Le chef de l’État béninois, Patrice Talon, a affirmé, ce jeudi 8 février 2024 à Cotonou, qu’il respecterait la Constitution qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels. Il a exclu toute révision de la Loi fondamentale pour se maintenir au pouvoir au-delà de 2026.
« Le Bénin fait son chemin ». « La question d’un troisième mandat présidentiel est derrière nous », a déclaré M. Talon, lors d’une conférence de presse sur les enjeux nationaux et régionaux. Il a ainsi répondu aux rumeurs qui circulaient sur son éventuelle volonté de modifier la Constitution pour s’offrir une prolongation.
« Je ne veux pas qu’on touche à une virgule de la Constitution ». Je l’ai dit aux députés de la Mouvance. Je ne demande aucune révision », a-t-il insisté, rappelant son engagement à respecter les principes démocratiques et l’alternance politique.
Patrice Talon, un homme d’affaires devenu président, élu en 2016 pour un premier mandat de cinq ans, renouvelable une seule fois. Il a été réélu en 2021 avec 86,36% des voix, lors d’un scrutin boycotté par l’opposition qui dénonçait des conditions inéquitables. Son deuxième et dernier mandat s’achèvera en 2026.
Le Conseil des ministres, réuni ce jour, a approuvé la mise en œuvre d’un plan de construction de commissariats de police dans quinze (15) localités situées aux frontières du Bénin avec ses pays voisins. Ce plan vise à accroître la présence des forces de l’ordre, à améliorer leurs conditions de travail et à renforcer leurs capacités d’intervention face aux menaces sécuritaires.
La première phase de ce plan concerne sept (7) localités : Monsey et Kompa dans la commune de Karimama ; Founougo, Goumori et Soroko dans la commune de Banikoara ; puis Dassari et Gouandé dans la commune de Matéri. Le Conseil des ministres a autorisé la contractualisation avec des cabinets et des entreprises sélectionnés pour la maîtrise d’œuvre et la construction des infrastructures.
Les autres localités bénéficiaires de ce plan sont : Tantéga, Kaobagou, Oroukayo, Néganzi, Sakabansi, Liboussou, Tanongou et Dipoli. Selon le communiqué du Conseil, une phase ultérieure prendra en compte ses localités.
Le président Patrice Talon a annoncé ce mercredi 17 Janvier 2024 la création d’une commission nationale d’avancement de grade, lors du conseil des ministres. Cette commission, prévue par la loi N°2015-18 du 1er Septembre 2017 portant statut général de la fonction publique, aura pour mission de valoriser les compétences et les expériences des agents de l’Etat, en leur permettant d’accéder aux grades supérieurs.
La commission sera composée de représentants des ministères et des institutions de la République, ainsi que du ministre chargé de la fonction publique. Elle aura pour rôle de :
-analyser les propositions d’avancement de grade des différents secteurs de l’administration publique,
-vérifier la conformité des candidatures aux critères du statut général de la fonction publique,
-établir la liste des fonctionnaires éligibles à l’avancement de grade, en fonction de leur catégorie et de leur grade,
-fixer le nombre de postes à pourvoir, en respectant les quotas de fonctionnaires par grade,
-rédiger le tableau d’avancement de grade et le soumettre à l’approbation du ministre chargé de la fonction publique.
Le président Patrice Talon a salué cette initiative, qui vise à encourager les fonctionnaires béninois à se former, à se perfectionner, et à s’impliquer davantage dans le service public.
Le gouvernement a décidé de mettre fin à l’existence de l’Agence béninoise d’électrification rurale et de maîtrise d’énergie (ABERME), créée le 30 avril 2009 avec la personnalité morale et l’autonomie organisationnelle et financière. Pour ce fait, il a adopté le décret de dissolution. En plus, le gouvernement a nommé l’expert-comptable Ellen Tognisso Adjahi comme liquidatrice de la structure.
