Les Guépards du Bénin à l’assaut de l’histoire : une conférence empreinte d’ambition avant le choc face à l’Afrique du Sud

Abidjan, 25 mars 2025 – Ce mardi, à quelques heures du coup d’envoi tant attendu de 17 h, le stade Félicia d’Abidjan s’apprête à vibrer au rythme d’un duel décisif. Dans le cadre de la 6ᵉ journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026,les Guépards du Bénin affronte les Bafana Bafana  de l’Afrique du Sud, leader du groupe C, avec un objectif clair : s’emparer de la première place et nourrir l’espoir d’une qualification historique pour le Mondial. En effet, à la veille de cette rencontre cruciale, le sélectionneur Gernot Rohr et le capitaine Steve Mounié ont livré leurs impressions lors d’une conférence de presse tenue hier, lundi, révélant une détermination sans faille et une ambition qui transcende les simples statistiques.

À la veille du choc décisif contre l'Afrique du Sud, Steve Mounié et Gernot Rohr affichent l'ambition des Guépards du Bénin Steve Mounié : écrire l’histoire plutôt que des records

Face aux journalistes, Steve Mounié, pilier offensif des Guépards et véritable meneur d’hommes, n’a pas caché sa priorité absolue. Interrogé sur la possibilité de devenir le meilleur buteur de l’histoire de la sélection béninoise, l’attaquant d’Augsbourg a balayé cette perspective d’un revers de main, les yeux rivés sur un horizon bien plus vaste. « Ce record, je suis prêt à l’abandonner sans hésiter pour une qualification à la Coupe du Monde. Si l’on me proposait aujourd’hui de choisir entre battre ce record et voir le Bénin au Mondial, je signerais immédiatement pour la seconde option », a-t-il déclaré avec une conviction palpable. Et d’ajouter : « Pour moi, il s’agit d’inscrire notre pays dans les annales du football mondial. Le Bénin n’a jamais goûté à cette compétition. Y parvenir serait un accomplissement colossal, un rêve que je porte pour moi, pour mes coéquipiers et pour toute la nation. »

Par ailleurs, ces mots résonnent comme un appel à l’unité et à la grandeur, traduisant l’état d’esprit d’un capitaine prêt à tout sacrifier pour offrir à son peuple une joie inédite. À 30 ans, Steve Mounié incarne cette génération de joueurs béninois qui refuse de se contenter des exploits passés et aspire à repousser les limites de l’impossible.

Gernot Rohr : un optimisme prudent, teinté de rigueur

À ses côtés, Gernot Rohr, l’architecte de cette équipe en pleine ascension, a affiché une sérénité mesurée, fruit de son expérience et de sa foi en ses joueurs. « Nous avons franchi des étapes importantes. Notre rêve, c’est la Coupe du Monde, et aujourd’hui, il prend forme. Quatre matchs sans défaite, une dynamique positive : nous sommes dans une position où la première place est à portée de main. Qui aurait pu l’imaginer il y a encore quelques mois ? », s’est-il exclamé, un sourire discret éclairant son visage.

Pourtant, le technicien allemand, connu pour sa rigueur tactique, n’a pas occulté les leçons tirées des récentes sorties de son équipe, notamment le match nul (2-2) concédé face au Zimbabwe cinq jours plus tôt. « Nous avons péché par manque de concentration, comme sur ce deuxième but encaissé. Face à l’Afrique du Sud, il faudra resserrer les lignes de défense et saisir nos opportunités avec plus de tranchant devant le but », a-t-il analysé, conscient que la moindre erreur pourrait coûter cher contre une formation sud-africaine solide et expérimentée.

À la veille du choc décisif contre l'Afrique du Sud, Steve Mounié et Gernot Rohr affichent l'ambition des Guépards du Bénin Les Guépards du Bénin : un rendez-vous avec le destin au Félicia

D’ailleurs, ce choc au sommet, disputé sur la pelouse ivoirienne du stade Félicia devenu un refuge béni pour les Guépards en l’absence de stades homologués au Bénin, s’annonce comme un tournant dans cette campagne de qualification. Avec 8 points au compteur, les Béninois talonnent les Bafana Bafana (10 points) et savent qu’une victoire leur permettrait de s’installer seuls en tête du groupe C à mi-parcours des éliminatoires. Une perspective qui galvanise autant qu’elle oblige, dans un contexte où chaque détail comptera face à un adversaire redoutable, médaillé de bronze à la dernière Coupe d’Afrique des Nations.

Les déclarations de Rohr et Mounié, empreintes d’espoir et de lucidité, reflètent l’état d’esprit d’une sélection qui a appris à croire en elle-même. Depuis leur victoire mémorable contre le Nigeria (2-1) en juin 2024, les Guépards ont démontré qu’ils pouvaient rivaliser avec les ténors du continent. Mais, ce mardi, c’est une nouvelle page qu’ils ambitionnent d’écrire, sous les regards attentifs d’une nation entière suspendue à leurs crampons.

Les Guépards du Bénin : vers un rêve porté par les ancêtres ?

Alors que l’heure du coup d’envoi approche, les cœurs béninois battent à l’unisson, portés par une ferveur qui mêle impatience et espérance. Les Guépards pourront-ils conjurer les vents contraires et s’appuyer sur la force mystique de leurs ancêtres pour franchir ce cap décisif ? La réponse se dessine dans l’arène du Félicia, là où le courage, l’unité et le talent devront s’entrelacer pour faire plier l’Afrique du Sud. Une chose est certaine : quel que soit le dénouement de ce duel, l’épopée des Guépards continue de s’écrire, laissant entrevoir un avenir sous lequel les rêves les plus fous pourraient, peut-être, devenir réalité. À 17 h, le destin tendra la main : aux joueurs de la saisir.

