Cotonou trace la voie d’une gouvernance frontalière renforcée avec l’IBSM

Cotonou 2025 : le Bénin et l’IBSM scellent un pacte stratégique pour des frontières sécurisées

Cotonou, le 12 mai 2025 – Le 8 mai dernier, une réunion hybride d’une portée stratégique s’est tenue à Cotonou, réunissant les services béninois de gestion des frontières et les acteurs de l’Integrated Border Stability Mechanism (IBSM). Orchestrée par cette plateforme inter-agence, qui fédère l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), le Bureau des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (UNODC), le Bureau des Nations Unies pour la Lutte contre le Terrorisme (UNOCT) et INTERPOL, la rencontre a permis de valider les conclusions d’une évaluation conjointe, véritable boussole pour définir les priorités nationales en matière de gouvernance et de sécurité frontalières. Dans un contexte régional marqué par l’instabilité, cette initiative incarne un pas décisif vers une Afrique de l’Ouest plus sûre et mieux coordonnée.

Le Bénin et les acteurs de l'IBSM (OIM, UNODC, UNOCT, INTERPOL) ont validé une évaluation stratégique visant à renforcer la sécurité Face à l’insécurité régionale : L’IBSM, pivot d’une réponse concertée, ancre sa stratégie au Bénin

par ailleurs, lancée en septembre 2023 à Abidjan et basée à Dakar, l’IBSM s’impose comme un pivot de la coopération multilatérale en Afrique de l’Ouest. Financée par le ministère allemand des Affaires étrangères et soutenue par l’Italie, elle répond à une urgence : les dynamiques complexes de l’insécurité dans le Sahel et au-delà, alimentées par le crime organisé, le terrorisme et les flux illicites. Sept pays – Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Mali, Niger et Togo – constituent le cœur de son action, ciblant les zones frontalières critiques pour la stabilité régionale. Au Bénin, où les frontières poreuses avec le Nigeria et le Burkina Faso sont en effet des corridors sensibles, l’IBSM œuvre à renforcer les capacités des autorités pour contrer trafics et radicalisation.

Le Bénin et les acteurs de l'IBSM (OIM, UNODC, UNOCT, INTERPOL) ont validé une évaluation stratégique visant à renforcer la sécurité La réunion, mêlant échanges en présentiel et virtuels, a marqué une étape clé. en effet, les participants ont validé les conclusions de l’évaluation conjointe, issues d’un diagnostic rigoureux des infrastructures, des pratiques et des besoins béninois, avec un objectif affirmé : élaborer une feuille de route nationale. « Cette évaluation ne se limite pas à un constat ; elle constitue un levier pour ériger des frontières sécurisées et propices au commerce légitime », a proclamé un représentant de l’OIM, soulignant l’harmonie avec la Stratégie de l’Union Africaine pour une meilleure gouvernance frontalière (2020).

Modernisation, technologie et coopération : le Bénin trace sa feuille de Route pour des frontières renforcées

Les discussions ont mis en lumière des enjeux cruciaux : modernisation des postes-frontières, formation des agents douaniers et policiers, et adoption de technologies comme les bases de données d’INTERPOL pour traquer les réseaux criminels. Le Bénin, qui a bénéficié de projets comme le Programme de Gestion des Frontières de l’OIM, aspire à devenir un modèle d’intégration régionale. La coopération avec le Nigeria, via des patrouilles conjointes et des systèmes d’information partagés, figure parmi les priorités, tout comme la lutte contre la traite des personnes et le trafic d’armes, exacerbés par l’instabilité au Sahel.

L’IBSM, en fédérant expertises et financements, offre une plateforme inédite. « C’est une réponse à notre appel pour une coordination internationale mieux structurée », a déclaré un responsable béninois, écho aux propos de Tobias Grothe, du ministère allemand, qui qualifie l’IBSM de « mécanisme au service des États ouest-africains ». Des projets pilotes, comme l’équipement de postes-frontières avec des scanners biométriques, sont déjà envisagés pour 2025, renforçant la capacité du Bénin à sécuriser ses 2 000 km de frontières tout en facilitant les échanges économiques.

Frontières : du mur au pont surveillé, une vision régionale ancrée au Bénin

Cette réunion n’est qu’une étape dans un chantier plus vaste. En promouvant des stratégies nationales alignées sur les objectifs régionaux, l’IBSM ambitionne de tisser un réseau de frontières résilientes, où la sécurité rime avec la prospérité. Pour le Bénin, cette dynamique s’inscrit dans une volonté de souveraineté renforcée, notamment face aux menaces terroristes venues du nord. « Nos frontières ne doivent pas être des murs, mais des ponts surveillés », a résumé un participant, capturant l’esprit d’une gouvernance équilibrée.

À Cotonou, une graine d’espoir semée pour l’avenir des frontières ouest-africaines

en somme, à Cotonou, le 8 mai dernier , l’IBSM a planté une graine d’espoir. En unissant gouvernements, donateurs et agences internationales, elle esquisse un avenir dans lequel les frontières ouest-africaines, jadis vulnérables, deviennent des remparts de stabilité et des passerelles d’opportunités.

Le marketing d’affiliation est-il facile ? Découverte de la réalité derrière le battage médiatique

Le marketing d’affiliation attire les rêveurs et les entrepreneurs qui aspirent à une liberté financière en ligne. Le principe paraît simple : vendre des produits que l’on n’a pas créés, éviter les problèmes de stock, et toucher des commissions pendant que les algorithmes font le travail. Mais sous cette apparente simplicité se cache une vérité plus complexe que peu de nouveaux venus perçoivent. Cet article explore ce qui détermine réellement le succès ou l’échec dans cette industrie souvent mal comprise.

 

La simplicité trompeuse du concept

Le marketing d’affiliation semble facile. Les affiliés font la promotion de produits ou de services et perçoivent des commissions sur les ventes générées grâce à leurs efforts. De grandes plateformes comme Amazon Associates, ou des programmes spécialisés comme 1xBet Affiliate, permettent à presque tout le monde disposant d’une connexion internet de participer. La barrière à l’entrée est faible. Il suffit de créer du contenu, d’y insérer des liens de suivi provenant de programmes comme 1xBet Affiliate, et on peut commencer à générer des revenus.

Cette accessibilité explique pourquoi des milliers de personnes se tournent chaque année vers ce modèle. Contrairement aux entreprises traditionnelles, il ne faut pas beaucoup d’argent pour commencer. Un nom de domaine et un service d’hébergement suffisent. Le problème ne réside pas dans le concept lui-même, mais dans les idées fausses répandues sur ce que le parcours implique réellement.

Les complexités cachées derrière les campagnes réussies

Rachel Thompson, experte en marketing et coach d’affiliés, parle d’un « fossé des attentes ». C’est l’écart entre ce que les débutants s’imaginent et la réalité du terrain.

