Les Guépards du Bénin glissent d’un échelon dans le classement FIFA

Cotonou, 3 avril 2025 – Ce jeudi printanier, la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) a levé le voile sur son premier palmarès des nations pour l’année 2025, une fresque mondiale esquissée quelques jours après la trêve internationale de mars. Si l’événement, attendu avec une curiosité fébrile par les amateurs du ballon rond, a suscité des élans de joie dans certains cénacles, il a semé une ombre de désappointement au sein de la constellation béninoise. Les Guépards, vaillants représentants du Bénin, ont vu leur étoile pâlir d’un cran, dégringolant de la 94ᵉ à la 95ᵉ marche du classement planétaire, un léger pas en arrière qui résonne comme une note discordante dans leur partition récente.

Classement FIFA : une trêve internationale aux saveurs aigre-douces

Ce recul, loin d’être un caprice du destin, trouve ses racines dans les joutes disputées lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Le 5ᵉ acte de cette campagne, un duel face au Zimbabwe, s’est soldé par une égalité haletante (2-2), un score qui, s’il témoigne d’une combativité certaine, n’a pas suffi à galvaniser les points au compteur FIFA. Quelques jours plus tard, une confrontation avec l’Afrique du Sud a scellé un sort plus sévère : une défaite sans appel (0-2) qui a pesé lourd dans la balance. Sous la férule de Gernot Rohr, stratège aguerri, les Guépards n’ont pu conjurer cette double épreuve, et leur position mondiale s’en ressent aujourd’hui, les reléguant juste derrière la Chine, un voisinage inattendu dans cette hiérarchie mouvante.

Pourtant, au firmament continental, le Bénin conserve une constance méritoire. Ancrée à la 21ᵉ place africaine, l’équipe nationale maintient son rang parmi les forces vives du continent, une stabilité qui offre une lueur d’espoir dans ce tableau assombri. Loin de s’effondrer, elle demeure une présence respectable, à l’ombre des géants qui dominent l’échiquier africain.

L’Afrique en mouvement : triomphes et déconvenues

Par ailleurs, À l’échelle du continent, le classement distille un bouquet de fortunes diverses. Le Maroc, tel un phare inébranlable, trône toujours en maître au 12ᵉ rang mondial, conservant son sceptre africain avec une autorité qui force l’admiration. Les Lions de l’Atlas, portés par leur constance, continuent d’illuminer le chemin du football continental. Le Sénégal, quant à lui, voit son éclat légèrement terni : un recul de deux marches le précipite à la 19ᵉ position mondiale, un léger fléchissement qui n’entame toutefois pas son prestige de vice-roi africain.

Ailleurs, des ascensions fulgurantes captent les regards. Le Gabon, avec une envolée de cinq places, s’installe au 79ᵉ rang mondial, un bond qui traduit une dynamique retrouvée. La Côte d’Ivoire, forte de son héritage footballistique, grimpe, elle aussi, de cinq échelons pour s’ériger au 41ᵉ rang, une progression qui fait écho à sa résilience. Le Zimbabwe et la Sierra Leone, moins en vue, s’offrent également des avancées notables, signe d’une vitalité émergente. À l’inverse, la Guinée-Bissau essuie une bourrasque cruelle : une chute vertigineuse de huit places la relègue dans les tréfonds du classement, une dégringolade qui invite à l’introspection.

Une fresque mondiale en perpétuelle métamorphose

Ce premier classement FIFA de 2025, publié ce 3 avril, s’apparente à une toile mouvante où chaque coup de pinceau (un match, une victoire, une défaite) redessine les contours d’une hiérarchie jamais figée. Pour les guépards du Bénin, ce léger repli n’est pas une sentence, mais une étape dans une odyssée plus vaste. Sous la houlette de Rohr, l’équipe a déjà prouvé sa capacité à rugir face à l’adversité, et les prochaines échéances des éliminatoires pourraient bien aussi leur offrir une tribune pour reconquérir leur lustre perdu.

Dans l’atmosphère incertaine de ce printemps, une question demeure : ce recul est-il temporaire ou annonce-t-il un changement plus profond ? Seul l’avenir, avec ses défis et ses opportunités, apportera une réponse.

 

Les Guépards du Bénin à l’assaut de l’histoire : une conférence empreinte d’ambition avant le choc face à l’Afrique du Sud

Abidjan, 25 mars 2025 – Ce mardi, à quelques heures du coup d’envoi tant attendu de 17 h, le stade Félicia d’Abidjan s’apprête à vibrer au rythme d’un duel décisif. Dans le cadre de la 6ᵉ journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026,les Guépards du Bénin affronte les Bafana Bafana  de l’Afrique du Sud, leader du groupe C, avec un objectif clair : s’emparer de la première place et nourrir l’espoir d’une qualification historique pour le Mondial. En effet, à la veille de cette rencontre cruciale, le sélectionneur Gernot Rohr et le capitaine Steve Mounié ont livré leurs impressions lors d’une conférence de presse tenue hier, lundi, révélant une détermination sans faille et une ambition qui transcende les simples statistiques.

