75e Anniversaire de la DUDH – La Jeunesse Africaine Redéfinit l’Avenir des Droits de l’Homme

La jeunesse africaine a offert une perspective dynamique, redéfinissant l’avenir des droits de l’homme sur le continent et au-delà. Ainsi, pour les récompenser de leur contribution significative, un événement de grande envergure se déroule actuellement à Genève permettant la valorisation de leur travail. 

En effet, le 10 décembre dernier,  marquait  le 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH), soulignant sa pertinence dans un monde confronté à des enjeux cruciaux tels que le changement climatique et la fracture numérique. Les célébrations de cet anniversaire mettaient en avant les perspectives novatrices de jeunes activistes du monde entier, formant un groupe consultatif de 12 membres sélectionnés pour leur diversité et l’impact de leurs initiatives locales en matière de droits de l’homme.

Ce groupe, comprenant des personnalités telles que Racheal Kalinaki (Ouganda), Roger Kodzo Klomegah (Togo) et Courteney Mukoyi (Zimbabwe), a collaboré sur la Déclaration Jeunesse Droits de l’Homme 75. Cet engagement reflétait les aspirations de la jeunesse quant à l’avenir des droits de l’homme.

Lors d’entretiens exclusifs accordé à  Afrique Renouveau, ces jeunes activistes ont partagé leurs expériences et les défis auxquels ils font face. Courteney Mukoyi, fondateur de Justice Code Foundation au Zimbabwe, a souligné l’importance cruciale d’inclure les jeunes dans tous les aspects de la société, particulièrement dans le contexte politique. « Nous savons ce que cela signifie de ne pas pouvoir s’exprimer sur les plateformes qui comptent », a-t-il affirmé.

Racheal Kalinaki, représentante des jeunes au conseil d’administration de l’association Integrated Disabled Women Activities, a exprimé sa satisfaction quant à ce que sa voix soit entendue, décrivant la réalisation de représenter les problèmes des personnes handicapées devant les Nations Unies comme « l’accomplissement d’un rêve ».

Historiquement, l’Afrique, alors sous domination coloniale, avait une représentation limitée aux Nations Unies lors de l’adoption de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme il y a 75 ans. Aujourd’hui, les jeunes Africains, conscients de l’histoire de leur continent, apportent leur contribution à la protection des droits de l’homme et abordent des défis contemporains tels que l’inégalité numérique, le changement climatique, et l’inclusion politique.

Roger Kodzo Klomegah du Togo, impliqué avec la JCI Togo et Amnesty International Togo, a souligné que bien que la DUDH soit un « héritage précieux », il est crucial de s’attaquer aux défis actuels tels que les conflits, les crises climatiques, et le chômage des jeunes.

 

 

Nations Unies : Bénin, candidat au Conseil des droits de l’homme

Les sources gouvernementales viennent d’annoncer le dépôt de la candidature du Bénin en vue de siéger au Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations Unies. Ce sera pour la période allant de 2022 à 2024.

La république du Bénin ambitionne de siéger au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies pendant les deux prochaines années. Et pour ce faire, les autorités ont d’ores et déjà préparé la candidature du pays que l’Union africaine a formellement déposée.

C’est du moins ce qu’a laissé entendre Mariam Chabi Talata il y a quelques jours. La vice-présidente de la République du Bénin représentait alors le président Patrice Talon, à la 76e session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Une session qui s’est tenue à New York par visioconférence.

De ce fait, la deuxième personnalité de la République a saisi l’occasion pour dévoiler le but visé par son pays. Pour Mariam Chabi Talata, la candidature de son pays au siège du Conseil des droits de l’Homme permettrait aux autorités politiques du Bénin de partager leurs expériences de protection et de promotion des droits humains avec les autres nations du monde.

Ainsi donc, le Bénin compte à présent sur le soutien des Etats membres des Nations Unies pour franchir l’étape des élections qui se tiendront en octobre 2021.

En cas de victoire, le Bénin siégera aux côté de 46 autres Etats au Conseil des droits de l’homme. La responsabilité de cet organe intergouvernemental du système des Nations Unies est bien connue. Elle consiste à renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme dans le monde.

La Commission béninoise des droits de l’homme en session

La Commission béninoise des droits de l’homme (Cbdh) a démarré sa deuxième session ordinaire de l’année 2019 le lundi 30 septembre 2019.

Soutenue par le Projet d’appui à l’amélioration de l’accès à la justice et de la reddition des comptes (Paaajrc II),  cette 2ème session ordinaire de l’année vise à renforcer les capacités des membres de la Commission béninoise des droits de l’homme et leur expliquer le mécanisme national de prévention contre la torture.

Prévues pour durer quinze jours, l’assise va permettre aux experts du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) d’outiller les membres de la Commission béninoise des droits de l’homme afin de permettre à l’organe  de jouer son rôle dans la mise en œuvre des Objectifs du Développement Durable (ODD). Il s’agira de leur donner les éléments pour une meilleure protection et promotion des droits de l’homme.

Pour rappel, la Commission béninoise des droits de l’homme est Instituée par la loi n° 2012-36 du 15 février 2013, la commission béninoise des droits de l’homme a pour mission de promouvoir et de protéger les droits de l’Homme en république du Bénin. Depuis son installation le 03 janvier 2019, la commission a déjà connu et traité une trentaine de dossiers liés aux droits de l’homme. Selon le rapporteur général de la commission, il s’agit entre autres de la « saisine sur le droit des enfants, le refus d’exercer son droit au recours, les requêtes relatives aux arrestations dans le cadre des élections législatives au Bénin, les droits sociaux du citoyen, l’instrumentalisation des enfants dans le cadre de la campagne électorale 2019, la coupure de l’internet le 28 avril 2019, les violences au stade Mathieu Kérékou le 24 mars 2019, les violences sur mineure à l’école, de cas d’expropriation… ».

La Commission béninoise des droits de l’homme expose ses actions

En ce mois de septembre, la commission béninoise des droits de l’homme a tenu à se faire découvrir par le public et ce à travers les médias. Pour cause, elle a convié les journalistes pour leur exposer ses objectifs, sa mission et les actions menées depuis son installation.

Instituée par la loi n° 2012-36 du 15 février 2013, la commission béninoise des droits de l’homme a pour mission de promouvoir et de protéger les droits de l’Homme en république du Bénin. Depuis son installation le 03 janvier 2019, la commission a déjà connu et traité une trentaine de dossiers liés aux droits de l’homme. Selon le rapporteur général de la commission, il s’agit entre autres de la « saisine sur le droit des enfants, le refus d’exercer son droit au recours, les requêtes relatives aux arrestations dans le cadre des élections législatives au Bénin, les droits sociaux du citoyen, l’instrumentalisation des enfants dans le cadre de la campagne électorale 2019, la coupure de l’internet le 28 avril 2019, les violences au stade Mathieu Kérékou le 24 mars 2019, les violences sur mineure à l’école, de cas d’expropriation… ».

La saisine de la commission pour dénoncer une violation des droits de l’homme ou demander son assistance pour le respect des droits de l’homme est ouverte à tout citoyen sans distinction.