Nationalité béninoise : Houndété interpelle le gouvernement sur les Afro-descendants

Cotonou, le 4 juin 2024 – Le premier vice-président du parti Les Démocrates, Eric Houndété, a interpellé le gouvernement béninois sur la question de l’attribution de la nationalité aux Afro-descendants, soulevant une série de questions fondamentales lors d’une séance à l’Assemblée nationale. Cette initiative, saluée par certains comme un geste fort de rapprochement avec la diaspora africaine, soulève néanmoins des interrogations importantes sur les aspects juridiques, sociaux et pratiques de sa mise en œuvre.

 Eric Houndété pose des questions cruciales pour une initiative ambitieuse

M. Houndété a centré son intervention sur huit questions clés qui guideront les réflexions et les actions du gouvernement dans ce domaine. Il interroge d’abord les fondements juridiques de la démarche, demandant sur quelle loi ou quel texte réglementaire elle repose. Cette question souligne l’importance de la transparence et de la clarté juridique dans un processus touchant à l’identité nationale.

Le parlementaire aborde ensuite les modalités pratiques de l’acquisition de la nationalité, s’interrogeant sur les procédures et les conditions requises pour devenir citoyen béninois dans le cadre de cette initiative. Il s’agit de définir clairement les droits et obligations liés à ce statut.

La question de l’identification des afro-descendants est également soulevée. M. Houndété cherche à savoir comment le gouvernement compte identifier les personnes éligibles à cette mesure, soulignant la nécessité d’une définition claire et inclusive des critères d’éligibilité.

L’accessibilité de la mesure à tous les afro-descendants est également interrogée. Le parlementaire s’interroge sur les conditions requises pour revendiquer la nationalité béninoise et si tous les individus concernés pourront en bénéficier.

Les questions suivantes de M. Houndété portent sur l’identification et la connaissance précise des Afro-descendants concernés par la mesure. Il s’agit de dresser un état des lieux précis de la population cible, en termes de nombre, de localisation, d’activités et d’intérêt pour la nationalité béninoise.

Enfin, la dernière question interroge l’existence d’études permettant d’évaluer l’ampleur de la population concernée. Cette question met en lumière l’importance de fonder la décision gouvernementale sur des données solides et une analyse approfondie, afin d’assurer la faisabilité et l’efficacité de la mesure.

Vers une réflexion approfondie pour une initiative inclusive

Les questions soulevées par Eric Houndété mettent en lumière les défis complexes liés à l’attribution de la nationalité dans un contexte mondialisé. Elles appellent à une réflexion approfondie sur les implications juridiques, sociales et culturelles de cette initiative ambitieuse, en tenant compte des aspirations de la diaspora africaine et des réalités du Bénin. Un dialogue inclusif avec toutes les parties prenantes est essentiel pour que le gouvernement établisse un cadre clair et juste pour l’octroi de la nationalité béninoise aux Afro-descendants, assurant ainsi le succès et la pérennité de cette mesure.

Bénin : Immunité levée pour l’ex-patron des droits de l’homme

Cotonou, le 4 juin 2024 – Dans un revirement juridique majeur, la Cour suprême du Bénin a levé l’immunité de l’ancien président de la Commission béninoise des droits de l’homme (CBDH), Isidore Clément Capo-Chichi. Cette décision historique, prise le lundi 3 juin 2024, ouvre la voie à de nouvelles poursuites judiciaires contre M. Capo-Chichi pour sa gestion controversée de la CBDH.

Immunité : Fin d’une protection juridique controversée

La décision de la Cour suprême met fin à l’immunité dont bénéficie M. Capo-Chichi en vertu de l’article 30 de la loi n°2012-36 du 15 février 2012. Cette loi accordait aux membres de la CBDH une protection contre les arrestations et les poursuites pénales pendant et jusqu’à 12 mois après la fin de leur mandat, à moins que la Cour suprême n’autorise expressément une telle action.

M. Capo-Chichi avait déjà été invité par la Brigade économique et financière le 16 mai 2024 dans le cadre de cette affaire. Cependant, son avocat avait exercé son immunité pour obtenir sa libération. La décision de la Cour suprême met désormais fin à cette protection, ouvrant la voie à de nouvelles enquêtes et à d’éventuelles poursuites.

Vers une responsabilisation accumulée des fonctionnaires ?

Les autorités judiciaires du Bénin ont envoyé un signal fort en levant cette immunité. Elle démontre une volonté de responsabiliser les fonctionnaires et de renforcer l’intégrité des institutions publiques. Cette décision soulève néanmoins des questions importantes quant à l’équilibre délicat entre l’immunité nécessaire aux fonctionnaires pour exercer leurs fonctions en toute indépendance et la nécessité de rendre des comptes.

