Bénin : le Bloc républicain récupère les élus communaux démissionnaires de FCBE

Plusieurs conseillers communaux de Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) rejoignent le « cheval cabré » dans le septentrion.

A Tchaourou, le BR prend désormais la tête du Conseil communal avec 16 conseillers, 14 pour l’Union Progressiste et 03 pour la FCBE. A Sinendé, ce parti de la mouvance se retrouve également en première position avec 11 Conseillers sur les 19. L’Union Progressiste et la FCBE se retrouvent respectivement avec 7 et 1. Ces nouvelles adhésions constituent une force pour le BR dans ces zones électorales, à quelques mois des législatives de 2023.

Robert Gbian félicite et rassure les nouveaux adhérents. « Au BR, il n’y a pas de nouveaux, il n’y a pas d’anciens. Ils seront tous traités de la même manière. A partir de cet instant, ils vont intégrer nos structures de base et décentralisées dans les villages, dans les quartiers de ville et arrondissements », a-t-il déclaré.

La FCBE perd des plumes à Sinendé et Tchaourou. 14 Conseillers dont 5 à Tchaourou et 09 à Sinendé, élus sur la liste des « cauris » font défection et adhèrent au Bloc Républicain. Les nouveaux membres justifient leur choix par le dynamisme et le sens d’organisation du BR. Ils ont été accueillis dans leur nouvelle famille politique ce samedi 29 janvier 2022 par le secrétaire général national adjoint du Bloc Républicain (BR) Robert Gbian, Rafiou Owotché.

Tous les autres démissionnaires de la FCBE sont également séduits par la place que le BR accorde à la jeunesse et à la femme.

Bénin : 03 partis politiques reçoivent les fonds publics du second semestre

L’Union progressiste, le Bloc républicain et Force cauris pour un Bénin émergeant éligibles au financement public ont reçu ce mercredi 15 décembre les fonds publics pour le second semestre de l’année en cours.

La Commission électorale nationale autonome (Cena) a procédé ce mercredi à la distribution des fonds destinés au financement public des partis politiques au Bénin. L’opération s’inscrit dans le cadre des prévisions établies par la loi N°2019-44 du 15 novembre 2019. Ladite loi porte financement public des partis politiques en République du bénin. Conformément aux dispositions légales et réglementaires, trois partis politiques sont ont reçu ces fonds. Ce sont en l’occurrence Union progressiste (UP), Bloc républicain (BR) et Force cauris pour un Bénin émergeant (FCBE).

La cérémonie de remise de  ces enveloppes a eu lieu au siège de la Cena. Lors de cet événement, le président de la Commission électorale Sacca Lafia a remercié le chef de l’Etat Patrice Talon et son gouvernement pour le respect des échéances.   Les représentants des partis politiques ont exprimé leur vœu de voir  s’améliorer le volume des fonds dans les prochaines années, rapporte Béninwebtv.

Aux termes des dispositions de la loi N°2019-44 du 15 novembre 2019, le budget de l’Etat fixe le montant global des fonds destinés à la subvention des partis politiques. la répartition se fit sur la base du nombre de députés et des élus communaux des partis. Cet argent complète les fonds privés des partis et couvre en partie leurs dépenses. Cela peut être leur fonctionnement, la promotion de leurs programmes politiques, ou leur participation au processus électoral. Pour en bénéficier, des conditions sont  à remplir.

Le parti « doit avoir un siège national et des bureaux départementaux,  tous installés dons des locaux exclusivement destinés aux activités du parti et distincts d’un domicile ou d’un bureau privé. Justifier de la tenue régulière des instances du parti. Justifier les ressources financières et leur utilisation ». Article 6 de la loi N°2019-44 du 15 novembre 2019.

Bénin : FCBE, 07 conseillers communaux claquent la porte

Sept conseillers communaux de la Force Cauris pour un Bénin Émergent démissionnent ce 12 octobre à Savalou. Le secrétaire exécutif national Paul Hounkpè a reçu la notification de la démission par exploit d’huissier.

La Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) perd sept conseillers municipaux à Savalou au Bénin. Il s’agit de Prosper Iroukora, Dieudonné Affounfere, Florentin M’ba, Coovi Djigui, Ousmane Bouraïma, Marcel Ogah et pascal Adoukonou. Ils sont conseillers communaux des circonscriptions de Doumè, Tchetti, Ottola et Kpataba. les ex-membres de  la FCBE  ont présenté leur lettre de démission collective le lundi 12 octobre.

Cette démission arrive à la veille de la création du parti La Nouvelle Alliance. Théophile Yarou, un ancien membre de la FCBE, est le porteur de l’initiative.

De ce fait, plusieurs raisons justifient la démission des anciens conseillers communaux. En première ligne, le groupe évoque la marginalisation. Ainsi, selon les sept, « nous nous sommes sentis totalement marginalisés dans les prises de position du parti et sommes restés sans soutien des responsables des bureaux politiques ». Cette marginalisation déplorée par les démissionnaires résiderait au sommet du parti.

