Plans d’aménagement des forêts classées au Bénin approuvés

Sous la présidence du chef de l’État, M. Patrice TALON, le Conseil des ministres a tenu une réunion ce mercredi, le 17 avril 2024. Lors de cette réunion, les plans d’aménagement participatif de forêts classées ont été approuvés.

En effet, ces plans, élaborés pour une durée de 10 ans en application de la règlementation en vigueur, définissent les principaux objectifs assignés en vue d’une gestion optimale des forêts. Ils décrivent également l’état du potentiel en ressources forestières des forêts classées, les activités de préservation, de restauration et d’exploitation rationnelle des ressources forestières, ainsi que les mécanismes organisationnels, institutionnels et financiers pour mettre en œuvre ces activités.

Forêts classées concernées

Les forêts classées concernées par ces plans d’aménagement sont les suivantes:

  • Dan
  • Kétou
  • Logozohè
  • Agoua
  • Ouémé-Boukou
  • Tchaourou-Toui-Kilibo
  • Ouémé supérieur-N’dali
  • Ouéno Bénou
  • Trois rivières
  • Alibori supérieur

Ces forêts classées sont situées dans les départements du Zou, du Plateau, des Collines, du Borgou, de la Donga, de l’Alibori et de l’Atacora.

Contenu des plans d’aménagement

Chaque plan d’aménagement présente l’état des lieux des forêts classées ciblées, le bilan technique, financier et institutionnel de la mise en œuvre des plans antérieurs, le nouveau zonage de la forêt classée, le mode de gestion de chaque série d’aménagements, ainsi que le dispositif organisationnel de cogestion. Il intègre les rôles et responsabilités de chacun des acteurs impliqués, mais aussi l’évaluation des moyens nécessaires à la conduite des activités planifiées.

Par ailleurs, ledit plan met en exergue le parcellaire complet de chaque forêt classée, accompagné d’une fiche décrivant les opérations d’aménagement à mener parcelle par parcelle, sur la durée de sa mise en œuvre.

La sauvegarde de ces forêts classées revêt une importance capitale. Elle permet d’accroître leur potentiel à remplir diverses fonctions écologiques, économiques et financières. Ce dispositif joue un rôle crucial dans la protection et la valorisation de ces espaces naturels.

Les ministres concernés veilleront à la mise en œuvre efficiente de ces plans d’aménagement afin d’atteindre les résultats escomptés. De plus, cette rubrique a adopté les décrets qui définissent les attributions, l’organisation et le fonctionnement du ministère de l’Énergie, de l’Eau et des Mines. Elle a également adopté ceux du Comité interministériel de pilotage de la Politique nationale de Décentralisation et de Déconcentration, ainsi que l’approbation des statuts modifiés de l’Agence nationale des Patrimoines touristiques, de l’Agence de Développement des Arts et de la Culture, et de l’Agence béninoise pour le Développement du Tourisme. Enfin, elle a nommé les membres des conseils d’administration respectifs.

Ratification de la Convention pour l’Autorité du Bassin du Mono

Dans un développement significatif, le Conseil des Ministres s’est réuni le mercredi 17 avril 2024, sous la présidence de Patrice TALON, qui occupe à la fois les fonctions de Président de la République et de Chef du Gouvernement.

Ratification transfrontalière : Le Fleuve Mono au Cœur d’un Accord Historique

Au cours de cette session, le Conseil a abordé la question de la ratification et de la transmission à l’Assemblée nationale. Le sujet à l’étude était la Convention portant statut du Fleuve Mono et la création de l’Autorité du Bassin du Mono.

Le contexte de cette décision remonte à 2014, lorsque les autorités du Bénin et du Togo ont conjointement signé une convention visant à établir une gestion coordonnée des ressources en eau au sein du bassin du fleuve Mono. Le potentiel considérable de ce cours d’eau motive cette démarche collaborative pour divers usages. Il sert notamment aux activités agro-pastorales, à l’alimentation en eau potable, à l’industrie, à la production d’hydroélectricité, et à la préservation des écosystèmes et de la biodiversité.