Implications potentielles considérables

Alors que les détails de l’affaire Capo-Chichi restent à éclaircir, les implications de cette décision historique pourraient être considérables. Elles pourraient avoir un impact significatif sur la gouvernance du Bénin et influencer la perception internationale du pays en matière de lutte contre la corruption et de respect des droits de l’homme.

Médecine endogène : l’Afrique valorise ses savoirs ancestraux

Abomey-Calavi, Bénin —  L’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et l’Institut de recherche pour le développement (IRD) ont donné le coup d’envoi des doctoriales en médecine endogène sur le campus d’Abomey-Calavi au Bénin. Cet événement rassemble de jeunes doctorants venus de toute la sous-région pour valoriser les savoirs ancestraux africains et contribuer à la santé des populations.

Une thématique phare en Afrique

Par ailleurs, la médecine endogène, profondément ancrée dans les connaissances et les pratiques traditionnelles africaines, occupe une place de choix dans les universités du continent. Comme l’a souligné Ouidad TEBBAA, directrice régionale Afrique de l’Ouest de l’AUF, ces doctoriales visent à mettre en lumière cette thématique essentielle : « Les recherches menées sur la base de ces savoirs traditionnels ont également donné des résultats probants, positionnant l’Afrique comme l’une des régions phares dans ce domaine. »

Vers l’intégration des savoirs traditionnels

L’AUF accompagne activement les étudiants dans leur quête de connaissances. Agnès AUBOUY, chercheur à l’IRD, a rappelé les Assises internationales de médecine traditionnelle, dont la première édition s’est tenue à Dakar en octobre 2023. La deuxième édition, prévue cette année à Abidjan en Côte d’Ivoire, explorera aussi l’intégration des savoirs traditionnels dans la médecine moderne.

L'AUF et l'IRD lancent les Doctoriales en Médecine Endogène au Bénin pour promouvoir les savoirs traditionnels africains et leur contributionFormation et réseaux

En outre, un atelier de formation en médecine endogène pour les traditionnels praticiens a récemment eu lieu, créant un réseau de coopération entre le Conseil des ministres de l’organisation des États islamiques, les académies de sciences et l’académie nationale des sciences et techniques du Sénégal.

Célébration de la science endogène

En plus, le recteur de l’Université nationale des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques (UNSTIM), Joachim GBENOU, a qualifié ces doctoriales de « célébration de la science ». Il a souligné l’importance de revenir aux sources endogènes, rappelant que la médecine moderne puise encore dans ces savoirs ancestraux : « La médecine endogène complète la médecine moderne, offrant des solutions là où elle ne peut pas aller. »

Perspectives et ambitions pour la Médecine endogène

Ces rencontres de deux jours permettront aux participants de partager leurs apprentissages et d’approfondir leurs connaissances. Le représentant du Ministre de l’enseignement supérieur a exprimé le souhait que les assises internationales et les travaux de qualité se tiennent au Bénin en 2025.

En somme, Les doctoriales en médecine endogène s’inscrivent dans une dynamique de valorisation des savoirs traditionnels en Afrique de l’Ouest et de contribution au bien-être et à la santé des populations.

Jeunesse béninoise : Le sport et l’UNFPA unis pour l’autonomisation et le bien-être

Cotonou, le 4 juin 2024 – Le Ministre des Sports, M. Benoît Dato, a reçu en audience ce jour M. Richmond Tiemoko, Représentant de l’UNFPA Bénin. Cette rencontre a permis aux deux parties d’échanger sur des thématiques d’importance majeure pour la jeunesse béninoise, notamment l’autonomisation des jeunes, la santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes (SSRAJ) et le rôle de la jeunesse dans la promotion de la paix et de la sécurité.

Des synergies pour le bien-être des jeunes

Par ailleurs, ces échanges s’inscrivent dans le cadre du renforcement de la collaboration entre le Ministère des Sports et l’UNFPA Bénin. L’objectif commun est de promouvoir le bien-être des jeunes et de favoriser leur participation active au développement du pays. Les sujets abordés lors de la rencontre soulignent l’engagement du gouvernement béninois à investir dans l’avenir de sa jeunesse.

L’UNFPA Bénin : un partenaire de choix pour la jeunesse

L’UNFPA (Fonds des Nations unies pour la population) est un acteur clé dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive, de l’égalité des sexes et des droits des jeunes. L’organisation intervient au Bénin pour améliorer la vie des populations, en particulier des jeunes, en leur fournissant des services de santé, des informations et des ressources nécessaires à leur épanouissement.

En conclusion, cette rencontre entre le Ministre des Sports et le Représentant de l’UNFPA Bénin illustre la volonté des autorités béninoises de placer la jeunesse au cœur des préoccupations nationales. La collaboration entre le gouvernement et les organisations internationales comme l’UNFPA est essentielle pour relever les défis auxquels les jeunes sont confrontés et leur permettre de jouer pleinement leur rôle dans la société.