Alassane Djimba s’engage à moderniser Natitingou une fois élu président

Alassane Soumanou Djimba, candidat des FCBE pour l’élection présidentielle du 11 avril prochain, accueilli dans une liesse populaire, dans la soirée du lundi à Natitingou, a, lors de son meeting à la maison des jeunes de la localité, pris entre autres, l’engagement de moderniser la ville de Natitingou, une fois élu président.

« Population de Natitingou, je suis votre futur président. Le pays va mal parce les enseignants se plaignent, les étudiants se plaignent, les travailleurs sont fâchés, il y a trop d’impôts, le pays est gouverné par la rage, la ruse et la radiation. Quand on est dans une situation du genre où les populations ont peur, où le syndicalisme est braqué, où l’électricité coûte de plus en plus chère, où règnent la misère et la pauvreté, où la démocratie ne nourrit pas son peuple, l’unique solution c’est de préparer le peuple à l’alternance démocratique », a peint, entre autres, en noir, le candidat Alassane Soumanou Djimba.

Il a ensuite levé l’équivoque sur une soit disant complicité entre les FCBE et Patrice Talon. « Ceux qui disent que FCBE c’est Patrice Talon, se trompent, nous sommes opposants et nous faisons une opposition modérée et constructive, nous, FCBE, nous sommes contre Patrice Talon, nous sommes contre la rupture, contre la ruse et la rage et nous voulons prendre le pouvoir le 11 avril prochain », a clarifié le candidat des cauris.

Face à cette population en liesse, Alassane Soumanou Djimba, a aussi exposé son projet de société. « Moi président, dès le 11 avril tous les réfugiés vont revenir au pays, moi président, je vais revaloriser la fonction enseignante, moi président, les filles ne payeront plus la scolarité,  moi président je ferai en sorte que le partenariat secteur privée, secteur public, puisse créer de l’emploi, moi président je mettrai fin à une économie extravertie, il nous faut des industries modernes pour booster, le coton, le cajou, le soja, quand je serai président, je ferai deux fois plus que ce qui est fait à Natitingou, il y aura des microcrédits pour les femmes », a, entre autres énuméré le candidat.

Pour finir, Alassane Djimba, a invité les populations de Natitingou à sortir le 11 avril prochain pour voter massivement le duo Djimba-Hounkpè.

Communales 2020: Bio Kouri Sanni de la FCBE élu maire à Sinendé

Les membres du conseil communal de Sinendé ont élu ce jeudi à l’unanimité, Bio Kouri Sanni, le nouveau maire de ladite commune, au terme d’une séance de vote, dans la salle de délibération de la mairie de Sinendé, sous la supervision du préfet Djibril Mama Cissé.

Membre du parti politique, Force cauris pour un Bénin émergent (FCBE), Bio Kouri Sanni est désormais élu à l’unanimité nouveau maire de Sinendé avec 19 voix sur les 19 conseillers communaux présents à la séance de vote.

L’autorité communale partage le sacre avec Issiaka Dantara, élu premier adjoint au maire et Toré Idrissou Méré Nima, deuxième adjoint au maire.

Le conseil communal de Sinendé est composé de 19 conseillers communaux dont 10 conseillers FCBE, 07 conseillers de l’Union progressiste (UP) et 02 conseillers du Bloc républicain (BR).

Communales 2020: Yaya Garba de la FCBE élu maire de Bembèrèkè

L’élu communal FCBE Yaya Garba , a été élu ce jeudi maire de la commune de Bembèrèkè, de même que ses adjoints et les Chefs d’arrondissement désignés, suite à la cérémonie d’installation du nouveau conseil communal présidée par le préfet du Borgou, Djibril Mama Cissé.

Les élus Roger Sourokou et Sanni Gamia, sont respectivement les premier et deuxième adjoints au maire.

Le conseil communal de Bembèrèkè est composé de 25 élus communaux dont 14 conseillers FCBE, 02 conseillers de l’UP et 09 conseillers du issus du BR.

Communales 2020: L’UP et le PR raflent 77% des sièges

A l’issue des résultats provisoires des élections communales du dimanche 17 mai, la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) a déclaré que sur les 5 partis en lice, ce sont l’Union Progressiste), le Bloc Républicain et le Force Cauris pour un Bénin Emergent (l’ex-parti de Yayi Boni) qui sont déclarés éligibles pour l’attribution des 1815 sièges.

Les candidats des deux partis de Patrice Talon occupent donc 1 555 sièges sur les 1 815 sièges en jeu lors de ces élections.

Selon les chiffres dévoilés par la commission électorale, l’Union Progressiste est arrivé en tête avec 39,97%, suivi par le Bloc Républicain 37,38%, et le FCBE qui a récolté 14,98% des suffrages.

