La NOCIBE offre de nouvelles classes à l’école primaire d’Itakara

Adja-Ouèrè, Bénin(le 30 août 2024) – Sous un soleil clément, la commune d’Adja-Ouèrè vibrait jeudi 29 août dernier au rythme d’une inauguration toute particulière. Au cœur du village d’Itakara Ikpinlè, l’École primaire publique s’offre un nouveau visage, grâce à la générosité de la Nouvelle Cimenterie du Bénin (NOCIBE SA).

Six nouvelles salles de classe, flambantes, neuves et lumineuses, se dressaient fièrement au milieu de la cour de l’école. Les deux modules, aux couleurs vives et aux lignes épurées, offriraient un contraste saisissant avec les bâtiments plus anciens. À l’intérieur, des tables et des bancs neufs, soigneusement alignés, attendent déjà les futurs élèves. Un bureau du directeur, spacieux et fonctionnel, ainsi qu’un magasin, complètent l’ensemble.

Ce don, fruit d’une politique de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ambitieuse, vient répondre aux besoins croissants en infrastructures scolaires de la région. Les nouveaux bâtiments, équipés de mobilier moderne, pourront accueillir 300 élèves supplémentaires.

La NOCIBE offre de nouvelles salles de classe à l'école d'Itakara, réaffirmant son engagement en faveur de l'éducation au Bénin.Un engagement fort pour l’éducation

Par ailleurs, la cérémonie, empreinte d’une grande convivialité, s’est déroulée en présence de nombreuses personnalités, parmi lesquelles le maire de la commune, Cyrille ADEGBOLA, qui n’a pas caché sa joie de voir son territoire se développer.

« C’est un réel plaisir de voir la NOCIBE poser des actes concrets pour améliorer les conditions d’apprentissage de nos enfants », s’est réjoui Cyrille ADEGBOLA, maire de la commune d’Adja-Ouèrè. Selon lui, cette initiative est une preuve supplémentaire de l’engagement de l’entreprise en faveur du développement local.

Ensuite, le maire d’Adja-Ouère a salué cette initiative, soulignant l’importance de tels partenariats pour le développement de la commune. « Nous sommes rassurés au sein du conseil communal que tous les autres arrondissements en bénéficieront également », a-t-il déclaré.

Pour Constant Assogba, chef département qualité, hygiène, sécurité, environnement de la NOCIBE, « la construction d’infrastructures scolaires et éducatives constitue un axe majeur de la politique de responsabilité sociétale de l’entreprise ». Il a souligné que deux niveaux du budget RSE de la NOCIBE sont consacrés à l’éducation.

La NOCIBE offre de nouvelles salles de classe à l'école d'Itakara, réaffirmant son engagement en faveur de l'éducation au Bénin.Une reconnaissance unanime

Les parents d’élèves, les enseignants et les autorités locales ont unanimement salué ce geste généreux. « Au nom de toute la population, des parents en particulier, recevez nos sincères remerciements », a déclaré Macaire Akiole, président de l’Association des parents d’élèves. « Ces nouvelles classes vont permettre à nos enfants d’étudier dans de meilleures conditions et de donner le meilleur d’eux-mêmes. »

Les petits écoliers, eux aussi, étaient aux anges. « C’est un véritable cadeau que nous fait la NOCIBE », confiait le porte-parole des écoliers Yemalin, Jacques FABI. « C’est comme si on avait une nouvelle école ! » s’exclamait FABI. « On va prendre soin de ces salles pour qu’elles durent longtemps. »

Rodrigue Toukounou, représentant du préfet du Plateau, a quant à lui qualifié la NOCIBE de « modèle en matière de responsabilité sociétale des entreprises ». Il a souligné l’importance de tels partenariats pour compléter les efforts du Gouvernement dans le domaine de l’éducation.

NOCIBE : les projets réaliser et avenir

En outre, depuis plusieurs années, la NOCIBE s’engage activement dans des initiatives sociales visant à améliorer le quotidien des communautés. Parmi ces initiatives figure la remise de kits scolaires à plus de 12 000 jeunes élèves de 35 établissements d’enseignement maternel, primaire et secondaire publics situés à Adja-Ouéré et Pobè. En plus, l’entreprise prend en charge les frais de scolarité pour les étudiants des collèges de Massè et d’Abadago.

