Romaric Boco : La CRIET reporte la décision sur la liberté provisoire

Cotonou, 23 avril 2024 – La Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) a annoncé le report de sa décision concernant la demande de mise en liberté provisoire de Romaric Boco, conseiller municipal et membre du Bloc Républicain (BR), au 6 mai 2024.Lors d’une audience tenue le 22 avril, le juge a statué sur la demande formulée par les avocats de M. Boco, actuellement en détention.  Par ailleurs, le Procureur a conditionné son accord à la libération provisoire à la condition que M. Boco dépose une caution de 5 millions de francs CFA.

Des accusations pèsent sur M. Boco pour avoir harcelé le ministre du cadre de vie par des moyens électroniques, dans le cadre d’une opération d’expropriation pour cause d’utilité publique à Togbin. Il affirme chercher à attirer l’attention sur des irrégularités dans cette opération.

En outre , le Bloc Républicain (BR), soutien du président Talon, et dont M. Boco est un éminent membre, observe avec une attention particulière les développements récents. Ces événements mettent en lumière des enjeux cruciaux tels que la liberté d’expression et l’accès à la justice, qui sont au cœur des préoccupations citoyennes.

En somme la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) est au centre des regards, sa décision étant perçue comme un baromètre de l’état de droit au Bénin. Dans ce contexte, la société civile et les acteurs politiques attendent avec une grande anticipation le verdict, qui pourrait également avoir des répercussions significatives sur le dialogue national autour des droits civiques et de la justice économique.

L’appel à la justice : Les juristes de Natitingou interpellent la Cour

Dans une démarche inédite, la Cour constitutionnelle a été interpellée par une requête émanant de cinq éminents juristes du Bénin, suite à un incident regrettable impliquant les forces de l’ordre à Natitingou. Cette affaire, qui a ébranlé l’opinion publique, concerne un contrôle de sécurité routière ayant mal tourné.

Droits Bafoués : La réaction de Natitingou à la brutalité policière

Les juristes en question ont sollicité l’arbitrage de la Cour pour statuer sur la conformité constitutionnelle des agissements des agents impliqués. Ils soutiennent que les actes répréhensibles perpétrés à l’encontre de M. Noussi N’Dah, citoyen de Natitingou, constituent une violation flagrante des droits fondamentaux garantis par la loi fondamentale du pays. Leur plaidoyer, consigné sous le numéro de dossier 0867 le vendredi 19 avril, interpelle la Cour sur deux points cruciaux : la nature inhumaine et dégradante du traitement infligé à M. N’Dah et la légalité de l’arrestation ainsi que de la détention de M. Moise Badjagou, présumé responsable de la diffusion de la vidéo incriminée.

Le 12 avril 2024, quatre officiers de police ont violemment pris à partie un conducteur qui n’avait pas son casque de protection. Cet incident est celui en question. La diffusion de la vidéo montrant cette altercation a provoqué une onde de choc parmi les citoyens, suscitant une indignation généralisée.

En réponse à l’émoi public, les autorités ont arrêté les policiers concernés. Le Tribunal de Natitingou a ensuite entendu ces policiers. Parallèlement, les autorités ont incarcéré l’individu qui avait capturé et partagé les images de l’incident, alimentant ainsi le débat sur la liberté d’expression et le droit à l’information.

En somme, cette affaire soulève des questions fondamentales sur l’équilibre entre la sécurité publique et le respect des libertés individuelles, et met en lumière la nécessité d’une réflexion approfondie sur les pratiques des forces de l’ordre et leur encadrement juridique. Elle interpelle également sur le rôle des citoyens dans la surveillance des actions gouvernementales et la protection des droits de l’homme.

Le scandale de 1,7 Milliard de francs CFA à Bénin Terminal

En ce jour solennel du 8 avril 2024, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a été le théâtre d’une comparution remarquée. Les comptables de la prestigieuse société Bénin Terminal se sont présentés devant l’auguste assemblée de magistrats, accusés d’une délictueuse soustraction de fonds d’une gravité inouïe, s’élevant à la somme colossale de 1,7 milliard de francs CFA.

En effet, l’affaire, qui a jeté une ombre sur l’intégrité du service comptable de ladite société, implique le comptable principal, incarcéré sous mandat de dépôt, ainsi que trois de ses assistants, convoqués par la justice.  Par ailleurs , La police suspecte qu’ils orchestrent l’émission de factures fictives via la plateforme GUFE pour subtiliser des conteneurs sans laisser de trace de transaction financière. Selon le conseiller juridique de Bénin Terminal, cette machination s’est déroulée entre 2019 et 2023, causant un préjudice financier estimé à la somme précédemment mentionnée.

En outre, le parquet poursuit le comptable principal pour un flagrant « abus de confiance ». Dans le même temps, ses trois acolytes sont accusés de « complicité d’abus de confiance ».

Devant la Cour, en cette journée qui restera gravée dans les annales judiciaires, les accusés ont unanimement rejeté les charges pesant sur eux, clamant leur innocence avec véhémence.