Le PRD (Parti du Renouveau Démocratique) d’Adrien Houngbedji n’a pas pu faire parti des heureux élus avec les 5% des votes récoltés, alors que le code électorale pour la répartition des sièges des conseillers communaux. exige 10%. « Ce qui nous est arrivé relève bien du possible en politique » ont déclaré les responsables du PRD dans un communiqué suite à cette défaite.

Parti politique : FCBE désormais sans Boni Yayi

Le parti Forces Cauris pour un Bénin Emergeant fait encore parler de lui. Depuis la matinée de ce 05 avril 2020, l’actualité de cette formation politique défraie la chronique.

Pour cause, le président d’honneur du parti Forces Cauris pour un Bénin Emergeant (FCBE) a rompu les amarres avec le parti. Sur sa page facebook, l’ancien président de la république a annoncé son retrait du parti. Selon lui son parti serait devenu l’un des pôles politiques du régime en place.

Par ailleurs, en annonçant sa démission des FCBE, Boni Yayi interdit  l’utilisation de son image, de son nom et de sa caution sous quelques formes que ce soit par tout candidat de la liste FCBE. Il se réserve le droit de poursuivre toute personne qui va outrepasser cet avertissement.

Voici l’intégralité de son message :

« Chers militants,

J’implore encore la volonté de Dieu de nous épargner cette crise sanitaire qui secoue l’Humanité. Puisse le Père Céleste, Dieu Tout-Puissant, intervenir pour sortir le monde de cette pandémie du siècle.
Je partage vos douleurs occasionnées par ce virus ravageur dans tous les domaines et je suis de cœur avec vous à tout moment. À cet effet, je lance un appel à un consensus national sans aucune distinction politique, de région, de confession, de race, ou d’ethnie et à la consolidation de l’unité nationale face à ce drame.
Le Père Céleste avec sa bonté sans limite nous exaucera très bientôt avec la détermination et le leadership qu’affichent toutes les forces vives de nos nations.

Chers Militants,

Notre pays a adhéré aux valeurs communes à l’Union Africaine, en vue d’aboutir à l’Afrique que nous voulons en 2063, qui de surcroit intègrent les Objectifs de Développement Durable (ODD) adoptés aux Nations Unies au titre de l’année 2030. Comme vous le savez, aucune nation ne peut prétendre à ce développement durable sans les principes fondamentaux basés sur la paix, la stabilité, la sécurité, l’état de droit, la démocratie, le respect des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, l’autonomisation de la jeunesse et des femmes, ainsi que la consolidation de la société civile et des communautés.

Notre pays a souscrit aux instruments juridiques de la communauté internationale et au cadre stratégique de la bonne Gouvernance en Afrique. En ma qualité d’ancien Chef d’État et d’ancien Président de l’Union Africaine, le rôle de leadership transformateur que chacun doit jouer pour que ces valeurs soient ancrées dans la gouvernance de notre pays et de nos partis politiques me préoccupe énormément.

Dans notre Loi Fondamentale adoptée en 1990, les partis politiques animent la vie politique pour la préservation de cette meilleure gouvernance des affaires de notre cité commune :
Une gouvernance du peuple, par le peuple et pour le peuple. Pour que la nation puisse en tirer profit, la charte des partis politiques doit être construite de manière consensuelle et exiger la diversité des projets de société.

Point n’est besoin de vous rappeler qu’au regard de ces principes et valeurs, le Bénin a pris une option contraire. Par exemple je mets l’accent sur la gouvernance électorale marquée par le choix d’enlever au peuple son droit de choisir librement ses représentants à travers des processus électoraux non consensuels et d’exclusion. Nous sommes ainsi depuis cette date témoins de nominations à des postes électifs. Depuis les élections Législatives non inclusives du 28 avril 2019, le Bénin a opté pour des élections non équitables, injustes et non transparentes avec un déficit d’équité tant au niveau de la nation qu’au niveau des partis politiques.

Nous avons encore en mémoire le drame des élections législatives non inclusives d’Avril 2019 et c’est le lieu pour moi de m’incliner une fois de plus, et très respectueusement, devant la mémoire de nos compatriotes qui ont payé de leur vie le combat pour le retour de l’État de droit et des élections transparentes.

Il est regrettable de constater que ce processus d’exclusion continue par des réformes personnelles au rang desquelles figure la charte des partis politiques. Cette charte nous conduit inexorablement à un parti unique à la solde du Président de la République, avec la complicité de toutes les Institutions et Organes. Pour rappel, cette idéologie du parti unique a été rejetée par notre peuple depuis la Conférence Nationale de 1990.

Sur la base de cette nouvelle vision de nos gouvernants depuis 2016, ma conclusion est leur volonté de faire disparaitre, avec la complicité d’un groupe de militants, le parti FCBE.