« Les gens voient le résultat final : des affiliés qui gagnent très bien leur vie. Mais ils ignorent souvent les 18 à 24 mois de travail acharné qui précèdent cette réussite. Ils voient la récolte sans avoir vu les saisons de semence et de culture. »

Ce décalage mène à des taux d’abandon impressionnants. Selon les études, entre 75 % et 95 % des affiliés abandonnent au cours de leur première année. Souvent, ils ne gagnent presque rien, même après avoir investi beaucoup de temps.

 

Les compétences souvent sous-estimées

Ce que les observateurs extérieurs ne remarquent pas, c’est la palette de compétences variées que les affiliés performants développent au fil du temps :

Maîtrise de la création de contenu
Créer du contenu efficace à la fois pour les moteurs de recherche et les internautes demande une bonne compréhension des deux. Les affiliés à succès produisent souvent des dizaines, voire des centaines de contenus avant de voir des résultats significatifs. Ce contenu doit être bien recherché, structuré intelligemment et réellement utile. C’est une compétence qui s’affine avec le temps.

Compétences techniques
Même si beaucoup de solutions promettent « sans codage », la réalité est différente. Il faut savoir gérer un hébergement, configurer des outils d’analyse, mettre en place le tracking correctement, et résoudre des bugs. De nombreux affiliés passent des week-ends entiers à gérer des problèmes techniques qui bloquent leurs campagnes.

Recherche de marché
Identifier une niche rentable demande une compréhension fine de la dynamique du marché, du niveau de concurrence et du comportement des consommateurs. Les affiliés qui négligent cette étape finissent souvent dans des marchés saturés, où les gros concurrents dominent les résultats de recherche.

Analyse des données
L’analyse des performances demande de la rigueur. Il faut comprendre quels contenus fonctionnent, repérer les tendances, et ajuster sa stratégie en fonction. Les campagnes performantes reposent sur des décisions fondées sur les données, pas sur des suppositions.

 

La réalité du temps

L’un des plus grands écarts entre attentes et réalité concerne le facteur temps. Michael Richards, consultant en marketing digital, explique :

« Le parcours classique d’un affilié comporte une phase de désert de 3 à 6 mois, durant laquelle les résultats sont quasiment inexistants malgré un effort constant. Ensuite, de 7 à 12 mois, on entre dans une phase de croissance, avec des résultats visibles mais encore modestes. Les retours significatifs arrivent en général après un an, si la stratégie est respectée avec constance. »

Ce calendrier est souvent un choc pour ceux qui espéraient des résultats rapides. Sans attentes réalistes, beaucoup prennent ce cycle normal pour un échec, et abandonnent trop tôt des projets pourtant prometteurs.

 

Quand le marketing d’affiliation fonctionne vraiment

Malgré les obstacles, certaines conditions favorisent de manière constante la réussite :

Expertise dans une niche
Les affiliés qui utilisent leurs connaissances ou développent une expertise dans une niche spécifique ont un net avantage. Leurs conseils inspirent confiance, contrairement aux contenus génériques. Cette expertise leur permet aussi de mieux évaluer les forces et faiblesses des produits, y compris dans des programmes comme 1xBet Affiliate.

Stratégies de trafic diversifiées
Les affiliés performants ne comptent pas uniquement sur le trafic SEO. Ils exploitent aussi l’emailing, les réseaux sociaux, le contenu vidéo, voire la publicité payante. Cette diversification les rend moins vulnérables aux changements d’algorithmes.

Relations avec les partenaires
Au-delà de l’aspect technique, les relations humaines sont importantes. Les affiliés qui tissent des liens avec les créateurs de produits ou les gestionnaires de programmes bénéficient souvent de commissions améliorées, d’infos exclusives ou d’offres en avant-première. Ce réseau transforme une relation transactionnelle en partenariat stratégique.

Création de contenu structurée
Plutôt que de créer du contenu aléatoire, les affiliés performants adoptent une méthode. Ils analysent les questions des clients, les étapes du parcours d’achat, puis créent du contenu adapté à chaque étape. Ceux qui promeuvent des programmes comme 1xBet Affiliate observent que cette méthode génère une valeur durable, bien plus que les « coups de buzz » isolés.

 

Une approche réaliste du marketing d’affiliation

Pour ceux qui envisagent de se lancer, il est crucial d’ajuster leurs attentes. Alicia Ramos, stratège marketing, conseille :

« Voyez le marketing d’affiliation comme la création d’une vraie entreprise, pas comme un simple complément de revenu. »

Cela demande du temps, de la persévérance dans les périodes creuses, et une capacité à apprendre de multiples compétences. Le succès n’est pas un secret : il vient d’un travail régulier orienté vers la création de valeur.

Changer d’état d’esprit — de « revenu passif facile » à « entreprise numérique solide » — prépare les débutants aux défis réels. Les affiliés à succès traitent leur activité comme une vraie entreprise, en suivant des principes de gestion éprouvés.

 

Comment réussir de manière durable

Le marketing d’affiliation se situe entre les promesses exagérées et les jugements trop négatifs. Le succès est possible pour ceux qui :

  • s’engagent sur une durée réaliste (12 mois ou plus),

  • développent plusieurs compétences marketing,

  • se concentrent sur la création de valeur réelle,

  • choisissent leur niche avec stratégie,

  • exécutent leur plan avec régularité, même quand c’est difficile.

Le marketing d’affiliation offre toujours des opportunités réelles de générer des revenus durables — pour ceux qui acceptent d’y investir du temps et de la constance. Ce n’est ni une question de chance, ni de timing, mais de valeur créée avec patience.

 

Le Bénin et la Mauritanie scellent leur alliance pour une BAD visionnaire

Cotonou : Bénin et Mauritanie unissent leurs forces pour la candidature de SIDI OULD TAH à la tête de la BAD

Cotonou, 9 mai 2025 — Sous les ors du Palais de la Marina, à Cotonou, le 9 mai 2025 s’est écrit un nouveau chapitre de la diplomatie africaine. Le Président béninois Patrice Talon a accueilli une délégation mauritanienne de haut rang, menée par Sid’Ahmed Ould Bouh, Ministre de l’Économie et des Finances, porteur d’un message de son homologue, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. Au cœur de cette rencontre, un objectif commun : soutenir la candidature du Dr Sidi Ould Tah à la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD), une ambition qui transcende les frontières pour esquisser un avenir audacieux pour le continent.