L’ABERME, qui avait pour mission de contribuer au développement du secteur de l’énergie au Bénin, notamment dans les zones rurales, voit ainsi toutes ses activités et ses biens transférés à d’autres structures. Telles que la Société béninoise d’énergie électrique, chargée de la production, du transport et de la distribution de l’électricité. Ainsi que l’Agence de contrôle des installations électriques intérieures, responsable du contrôle technique et de la sécurité des installations électriques. Et enfin, la Direction de la planification énergétique, de l’électrification rurale et de la réglementation est chargée de la planification, de la coordination et du suivi des politiques énergétiques.
Pour assurer la liquidation de l’ABERME, le gouvernement a désigné l’experte-comptable Ellen Tognisso Adjahi, qui dispose d’un délai de six mois pour accomplir sa mission. Elle devra présenter une feuille de route validée par un comité interministériel de suivi de la liquidation, respecter le calendrier fixé et fournir des rapports d’avancement et un rapport final. Le comité interministériel de suivi de la liquidation se compose d’un représentant du ministère des Finances, d’un représentant du ministère de l’Énergie et d’un représentant du bureau d’analyse et d’investigation.
La CDC Bénin, déjà reconnue pour son rôle dans la transformation industrielle du Bénin, s’engage désormais dans une nouvelle aventure : le Fonds d’accélération d’infrastructure Africa50 (Africa50-IAF), soutenu par la Banque africaine de développement (BAD). Cette initiative, bien que récente, est déjà comme une avancée majeure pour l’institution.
Le Fonds d’accélération d’infrastructure Africa50 (Africa50-IAF) est une plateforme d’investissement qui a pour objectif de stimuler le développement des infrastructures en Afrique. Après avoir réussi son premier tour de table avec 222,5 millions de dollars US le 29 décembre 2023, le Fonds a franchi une étape importante dans la réalisation de cet objectif. Les fonds collectés lors de cette première levée seront investis dans des projets à fort impact dans les domaines de l’énergie, des transports, de la logistique, etc. dans les pays africains.
En rejoignant ce fonds, la CDC Bénin intègre un groupe exclusif de partenaires stratégiques, dont la plateforme AFRICA50-Project Finance, la BAD, la SFI, la CNPS Cameroun, la CNPS Côte d’Ivoire, la CNSS Togo, etc. Ces institutions, agissant en tant que pionnières, ont pour mission d’accélérer le développement des infrastructures à l’échelle du continent. Leur expertise collective devrait permettre de catalyser des projets de grande envergure, de stimuler l’innovation et de booster la croissance économique en Afrique.
Cette participation devrait avoir des retombées positives significatives pour les citoyens, notamment :
La possibilité de financer de nouveaux projets de développement au Bénin, ce qui devrait entraîner la création d’emplois et de richesses ;
L’opportunité pour l’IAF d’investir dans des projets d’infrastructures au Bénin, en particulier dans des secteurs tels que l’énergie électrique, le transport maritime et la logistique.
En participant à Africa50-IAF, la CDC Bénin affirme sa vision stratégique, exprime sa volonté de diversifier ses investissements et renforce sa position en tant qu’acteur clé du paysage économique et financier à l’échelle continentale.
Le conseil des ministres du 31 janvier 2024 a adopté un décret portant sur les modalités d’exécution du travail d’intérêt général, une peine prévue par le code pénal révisé en 2018. Cette mesure vise à favoriser la réinsertion des condamnés en milieu ouvert et à réduire la surpopulation carcérale.
Le travail d’intérêt général consiste à effectuer, sans rémunération, une activité au service de la collectivité, sous le contrôle d’un organisme d’accueil agréé par le ministère de la Justice. La durée de cette peine varie de 40 à 240 heures, selon la gravité de l’infraction commise. Elle peut être prononcée par le juge à la place ou en complément d’une peine d’emprisonnement.