C’était tout comme si le récépissé était conditionné entres autres à l’exclusion de certains militants. Ce récépissé a été négocié par un groupe illégitime selon le rapport qui m’a été fait par la plupart des membres du Bureau Exécutif National du parti. La gestion des positionnements sur la liste des candidats et le rejet du rapport de certains coordonnateurs communaux me confortent dans l’idée que le parti FCBE d’aujourd’hui n’est pas celui qui a été mis en place au Congrès de Parakou. Le virus de l’exclusion a emporté FCBE, l’obligeant à devenir l’un des pôles politiques du Président TALON dans la perspective du parti unique au niveau national visé par celui-ci, puisque les partis en compétition sont tous de la majorité présidentielle. Tous les moyens coercitifs de l’État sont mis à contribution à cet effet.

Pour tout processus électoral, le Président Talon a confirmé sa phobie de l’opposition, de la contradiction et de la compétition. Cette compétition fait aussi défaut dans la gestion des autres secteurs, notamment les marchés publics.

Aujourd’hui en définitive, cette faction des FCBE qui se prépare à aller au scrutin des Communales a fait le choix de cette autoroute de l’exclusion pour jouir des privilèges qu’offre ce choix. FCBE est désormais bel et bien un pôle politique du Président TALON.

Je devais partager cette conviction qui est confirmée par les coordinations chargées de transmettre les propositions de candidature choisies démocratiquement depuis nos villages, nos arrondissements et nos communes. Sont exclus, ceux qui sont soupçonnés de ne pas partager la vision du chef de l’État à laquelle est soumis le groupe à qui le récépissé a été confié.

Je ne saurai cautionner un tel état de fait. Je ne saurai militer au sein d’un parti qui a été confisqué en raison de son engagement pour le retour de l’État de droit et de la démocratie et qui tenait à rester dans l’opposition à la gouvernance actuelle des affaires de notre patrie commune.

J’ai donc le regret de vous annoncer que je me retire du parti FCBE et je demande à tous les militants de prendre leurs responsabilités et décisions selon leur conscience au regard de la paix, de la sécurité, de la stabilité et du nécessaire développement de notre pays. Je souhaite qu’ils ne s’écartent pas du peuple et de l’intérêt général.

Je me retire du parti FCBE tout en me réservant le droit et le devoir d’opiner sur la gestion des affaires de notre pays car le Bénin nous appartient tous. Je suis un Homme d’État, de paix et je le resterai. L’avenir radieux de la jeunesse de mon pays me préoccupe énormément.

Par conséquent, j’interdis formellement l’utilisation de mon image, de mon nom et de ma caution sous quelques formes que ce soit par tout candidat de la liste FCBE. J’engagerai au besoin les actions pénales idoines pour faire respecter mon choix.

Ce choix est personnel et je souhaite être compris par les militants qui ont fait de FCBE un des plus grands partis du pays, convoité par le pouvoir en place.

Nous ne pouvons, en face d’une évidence manifeste, nous faire complices de nos bourreaux désormais tapis dans notre maison et je ne saurai faire campagne pour mes compatriotes dont je ne connais ni la vision ni le positionnement par rapport à la ligne politique du parti à sa création à Parakou.

Aux militants,

Une échéance électorale vous attend, en principe, en Mai prochain, et ma personne ne doit plus servir de bouc-émissaire aux nouveaux dirigeants pour parfaire leur mission de destruction de notre famille politique savamment construite depuis près de 17 ans. Ceux-ci ont choisi d’écarter les autres du processus électoral et rejettent la tenue d’un congrès pour tester leur légitimité.

L’administration ne doit pas s’immiscer dans la gestion interne d’un parti qui se dit de l’opposition.

Malheureusement ce clan illégitime de négociation du récépissé conditionnel n’y trouve pas d’inconvénients ou se dit tenu de s’y complaire pour ses ambitions personnelles et d’autres raisons qui lui sont propres, perdant ainsi ses repères et son identité.

La raison est claire : ledit clan n’a aucune légitimité sur la base des rapports qui m’ont été fait. Il l’a reconnu lui-même, la nature du régime l’a obligé à violer l’esprit et la lettre de la ligne politique de notre parti pour obtenir le récépissé. Le deal est un coup de massue à cette famille politique vieille de 17 ans. Cependant le plan de Dieu est pour le développement de ceux qui croient en lui. Ce plan est aussi conçu pour notre cher Bénin.

Mes prières et mes encouragements accompagnent notre patrie commune sous la lumière du Père Céleste, Témoin et Juge suprême de tous et de tous les actes, en ce moment où notre peuple est secoué par la misère et la crise sanitaire.

Que la Providence suprême nous bénisse et nous débarrasse ici et maintenant du Covid-19, la pandémie du siècle qui a déjà fait des dizaines de milliers de victimes dans le monde dont je salue la mémoire à l’heure où je m’adresse à vous.