À Cotonou, le Bénin et la Mauritanie ont scellé leur soutien à la candidature du Dr Sidi Ould Tah pour la présidence de la BAD, Une alliance qui incarne une vision : le parcours salué et la feuille de route ambitieuse de Sidi Ould Tah pour transformer la BAD

Dans la chaleur feutrée de l’audience, les salutations fraternelles du Président Ghazouani ont d’abord donné le ton, réaffirmant l’amitié indéfectible entre le Bénin et la Mauritanie. Mais c’est sur la candidature du Dr Tah que les échanges ont pris une résonance particulière. « Nos deux nations coordonnent leurs efforts sur des dossiers d’envergure, et la candidature du Dr Tah à la BAD en est l’illustration éclatante », a déclaré M. Ould Bouh à l’issue de la rencontre. Il a d’ailleurs rappelé la démarche proactive du Président Talon, qui, dès la semaine précédente, avait dépêché à Nouakchott une délégation conduite par les Ministres d’État Abdoulaye Bio Tchané et Romuald Wadagni pour officialiser le soutien du Bénin. »

Cette alliance, par ailleurs, n’est pas un simple geste diplomatique ; elle incarne une vision partagée pour une Afrique plus intégrée, où la BAD, sous la houlette d’un leader comme Sidi Ould Tah, deviendrait un moteur de transformation. En effet, économiste chevronné, ancien président de la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA), Dr Tah a multiplié par douze les financements de son institution en dix ans, un bilan salué par des figures comme Frannie Leautier, ex-vice-présidente de la BAD. De plus, sa feuille de route pour la BAD, axée sur la mobilisation massive de capitaux privés, la réforme de l’architecture financière africaine et l’autonomisation des femmes et des jeunes, séduit par son pragmatisme et son ambition.

À Cotonou, le Bénin et la Mauritanie ont scellé leur soutien à la candidature du Dr Sidi Ould Tah pour la présidence de la BAD, Une dynamique régionale et bilatérale : Bénin et Mauritanie, acteurs clés face aux défis du 21ᵉ siècle

La rencontre de Cotonou s’inscrit dans une dynamique régionale plus large. Le Bénin, fort de ses réformes économiques et de sa stabilité, s’affirme comme un acteur clé de la coopération ouest-africaine. La Mauritanie, sous l’impulsion de la présidence de l’Union Africaine par Mohamed Ould Ghazouani en 2024, gagne en influence, portée par une diplomatie subtile et efficace. Ensemble, les deux nations envoient ainsi  un signal fort : l’Afrique doit s’unir autour de leaders capables de relever les défis du 21ᵉ siècle – dette croissante, urgence climatique et nécessité d’une industrialisation inclusive.

L’audience, à laquelle assistaient Abdoulaye Bio Tchané et Romuald Wadagni, a également permis de consolider les relations bilatérales. Des discussions sur le commerce, l’énergie et la sécurité régionale ont révélé une convergence de vues, renforçant les ponts entre Cotonou et Nouakchott. « Le Bénin croit en une BAD audacieuse, et Dr Tah incarne cette ambition », a résumé un proche de la délégation béninoise.

Course à la BAD 2025 : L’Alliance Bénin-Mauritanie donne de l’élan à la candidature de Sidi Ould Tah à trois semaines de l’élection

À trois semaines de l’élection du nouveau Président de la BAD, prévue le 29 mai 2025 à Abidjan, cette rencontre marque une étape décisive. Face à des candidats de poids comme le Sénégalais Amadou Hott ou le Zambien Samuel Munzele Maimbo, Sidi Ould Tah, soutenu par des poids lourds comme la Côte d’Ivoire, la Tunisie et désormais le Bénin, gagne du terrain. À Cotonou, le Palais de la Marina a vibré d’un espoir commun : celui d’une Afrique qui, par l’union et l’innovation, s’élève à la hauteur de ses immenses promesses.

Cotonou : FARI 2025, un élan panafricain pour l’innovation inclusive

COTONOU : LES ministres africains du FARI 2025 scellent un pacte audacieux pour une Afrique innovante

Sous le ciel éclatant de Cotonou, la capitale économique du Bénin s’est muée, hier, en un carrefour vibrant de l’intelligence collective africaine. La session ministérielle du Forum Africain pour la Recherche et l’Innovation (FARI 2025), orchestrée avec panache au Sofitel Bénin Marina, a marqué un tournant décisif dans la quête d’une Afrique souveraine, portée par la science et l’entrepreneuriat.

En effet, Sous la houlette de la Ministre béninoise de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Éléonore Yayi Ladékan, et en présence de ses homologues du Nigeria, du Ghana, du Libéria, de la Gambie, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et de la Sierra Leone, cette rencontre a scellé des engagements audacieux pour une innovation inclusive et durable.


FARI 2025 Cotonou : les ministres africains ont scellé des engagements audacieux et adopté une feuille de route pour une innovation inclusive et l'avenir du continent.

De la vision aux recommandations : les Ministres du FARI fixent la Feuille de route pour l’innovation africaine

Dès l’ouverture, l’atmosphère était empreinte de solennité et d’espoir. Aux côtés de la Professeure Fatou Sarr Sow, Commissaire au Développement Humain et aux Affaires Sociales de la CEDEAO, et du Préfet du Littoral, Alain Orounla, la Ministre Yayi Ladékan a incarné une vision résolument tournée vers l’avenir. « Le FARI 2025 n’est pas qu’un forum ; c’est un catalyseur de synergies pour une jeunesse africaine créative et ambitieuse », a-t-elle déclaré, soulignant ainsi  les réformes entreprises par le Bénin pour dynamiser ses universités et évaluer les dispositifs d’innovation.

Par ailleurs, ce discours, vibrant d’optimisme, a donné le ton à une journée de débats féconds. Le clou de la session fut la présentation par Dr Roland Kouakou, co-concepteur du FARI, d’un corpus de 15 recommandations issues des travaux des experts. Ces propositions, fruits d’échanges intenses, esquissent une feuille de route ambitieuse : « améliorer les cadres réglementaires, promouvoir la science ouverte et renforcer les compétences entrepreneuriales des jeunes. »

Les Ministres, dans un élan d’unité, ont egalement partagé les expériences de leurs nations, tissant un patchwork d’initiatives inspirantes. Le Nigeria a vanté ses incubateurs technologiques, le Sénégal ses programmes de formation numérique, tandis que la Sierra Leone a mis en avant ses efforts pour l’inclusion des femmes dans la recherche.


FARI 2025 Cotonou : les ministres africains ont scellé des engagements audacieux et adopté une feuille de route pour une innovation inclusive et l'avenir du continent.

Déclaration unanime et événement d’envergure : le FARI 2025 À Cotonou, vitrine de l’innovation africaine

En plus, la déclaration finale, adoptée à l’unanimité, résonne comme un manifeste pour une Afrique innovante. Parmi les engagements phares, la création et le renforcement de centres d’innovation et d’incubateurs nationaux se distinguent, avec une attention particulière portée à l’inclusion des femmes et des personnes en situation de handicap. « L’innovation ne peut prospérer sans équité », a insisté la Professeure Fatou Sarr Sow, appelant à une mobilisation du secteur privé et de la diaspora pour financer des stages et des universités d’été dédiées aux startups. »


FARI 2025 Cotonou : les ministres africains ont scellé des engagements audacieux et adopté une feuille de route pour une innovation inclusive et l'avenir du continent.
D’ailleurs, ces mesures visent à transformer les idées en entreprises viables, ancrées dans les réalités africaines. Organisé dans le cadre du cinquantenaire de la CEDEAO, le FARI 2025, qui s’achève ce 9 mai, a brillé par sa capacité à fédérer. Depuis son lancement le 5 mai, le forum a attiré plus de 20 000 participants, dont 75 startups de la région, venues exposer leurs inventions sur l’esplanade de la Place de l’Amazone.

