Trafic de drogue déjoué à Adakplamè

Adakplamè, le 18 décembre 2024 –Un important coup de filet a été réalisé par les forces de l’ordre dans la nuit du 16 au 17 décembre 2024 sur l’axe Adakplamè-Kétou. Un motocycliste transportant un colis suspect a été intercepté par une patrouille de police. Face à l’insistance des agents, l’individu a préféré prendre la fuite, abandonnant son engin et son colis.

53 emballages de produits psychotropes saisis

La fouille du colis a permis de découvrir une quantité importante de produits psychotropes, précisément 53 emballages. Suite à cette opération de routine, les policiers ont intercepté ces substances illicites. Ensuite, ils les ont immédiatement scellés et transmis à l’OCERTID pour une analyse approfondie. Cette saisie démontre notre détermination à lutter contre le trafic de drogues.

Un réseau de trafic international démantelé ?

Selon les premières informations, ces produits étaient destinés à être transportés vers un pays voisin. Les enquêteurs s’orientent donc vers l’hypothèse d’un réseau de trafic de drogue international opérant dans la région.

Les autorités ont ouvert une enquête pour identifier le propriétaire de la moto et déterminer la destination finale de la cargaison. Parallèlement, elles recherchent activement d’éventuels complices impliqués dans ce trafic.

Un coup dur porté au trafic de drogue

Grâce à cette saisie, les autorités ont porté un coup sévère aux trafiquants de drogue qui sévissent dans la région. Elle démontre la détermination des forces de l’ordre à lutter contre ce fléau qui menace la santé publique et la sécurité des citoyens.

En somme, cette saisie record de produits psychotropes à Adakplamè est une victoire importante dans la lutte contre le trafic de drogue au Bénin. Elle témoigne de la détermination des forces de l’ordre à protéger les citoyens. Cependant, ce succès ne doit pas masquer l’ampleur du défi à relever. La coopération régionale est essentielle pour démanteler les réseaux transnationaux de trafiquants. Parallèlement, il est urgent de mettre en place des politiques de prévention et de traitement pour lutter contre les causes profondes de ce fléau et protéger les jeunes générations.

Cotonou : La France renforce les capacités opérationnelles des Forces Armées Béninoises

Cotonou, le 18 décembre 2024 – Un nouveau chapitre s’est écrit dans l’histoire de la coopération militaire entre la France et le Bénin. En effet, lors d’une cérémonie officielle hier, l’Ambassadeur de France au Bénin, Madame Nadège CHOUAT, a remis au Ministre de la Défense nationale, Fortunet Alain NOUATIN, un important lot de matériels militaires destiné à renforcer les capacités opérationnelles des Forces Armées Béninoises (FAB).

La France renforce sa coopération militaire avec le Bénin en offrant de nouveaux équipements à l'armée béninoise pour lutter contre le terrorisme.

La France offre des équipements de pointe pour lutter contre le terrorisme

Parmi les équipements remis figurent notamment 15 véhicules blindés, des bus de transports au profit des prytanées militaires, ainsi qu’une dizaine de matériels de génie. Ces nouveaux moteurs, ajoutés aux 15 véhicules offerts l’année précédente, permettront aux forces armées béninoises de renforcer leur potentialité de réaction face aux menaces terroristes qui pèsent sur la région.

Pour assurer une bonne maintenance de ces véhicules blindés, des mécaniciens béninois ont bénéficié d’une formation spécifique en France. Cette initiative souligne l’importance accordée par la France au transfert de compétences et au développement des capacités locales.

La France renforce sa coopération militaire avec le Bénin en offrant de nouveaux équipements à l'armée béninoise pour lutter contre le terrorisme.Un partenariat stratégique

Outre la dimension matérielle, la coopération militaire entre la France et le Bénin repose sur un partenariat solide et durable. La France apporte son soutien au Bénin dans la lutte contre le terrorisme, mais aussi dans la formation des jeunes militaires et dans le domaine de la santé.