La NOCIBE ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. D’autres projets de réalisation sont en cours, tels que la construction d’une infrastructure scolaire à l’école primaire publique d’Igbo Adou, la distribution de tables et de bancs à d’autres écoles, et la prise en charge de frais de scolarité pour certains élèves.

Bref, en offrant ces nouvelles salles de classe, la NOCIBE ne fait pas que construire des bâtiments, elle investit dans l’avenir de notre pays. Son engagement est un modèle pour toutes les entreprises et un appel à multiplier les partenariats public-privé au service de l’éducation. Ce partenariat entre la NOCIBE et les autorités locales démontre que lorsque le secteur privé et le secteur public unissent leurs forces, les résultats sont concrets et bénéfiques pour tous.

Cisjordanie : Trois Membres du Hamas Tués

Cisjordanie, 30 août 2024 – Israël a annoncé avoir tué trois membres du Hamas lors d’une frappe aérienne vendredi en Cisjordanie, marquant le troisième jour d’une vaste opération militaire en marge de la guerre à Gaza. Depuis mercredi, au moins 19 Palestiniens ont perdu la vie dans ces affrontements, selon des sources locales.

Israël intensifie ses opérations en Cisjordanie, tuant trois membres du Hamas, tandis que l’ONU appelle à la fin immédiate des hostilités Une Opération Militaire de Grande Envergure

L’armée israélienne a intensifié ses opérations dans les villes de Jénine, Tulkarem, Toubas et leurs camps de réfugiés, des zones où les groupes armés sont particulièrement actifs contre l’occupation israélienne. Vendredi, les forces israéliennes se concentraient uniquement sur Jénine, après s’être retirées de Toubas et Tulkarem au cours des deux derniers jours.

Appel de l’ONU à la Cessation des Hostilités

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exprimé sa “profonde inquiétude” sur le réseau social X, appelant à la “fin immédiate” de cette opération militaire. Il a fermement condamné les pertes de vies humaines, notamment celles de mineurs. “Les derniers développements en Cisjordanie occupée, notamment le lancement par Israël d’opérations militaires à grande échelle, sont profondément préoccupants”, a-t-il déclaré.

Israël intensifie ses opérations en Cisjordanie, tuant trois membres du Hamas, tandis que l’ONU appelle à la fin immédiate des hostilitésUn Bilan Humain Alourdi

Depuis le début de cette opération, l’armée israélienne a mené des frappes aériennes et des incursions terrestres, causant des pertes humaines significatives. Le ministère palestinien de la Santé a recensé 19 morts, parmi lesquels deux adolescents de 13 et 17 ans. Le Croissant-Rouge palestinien a également signalé des affrontements violents et des dommages importants aux infrastructures locales.

Témoignages et Réactions

Des habitants de Jénine ont rapporté des scènes de chaos et de destruction. “Nous vivons dans la peur constante des frappes aériennes et des incursions militaires”, a déclaré un résident local. Les organisations humanitaires ont alerté sur les conditions de vie déplorables dans les camps de réfugiés, exacerbées par les coupures d’électricité et de télécommunications.

en somme , la situation en Cisjordanie reste extrêmement tendue, avec des pertes humaines croissantes et des appels internationaux à la cessation des hostilités. L’opération militaire israélienne, bien que justifiée par des raisons de sécurité, a entraîné des conséquences dramatiques pour la population palestinienne, exacerbant les tensions dans une région déjà marquée par des décennies de conflit.

La communauté internationale, représentée par des voix comme celle du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, continue de plaider pour une solution pacifique et la protection des civils, en particulier des mineurs. La fin immédiate des opérations militaires est cruciale pour éviter une escalade supplémentaire et pour ouvrir la voie à des négociations visant à instaurer une paix durable dans la région.

Rohr : « On aura en face de nous le top du football africain »

Cotonou, le 29 août 2024 – Gernot Rohr, le sélectionneur des Guépards du Bénin, a dévoilé ce jeudi la liste des joueurs retenus pour les deux premières journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Maroc 2025. Le technicien allemand A d’ores et déjà ciblé le match d’ouverture contre le Nigeria, un véritable choc annoncé.