Panels, ateliers et rencontres B2B ont rythmé l’événement, couronné par l’annonce des lauréats du concours de startups, prévue ce vendredi sous le regard des chefs d’État. » « Cotonou s’affirme comme la capitale africaine de l’innovation », a proclamé le Ministre Alassane Seidou, représentant le Président Patrice Talon, lors de l’ouverture. »

Au-delà des chiffres : le Forum Africain pour la Recherche et l’Innovation 2025, Jalon pour une Afrique qui écrit son avenir par la science et l’audace.

En somme, au-delà des chiffres, c’est l’esprit du FARI qui impressionne : une Afrique qui refuse le mimétisme, qui mise sur sa jeunesse pour relever ses défis. Les engagements pris – de la science ouverte à l’entrepreneuriat inclusif – ne sont pas de vains mots, mais des jalons pour une transformation structurelle. Alors que les lumières s’éteignent sur cette édition mémorable, Cotonou laisse une empreinte durable : celle d’un continent qui, par la recherche et l’innovation, écrit avec audace les pages de son avenir.

BIF COTONOU 2025 : financer l’épine dorsale des PME

Le Bénin Investment Forum 2025(BIF) : une ode à l’innovation et au financement des PME africaines

Cotonou, le 9 mai 2025 — Sous le soleil éclatant de la côte béninoise, le Sofitel Cotonou Marina Hotel & Spa s’est métamorphosé en un creuset d’idées et d’ambitions pour la 7ᵉ édition du Benin Investment Forum (BIF). Cet événement, devenu un rendez-vous incontournable de l’économie ouest-africaine, a réuni hier et aujourd’hui des esprits visionnaires, des entrepreneurs audacieux et des décideurs politiques autour d’un thème fédérateur : « Choisir le Bénin ». Mais au-delà des discours inspirants et des poignées de main prometteuses, c’est la question cruciale du financement des petites et moyennes entreprises (PME) qui a capté l’attention, portée avec éloquence par des voix influentes telles que celle de Stanislas Zézé, PDG de Bloomfield Investment.

BIF Cotonou 2025 : l'investissement et le financement des PME, épine dorsale de l'économie béninoise, étaient au cœur des échanges Le Cri d’alarme de Stanislas Zézé : L’Épine Dorsale des PME abandonnées par les banques classiques

Dans une salle vibrant d’énergie, où se mêlaient costumes impeccables et wax chatoyants, Stanislas Zézé a pris la parole avec une conviction communicative. « Les PME constituent l’épine dorsale des économies africaines, représentant jusqu’à 95 % du tissu économique », a-t-il déclaré, captant instantanément l’attention de l’auditoire. Mais cette force vive, a-t-il poursuivi, se heurte à un obstacle de taille : l’accès au financement.

Les banques commerciales, prisonnières de modèles hérités et frileuses face aux risques, négligent trop souvent les jeunes pousses entrepreneuriales, celles qui, précisément, portent en elles les germes de l’innovation et de la croissance. « Le défi n’est pas seulement de financer les PME, mais de les accompagner dès leur Genèse, à travers des fonds d’investissement taillés sur mesure pour leur cycle de vie », a-t-il plaidé, esquissant ainsi une vision où audace et pragmatisme se conjuguent pour libérer le potentiel économique du continent.

Le BIF 2025, vitrine de l’ambition béninoise : réformes, Opportunités Et Matchmaking Pour Les Projets Innovants

Le BIF 2025, organisé par l’Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEx) et la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin, s’est imposé comme une plateforme d’échanges dynamiques. Avec MTN Group en partenaire platine, l’événement a brillé par son ambition de tisser des ponts entre secteurs public et privé. « MTN Investment Night », moment fort de réseautage, a vu aussi investisseurs chevronnés et jeunes entrepreneurs échanger autour de projets porteurs, tandis qu’une masterclass inspirante a galvanisé la nouvelle génération de leaders africains.

Mais c’est surtout la mise en lumière des PME qui a conféré à cette édition une résonance particulière, en écho aux réformes économiques ambitieuses du Bénin. Le pays, sous l’impulsion de réformes structurelles et d’une stabilité macroéconomique saluée, s’affirme comme une terre d’opportunités. De la zone économique spéciale de Glo-Djigbé aux investissements dans les énergies renouvelables, le Bénin déploie une stratégie audacieuse pour attirer les capitaux étrangers tout en soutenant ses entrepreneurs locaux. Le forum BIF a ainsi offert une vitrine aux projets innovants, notamment à travers des sessions de « matchmaking » où porteurs de projets et investisseurs ont pu esquisser des collaborations prometteuses.

Un manifeste pour l’avenir : Rethinker Le Financement Des PME pour libérer le potentiel économique africain

Dans ce foisonnement d’idées, l’appel de Stanislas Zézé à repenser le financement des PME résonne comme un manifeste. Les fonds d’investissement dédiés, plus agiles et mieux adaptés aux réalités des jeunes entreprises, pourraient combler le vide laissé par les institutions bancaires traditionnelles. Cette vision, partagée par de nombreux participants, s’inscrit ainsi  dans une dynamique continentale : celle d’une Afrique qui, forte de sa jeunesse et de son dynamisme, refuse de se contenter des modèles du passé.

Le Bénin mise sur ses PME : un forum qui s’achève sur un vibrant appel à parier sur l’avenir africain.

Alors que le soleil se couchait sur Cotonou, les discussions se prolongeaient dans les jardins du Sofitel, où l’on parlait encore de partenariats, d’innovation et d’avenir. Le Benin Investment Forum 2025 s’achève sur une note d’optimisme, celle d’un Bénin qui, en choisissant de miser sur ses PME, invite le monde à parier aussi  sur son essor. Et si, comme l’a suggéré Stanislas Zézé, le véritable trésor de l’Afrique résidait dans la vitalité de ses entrepreneurs ? À Cotonou, cette idée a trouvé un écho vibrant, prêt à résonner bien au-delà des frontières.

