’attention de la part des participants qui ont apprécié la qualité de l’enseignement et l’expertise des formateurs. Ils ont  aussi exprimé leur engagement à mettre en œuvre les connaissances acquises dans leur pratique quotidienne.

L’ARMP Bénin continue à renforcer les capacités des acteurs de la commande publique afin de promouvoir une gestion des finances publiques saine et transparente au Bénin.

 

Transparence budgétaire : le Bénin au sommet de l’Afrique francophone

Cotonou, 31 mai 2024 – Le Bénin a réalisé une performance remarquable en se hissant au sommet du classement de l’Enquête sur le Budget Ouvert (EBO) 2023, devenant ainsi le champion incontesté de la transparence budgétaire dans l’espace francophone mondial.

Une ascension fulgurante

Avec une note de 79 sur 100, le Bénin affiche une progression constante depuis 2017, où il obtenait 39 points. Cette ascension fulgurante témoigne de l’engagement du pays à renforcer la transparence et la redevabilité dans la gestion des finances publiques.

Un modèle à suivre

Ce couronnement place le Bénin au-dessus de la France, quiobtient 74 points, et le positionne comme un modèle de référence pour ses paires francophones. Cette performance saluée par l’International Budget Partnership (IBP) met en lumière les efforts déployés par le Bénin pour adopter les meilleures pratiques en matière de gouvernance financière.

Une reconnaissance internationale

Au-delà de la zone francophone, le Bénin se distingue également sur le plan continental, se classant juste derrière l’Afrique du Sud (83 points). Ce succès persistant confirme les avancées significatives du pays en matière de transparence budgétaire et lui confère une reconnaissance internationale pour ses efforts en faveur d’une gestion des finances publiques plus ouverte et plus responsable.

Un nouveau standard pour la transparence

En établissant ce nouveau standard, le Bénin inspire ses voisins et démontre qu’une gestion des finances publiques transparente et responsable est possible. Ce leadership exemplaire devrait inciter les autres pays francophones à suivre la même voie et à s’engager dans des réformes similaires.

Bénin-Chine : édification d’un avenir économique commun

Dans la vibrante métropole de Cotonou, le cœur économique du Bénin, s’est tenu un événement marquant pour l’avenir industriel du pays : le 2e Forum d’Investissement Bénin-Chine. Ce sommet, qui a eu lieu le jeudi 25 avril 2024, a mis en lumière la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), symbole de l’essor industriel béninois, et a réuni des délégations chinoises influentes, témoignant de la solidité des liens économiques et commerciaux entre le Bénin et la République Populaire de Chine.

Une Ouverture Solennelle par Shadya Assouman

En effet, Shadya Assouman, ministre de l’industrie et du commerce, a inauguré les travaux du forum au Palais des congrès de Cotonou. L’événement a été honoré par la présence de dignitaires chinois et béninois, parmi lesquels l’ambassadeur de Chine au Bénin, Peng Jingtao, et d’autres personnalités éminentes, soulignant l’importance de ce partenariat stratégique.

Ce 2e Forum d’Investissement Bénin-Chine a non seulement renforcé les relations économiques sino-béninoises La GDIZ : Un Modèle d’Investissement Inspiré par la Chine

La ministre Assouman a souligné l’expansion continue du secteur industriel béninois, offrant des opportunités d’investissement optimisées. La GDIZ, qui se trouve à environ 45 km de Cotonou, accueille déjà 36 investisseurs diversifiés et constitue également un modèle d’investissement que le Bénin souhaite reproduire.

Avant l’ouverture officielle, la ministre a encouragé les entrepreneurs chinois à investir au Bénin, évoquant le succès du premier forum et exprimant l’espoir de voir naître des zones et usines chinoises sur le sol béninois.

Le Forum : Un Catalyseur pour la Coopération Économique

Moubarak Soumanou, directeur général de l’APIEx, a rappelé l’objectif du forum : promouvoir les investissements chinois et renforcer la coopération économique. Par ailleurs, ce forum est crucial pour exprimer les ambitions du président Patrice Talon et pour explorer de nouvelles opportunités d’investissements mutuellement bénéfiques.

Ce forum a mis aussi  à l’honneur la 7e exposition internationale d’importation de Chine, illustrant l’engagement des deux nations à favoriser un partenariat économique durable.

En conclusion, ce 2e Forum d’Investissement Bénin-Chine a non seulement renforcé les relations économiques sino-béninoises mais a également ouvert la voie à de nouvelles avenues de croissance et de prospérité partagées. Les délégations chinoises prévoient une visite de prospection à la GDIZ, consolidant ainsi les fondations d’un avenir économique prometteur.

Transparence : Création d’un registre des bénéficiaires effectifs

Dans une démarche résolue pour renforcer la transparence et combattre les activités illicites, le gouvernement, sous l’égide du Président Patrice TALON, a inauguré le 24 avril 2024 un dispositif novateur : le registre des bénéficiaires effectifs. Cette initiative, pilotée par l’Agence nationale du Domaine et du Foncier, marque un tournant décisif dans la surveillance du marché immobilier et foncier, traditionnellement opaque et propice aux manœuvres de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme.

Selon des études miteusement  menées par des organismes de lutte contre ces fléaux, tant au niveau national qu’international, notre Nation n’est pas à l’abri de ces pratiques délictueuses. En effet, l’acquisition de biens immobiliers au nom d’entités juridiques masquant les véritables acquéreurs est une pratique courante, facilitant ainsi l’injection de fonds d’origine douteuse dans l’économie légale.