Le décret précise les conditions d’exécution du travail d’intérêt général, qui doit respecter les règles relatives au travail de nuit, à l’hygiène, à la sécurité, au travail des femmes et des jeunes. Il indique également la nature des travaux proposés, qui doivent être d’utilité sociale, culturelle, environnementale ou humanitaire. Il définit enfin les organes chargés de son application, à savoir le juge de l’application des peines, le procureur de la République, le service pénitentiaire d’insertion et de probation et l’organisme d’accueil.
Le gouvernement espère que cette mesure contribuera à lutter contre la récidive, à renforcer le sens des responsabilités des condamnés et à leur offrir une opportunité de réparation et de réhabilitation.
Le conseil des ministres a également adopté deux décrets portant transmission à l’Assemblée nationale de deux projets de loi, l’un relatif à la ratification de l’accord de l’Organisation mondiale du commerce sur les subventions à la pêche et l’autre portant règlementation bancaire en République du Bénin. Ces textes visent à renforcer l’intégration du Bénin dans le commerce mondial et à assurer la stabilité du système financier national.
Le mercredi 31 janvier, lors du Conseil des ministres, le gouvernement de la République du Bénin a pris la décision de créer des agences de sauvegarde de la culture dans les aires socioculturelles du pays.
en effet , Ces agences, qui se présentent sous la forme d’établissements publics à caractère social et scientifique, auront pour mission principale de valoriser les éléments constitutifs du patrimoine des aires concernées. Cela englobe les traditions et les expressions orales, les arts du spectacle, les pratiques sociales, les rituels, les événements festifs, les connaissances relatives à la nature et à l’univers, ainsi que les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel.
En se basant sur les orientations du Gouvernement, ces agences élaboreront des plans de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. En collaboration avec les communautés, groupes et/ou individus concernés, elles mettront en œuvre ces plans, dans le but d’améliorer leur contribution au développement socio-économique du pays.
Quatre agences ont vu le jour :
L’agence de sauvegarde de la culture Adja-Tado
L’Agence de sauvegarde de la culture Yoruba
L’Agence de sauvegarde de la culture du Grand Borgou
L’agence de sauvegarde de la culture des montagnes
Il est important de souligner que ces agences ne disposent pas de territoires physiques de compétence, mais couvrent plutôt des espaces socioculturels. Une fois opérationnelles et avec leurs statuts approuvés, ces agences deviendront un creuset pour l’appropriation et la valorisation du patrimoine culturel immatériel du Bénin.
Cette initiative représente un pas significatif vers la préservation et la valorisation du riche patrimoine culturel immatériel du Bénin, contribuant ainsi à la diversité culturelle et au développement socio-économique du pays.
Sous le ciel de Kampala, en Ouganda, s’est déroulé du 18 au 22 janvier 2024 le 19ème Sommet des Non-Alignés et du G77, auquel la délégation béninoise, dirigée par la Vice-présidente Mariam CHABI TALATA ZIMÉ YERIMA, a pris part. Cette délégation, représentant le Président Patrice TALON, comprenait également le Ministre des Affaires étrangères, Monsieur Olushegun Adjadi BAKARI, et ses collaborateurs.
L’Ouganda, en tant que pays hôte et président du G77, a promis de donner une nouvelle impulsion à la coopération entre les 134 États membres. Le Président ougandais, S.E.M. Yoweri MUSEVENI, a exprimé son engagement à renforcer les efforts dans les domaines du commerce, de l’investissement, du développement durable et du changement climatique.
Antonio GUTERRES, Secrétaire Général des Nations-Unies, a souligné la nécessité pour les pays du Nord de redoubler d’efforts dans la réduction de la pauvreté et des inégalités. Plus de cinquante Chefs d’État et de Gouvernement ainsi que de nombreux présidents d’Institutions africaines et internationales ont participé à ce sommet d’envergure.
Le Bénin renforce sa coopération avec le Sri Lanka et les Bahamas
La délégation béninoise a saisi cette opportunité pour réaffirmer la volonté du Président Patrice TALON de faire rayonner le Bénin à l’échelle mondiale. Cela s’est concrétisé par la signature de deux Accords de coopération bilatérale avec le Sri Lanka et les Bahamas, marquant ainsi une avancée diplomatique significative.