Le sélectionneur des Guépards du Bénin confiant avant d’affronter le Nigeria

« On commence avec le match le plus difficile », a prévenu Rohr en conférence de presse. Le Bénin affrontera en effet les Super Eagles du Nigeria, une équipe regorgeant de talents et revancharde après sa défaite historique face aux Guépards lors des qualifications pour le Mondial 2026. « Ils seront tous là cette fois-ci. Osimhen sera là, William Troost- Ekong aussi. Donc on aura vraiment en face de nous le top du football africain », a souligné le sélectionneur allemand.

Malgré ce défi de taille, Rohr affiche une confiance inébranlable. Il s’appuie sur un groupe de joueurs qu’il connaît bien et qui a déjà montré de belles choses. « J’ai tenu à avoir une certaine continuité avec un groupe qui s’est bien comporté à Abidjan en juin dernier », at-il expliqué.

Interrogé sur la présence de joueurs comme Saturnin Allagbé et Jordel Dossou, actuellement sans club, Rohr a justifié ses choix : « On ne fait pas partie des entraîneurs qui jettent des joueurs parce que pendant quelques mois ils sont en difficulté. Saturnin Allagbé est un joueur irréprochable, c’est le vice-capitaine de l’équipe Avant de l’écarter, on lui donne encore la possibilité de venir .

Concernant l’absence de Cebio Soukou, le sélectionneur a expliqué que le joueur avait annoncé sa retraite internationale. « Lorsque vous regardez la liste, qui doit-on supprimer pour le mettre ? Déjà qu’il a annoncé sa retraite, comment voulez-vous que j’appelle un joueur en retraite ? « 

Les 25 joueurs convoqués se retrouveront à Abidjan dès le 2 septembre pour préparer ces deux rencontres décisives. Le Bénin affrontera le Nigeria le 7 septembre et la Libye le 10 septembre.

Urgence : Peste porcine, le Bénin sous menace

Porto-Novo , le 29 août 2024 – La peste porcine africaine continue de sévir au Bénin. La commune de Pèrèrè, dans le département du Borgou, est désormais en première ligne face à cette épidémie. Selon Fraternité Fm,  plus de 200 porcs auraient succombé à la maladie le mercredi 28 août 2024.

Le premier cas a été signalé à Soubadon  le 09 juillet , avant de se propager rapidement à Guinagourou et Gninsy. Trois arrondissements sont désormais touchés, plongeant les éleveurs dans une profonde inquiétude.

« La situation est sous contrôle, mais nous avons enregistré une évolution négative » , confie Mama Amadou Moumouni, chef du service Réglementation et contrôle à la Direction départementale de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche du Borgou. Face à cette menace, les autorités ont pris la décision d’interdire la consommation de viande de porc sur l’ensemble de la commune.  

Peste porcine : Un coup dur pour les éleveurs et les consommateurs

Cette épidémie représente un véritable coup dur pour les éleveurs de la région, qui voient leurs cheptels décimés. Mais c’est également un coup de masse pour les consommateurs, notamment à Porto-Novo, réputée pour être la capitale béninoise de la consommation de viande de porc. Les habitants de la capitale économique s’inquiètent déjà d’une éventuelle pénurie et d’une hausse des prix.

Les autorités sanitaires mobilisées

Face à l’urgence de la situation, les autorités sanitaires sont mobilisées pour tenter de contenir l’épidémie. Des mesures de biosécurité ont été renforcées et des campagnes de sensibilisation sont menées auprès des éleveurs. Mais la tâche s’annonce ardue, tant la maladie est contagieuse.

L’évolution de la situation est suivie de près par les autorités béninoises. Les prochaines semaines seront déterminantes pour évaluer l’ampleur des dégâts et mettre en place des stratégies à long terme pour lutter contre cette menace qui pèse sur l’élevage porcin béninois.

La peste porcine africaine constitue une véritable menace pour l’élevage porcin béninois. Les conséquences de cette épidémie pourraient être désastreuses pour les éleveurs, les consommateurs et l’économie du pays. Il est urgent de mettre en œuvre des mesures efficaces pour enrayer la propagation de la maladie. Mais à quel prix ? Les autorités, les éleveurs et les consommateurs devront trouver un ensemble de solutions durables pour faire face à ce défi .

Intoxication : Qui veut nuire au consul du Bénin ?

Malabo, 28 août 2024 – Une polémique enfle sur les réseaux sociaux depuis quelques heures. Des vidéos montrant une manifestation devant le consulat honoraire du Bénin en Guinée Équatoriale ont été largement partagées, alimentant des inquiétudes sur une éventuelle tension diplomatique.