La portée de cette initiative dépasse le fleuve lui-même, englobant ses affluents, sous-affluents et défluents. Elle tient également compte des plans d’eau naturels et artificiels, des lacs et des eaux souterraines. De plus, l’accent est mis sur les zones humides, les écosystèmes aquatiques et terrestres influencés par le fleuve, y compris sa zone d’impact côtière et océanique.

Ayant déjà reçu la ratification de la République togolaise, il ne reste que l’accord du Bénin. Une fois que les deux États auront déposé les instruments nécessaires, la Convention entrera en vigueur.

Par la suite, les autorités déploierons des efforts concertés pour élaborer et mettre en œuvre des solutions rationnelles face aux défis de la gestion des ressources naturelles du bassin du Mono.. Ces efforts impliqueront une collaboration entre les communautés locales et les deux États participants.

En somme , le Conseil a unanimement convenu de soumettre cette question à l’Assemblée nationale en vue de son autorisation et de sa ratification formelle.

 

 

Les classes socio-éducatives au Bénin

Cotonou, Bénin – Le mardi 16 avril 2024, les Ministres Véronique TOGNIFODÉ et Kouaro Yves CHABI ont effectué une visite d’inspection dans plusieurs établissements scolaires du pays pour évaluer la mise en place des classes socio-éducatives.  en effet, cette initiative, adoptée en Conseil des Ministres en septembre 2023, vise à promouvoir l’éducation aux bonnes valeurs comportementales, à la culture de l’excellence au travail et à la citoyenneté.

Visite d’inspection dans plusieurs établissements scolaires du pays pour évaluer la mise en place des classes socio-éducativesUne approche novatrice

Au Lycée technique des jeunes filles de Ouidah (département de l’Atlantique) et au Lycée des jeunes filles de Lokossa (département du Mono), les deux membres du Gouvernement ont exprimé leur satisfaction quant à la bonne application de cette nouvelle approche par les enseignants du secondaire formés à cet effet. Le Ministre CHABI s’est  aussi  engagé à soutenir pleinement cette initiative dans les programmes d’enseignement et a prodigué des orientations aux chefs d’établissements visités.

Objectifs et résultats des classes socio-éducatives

La Ministre Véronique TOGNIFODÉ a salué le début réussi de cette expérience. Elle a rappelé que les classes socio-éducatives visent à répondre à la recrudescence de comportements à risques chez les adolescents et les jeunes dans nos sociétés actuelles. « Au terme de cette visite, nous pouvons nous réjouir de ce qui se passe sur le terrain. La Ministre a souligné que la vision du Gouvernement se concrétise. Elle exprime sa confiance dans le fait que les petites initiatives d’aujourd’hui contribueront à un changement significatif dans l’éducation de nos enfants, et donc de la génération future.

Visite d’inspection dans plusieurs établissements scolaires du pays pour évaluer la mise en place des classes socio-éducativesPhase pilote et perspectives

La phase pilote a été lancée dans 20 établissements scolaires sélectionnés répartis dans les 12 départements du pays. Le processus s’est déroulé en plusieurs étapes jusqu’au démarrage des cours proprement dits. Après une évaluation minutieuse, la généralisation des classes socio-éducatives se fera dans l’ensemble du système éducatif béninois.

Cette initiative prometteuse marque un pas vers une éducation plus complète et responsable pour les générations futures. Les parents d’apprenants et tous les acteurs doivent s’impliquer activement pour assurer le succès de cette réforme éducative.

Cette implication directe est essentielle pour faciliter le processus d’apprentissage et garantir une mise en œuvre efficace des nouvelles politiques éducatives. En prenant un rôle actif, ils contribuent non seulement à l’évolution de l’éducation mais aussi au développement global de la société.