À la veille du choc décisif contre l'Afrique du Sud, Steve Mounié et Gernot Rohr affichent l'ambition des Guépards du Bénin Steve Mounié : écrire l’histoire plutôt que des records

Face aux journalistes, Steve Mounié, pilier offensif des Guépards et véritable meneur d’hommes, n’a pas caché sa priorité absolue. Interrogé sur la possibilité de devenir le meilleur buteur de l’histoire de la sélection béninoise, l’attaquant d’Augsbourg a balayé cette perspective d’un revers de main, les yeux rivés sur un horizon bien plus vaste. « Ce record, je suis prêt à l’abandonner sans hésiter pour une qualification à la Coupe du Monde. Si l’on me proposait aujourd’hui de choisir entre battre ce record et voir le Bénin au Mondial, je signerais immédiatement pour la seconde option », a-t-il déclaré avec une conviction palpable. Et d’ajouter : « Pour moi, il s’agit d’inscrire notre pays dans les annales du football mondial. Le Bénin n’a jamais goûté à cette compétition. Y parvenir serait un accomplissement colossal, un rêve que je porte pour moi, pour mes coéquipiers et pour toute la nation. »

Par ailleurs, ces mots résonnent comme un appel à l’unité et à la grandeur, traduisant l’état d’esprit d’un capitaine prêt à tout sacrifier pour offrir à son peuple une joie inédite. À 30 ans, Steve Mounié incarne cette génération de joueurs béninois qui refuse de se contenter des exploits passés et aspire à repousser les limites de l’impossible.

Gernot Rohr : un optimisme prudent, teinté de rigueur

À ses côtés, Gernot Rohr, l’architecte de cette équipe en pleine ascension, a affiché une sérénité mesurée, fruit de son expérience et de sa foi en ses joueurs. « Nous avons franchi des étapes importantes. Notre rêve, c’est la Coupe du Monde, et aujourd’hui, il prend forme. Quatre matchs sans défaite, une dynamique positive : nous sommes dans une position où la première place est à portée de main. Qui aurait pu l’imaginer il y a encore quelques mois ? », s’est-il exclamé, un sourire discret éclairant son visage.

Pourtant, le technicien allemand, connu pour sa rigueur tactique, n’a pas occulté les leçons tirées des récentes sorties de son équipe, notamment le match nul (2-2) concédé face au Zimbabwe cinq jours plus tôt. « Nous avons péché par manque de concentration, comme sur ce deuxième but encaissé. Face à l’Afrique du Sud, il faudra resserrer les lignes de défense et saisir nos opportunités avec plus de tranchant devant le but », a-t-il analysé, conscient que la moindre erreur pourrait coûter cher contre une formation sud-africaine solide et expérimentée.

À la veille du choc décisif contre l'Afrique du Sud, Steve Mounié et Gernot Rohr affichent l'ambition des Guépards du Bénin Les Guépards du Bénin : un rendez-vous avec le destin au Félicia

D’ailleurs, ce choc au sommet, disputé sur la pelouse ivoirienne du stade Félicia devenu un refuge béni pour les Guépards en l’absence de stades homologués au Bénin, s’annonce comme un tournant dans cette campagne de qualification. Avec 8 points au compteur, les Béninois talonnent les Bafana Bafana (10 points) et savent qu’une victoire leur permettrait de s’installer seuls en tête du groupe C à mi-parcours des éliminatoires. Une perspective qui galvanise autant qu’elle oblige, dans un contexte où chaque détail comptera face à un adversaire redoutable, médaillé de bronze à la dernière Coupe d’Afrique des Nations.

Les déclarations de Rohr et Mounié, empreintes d’espoir et de lucidité, reflètent l’état d’esprit d’une sélection qui a appris à croire en elle-même. Depuis leur victoire mémorable contre le Nigeria (2-1) en juin 2024, les Guépards ont démontré qu’ils pouvaient rivaliser avec les ténors du continent. Mais, ce mardi, c’est une nouvelle page qu’ils ambitionnent d’écrire, sous les regards attentifs d’une nation entière suspendue à leurs crampons.

Les Guépards du Bénin : vers un rêve porté par les ancêtres ?

Alors que l’heure du coup d’envoi approche, les cœurs béninois battent à l’unisson, portés par une ferveur qui mêle impatience et espérance. Les Guépards pourront-ils conjurer les vents contraires et s’appuyer sur la force mystique de leurs ancêtres pour franchir ce cap décisif ? La réponse se dessine dans l’arène du Félicia, là où le courage, l’unité et le talent devront s’entrelacer pour faire plier l’Afrique du Sud. Une chose est certaine : quel que soit le dénouement de ce duel, l’épopée des Guépards continue de s’écrire, laissant entrevoir un avenir sous lequel les rêves les plus fous pourraient, peut-être, devenir réalité. À 17 h, le destin tendra la main : aux joueurs de la saisir.

 

Duel au sommet : Zimbabwe et Bénin, un rendez-vous décisif pour le Mondial 2026

À l’aube d’une confrontation cruciale, le stade Moses Mabhida de Durban, en Afrique du Sud, s’apprête à vibrer ce jeudi 20 mars 2025. Dans le cadre de la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, les Warriors du Zimbabwe croiseront le fer avec les Guépards du Bénin. Sous un ciel sud-africain chargé d’enjeux, ce match s’annonce comme une étape charnière pour ces deux nations aux ambitions contrastées, mais résolues.