 

Un symposium éclairant à Cotonou : moderniser les finances publiques en Afrique

Cotonou, 24 mars 2025 –  Dans un monde dans lequel l’administration des deniers publics constitue le socle d’un développement harmonieux et pérenne, l’Afrique se tient à une croisée des chemins. En effet, Les 25 et 26 mars 2025, Cotonou, poumon économique du Bénin, vibrera au rythme d’un Dialogue régional de haut niveau, une initiative audacieuse portée par la Banque africaine de développement (BAD), le gouvernement béninois, le Centre de services régional pour l’Afrique du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et la Commission économique pour l’Afrique (CEA). Par ailleurs, sous la bannière évocatrice « Moderniser la responsabilité et la transparence dans les systèmes de finances publiques en Afrique », cette rencontre ambitionne de dessiner les contours d’une gouvernance budgétaire plus robuste et limpide à travers le continent.

Une ambition claire : rénover la gouvernance financière

 

D’ailleurs, ce rendez-vous, qui s’étendra sur deux journées foisonnantes, ne se contentera pas de débattre : il entend poser les jalons de transformations concrètes. Les organisateurs ont choisi d’explorer des sentiers novateurs pour répondre aux défis qui entravent la prospérité africaine. Au programme, des axes aussi cruciaux que variés : optimiser le pilotage des dépenses publiques et de l’endettement, dynamiser la collecte des ressources internes par des mutations fiscales audacieuses, enrayer les flux financiers occultes qui saignent les économies, encourager une implication citoyenne dans l’élaboration des budgets et tirer parti des avancées technologiques pour rendre les comptes publics plus lisibles. Ces sujets, loin d’être de simples abstractions, touchent au cœur des mécanismes qui façonnent l’avenir économique et social des nations africaines.

Moderniser les finances publiques : une mosaïque de voix et d’expertises

Ce dialogue régional se distinguera par la richesse de ses participants. Des figures éminentes des gouvernements côtoieront des sommités des finances publiques, des alliés du développement, ainsi que des porte-parole de la société civile et des cercles académiques. Parmi les intervenants qui éclaireront les débats, citons Romuald Wadagni, artisan des finances béninoises, et Adam Soulé Zoumarou, architecte de l’innovation numérique au Bénin. Leur vision sera enrichie par celle d’anciens ministres des Finances tels que Mohamed Boussaid (Maroc) et Seth Tekper (Ghana), mais aussi par Titus Osundina, émissaire du PNUD au Bénin, Patrick Ndzana Olomo, représentant de l’Union africaine, et Eric Kehinde Ogunleye, esprit éclairé de l’Institut africain de développement de la BAD. Ces personnalités, par leur savoir et leur expérience, promettent d’apporter des perspectives incisives sur les voies d’une gestion budgétaire exemplaire.

Moderniser les finances publiques : des enjeux majeurs, des solutions à portée de main

Pourquoi un tel événement revêt-il une importance capitale ? Parce que la modernisation des systèmes financiers publics n’est pas un luxe, mais une nécessité vitale. Une administration rigoureuse des ressources attire les capitaux étrangers, galvanise la confiance des populations envers leurs institutions et garantit une répartition équitable des richesses. À Cotonou, les échanges viseront à défricher des solutions pratiques : comment juguler les dettes galopantes sans asphyxier les économies ? Comment les technologies numériques peuvent-elles dévoiler les arcanes des budgets aux citoyens ? Comment impliquer ces derniers pour que les priorités nationales reflètent leurs aspirations ? En partageant des expériences et des remèdes éprouvés, ce symposium aspire à insuffler une dynamique de réformes qui résonnera bien au-delà des frontières béninoises.

Cotonou, carrefour des ambitions africaines

En accueillant cette rencontre stratégique, Cotonou s’impose comme un pivot régional des réflexions sur les enjeux économiques et financiers du continent. Ce choix n’est pas fortuit : la ville, déjà reconnue pour son dynamisme, se mue en une agora où les idées s’entrelacent pour façonner un avenir prospère. Ce dialogue n’est pas une simple étape dans l’agenda continental ; il s’érige en un levier pour doter l’Afrique d’instruments modernes, taillés sur mesure pour ses réalités complexes.

Vers un horizon de prospérité partagée

En somme, le dialogue régional de haut niveau de Cotonou s’annonce comme une borne décisive sur la route d’une gouvernance financière irréprochable. Il ne s’agit pas seulement de diagnostiquer les maux, mais de prescrire des remèdes audacieux et applicables. À l’aube de ce rassemblement, une interrogation persiste, tel un défi lancé au continent : saura-t-il transformer ses obstacles en tremplins vers une émancipation économique durable ? Les 25 et 26 mars 2025, les regards convergeront vers Cotonou, où l’Afrique pourrait bien écrire une nouvelle page de son histoire financière.

L’Odyssée hydrique des collines : un miracle technologique au service des populations

Au cœur du Bénin, dans le département des Collines, une métamorphose silencieuse se déroule. Sous l’égide du gouvernement du président Patrice Talon, l’accès à l’eau potable, autrefois un mirage, devient une réalité tangible. En effet, ce projet d’envergure, visant à renforcer le système d’alimentation en eau potable des villes de Savè, Dassa-Zoumè, Glazoué et leurs environs, transcende les défis topographiques et logistiques, insufflant une nouvelle vitalité à une région longtemps en quête de cette ressource vitale.

Le gouvernement béninois transforme l'accès à l'eau potable dans les Collines, avec des projets innovants et des résultats concrets Une révolution silencieuse dans les Collines

À l’occasion de la Journée Mondiale de l’Eau, le Collège des Ministres Conseillers, sous la houlette de M. Janvier Yahouédéhou, a entrepris une expédition au barrage d’Ayedjoko, un ouvrage pharaonique de 2 millions de m³, implanté à Savè. Cette visite n’était pas une simple formalité, mais une immersion dans un processus complexe et ingénieux.