Lancement de la 14ème assemblée générale du CORAF

Gaston Cossi DOSSOUHOUI, Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, a présidé avec distinction la cérémonie inaugurale de la 14ème Assemblée Générale ordinaire du Conseil Ouest et Centre africain pour la Recherche et le Développement Agricoles (CORAF). Accompagné de sa collègue de l’Enseignement Supérieur et de Recherche Scientifique, Éléonore YAYI LADEKAN, il a donné le coup d’envoi des travaux dans un cadre prestigieux, le Golden Tulip Le Diplomate à Cotonou.

Thème : Accroître la collaboration avec le secteur privé pour une agriculture résiliente

Sous le thème « Accroître la collaboration avec le secteur privé en Afrique de l’Ouest et du Centre afin d’atténuer l’impact des crises climatique, sanitaire et sécuritaire sur l’agriculture », cette session revêt une importance capitale. Le Ministre Gaston Cossi DOSSOUHOUI a souligné par ailleurs que la question de l’implication du secteur privé dans le financement de la recherche et de la vulgarisation agricole est mise en exergue ces dernières années par le CORAF. Parmi les défis à relever, il a cité aussi la mise en place de facilitations pour l’émergence d’entreprises agroalimentaires et d’interprofessions agricoles fortes, l’arrimage des programmes de recherche avec les besoins du secteur privé et la gestion de la propriété intellectuelle des résultats de recherche.

Le Ministre Gaston Cossi DOSSOUHOUI a présidé la cérémonie inaugurale de la 14ème Assemblée Générale ordinaire du CORAFL’appel à l’action du CORAF pour les gouvernants

La Représentante des partenaires au développement à cette session, Dr Aifa Fatimata Ndoye NIANE, a souligné que malgré les efforts consentis par les États africains avec l’appui des partenaires au développement, les investissements publics demeurent insuffisants par rapport aux énormes besoins du secteur agricole. Elle a exhorté les gouvernants à redoubler d’efforts. « Il est temps pour l’Afrique de baliser toutes les voies de la transformation structurelle de l’agriculture africaine car l’agriculture est l’avenir de l’Afrique et l’Afrique est l’avenir de l’agriculture », a mentionné Madame NIANE.

Engagement du Bénin envers le CORAF pour le développement agricole

En outre, la présidente du Conseil d’Administration du CORAF, Dr. Angela MORENO, a exprimé sa gratitude envers le Gouvernement béninois pour avoir autorisé la tenue de cette Assemblée Générale Ordinaire au Bénin. Cette décision témoigne de l’engagement du Bénin à accompagner le développement de l’agriculture dans la région. Elle a également encouragé les participants à travailler dans un esprit d’ouverture et d’innovation pour « bâtir un futur meilleur à l’agriculture sous-régionale ».

Vers une agriculture résiliente et durable

À la fin des travaux le mercredi 17 avril 2024, les participants doivent définir les mécanismes qui augmenteront la collaboration avec le secteur privé dans l’espace géographique du CORAF. Ils devront élaborer des stratégies de production agricole qui tiennent compte des enjeux d’adaptation aux variabilités et changements climatiques, des défis liés aux Objectifs de Développement Durable (ODD), et de la valorisation socio-économique des innovations agricoles. En somme, l’avenir de l’agriculture en Afrique repose sur ces efforts concertés et visionnaires.

Nouveau chef d’État-major de la Marine nationale béninoise

C’est avec solennité et respect des traditions militaires que le Capitaine de Vaisseau Dossa HOUNKPATIN a pris officiellement le commandement de la Marine nationale du Bénin. La cérémonie de prise de commandement s’est déroulée le mardi 16 avril 2024, en présence du Haut Commandement Militaire et du Ministre délégué auprès du Président de la République chargé de la Défense Nationale, Fortunet Alain NOUATIN.