Face à cette effervescence numérique, Paulin Zounon, consul honoraire du Bénin dans ce pays, a tenu à apporter un démenti formel. Dans une déclaration à notre rédaction, il a catégoriquement rejeté les allégations selon lesquelles une manifestation aurait eu lieu ce mercredi 28 août 2024.

« Il s’agit d’une manipulation pure et simple », a-t-il affirmé, ajoutant que les images diffusées dateraient en réalité de décembre 2023. « La situation est calme et paisible ici à Malabo. Je ne comprends pas les raisons qui poussent « Certains à vouloir ternir l’image de notre consulat », a-t-il déploré.

Le consul honoraire a énoncé une tentative de diffamation visant à le discréditer et à semer le trouble au sein de la communauté béninoise en Guinée Équatoriale. Il a également évoqué la possibilité d’actions en justice pour faire cesser cette campagne de dénigrement.

Contactés par nos soins, plusieurs membres de la communauté béninoise à Malabo ont confirmé que la situation était effectivement calme et qu’aucune manifestation n’avait eu lieu ces derniers jours. Ils ont également exprimé leur surprise face à la diffusion de ces fausses informations.

Cette affaire soulève des questions sur la fiabilité de l’information à l’ère des réseaux sociaux et sur les risques de manipulation de l’opinion publique.

Les cultes Egun-gun au Bénin : La CONADICUMOYO sonne l’alarme

Cotonou, le 28 août 2024 – La Communauté Nationale des Dignitaires des Cultes des Morts Yoruba « Oro-Egun-Abikou-Guèlèdè-Gounouko »  (CONADICUMOYO) a décidé de prendre des mesures drastiques pour tenter de rétablir l’ordre au sein des cérémonies Egun-gun. Face à une recrudescence d’actes de vandalisme et de désacralisation lors de ces manifestations, les dignitaires ont appelé à une suspension temporaire des cérémonies publiques.

Dans un communiqué conjoint, les responsables de la CONADICUMOYO,  Baba ADÉCHINA Gbododjou Luc, Baba ADÉLAWA Robert Famouyiwa et Baba OGOULOLA C. Basile, ont exprimé leur profonde inquiétude face à la « banalisation » des cultes endogènes. Les violences, les profanations et les comportements agressifs de certains participants auraient terni l’image de ces rites ancestraux.

Des mesures restrictives de la CONADICUMOYO pour préserver les traditions

Pour tenter de remédier à cette situation, la CONADICUMOYO a décidé de :

  • Suspendre les cérémonies publiques : Seules les manifestations initiées par l’État béninois seront autorisées. En prévision de l’établissement des Cellules de base pour les Comités exécutifs locaux au sein des districts, cette mesure reste en attente.
  • Interdire les manifestations spectaculaires à titre définitif : des tams-tams Egun-gun dans le Littoral.
  • Finir l’installation anarchique des autels « Ojubo » à chaque coin de rue.

Par ailleurs , les dignitaires  ont décidé de  bannir définitivement toute sortie de  revenants portant des toges agressives, surnommées de manière irrégulière  »Tailleur, Shango, Adjanan kpatakpo, etc. », et munies de fouets ou d’objets coupants ; il ont également  interdire les rites  »Oro » et  »Abikou » dans la ville de Cotonou et ses environs, étant donné que les forêts sacrées sont désignées comme espaces exclusifs pour ces pratiques cultuelles. Enfin, ces mesures visent à ramener les cérémonies Egun-gun à leur dimension familiale et à les préserver de toute dérive.

Un enjeu de société

En outre, cette décision de la CONADICUMOYO soulève de nombreuses questions. Comment concilier la liberté de culte avec le maintien de l’ordre public ? Comment préserver les traditions tout en les adaptant à l’évolution de la société ? Ces interrogations feront l’objet de débats au sein de la société béninoise.

Les défis à relever

La mise en œuvre de ces mesures ne sera pas sans difficulté. Il faudra notamment mettre en place un dispositif de contrôle pour faire respecter les interdictions et trouver des solutions pour permettre aux fidèles de continuer à pratiquer leurs cultes dans le respect des règles.

En somme, cette décision de la CONADICUMOYO est susceptible de susciter des réactions diverses au sein de la société béninoise. Si certains saluent cette initiative pour préserver les traditions, d’autres pourraient y voir une atteinte à leur liberté de culte.

