Bénin: Une consécration mondiale pour l’autonomisation féminine

Le Bénin brille au Women’s Pavilion de l’Exposition Universelle Osaka 2025

Cotonou, 30 juin 2025 –Le 4 juillet 2025, le Bénin s’apprête à marquer les esprits lors de l’Exposition Universelle Osaka 2025. En effet, le pays figure parmi les trois nations africaines distinguées pour exposer au prestigieux Women’s Pavilion de la Fondation Cartier. Cette reconnaissance internationale salue non seulement l’engagement séculaire et contemporain du pays en faveur de l’émancipation des femmes, mais également leur expression artistique et leur rôle déterminant dans la métamorphose des sociétés. À travers l’événement « Les Amazones de l’Art », le Bénin proposera une célébration vibrante de la créativité féminine, mêlant exposition, projection et conférence dans un espace devenu emblème universel de dialogue et de progrès.

Osaka 2025 : Un pavillon au croisement de la tradition et de l’innovation

Le Women’s Pavilion, fruit d’une collaboration audacieuse entre la Fondation Cartier, l’Association japonaise pour l’Exposition universelle, le ministère japonais de l’Économie et le Bureau de l’Égalité des Sexes, se dresse comme un manifeste architectural. Conçu par l’architecte japonaise Yuko Nagayama, il s’inspire du Kumiko, un art ancestral de menuiserie sans clous ni vis, symbolisant l’harmonie entre héritage et modernité. En plus, réutilisée après son succès à l’Expo 2020 de Dubaï, cette structure illustre un engagement résolu pour la durabilité, une valeur chère au Bénin et à ses partenaires.

Le Bénin s'apprête à illuminer le Women's Pavilion de l'Expo Universelle Osaka 2025 avec "Les Amazones de l'Art", une célébration de la créativité féminine et de l'émancipation des femmes.« Les Amazones de l’Art » : une ode à la créativité féminine

Sous la direction artistique d’Es Devlin, le pavillon se métamorphose en un espace de résonance, où chaque exposition agit comme un instrument amplifiant les voix des femmes. Par ailleurs, le 4 juillet, « Les Amazones de l’Art » déploiera un programme en trois temps – 12h00, 14h30 et 17h00 – articulé autour d’une exposition d’œuvres originales de huit plasticiennes béninoises (Éliane Aïsso, Drusille Fagnibo, Princesse Keirath, Sophie Negrier, Michèle Wêni Yerima, Bénie Quenum, Élise Tokoudagba, Sonia Djedatin). Ces créations, mêlant peinture, photographie, sculpture et art textile, dialogueront aussi avec la projection d’un mini-documentaire éponyme et une conférence-débat explorant l’héritage des Amazones du Dahomey et la place des femmes dans l’art contemporain.

Le Bénin s'apprête à illuminer le Women's Pavilion de l'Expo Universelle Osaka 2025 avec "Les Amazones de l'Art", une célébration de la créativité féminine et de l'émancipation des femmes.Osaka 2025 :Des voix inspirantes pour un message universel

La journée sera portée par deux figures emblématiques : Flora Coquerel, Miss France 2014 et fondatrice de l’association KELINA pour la santé maternelle au Bénin, ainsi que  Mèdèssè Nathalie Sagbo, autrice de la bande dessinée Tassi Hangbé, dédiée à la reine oubliée du Danxomè. Leurs interventions, centrées sur la transmission et l’engagement, incarneront la continuité entre l’héroïsme historique des Amazones et les combats actuels pour l’égalité. Par conséquent, cet événement s’inscrit dans la dynamique nationale impulsée par le gouvernement de Patrice Talon, qui fait de l’éducation, de l’entrepreneuriat et de la reconnaissance culturelle des femmes des leviers de transformation.

Le Pavillon du Bénin : une vitrine mondiale

Sous l’égide de l’Agence Bénin Tourisme, le Pavillon béninois à l’Expo Osaka 2025, intitulé Benin Horizons : A Journey of Culture and Opportunities, met en lumière la richesse culturelle, économique et diplomatique du pays. À travers ses axes – rayonnement touristique, innovation via Sèmè City, positionnement économique régional et diplomatie culturelle –, le Bénin affirme sa stature de nation visionnaire. En définitive,  L’événement « Les Amazones de l’Art », accessible sur invitation, promet de sceller cette participation comme un jalon mémorable dans l’histoire de l’Exposition Universelle, célébrant les femmes comme architectes d’un avenir audacieux.