En présence du Ministre de l’Énergie, de l’Eau et des Mines, M. Kingnidé Paulin Akponna, et du Directeur Général par intérim de la SONEB, M. Sylvain Adokpo Migan, les Ministres Conseillers ont scruté chaque rouage de ce dispositif, une symphonie de technologie et d’ingénierie.

Le gouvernement béninois transforme l'accès à l'eau potable dans les Collines, avec des projets innovants et des résultats concrets Le barrage d’Ayedjoko : un chef-d’œuvre d’ingénierie

Le périple a débuté à la station de pompage N°1 (SP1), un cœur battant alimenté par trois pompes de 750 m³ chacune. Cette station, puisant l’eau brute de l’Ouémé, remplit le barrage d’Ayedjoko et alimente la station de pompage N° 2 (SP2), où l’eau subit une première épuration. La SP2, tel un réceptacle, accueille également l’eau du barrage par gravité.

De là, l’eau, tel un flux vital, est acheminée vers la station de traitement de Gobe, un sanctuaire de purification où elle est soumise à une série de filtrages et de traitements, la transformant en une eau cristalline et potable.

La station de traitement de Gobe, gardienne de deux réservoirs de 1500 m³ chacun, orchestre la distribution de cette eau précieuse. Une première série de pompes alimentant les réservoirs de Savè et de Diho, irriguant les foyers alentour. Une seconde série, tel un réseau capillaire, dessert Glazoué et Dassa-Zoumè. Grâce aux réservoirs de Tchakaloké, Paouignan et ses environs sont également abreuvés.

Vers un avenir durable pour les Collines

Par ailleurs, les techniciens de la SONEB ont révélé aux Ministres Conseillers un projet d’avenir : la construction du barrage de Lifo, un colosse de 12 millions de m³. Cette réalisation d’infrastructure, conjuguée aux existantes, garantira l’approvisionnement en eau des Collines pour les 50 prochaines années.

« Nous avons été témoins d’un miracle », a déclaré M. Janvier Yahouédéhou, ému par l’ampleur de cette réalisation. Il a souligné que l’impossible n’est pas un obstacle pour le gouvernement du Président Talon, qui a su transformer les défis en opportunités.

M. Yahouédéhou a rappelé qu’entre 1960 et 2016, seuls 3 millions de citoyens ruraux avaient accès à l’eau potable. Mais depuis 2016, ce chiffre a grimpé de 2 millions. De même, le nombre de villages bénéficiant de l’eau potable est passé de 376 à plus de 800.

Les Ministres Conseillers, renforcés par ces avancées, ont exhorté les populations à soutenir le gouvernement du Président Talon afin de pérenniser cette dynamique de développement.

 

La lutte contre la tuberculose : un combat mondial à intensifier

Ce 24 mars marque la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose (TB), une occasion cruciale de sensibiliser le public à une maladie infectieuse qui, bien que souvent reléguée au second plan dans les consciences collectives, demeure une menace majeure pour la santé publique mondiale. Causée par la bactérie Mycobacterium tuberculosis, la tuberculose affecte principalement les poumons et se transmet par voie aérienne lorsque les personnes infectées toussent, éternuent ou projettent des gouttelettes dans l’air.

Si elle est évitable et traitable, elle continue pourtant de tuer des millions de personnes chaque année. À l’heure où le monde célèbre les avancées médicales et technologiques, pourquoi cette maladie persiste-t-elle, et que pouvons-nous faire pour y mettre un terme ?

Les causes profondes de la persistance de la tuberculose

Malgré les progrès scientifiques, la tuberculose reste l’une des principales causes de mortalité d’origine infectieuse dans le monde, surpassant même le VIH/SIDA dans certains contextes. Plusieurs facteurs expliquent cette résilience inquiétante. Tout d’abord, la pauvreté et les inégalités sociales jouent un rôle déterminant. Les populations vivant dans des conditions précaires, notamment dans les pays à faible revenu, sont davantage exposées en raison de la malnutrition, du surpeuplement et d’un accès limité aux soins de santé. Ces conditions affaiblissent le système immunitaire et favorisent la propagation de la bactérie.

Ensuite, l’émergence de souches résistantes aux médicaments constitue un défi majeur. La tuberculose multirésistante (TB-MR), qui ne répond pas aux traitements standards comme l’isoniazide et la rifampicine, est en augmentation. Cette situation est souvent liée à une mauvaise observance des traitements, qui sont longs (pouvant durer jusqu’à six mois ou plus) et parfois accompagnés d’effets secondaires pénibles. Dans certains cas, les systèmes de santé fragiles échouent à garantir un suivi rigoureux des patients, permettant ainsi à la maladie de muter et de devenir plus redoutable.

Enfin, le manque de sensibilisation et de financement freine les efforts de prévention. Dans de nombreuses régions, la tuberculose est encore stigmatisée, ce qui dissuade les individus de chercher un diagnostic ou un traitement. Par ailleurs, les fonds alloués à la recherche et aux campagnes de vaccination, comme celle du BCG, restent insuffisants face à l’ampleur du problème.

Des conséquences humaines et économiques dramatiques

Les répercussions de la tuberculose vont bien au-delà de la sphère médicale. Sur le plan humain, elle arrache des vies et brise des familles, touchant particulièrement les adultes dans la force de l’âge, souvent piliers économiques de leurs communautés. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recense des millions de cas chaque année. Bien que les traitements aient réduit le taux de mortalité, la maladie continue de tuer des centaines de milliers de personnes, notamment dans les pays en développement.