Le représentant du ministère public, prenant acte de ces dénégations, a sollicité de la Cour l’ordonnance enjoignant le GUFE de fournir les données informatiques relatives aux transactions contestées de Bénin Terminal. Une requête qui a trouvé écho auprès des juges et des parties concernées.

Le tribunal a ajourné le procès au 10 juin 2024. À cette date, le directeur administratif et financier de Bénin Terminal fournira des explications supplémentaires sur cette affaire énigmatique.

 

Égalité des Genres : La Contribution du Bénin à la Scène Mondiale

 La Vice-présidente de la République du Bénin, l’éminente Mariam Chabi Talata Zime Yerima, a honoré de sa présence la 68ème session annuelle sur la condition de la femme, qui s’est déroulée du 10 au 17 mars 2024 à New York. Cette illustre figure politique a partagé les avancées significatives du Bénin dans la lutte pour l’égalité des genres, un sujet de préoccupation mondiale.

La Vice-présidente a partagé les avancées significatives du Bénin dans la lutte pour l’égalité des genres la 68ème session annuelleDialogue Interafricain sur l’Égalité des Genres

Dans le cadre de cette session, une séance d’échanges cruciale s’est tenue dans l’enceinte prestigieuse de la salle Nelson Mandela. Des délégations de divers pays africains ont répondu à l’appel de CARE Internationale pour s’inspirer de l’expérience béninoise et discuter des stratégies pour promouvoir l’égalité des sexes.

Le Bénin se distingue comme un phare d’espoir en matière d’égalité des sexes et de promotion du leadership féminin. La Vice-présidente Chabi Talata Zime Yerima a brillamment exposé les efforts du Bénin pour atteindre l’égalité des genres, soulignant les initiatives politiques audacieuses du Président Patrice Talon.

La Vice-présidente a partagé les avancées significatives du Bénin dans la lutte pour l’égalité des genres la 68ème session annuelleDes Réformes Concrètes pour l’Émancipation Féminine

Le gouvernement béninois a pris des mesures décisives, telles que la ratification de conventions internationales, la réforme constitutionnelle et la révision du Code électoral. Ces actions garantissent également la représentation féminine au parlement et renforcent les institutions dédiées à l’autonomisation des femmes.

En moins de dix ans, le Bénin a réalisé des progrès remarquables dans la promotion du leadership féminin, grâce à la détermination de la Vice-présidente et au soutien indéfectible de CARE Internationale.

Appel à l’Action pour les Droits des Femmes

La Vice-présidente a aussi plaidé pour une collaboration entre les sexes pour la défense des droits des femmes et a encouragé les États à créer un environnement propice à l’épanouissement économique et social, essentiel à la réalisation des objectifs de développement durable.

La séance a également mis en exergue l’expérience de la Côte-d’Ivoire, représentée par sa Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, témoignant de l’engagement commun des nations africaines en faveur de l’égalité des genres.

 

Renouvellement de la Justice Constitutionnelle

La Haute Cour de justice du Bénin accueille six éminentes personnalités pour enrichir son collège de juges. M. Eustache AKPOVI, M. Edouard BEHANZIN, Mme Solange MEHOU, M. Gafari ADECHOKAN, M. Benoît DEGLA et M. Yacoubou OROU SE GUENE viennent compléter l’équipe, à l’exception du Président de la cour constitutionnelle et du Président de la cour suprême, pour former un groupe solide de 13 juges.

Diversité et justice au cœur du pouvoir

Représentant un spectre politique varié, ces nouveaux membres sont chargés d’une mission de la plus haute importance : juger les infractions commises par les membres du gouvernement et le Président de la République. L’article 2 de la loi organique de la Haute Cour de justice définit leur rôle, garantissant ainsi l’équité au sommet de l’État.

La Haute Cour de justice du Bénin accueille six éminentes personnalités pour enrichir son collège de juges pour la démocratie électorale

Une prestation de serment sous le signe de la responsabilité

Le chef de l’État, M. Patrice TALON, a reçu le serment des nouveaux juges et il a souligné l’importance cruciale de leur mission. La Haute Cour de Justice est désormais prête à exercer pleinement son rôle dans la bonne gouvernance, en veillant à ce que les dirigeants soient tenus responsables devant la loi, au même titre que chaque citoyen.

Un engagement renouvelé pour la démocratie électorale

En parallèle, M. Ibrahim Izou-Deen a prêté serment en tant que nouveau membre du Conseil électoral, succédant à M. Nicolas Luc Aurélien Assogba. Sa nomination par décret présidentiel vient renforcer l’engagement du Bénin envers une démocratie électorale saine et représentative.

Ces moments solennels se sont déroulés en présence de figures clés de l’État, dont le président de l’Assemblée nationale, M. Louis G. VLAVONOU, et d’autres dignitaires, marquant ainsi une étape importante dans l’histoire de la justice constitutionnelle du Bénin.