Éducation au Bénin : Le CEP 2024, un tremplin vers l’avenir pour les jeunes

Cotonou, le 03 Juin 2024 – C’est dans une ambiance solennelle et pleine d’encouragements que le coup d’envoi de l’examen du Certificat d’Études Primaires (CEP) 2024 a été donné ce lundi au Complexe Scolaire Sikè-Nord de Cotonou. La cérémonie officielle, présidée par le Ministre des Enseignements Maternel et Primaire (MEMP), M. Salimane KARIMOU, a marqué le début d’une semaine cruciale pour les 256 968 candidats répartis sur l’ensemble du territoire national.

Lancement Officiel de l'Examen du CEP 2024 au Complexe Scolaire Sikè-Nord de Cotonou : Succès et Innovations Marquent le Début des ÉpreuvesUn message d’encouragement et de sérénité pour les candidats

Prenant la parole devant les élèves, les autorités et les acteurs du système éducatif, le Ministre KARIMOU a tenu à rassurer et à motiver les candidats. Il les a exhortés à garder leur calme, à lire attentivement les consignes et à faire preuve de concentration tout au long des épreuves. « N’oubliez pas que vous avez travaillé pendant tout au long de l’année scolaire, et que ces épreuves ne sont que la consécration de vos efforts », a-t-il déclaré.

Le Ministre a également rappelé l’importance du CEP pour le système scolaire béninois. Il a souligné que cet examen constitue une étape cruciale dans le parcours des élèves, ouvrant la voie à l’enseignement secondaire et à de nouvelles opportunités d’apprentissage.

Lancement Officiel de l'Examen du CEP 2024 au Complexe Scolaire Sikè-Nord de Cotonou : Succès et Innovations Marquent le Début des ÉpreuvesÉduc-Master : une innovation pour la gestion transparente des examens

Cette année, l’organisation des examens du CEP a connu une innovation majeure avec l’utilisation de la plateforme Éduc-Master. Ce système informatique a permis une désignation transparente et équitable des enseignants chargés de la surveillance et de la correction des épreuves, mettant ainsi fin aux pratiques de clientélisme et de favoritisme.

Le Ministre KARIMOU s’est félicité du succès de cette première expérience avec Éduc-Master, soulignant qu’elle contribuait à renforcer la crédibilité et la fiabilité du processus d’évaluation. Il a également rassuré les enseignants non retenus cette année, leur garantissant que leur tour viendra lors des prochaines sessions d’examens.

Visite de l’école maternelle et primaire Emilie de Villeneuve pour Le CEP

Après la cérémonie officielle, le Ministre et sa délégation se sont aussi rendus à l’école maternelle et primaire Emilie de Villeneuve, l’un des centres d’examen du CEP 2024. Ils ont pu constater le bon déroulement des épreuves et s’entretenir avec les candidats, les surveillants et les responsables du centre.

En somme, Le lancement officiel du CEP 2024 a été un véritable succès, marqué par un message fort d’encouragement aux candidats, une mise en avant des innovations mises en œuvre pour garantir la transparence des examens et une visite de terrain pour s’assurer du bon déroulement. des épreuves.

CEP 2024 : Début des épreuves pour plus de 256 000 candidats

L’effervescence était palpable ce lundi 03 juin 2024 , alors que le coup d’envoi de l’examen du Certificat d’Études Primaires (CEP) était donné. Cet événement marque le début d’une semaine décisive pour des centaines de milliers de jeunes élèves à travers le Bénin.

CEP 2024 : Plus de 800 centres d’examen mobilisés pour accueillir les candidats

Avec un nombre record de 256 968 candidats inscrits , dont 132 809 garçons et 124 159 filles, cette session normale de juin 2024 témoigne d’une augmentation significative de la participation par rapport à l’année précédente, avec une hausse de 6,38% du taux d’inscription .

Les candidats sont répartis dans 802 centres d’examen , étendus sur l’ensemble du territoire national. Parmi eux, 99 candidats à besoins spécifiques bénéficient de 14 centres adaptés à leurs exigences . Cette organisation méticuleuse souligne l’engagement du pays envers une éducation inclusive et équitable pour tous .

Plus de 256 000 candidats au Bénin  ont entamé ce lundi 3 juin 2024 les épreuves du Certificat d'Etudes Primaires (CEP 2024 ), Examen du CEP : Le Ministre Karimou encourage les candidats à ne pas avoir peur

Le Ministre des Enseignements Maternel et primaire, Salimane Karimou , a communiqué un message encourageant aux candidats, les exhortant à rester sereins et confiants tout en respectant les consignes et les conseils prodigués par leurs enseignants.  » Les épreuves d’examen ne portent sur rien d’autre que ce qu’ils vous ont enseigné. Pour cela, n’ayez donc pas peur « , a-t-il déclaré, insufflant un sentiment de calme et de préparation chez les élèves.