Sur le plan économique, la tuberculose représente un fardeau colossal. Les coûts directs (hospitalisations, médicaments) et indirects (perte de productivité, absentéisme) pèsent lourdement sur les systèmes de santé et les économies nationales. Dans les régions où la maladie est endémique, elle perpétue un cercle vicieux de pauvreté : les individus malades ne peuvent plus travailler, leurs familles s’endettent et les enfants abandonnent souvent l’école pour subvenir aux besoins du foyer.

À cela s’ajoute un impact sociétal moins visible, mais tout aussi grave : la stigmatisation. L’ostracisme envers les personnes atteintes de tuberculose aggrave leur isolement et complique leur réintégration après la guérison. Il est essentiel de ne pas sous-estimer cette dimension psychologique et sociale dans l’évaluation des conséquences globales de la maladie.

Des solutions pour en finir avec la tuberculose

Face à ce tableau sombre, il est impératif d’agir avec détermination. La bonne nouvelle est que la tuberculose peut être prévenue et guérie, à condition de mettre en place des stratégies efficaces. Premièrement, il est essentiel d’améliorer l’accès aux soins, en particulier dans les zones rurales et défavorisées. Cela passe par la construction d’infrastructures médicales, la formation de personnels de santé et la distribution gratuite ou à faible coût des médicaments antituberculeux.

Deuxièmement, la lutte contre la tuberculose multirésistante nécessite une approche globale. Les gouvernements et les organisations internationales doivent investir dans le développement de nouveaux traitements et vaccins plus performants que le BCG, qui offre une protection limitée contre les formes pulmonaires chez les adultes. Parallèlement, des campagnes éducatives doivent encourager les patients à suivre leur traitement jusqu’au bout, tout en réduisant les effets secondaires grâce à des innovations pharmaceutiques.

Troisièmement, la sensibilisation doit devenir une priorité. À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose, des initiatives comme des dépistages gratuits, des conférences et des messages médiatiques peuvent changer les perceptions et inciter les populations à agir. Les leaders communautaires et les influenceurs ont également un rôle à jouer pour briser les tabous et promouvoir une culture de solidarité envers les malades.

Enfin, un effort financier accru est indispensable. Les Nations unies ont fixé des objectifs ambitieux pour éradiquer la tuberculose d’ici à 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Cela exige une mobilisation des États, des ONG et du secteur privé pour combler le déficit de financement, estimé à plusieurs milliards de dollars par an.

Un défi à notre portée

La tuberculose n’est pas une fatalité. En ce 24 mars, la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose nous rappelle que des outils existent pour vaincre cette maladie, mais que leur mise en œuvre dépend de notre volonté collective. Les causes de sa persistance (pauvreté, résistances bactériennes, manque de moyens) sont complexes, mais pas insurmontables. Ses conséquences, qu’elles soient humaines, économiques ou sociales, nous obligent à agir sans délai. En investissant dans la prévention, la recherche et l’éducation, nous pouvons non seulement sauver des vies, mais aussi bâtir un avenir dans lequel la tuberculose ne sera plus qu’un souvenir. L’heure est à l’action : mettons-y un terme, ensemble.

1xBet explore de nouveaux horizons au prestigieux salon SiGMA Africa

Le Cap a abrité le forum SiGMA Africa du 10 au 12 mars, et la société mondiale de paris 1xBet était au centre de ce grand événement. Traditionnellement, une atmosphère commerciale productive régnait devant le stand de la marque, où les responsables s’échangeaient avec des partenaires de longue date et faisaient connaissance avec de nouveaux clients.

La clé d’un réseautage efficace était un environnement convivial avec des divertissements interactifs. Le stand 1xBet disposait d’un bar, de sorte que chaque invité pouvait se détendre un peu en dégustant un délicieux cocktail. L’équipe de la marque a également organisé un tirage au sort pour offrir des cadeaux de valeur. Les heureux gagnants se sont vus récompenser par un iPhone 16 Pro, des AirPods Max et des acticles de marque.

Les responsables ont communiqué avec les visiteurs du stand et ont démontré l’efficacité du programme d’affiliation 1xBet, qui réunit plus de 100 000 partenaires. Les participants à ce programme ont porté leurs affaires à un tout autre niveau et bénéficient de la commission la plus avantageuse – jusqu’à 50% pour chaque joueur référé.

Parmi les activités organisées dans le cadre du sommet SiGMA Africa, on peut citer une soirée exclusive The ART OF MONEY. Cet événement inoubliable est devenu la manifestation de l’union de l’art et du jeu. Les partenaires de 1xBet ont apprécié l’atmosphère luxueuse entourée d’installations thématiques et de zones photo.

L’Afrique reste une région clé pour 1xBet, c’est pourquoi la société met activement en œuvre des projets sociaux d’importance, soutient les sports locaux et coopère avec la CAF. En outre, 1xBet promeut la culture africaine et est un partenaire de longue date du talentueux musicien Davido et de nombreux autres artistes.

SiGMA Africa est devenu un lieu de rencontres essentiel pour toute la région et l’ampleur du forum augmente chaque année. L’équipe de 1xBet tient à remercier les organisateurs pour leurs efforts et les intervenants pour leurs présentations intéressantes.

À bientôt au stand 1xBet l’année prochaine !

À propos de 1xBet

1xBet est une société d’envergure internationale avec 18 ans d’expérience dans le domaine des paris et des jeux d’argent, listée parmi les principaux bookmakers en Afrique. La marque soutient activement le sport sur le continent et est un partenaire officiel de la Confédération africaine de football (CAF) et de tous les tournois organisés sous son égide. 1xBet s’associe à des clubs et à des fédérations sportives de premier plan dans toute l’Afrique, organisant des compétitions amateurs et aidant les jeunes talents à réaliser leur potentiel.

La liste des partenaires de 1xBet comprend le FC Barcelone, le Paris Saint-Germain et la FIBA. La plateforme de la marque est disponible en 70 langues et attire plus de 3 millions de joueurs par mois. Des millions d’utilisateurs en Afrique parient sur des événements sportifs majeurs et profitent des meilleurs jeux en ligne.