Nouveau chef d'État-major de la Marine nationale béninoise : le capitaine de vaisseau Dossa HOUNKPATIN prend les rênes.Passation de Pouvoir

En effet, le Capitaine de Vaisseau sortant, Jean Léon OLATOUNDJI, nommé en avril 2022, a symboliquement retourné le drapeau national – emblème du commandement et de la patrie – au Ministre de la Défense, Monsieur Fortunet Alain NOUATIN. Ce dernier l’a aussitôt transmis au nouveau Chef d’État-Major, Dossa HOUNKPATIN, qui l’a arraché avec détermination. Dans un ton ferme, le nouveau leader a exigé que tout le personnel de la Marine Nationale le reconnaisse désormais comme leur Chef, obéisse à ses ordres dans l’intérêt de la Marine et du Bénin, et œuvre à l’exécution rigoureuse des règlements pour la réussite de leur mission.

 Parcours exceptionnel du nouveau chef d’État-major  

En plus, Le Capitaine de Vaisseau Dossa HOUNKPATIN est un pur produit du prestigieux Prytanée Militaire de Bembèrèkè. Titulaire d’un Baccalauréat série C, il a complété sa formation au sein des écoles militaires béninoises et à l’étranger. Marin professionnel, il possède aussi une profonde connaissance du domaine nautique.

Nouveau chef d'État-major de la Marine nationale béninoise : le capitaine de vaisseau Dossa HOUNKPATIN prend les rênes.Postes stratégiques et responsabilités du nouveau chef d’État-major 

Avant sa nomination en tant que Chef d’État-Major, Dossa HOUNKPATIN a occupé plusieurs postes stratégiques au sein de la Marine Nationale. Il a notamment été Chef Division Mer et Chef de Cabinet au cabinet militaire du Président de la République, ainsi que Commandant de la base navale de Cotonou. Son expertise s’étend également à la gestion de la formation des Forces Navales et au commandement de patrouilleurs.

La Marine Nationale : Gardienne des Eaux Béninoises

La Marine Nationale est une composante essentielle de l’armée béninoise. Elle joue un rôle de sentinelle en mer, chargée de protéger les eaux sous la juridiction nationale contre toutes les menaces. Son nouveau Chef d’État-Major, Dossa HOUNKPATIN, s’engage à maintenir la sécurité maritime et à défendre les intérêts du Bénin.

En somme, la cérémonie de prise de commandement s’est conclue par un défilé des troupes et la signature des documents officiels, marquant ainsi le début d’un nouveau chapitre pour la Marine Nationale béninoise.

Première Session du GT2DAT

Cotonou, le 16 avril 2024 – Ce mardi, au Ministère en charge de la Décentralisation, s’est tenue la première session ordinaire du Groupe Technique Décentralisation, Déconcentration et Aménagement du Territoire (GT2DAT) pour l’année 2024. Cet événement a été marqué par des discours empreints d’engagement et de vision pour l’avenir des territoires béninois.

L’engagement du ministre

Dans son allocution d’ouverture, Monsieur Raphaël AKOTEGNON, Ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale, a chaleureusement accueilli les participants. Parmi eux figuraient Madame Elisabeth Pitteloud ALANSAR, Cheffe de File des Partenaires techniques et financiers du secteur de la décentralisation, ainsi que le Président de l’ANCB et des représentants de la Société civile.

Par ailleurs, le Ministre a exprimé sa gratitude envers tous les acteurs présents, soulignant l’importance de cette première session dans le contexte de l’adoption récente de la Politique Nationale de Décentralisation et de déconcentration (PONADEC) par le Conseil des Ministres. Cette politique nécessite une stratégie bien élaborée pour sa mise en œuvre efficace, appelant ainsi à la contribution de tous les participants.

Les Axes importants abordés par le GT2DAT

Les sujets inscrits à l’ordre du jour ont été présentés de manière détaillée par le Ministre. Ils abordent des questions cruciales telles que :

  1. Disponibilité des rapports d’audits du FADeC 2021-2022
  2. Performances des communes
  3. Transferts des ressources du FADeC en 2023
  4. Défis des marchés publics au niveau communal
  5. Situation des communes disposant de leur Plan de Développement Communal (PDC) de 4ème génération

En outre , le Ministre a encouragé une participation active de tous les membres du GT2DAT, soulignant l’importance de proposer des solutions opérationnelles à l’issue de cette session.

