CORONAVIRUS : Le gouvernement aguerrit les zones sanitaires du septentrion

Une délégation gouvernementale composée des ministres Benjamin HOUNKPATIN de la santé, Modeste Tihounté KÉRÉKOU des petites et moyennes entreprises, Samou Seidou ADAMBI des mines et de l’eau et Véronique TOGNIFODE MEWANOU des affaires sociales s’est rendue, ce mardi 14 avril 2020, dans les départements de l’Atacora et du Borgou pour la remise officielle de matériels médicaux et de protection contre le Coronavirus. La délégation gouvernementale a également doté les différentes zones sanitaires de la région septentrionale de notre pays des équipements d’hygiène.

Une délégation gouvernementale composée des ministres Benjamin HOUNKPATIN de la santé, Modeste Tihounté KÉRÉKOU des petites et moyennes entreprises, Samou Seidou ADAMBI des mines et de l’eau et Véronique TOGNIFODE MEWANOU des affaires sociales s’est rendue, ce mardi 14 avril 2020, dans les départements de l’Atacora et du Borgou pour la remise officielle de matériels médicaux et de protection contre le Coronavirus. La délégation gouvernementale a également doté les différentes zones sanitaires de la région septentrionale de notre pays des équipements d’hygiène.

Composé de masques faciaux, des visières, des gants, des équipements de protection aussi bien du personnel soignant que des populations, des médicaments destinés à la prise en charge des cas déclarés positifs à la Covid-19, des dispositifs de lave-mains, nattes, savons, brosses et autres équipements d’hygiène, cet important lot de matériels mis à disposition par le gouvernement, vient renforcer les différents hôpitaux et centres de traitement retenus pour soigner les malades de la Covid-19.

Dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie de prévention et de riposte, le gouvernement béninois a identifié cinq sites de prise en charge des cas de Covid-19 sur toute l’étendue du territoire national. Il s’agit du site de l’ex-école nationale de Police à Cotonou, du site de l’hôpital de zone d’Abomey-Calavi qui est en cours de finition, du site de l’hôpital de zone d’Allada, du site de l’hôpital d’instruction des armées de Parakou et du site du CHD de Natitingou.

Profitant de sa descente dans le septentrion, le ministre Benjamin HOUNKPATIN et sa délégation ont visité quelques centres d’isolement à Natitingou et le site de prise en charge de l’hôpital d’instruction des armées de Parakou. Des différentes salles d’hospitalisation de l’hôpital d’instruction des armées de Parakou en passant par la réanimation, les locaux des scanner…etc., tous les compartiments du site ont été visités. Des instructions ont été données par le ministre pour la revue de certains dispositifs sanitaires et de sécurité.

Les autorités politico-administratives présentes lors de la remise de lots de matériels de protection et de prise en charge, ont chaleureusement exprimé leur gratitude à l’endroit du Chef de l’État et de son gouvernement pour les efforts qu’ils ne cessent de déployer pour arrêter la propagation du Covid-19 au Bénin. Elles ont pris l’engagement, au nom de la population, de jouer leur partition en faisant respecter les mesures prises par le gouvernement dans la lutte contre la propagation du Coronavirus dans les différentes communes de la région septentrionale du Bénin.

Au cours du point de presse donné par le ministre Benjamin HOUNKPATIN à la salle de conférence de l’HIA-CHD Parakou, une bonne nouvelle a été annoncée. À la date de ce mardi 14 avril 2020, le Bénin compte désormais 18 cas guéris, 1 décès sur les 35 cas testés positifs. Il a, pour finir, invité les uns et les autres au respect strict des prescriptions faites par le gouvernement et surtout le port systématique de masques faciaux de protection afin de contribuer à enrayer la propagation du Coronavirus dans notre pays.

De retour de la région septentrionale, le ministre de la santé, Monsieur Benjamin HOUNKPATIN et ses collègues membres de la délégation gouvernementale ont réceptionné à l’aéroport international Cardinal Bernardin GANTIN de Cotonou, 2000 tests rapides de détection des cas de Covid-19. Une preuve de plus que le Président Patrice TALON et son gouvernement ne lésinent pas sur les moyens dans la lutte contre le Coronavirus.