La CEDEAO accélère la libre circulation des personnes

Banjul, Gambie, 28 août 2024 – Les parlementaires de la CEDEAO se sont réunis le 26 août 2024 à Banjul pour donner un nouvel élan à la mise en œuvre du protocole sur la libre circulation des personnes. En effet, cet événement  lancée par le Président de l’Assemblée nationale de la Gambie, le Très Honorable Fabakary Tombong JATTA marque une étape cruciale dans le processus d’intégration régionale, visant à faciliter les déplacements des citoyens et à stimuler les échanges économiques.

Le Parlement de la CEDEAO et la Commission travaillent ensemble pour surmonter les obstacles à la libre circulation des citoyens dans la région.Un engagement pour la libre circulation des  personnes 

Par ailleurs, les participants à cette rencontre qui durera  cinq jours, ont réaffirmé leur détermination à surmonter les obstacles qui entravent la libre circulation des personnes au sein de l’espace CEDEAO. Le ministre gambien du Commerce, Baboucarr Joof, et la présidente du Parlement de la CEDEAO, Memounatou Ibrahima, ont souligné l’importance de renforcer le cadre législatif et de développer des politiques coordonnées pour maximiser les avantages de cette libre circulation.

Les défis à relever

Si les ambitions sont élevées, les défis sont nombreux. La mise en œuvre efficace du protocole nécessite une harmonisation des législations nationales, la simplification des procédures administratives et la sécurisation des frontières. En outre,  Le Directeur de la libre circulation des personnes et de la migration de la CEDEAO, Albert Siaw-Boateng, a souligné l’importance de déployer pleinement la carte d’identité biométrique de la CEDEAO (ENBIC) et d’abolir le séjour de 90 jours pour faciliter les déplacements des citoyens.

Le Parlement de la CEDEAO et la Commission travaillent ensemble pour surmonter les obstacles à la libre circulation des citoyens dans la région.Des impacts concrets pour les citoyens

La libre circulation des personnes devrait avoir des impacts positifs sur la vie quotidienne des citoyens de la CEDEAO. En plus, elle devrait faciliter les échanges commerciaux, stimuler la création d’emplois et renforcer les liens sociaux et culturels entre les peuples de la région.

Une collaboration renforcée

Pour atteindre ces objectifs, une collaboration étroite entre les institutions de la CEDEAO, les gouvernements nationaux et les acteurs de la société civile est indispensable. Les parlementaires jouent un rôle clé dans ce processus en adoptant les lois nécessaires et en contrôlant l’action gouvernementale.

Les prochaines étapes

À l’issue de cette réunion, les participants devraient adopter un communiqué final contenant des recommandations concrètes pour accélérer la mise en œuvre du protocole. La CEDEAO devra également renforcer ses capacités pour accompagner les États membres dans leurs efforts de mise en conformité.

En somme, cette rencontre marque un tournant dans le processus d’intégration régionale de la CEDEAO. En facilitant la libre circulation des personnes, l’organisation sous-régionale contribue à renforcer la paix, la stabilité et la prospérité de ses États membres.

Bénin-Russie : Un partenariat renforcé

Cotonou, le 28 août 2024 – Les relations entre le Bénin et la Russie prennent un nouvel élan. L’ambassadeur de Russie au Bénin, Igor Evdokimov, a effectué une visite officielle à la mairie de Cotonou, mardi dernier, marquant ainsi une nouvelle étape dans la coopération bilatérale.

« Je suis très heureux d’être ici aujourd’hui pour rencontrer le Maire de Cotonou et discuter des opportunités de coopération entre nos deux pays », a déclaré l’ambassadeur Evdokimov. « La Russie est prête à partager son expertise et ses technologies avec le Bénin, notamment dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie et de l’éducation. « 

Cette visite a été l’occasion pour le maire Luc Sètondji Atrakpo de réaffirmer l’intérêt du Bénin pour une coopération renforcée avec la Russie. « Cette visite marque un tournant important dans nos relations bilatérales. « Il a souligné que toutes les propositions visant à renforcer le développement de nos communes et à améliorer la qualité de vie de nos populations sont les bienvenues. »

Cette rencontre entre l’ambassadeur russe et  le maire Luc Sètondji Atrakpo, également président de l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), est l’opportunité d’explorer de nouvelles voies de partenariat.