L’Ambassade de France a souligné l’importance de cette coopération multiforme qui permet aux deux armées de répondre aux défis communs. Le Ministre de la Défense nationale a, quant à lui, exprimé sa gratitude pour ce soutien précieux et a assuré que ces équipements serviront de manière optimale pour garantir la sécurité des Béninois.

La France renforce sa coopération militaire avec le Bénin en offrant de nouveaux équipements à l'armée béninoise pour lutter contre le terrorisme.Une coopération qui s’inscrit dans la durée

Ce don de matériels s’inscrit dans une dynamique de coopération renforcée entre les deux pays. Ces dernières années, la France a déjà fourni au Bénin de nombreux équipements, tels que des camions, des ambulances, des équipements de protection individuelle et des drones de surveillance.

Cette coopération est essentielle pour renforcer la stabilité régionale et lutter contre les menaces transnationales. Elle témoigne de l’engagement de la France aux côtés de ses partenaires africains pour faire face aux défis sécuritaires du XXIe siècle.

En résumé, cette cérémonie marque une nouvelle étape dans la coopération militaire entre la France et le Bénin. Grâce à ce soutien, les Forces Armées Béninoises sont mieux équipées pour faire face aux menaces terroristes et assurer la sécurité de la population.

 

La CEDEAO maintient la porte ouverte aux pays du Sahel

Cotonou, le 17 décembre 2024 – Le 66ᵉ Sommet de la CEDEAO, tenu à Abuja le 15 décembre dernier, a marqué un tournant dans l’histoire de l’organisation sous-régionale. Les chefs d’État ont été confrontés à la décision inédite du Mali, du Burkina Faso et du Niger de se retirer de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest.

Une porte ouverte à la négociation

Face à cette situation, la CEDEAO a adopté une position à la fois ferme et conciliante. Tout en prenant acte de la décision des trois pays, l’organisation a décidé d’ouvrir une période de six mois de négociations. Cette décision témoigne de la volonté des dirigeants ouest-africains de préserver l’unité de la région et de maintenir un dialogue constructif avec les pays du Sahel.

Les enjeux d’une intégration régionale

Lors d’un point de presse, le ministre béninois des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi BAKARI, a souligné la volonté de la CEDEAO de préserver les intérêts des populations de la sous-région. « La Conférence a décidé que nous entrions dans une période de six mois au cours de laquelle nous allons engager les discussions. » « La Conférence a également décidé de laisser la porte ouverte pour que, si dans cette période, nos pays frères décident de revenir au sein de l’organisation sous-régionale, qu’ils puissent le faire », a-t-il déclaré.

Cette décision de maintenir le dialogue s’inscrit dans une logique de préservation de l’unité régionale et de la libre circulation des personnes et des biens, piliers fondamentaux de la CEDEAO.

Un plan d’urgence pour une transition en douceur

Afin de gérer les conséquences de ce retrait, le ministre béninois a rappelé que la Conférence avait chargé le Conseil des ministres de convoquer une session extraordinaire au cours du deuxième trimestre de 2025 dans le but d’élaborer un plan d’urgence pour amortir les effets de ce retrait sur les relations politiques et économiques entre la CEDEAO et les trois pays concernés.

La CEDEAO ouvre une porte aux discussions avec le Mali, le Burkina Faso et le Niger, malgré leur décision de quitter l'organisation.Les défis à venir

Le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger pose de nombreux défis à la CEDEAO. L’organisation doit désormais faire face à une nouvelle configuration géopolitique et trouver des solutions pour préserver la stabilité et la sécurité dans la région. Les prochains mois s’annoncent donc déterminants pour l’avenir de la CEDEAO.

En conclusion, la décision des trois pays du Sahel marque une nouvelle étape dans l’histoire de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest. La CEDEAO, tout en regrettant ce départ, reste ouverte au dialogue et déterminée à préserver les acquis de l’intégration régionale.