 À la veille du choc Zimbabwe-Bénin pour les éliminatoires du Mondial 2026, coaches et capitaines livrent leurs ambitions dans un duelUn contexte brûlant : des enjeux diamétralement opposés

Pour le Zimbabwe, ce duel revêt une saveur d’urgence presque palpable. Engloutie au fond du classement du groupe C avec seulement deux points glanés en quatre rencontres, l’équipe dirigée par Michael Nees joue sa survie dans ces qualifications. Une victoire s’impose comme une bouée de sauvetage pour maintenir l’espoir d’un billet pour le grand bal mondial de 2026. Le Bénin, quant à lui, aborde ce choc avec une sérénité relative, mais sans relâchement. Co-leader du groupe avec sept points, à égalité avec le Rwanda et l’Afrique du Sud, les Guépards entendent consolider leur position et s’éloigner du peloton.

Ce théâtre d’affrontement, bien que situé hors des frontières zimbabwéennes en raison de l’absence de stades homologués au pays, résonne comme une terre d’adoption pour les Warriors. Un paradoxe qui ajoute une couche de complexité à leur quête de rédemption.

 À la veille du choc Zimbabwe-Bénin pour les éliminatoires du Mondial 2026, coaches et capitaines livrent leurs ambitions dans un duelLes voix des stratèges : une partition à deux tons

Face aux micros ce mercredi, les sélectionneurs des deux camps ont dévoilé leurs cartes avec une prudence teintée de détermination. Gernot Rohr, l’architecte du renouveau béninois, n’a pas tari d’éloges sur son adversaire. « Nous faisons face à une escouade qualifiée pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations, portée par un entraîneur émérite qui a insufflé une nouvelle vigueur à son collectif. Le Zimbabwe aligne des talents qui brillent en Angleterre, en Italie ou au Danemark. Les sous-estimer serait une faute », a-t-il confié, posant ainsi les bases d’un respect mutuel.

Mais loin de s’encombrer d’une déférence excessive, Rohr a esquissé les contours de son plan. « Nous avons trouvé un équilibre, une cadence qui nous sied. Ce match est une clé de voûte : un résultat favorable nous propulserait dans une posture enviable. Nos acquis sont notre force, malgré un temps de préparation réduit », a-t-il ajouté, laissant entrevoir une confiance mesurée.

De son côté, Michael Nees, le maestro des Warriors, a martelé l’impératif de l’instant. « Six matchs demeurent, soit dix-huit points à conquérir. Si nous voulons recoller au peloton de tête, demain est un passage obligé. Il nous faut aborder cette joute avec gravité et une attention accrue. Notre salut passe par l’excellence », a-t-il proclamé, le regard tourné vers l’horizon d’une résurrection.

Un détail savoureux a ponctué son discours : une vieille complicité avec son homologue béninois. « J’ai croisé Gernot il y a trente ans à Bordeaux. Il a guidé des légendes comme Zidane ou Lizarazu. Nous partageons une amitié, mais pour quatre-vingt-dix minutes, elle s’effacera ! », a-t-il glissé avec un sourire espiègle.

Les capitaines sonnent la charge : l’âme des équipes Zimbabwe et Bénin dévoilée

Les leaders sur le pré ont, eux aussi, livré leur partition. Marshall Munetsi, pilier des Warriors et sentinelle de Wolverhampton, a témoigné d’une connaissance affûtée de son rival. « Le Bénin, je le scrute de près. Leurs joueurs en France, leur jeu collectif, leurs succès dans des duels âpres : tout cela force le respect. Mais ici, sur ce sol d’adoption, nous jetterons toutes nos forces dans la bataille, malgré la rudesse de l’épreuve », a-t-il assené, mêlant humilité et ardeur.

Steve Mounié, fer de lance des Guépards et buteur patenté à Augsburg, a quant à lui exalté l’élan de son groupe. « Mes compagnons sont arrivés avec une fraîcheur éclatante, imperméables à la fatigue du voyage. L’ambition nous porte : la Coupe d’Afrique est acquise, mais nous visons plus haut, et cela commence demain », a-t-il lancé, irradiant d’une foi communicative.

Le capitaine béninois a ensuite dévoilé le secret de leur ascension. « Notre force ne réside pas dans des étoiles solitaires, mais dans une cohésion indéfectible, une soif de triomphe qui nous anime. Nous voulons graver notre nom parmi les grands », a-t-il conclu, offrant un manifeste de solidarité.

 À la veille du choc Zimbabwe-Bénin pour les éliminatoires du Mondial 2026, coaches et capitaines livrent leurs ambitions dans un duelUn éclairage tactique : jeunesse et audace en embuscade

Au-delà des mots, les choix sur l’échiquier tactique promettent d’électriser la rencontre. Gernot Rohr a laissé planer une surprise : l’émergence possible de Candas Fiogbé, jeune prodige béninois. « Il débutera sur le banc, mais son entrée pourrait renverser la donne. Hier, ses sprints et son aisance face au but m’ont ébloui. Pourquoi pas finir avec deux points ? », a-t-il révélé, esquissant une audace calculée.

Côté zimbabwéen, Nees devrait miser sur une assise défensive robuste, avec Munetsi et Nakamba pour verrouiller l’entrejeu, tout en libérant des flèches comme Maswanhise ou Billiat pour piquer en contre. Une alchimie entre rigueur et fulgurance.