À Cotonou, plaidoyer pour les Sages-Femmes : héroïnes face aux défis du Bénin

 

COTONOU : Journée Internationale de la Sage-Femme – les gardiennes de la vie, indispensables en chaque crise

Ce vendredi 9 mai, sous un ciel éclatant, Cotonou, la capitale économique du Bénin, s’est parée d’une aura particulière. À l’occasion de la Journée internationale de la sage-femme, le Chant d’Oiseau, lieu emblématique de la ville, a vibré d’une énergie rare. Plus d’une centaine de sages-femmes et d’étudiantes de l’Institut National Médico-Sanitaire (INMeS) se sont réunies, portées par une même conviction : celle d’être les gardiennes de la vie, même dans les tempêtes des crises. Organisé par le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA Bénin) et la Clinique Universitaire de Gynécologie et d’Obstétrique (CUGO), cet événement a transcendé la simple célébration pour devenir un plaidoyer vibrant en faveur d’une santé reproductive résiliente et inclusive.

À Cotonou, les sages-femmes, gardiennes de vie, ont été célébrées pour leur rôle indispensable en crise et leur combat pour la santé Sages-femmes : indispensables dans chaque crise – Un plaidoyer pour leur rôle vital face aux tempêtes

Dans une salle où se mêlaient expérience et jeunesse, savoirs ancestraux et innovations modernes, le thème « Sages-femmes : indispensables dans chaque crise » a résonné comme un appel à l’action. Les discussions, menées avec ferveur, ont mis en lumière le rôle crucial de ces professionnelles face aux défis qui frappent les plus vulnérables : complications obstétricales, violences basées sur le genre, ou encore accès restreint aux services de santé sexuelle et reproductive. « Là où il y a une sage-femme, il y a de l’espoir », a rappelé une participante, citant une maxime de l’UNFPA, tandis que les regards s’illuminaient d’une détermination sans faille.

Au cœur de cette rencontre, les sages-femmes ont exploré leur mission dans des contextes de crises – qu’il s’agisse de catastrophes naturelles, de conflits ou de pandémies –. Formées pour anticiper, intervenir et accompagner, elles se révèlent être des piliers de la résilience communautaire. À Cotonou, plus spécifiquement, l’accent a été mis sur les services intégrés : au-delà des soins obstétricaux, il s’agit d’offrir des réponses globales, incluant la prévention des violences, l’accès à la planification familiale et le soutien psychologique. « Nous ne nous contentons pas d’aider une femme à accoucher ; nous lui donnons les moyens de vivre dignement, même dans l’adversité », a souligné une sage-femme expérimentée, dont les mots ont suscité un murmure d’approbation.

Face aux défis béninois : soutien de l’UNFPA, innovation et le rôle crucial des sages-femmes au-delà de l’accouchement

L’UNFPA Bénin, partenaire de longue date des sages-femmes, a réaffirmé son engagement à renforcer leurs capacités. À travers des formations pointues et des outils numériques innovants, comme des applications facilitant la coordination en temps réel des urgences, l’organisation œuvre pour doter ces héroïnes du terrain des moyens d’agir efficacement. Les étudiantes de l’INMeS, quant à elles, ont apporté une fraîcheur et une audace bienvenues, partageant leurs aspirations à transformer le système de santé. « Nous voulons être prêtes à répondre aux crises de demain, qu’elles soient climatiques, sociales ou sanitaires », a-t-elle ajouté, son regard porté vers l’avenir.

Le contexte béninois, marqué par des défis persistants comme un taux de mortalité maternelle élevé (1 femme sur 59 risque de mourir de causes liées à la grossesse, selon les données récentes), rend cette mobilisation d’autant plus cruciale. Avec seulement environ 940 sages-femmes pour plus d’un demi-million de naissances annuelles, chaque professionnelle est une force multipliée. Leur rôle ne se limite pas à la salle d’accouchement : elles éduquent, conseillent et luttent contre les inégalités de genre, notamment en promouvant la planification familiale pour espacer les naissances et réduire les risques.

À Cotonou, les sages-femmes, gardiennes de vie, ont été célébrées pour leur rôle indispensable en crise et leur combat pour la santé Entre obstacles et optimisme : l’engagement des sages-femmes pour bâtir un avenir plus juste et plus sûr au Bénin

Cette célébration, bien plus qu’un hommage, a été un moment de communion et de réflexion. Les échanges ont aussi abordé les obstacles : sous-effectifs, pressions culturelles, ou encore stigmatisation des soins reproductifs dans certaines communautés. Pourtant, l’optimisme dominait. « Nous sommes des bâtisseuses de ponts, entre tradition et modernité, entre crise et espoir », a résumé une participante, tandis que les applaudissements faisaient trembler la salle. Alors que la journée s’achevait, les sages-femmes ont quitté le Chant d’Oiseau avec une résolution renforcée : continuer à être ces héroïnes discrètes, mais indispensables, prêtes à affronter les crises avec courage et humanité. À Cotonou, ce 9 mai 2025, elles ont non seulement célébré leur métier, mais aussi réaffirmé leur serment de protéger la vie, envers et contre tout. Dans un Bénin en quête de progrès, elles sont, sans conteste, des éclaireuses d’un avenir plus juste et plus sûr.

PORTO-NOVO : La Ministre Tognifodé donne le ton avant le BEPC 2025

Porto-Novo : Véronique Tognifodé galvanise le Lycée Toffa 1er pour l’excellence

Dans la lumière douce d’un matin de mai, Porto-Novo, capitale historique du Bénin, s’est éveillée sous le souffle d’une ambition renouvelée. Hier, le Lycée des jeunes filles Toffa 1ᵉʳ, bastion de l’éducation féminine, a accueilli une visite d’exception : celle de la Ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Véronique Tognifodé. Avec une détermination palpable, elle est venue insuffler un vent de discipline et d’espoir, à l’approche des examens du Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC) de juin 2025. Cette visite, loin d’être une simple formalité, s’est révélée être un vibrant appel à l’excellence, adressé aux élèves comme au corps enseignant.

Porto-Novo : la Ministre Véronique Tognifodé a visité un lycée et la DEC pour mettre l'accent sur l'excellence et garantir la préparationUn appel à l’excellence et à l’autodiscipline : la Ministre au contact du quotidien du lycée

Dès son arrivée dans la cour du lycée, où les uniformes impeccables des lycéennes formaient un tableau vivant, la ministre a capté l’attention par son discours, à la fois ferme et empreint de bienveillance. Face à des constats préoccupants – retards, absences, cahiers négligés –, elle a exhorté les élèves à faire de l’autodiscipline leur boussole. « Votre destin vous appartient », a-t-elle martelé, invitant chacune à se fixer des objectifs clairs et à embrasser la rigueur au quotidien. « L’excellence, c’est ici et maintenant. » « Redoublez d’efforts, car votre avenir se construit aujourd’hui », a-t-elle ajouté, ses mots résonnant comme une promesse autant qu’un défi.

Mais Véronique Tognifodé ne s’est pas contentée d’exhorter. Elle a pris le temps d’écouter, d’observer, de s’immerger dans la réalité du lycée. Une séance de travail avec les enseignants et le personnel administratif a permis de recueillir leurs préoccupations, au-delà des rapports officiels. La ministre a également visité les dortoirs et le réfectoire, scrutant les conditions de vie des pensionnaires avec une attention méticuleuse. Ce geste, empreint d’humanité, a rappelé son engagement à faire de l’éducation un levier d’émancipation pour les jeunes filles, dans un établissement qui incarne la devise « Discipline, Solidarité, Excellence ».