 

Bénin : Prorogation du cordon sanitaire

Le gouvernement a décidé de proroger la durée du cordon sanitaire jusqu’au lundi 27 avril 2020 à minuit. Il est en outre décidé le rajout de trois autres villes à celles initialement concernées par l’espace contrôlé en vue de surveiller les accès à une zone où sévit l’épidémie de Covid-19. Désormais le cordon sanitaire comprend les villes comme Cotonou, Abomey-Calavi, Ouidah, Allada, Kpomassè, Tori-Bossito, Toffo, Zè, Sèmè-Podji, Porto-Novo, Sô-ava, Aguégués, Akpro-Missérété et Adjara ainsi que l’arrondissement de Atchoukpa dans la commune de Avrankou.

Il faut souligner que le prolongement de cette mesure est reconduit à un moment où le nombre de cas infectés au Covid-19 est en augmentation. Les écoles, bars et lieux de culte demeurent fermer.

Le Bénin compte désormais au total 35 cas de coronavirus. 2 sont des cas importés et trois sont des cas autochtones (infectés par les cas importés).

Bénin : Progression du nombre de cas testé positif au Covid-19

De jour en jour, le Bénin enregistre de nouveaux cas infectés au virus Covid-19. De deux cas au début de de l’annonce de la pandémie au Bénin, le nombre est passé à cinq il y a quelques jours avant de grimper à seize en moins de trois jours.

En dehors des cas isolés, repêchés puis mis sous traitement,  il a été dénombré trois personnes testées positif au Coronavirus parmi les gens venus de l’extérieur et mis en quarantaine systématique conformément au protocole voulu par le Bénin pour lutter contre la maladie. D’autres cas s’en sont suivis.

A la date du vendredi 03 avril 2020, la situation se présente comme suit : 16 cas confirmés positifs, 14 sous traitement, 2 guéris  selon certaines sources.

Avec le temps le nombre d’infectés au coronavirus est en crescendo au Bénin. La conscience populaire s’inquiète de plus en plus même si le taux de contamination au Bénin est moindre par rapport à d’autres pays e la sous-région.

Face à l’évolution de la pandémie les autorités appellent les populations à plus de vigilance et au respect des mesures de prévention et de protection.  Il faut souligner qu’un cordon sanitaire est  installé autour de certaines villes pour mieux maitriser la propagation du virus Covid-19.

CORONAVIRUS – Communiqué du Ministre de l’intérieur au sujet du Cordon Sanitaire

Communiqué du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique relatif à l’entrée en vigueur à compter du lundi 30 mars 2020 des dispositions suivantes dans le cadre de l’établissement d’un cordon sanitaire autour des communes que sont : Cotonou, Abomey-Calavi, Allada, Ouidah, Tori, Zè, Sèmè-Podji, Porto-Novo, Akpro-Missérété et Adjarra .

 

Dans le cadre de la mise en œuvre des mesures prises par le Gouvernement pour la riposte à la pandémie du Coronavirus (COVID-19), il est établi un cordon sanitaire autour des communes les plus exposées à cette pandémie que sont : Cotonou, Abomey-Calavi, Allada, Ouidah, Tori, Zè, Sèmè-Podji, Porto-Novo, Akpro-Missérété et Adjarra.

Par conséquent, les dispositions ci-après entrent en vigueur pour compter du lundi 30 mars 2020 à 00 heure au dimanche 12 avril 2020 à minuit :

–        interdiction d’entrée et de sortie de l’espace du cordon sanitaire sauf dérogation des préfets ;

–        interdiction de regroupement de plus de dix (10) personnes en tous lieux à l’exception des espaces marchands, avec obligation de respecter une distance d’un mètre (1) minimum entre personnes ;

–        interdiction de circulation des bus et minibus de transport en commun de personnes ;

–        interdiction aux taxis-motos de transporter plus d’une personne à la fois ;

–        fermeture des bars, discothèques, et autres lieux de réjouissance ;

–        obligation de respecter une distance d’un (1) mètre au minimum entre usagers de restaurants et maquis ;

–        obligation pour les employeurs, sur les lieux de travail, d’installer le dispositif de lavage des mains et de faire respecter la distance d’un (1) mètre minimum entre personnes ;

–        limitation du nombre de passagers à bord des taxis et embarcations à trois (03) au maximum ;

–        prescription aux usagers des espaces marchands (boutiques, magasins, supermarchés, marchés ordinaires et autres) d’observer la distance d’au moins un (1) mètre entre personnes.