Le premier accord concerne l’exemption de visa entre le Bénin et le Sri Lanka pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service, visant à renforcer les échanges culturels et d’intérêts communs. Le second accord, tout aussi important, jette les bases des relations diplomatiques entre le Bénin et les Bahamas, avec une exemption de visa pour divers types de passeports.
En parallèle de ces accords, la délégation béninoise a eu des rencontres bilatérales, dont une avec le Vietnam. Cette démarche vise à transformer les relations politiques traditionnelles en un partenariat mutuellement avantageux, notamment dans le secteur de la production céréalière et de la noix de cajou.
Ainsi, le Sommet des Non-Alignés et du G77 à Kampala a marqué une étape significative dans l’engagement diplomatique actif du Bénin à l’échelle mondiale.
Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Alassane SEIDOU, a présidé ce jeudi 25 janvier 2024, à la salle de conférence de son ministère, la cérémonie de lancement de l’exécution du budget exercice 2024. Cette cérémonie a réuni les responsables des structures centrales, déconcentrées, sous tutelle ou rattachées, les gestionnaires de crédits ainsi que l’ensemble des acteurs intervenant dans la chaîne des dépenses du ministère.
Le budget 2024 du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique s’élève à 76 milliards 262 millions 498 mille Francs CFA, soit une augmentation de 19,96% par rapport à celui de 2023. Ce budget prend en compte les interventions nécessaires pour relever les défis en matière de sécurité, de surveillance du territoire, de gestion intégrée des espaces frontaliers, de modernisation de l’état civil et de protection civile.
Le ministre Alassane SEIDOU a salué la performance de l’exécution du budget 2023, qui a atteint 88,09% au 31 décembre 2023, contre 70,70% à la même période en 2022. Il a souligné que cette performance témoigne des efforts remarquables d’engagement et de mobilisation des ressources par les acteurs de la chaîne de gestion.
Le ministre Alassane SEIDOU a également remis officiellement des lettres d’engagement aux principaux responsables et gestionnaires des programmes du ministère, ainsi qu’aux directeurs départementaux de l’intérieur et de la sécurité publique. Il les a exhortés à mettre en œuvre sans faille les missions prévues au titre de l’année 2024, afin d’assurer la paix, la quiétude et la libre circulation des personnes et des biens au Bénin.
Le conseil des ministres de ce mercredi 24 janvier a acté la création de la Société béninoise de Développement des Semences végétales et Plants (Sbdsp), et approuvé ses statuts. Cette société a pour mission de gérer le dispositif national de production, d’agrégation, d’importation et de distribution de semences et plants de qualité, afin d’améliorer les rendements agricoles et de répondre aux besoins des producteurs.
Le système semencier dominé par l’informel
Actuellement, l’informel domine le système semencier national, les producteurs se fournissent directement sur le stock existant dans les champs pour la campagne suivante. en effet ,ce mode d’approvisionnement peu efficace entraîne une utilisation de près de 80% de semences végétales non certifiées dans les exploitations agricoles, ce qui impacte négativement le niveau des rendements.
Face à ce constat, le Gouvernement a décidé de mettre en place un système semencier formel, qui garantit la qualité des semences et plants avec une traçabilité nette depuis la sélection jusqu’à la commercialisation, en passant notamment par la multiplication. La création de la Sbdsp participe donc d’une volonté de conforter durablement les performances de l’agriculture béninoise.