Docteur Thomas Boni YAYI
Ancien Président de la République du Bénin
Ancien Président de l’Union Africaine »

Election communale 2020: Huit partis en lice

Les partis politiques désireux d’aller aux élections locales, communales et municipales ont déposé leur dossier de candidature à la Commission électorale nationale permanente (CENA). Neuf au départ, huit ont pu tirer leur épingle du jeu provisoirement en se mettant ainsi en lice pour la compétition. Il s’agit du Bloc républicain (BR), de l’Union progressiste (UP), des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), des Forces cauris pour le développement du Bénin (FCDB), du Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin (MOELE-Bénin), du Parti du renouveau démocratique (PRD), de l’Union pour le développement d’un Bénin nouveau (UDBN) et du Parti pour l’éveil et la relève (PER).

C’est après un minutieux examen initial des dossiers de candidatures que la Commission électorale nationale permanente (CENA) a qualifié les partis jugés à jour. L’organe en charge des élections leur a délivré un récépissé provisoire qui symbole le sésame nécessaire pour participer aux élections.

Le seul parti recalé, à savoir le Mouvement Populaire de Libération (MLP), au niveau de la Commission électorale nationale permanente (CENA) a saisi la Cour suprême pour se faire réintégrer dans le processus électoral. Quant aux huit autres partis, ils seront situés définitivement après la phase d’étude approfondie de leurs dossiers.

Partis politiques : Réconciliation chez les FCBE

Les Forces Cauris pour un Bénin Émergent ont échappé de justesse à un clash interne. Boni Yayi, le Président d’honneur des FCBE est allé à la rescousse de son parti.

Courant le neuvième moi de l’année 2019, l’opinion apprend avec étonnement que le parti Forces Cauris pour un Bénin Émergeant a obtenu son récépissé d’existence légale. Dénonciations et contestation s’en sont suivies. Certains caciques du parti ont tôt fait de crier à une trahison d’autant que le récépissé serait obtenu dans des conditions qu’ils qualifiaient de ‘’négociation de couloirs’’. Ce document qui devait rassurer finit par diviser. Il y a eu les contestataires et les nouveaux dirigeants du parti qui se prévalent dudit document. Tout ceci se déroule alors que le Président d’honneur se retrouve hors du pays dans des conditions particulières suites aux événements d’émeute du 1er et 2 mai 2019 qui se sont déroulés à Cotonou.

Dans ce tohu-bohu, l’aile qui revendique et assume l’obtention du récépissé se représente au dialogue politique organisé en octobre par le pouvoir en place. Ce qui apparaît comme une défiance de trop, aux yeux de l’aile protestataire, et  qui corrobore, selon eux,  les soupçons de complot contre le parti. C’était le début des accusations, des justifications, des déballages médiatiques.

Lors de sa visite éclair à Cotonou le 20 novembre 2019, il fut accueilli par un camp. L’autre aile absente à l’aéroport disait ne pas être informée. Pour bon nombre d’observateurs, les dés  étaient pipés et Boni Yayi aurait pris parti.

Mais après son retour définitif à Cotonou à la veille des fêtes de fin d’année, Boni Yayi a procédé à l’unification de ses lieutenants divisés. Désormais l’aile qui a obtenu le récépissé et celle qui la contestait ont fumé le calumet de la paix. D’ailleurs, le document a été reconnu par tous.

 

Bénin : Boni Yayi a quitté Cotonou sans rencontrer Patrice Talon

L’ancien Président de la république n’aura fait que quelques heures dans son pays, le Bénin. De passage à Cotonou dans l’après-midi de ce mercredi,  la visite de l’opposant béninois  a été expresse.

Aussitôt revenu au bercail après plusieurs mois d’exil, il est reparti sans avoir rencontré le Chef de l’Etat comme c’était annoncé. En effet, l’ex président de la république, désormais membre de l’opposition, s’était rendu à Cotonou avec une délégation de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dans le cadre d’apaisement de la crise socio-politique qui secoue le Bénin depuis les législatives passées. Dans ce but, il est prévu une rencontre entre Boni Yayi et son successeur à la Présidence de la république en présence de la délégation de la CEDEAO. Mais à l’arrivée, Boni Yayi ne s’est pas rendu au palais de la présidence. Seule la délégation de la CEDEAO s’y est rendue.

Selon certaines indiscrétions, cette situation n’aura pas arrangé beaucoup de choses. Le refus du pouvoir de rencontrer certains membres de l’opposition serait la raison pour laquelle Boni Yayi aurait refusé in fine de se rendre à la présidence.

Finalement Boni Yayi est reparti de Cotonou à bord de l’avion nigérian Air force qui l’a amené. La délégation de la CEDEAO n’a pas pu rencontrer et discuter avec les membres de l’opposition.