 Zimbabwe et Bénin ,un horizon incertain : suspense et passion au rendez-vous

À l’heure où les projecteurs s’allumeront sur Moses Mabhida, à 17 h ce jeudi, l’issue demeure une énigme. Le Zimbabwe, dos au mur, puisera-t-il dans ses dernières ressources pour renverser la vapeur ? Ou le Bénin, porté par son élan, imposera-t-il sa loi ? Une chose est sûre : ce choc transcende les simples points en jeu. Il incarne l’essence du football africain, où la ferveur, la ténacité et l’imprévu s’entrelacent pour offrir un spectacle d’anthologie.

Alors que le coup d’envoi du match Zimbabwe et Bénin approche, le monde retiendra son souffle, prêt à saluer les héros qui émergeront de cette arène. Que le rideau se lève !

Les Guépards du Bénin : une odyssée sud-africaine pour défier le destin

Dans une croisade empreinte de ferveur et d’ambition, les Guépards du Bénin ont élu domicile temporaire en Afrique du Sud, là où les embruns de l’océan Indien se mêlent aux rêves de grandeur footballistique. En effet, le 20 mars prochain, ils croiseront le fer avec les Warriors du Zimbabwe, dans un affrontement comptant pour la 5ᵉ journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Par ailleurs, ce rendez-vous, bien plus qu’une simple joute sportive, porte en son sein les espoirs d’une nation résolue à graver son nom parmi les étoiles du football mondial. Forts de leur qualification récente pour la CAN Maroc 2025, les protégés de Gernot Rohr foulent pour la première fois un sol étranger dans cette campagne, déterminés à transformer l’adversité en tremplin vers la victoire.

Les Guépards: une préparation empreinte de cœur et de stratégie

Sous le ciel azuré d’Afrique du Sud, les Guépards ont trouvé un sanctuaire où la brise marine revigore les âmes autant que les corps. Loin des terres béninoises, l’équipe exhale une sérénité forgée dans l’unité : les accolades fusent, spontanées, comme des promesses tacites de solidarité. Gernot Rohr, tel un maître d’orchestre, veille sur ses ouailles avec une rigueur teintée de bienveillance. En plus, les séances d’entraînement, menées au bord de l’océan Indien, oscillent entre discipline et légèreté. Jean-Luc Royer, le préparateur physique, a opté pour une approche singulière : « On a préféré faire le travail de dynamisation sous forme ludique pour la cohésion du groupe », confie-t-il à nos envoyés spéciaux, Blaise Adankpo et François Zinsou. Cette méthode, où le rire se mêle à la sueur, n’a rien d’anodin : elle tisse des liens invisibles, mais robustes, essentiels pour affronter les rigueurs d’un match à l’extérieur.

Des voix qui portent l’élan d’un peuple

D’ailleurs, au sein de ce collectif, les paroles des acteurs principaux résonnent comme un écho de l’aspiration collective. Candas Fiogbe, jeune prodige de l’Atalanta U19 et néo-Guépard, incarne la fougue d’une nouvelle génération. « Je suis très content d’être ici. »  « J’ai hâte de montrer ce que je sais faire », déclare-t-il avec une candeur qui dissimule à peine une détermination farouche. Pour ce novice en sélection, chaque entraînement est une offrande à ses supporters, un gage de son envie de briller sous le maillot jaune et vert.

Gernot Rohr, de son côté, arbore une assurance tempérée par l’urgence. « Ce match-là, on va l’aborder comme toujours avec le souci de gagner », assure-t-il. Derrière cette maxime se dessine une philosophie inflexible : peu importe le terrain, l’objectif reste intangible. À Durban, face au Zimbabwe, ses hommes devront aussi faire preuve d’une abnégation sans faille pour ramener un succès précieux.

Un double défi aux enjeux colossaux pour les Guépards

Ce duel face aux Warriors n’est que le prélude d’une semaine décisive. Une victoire à Durban, dans l’antre sud-africain, pourrait galvaniser les Guépards et les propulser vers les cimes de leur groupe de qualification, où chaque point est une conquête arrachée à des adversaires redoutables. Mais le périple ne s’arrête pas là. Cinq jours plus tard, le 25 mars 2025, les Béninois défieront les Bafana Bafana de l’Afrique du Sud, cette fois en terre ivoirienne, au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, à 17 h. Ce choc de la 6ᵉ journée des éliminatoires s’annonce comme une épreuve titanesque face à un géant du continent. Entre ces deux confrontations, disputées loin de leur public, les Guépards devront puiser dans leurs tréfonds une résilience à toute épreuve.

Une quête qui transcende le gazon

À l’approche du 20 mars, l’atmosphère se charge d’une tension électrique, où l’espoir danse avec l’incertitude. Pour les Guépards, ce séjour sud-africain n’est pas qu’une étape logistique ; c’est une épopée où chaque geste, chaque décision, façonne leur destin. Les supporters béninois, dispersés, mais unis par la passion, suivront ce périple avec une ferveur quasi mystique.

En somme, chaque passe réussie sera une lueur, chaque but un éclat de triomphe ou une ombre de regret. Dans cette quête pour la Coupe du Monde 2026, une interrogation persiste, suspendue comme une brume au-dessus du terrain : les Guépards sauront-ils déployer leurs ailes assez largement pour s’élever jusqu’au firmament du football mondial ? Le verdict, impitoyable, tombera sur la pelouse de Durban, là où les rêves se heurtent à la réalité.