 

Banikoara : Victoire des forces armées béninoises contre le terrorisme

Banikoara, le 17 décembre 2024  Dans une nouvelle démonstration de leur détermination à sécuriser le territoire national, les forces armées béninoises ont remporté une victoire décisive contre des groupes terroristes dans la région de Banikoara. Au cours de deux opérations distinctes, menées dans le cadre de l’opération Mirador, les militaires ont neutralisé sept terroristes et saisi du matériel militaire.

La première opération, menée avec précision à Yanpogou-Baraka, s’est soldée par l’élimination de deux assaillants et la saisie d’équipements militaires. Ces résultats témoignent de la vigilance et de la réactivité des forces spéciales déployées sur le terrain.

La deuxième intervention, à Yiguiwirou, a été tout aussi concluante. Face à une embuscade tendue par les terroristes, les soldats béninois ont riposté avec une efficacité redoutable, neutralisant cinq assaillants. Cette action audacieuse à une nouvelle fois démontre la supériorité des forces armées béninoises.

Les forces armées béninoises : une coopération renforcée et une détermination sans faille

Ces succès sont le fruit d’une coopération étroite entre les différentes unités militaires, ainsi que d’une surveillance stratégique renforcée dans la région. Les forces armées béninoises ont mis en place un dispositif de sécurité robuste, permettant de détecter et de neutraliser les menaces avec rapidité et efficacité.

Le renforcement des effectifs et l’acquisition de nouveaux équipements militaires ont également contribué à améliorer la capacité de réaction des forces armées. Les autorités béninoises, conscientes des enjeux, ont fait de la lutte contre le terrorisme une priorité absolue.

Un message fort envoyé aux groupes terroristes

Ces opérations successives envoient un message clair aux groupes terroristes : le Bénin ne cèdera pas face à la menace et est déterminé à défendre son territoire et sa population. La détermination des forces armées béninoises, associée à la mobilisation de tous les acteurs, permet d’espérer un retour durable de la paix et de la sécurité dans la région.

Une population reconnaissante

Les populations de la région de Banikoara, longtemps éprouvées par l’insécurité, peuvent désormais entrevoir un avenir plus serein. Elles expriment leur gratitude envers les forces armées pour leur dévouement et leur courage.

Ces victoires sont une source d’espoir et renforcent la confiance des populations dans les institutions de la République. Elles témoignent également de la solidarité de la communauté internationale qui soutient le Bénin dans sa lutte contre le terrorisme.

En  conclusion, Les forces armées béninoises ont une nouvelle fois démontré leur professionnalisme et leur détermination à protéger le pays. Ces succès sont une étape importante dans la lutte contre le terrorisme, mais la vigilance reste de mise. Le Bénin est résolument engagé à éradiquer toute menace et à garantir la sécurité de tous ses citoyens.

CAF Awards 2024 : Les légendes du football africain au rendez-vous

Marrakech, le 16 décembre 2024 – Ce soir, le monde du football africain retient son souffle. La cérémonie des CAF Awards 2024 se déroulera à 18 h 00 dans la ville ocre de Marrakech, promettant une soirée riche en émotions et en rebondissements.

Un parterre d’étoiles pour le CAF Awards 2024 

Au-delà de la consécration du meilleur joueur africain de l’année, c’est toute l’histoire du football africain qui sera célébrée. En effet, la Confédération Africaine de Football a convié de nombreuses légendes du ballon rond à venir illuminer cette soirée. Parmi elles, on retrouve des icônes telles que :

  • Joseph Antoine Bell : L’emblématique gardien de but camerounais, figure emblématique du football africain des années 80 et 90.
  • Seydou Keita : L’ancien capitaine des Aigles du Mali et ancien milieu de terrain du FC Barcelone, connu pour sa combativité et son élégance.
  • Mohamed Zidane : le héros du football égyptien qui a marqué de son empreinte le football africain.
  • Victor Wanyama : L’ancien milieu de terrain kenyan qui a brillé en Premier League.