Les épreuves du CEP, qui prendront fin le jeudi 6 juin 2024, détermineront les élèves qui pourront poursuivre leur parcours académique dans l’enseignement secondaire général, technique et professionnel. C’est une étape cruciale qui ouvre la porte à de nouvelles opportunités d’apprentissage et de développement personnel .

Plus de 256 000 candidats au Bénin  ont entamé ce lundi 3 juin 2024 les épreuves du Certificat d'Etudes Primaires (CEP 2024 ), Examen du CEP : Des mesures strictes pour garantir la transparence et l’intégrité du processus

Cette année, la transparence et l’intégrité du processus d’examen est la priorité du gouvernement . Il y a eu des mesures rigoureuses mises en œuvre afin d’assurer que chaque élève ait une opportunité équitable de mettre en évidence ses connaissances et ses facultés. Les autorités éducatives ont également mis en œuvre des dispositifs pour assurer le bon déroulement de l’examen, malgré les défis logistiques que représente l’accueil d’un si grand nombre de candidats .

En conclusion, l’examen du CEP de 2024 est un moment charnière pour l’éducation au bénin  . Il symbolise non seulement l’achèvement d’une étape éducative fondamentale pour les jeunes élèves, mais aussi l’aspiration d’une nation à cultiver une génération bien éduquée et prête à relever les défis de demain . Alors que les élèves entament leurs épreuves, c’est avec espoir et anticipation que le pays attend de célébrer les succès de ses futurs leaders et innovateurs .

L’éducation, clé de l’avenir : Prudencio aux côtés des candidats du CEP

Cotonou, 3 juin 2024- À l’aube d’un moment crucial pour les jeunes écoliers du Bénin, Claudine Afiavi PRUDENCIO, la présidente du parti politique Renaissance Nationale, s’est emparée de sa plume pour exprimer son soutien indéfectible aux candidats du Certificat d’Études Primaires (CEP) .

Dans un message empreint de chaleur et d’encouragement, elle a rappelé aux élèves l’importance de la confiance en soi et de la détermination. Soulignant le rôle crucial de l’éducation dans la construction de l’avenir, Mme PRUDENCIO a mis en avant la nécessité d’une préparation rigoureuse et d’une concentration sans faille pour surmonter les défis de cet examen. Elle a également insisté sur le fait que chaque élève possède les outils nécessaires pour exceller et que l’éducation est la clé qui ouvre les portes des opportunités futures.

En tant que figure politique influente, son message vise non seulement à motiver les élèves mais aussi à souligner l’engagement de son parti envers l’éducation et le développement des jeunes esprits. Ce discours est un rappel puissant que le succès dans cet examen est une étape vers de plus grandes réalisations et que les élèves sont, sans aucun doute, l’avenir et la fierté de la nation.

En somme, Avec des mots qui se veulent être un catalyseur de courage et d’ambition, Claudine Afiavi PRUDENCIO se tient aux côtés des écoliers, partageant leur espoir et leur vision d’un avenir prometteur.

Grève au Nigéria : le gouvernement appelle à la reprise des négociations

Le gouvernement fédéral du Nigéria a lancé un appel pressant aux syndicats pour qu’ils reprennent les négociations sur un nouveau salaire minimum via la Commission tripartite. Cette initiative vise à trouver un terrain d’entente entre les parties et à garantir un équilibre entre les besoins des travailleurs et la stabilité économique du pays.

Équilibre et durabilité au cœur des discussions :

Dans un communiqué officiel, le gouvernement a souligné l’importance de parvenir à un accord équilibré qui tienne compte des implications économiques plus larges. Alors que la grève nationale se poursuit, les responsables gouvernementaux insistent sur la nécessité de préserver le bien-être de tous les Nigérians, y compris les travailleurs et leurs familles.

Enquêtes concernant les voyageurs du Hajj :

La grève a également eu des répercussions sur les voyageurs du Hajj, qui attendent avec impatience de faire leur pèlerinage. Avec la fermeture des aéroports en raison de la grève, ces pèlerins risquent maintenant de rencontrer des retards. Pour beaucoup d’entre eux, le voyage vers les lieux saints revêt une profonde dimension spirituelle, et l’idée que cette expérience puisse être perturbée par la grève pèse lourdement sur leur esprit.

Appel à la prudence et à la compréhension :

Le gouvernement exhorte donc les syndicats à considérer ces implications plus larges et à travailler de manière constructive pour parvenir à un accord mutuellement bénéfique. La stabilité économique du pays et le bien-être de ses citoyens sont en jeu, et il est essentiel que toutes les parties fassent preuve de prudence et de compréhension dans leurs négociations.