Sanctions de la CAF : le Bénin épinglé pour non-collaboration après le match contre le Rwanda

Cotonou, 30 décembre 2024 – La Confédération Africaine de Football (CAF) a infligé des sanctions financières à la Fédération Béninoise de Football (FBF) à la suite des incidents survenus lors du match opposant le Rwanda au Bénin, disputé dans le cadre de la 4ᵉ journée des éliminatoires de la CAN 2025 au Maroc.

Selon le jury disciplinaire de la CAF, les arbitres de la rencontre ont été pris à partie et invectivés à la fin du match. Cependant, la FBF n’a pas coopéré pour identifier et dénoncer le responsable de ces actes parmi ses officiels. Ce manquement est une violation de l’article 45 du Code disciplinaire de la CAF.

La CAF : Des amendes salées pour la Fédération béninoise

En conséquence, la CAF a condamné la FBF à payer une amende de 5 000 dollars pour non-collaboration. À cela s’ajoute une sanction supplémentaire de 50 000 dollars, dont 25 000 dollars avec sursis, pour la mauvaise conduite de ses officiels.

Ces sanctions visent à rappeler l’importance de la discipline et de la responsabilité des fédérations nationales dans le respect des règles de la CAF, en particulier lors de compétitions internationales.

Un appel au renforcement de la discipline

La CAF a alerté sur le risque que ce type de comportement, s’il reste impuni, entache la réputation du football africain. Elle appelle donc les fédérations à agir avec fermeté et à garantir une conduite exemplaire de leurs représentants afin de préserver la pureté des compétitions.

Pour l’instant, la Fédération Béninoise de Football n’a pas encore réagi publiquement à ces sanctions. Reste à savoir si elle acceptera les décisions de la CAF ou si elle envisagera de faire appel.

En somme, ces sanctions viennent rappeler que, sûrs et en dehors du terrain, les fédérations et leurs officiels ont un rôle crucial à jouer dans la promotion du fair-play et du respect des règles.

 

Cotonou : Les Écureuils stagnent au classement FIFA

Cotonou, 20 décembre 2024 – Malgré la qualification à la CAN, le Bénin ne progresse pas. En effet, la FIFA a publié le jeudi 19 décembre son dernier classement des sélections nationales pour l’année 2024. Si de nombreuses équipes ont vu leur classement évoluer, les Écureuils du Bénin, eux, stagnent. Depuis plusieurs années maintenant, les Béninois restent bloqués à la 21ᵉ place du classement africain.

Une légère progression à l’échelle mondiale

Toutefois, à l’échelle mondiale, les Écureuils ont gagné une place, passant de la 95ᵉ à la 94ᵉ position. Une progression minime qui ne suffit pas à satisfaire les ambitions du football béninois.

La domination marocaine se poursuit.

En Afrique, le Maroc conserve sa première place et occupe également la 14ᵉ position au classement mondial. Le Sénégal, l’Égypte, l’Algérie et le Nigeria complètent le top 5 africain.

Un classement qui ne reflète pas toujours la réalité

Ce classement, bien qu’étant une référence, ne reflète pas toujours la réalité du terrain. De nombreux facteurs entrent en compte dans l’établissement de ce classement, comme la qualité des adversaires rencontrés, l’importance des compétitions disputées ou encore la marge de victoire.

Les défis à venir pour les Écureuils

Les Écureuils auront l’occasion de montrer leur valeur lors de la prochaine Coupe d’Afrique véritable des Nations. Cette compétition sera l’occasion pour les joueurs béninois de briller et d’améliorer leur classement mondial.

En résumé, le classement FIFA de décembre 2024 est une nouvelle fois dominé par le Maroc. Le Bénin, malgré sa qualification pour la CAN, ne parvient pas à progresser significativement. Les Écureuils auront à cœur de relever ce défi lors des prochaines échéances.

 

Le calvaire des Guépards en Libye

Cotonou, le 19 novembre 2024 – Le football africain, souvent synonyme de passion et de fraternité, a une nouvelle fois montré son visage sombre. Après le traitement inhumain réservé aux Super Eagles du Nigeria en Libye, c’est au tour des Guepards du Bénin d’avoir subi les affres d’un déplacement cauchemardesque en terre libyenne.

Si la qualification pour la CAN 2025 a été obtenue in extremis, elle a été entachée par les événements survenus après le match. Les joueurs béninois, héros du jour sur le terrain, se transforment en victimes dès le coup de sifflet final au 11 June Stadium de Tripoli. Bloqués dans les vestiaires par mesure de sécurité, ils ont ensuite été la cible de jets de projectiles alors qu’ils regagnaient leur bus. Le sélectionneur Gernot Rohr n’a pas échappé à ces incidents, étant légèrement blessé.

La Libye, une « zone de guerre »

Ces scènes de violence rappellent douloureusement celles vécues par les Nigérians quelques semaines plus tôt. Les joueurs des deux pays ont fait face à des conditions d’accueil humiliantes et à des actes d’hostilité qui n’ont rien à voir avec l’esprit sportif.

Le capitaine béninois Steve Mounié a exprimé sa colère et son indignation face à ces événements. « Ça n’a pas été facile. » « C’était vraiment une zone de guerre », a-t-il déclaré. Les sifflets lors de l’hymne national béninois a été l’élément déclencheur qui a enflammé la détermination des guépards à remporter la victoire.

Ces incidents mettent en lumière les failles de l’organisation des compétitions africaines et soulèvent de nombreuses questions sur la sécurité des joueurs. La CAF doit désormais prendre des sanctions exemplaires contre la Fédération libyenne de football, car de tels incidents ne peuvent rester inpunis.