La présence de ces légendes permettra aux plus jeunes générations de renouer avec l’histoire du football africain et d’apprécier l’héritage laissé par ces grands champions.

Un événement qui dépasse les frontières du football

Pour marquer encore davantage cette soirée, la double championne olympique Caster Semenya a également été invitée. Son parcours exceptionnel en athlétisme témoigne de l’excellence sportive africaine et de la diversité des talents du continent. Sa présence renforcera ainsi l’idée d’une célébration globale du sport africain.

Une soirée riche en émotions

Au-delà des récompenses individuelles, cette cérémonie est l’occasion de mettre en lumière les progrès du football africain et de célébrer les valeurs de solidarité, de partage et d’excellence qui animent ce sport. C’est également un moment privilégié pour les amoureux du football de se retrouver et de vivre ensemble une soirée inoubliable.

En bref, les CAF Awards 2024 s’annoncent comme un événement incontournable pour tous les passionnés de football africain.

 

Bénin : Centrale Company décroche un contrat de 88 936 600 FCFA TTC avec la Loterie Nationale

Cotonou, le 16 décembre 2024 Richard Flash, figure emblématique de la musique béninoise, vient de marquer un nouveau point dans sa carrière. Alors qu’il continue de faire parler de lui à travers des prises de position souvent remarquées sur les réseaux sociaux, l’artiste-chanteur, par ailleurs PDG de Centrale Company, a décroché un contrat d’envergure avec la Loterie Nationale du Bénin (LNB).

Un partenariat stratégique Centrale Company et la LNB

En effet, ce contrat, d’une valeur de 88 936 600 FCFA TTC, porte sur la fourniture de supports de communication, principalement des bâches, et vise à renforcer la visibilité des produits de la LNB. Ce choix s’est porté sur Centrale Company après un appel d’offres rigoureux auquel ont participé plusieurs acteurs majeurs du secteur de la communication au Bénin, dont Empire Événementiel d’Ulrich Adjovi.

Pour mener à bien ce projet, Centrale Company s’est associée à Heraus, une agence de communication reconnue pour son expertise dans le domaine. Cette collaboration a permis de soumettre une offre jugée économiquement et techniquement la plus avantageuse par la commission d’attribution.

Cette victoire vient confirmer la diversification des activités de Centrale Company, qui ne se limite plus au booking d’artistes. Richard Flash, en tant que PDG, démontre ainsi son ambition de devenir un acteur incontournable du paysage économique béninois.

Un succès qui tombe à point nommé

Ce succès intervient à un moment charnière pour la LNB, qui vient de finaliser son introduction en bourse. Cette opération financière réussie témoigne de la dynamique de modernisation de l’entreprise et de sa volonté d’accroître sa présence sur le marché régional.

Richard Flash, un entrepreneur polyvalent

Au-delà de sa carrière musicale, Richard Flash s’affirme de plus en plus comme un entrepreneur accompli. Ce nouveau contrat vient renforcer sa position sur le marché de la communication promotionnelle et souligner sa capacité à diversifier ses activités. Ses récentes prises de position sur les réseaux sociaux, bien qu’elles aient entraîné de vives réactions, contribuent également à accroître sa visibilité et à consolider son image d’homme d’influence.

En somme, ce partenariat entre Centrale Company et la LNB marque un tournant pour les deux entités. Pour la LNB, il s’agit de renforcer sa communication et de gagner en visibilité auprès du grand public. Pour Centrale Company, c’est l’opportunité de démontrer son savoir-faire et de consolider sa position sur un marché en pleine croissance.