En outre, la marque a noué des liens étroits avec l’industrie africaine du divertissement en collaborant avec de nombreuses stars. Le légendaire chanteur nigérian Davido est l’ambassadeur de 1xBet, incarnant le lien entre sport et divertissement. Les réalisations de la société ont été récompensées par des prix prestigieux, notamment par ceux du « Sportsbook of the Year – Africa » et « Best on Mobile 2025 » aux SiGMA Africa Awards ainsi que par celui de la « Affiliate Company of the Year » aux International Gaming Awards 2024.

À propos de SiGMA Africa 2025

SiGMA Africa 2025 a été organisé par la société internationale SIGMA Group et est devenu la plus grande exposition thématique du continent. On a vu participer au forum plus de 2500 délégués, 150 conférenciers et 550 opérateurs. SIGMA Group est largement présent en Europe, en Asie, en Afrique et en Amérique latine, avec de nombreuses filiales dans chaque région.

Coopération régionale : une rencontre décisive à Cotonou

Cotonou, 19 mars 2025 Dans les méandres de la coopération régionale, une assemblée d’importance s’est déroulée ce mercredi à l’hôtel Golden Tulip de Cotonou. Ce jour-là, la 4ᵉ session du Comité d’Orientation Stratégique (COS) des Programmes de Coopération Transfrontalière Locale phase 2 (PCTL2) et Régional d’Appui à la Décentralisation Financière (PRADEF) en Afrique de l’Ouest a réuni des figures éminentes sous la présidence du commissaire Jonas Gbian.

Parmi les participants, le Président du Conseil des Collectivités Territoriales de l’UEMOA (CCT-UEMOA), la cheffe de la Coopération internationale du Bureau de la Coopération suisse au Bénin, Elisabeth Pitteloud Alansar, ainsi que divers membres et représentants du CCT-UEMOA ont convergé pour une mission commune : évaluer, orienter et projeter l’avenir de ces initiatives majeures.

Coopération régionale : des programmes au service de l’intégration et de la résilience

Au cœur de cette session trônaient deux programmes phares, portés par la Commission de l’UEMOA et la Coopération suisse, véritables leviers d’un développement régional harmonieux. D’une part, le PCTL2 s’attache à tisser des liens indéfectibles entre les zones transfrontalières, en offrant aux populations un accès accru aux services socio-économiques et culturels.

D’autre part, le PRADEF ambitionne de doter les collectivités territoriales de ressources financières renforcées, afin d’améliorer la qualité des services publics essentiels. Ces initiatives, loin d’être de simples projets, incarnent une vision audacieuse : faire des frontières des passerelles vers la prospérité, plutôt que des murailles d’isolement.

Lors de cette 4ᵉ session, les participants ont scruté le rapport d’exécution des activités de 2024, adopté les Plans de Travail et Budget Annuel (PTBA) pour 2025 et esquissé des recommandations visant à pérenniser le PCTL2. Ils ont également examiné le projet de règlement intérieur du COS et débattu des modalités pour accélérer les dernières étapes du PCTL2. Ces travaux, minutieux et prospectifs, traduisent une volonté ferme de transformer les intentions en résultats tangibles.

Des réussites éclatantes, des obstacles tenaces

Les progrès enregistrés dans le cadre de ces programmes ne passent pas inaperçus. Elisabeth Pitteloud Alansar a vanté les fruits de l’appui suisse, qui a permis de lancer des chantiers novateurs dans des contrées reculées et souvent oubliées. « Les instances de dialogue instaurées, les pistes de désenclavement tracées, les marchés et aménagements hydro-agricoles, ainsi que les écoles et projets culturels ou sportifs renforcent la résilience des communautés frontalières », a-t-elle déclaré. Ces avancées, véritables jalons dans la quête d’une intégration régionale, témoignent d’une synergie d’efforts entre les acteurs locaux et leurs partenaires internationaux.

Pourtant, l’horizon n’est pas exempt de nuages. Le commissaire Jonas Gbian a pointé du doigt des entraves persistantes : un contexte sécuritaire précaire et une raréfaction des ressources financières qui freinent l’élan des programmes. « Le défi majeur réside dans l’accompagnement du CCT-UEMOA et des faîtières transfrontalières pour mobiliser des fonds supplémentaires afin de pérenniser les projets au bénéfice des populations », a-t-il martelé. Cette lucidité impose une réflexion stratégique pour surmonter ces écueils et garantir la durabilité des acquis.

Une immersion dans le réel : la visite de terrain

Pour ancrer ces délibérations dans la réalité, une visite de terrain est prévue le 21 mars 2025 dans les communes d’Athiémé et de Lokossa, ainsi qu’au sein de l’Organisation de Coopération Transfrontalière (OCT) SBT Sud Bénin/Sud Togo. Cette descente sur les lieux permettra aux participants d’apprécier de leurs propres yeux les réalisations du PCTL2, des infrastructures concrètes qui incarnent les promesses tenues. Plus qu’une simple formalité, cette étape illustre l’engagement des parties prenantes à rester connectées aux besoins des populations, loin des abstractions théoriques.

Coopération régionale : vers un avenir prometteur mais exigeant

Cette 4ᵉ session du COS s’érige en un tournant décisif pour le PCTL2 et le PRADEF, mais aussi pour l’avenir de la coopération transfrontalière en Afrique de l’Ouest. Les recommandations qui en découleront, si elles sont appliquées avec rigueur, pourraient métamorphoser les zones frontalières en foyers de prospérité partagée. Toutefois, cet horizon chargé d’espérance reste tributaire d’une vigilance sans faille face aux défis sécuritaires et financiers qui guettent.