Toutefois, sont autorisées :

–        les cérémonies d’inhumation dans la stricte intimité familiale et ne regroupant pas plus de dix (10) personnes, lesquelles doivent respecter la distance d’un (1) mètre minimum entre elles ;

–        la circulation des véhicules de transport de marchandises.

Par ailleurs à l’endroit des populations sur toute l’étendue du territoire national, il est demandé de réduire les déplacements au minimum nécessaire.

Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique en appelle au sens de responsabilité et de patriotisme de tous les citoyens et les invite au devoir civique de sensibilisation réciproque et collective, aux fins de la mutualisation des efforts pour contrer la propagation de la pandémie du COVID-19.

En tout état de cause, les Forces de Défense et de Sécurité sont instruites pour veiller au respect strict desdites mesures.
Fait à Cotonou, le 27 mars 2020

Sacca LAFIA

Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique

 

Sécurité : Les patrouilles policières renforcées le long du fleuve Mono pour empêcher les trafics fluviaux

Les agents de la police républicaine en poste aux commissariats de Grand-Popo, d’Agoué, d’Hillacondji et ceux de l’unité spéciale de surveillance des frontières terrestres ont renforcé ce jeudi le long de la lagune de Grand-Popo jusqu’au fleuve Mono leurs patrouilles dans le but de « dissuader les citoyens béninois et togolais qui tenteront de rallier les deux pays par cette lagune longue de 20 kilomètres, a appris jeudi l’ABP.

De sources proches des unités de commissariat de la police républicaine de la commune de Grand-Popo, les forces de sécurité, suite à l’affluence du trafic fluvial qui s’observe sur la lagune de Grand-Popo jusqu’au fleuve Mono, ont renforcé  leur stratégie de patrouille le long de cette lagune qui offre assez de voies d’entrée et de sortie aux voyageurs.

Selon les mêmes sources, les citoyens béninois comme togolais, depuis la fermeture samedi dernier des frontières terrestres du Togo dans le cadre des dispositions prises par ce pays voisin pour limiter sur son territoire  la propagation du COVID-19, ont pris d’assaut ce moyen de transport malgré les risques auxquels ils sont exposés.

Selon le commissaire de Hillacondji, un Béninois traversant le fleuve Mono  mardi dernier et ayant arraché le sac d’un des militaires togolais en faction,  a été abattu dans l’eau par un militaire togolais pour avoir refusé de retourner le sac. Le même jour, apprend-on, deux togolaises se rendant à Lomé par la même voie ont trouvé la mort par noyade alors qu’elles  tentaient de récupérer dans l’eau l’une de leur bassine qu’emportaient les flots.

Sur instruction du procureur du tribunal de Ouidah, le corps du Béninois  a été remis à ses parents pour inhumation. S’agissant des togolaises, leurs corps ont été récupérés par les autorités de leur pays et le militaire fautif mis aux arrêts pour avoir tiré à balles réelles sur le Béninois qui serait un repris de justice.

(COVID-19) Bénin : les administrations tournent au ralenti face aux mesures préventives contre la pandémie

Presque toutes les administrations de la fonction publique et des institutions démocratiques du Bénin tournaient au ralenti depuis vendredi après les mesures préventives prises par les autorités pour endiguer la propagation du nouveau coronavirus, a-t-on constaté sur place à Cotonou.

La suspension jusqu’à nouvel ordre de plusieurs activités, notamment les ateliers, les séminaires de formation et autres, au ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche a ainsi entraîné la paralysie de plusieurs services de ce ministère.

Pour leur part, les avocats officiant dans les différentes juridictions du ministère de la Justice, de la Législation et des Droits de l’Homme ont aussi annoncé dans un communiqué qu’ils suspendaient jusqu’à nouvel ordre leur participation aux audiences. « Les conditions d’exercice professionnel actuelles dans les palais de justice ne garantissent pas la sécurité sanitaire des avocats face à l’évolution de la pandémie du COVID-19 », ont-ils indiqué.

En dehors de ces deux ministères, tous les autres, notamment la vingtaine qui coiffent l’administration publique béninoise, ont aussi pris les mêmes décisions de suspension de plusieurs activités dans leurs différentes structures en vue d’épargner leurs fonctionnaires et les administrés des affres de COVID-19.