Le Ministère en charge de la Décentralisation, s’est tenue la première session ordinaire du Groupe Technique Décentralisation,(GT2DAT)La vision de Madame ALANSAR

Dans un autre discours marquant cette journée de concertation, Madame Elisabeth Pitteloud ALANSAR a souligné l’importance de cette session comme un exercice de redevabilité entre les acteurs du secteur. Elle a aussi mis en lumière les objectifs de la décentralisation, visant à répondre aux besoins locaux et à aligner les plans de développement communal sur les objectifs nationaux pour un développement territorial harmonieux.

Madame ALANSAR a également souligné l’importance du Fonds d’Appui au Développement des Communes (FADeC) comme un outil crucial pour le secteur. Elle a appelé à une analyse approfondie des consommations des ressources et des résultats des audits des années 2021 et 2022. Elle a exprimé sa satisfaction quant à la qualité du document de lettre mémoire, fruit d’un travail collaboratif, et a souligné l’importance des échanges lors de cette session pour une compréhension partagée des enjeux.

 

En somme, cette première session du GT2DAT a été l’occasion pour les acteurs du secteur de la Décentralisation au Bénin de se réunir, d’échanger et de débattre des défis actuels et des perspectives d’avenir. Les différents intervenants ont mis en lumière l’importance de cette rencontre pour le développement harmonieux des territoires, et l’engagement de tous les participants à contribuer activement à cette noble cause.

Croissance régulière de la production d’ananas au Bénin

La production d’ananas au Bénin connaît une croissance soutenue, selon les données récemment publiées par la Direction de Statistique Agricole (DSA) relevant du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche. De 374 601 tonnes en 2018, la production d’ananas a grimpé à 477 428 tonnes en 2023, avec une production moyenne annuelle de 407 345 tonnes. Cette tendance positive ouvre de nouvelles perspectives pour le secteur agricole du pays.

Tendances de la Production

En effet, La croissance moyenne annuelle de la production d’ananas sur la période 2018-2023 s’établit à 5,2 %, avec un pic remarquable de 16,2 % en 2022. La superficie moyenne récoltée pendant cette période est de 6 546 hectares, affichant une évolution erratique. La croissance annuelle moyenne de la superficie récoltée est de 2,0 %, tandis que les rendements ont également connu une amélioration significative. En moyenne, chaque hectare produit 62 272 kg d’ananas, avec une croissance annuelle moyenne de 4,3 % entre 2018 et 2023.

Perspectives pour 2024

Par ailleurs, la Direction de Statistique Agricole prévoit une récolte probable d’ananas tout au long de l’année 2024, en tenant compte des dates de plantation et du Traitement d’Induction Florale (TIF). Les mois de mars, avril, mai, juillet et août seront particulièrement propices, avec des superficies récoltables élevées. Après 2024, environ 8 % des superficies totales recensées resteront récoltables en 2025, grâce aux nouvelles installations de parcelles.

Portrait des Producteurs de l’ananas

En outre, le recensement de 2023 a identifié 5 919 producteurs d’ananas au Bénin, dont 18,91 % sont des femmes. Cela représente une augmentation de 12 % par rapport à 2019. L’activité de production d’ananas est principalement concentrée dans les PDA 4, 5, 6 et 7, avec une forte prédominance (95 %) dans le PDA 7. En moyenne, chaque producteur dispose d’environ 3 parcelles.

Répartition Géographique

La grande majorité (92,28 %) des producteurs d’ananas se trouve dans le département de l’Atlantique. Les autres départements, tels que le Plateau, l’Ouémé, le Mono, les Collines, le Zou et le Couffo, accueillent également des producteurs, mais dans des proportions plus modestes.

Variétés d’ ananas Cultivées

Les producteurs privilégient largement la variété « Pain de sucre » pour sa disponibilité sur les marchés intérieurs et extérieurs, ainsi que pour ses caractéristiques morphologiques. Ils ont consacré 86,81 % des 5 720,27 hectares plantés et recensés à cette variété, tandis que 13,19 % sont dédiés à la variété « Cayenne lisse ».