Ces événements ternissent l’image de l’Afrique au-delà de l’aspect sportif. Le football, qui devrait être un vecteur d’unité et de paix, se trouve instrumentalisé à des fins politiques. Il est urgent de réagir pour que de telles scènes ne se reproduisent plus jamais.

La qualification du Bénin pour la CAN 2025 est une belle récompense pour les joueurs et le staff technique, mais elle est malheureusement assombrie par ce contexte de violence. On espère que les autorités compétentes prendront les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des joueurs lors des prochaines compétitions.

Bénin : Les Guépards se qualifient pour la CAN 2025 !

Cotonou, le 18 novembre 2024 – L’heure est à la fête pour les amoureux du football béninois ! Les Guépards ont arraché leur qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025, qui se tiendra au Maroc. Après une campagne des éliminatoires des plus intenses, les hommes de Gernot Rohr ont su faire preuve de caractère et de détermination pour décrocher ce précieux sésame.

Un parcours semé d’embûches, mais couronné de succès pour les Guépards 

Le chemin vers la CAN n’a pas été une promenade de santé pour les Béninois. Confrontés à des adversaires redoutables, les Guépards ont dû batailler ferme pour se hisser à la deuxième place de leur groupe. Mais grâce à une solidarité sans faille et un collectif soudé, ils ont réussi à surmonter tous les obstacles.

Une qualification historique

Cette qualification est d’autant plus historique qu’elle vient récompenser le travail de longue haleine effectué au sein de la Fédération béninoise de football. Les investissements consentis dans la formation et la professionnalisation ont porté leurs fruits. Les jeunes talents béninois, révélés lors de ces éliminatoires, sont l’avenir prometteur du football national.

Un nouvel élan pour le football béninois

Cette qualification est une véritable bouffée d’oxygène pour le football béninois. Elle va permettre de renforcer l’engouement autour de l’équipe nationale et de rassembler de nouvelles vocations. Les supporteurs béninois peuvent à nouveau rêver de voir l’équipe nationale briller au Maroc.

Les objectifs pour la CAN 2025

Désormais qualifiés, les Guépards vont pouvoir se concentrer sur la préparation de la Coupe d’Afrique des Nations. L’objectif sera de franchir les premiers tours et de réaliser un parcours honorable. Les supporters béninois espèrent voir leur équipe briller sur la scène continentale et pourquoi pas créer la surprise.

Cette qualification est une fierté pour tout le Bénin. Elle témoigne du dynamisme du football béninois et de l’ambition de ses acteurs. Les Guépards sont prêts à rugir au Maroc !

 

Les Écureuils du Bénin survolent les Amavubi

Cotonou, 11 octobre 2024 – Les Écureuils du Bénin ont réalisé une performance convaincante en s’imposant 3-0 face aux Amavubi du Rwanda, ce vendredi 11 octobre au stade Houphouët-Boigny d’Abidjan. Cette victoire place les Béninois en bonne position pour la qualification à la Coupe d’Afrique des Nations 2025.

Les buts béninois ont été inscrits par Steve Mounie dès la 7ème minute, avant que Joël Houndonou ne double la mise à la 67ème minute. Cebio Soumaïla Imourane a scellé le sort de la rencontre en inscrivant le troisième but à la 70ème minute.

Grâce à cette victoire, le Bénin compte désormais 6 points, à 1 point du Nigeria, leader du groupe D avec 7 points. Les Écureuils occupent désormais la deuxième place avec 3 points, tandis que le Rwanda et la Libye sont respectivement troisième et quatrième.

Les joueurs de Gernot Rohr ont dominé la rencontre de la tête et des épaules, démontrant un jeu collectif efficace et une solidité défensive. Cette victoire est une véritable bouffée d’oxygène pour les Écureuils, qui se rapprochent de leur objectif de qualification pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations.

Cette victoire est une excellente nouvelle pour les supporters béninois, qui voient leur équipe nationale retrouver des couleurs après une période de doute. Les joueurs béninois ont montré un jeu collectif solide et une efficacité redoutable devant le but.

Pour les Amavubi, la défaite est amère, mais il reste encore deux matchs à disputer dans ce groupe. Les Rwandais devront se reprendre lors des prochaines rencontres pour espérer se qualifier pour la CAN 2025.

En conclusion, cette victoire du Bénin est une excellente nouvelle pour le football béninois. Les Écureuils se trouvent maintenant en position favorable pour se qualifier pour la CAN 2025.

Benoît Dato, le stratège silencieux du sport béninois

JDB,le 05 septembre 2024 –Le ministre des Sports du Bénin, Benoît Dato, continue de faire des vagues dans le monde du sport, loin de l’agitation médiatique habituelle. Avec une présence discrète mais puissante, il a rejoint l’équipe nationale, les Guépards, à Abidjan, signalant un rassemblement national autour de l’équipe alors qu’elle se prépare pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2025.

Éliminatoires CAN 2025 : soutien indefectible du Ministre des Sports Benoît Dato aux guepards

Les Guépards ne sont pas seuls dans leur quête de gloire; ils sont soutenus par des légendes telles que Aoudou Mohamed et Razack Omotoyossi, qui seront présents pour les matchs cruciaux contre le Nigeria et la Libye, grâce au soutien inébranlable du Ministère des Sports.En juin dernier, Mouri Ogoubiyi et Expédit Dossou-Gbété ont également rejoint les rangs, témoignant de l’engagement continu du gouvernement béninois envers ses athlètes.