Face à cette problématique, le Groupe d’Action Financière (GAFI) a émis des recommandations claires, préconisant l’établissement d’un cadre légal rigoureux pour la collecte, la vérification et la divulgation des informations concernant les bénéficiaires réels. En réponse à ces directives, le gouvernement a promulgué le décret en question, instituant officiellement le registre susmentionné.

Le ministre de l’Economie et des Finances s’est vu confier la mission d’assurer l’implémentation efficace de cette mesure, gage d’une économie plus saine et d’une société plus juste. Ce registre constitue une avancée majeure dans la quête d’intégrité et de probité financière, et s’inscrit dans une volonté de gouvernance transparente et responsable.

SIDoFFE : un outil renforcé pour l’action sociale au Bénin

Le mercredi 06 Mars 2024, à Cotonou, le Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance (MASM) a procédé au lancement officiel de la nouvelle version de la plateforme du système intégré des données relatives à la famille, la femme et l’enfant (SIDoFFE). Ce dispositif, qui vise à fournir des statistiques fiables sur les populations vulnérables, a bénéficié d’une actualisation majeure, avec l’appui de l’UNICEF et d’autres partenaires.

Une application Web plus performante et plus complète

Le SIDoFFE est une application Web qui permet de collecter, de traiter et de diffuser des données sur les cibles de l’action sociale au Bénin. Il s’agit notamment des femmes, des enfants, des personnes handicapées et des personnes âgées. Le SIDoFFE a été créé en 2017, et a connu depuis lors plusieurs améliorations.

Lors de la cérémonie de lancement, le Directeur Général de l’Observatoire de la Famille, de la Femme et de l’Enfant (OFFE), Monsieur Nassirou KASSOUMOU, a exposé les principales innovations apportées à la plateforme. Il a souligné que le nombre d’indicateurs disponibles est passé de 144 à 342, dont 120 consacrés aux questions de violences faites aux femmes et de violences basées sur le genre.

Il a également annoncé la création d’un nouveau domaine dédié à l’inclusion sociale des personnes handicapées et du troisième âge, ainsi que la possibilité pour les usagers d’accéder aux rapports d’étude et aux productions du MASM.

Le SIDoFFE est une application Web qui permet de collecter, de traiter et de diffuser des données sur les cibles de l’action sociale au Bénin

Une avancée saluée par les acteurs de l’action sociale

La Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, Madame Véronique TOGNIFODE, a exprimé sa satisfaction face à cette actualisation du SIDoFFE, qu’elle a qualifiée de « révolutionnaire ». Elle a remercié la Présidente de l’Institut National de la Femme et la Représentante de l’UNICEF au Bénin, qui étaient présentes à ses côtés, ainsi que tous les acteurs qui ont contribué à la réussite de ce projet.

Elle a invité les utilisateurs du SIDoFFE à s’approprier cet outil et à l’exploiter au mieux pour orienter leurs interventions en faveur des populations vulnérables.

Les représentants des organisations de la société civile et des partenaires techniques et financiers ont également félicité le MASM pour cette initiative, qui témoigne des progrès accomplis par le Bénin dans la collecte et le traitement des données sur l’action sociale. Madame Djanabou MAHONDE, porte-parole des partenaires, a réaffirmé leur engagement à soutenir le MASM dans ses missions.

Le Cefal se réinvente pour accompagner la décentralisation

Le Centre de formation pour l’administration locale (Cefal) a renouvelé son Conseil d’administration le jeudi 7 mars 2024. Les nouveaux membres, nommés par le décret N° 2024-782 du 07 février 2024, ont pris officiellement leurs fonctions lors d’une cérémonie présidée par Raphaël Akotègnon, ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance locale.

Leur objectif est de  faire du Cefal un pôle de formation de référence pour les acteurs de la décentralisation au Bénin et dans la région.

Un centre au service de la bonne gouvernance

Le ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance locale a rappelé, dans son discours, l’importance de la transparence et de la bonne gouvernance dans la gestion des structures publiques au Bénin. En effet,  il a situé cette cérémonie dans le cadre des orientations du président Patrice Talon qui vise à assurer la transparence et la bonne gouvernance dans la gestion administrative et financière des institutions publiques du pays.

Le Cefal, en tant qu’établissement public à caractère scientifique, a pour mission de former et de perfectionner le personnel des administrations décentralisées, les élus locaux, et les agents des services déconcentrés de l’État.

Par ailleurs , le ministre a présenté son plan stratégique pour la période 2017-2031, qui exprime sa vision ambitieuse de faire du Cefal un centre de référence pour la promotion de la bonne gouvernance dans le secteur de la décentralisation, avec une vocation régionale.

Un défi à relever pour les administrateurs du Cefal

Le ministre a également exhorté les nouveaux administrateurs à travailler sans relâche pour renforcer la crédibilité du Cefal auprès des communes, des apprenants, et de la communauté régionale et internationale. Il a souligné que cette crédibilité est indispensable pour réussir la décentralisation adaptée aux réalités du pays et donner au Cefal, une dimension internationale.

En outre, l’installation des nouveaux membres du Conseil d’administration du Centre de formation pour l’administration locale (Cefal) ouvre une nouvelle page pour le centre, qui s’engage résolument dans la voie de la transparence, de la qualité, et de l’excellence dans la formation et l’accompagnement des acteurs de la décentralisation au Bénin.