Les objectifs de la Société béninoise de Développement des Semences végétales et Plants (Sbdsp)
Par ailleurs la Sbdsp sera dédiée à l’organisation de l’industrie semencière autour des espèces vivrières, horticoles, fourragères, fruitières et forestières, hormis les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM). Elle aura pour objectifs de :
promouvoir le développement des variétés de semences et plants, la conservation des souches des variétés adaptées aux exigences des utilisateurs ainsi qu’au changement climatique ;
appuyer le renforcement de capacités de toutes les catégories d’acteurs impliqués dans le développement des variétés, la production et la gestion des semences et plants ;
créer des réseaux de collecte et de distribution des semences et plants en veillant à prendre en compte des retours d’expérience des utilisateurs pour améliorer la qualité des semences et plants ;
installer des centres modernes de traitement, de conditionnement et de stockage/conservation des semences et plants ;
mettre aux normes les infrastructures existantes de production, de contrôle de qualité, de traitement, de conditionnement et de stockage/conservation des semences et plants ;
renforcer les capacités de contrôle et de certification des semences végétales et plants.
les ministres concernés par le sujet accompliront les diligences nécessaires à la formalisation de la Société et à son opérationnalisation.
L’Assemblée nationale a donné son feu vert, ce mardi, à la ratification de l’accord signé en 2019 entre les pays de l’Umoa et la France, qui prévoit des réformes majeures dans la gestion de la monnaie commune.
Le président Patrice Talon a obtenu l’unanimité des députés, la levée de leurs réserves après leur sensibilisation sur le contenu du nouvel accord. Celui-ci vise à moderniser l’Umoa et à faciliter son élargissement à la Cedeao, avec la création de la monnaie unique Eco.
Le Bénin ratifie l’accord de coopération monétaire avec la France
L’accord met fin à la centralisation des réserves de change au Trésor français, retire les représentants français des instances de l’Umoa et change le nom du franc CFA en Éco. Il maintient toutefois la parité fixe avec l’euro et la garantie de convertibilité de la monnaie par la France. Les députés ont salué les progrès réalisés par cet accord et ont souhaité que l’Éco soit opérationnelle en 2027. Le gouvernement représenté à cette séance par le ministre de la Justice, Yvon Détchénou.
Le Bénin renforce son cadre juridique et fiscal pour le projet Gazoduc de l’Afrique de l’Ouest
Outre cet accord, les députés ont également autorisé le Président de la République à ratifier quatre autres accords relatifs à des domaines stratégiques pour le développement du pays. Il s’agit du projet de loi portant modification de la loi n° 2004-23 du 25 mars 2005 portant sur le régime juridique et fiscal harmonisé applicable au projet gazoduc de l’Afrique de l’Ouest en République du Bénin, qui vise à adapter le cadre juridique du projet à l’évolution du contexte régional et international.
Également, celui portant autorisation de ratification de l’accord établissant l’Alliance Smart Africa, qui a pour objectif de promouvoir l’innovation et la transformation numérique en Afrique, en favorisant la coopération entre les pays membres et les partenaires privés. Mais aussi, du projet de loi portant autorisation de ratification de la convention de l’Union africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel adopté à Malabo en Guinée-Équatoriale, le 27 juin 2014, qui vise à renforcer le cadre juridique et institutionnel de la lutte contre la cybercriminalité et la protection des données personnelles en Afrique.
Le Bénin s’engage à lutter contre la cybercriminalité
Et enfin, du projet de loi portant autorisation d’adhésion à la convention sur la cybercriminalité adoptée à Budapest, le 13 novembre 2001, au protocole additionnel à la convention sur la cybercriminalité relatif au renforcement de la coopération et de la divulgation des preuves électroniques adopté à Strasbourg en France, le 12 mai 2002, qui vise à harmoniser les législations nationales sur la cybercriminalité et à faciliter la coopération internationale dans ce domaine. Ces quatre dossiers ont été approuvés à l’unanimité par les députés, qui ont manifesté leur soutien aux initiatives du gouvernement.
Le projet de Gazoduc Africain-Atlantique Nigéria-Maroc, qui vise à connecter les ressources gazières du Nigeria aux pays d’Afrique de l’Ouest et au Maroc, a été au centre d’un entretien téléphonique entre le Roi du Maroc Mohammed VI et le Président de la République Fédérale du Nigeria, Bola Ahmed Adekunle Tinubu, ce mardi 23 janvier 2024.