Une apothéose festive pour clore une semaine d’exploits

 Le Championnat National Scolaire 2025 consacre l’émergence des jeunes talents béninois

Cotonou, 30 juin 2025 –Le samedi 28 juin 2025, le rideau est tombé sur la cinquième édition du Championnat National Scolaire, un rendez-vous qui, depuis le 21 juin, a tenu en haleine le Bénin tout entier. En effet,sous l’égide du Ministre des Sports, Monsieur Benoît Dato, et en présence du Ministre d’État Abdoulaye Bio Tchané, cette dernière journée s’est déroulée dans une joyeuse effervescence au stade de Djakotomey. La présence de figures illustres du sport béninois, telles que Stéphane Sèssègnon, Mickäel Poté, Mohamed Aoudou, Isabelle Yacoubou et Ian Mahinmi, a aussi conféré à l’événement une aura d’inspiration, galvanisant les jeunes compétiteurs et les spectateurs venus en nombre.

Le Championnat National Scolaire 2025 au Bénin a révélé de jeunes talents et célébré la cohésion nationale, sous l'égide des ministres et des légendes sportives. Une vitrine pour la jeunesse et la cohésion nationale

Par ailleurs, porté par la vision du Président Patrice Talon, ce championnat s’est imposé comme un jalon majeur dans la promotion du sport scolaire et de l’inclusion sociale. Les officiels, dans leurs allocutions, ont célébré cette initiative comme un vecteur d’unité et d’émulation, transcendant ainsi  les rivalités pour exalter les valeurs de persévérance et de solidarité. Les joutes sportives, marquées par une intensité rare, ont révélé des talents prometteurs, dont les performances ont captivé les médias et enflammé les gradins, offrant un spectacle vibrant d’émotion et de prouesses.

Le Championnat National Scolaire 2025 au Bénin a révélé de jeunes talents et célébré la cohésion nationale, sous l'égide des ministres et des légendes sportives. Le Championnat National Scolaire 2025 au Bénin a révélé de jeunes talents et célébré la cohésion nationale, sous l'égide des ministres et des légendes sportives.Championnat National Scolaire 2025 : Des disciplines variées, des champions consacrés

Le football a vu le CEG 1 Bassila briller doublement : chez les filles, une victoire nette de 1-0 face au CEG Toviklin, et chez les garçons, un succès aux tirs au but (4-2) contre le CEG Zè. En handball, le Lycée Houffon (Zou) et le CEG Zongo (Borgou) ont décroché les lauriers, tandis qu’en basketball 5×5, le CEG Tokpa-Domé (Atlantique) et le CPEG Saint Luc (Ouémé) se sont illustrés respectivement chez les garçons et les filles. Le format 3×3, prisé pour son dynamisme, a couronné également  le CEG 2 Dassa (filles) et le CEG 3 Djougou (garçons). En volleyball, le CEG Zongo et le CEG Gbéto ont triomphé, ajoutant leurs noms au palmarès.

Le Championnat National Scolaire 2025 au Bénin a révélé de jeunes talents et célébré la cohésion nationale, sous l'égide des ministres et des légendes sportives.L’athlétisme, théâtre de performances éclatantes

Sur la piste d’athlétisme, les épreuves ont révélé des athlètes d’exception. TOSSI Bosette, du CEG 1 Zogbodomey, a dominé le 400m féminin avec un chrono de 1’01’’2, devançant BOURAÏMA Moussilimatou et TAWEMA Céline. Chez les garçons, DOSSA Igor (CEG Houègbo) s’est adjugé l’or en 54’’3. Au saut en longueur, Lucresse EDAH (CEG Houéyogbé) a impressionné avec un bond de 4 m 46, tandis que les relais medley ont sacré les départements de l’Atlantique (filles) et de l’Alibori (garçons). Médailles, gadgets et récompenses financières ont honoré ces champions, saluant leur quête d’excellence.

Le Championnat National Scolaire 2025 au Bénin a révélé de jeunes talents et célébré la cohésion nationale, sous l'égide des ministres et des légendes sportives.Championnat National Scolaire 2025 : Un tremplin pour l’avenir du sport béninois

En somme,  cette édition 2025, par son éclat et son organisation irréprochable, a affirmé le potentiel d’une jeunesse béninoise débordante de talent et d’ambition. En suscitant des vocations et en consolidant les bases d’un sport scolaire dynamique, le Championnat National Scolaire s’inscrit comme une ode à la persévérance et à l’espoir. L’horizon de 2026 s’annonce déjà comme une nouvelle promesse, où d’autres étoiles viendront, sans nul doute, éclairer la scène sportive nationale.