Le parti FCBE rejette l’invitation du Président de la république au dialogue national

Le parti FCBE rejette l’invitation du Président de la république au dialogue national

Le dialogue politique national annoncé par le Chef de l’Etat pour juguler la crise socio-politique qui secoue  le Bénin depuis les législatives d’avril 2019 est prévu pour démarrer le 10 octobre 2019. Dans ce cadre neuf partis politiques sont invités à prendre part à ce dialogue.  Mais le parti Forces Cauris pour un Bénin Émergeant (FCBE) de l’ancien président de la république, Boni  YAYI, rejette cette invitation. C’est par une lettre qu’il a fait savoir sa position sur ce que doit être un dialogue national et les préalables qu’il faut avant sa tenue. Ainsi le seul parti d’opposition ne participera pas au dialogue.

Par ailleurs, ce parti exhibe une liste d’exigences à satisfaire avant qu’il participe au dialogue. Il s’agit de :

  • de la libération des prisonniers politiques et l’arrêt des poursuites à caractères politiques ;
  • de l’abandon des poursuites à l’égard du président d’honneur de notre Parti, son Excellence le Président Boni YAYI ;
  • du retour des exilés politiques sous mandats d’arrêts ou non ;
  • du point des décès et dégâts matériels occasionnés par les violences post-électorales ;
  • de la restitution aux parents des victimes des corps qui seraient encore sous-sellé judiciaire ;
  • de la reprise des élections législatives.

 

Voici l’intégralité de la lettre

Cotonou, le 04 octobre 2019

A
SEM le Président de la République
Cotonou

Objet : A/S votre lettre N° 628-19/PR/DC/DAC/SP en date du 03 octobre 2019

Excellence monsieur le Président,
Par votre lettre citée en objet, vous avez invité le Parti FCBE à prendre part au dialogue politique qui se tiendra du jeudi 10 au samedi 12 octobre 2019 au Palais des Congrès de Cotonou.
Nous vous remercions et nous vous en savons gré pour cette marque de considération à l’égard de notre Formation politique.
Prenant acte de cette invitation, nous avons l’honneur de vous faire part de notre regret de ne pouvoir pas participer à ce dialogue politique tant qu’un certain nombre de préalable ne soient discutés et levés.
En effet, votre lettre d’invitation n’ayant pas précisé le contenu de ce dialogue, nous n’avons aucune idée sur les termes de références dudit dialogue afin de s’y préparer conséquemment et d’identifier les personnes ressources dont les profils seraient en adéquation avec les sujets à débattre.

Par ailleurs, Excellence Monsieur de la Président de la République, notre parti est un parti de l’opposition qui combat aux côtés d’autres formations politiques pour le rétablissement des règles démocratiques, des libertés et la restauration d’un Etat de droit. Ces partis n’ont pas pu obtenir à ce jour leur existence juridique et sont visiblement pas invité au dialogue.

D’autre part, la composition des invités au dialogue nous paraît incomplète et pourrait laisser croire à un complot de la classe politique contre le peuple béninois eu égard à l’absence des représentants de la société civile (Chefs coutumiers, ONG, etc.) qui peuvent jouer, en de pareilles circonstances, un rôle de catalyseur. Ensuite dans tout dialogue, il faut un facilitateur.

Enfin, Excellence Monsieur le président de la République, la plate-forme revendicative de l’opposition en générale et celle du Parti FCBE en particulier est remplie de nombreuses questions qui méritent d’être levées avant tout dialogue politique. Il s’agit notamment :

de la libération des prisonniers politiques et l’arrêt des poursuites à caractères politiques ;

de l’abandon des poursuites à l’égard du président d’honneur de notre Parti, son Excellence le Président Boni YAYI.

du retour des exilés politiques sous mandats d’arrêts ou non ;

du point des décès et dégâts matériels occasionnés par les violences post-électorales ;

de la restitution aux parents des victimes des corps qui seraient encore sous-sellé judiciaire ;
de la reprise des élections législatives ;

Eu égard à ce qui précède et en attendant les garanties de votre part sur les préoccupations sus évoquées, le Parti FCBE réitère sa quête d’un dialogue sincère et inclusif ainsi que sa disponibilité à œuvrer avec l’ensemble de la classe politique à la recherche de solutions pour la normalisation de la vie politique dans notre pays.

En espérant, que votre Honneur nous invite à une séance préalable, qui sera consacrée aux points ci-dessus évoqués, vous voudriez bien recevoir Excellence Monsieur le Président de la République l’expression de notre haute considération.

Le Secrétaire Exécutif National

Paul HOUNKPE

 

Remous au sein du parti FCBE : un camp demande pardon

La brouille qui secoue le parti Forces Cauris pour un Bénin Émergeant (Fcbe) n’est pas terminée. L’obtention du récépissé provisoire  dans des conditions incomprises de tous les dirigeants du parti les divise. En effet, le récépissé  est un document délivré par le ministère de l’intérieur et qui donne une existence légale aux partis politiques en république du Bénin.