Le premier cas d’infection au COVID-19 au Bénin a été confirmé le 16 mars dernier à Cotonou. Il s’agit d’un Burkinabè de 49 ans revenu au Bénin le 12 mars après avoir passé onze jours en Belgique et être ensuite resté huit jours au Burkina Faso. Le deuxième cas a été enregistré mercredi chez une Allemande de 21 ans arrivée depuis son pays le 11 mars. Elle avait gagné Cotonou via Munich et Paris.

 

Santé : Le personnel et les détenus de la prison civile de Parakou sensibilisés sur le COVID-19

Le Directeur général de l’Agence pénitentiaire du Bénin (APB), Commandant Jiles Yèkpè en compagnie de Salwaa Imorou, Directrice de la santé, de l’alimentation et du transport de ladite agence, a sensibilisé lundi dernier, les détenus et le personnel de la prison civile de Parakou sur les bons comportements à avoir pour éviter le Coronavirus dans cet établissement pénitentiaire.

Dans le cadre de la mise en œuvre des instructions gouvernementales au niveau des établissements pénitentiaires, le DG APB a informé et sensibilisé les personnes privées de liberté sur ce qu’elles doivent faire pour barrer la route au COVID-19. Ainsi souligne Jiles Yèkpè, pour prévenir cette pandémie, il faut entre autres se laver les mains à l’eau et au savon, utiliser du gel hydroalcoolique, puis porter des masques et des gants. Concernant les mesures de sécurités sanitaires, les visites sont aussi suspendues provisoirement dans les maisons d’arrêts. Outre ces dispositions, a fait savoir Salwaa Imorou, les nouveaux détenus doivent être systématiquement mis en quarantaine pendant 14 jours pour suivre des traitements appropriés afin d’éviter la propagation du Covid-19.

Tout le personnel pénitentiaire a ainsi été invité à l’observance strict de ces mesures de prévention afin de ne pas constituer des vecteurs de cette maladie vers ces établissements pénitentiaires. « Le gros du travail se trouve maintenant au niveau du régisseur et de tout son personnel pour que les établissements pénitentiaires ne soient pas des terrains fertiles pour le Coronavirus », a insisté Commandant Jiles Yèkpè.

Lutte contre le coronavirus : l’auto-isolement, une mesure insuffisante

Le nombre de cas contaminés par le Covid-19 au Bénin grimpe. De deux au départ, le nombre est passé à cinq officiellement depuis quelques jours. Pourtant le Bénin a pris des dispositions, à l’instar d’autres nations du monde, pour limiter la propagation du virus et endiguer le mal. Mais une des mesures semble être la faille du dispositif de lutte.

Pour protéger les citoyens béninois de cette pandémie, le gouvernement a pris certaines mesures d’intérêt général.  Au nombre de celle-ci, il est recommandé à toute personne sentant ou présentant des symptômes analogues à ceux du Covid-19 de se mettre en auto-isolement et d’appeler le Samu. Il est, par ailleurs, demander à toutes personnes faisant son entrée au Bénin par voie aérien ou terrestre de se mettre en auto isolement d’office.

Mais cette mesure rassure moins. Elle est attaquable et critiquable. La ligne de conduite donnée aux populations sans autre forme de contrainte est faible. D’ailleurs des personnes isolées dans un hôtel à fidjrossè auraient quitté le lieu d’isolement et se seraient évaporées dans la nature.

Le gouvernement gagnerait à rendre contraignante certaines mesures prises pour lutter contre le coronavirus. Il pourrait être envisagé le déploiement des forces de l’ordre au niveau de l’aéroport et des frontières pour accueillir les personnes quittant l’extérieur. Il faudrait également une mobilisation des forces de sécurités pour surveiller et maintenir ces personnes dans leurs lieux d’isolement.

(COVID-19) Bénin : l’état clinique de chacun des deux cas confirmés de la pandémie est stable (ministre)

L’état clinique de chacun des deux cas confirmés de coronavirus importés au Bénin est stable, a annoncé samedi à Cotonou, le ministre béninois de la Santé, Benjamin Hounkpatin.

S’exprimant au cours d’une séance de sensibilisation des responsables des médias sur le COVID-19, M. Hounkpatin, s’est réjoui du fait que les deux personnes infectées par la pandémie se portent très bien à la date de ce samedi.

« Les deux cas de COVID -19 enregistrés au Bénin sont présentement sous traitement et se portent bien. La santé de chacun d’eux n’est plus en danger. Tous les contacts ont été identifiés et ils sont actuellement en quarantaine dans nos infrastructures hôtelières », a-t-il souligné.