Bénin-Russie : Un partenariat prometteur

L’ambassadeur russe a souligné l’importance de cette première rencontre, qualifiant les échanges de « très constructifs », avec des discussions qui ont porté sur l’établissement de projets mutuellement bénéfiques entre les communes béninoises et des villes russes.

L’Ambassadeur EVDOKIMOV a exprimé sa satisfaction quant à la qualité des échanges et a souligné l’importance de cette première interaction. « On a eu de très bons moments d’échange. Le maire est une personne très agréable. Pour moi, c’était une bonne occasion de faire connaissance avec lui », a-t-il déclaré.

bien que les détails des projets envisagés restent mystérieux , les deux parties ont évoqué la possibilité de mettre en place des programmes d’échanges entre étudiants, de développer des projets d’agriculture durable et de renforcer la coopération dans le domaine de la culture.

« Nous sommes particulièrement intéressés par le partage des expériences russes en matière d’agriculture, notamment dans le domaine de l’irrigation et de la mécanisation agricole », a précisé le maire de Cotonou.

Bénin-Russie : Une coopération gagnant-gagnant

Ce rapprochement entre le Bénin et la Russie s’inscrit dans une dynamique de coopération mutuellement bénéfique. Pour le Bénin, il s’agit d’accéder à de nouvelles technologies et à des savoir-faire russes, tout en renforçant sa position sur la scène internationale. Pour la Russie, ce partenariat offre l’opportunité de renforcer son influence en Afrique et de développer de nouveaux marchés.

En somme, cette visite officielle marque une étape importante dans le renforcement des relations entre le Bénin et la Russie. Les projets de coopération évoqués,  pourraient avoir un impact significatif sur le développement du Bénin. Il appartient désormais aux acteurs de la société civile et aux gouvernements des deux pays de travailler ensemble pour concrétiser ces ambitions et construire un avenir prometteur pour leurs peuples.

Dassa-Zoumè se modernise sous l’impulsion du gouvernement Talon

Nichée au cœur du Bénin, la ville de Dassa-Zoumè, chef-lieu du département des Collines depuis 2016, connaît une profonde mutation. Sous l’impulsion du gouvernement du Président Patrice Talon, cette cité de plus de 112 000 habitants, s’étend sur 1711 km² et se distingue par ses 41 collines, dont la célèbre grotte mariale.

Dassa-Zoumè se modernise : grâce à un important investissement du gouvernement , la ville se dote d'une nouvelle cité administrative,Une cité administrative moderne au service des populations à Dassa-Zoumè

L’une des priorités du gouvernement béninois est de moderniser les infrastructures publiques et de rapprocher l’administration des citoyens. C’est dans cette optique que Dassa-Zoumè s’est dotée d’une toute nouvelle cité administrative.

Ce vaste complexe immobilier comprend un bâtiment R+2 pour la préfecture, quatre bâtiments R+1 pour les directions départementales, ainsi que des résidences pour le préfet et le secrétaire général. Au total, ce sont plus de 13 000 m² de bâtiments neufs qui ont été construits pour offrir des conditions de travail optimales aux agents de l’État et des services publics de qualité aux populations.

Dassa-Zoumè se modernise : grâce à un important investissement du gouvernement , la ville se dote d'une nouvelle cité administrative,Un investissement pour l’avenir

En investissant massivement dans la construction de cette cité administrative, le gouvernement Talon vise plusieurs objectifs :

  • Améliorer les conditions de travail des agents de l’État : Les nouveaux bâtiments sont conçus pour offrir un environnement de travail moderne et fonctionnel.
  • Moderniser le patrimoine bâti : Ces infrastructures contribuent à embellir la ville de Dassa-Zoumè et aussi à donner une image dynamique du Bénin.
  • Réduire les coûts : La construction de ces bâtiments permettra  également de réaliser des économies d’échelle sur les coûts des baux administratifs.
  • Rapprocher l’administration des citoyens : En concentrant les services de l’État dans un même lieu, les démarches administratives seront plus facile pour les populations.

Une dynamique qui s’inscrit dans une politique plus large

Par ailleurs, la construction de la cité administrative de Dassa-Zoumè s’inscrit dans un programme plus vaste de modernisation des infrastructures publiques engagé par le gouvernement béninois. L’objectif est de doter toutes les grandes villes du pays de cités administratives modernes afin d’améliorer la qualité de vie des citoyens et de renforcer l’attractivité du pays.