AfricTivistes Citizen Lab : Un tremplin pour les jeunes défenseurs des droits humains

Cotonou, le 16 décembre 2024 Le Bénin a vibré au rythme des droits humains le 13 décembre dernier. À l’occasion de la 76ᵉ Journée internationale des Droits Humains, AfricTivistes Citizen Lab Bénin, en partenariat avec l’Union européenne, a organisé un événement mémorable au Novotel Cotonou.

Sous le thème percutant « Nos droits, notre avenir, maintenant », plus d’une centaine de jeunes, fer de lance du changement, se sont réunis pour célébrer leurs droits et envisager un meilleur avenir. En effet, les discussions ont porté sur des sujets variés, allant des droits des femmes aux droits numériques, en passant par la lutte contre les discriminations.

AfricTivistes Citizen Lab célèbre la Journée des droits de l'homme au Bénin, mettant en lumière l'engagement de la jeunesse Des jeunes inspirants à l’honneur dans le magazine d’AfricTivistes Citizen Lab

Par ailleurs, le moment fort de cette journée a été le lancement du 3ᵉ numéro du magazine d’AfricTivistes Citizen Lab. Cette édition met à l’honneur deux jeunes personnalités béninoises : Glory Hossou, défenseure des droits humains et coordonnateur média à Amnesty Bénin, et Kami Miléna Agbetou, vice-présidente de l’ONG Jeunes filles mères engagées. En plus, ces deux figures emblématiques incarnent l’engagement de la jeunesse béninoise en faveur d’un monde plus juste et solidaire. Leurs parcours exemplaires témoignent de l’importance de défendre les droits de chacun.

AfricTivistes Citizen Lab célèbre la Journée des droits de l'homme au Bénin, mettant en lumière l'engagement de la jeunesse Un appel à l’action

Les participants ont abordé des sujets essentiels tels que l’égalité, la justice et la non-discrimination, favorisant ainsi un échange riche et constructif. Au-delà des échanges et des réflexions, cette journée a été l’occasion de lancer un appel à l’action. Les participants ont réaffirmé leur engagement à défendre les droits humains et à œuvrer pour une société plus inclusive et équitable. « Nous sommes les acteurs du changement », a déclaré Gerard GBAGUIDI. « C’est à nous de construire le Bénin de demain. »

Une jeunesse dynamique au cœur de l’engagement

Les jeunes béninois ont démontré, une fois de plus, leur volonté de s’impliquer activement dans la construction d’une société plus juste et équitable. En se rassemblant, ils ont envoyé un message fort : les droits humains ne sont pas négociables, ils sont universels et inaliénables.

En outre, le soutien de la délégation de l’Union européenne a été essentiel à la réussite de cet événement. Cette collaboration démontre l’importance accordée par l’UE à la promotion des droits humains et à l’engagement citoyen au Bénin.

AfricTivistes Citizen Lab célèbre la Journée des droits de l'homme au Bénin, mettant en lumière l'engagement de la jeunesse AfricTivistes Citizen Lab : Un magazine pour inspirer et informer

Le 3ᵉ numéro du magazine d’AfricTivistes Citizen Lab, lancé lors de cet événement, est une véritable mine d’informations et de témoignages. Il met en avant les actions de jeunes engagés et offre des clés pour comprendre les enjeux liés aux droits humains.

Grâce à des initiatives comme celle d’AfricTivistes Citizen Lab, l’avenir des droits humains au Bénin s’annonce prometteur. En continuant à se mobiliser et à se soutenir mutuellement, les jeunes béninois peuvent contribuer à faire de leur pays un modèle en matière de respect des droits fondamentaux.

 

L’IUEP-MA de Djougou célèbre sa première promotion

Djougou, le 13 décembre 2024 –Dans une ambiance festive et empreinte d’espoir, l’Institut Universitaire d’Enseignement Professionnel des Métiers de l’Agriculture (IUEP-MA) de Djougou a célébré ce vendredi 13 décembre la sortie de sa première promotion. Cet événement marque une étape décisive dans le développement de l’agriculture béninoise, en formant une nouvelle génération d’agripreneurs prêts à relever les défis du secteur.