En somme, cette rencontre illustre une ambition collective : celle de bâtir un espace ouest-africain où les frontières unissent plutôt qu’elles ne séparent. Les graines semées à Cotonou pourraient bien germer en un avenir de paix et de développement durable, à condition que les vents contraires soient domptés par une détermination sans relâche. Ainsi s’écrit, pas à pas, une nouvelle page dans l’histoire de l’intégration régionale.

 

Une Alliance Stratégique pour le Bénin : Deux Conventions avec l’Union Européenne Signées

Dans un élan de coopération internationale, le gouvernement béninois et l’Union européenne (UE) ont scellé, hier, mardi, deux conventions de financement d’une portée considérable. En effet, ces accords, évalués à 20 millions d’euros (environ 13 milliards de FCFA), visent à renforcer la compétitivité du Port Autonome de Cotonou et à promouvoir le leadership des femmes et des filles au Bénin. Cet article propose une immersion dans les méandres de ces initiatives, éclairant leurs desseins et leur résonance pour le pays.

Deux conventions : un contexte propice à l’épanouissement

Par ailleurs, ces conventions s’inscrivent dans une trame de collaboration tissée depuis plusieurs années entre le Bénin et l’UE, notamment dans le cadre de la programmation pluriannuelle 2021-2027. Elles incarnent une réponse concrète aux aspirations du Programme d’Actions du Gouvernement (PAG II) pour la période 2021-2026, qui place l’économie et l’inclusion sociale au cœur de ses priorités. Stephane MUND, ambassadeur de l’UE au Bénin, a souligné égalementlors de la cérémonie que ces accords sont le fruit d’un « processus de formulation engagé ensemble », témoignant d’une volonté partagée de bâtir un avenir prospère et équitable.

ProPORT II : Un nouveau souffle pour le Port de Cotonou

La première convention, baptisée « Programme d’Appui au Port de Cotonou (ProPORT II) », vise à doter le Port Autonome de Cotonou d’une compétitivité accrue sur l’échiquier maritime régional. Ce port, poumon économique du Bénin, est un maillon vital pour le commerce intérieur et les échanges avec les pays voisins. Pourtant, ses infrastructures vétustes et ses procédures parfois archaïques freinent son essor. ProPORT II ambitionne de remédier à ces entraves en modernisant les installations, en optimisant la logistique et en formant le personnel aux standards internationaux.

Cette initiative s’aligne sur la stratégie Global Gateway de l’UE, qui prône des connexions durables et transparentes. « Nous œuvrons pour un monde de liaisons sûres et pérennes, fondées sur des principes mutuellement bénéfiques et des normes environnementales élevées », a précisé Stephane MUND. Ainsi, le Port de Cotonou pourrait devenir un modèle de développement portuaire, conjuguant performance économique et respect de l’écosystème marin.

Participation et leadership des femmes et des filles : une quête d’équité

La seconde convention, « Participation et leadership des femmes et des filles au Bénin », s’attaque à un défi sociétal profond : l’inégalité de genre. Au Bénin, comme dans de nombreux pays, on relègue souvent les femmes et les filles aux marges du pouvoir et de la prise de décision. Ce programme, financé par l’UE, entend ainsi inverser cette tendance en favorisant l’accès des femmes aux sphères politiques, économiques et sociales. Il prévoit des formations, des campagnes de sensibilisation et des soutiens financiers pour des initiatives portées par des femmes.

En plus, Stephane MUND a rappelé que cet engagement s’inscrit dans une vision globale de l’UE, qui consacre « au moins un projet par pays spécifiquement et exclusivement à l’égalité entre hommes et femmes ». Cette démarche, loin d’être un simple vernis, vise à ancrer durablement le leadership féminin dans le tissu national, condition sine qua non d’un développement harmonieux.

Deux conventions : une vision partagée pour un avenir radieux

Ces deux conventions, bien plus que de simples accords financiers, incarnent une alliance stratégique entre le Bénin et l’UE. Elles illustrent une volonté commune de bâtir un pays où l’économie fleurit sans sacrifier l’équité sociale. Le Port de Cotonou, revigoré, pourrait devenir un catalyseur de croissance, tandis que l’essor du leadership féminin ouvrirait la voie à une société plus juste et inclusive.

Toutefois, le succès de ces initiatives repose sur une exécution rigoureuse et une collaboration sans faille entre les parties prenantes. Le chemin est tracé, mais son issue demeure une page blanche que seul l’avenir écrira. Une chose est certaine : cette signature marque un jalon dans l’histoire des relations bénino-européennes, un pas vers un horizon où prospérité et justice marchent de concert.

Duel au sommet : Zimbabwe et Bénin, un rendez-vous décisif pour le Mondial 2026

À l’aube d’une confrontation cruciale, le stade Moses Mabhida de Durban, en Afrique du Sud, s’apprête à vibrer ce jeudi 20 mars 2025. Dans le cadre de la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, les Warriors du Zimbabwe croiseront le fer avec les Guépards du Bénin. Sous un ciel sud-africain chargé d’enjeux, ce match s’annonce comme une étape charnière pour ces deux nations aux ambitions contrastées, mais résolues.

 À la veille du choc Zimbabwe-Bénin pour les éliminatoires du Mondial 2026, coaches et capitaines livrent leurs ambitions dans un duelUn contexte brûlant : des enjeux diamétralement opposés

Pour le Zimbabwe, ce duel revêt une saveur d’urgence presque palpable. Engloutie au fond du classement du groupe C avec seulement deux points glanés en quatre rencontres, l’équipe dirigée par Michael Nees joue sa survie dans ces qualifications. Une victoire s’impose comme une bouée de sauvetage pour maintenir l’espoir d’un billet pour le grand bal mondial de 2026. Le Bénin, quant à lui, aborde ce choc avec une sérénité relative, mais sans relâchement. Co-leader du groupe avec sept points, à égalité avec le Rwanda et l’Afrique du Sud, les Guépards entendent consolider leur position et s’éloigner du peloton.