Le cafouillage semé, deux camps s’affrontent. L’un justifie la nécessité de ce document pour le parti et l’autre rejette le papier et crie au complot de certains membres du parti avec le pouvoir en place. Pour ceux-ci les négociations de couloir qui ont abouti à la délivrance du sésame est un acte de sabotage parce que le parti se réclame toujours de l’opposition et ne souhaite ni de près ou de loin se lier au régime.

Malgré le méli-mélo, les partisans du récépissé ont conduit à terme le processus pour en avoir le document définitif. Le vendredi 27 septembre, le nouveau secrétaire exécutif du parti a tenu une conférence de presse pour une nouvelle fois justifier sa démarche et celle de son camp. Il a, par ailleurs, saisi l’occasion pour demander pardon au leader charismatique du parti, l’ancien président de la république, Boni Yayi, qui  dit ne rien savoir des agissements de ce camps ‘’pro récépissé’’. Aussi, a-t-il souhaité rencontrer Boni Yayi qui demeure président d’honneur du parti pour lui rendre compte.

Pour Paul Hounkpè, nouveau secrétaire exécutif du parti : «Avoir obtenu notre récépissé ne nous soumet à rien ! Surtout pas au pouvoir de la rupture dont la ligne politique est contraire à la nôtre ; ni au président»«Avoir obtenu notre récépissé ne signifie pas que le parti ait été vendu au président Talon ».

Les doutes ne sont pourtant pas tombés. L’unanimité est difficile à faire autour de sa personnalité et du récépissé obtenu. Tous attendent le dernier mot qui revient à Boni Yayi.

Remous au sein du parti Fcbe : L’adresse du président d’honneur, Boni Yayi

L’information d’obtention du récépissé du parti Forces cauris pour un Bénin émergents (Fcbe) alimente la polémique.

Le principal parti d’opposition de l’ancien président de la république, Boni Yayi est en effervescence. L’obtention du document à valeur d’existence légale divise.  L’exclusion de certains membres du parti, les négociations de couloir avec le pouvoir pour l’obtention du récépissé constituent, entre autres, des sujets à débat. Désormais, deux camps se dégagent du parti. Ils s’attaquent et contre-attaquent.

Dans ce tohu-bohu, le président d’honneur du parti, Boni Yayi sort de son mutisme dans lequel il s’est mué depuis son départ de Cotonou pour un pays européen où il se soigne. Voici l’intégralité de son message.

 

MON ADRESSE AU SUJET DE LA POLÉMIQUE ACTUELLE AU SEIN DU PARTI FCBE

Militantes et militants du Parti FCBE.
Béninoises et Béninois;
Mes très chers compatriotes,

Depuis la soirée d’hier 20 septembre 2019, de mon lit d’hôpital, j’ai appris qu’il s’est ouvert un débat sur fond de polémiques autour d’un certain récépissé provisoire qui aurait été attribué aux FCBE contre l’éviction de certains membres influents du parti, non condamnés, en exil pour leurs opinions et leur attachement aux idéaux du parti.

Je voudrais par la présente signaler qu’en ma qualité de Président d’Honneur, je n’ai été associé ni de loin ni de près à aucune étape de ce processus ou de ce deal alors que les statuts de notre parti l’exigent dès lors que ce processus concerne une orientation de fond. Je l’ai aussi vécu comme tout le monde sur les réseaux sociaux. Je ne saurais donc cautionner une telle démarche exclusive visant à affaiblir la Résistance que mène l’Opposition à laquelle appartient FCBE pour le retour de la démocratie et de la paix dans notre pays. Le préalable est la reprise du scrutin législatif du 28 avril 2019, sur une base consensuelle, équitable et transparente.

Notre démocratie doit éviter que les dirigeants procèdent à des nominations aux postes électifs. Notre Parlement, socle de notre démocratie, dans notre Loi Suprême de l’État, ne saurait déroger à cette règle surtout que l’élection de ses membres relève de la compétence du Peuple. Un Parlement sans opposition n’existe nulle part dans les grandes démocraties de notre temps contemporain.

Que dire donc de l’exception béninoise actuelle ?

Ce qui s’est passé n’est pas neutre sur la gouvernance actuelle et future de notre pays.

Toute exclusion dans un processus électoral de ce niveau n’est qu’un poison pour la Nation parce que source de tensions et d’instabilités pour aujourd’hui et demain.

J’invite donc tous les militants du parti à l’union et à la solidarité afin d’éviter le virus de la division que véhicule cette nouvelle manœuvre d’exclusion des responsables en dehors des organes compétents du parti.

Je renouvelle mes amitiés à tous et lance un appel à l’esprit de rassemblement pour accompagner notre chère patrie commune préoccupée par le retour de la démocratie, de la paix, de la justice, du respect des libertés fondamentales, du respect des droits de l’homme et de l’emploi pour la jeunesse.