De plus, ils réservent 4,06 % de ces superficies à la production d’ananas bio, par opposition aux 95,94 % pour l’ananas conventionnel. Dans les superficies bio, ils plantent 84,27 % en « Pain de sucre » et 15,73 % en « Cayenne lisse ».

Sensibilisation contre les violences basées sur le genre

Dans un effort concerté pour éradiquer les violences basées sur le genre dans les milieux universitaires et hospitaliers, le Ministre de la Santé, le Professeur Benjamin HOUNKPATIN, accompagné de ses collègues des Affaires Sociales, Madame Véronique TOGNIFODÉ, et de l’Enseignement Supérieur, Madame Éléonore YAYI LADEKAN, ainsi que la Présidente de l’Institut National de la Femme, Madame Huguette BOKPÈ GNANCADJA, ont consacré l’après-midi du jeudi 12 avril 2024 à une sensibilisation approfondie.

L’école et l’hôpital : Sanctuaires du savoir, mais Pas à l’abri des violences

En effet, loin d’être des havres de paix, les établissements d’enseignement et les hôpitaux sont parfois le théâtre de violences insidieuses. Dans une démarche alliant sensibilisation et fermeté, les ministres du Gouvernement et la Présidente de l’Institut National de la Femme ont repoussé les limites de l’ignorance concernant la loi sur la prévention et la répression des infractions liées au genre.

La vertu de cette initiative a rassemblé des centaines d’apprenants ainsi que le corps professoral de la Faculté des Sciences de la Santé, de l’INMES et d’autres entités du secteur de la santé. L’objectif ? Susciter une prise de conscience collective à tous les niveaux de la chaîne du savoir.

Sensibilisation contre les Violences Basées sur le Genre : Ministres et Universitaires unis pour un changementSensibilisation sur le manifeste : Éthique de l’enseignant et devoir de dénonciation

À l’issue de ces échanges, un « Manifeste » a été adopté, mettant en avant deux résolutions majeures. Tout d’abord, l’éthique de l’enseignant éducateur : un rappel essentiel de la responsabilité morale et professionnelle qui incombe à ceux qui forment la relève. Ensuite, le devoir de dénonciation de l’apprenant harcelé : une mesure cruciale pour briser le silence et protéger les victimes.

Lors de son intervention liminaire, le Ministre de la Santé a souligné la préoccupation grandissante concernant le harcèlement dans les milieux universitaires et hospitaliers. « Nous formons la relève, principalement des apprenantes. Malheureusement, un mal insidieux sévit, demeurant un sujet tabou qui affecte le moral et la psychologie de ces âmes innocentes. Comment éviter de créer des traumatisés à vie ? », s’est-il interrogé.

La Présidente de l’INF clarifie les dispositions légales

La Présidente de l’Institut National de la Femme a mis l’accent sur les dispositions légales encadrant ces actes entre apprenants et enseignants. « Les cas de harcèlement sexuel ou de viol provoqués par des enseignants à l’égard des étudiantes relèvent de la compétence de la CRIET. En cas de harcèlement de l’enseignant envers l’apprenante, la peine encourue est de 3 à 5 ans, assortie d’une amende de 1 à 5 millions. Toute liaison amoureuse entre enseignant et apprenante est interdite, sans distinction de consentement. En cas de relation amoureuse, l’enseignant s’expose à une peine minimale d’un an. En cas de viol, la peine minimale est de 5 ans », a-t-elle précisé.

Les débats qui ont suivi ont permis à chaque acteur de mieux comprendre le contenu de la loi et de prendre des résolutions idoines pour sa mise en œuvre. En plus, les apprenants et les parents d’apprenants doivent dénoncer toute situation de harcèlement en appelant le numéro d’écoute de l’INF, le 51.07.88.88.