Ce théâtre d’affrontement, bien que situé hors des frontières zimbabwéennes en raison de l’absence de stades homologués au pays, résonne comme une terre d’adoption pour les Warriors. Un paradoxe qui ajoute une couche de complexité à leur quête de rédemption.

 À la veille du choc Zimbabwe-Bénin pour les éliminatoires du Mondial 2026, coaches et capitaines livrent leurs ambitions dans un duelLes voix des stratèges : une partition à deux tons

Face aux micros ce mercredi, les sélectionneurs des deux camps ont dévoilé leurs cartes avec une prudence teintée de détermination. Gernot Rohr, l’architecte du renouveau béninois, n’a pas tari d’éloges sur son adversaire. « Nous faisons face à une escouade qualifiée pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations, portée par un entraîneur émérite qui a insufflé une nouvelle vigueur à son collectif. Le Zimbabwe aligne des talents qui brillent en Angleterre, en Italie ou au Danemark. Les sous-estimer serait une faute », a-t-il confié, posant ainsi les bases d’un respect mutuel.

Mais loin de s’encombrer d’une déférence excessive, Rohr a esquissé les contours de son plan. « Nous avons trouvé un équilibre, une cadence qui nous sied. Ce match est une clé de voûte : un résultat favorable nous propulserait dans une posture enviable. Nos acquis sont notre force, malgré un temps de préparation réduit », a-t-il ajouté, laissant entrevoir une confiance mesurée.

De son côté, Michael Nees, le maestro des Warriors, a martelé l’impératif de l’instant. « Six matchs demeurent, soit dix-huit points à conquérir. Si nous voulons recoller au peloton de tête, demain est un passage obligé. Il nous faut aborder cette joute avec gravité et une attention accrue. Notre salut passe par l’excellence », a-t-il proclamé, le regard tourné vers l’horizon d’une résurrection.

Un détail savoureux a ponctué son discours : une vieille complicité avec son homologue béninois. « J’ai croisé Gernot il y a trente ans à Bordeaux. Il a guidé des légendes comme Zidane ou Lizarazu. Nous partageons une amitié, mais pour quatre-vingt-dix minutes, elle s’effacera ! », a-t-il glissé avec un sourire espiègle.

Les capitaines sonnent la charge : l’âme des équipes Zimbabwe et Bénin dévoilée

Les leaders sur le pré ont, eux aussi, livré leur partition. Marshall Munetsi, pilier des Warriors et sentinelle de Wolverhampton, a témoigné d’une connaissance affûtée de son rival. « Le Bénin, je le scrute de près. Leurs joueurs en France, leur jeu collectif, leurs succès dans des duels âpres : tout cela force le respect. Mais ici, sur ce sol d’adoption, nous jetterons toutes nos forces dans la bataille, malgré la rudesse de l’épreuve », a-t-il assené, mêlant humilité et ardeur.

Steve Mounié, fer de lance des Guépards et buteur patenté à Augsburg, a quant à lui exalté l’élan de son groupe. « Mes compagnons sont arrivés avec une fraîcheur éclatante, imperméables à la fatigue du voyage. L’ambition nous porte : la Coupe d’Afrique est acquise, mais nous visons plus haut, et cela commence demain », a-t-il lancé, irradiant d’une foi communicative.

Le capitaine béninois a ensuite dévoilé le secret de leur ascension. « Notre force ne réside pas dans des étoiles solitaires, mais dans une cohésion indéfectible, une soif de triomphe qui nous anime. Nous voulons graver notre nom parmi les grands », a-t-il conclu, offrant un manifeste de solidarité.

 À la veille du choc Zimbabwe-Bénin pour les éliminatoires du Mondial 2026, coaches et capitaines livrent leurs ambitions dans un duelUn éclairage tactique : jeunesse et audace en embuscade

Au-delà des mots, les choix sur l’échiquier tactique promettent d’électriser la rencontre. Gernot Rohr a laissé planer une surprise : l’émergence possible de Candas Fiogbé, jeune prodige béninois. « Il débutera sur le banc, mais son entrée pourrait renverser la donne. Hier, ses sprints et son aisance face au but m’ont ébloui. Pourquoi pas finir avec deux points ? », a-t-il révélé, esquissant une audace calculée.

Côté zimbabwéen, Nees devrait miser sur une assise défensive robuste, avec Munetsi et Nakamba pour verrouiller l’entrejeu, tout en libérant des flèches comme Maswanhise ou Billiat pour piquer en contre. Une alchimie entre rigueur et fulgurance.

 Zimbabwe et Bénin ,un horizon incertain : suspense et passion au rendez-vous

À l’heure où les projecteurs s’allumeront sur Moses Mabhida, à 17 h ce jeudi, l’issue demeure une énigme. Le Zimbabwe, dos au mur, puisera-t-il dans ses dernières ressources pour renverser la vapeur ? Ou le Bénin, porté par son élan, imposera-t-il sa loi ? Une chose est sûre : ce choc transcende les simples points en jeu. Il incarne l’essence du football africain, où la ferveur, la ténacité et l’imprévu s’entrelacent pour offrir un spectacle d’anthologie.

Alors que le coup d’envoi du match Zimbabwe et Bénin approche, le monde retiendra son souffle, prêt à saluer les héros qui émergeront de cette arène. Que le rideau se lève !

Une plateforme numérique pour la vaccination au Bénin : l’UNICEF et le Japon en première ligne

Dans un monde où les technologies numériques redéfinissent les contours de la santé publique, le Bénin s’engage dans une initiative ambitieuse. Ce mercredi, un atelier de cadrage a réuni à Cotonou les acteurs de la santé, du numérique et leurs partenaires pour esquisser les bases d’une plateforme nationale de gestion de la vaccination. Soutenue par l’UNICEF avec l’appui précieux de l’ambassade du Japon au Bénin, cette innovation marque une étape décisive vers la modernisation du système de santé béninois.