Porto-Novo : la Ministre Véronique Tognifodé a visité un lycée et la DEC pour mettre l'accent sur l'excellence et garantir la préparationBEPC 2025 : la Ministre àla DEC pour garantir une préparation sans accroc pour les 139 000 candidats

Poursuivant sa mission, la ministre s’est rendue à la Direction des Examens et Concours (DEC) pour s’assurer de la bonne préparation du BEPC 2025. Accueillie par le directeur Armand Natta, elle a pris connaissance des avancées significatives dans l’organisation des examens. Avec 139 000 candidats inscrits – une hausse de 4 % par rapport à 2024 –, le BEPC s’annonce comme un rendez-vous crucial. Les travaux préparatoires, a assuré M. Natta, progressent à un rythme soutenu, garantissant un déroulement sans accroc.

La DEC a déjà orchestré avec succès trois examens cette année : le Certificat de Qualification Professionnelle (CQP), le Certificat de Qualification au Métier (CQM) et le Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) en sciences et techniques industrielles. Prochainement, le CAP en sciences et techniques de l’administration mobilisera également les équipes.

L’éducation, moteur d’avenir : un élan vers l’excellence semé à Porto-Novo pour un Bénin prospère

En somme, cette visite ministérielle, au-delà de son caractère officiel, incarne une vision : celle d’un Bénin où l’éducation, portée par la discipline et l’ambition, devient le moteur d’un avenir prospère. À Porto-Novo, Véronique Tognifodé n’a pas seulement dopé le moral des lycéennes et des enseignants ; elle a semé les graines d’une détermination collective. Alors que les épreuves du BEPC approchent, le Lycée Toffa 1er, galvanisé, se prépare à faire honneur à sa devise et à briller par ses résultats. Dans les couloirs de l’établissement, une conviction s’est ancrée : l’excellence n’est pas une option, mais une vocation.

MOSCOU 2025 : défilé impérial pour les 80 ans de la victoire

Place Rouge : une célébration éclatante pour le 80ᵉ anniversaire de la victoire de 1945

Ce 9 mai 2025, la Place Rouge de Moscou s’est transformée en un théâtre grandiose pour célébrer le 80ᵉ anniversaire de la victoire de l’Union soviétique sur l’Allemagne nazie, un événement ancré dans l’histoire et chargé de symboles géopolitiques. En effet, sous un ciel clair, obtenu après des opérations d’ensemencement des nuages pour garantir des conditions idéales, plus de 11 500 militaires, dont 1 500 vétérans de l’opération spéciale en Ukraine, ont défilé avec une précision martiale, aux côtés de contingents étrangers de Chine, Égypte, Mongolie et Myanmar.

 

Les chasseurs Su-35 et MiG-29 ont ouvert la partie aérienne, suivis de six Su-25 traçant le drapeau tricolore russe dans le ciel, tandis que les nouveaux systèmes d’artillerie Malva et Jacinthe-K, de 152 mm, ont été présentés pour la première fois, soulignant les avancées technologiques russes. La cérémonie, présidée par Vladimir Poutine, a vu la participation de leaders de 29 pays, notamment d’Afrique, ce qui renforce les liens avec le Sud global. Cet événement, riche en symboles, s’inscrit dans la continuité de la mémoire de la Grande Guerre patriotique, dont la Genèse remonte aux épreuves de 1941-1945.

La genèse d’une Victoire héroïque : l’épreuve Titanique et le sacrifice de 27 millions de Soviétiques

La victoire célébrée aujourd’hui trouve ses racines dans l’épreuve titanesque de la Grande Guerre patriotique, commencée le 22 juin 1941 avec l’invasion nazie lors de l’Opération Barbarossa, la plus grande invasion militaire de l’histoire. Cette offensive, menée par trois groupes d’armées allemands, capturèrent rapidement des territoires vastes, assiégeant Leningrad pendant 872 jours et menaçant Moscou. Malgré des pertes initiales, la contre-offensive soviétique à la bataille de Moscou, en décembre 1941, marqua un tournant, repoussant les Allemands.

La bataille de Stalingrad (1942-1943), où les forces soviétiques encerclèrent et forcèrent la reddition de la 6ᵉ armée allemande, fut décisive, suivie par la bataille de Koursk en 1943, la plus grande bataille de chars jamais vue. Ces victoires permirent à l’Armée rouge de libérer l’Europe de l’Est et de capturer Berlin en mai 1945, signant la capitulation nazie le 8 mai (9 mai à Moscou). Ce triomphe, au prix de 27 millions de vies soviétiques, dont soldats, partisans et civils, forgea l’identité nationale russe et son rôle de superpuissance post-guerre, influençant la géopolitique mondiale et lançant la Guerre froide.

Un spectacle de force et d’unité : des héros d’Ukraine aux nouvelles armes sur la place Rouge

Le défilé, qui a débuté à 10 h 00 et s’est étendu jusqu’à 12 h 00, a suivi un rituel bien rodé. Après le dépôt de fleurs par Poutine et les chefs d’État étrangers au Tombeau du Soldat inconnu, le défilé terrestre a vu défiler des unités historiques en uniformes d’époque, rappelant les fronts de Koursk et Moscou, aux côtés de soldats modernes, notamment ceux de l’opération spéciale en Ukraine.

Les blindés T-90M Proryv et les missiles balistiques intercontinentaux Yars, déjà aperçus en 2024, ont renforcé l’image d’une Russie militairement souveraine. La partie aérienne, ouverte par les Su-35 et MiG-29, a culminé avec les Su-25 traçant le tricolore, un spectacle visuel marquant. Les nouveaux systèmes Malva et Jacinthe-K, capables de frappes précises à longue portée, ont été salués comme des innovations stratégiques, reflétant les efforts de modernisation de l’armée russe.

Un signal géopolitique majeur : le Sud global répond présent et défie le boycott occidental

La présence de contingents militaires de 13 nations, dont la Chine, l’Égypte, la Mongolie et le Myanmar, a ajouté une dimension globale à l’événement. Les Leaders présents, issus de 29 pays, incluaient Xi Jinping de Chine, Luiz Inácio Lula da Silva du Brésil et des représentants africains comme Ibrahim Traoré du Burkina Faso et Emmerson Mnangagwa du Zimbabwe. Cette diversité, malgré le boycott occidental, souligne les liens croissants avec le Sud global, notamment l’Afrique, où la Russie renforce sa présence via des partenariats économiques et militaires. Les discussions bilatérales, notamment avec Xi Jinping sur le commerce et l’énergie, ont été évoquées, renforçant ainsi l’ambition de Moscou de s’ériger en pivot d’un nouvel ordre multipolaire.