Flambée du prix du Maïs au Bénin

Le ministère de l’agriculture exprime sa préoccupation concernant l’escalade récente des prix du maïs au Bénin. Cette denrée cruciale pour les béninois a vu son coût augmenter de manière significative ces dernières semaines, provoquant l’alarme parmi les consommateurs.

Facteurs Internes et Externes de la flambée du prix de Maïs

Le chef du programme maïs de l’agence territoriale de développement agricole ATDA 2, Yves Hountondji, a apporté des éclaircissements sur les raisons de cette augmentation croissante. Selon lui, une combinaison de facteurs internes et externes est à l’origine de cette situation.

Facteurs Internes

  1. Stocks Constitués par les Commerçants: Certains commerçants ont constitué d’importants stocks lorsque le maïs était moins cher. Ces réserves ont contribué à la situation actuelle, accentuant la pression sur le marché.
  2. Systèmes de Préfinancement et de Surveillance des Prix: Des projets-programmes visant le développement des producteurs ont mis en place des systèmes de préfinancement et de surveillance des prix. Cela a eu pour effet de renforcer la production au niveau des producteurs, mais également d’influencer les prix.

Facteurs Externes

  1. Demande Externe: La forte demande de maïs pour l’alimentation humaine et animale dans des pays voisins tels que le Niger, le Nigeria, le Burkina Faso et le Tchad a exercé une pression supplémentaire sur le marché béninois. Face à des déficits de production, ces pays se sont tournés vers le Bénin pour s’approvisionner en maïs, créant ainsi une concurrence accrue et une augmentation des prix.
  2. Perturbations Climatiques: Les perturbations climatiques, notamment les retards et les excès de pluie, ont impacté la production de maïs cette année. Malgré ces défis, la production n’a pas diminué au point de compromettre la satisfaction des besoins en maïs.

Perspectives

Actuellement, les estimations indiquent une production d’environ 1,5 million de tonnes, avec une consommation avoisinant 1 million de tonnes. Bien que des surplus soient disponibles, la spéculation sur les stocks et le comportement des commerçants maintiennent des prix élevés sur le marché. L’objectif initial de production pour cette année était de 1,9 million de tonnes, un chiffre qui semble difficile à atteindre compte tenu des circonstances actuelles.

Une nouvelle ère pour le projet route des Pêches

Cotonou, le 12 avril 2024 – Après une phase de sensibilisation qui s’est étendue sur plusieurs mois, les opérations de déguerpissement à la plage de Fidjrossè, dans le 12e arrondissement de Cotonou, ont enfin débuté. Cette étape marque un tournant décisif dans la mise en œuvre du projet ambitieux de la Route des Pêches.

Un processus longuement préparé

En effet, depuis près d’une année, les autorités ont multiplié les efforts pour sensibiliser les parties prenantes et les tenanciers des lieux de loisirs installés le long de la plage. Réunions, rencontres, et échanges avec la préfecture de Cotonou ont jalonné cette période de préparation. Le ministère du cadre de vie et des transports, en charge du développement durable, a également mené des travaux de recensement minutieux.

Les opérations de déguerpissement marquent  un tournant décisif dans la mise en œuvre du projet ambitieux de la Route des Pêches.Libérer l’Emprise du projet

Par ailleurs, l’opération de déguerpissement vise à permettre à l’entreprise en charge de l’exécution des travaux d’aménagement de prendre possession du site. Les maquis, bars, et autres commerces qui occupaient l’emprise du projet ont commencé à être délogés depuis le mardi 09 avril 2024. Cette mesure s’inscrit dans une vision plus large : celle de créer un espace propice au développement de la Route des Pêches.

Le déguerpissement, amorcé avec détermination, se poursuivra dans les prochains jours jusqu’à la libération totale du site. Une fois les travaux d’aménagement achevés, les tenanciers auront la possibilité de se réinstaller, conformément au plan d’aménagement et aux cahiers de charges rigoureusement définis par le ministère du cadre de vie. Cette nouvelle ère pour la plage de Fidjrossè ouvre des perspectives d’avenir prometteuses pour le développement de la région.