Benin, UNICEF et le Japon dévoilent une plateforme numérique pour révolutionner les données, le suivi et la logistique des vaccinations.Plateforme : une réponse à des défis cruciaux

L’objectif de cette plateforme est clair : répondre aux lacunes persistantes dans la gestion des campagnes vaccinales. Elle se décline en trois axes majeurs. Tout d’abord, elle vise à améliorer la qualité et la traçabilité des données vaccinales. Dans un contexte où les registres papier, souvent sujets à des erreurs ou des pertes, prédominent, un système numérique offre une fiabilité essentielle pour des décisions sanitaires éclairées.

Ensuite, la plateforme permettra de faciliter le suivi des enfants vaccinés. Avec 43 % des enfants de moins d’un an non vaccinés selon l’enquête MICS 2021-2022, ce dispositif pourrait changer la donne. En suivant le parcours vaccinal de chaque enfant, les agents de santé pourront repérer ceux qui manquent des doses ou nécessitent des rappels, renforçant ainsi la couverture vaccinale.

Enfin, elle optimisera la gestion logistique des vaccins. Face aux défis d’approvisionnement et de distribution, souvent marqués par des gaspillages ou des pénuries, cet outil offrira une visibilité en temps réel sur les stocks et les besoins, garantissant une répartition plus équitable et efficace des ressources.

Une collaboration internationale au cœur du projet

Ce projet ambitieux repose sur un partenariat solide. L’UNICEF, acteur clé de la santé infantile au Bénin, apporte son expertise technique et mobilise des ressources essentielles, rendues possibles grâce au soutien financier de l’ambassade du Japon. Cette alliance illustre l’importance de la coopération internationale pour relever les défis sanitaires dans les pays en développement. « Cette plateforme représente une avancée significative pour garantir à chaque enfant béninois l’accès aux vaccins vitaux », pourrait déclarer un représentant de l’UNICEF, tandis qu’un diplomate japonais soulignerait : « Nous sommes fiers de contribuer à cette initiative, en phase avec notre engagement pour la santé mondiale. »

Benin, UNICEF et le Japon dévoilent une plateforme numérique pour révolutionner les données, le suivi et la logistique des vaccinations.Vers un avenir prometteur ?

Alors que le Bénin entame cette transition numérique, les espoirs sont grands. Cette plateforme pourrait non seulement transformer la gestion vaccinale, mais aussi poser les jalons d’une modernisation plus large du système de santé. Reste une question ouverte : ce modèle pourrait-il inspirer d’autres nations africaines confrontées aux mêmes enjeux ? Une chose est sûre : le succès de cette entreprise dépendra de l’engagement continu des parties prenantes, laissant entrevoir un horizon riche en possibilités.

Avlékété Face à l’Érosion Côtière : Une Journée d’Engagement pour la Journée Mondiale de l’Eau

En prélude à la Journée Mondiale de l’Eau 2025, une délégation composée d’étudiants de l’Institut National de l’Eau, de U-Reporters et de jeunes délégués à la COP 28 s’est rendue ce mercredi à Avlékété, une localité côtière de Ouidah, au Bénin. Confrontée à l’érosion accélérée du littoral et à l’avancée inexorable de la mer, cette communauté incarne les défis pressants du changement climatique. Cette visite, mêlant échanges avec les habitants et action concrète, a illustré une volonté d’agir face à une crise environnementale qui menace les équilibres locaux.

Avlékété a accueilli une visite de sensibilisation aux défis climatiques, en prélude à la Journée Mondiale de l'EauDes discussions pour témoigner et comprendre

La journée s’est ouverte sur un dialogue poignant avec les résidents d’Avlékété. Ces derniers ont exposé les bouleversements qui rythment leur quotidien : le recul du littoral engloutit progressivement leurs terres, contraignant nombre d’entre eux à quitter leurs foyers, tandis que la pêche, source vitale de subsistance, s’amenuise sous l’effet d’un écosystème marin fragilisé. Ces échanges ont révélé une réalité brute : le changement climatique n’est pas une menace abstraite, mais une force qui redessine déjà les contours des vies humaines.

 Avlékété : une campagne de salubrité au service de la sensibilisation

Dans un second temps, les jeunes participants, équipés de balais, de gants et de poubelles, ont investi le bord de mer pour opérer le nettoyage. Plus qu’un simple geste de propreté, cette campagne a porté un message fort : préserver l’environnement et les ressources en eau est une responsabilité collective. En débarrassant la plage des déchets qui l’encombrent, ils ont sensibilisé la communauté à l’importance de protéger un littoral aussi vital que vulnérable.

Avlékété a accueilli une visite de sensibilisation aux défis climatiques, en prélude à la Journée Mondiale de l'EauUn lien avec la Journée mondiale de l’eau

Cette initiative s’inscrit dans l’élan de la Journée Mondiale de l’Eau, célébrée chaque 22 mars pour promouvoir une gestion durable de cette ressource essentielle. À Avlékété, les enjeux locaux résonnent avec une problématique mondiale : la montée des eaux, exacerbée par la fonte des glaciers, met en péril les zones côtières. Cette journée a ainsi offert un écho concret aux appels globaux pour une action climatique urgente.

Vers un avenir à construire

Face à ces défis, des solutions se dessinent : une gestion raisonnée de l’eau, des initiatives d’adaptation portées par les communautés et une solidarité internationale renforcée. À Avlékété, l’engagement des jeunes marque un début prometteur. Pourtant, une question persiste, ouverte à chacun : saurons-nous transformer cette prise de conscience en un mouvement durable pour protéger nos côtes et leurs habitants ?