Sous la houlette de Gernot Rohr, l’équipe se prépare avec sérieux en Côte d’Ivoire, renforçant leur cohésion et leur stratégie avant les matchs décisifs. La visite surprise de Benoît Dato au camp d’entraînement le mercredi 3 septembre à Cocody a été un coup de fouet moral pour l’équipe, soulignant son dévouement à la cause sportive du Bénin et son désir de voir l’équipe nationale réussir.

L’investissement du ministère dans la préparation de l’équipe promet de porter ses fruits, avec l’espoir de résultats positifs qui résonneront bien au-delà des frontières du Bénin. Alors que les Guépards affûtent leurs griffes pour les éliminatoires, l’impact de Benoît Dato se fait sentir, non seulement sur le terrain, mais aussi dans le cœur de chaque Béninois, inspirant une nation entière à se rallier derrière ses héros sportifs. Le Bénin, avec son stratège silencieux aux commandes, est prêt à laisser son empreinte sur la scène du football africain.

À noter : l’équipe des Guépards affrontera  à Uyo pour les Super Eagles du Nigeria ce samedi 7 septembre. Ils joueront ensuite contre la Libye le mardi 10 septembre 2024, dans l’enceinte du stade Félix Houphouët-Boigny à Abidjan.

Rohr : « On aura en face de nous le top du football africain »

Cotonou, le 29 août 2024 – Gernot Rohr, le sélectionneur des Guépards du Bénin, a dévoilé ce jeudi la liste des joueurs retenus pour les deux premières journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Maroc 2025. Le technicien allemand A d’ores et déjà ciblé le match d’ouverture contre le Nigeria, un véritable choc annoncé.

Le sélectionneur des Guépards du Bénin confiant avant d’affronter le Nigeria

« On commence avec le match le plus difficile », a prévenu Rohr en conférence de presse. Le Bénin affrontera en effet les Super Eagles du Nigeria, une équipe regorgeant de talents et revancharde après sa défaite historique face aux Guépards lors des qualifications pour le Mondial 2026. « Ils seront tous là cette fois-ci. Osimhen sera là, William Troost- Ekong aussi. Donc on aura vraiment en face de nous le top du football africain », a souligné le sélectionneur allemand.

Malgré ce défi de taille, Rohr affiche une confiance inébranlable. Il s’appuie sur un groupe de joueurs qu’il connaît bien et qui a déjà montré de belles choses. « J’ai tenu à avoir une certaine continuité avec un groupe qui s’est bien comporté à Abidjan en juin dernier », at-il expliqué.

Interrogé sur la présence de joueurs comme Saturnin Allagbé et Jordel Dossou, actuellement sans club, Rohr a justifié ses choix : « On ne fait pas partie des entraîneurs qui jettent des joueurs parce que pendant quelques mois ils sont en difficulté. Saturnin Allagbé est un joueur irréprochable, c’est le vice-capitaine de l’équipe Avant de l’écarter, on lui donne encore la possibilité de venir .

Concernant l’absence de Cebio Soukou, le sélectionneur a expliqué que le joueur avait annoncé sa retraite internationale. « Lorsque vous regardez la liste, qui doit-on supprimer pour le mettre ? Déjà qu’il a annoncé sa retraite, comment voulez-vous que j’appelle un joueur en retraite ? « 

Les 25 joueurs convoqués se retrouveront à Abidjan dès le 2 septembre pour préparer ces deux rencontres décisives. Le Bénin affrontera le Nigeria le 7 septembre et la Libye le 10 septembre.

Le football béninois se refait une beauté : de nouvelles règles

Cotonou, 21 août 2024 – La Fédération béninoise de football (FBF) a opéré une véritable révolution lors de son assemblée générale hier. Sous l’impulsion de son président, Mathurin de Chacus, les statuts de la fédération ont été profondément remaniés, marquant ainsi un tournant décisif pour le football béninois.

Au cœur de ces réformes, la décision de revenir à un format classique de Ligue 1 et Ligue 2. en effet, cette mesure, fruit d’une longue réflexion, vise à simplifier la structure des championnats et à offrir une meilleure lisibilité aux compétitions.

Une nouvelle ère pour le football professionnel

L’assemblée générale a sans doute mené sa réforme la plus emblématique en créant la Ligue de football professionnel du Bénin (LFBP). Désormais dotée d’une plus grande autonomie, la LFBP aura pour mission d’organiser et de gérer les championnats professionnels. Cette décision s’inscrit dans la droite ligne des recommandations de la CAF et de la FIFA, qui prônent une plus grande indépendance des ligues professionnelles.

Un football féminin en pleine expansion

En plus, le football féminin n’a pas été oublié. La FBF a confirmé son engagement en faveur de la discipline en intégrant les championnats féminins dans ses statuts. Cette décision est une reconnaissance du développement rapide du foot féminin au Bénin ces dernières années.

Un regard tourné vers l’avenir

Ces réformes ambitieuses témoignent de la volonté de la FBF de moderniser le football béninois et de le rendre plus performant. En renforçant la gouvernance, en structurant les compétitions et en développant le foot féminin, la fédération pose les bases d’un avenir prometteur pour le football béninois.