Vive FCBE dans les coeurs

Que Dieu bénisse le BÉNIN

Président Dr Thomas Boni YAYI

Bruit de bottes dans la grande famille du parti politique FCBE

Le parti Forces cauris pour un bénin émergent (Fcbe) vient d’obtenir son récépissé provisoire d’existence.  L’annonce a été faite dans la journée de ce 21 septembre 2019.

Au Bénin, les partis politiques, pour exister désormais, doivent se conformer aux nouvelles lois électorales à savoir la charte des partis politiques et le code électoral. Le chemin de conformité exige aux partis politiques d’accomplir certaines formalités d’ordre administratif. Ce qu’a entrepris de faire plusieurs partis politiques pour être en règle vis-à-vis de la législation. Mais des irrégularités constatées dans le dossier de certains partis les ont empêchés de participer aux élections législatives d’avril 2019. Cela ne l’est à pas pour autant dissuader de faire ce qui est exigé pour avoir ce qui leur confère une existence légal et juridique. Ainsi  le parti Fcbe vient d’obtenir son sésame.

Cependant, l’évènement crée plus de bruits et divergences au sein du parti qu’il devrait réjouir ses membres et sympathisants.   A travers les réseaux sociaux, les ténors du parti se lancent des piques. Les uns crient au complot et dénoncent le cheminement et pratiques entrepris pour l’obtention du récépissé du parti. Les autres contra-attaquent en justifiant. Dans ce rififi, on apprend le remplacement du Secrétaire exécutif du parti et d’un de ses adjoints. Des questions qui fâchent donc !

Pour le porte-parole du parti, l’ancien député Nourénou Atchadé, « … Le parti FCBE garde intacte la composition de son bureau exécutif élu au congrès des 10 et 11 février 2018 à Parakou, et reconduit au congrès de mise en conformité aux nouvelles dispositions de la charte des partis politiques, tenu à Abomey-Calavi le samedi 29 décembre 2018 ». Il ne comprend donc pas comment changement et remplacement ont pu être opérés à la tête du parti pour fini par aboutir à l’obtention du récépissé provisoire. Pour lui, il faille certainement avoir ce document d’existence mais pas à tout prix  et surtout pas par des procédés douteux. Il insinue que ceux qui ont conduit le dossier et obtenu leur récépissé auraient trahi le parti quelque part en connivence avec le gouvernement.

De l’autre côté ses autres  camarades du parti incriminé dont l’ancien Ministre de la défense, Théophile Yarou, expliquent  et rassurent que c’est ce qu’il fallait faire qui a été fait. Pour Théophile Yarou, l’impératif est d’avoir le papier d’existence. Au sujet du remplacement du Secrétaire national et d’un de ses adjoints il, il soutient que cela a été fait parce que conformément à un arrêté ceux-ci ne peuvent pas fournir certaines pièces, en son temps,  pare qu’étant recherchées par la justice. A l’en croire il n’y a pas lieu de polémiquer parce que ces personnes n’auraient pas été exclues du partis mais remplacées.

Il est curieux d’observer qu’une bonne nouvelle pour le parti qui doit fédérer ses membres les divise.

Le parti de l’ancien président de la république risque une scission. Les positions sont de plus en plus  fermes et radicales. Ça grogne fort. L’absence de ce dernier du territoire national est une situation qui complique davantage celle du parti.

 

Le dialogue politique au Bénin rencontre des difficultés

Le dialogue politique national pour la résolution de la crise née des législatives du 28 avril 2019 a bien du mal à démarrer.

Alors qu’ils s’attendaient à recevoir leur récépissé d’existence, les partis politiques de l’opposition se sont vu notifier d’autres préalables à remplir. Notamment un nouveau congrès pour actualiser les statuts et règlement intérieur empêchant l’élection dans leurs instances dirigeantes des personnes qui ont maille avec la justice. Ce qui revient à dire que du côté FCBE, l’ancien président Boni Yayi, Valentin Djènontin et Komi Koutché sont concernés. De même que Sébastien Ajavon ne devrait plus être le président d’honneur du parti Union sociale libérale (Usl).

Mais Fcbe et Usl ne comptent pas se séparer de ces personnalités. Pour eux, cette exigence est illégale car aucune loi de la République n’empêche quelqu’un qui ne fait l’objet d’aucune condamnation par la justice d’être dans l’organe dirigeant d’un parti. Dans une déclaration, les Fcbe décident de garder intacte la composition du bureau exécutif.

Concernant Sébastien Ajavon, l’Usl estime que sa condamnation par la Criet n’est pas définitive d’autant plus qu’il y a un pouvoir à cassation. Le responsable à la communication de l’Usl a déclaré sur Sikka TV que le parti, après concertation a décidé de ne répondre à aucune injonction ‘’illégale’’ du ministre de l’Intérieur.