Sous haute tension : un défilé sécurisé contre la menace des drones et dans un climat incertain

Cette célébration intervient dans un climat tendu, marqué par des craintes d’attaques ukrainiennes, avec des fermetures d’aéroports moscovites dues à des drones ces derniers jours. Poutine a même proposé un cessez-le-feu temporaire, rejeté par Kiev, illustrant par là même les tensions actuelles. Malgré ces menaces, la Russie a mobilisé des mesures de sécurité sans précédent, interdisant les feux d’artifice et limitant l’accès à Internet, pour protéger cet événement sacré. Le boycott occidental, dénonçant une instrumentalisation de la mémoire de guerre, contrastant vivement avec la présence des nations alliées, reflétant les divisions géopolitiques actuelles.

L’héritage de la victoire : entre fierté nationale et résilience face aux défis d’aujourd’hui

En somme, pour les Russes, le Jour de la Victoire reste une source de fierté inextinguible, un hommage aux sacrifices de leurs ancêtres. Cette célébration, au-delà de la mémoire, affirme la résilience nationale face aux défis contemporains. Alors que les échos du défilé s’estompent, la mémoire de 1945, portée par les fleurs déposées et les regards tournés vers l’avenir, continue de façonner l’âme d’une nation et ses aspirations globales, dans un monde fracturé mais en quête d’unité.

JMSST 2025 (Journée Mondiale de la Santé et de la Sécurité au Travail) : Bénin Terminal et AGL Bénin mobilisés et engagés autour du plan Zéro accident

Les 28 avril de chaque année, l’humanité célèbre à l’initiative de l’OIT, la Journée Mondiale de la Santé et de la Sécurité au Travail (JMSST). Santé et sécurité au travail sont au cœur de la stratégie de développement de AGL (Africa Global Logistics).

 

Ces deux concepts sont d’ailleurs la priorité de la politique HSE (Hygiène, Sécurité, Environnement) de AGL. Au Bénin, dans le cadre de l’édition 2025 de la JMSST, Bénin Terminal et AGL Bénin, toutes deux filiales de AGL ont mobilisé leurs collaborateurs, clients, prestataires et sous-traitants du 28 au 30 avril 2025 autour d’une diversité d’activités de sensibilisation, d’information et de formations liées à la santé et à la sécurité au Travail. Le but étant d’améliorer la culture HSE sur toutes les aires d’opérations, le terminal à conteneurs du Port de Cotonou et les corridors en vue de l’objectif Zéro accident à atteindre et à maintenir.

À l’initiative des départements QHSE et sur le thème « Le rôle de l’IA et de la numérisation au travail : révolution dans le secteur de la santé et de la sécurité », la série d’activités de l’édition 2025 de la JMSST a démarré par la cérémonie de lancement au Siège social de AGL où, Arnaud BOUHIER, Directeur Général du cluster Bénin-Niger de AGL a entretenu l’assistance en précisant « AGL veille au bien-être des collaborateurs par la sensibilisation et la prévention.

Le bien-être au travail, au centre de nos activités, passe aussi par la responsabilisation des collaborateurs sur les aspects santé et sécurité. C’est pour cela que la Journée Mondiale de la Santé et Sécurité au Travail est l’occasion pour moi de rappeler la politique santé-sécurité de AGL Bénin à notre personnel, nos partenaires, prestataires, sous- traitants… C’est l’occasion par excellence de revoir les points majeurs et ceux à améliorer dans la perspective de notre politique Zéro accident ».

Administration des premiers secours, utilisation des défibrillateurs, lutte contre les incendies avec l’utilisation des extincteurs…sont autant d’activités de formation organisées par la Direction générale de AGL Bénin au profit des équipes de la Direction des Solutions Maritimes et celles de la Direction des Solutions Logistiques. La mise en œuvre de ces panels de formation s’est faite en coordination avec l’Agence Béninoise de Protection Civile (ABPC) qui, à la demande de AGL Bénin, a mis à contribution durant 48 heures, des instructeurs assermentés pour animer ces sessions.

Collaborateurs, convives, partenaires, clients et usagers du Port de Cotonou, près de 300 personnes réunies à l’esplanade de la Direction d’Exploitation à l’initiative de la Direction Générale de Bénin Terminal dans le cadre des activités de l’édition 2025 de la JMSST, pour suivre et participer à la séance d’information et de sensibilisation sur le thème « Comprendre et vivre avec l’hypertension artérielle ». Conjointement animée par le docteur Salim DIATEMA, cardiologue et le docteur Athanase SODJIEDO, médecin du travail de AGL au Bénin, cette campagne a permis à chaque participant d’être sensibilisé sur des notions de base pour identifier les symptômes de l’hypertension artérielle. Au cours de cet atelier, le personnel a également été enseigné sur les méthodes de prévention et les leviers à actionner pour se protéger au maximum.

Aussi bien à AGL Bénin qu’à Bénin Terminal, l’occasion de cette rencontre a par ailleurs été saisie pour faire le lancement officiel de l’outil de reporting digitalisé des « Presqu’accident » qui encourage leur signalement. À l’issue de ces journées, les équipes, les convives et les sous-traitants en sont sortis encore plus instruits et mieux aguerris sur les dispositions à prendre, les mesures de sécurité à respecter et une meilleure connaissance des 14 règles de sécurité de AGL en vue de l’objectif « zéro accident ».

« Les sessions de formation dans le cadre de la JMSST ont été très instructifs et salutaires. Elles ont une multiple utilité pour tous ceux qui y ont participé, en ce sens qu’elles permettront d’être promptes et aptes à intervenir avant et pendant tout accident aussi bien en milieu professionnel que dans un environnement familial, mais aussi quel que soit l’environnement où se trouve le récipiendaire » a déclaré Marc Gratien DJIDOGBE, Responsable QHSE de AGL Bénin. « Toute notre reconnaissance à notre Direction Générale qui met toujours tout en œuvre pour rendre l’environnement professionnel de chaque collaborateur à l’abri de tout incident et accident en conformité avec la politique zéro accident » a renchéri Floride AZONTONDE, responsable QHSE Bénin Terminal.

AGL au Bénin met le bien-être au travail au centre de ses activités. Par la sensibilisation et la prévention, l’entreprise veille au bien-être des collaborateurs, tout en les responsabilisant sur les aspects santé et sécurité de leurs activités. Ainsi, grâce à cette politique audacieuse et responsable, les collaborateurs sont plus impliqués, plus inclusifs et plus engagés

A propos d’AGL au Bénin

AGL est l’opérateur logistique multimodal de référence en Afrique, réunissant plus de 23 000 collaborateurs dans 49 pays. Au Bénin, AGL emploie près de 700 personnes à travers ses filiales Bénin Terminal et AGL Bénin qui déploient leurs activités dans les secteurs logistique et maritime (consignation, manutention, transit). Confiante dans le potentiel de développement du pays, AGL investit sur le long terme au Bénin et multiplie les efforts pour accélérer son intégration dans la région et sur l’ensemble du continent africain.