 La Fédération béninoise de football adopte de nouvelles règles pour moderniser le championnat et renforcer l'autonomie des clubs.Le soutien de la CAF

La présence de Souleiman Hassan Waberi, vice-président de la CAF, à cette assemblée générale souligne l’importance que la confédération africaine accorde au football béninois. Les félicitations et les encouragements prononcés à la FBF sont une preuve de la reconnaissance du travail accompli.

Les défis à relever

Si ces réformes sont une étape importante, de nombreux défis restent à relever. La mise en œuvre de ces nouvelles dispositions nécessitera une mobilisation de tous les acteurs du football béninois. Il faudra notamment renforcer la formation des entraîneurs, améliorer les infrastructures et développer la culture sportive.

En conclusion, Avec ces réformes, le football béninois entre dans une nouvelle ère. La FBF a montré sa détermination à faire du foot un vecteur de développement et de rayonnement pour le pays. Il appartient désormais à tous les acteurs du football béninois de s’unir pour mettre en œuvre ces nouvelles orientations et faire du foot béninois une fierté nationale.

Bénin Football : Préparation anticipée de gardiens

Bénin, 8 juillet 2024 – Dans une démarche révolutionnaire, le Ministère des Sports du Bénin, dirigé par le Ministre Benoît DATO, rompt avec les traditions en anticipant les préparations sportives bien avant les compétitions imminentes.  Depuis le 5 juillet 2024, la sélection nationale locale se regroupe actuellement à Ouidah, mettant en lumière une attention particulière accordée à l’entraînement intensif des gardiens de but.

Un nouveau souffle pour l’équipe nationale locale : Moussa LATOUNDJI veut une équipe jeune et performante

En effet, l’ambition derrière cette concentration précoce est de faciliter une transition fluide des talents locaux vers l’équipe nationale A, avec l’espoir de forger une équipe locale renouvelée et dynamique. Moussa LATOUNDJI, le sélectionneur de l’équipe nationale locale, exprime sa vision d’une équipe rajeunie et porteuse d’une identité de jeu distincte, en ne conservant que trois vétérans au sein de l’équipe pour encadrer la jeunesse montante.

Dans le but de cultiver une génération de gardiens de but béninois de haut niveau, capables de se distinguer dans les compétitions internationales, un centre de formation spécialisé est en cours de développement. Cette initiative voit la participation active d’une sélection de gardiens issus de la Super League, ainsi que des catégories U20 et U17, sans oublier les jeunes talents des écoles participant aux championnats de la CAN et de la CDM, tous destinés à rejoindre les rangs de l’équipe nationale.

Le football béninois en marche vers l'excellence : préparation anticipée, centre de formation de gardiens et ambitions internationalesCollaboration et soutien : les clés du succès pour le football béninois

Ce projet ambitieux, conçu en collaboration avec le sélectionneur national Gernot ROHR, bénéficie du soutien du Ministère des Sports et de la Fédération Béninoise de Football, en harmonie avec la Direction Technique Nationale (DTN). Jonas BIDE, entraîneur des gardiens, souligne l’importance de cette collaboration pour l’avenir du football béninois.

L’initiative est également applaudie par Moussa LATOUNDJI, qui reconnaît l’importance de ces sessions de préparation non seulement pour le renforcement physique mais aussi pour la cohésion de l’équipe. Il exprime sa gratitude envers le ministère pour cette approche innovante, qui permet à l’équipe de se préparer sereinement, même en l’absence de matchs programmés. Cette anticipation stratégique pourrait bien être le tournant décisif pour le football béninois, marquant le début d’une ère de préparation méticuleuse et de performance exceptionnelle sur la scène internationale.

Le Bénin dompte le Nigeria (2-1) et prend la tête du groupe !

Abidjan, Côte d’Ivoire – 10 juin 2024-Le Bénin a créé la surprise ce lundi 10 juin en battant le Nigeria 2-1 dans un match crucial pour la qualification à la Coupe du Monde 2026. En effet,  Cette victoire permet aux Guépards de prendre la tête du groupe C, devant les Super Eagles, champions d’Afrique en titre.

Dès l’entame du match, les Béninois ont affiché leurs intentions en se montrant offensifs et en mettant la pression sur la défense nigériane. Cette domination s’est concrétisée par l’ouverture du score par Jodel Dossou à la 37 minute de jeu. Le Nigeria a tenté de réagir, mais sans succès, et a même concédé une seconde mais inscrit par STEVE MOUNIÉ à la 45 minute.

En seconde période, les Nigérians ont tout donné pour revenir au score, mais ils se sont heurtés à une défense béninoise solide et bien en place. Le but de  ONYEDIKA à la 27 minute n’a pas suffi à sauver les Super Eagles, qui concèdent également  leur troisième défaite en quatre matchs dans ces éliminatoires.

En somme, Cette victoire est historique pour le Bénin, qui n’a jamais battu le Nigeria en compétition officielle. Elle permet ainsi aux Guépards de prendre une option sérieuse sur la qualification à la Coupe du Monde 2026, qui se déroulera aux États-Unis, au Canada et au Mexique.

Le point du groupe C :

  1. Bénin 7 points
  2. Afrique du Sud 4 points
  3. Zimbabwe 3 points
  4. Nigéria 3 points
  5. Lesotho 1 point
  6. Rwanda 0 point

Correspondance Prochain :

  • 13 octobre 2025 : Nigeria vs Bénin