Créé en 2022, l’IUEP-MA s’est donné pour mission d’enseigner aux jeunes l’entrepreneuriat agricole. À travers un cursus de deux ans alliant théorie et à 70% pratique, les étudiants ont acquis les compétences nécessaires pour créer et gérer leurs propres exploitations agricoles. Les enseignements dispensés portaient notamment sur les techniques de culture, l’élevage, la gestion d’entreprise, la commercialisation des produits agricoles et la protection de l’environnement.

Une formation innovante au service du développement

Par ailleurs, Mme Anne FLOQUET, Directrice Générale du Centre Universitaire d’Enseignement à Distance (CUEP), a rappelé l’originalité de cette formation qui répond à un besoin crucial de développement du secteur agricole béninois.  « L’IUEP-MA de Djougou dispense des formations d’un nouveau type où il y a au moins 70 % de pratique », a-t-elle déclaré. Cette approche innovante, qui met l’accent sur l’autonomie et la prise d’initiative, répond à un besoin crucial de modernisation du secteur agricole béninois.

Pour Kouaro Yves CHABI, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Formation Professionnelle, « cette formation est une réponse concrète aux défis de l’emploi des jeunes et à la nécessité de renforcer la sécurité alimentaire ».  En plus, le ministre a assuré les nouveaux diplômés du soutien indéfectible du gouvernement dans leurs projets. « Ce qui se fait ici, à l’IUEP-MA de Djougou est d’une importance capitale. » « Chers lauréats, il n’y aura pas de chômeurs parmi vous. » « Le gouvernement béninois y veille », a-t-il déclaré.

Des perspectives prometteuses pour les jeunes diplômés de l’IUEP-MA 

Les jeunes lauréats, visiblement enthousiastes, ont exprimé leur gratitude envers l’IUEP-MA et leur détermination à mettre en pratique les connaissances acquises. « Grâce à cette formation, je peux enfin réaliser mon rêve de créer ma propre ferme biologique », a confié l’un d’entre eux.

Pour accompagner les jeunes diplômés dans leurs projets, l’IUEP-MA a mis en place un dispositif d’accompagnement comprenant notamment un incubateur d’entreprises et des partenariats avec des acteurs du secteur agricole.

L’agriculture béninoise à l’heure de la transformation

La cérémonie de remise des diplômes a été l’occasion de rappeler les enjeux de l’agriculture béninoise. Le secteur, qui représente une part importante de l’économie nationale, est aussi confronté à de nombreux défis : changement climatique, vieillissement de la population agricole, concurrence internationale…

En somme, l’IUEP-MA, en formant de jeunes agripreneurs dynamiques et innovants, contribue à apporter des solutions à ces défis et à assurer un avenir durable pour l’agriculture béninoise.

Grand-Popo : Un pas de géant pour l’intégration agricole

Grand-Popo, Bénin, 13 décembre 2024- Du 10 au 12 décembre 2024, la ville béninoise de Grand-Popo a accueilli la première rencontre du Programme Régional d’Intégration des Marchés Agricoles (PRIMA), une initiative conjointe des Chambres de commerce et d’industrie du Togo et du Bénin. Cet événement majeur a rassemblé les acteurs clés du secteur agricole des deux pays, soulignant ainsi leur volonté commune de renforcer la coopération économique et de favoriser le développement durable.

Un diagnostic partagé pour un avenir prometteur du secteur agricole

Axée sur l’entrepreneuriat agricole, cette rencontre a permis aux participants d’échanger sur les défis et les opportunités du secteur. Les discussions ont porté sur les moyens de renforcer les chaînes de valeur agricole, d’améliorer l’accès des petits exploitants aux marchés et de favoriser les échanges transfrontaliers.