Le premier cas d’infection au COVID-19 au Bénin a été confirmé le 16 mars dernier à Cotonou. Il s’agit d’un Burkinabè de 49 ans revenu au Bénin le 12 mars après avoir passé onze jours en Belgique et être ensuite resté huit jours au Burkina Faso. Le deuxième cas a été enregistré mercredi le 18 mars dernier, chez une Allemande de 21 ans arrivée depuis son pays le 11 mars. Elle avait gagné Cotonou via Munich et Paris.

(COVID-19) Bénin : la FNEB annonce la suspension jusqu’à nouvel ordre des cours dans les universités publiques

La Fédération nationale des étudiants du Bénin (FNEB), a décidé ce lundi de suspendre les cours dans les universités publiques du pays, en vue d’endiguer la propagation du nouveau coronavirus dans les milieux universitaires du pays.

Venscelas Akpo, président de la FNEB a fait savoir que les discussions étaient engagées avec les responsables d’amphithéâtres, les chefs de départements, les équipes rectorale et ministérielle afin de décider d’une date de reprise effective des cours.

Le premier cas d’infection au COVID-19 au Bénin a été confirmé le 16 mars à Cotonou. Le deuxième cas a été enregistré le mercredi 18 mars chez une Allemande de 21 ans arrivée d’Allemagne le 11 mars.

Le ministre béninois de la Santé, Benjamin Hounkpatin, a annoncé samedi devant la presse que l’état clinique de chacun des deux cas était stable.

Coronavirus : le Bénin enregistre 3 nouveaux cas

Le nombre de personnes infectées par le virus Covis-19 passe à cinq au Bénin. Selon les autorités sanitaires, trois cas ont été confirmés positifs au coronavirus par le laboratoire national de fièvre hémorragique. En effet, il s’agit de trois ressortissants ivoiriens résidants au Bénin.

Selon une déclaration des autorités du ministère de la santé, « Le premier cas est un homme de 41 ans qui a séjourné en Côte d’Ivoire du 3 au 8 mars 2020.
Le 18 mars il a présenté une symptomatologie faite de toux, d’une rhinorrhée, des éternuements et des douleurs musculaires. Suspecte de Covid-19, l’intéressé fut mis en isolement et bénéficiera d’un prélèvement dont l’analyse au laboratoire national des fièvres hémorragiques, révéla qu’il est positif à la covid-19.
Il fut alors admis sur le site de prise en charge. Ce jour l’évolution clinique est satisfaisante. Le recensement et la mise en quarantaine des contacts est actuellement en cours.

Le second cas est un homme de 56 ans.
L’intéressé aurait effectué un voyage dans la sous-région au cours de la période notamment en Côte d’Ivoire et au Togo.
Il a consulté le mercredi 18 /03/2020 dans une clinique de la place pour une toux, un rhume, une fièvre et des courbatures et des céphalées. Des soins lui furent administrés. Devant la persistance des symptômes et la notion de voyage dans un pays touché,la Covid-19 fut suspectée et un test réalisé. Le résultat reçu ce 22 mars indique qu’il est positif à la Covid-19. Ce jour, son état clinique est satisfaisant.
Le recensement et la mise en quarantaine des contacts est en cours

Le troisième cas est un élève, âgé de 18 ans et fils du second cas. Le début de la maladie remonterait au 16 mars 2020 fait de toux, fatigué, douleur à la poitrine.
Ces signes ont motivé une consultation dans une clinique de la place. Le médecin a suspecté la Covid-19, demandé un texte et mit le patient en isolement. Le diagnostic de la Covid-19 a été confirmé au laboratoire ce 22 mars 2020.Ce jour, l’état clinique du patient est satisfaisant. ».

La découverte de ses nouveaux cas a poussé le gouvernement béninois à prendre d’autres mesures afin d’endiguer la pandémie. Il a donc été décidé de la suspension des visites dans les milieux carcéraux. Un périmètre de corridor sanitaire est envisagé dans les grande villes les plus touchées telles que Cotonou, Abomey –Calavi, Ouidah, Alladah et autres. Les congés de pâques sont anticipés et il est interdit les transports en commun.