En bref, Grâce à l’engagement du gouvernement béninois, Dassa-Zoumè se transforme en une ville moderne et dynamique. La nouvelle cité administrative est un symbole de cette transformation et un atout majeur pour le développement de la région.

Le Bénin met en avant ses atouts à la Ticad 9

Du 24 au 25 août dernier, le ministre béninois des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi Bakari, a représenté son pays à la récente réunion ministérielle préparatoire de la Ticad 9 à Tokyo sur le thème « Co-créer des solutions innovantes avec l’Afrique ». . Cette participation s’inscrit dans une volonté affirmée du Bénin de renforcer ses relations avec le Japon et d’attirer davantage d’investissements nippons.

Le Bénin, terre d’opportunités

Lors de cette rencontre, le ministre Bakari a présenté les réformes entreprises par le gouvernement béninois sous la houlette du président Patrice Talon, mettant en avant un climat des affaires amélioré et de nombreuses opportunités d’investissement. Il a notamment souligné l’intérêt du Bénin pour l’implantation d’usines dans les secteurs de l’automobile, des technologies de l’information et de la communication, de la pharmacie, du textile et des énergies renouvelables.

Le ministre béninois des Affaires étrangères a participé à la réunion préparatoire de la Ticad 9 à Tokyo, présentant les atouts du Bénin pour attirer les investissements japonais et renforcer la coopération bilatérale.Des échanges fructueux avec les acteurs japonais

Le chef de la diplomatie béninoise a multiplié les rencontres avec des personnalités japonaises clés, parmi lesquelles des investisseurs, des parlementaires, des responsables d’agences gouvernementales et sa collègue japonaise, Kamikawa Yōko. Un entretien au cours duquel la ministre a exprimé son admiration pour la politique économique et la gouvernance du président Patrice Talon. Elle a également mis en avant le potentiel du Bénin en tant que point d’accès privilégié au marché de l’Afrique de l’Ouest. Ces échanges ont permis de renforcer les liens bilatéraux et de concrétiser des perspectives de coopération.

Un partenariat gagnant-gagnant

Le Japon a manifesté un intérêt croissant pour le Bénin, saluant la bonne gouvernance du pays et son potentiel en tant que plateforme d’accès au marché ouest-africain. Les deux nations ont convenu de renforcer leur partenariat, notamment dans les domaines de l’énergie verte et de la stabilité régionale.

Le ministre béninois des Affaires étrangères a participé à la réunion préparatoire de la Ticad 9 à Tokyo, présentant les atouts du Bénin pour attirer les investissements japonais et renforcer la coopération bilatérale.Perspectives prometteuses

La participation du Bénin à la Ticad 9 s’annonce comme une étape importante dans le renforcement de ses relations avec le Japon. Les discussions engagées à Tokyo ouvrent de nouvelles perspectives de coopération et pourraient déboucher sur des investissements significatifs dans les prochaines années. Le Bénin entend ainsi consolider sa position en tant que destination privilégiée pour les entreprises japonaises en Afrique.

Cette intense activité diplomatique s’inscrit dans une stratégie plus large du Bénin visant à diversifier ses partenaires économiques et à attirer des investissements étrangers directs. En mettant en avant la stabilité politique, les réformes économiques et un environnement des affaires attractif, le pays espère accélérer sa croissance et se positionner comme un hub économique en Afrique de l’Ouest.

Au-delà des enjeux économiques, la participation du Bénin à la Ticad 9 souligne l’importance accordée par le gouvernement aux questions de développement durable et d’inclusion sociale. Les échanges sur les thématiques de la jeunesse, de l’égalité des genres et du changement climatique témoignent de la volonté du Bénin de contribuer à la construction d’un avenir meilleur pour ses citoyens.

En bref , la participation du Bénin à la Ticad 9 a ouvert de nouvelles perspectives de coopération avec le Japon. Les échanges fructueux et les engagements mutuels augurent d’un avenir prometteur. Cependant, pour concrétiser ces ambitions, il est essentiel de maintenir un climat des affaires favorable, de renforcer les capacités locales et de promouvoir une coopération plus étroite entre les secteurs public et privé.