Un soutien international pour une ambition régionale

Par ailleurs, Le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) apporte son soutien financier et technique à cette initiative ambitieuse. Cette collaboration témoigne de l’importance accordée au développement de l’agriculture familiale en Afrique de l’Ouest et de la nécessité de renforcer les synergies régionales.

En plus, Les conclusions de cette rencontre sont  porteuses d’espoir. Les participants ont convenu de renforcer l’interconnexion des marchés agricoles des deux pays, d’améliorer les conditions de vie des petits exploitants et de stimuler la croissance économique dans un esprit de solidarité régionale.

Une contribution majeure à la ZLECAf

Cette initiative s’inscrit pleinement dans le cadre de la Zone de Libre-échange Continentale Africaine (ZLECAf), dont l’objectif est de créer un marché continental unique pour stimuler l’intégration économique et le développement durable.

Françoise Assogba, Secrétaire générale du ministère de l’Agriculture du Bénin, a salué cette initiative comme une opportunité unique de renforcer les synergies bilatérales et de garantir un avenir agricole prospère et durable.

En somme, cette première rencontre marque le début d’une nouvelle ère de coopération entre le Bénin et le Togo dans le domaine de l’agriculture. Les deux pays s’affirment ainsi comme des acteurs clés de l’intégration régionale et du développement durable en Afrique de l’Ouest.

La Haute Cour de Justice du Bénin et la Cour constitutionnelle de la RDC renforcent leur coopération

Kinshasa, le 13 décembre 2024 –Dans un contexte marqué par la volonté de renforcer les échanges entre les institutions judiciaires africaines, la présidente de la Haute Cour de Justice du Bénin, Madame Dandi Gnamou, effectue depuis jeudi dernier une visite de travail en République Démocratique du Congo.

Ce vendredi 13 décembre, elle a été reçue en grande pompe par son homologue congolais, Dieudonné Kamuleta, au siège de la Cour constitutionnelle de Kinshasa. En effet, cette rencontre a été l’occasion d’échanges fructueux entre les deux hautes juridictions autour de questions liées à la consolidation de l’État de droit et à la bonne gouvernance.

La présidente de la Haute Cour de Justice du Bénin est en visite en RDC pour renforcer la coopération judiciaire avec son homologue congolais.Un partage d’expériences mutuellement enrichissant

Par ailleurs, les deux présidents ont souligné l’importance de la coopération entre les institutions judiciaires africaines pour renforcer la démocratie et l’État de droit sur le continent. Madame Dandi Gnamou a exprimé son admiration pour le travail accompli par la Cour constitutionnelle congolaise, notamment dans le domaine du contentieux électoral. Elle a souligné l’intérêt pour sa juridiction de s’inspirer des bonnes pratiques développées par ses homologues congolais.

Pour sa part, Dieudonné Kamuleta a salué la démarche de la présidente béninoise et a souligné l’importance de partager les expériences et les connaissances pour renforcer les capacités des institutions judiciaires africaines. Il a également mis en avant le rôle important que jouent les cours constitutionnelles dans la protection des droits fondamentaux et la garantie de l’équilibre des pouvoirs.

Un partenariat prometteur entre la Haute Cour de Justice du Bénin et la Cour constitutionnelle de la RDC

Cette visite marque le début d’un partenariat prometteur entre les deux hautes juridictions. Les échanges entre les deux délégations ont porté sur des questions aussi variées que le renforcement des compétences des magistrats, la modernisation des outils de travail ou encore la coopération judiciaire internationale.

La présidente de la Haute Cour de Justice du Bénin a invité son homologue congolais à renforcer la coopération entre leurs juridictions respectives. Elle souligne l’importance des échanges de bonnes pratiques pour consolider l’État de droit et la démocratie dans leurs pays.

En somme, les deux présidents ont convenu de renforcer leur coopération en organisant des échanges réguliers entre leurs institutions, en partageant leurs expertises respectives et en œuvrant ensemble pour promouvoir les valeurs de la justice et de l’État de droit en Afrique.