La frontière de Porga fermée pour limiter la propagation du Covid-19

Une délégation conduite par le préfet de l’Atacora Lydie Déré Chabi Nah, est allée ce samedi à Porga pour constater de visu l’application des décisions du conseil des ministres relatives aux dispositions préventives contre le coronavirus au niveau des postes frontaliers.

Sur place à la frontière de Porga entre le Bénin et le Burkina-Faso, le constat est bien réel. Le trafic est inexistant. Des tonneaux, des chicanes et des tas de sables barrent la route à hauteur du pont « la Pendjari ». En plus de ce dispositif, des éléments de la police républicaine sont postés sur les lieux. « Retournez ! la frontière est fermée ! », a sommé, l’un des agents, à certains motocyclistes venant du côté du Burkina-Faso. Selon les explications du commissaire, seules les marchandises peuvent traverser.

Sur la cour du commissariat de Porga, on peut constater un impressionnant dispositif de lavage des mains et une présence remarquable des hommes en blousse. « Les outils standards et tous ce qui est exigé comme intrants sont disponibles », a rassuré, au directeur départemental de la santé de l’Atacora Jacob Namboni.

« La décision du gouvernement en sans ambigüité. La limitation à l’extrême nécessité des entrées et sorties aux frontières terrestres de notre pays doit être de mise. Seules des traversées indispensables seront autorisées en liaison avec les autorités des pays voisins », a martelé le préfet de l’Atacora, à l’endroit des éléments de la police républicaine postés à la frontière et dont l’effectif a été renforcé pour la circonstance par une vingtaine de militaire. Lydie Déré Chabi Nah a aussi attiré l’attention des forces de sécurité sur l’urgence de sillonner en permanence le long de cette zone frontière.

Coronavirus : les Avocats béninois suspendent leur participation aux audiences

En dehors des mesures d’ordre général prises par le gouvernement du Bénin pour lutter contre le Coronavirus, l’ordre des Avocats a pris une mesure particulière qui touche exclusivement les hommes en toge. En effet, par une déclaration, l’association des défenseurs de l’orphelin et de la veuve, a en sa en sa séance ordinaire du jeudi 19 mars 2020 décider de la suspension des hommes en robe noire aux audiences devant les cours et tribunaux afin les Avocats de toute contagion au Covid-19.

 

 

 

Délibération spéciale du Conseil de l’Ordre

Le Conseil de l’Ordre des avocats du Bénin, réuni en sa séance ordinaire du jeudi 19 mars 2020 sous la présidence du bâtonnier ;

Note la gravité de la situation liée à la pandémie du Coronavirus (Covid-19) et les décisions issues du Conseil extraordinaire des ministres en sa séance du mardi17 mars 2020 ;

Prend acte de la note circulaire n°008/Mjl/Dc/Sgm/Dacs/Dapg/Sa du 18 mars 2020 de Monsieur le Garde des sceaux, ministre de la Justice et de la législation. Relève que les conditions d’exercice professionnel actuelles dans les Palais de justice ne garantissent pas la sécurité sanitaire des avocats face à l’évolution de la pandémie.

En conséquence 

  • La participation des avocats aux audiences devant toutes les juridictions nationales est suspendue jusqu’à nouvel ordre.
  • A titre exceptionnel, ils sont autorisés à exercer leur ministère dans toutes les affaires intéressant les libertés et la détention.
  • En tout état de cause, ils sont invités à se conformer aux consignes des autorités sanitaires.
  • Des masques de protection et des gels hydroalcooliques sont gracieusement mis à leur disposition au Secrétariat administratif du Conseil de l’Ordre.
  • Les présentes mesures prennent effet à compter de ce jour.

Cotonou, le 19 mars 2020

Le bâtonnier,

Prosper Ahounou

 

Coronavirus : le Bénin enregistre son premier cas

Ce lundi 16 mars 2020, un premier cas de la maladie coronavirus a été détecté et confirmé par les autorités sanitaires. Selon un communiqué du ministère de la santé, il s’agit d’un sujet de nationalité burkinabé, de sexe masculin âgé de 49 ans, qui est rentré sur le territoire béninois le 12 mars 2020.

Suspecté de contamination, l’individu a été mis en isolement sur le site de prise en charge de Cotonou. Les analyses effectuées au Laboratoire de référence des Fièvres Virales Hémorragiques de Cotonou, il est diagnostiqué du COVID-19.