Léon XIV : Robert Francis Prevost, l’Américain au cœur universel

Vatican : un Pape américain élu pour la première fois – robert Francis Prevost devient LEON XIV

Ce 8 mai 2025, sous un ciel romain vibrant d’attente, le conclave a proclamé son choix : le cardinal Robert Francis Prevost, fils de Chicago, 69 ans, est devenu Léon XIV, le 267ᵉ pape de l’Église catholique. Lorsque la fumée blanche s’est élevée au-dessus de la chapelle Sixtine, un frisson d’espoir a parcouru la place Saint-Pierre. Pour la première fois, un Américain, porteur d’une double citoyenneté péruvienne et d’une vision pastorale ancrée dans l’héritage de François, prend la tête d’une Église en quête de renouveau. Alors que le monde attend sa première bénédiction Urbi et Orbi, le parcours de ce prélat polyglotte, forgé entre les périphéries du Pérou et les coulisses du Vatican, révèle un homme d’équilibre, de compassion et d’audace.

Élection historique au Vatican : l'Américain Robert Francis Prevost devient le pape Léon XIV, premier du genre, pour guider l'Église.De Chicago À Rome : aux sources de la vocation et de la formation du futur Léon XIV

Né le 14 septembre 1955 dans une famille modeste de Dolton, en banlieue sud de Chicago, Robert Francis Prevost grandit dans l’ombre de l’église Saint Mary of the Assumption, où il sert comme enfant de chœur. Fils de Louis, un vétéran de la marine et éducateur, et de Mildred Martínez, d’ascendance espagnole, le jeune Robert baigne dans une foi vivante, nourrie par les plats chaleureux de sa mère qui attirent prêtres et voisins. Dès l’adolescence, sa vocation s’affirme, portée par l’exemple de son père, catéchiste engagé, et la vitalité de sa paroisse. « Même à 14 ans, il savait où il allait », confie un ancien camarade.

Après un brillant parcours académique – un diplôme en mathématiques à l’université Villanova en 1977, suivi d’une maîtrise en théologie à la Catholic Theological Union – Prevost s’engage dans l’Ordre de Saint-Augustin en 1977. Ordonné prêtre en 1982 à Rome, il complète son bagage intellectuel avec une licence et un doctorat en droit canonique à l’Angelicum, où sa thèse explore le rôle du prieur local dans son ordre. Cette rigueur intellectuelle, alliée à une humilité désarmante, deviendra sa marque de fabrique.

Du Pérou au Vatican : un missionnaire au service des périphéries, puis un homme clé de François

Le destin de Prevost prend un tournant décisif en 1985, lorsqu’il rejoint la mission augustinienne au Pérou. À Chulucanas, puis à Trujillo, il s’immerge dans les réalités des pauvres, servant comme curé de paroisse, enseignant au séminaire et vicaire judiciaire. Ces années, marquées par la proximité avec les plus démunis, façonnent sa vision d’une Église « en sortie », chère à François. De retour au Pérou en 2014 comme évêque de Chiclayo, il gagne le respect des fidèles par son écoute et son engagement, tout en naviguant les tensions entre courants théologiques au sein de la conférence épiscopale péruvienne, dont il préside la commission pour l’éducation et la culture.

Élu prieur général des Augustins de 2001 à 2013, Prevost sillonne près de 50 pays, tissant des liens avec des évêques du monde entier depuis le siège romain de l’ordre, à deux pas de Saint-Pierre. Cette expérience globale, renforcée par sa maîtrise de l’anglais, de l’espagnol, de l’italien, du français et du portugais, le prépare à un rôle d’envergure. En 2023, François le nomme préfet du Dicastère pour les évêques, une position stratégique où il révolutionne la sélection des évêques en intégrant trois femmes au processus décisionnel, un geste audacieux salué comme un pas vers l’inclusivité. Élevé Cardinal en septembre 2023, puis Cardinal-Évêque d’Albano en février 2025, Prevost s’impose comme un homme de confiance du défunt pontife.

Léon XIV : un pape américain et péruvien, symbole d’équilibre entre continuité et renouveau

L’élection de Léon XIV, à 69 ans, brise un tabou séculaire : jamais un Américain n’avait accédé au trône de Pierre, en raison des réticences géopolitiques face à la superpuissance états-unienne. Mais Prevost, citoyen péruvien par naturalisation, transcende les frontières. Sa longue expérience en Amérique latine, où vit la moitié des catholiques, et son profil modéré en font un « candidat universel », capable de rallier progressistes et conservateurs.

Proche de la vision de François sur l’écologie, les migrants et l’accueil des marginalisés, il défend une Église pastorale, loin des « petits princes » isolés, tout en s’appuyant sur son expertise en droit canonique pour rassurer les tenants de la tradition. Son soutien à la synodalité, processus cher à François pour une Église plus participative, a pesé  aussi dans le conclave. Dans une rare interview à Vatican News, il déclarait : « Notre premier devoir est de communiquer la beauté et la joie de connaître Jésus. » Ce message, empreint de simplicité et d’espérance, résonne avec une Église confrontée à la polarisation et aux défis de la sécularisation.

Une ombre au tableau de Robert Francis Prevost : les controverses passées sur la gestion des abus sexuels

Cependant, le parcours de Prevost n’est pas exempt de controverses. En 2022, à Chiclayo, des accusations de négligence dans la gestion d’allégations d’abus par deux prêtres ont terni son image, bien que le diocèse ait affirmé avoir suivi les normes canoniques et encouragé les plaignantes à saisir la justice civile. Une autre affaire, datant de son mandat comme provincial des Augustins à Chicago (1999-2001), concerne un prêtre abuseur maintenu trop longtemps en fonction. Ses défenseurs, eux, dénoncent des attaques médiatiques exagérées, mais ces critiques rappellent l’exigence d’une transparence absolue, un défi que Léon XIV devra relever pour restaurer la confiance.

Un Pontife pour un monde fracturé : Léon XIV, entre tradition, réforme et périphéries

En choisissant le nom de Léon XIV, Prevost rend hommage à Léon XIII, pape réformateur du XIXe siècle, connu pour son Encyclique Rerum Novarum sur la justice sociale. Ce choix signale une volonté de concilier tradition et modernité, doctrine et compassion. Alors que les fidèles attendent son premier discours depuis le balcon de Saint-Pierre, le nouveau pape incarne un espoir : celui d’une Église humble, proche des pauvres et capable de dialoguer avec un monde fracturé. De Chicago à Chiclayo, de Rome à l’universalité, Léon XIV, avec sa foi chevillée au cœur et son regard tourné vers les périphéries, s’apprête à écrire une nouvelle page de l’histoire catholique.