Selon un communiqué du cabinet royal, les deux chefs d’Etat ont salué la dynamique positive des relations bilatérales, fondées sur une vision commune des enjeux régionaux et internationaux.
Ils ont également souligné l’importance stratégique du projet de Gazoduc Africain-Atlantique, qui constitue un levier pour l’intégration régionale et le développement économique et social du continent africain.
À cette occasion, le roi du Maroc a invité le président du Nigeria à effectuer une visite officielle au royaume, dont les dates se feront par voie diplomatique, conclut le communiqué.
Le ministre du Cadre de vie et des transports, chargé du développement durable, M. José TONATO, a lancé un ultimatum aux habitants du périmètre de 80 hectares situé entre Togbin et Adounko, dans la commune de Ouidah au sud du Bénin. En effet, le ministre donne jusqu’au 6 février 2024 aux riverains pour trouver un nouvel habitat pour éviter l’expulsion sans préavis.
Car ce périmètre est destiné à accueillir des infrastructures dans le cadre du projet de développement urbain et de villes durables, porté par le ministère du Cadre de vie et des transports, chargé du développement durable. Le ministre a annoncé, dans son communiqué du 22 janvier 2024, qu’il avait effectué les formalités légales de dédommagement des personnes affectées par le projet et qu’il avait saisi la justice pour prendre possession du périmètre.
Toutefois, de nombreux habitants refusent de partir, estimant que les indemnisations proposées sont insuffisantes ou injustes. Certains affirment n’avoir pas encore trouvé de logement. D’autres dénoncent une violation de leurs droits fonciers et de leur cadre de vie.
Le ministre du Cadre de vie et des transports, chargé du développement durable, appelle à la collaboration de tous pour la libération intégrale du site dans le délai fixé. Il assure que le projet d’infrastructures vise à améliorer les conditions de vie des populations, en offrant des services publics de qualité, des espaces verts, des équipements sportifs et culturels et des opportunités économiques.
Les Vodun Days, célébration empreinte de spiritualité et d’anticipations, ont levé le voile sur le mystérieux symbole du Toffâ pour l’année en cours, baptisé « SA AKLAN ». Cependant, cette divulgation a engendré un débat intense au sein de la société béninoise, révélant des interprétations divergentes qui suscitent tantôt l’espoir, tantôt l’appréhension.
Onze prêtres Fâ, soigneusement choisis par les autorités gouvernementales, ont été les dépositaires de cette prophétie. Le professeur Mahougnon Cakpo, éminent président du Comité des rites Vodun du Bénin, assure que « SA AKLAN » annonce des jours cléments pour la nation. Il met en avant la loyauté du président Patrice Talon envers les intérêts nationaux et souligne l’importance cruciale du bien-être des femmes pour l’harmonie du pays.
Cependant, dès le même jour, d’autres prêtres et experts en Toffâ ont émis des interprétations divergentes, laissant entrevoir un avenir teinté d’obscurité. Leurs visions contrastées prédisent des trahisons au sommet de l’État, des enchevêtrements diplomatiques, des soubresauts économiques, des afflictions persistantes chez les femmes, notamment les restauratrices, des incendies résultant de fuites de gaz, et une mortalité accrue parmi les forces armées.
La question lancinante qui émerge aujourd’hui est la suivante : quelle vision embrasser ? Les prêtres officiels ont-ils filtré leurs prédictions pour préserver la quiétude publique ou pour complaire au chef d’État, SEM Patrice Talon ?
Dans l’attente d’une clarification sur ces interprétations divergentes du Toffâ 2024, la société demeure partagée entre l’optimisme des visions officielles et l’inquiétude suscitée par les prophéties alternatives. Tout en saluant le gouvernement pour la réussite des Vodun Days, l’espoir réside dans la résolution rapide de ces mystères, permettant ainsi une compréhension éclairée de l’avenir projeté par le Toffâ pour le Bénin.