En suivant les traces de cet homme et en recherchant les personnes avec lesquelles il a été en contact, il est apparu que  l’intéressé  a quitté le Burkina Faso le 21 février 2020 et a séjourné durant 11 jours en Belgique. Il est retourné au Burkina Faso le 04 mars et y est resté durant 8 jours jusqu’au 12 mars 2020, date à laquelle il est arrivé sur le territoire béninois par voie aérienne. Il est rentré au Bénin sans suivre les consignes de précautions des autorités béninoises pour prévenir la maladie.

Les dirigeants béninois rassurent tout de même que l’état clinique du patient est stable et rassurant, et il bénéficie d’une prise en charge adaptée sur le site.

Par ailleurs, Les personnes ayant été en contact avec le sujet sont en cours d’identification au Benin comme au Burkina Faso et feront l’objet d’un suivi rigoureux.

Encadré

Les conduites à tenir par rapport au Coronavirus

Pour les sujets qui sont au niveau du Bénin, le premier comportement à adopter est vraiment le lavage des mains. C’est le geste le plus simple et celui qui va nous préserver le plus. Il faut se laver systématiquement les mains à l’eau et au savon régulièrement à chaque fois qu’on a effectué un contact, il faut le faire. Il ne faut pas hésiter à le démultiplier autant de fois et même à en devenir paranoïaque à la limite. Il faut se laver les mains. La deuxième mesure est qu’il faut éviter de se serrer la main. Il ne faut plus se serrer les mains parce que le contact manuporté peut être source de transmission des germes. Il faut éviter lorsqu’on est malade et qu’on tousse, qu’on est enrhumé qu’on a des maux de gorge et qu’on a une sensation de fièvre après avoir été exposé ; il faudrait qu’on se couvre systématiquement la bouche avant d’éternuer, soit avec un papier mouchoir soit en portant une bavette qui protège aussi bien le nez que la bouche et veiller après à éliminer de façon convenable c’est à dire dans une poubelle ces mouchoirs et bavettes. A défaut de les avoir à portée de main, on peut tousser au creux du coude ce qui permet d’éviter que les mains soient contaminées. En dehors de cela, il y a les aliments. Il faut bien cuir tout ce qui est viande, bien cuire tout ce qui est œuf, éviter de manipuler les animaux sauvages et d’en consommer ces temps-ci. Evidemment et lorsqu’on a été dans une zone à risque et qu’on revient et qu’au cours du voyage on présente des signes, il ne faut pas hésiter. Il faut automatiquement alerter le personnel à bord pour se faire d’abord mettre une bavette et pour se faire prendre en charge. Ces mesures concernent les sujets qui sont chez nous. Mais lorsqu’un sujet voyage et revient dans notre pays, il y a des mesures simples à prendre. Déjà au niveau du contrôle de l’aéroport,  il faut s’auto déclarer. Même si nous avons le manifeste de vol qui nous permet de vérifier la provenance de chacun des voyageurs, il faut également avoir ce réflexe de pouvoir dire oui effectivement j’ai été dans tel ou tel pays.

La deuxième chose lorsqu’on n’est pas passé par l’aéroport et qu’on est passé par une frontière terrestre et qu’on est entré sur le territoire il y a trois numéros qu’on peut appeler. C’est le 95.36.11.07, le 51.02.00.00 et le 51.04.00.00. Lorsqu’on appelle ces numéros, on a toutes les informations sur la conduite à tenir par rapport au fait qu’on ait pu avoir été exposé en allant dans un pays à risque. Et lorsqu’on quitte les points frontaliers et qu’on va chez soi, qu’on se mette en auto-isolement parce que l’auto-isolement est fondamental. Il consiste qui simplement à définir un plan pour ne pas aller en contact des autres.

La dernière fois nous avons reçu quelqu’un qui est venu de Milan. A la maison ils ont deux étages. Il s’est réservé le premier étage et les enfants sont en bas. Chacun définit son plan d’auto-isolement de manière individuelle. Et on les accompagne en cela. Les agents de santé vont pour vérifier comment cela se passe pendant les 14 jours. Lorsque la fièvre vient au cours de cet auto-isolement et qu’on commence par tousser, là alors il faut systématiquement appeler le SAMU au 95.36.11.02, au 95.36.11.04.

Ne pas se rendre surtout dans un centre de santé ni dans une pharmacie ni chez un guérisseur. On appelle, on s’isole et le SAMU vient vous chercher pour vous emmener au site d’isolement.