Santé : le Bénin affine sa réforme avec les élus locaux

Santé communautaire au Bénin : une dynamique de réajustement concerté autour d’une politique saluée

Cotonou, le 30 juin 2025 – Dans le cadre d’un processus itératif d’évaluation, le Ministre de la Santé, Professeur Benjamin Hounkpatin, a réuni le vendredi, à l’hôtel Azalaï de Cotonou, une délégation sélective d’élus communaux, de secrétaires exécutifs de communes cibles ainsi que plusieurs préfets. Cette rencontre technique s’inscrit dans la perspective d’une revue nationale de la politique de santé communautaire, prévue dans les prochaines semaines.

Un engouement populaire légitimé par les résultats de terrain

Depuis sa mise en œuvre, la nouvelle politique de santé communautaire, portée par le Gouvernement béninois, suscite un engouement croissant au sein des communautés locales. Les témoignages recueillis sur le terrain, notamment auprès des autorités communales, dressent le portrait d’une réforme salutaire, qui redéfinit en profondeur la relation entre populations et structures sanitaires. Le recours accru aux soins préventifs, associé à une responsabilisation citoyenne, témoigne d’un changement de paradigme que beaucoup jugent irréversible.

Une convergence d’acteurs autour des défis d’appropriation

Lors de cette assise technique, les participants ont unanimement salué la pertinence de cette politique. Toutefois, des voix se sont élevées pour souligner certains nœuds d’inertie : difficultés d’appropriation des rôles par les différents maillons institutionnels, carences de synergie intercommunale ou encore limites d’articulation sur le plan logistique. C’est précisément pour mettre en lumière ces dysfonctionnements et identifier des pistes de remédiation que cette rencontre avait été convoquée.

Santé communautaire : Un guide opérationnel en guise de boussole

Conscient de ces défis, le Ministère de la Santé a présenté, à titre provisoire, un guide opérationnel conçu comme outil structurant pour les élus et leurs collaborateurs. Ce document, appelé à évoluer, doit faire l’objet d’un examen critique de l’ensemble des acteurs de terrain. L’objectif assumé est d’aboutir à un cadre harmonisé et fonctionnel, apte à galvaniser la mise en œuvre de la politique dans chaque territoire, selon ses spécificités.

Cap sur une revue nationale à haute intensité stratégique

La rencontre de Cotonou apparaît ainsi comme un jalon préparatoire vers une révision d’envergure. Dans quelques semaines, une assise nationale donnera la parole aux multiples parties prenantes, afin de débattre des goulots d’étranglement persistants et de converger vers un référentiel partagé. Le Ministre a d’ores et déjà annoncé qu’un document consensuel, fruit de contributions plurielles, servira d’outil d’orientation dans la phase de consolidation.

Une rencontre technique à Cotonou, pilotée par le Ministre de la Santé, a marqué une étape clé dans l’évaluation participative Santé communautaire : Un modèle béninois qui force l’admiration

En clôturant les travaux, le Professeur Hounkpatin a tenu à magnifier l’engagement des élus locaux, qu’il a qualifiés de « chevilles ouvrières de la proximité institutionnelle ». Il a par ailleurs réitéré l’ambition du Gouvernement de faire de cette politique de santé communautaire un étalon, tant au plan continental qu’international. « Nous tenons là un modèle singulier, adossé à nos réalités, mais dont la portée transcende nos frontières », a-t-il affirmé avec conviction.

 

Bénin : l’ancien ministre de l’Énergie déballe tout

Bénin : Limogeages en série au ministère de l’Énergie — quand les révélations dérangent, les ministres tombent

Cotonou, 27 juin 2025 –  Le limogeage de Samou Seidou Adambi, ancien ministre de l’Énergie, de l’Eau et des Mines, et les déclarations fracassantes de son successeur, Paulin Akponna, sur des détournements massifs dans ce ministère stratégique, soulèvent des questions brûlantes. Le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, tente de calmer le jeu en attribuant le départ d’Adambi à des « raisons politiques » et non à une mauvaise gouvernance. Mais alors, que cachent réellement ces « actes politiques » reprochés à Adambi ? Et les accusations d’Akponna, devenu ex-ministre depuis hier, sur le « siphonnage » de milliards de FCFA sont-elles fondées ? À l’approche de l’élection présidentielle de 2026, le gouvernement de Patrice Talon joue-t-il la transparence ou cherche-t-il à étouffer une affaire embarrassante ?

Limogeage mystérieux : les dessous d’une éviction ministérielle qui intrigue

Le 6 janvier 2025, Samou Seidou Adambi, figure influente du Bloc Républicain (BR) et ministre depuis 2017, est brutalement écarté du gouvernement par décret présidentiel. Remplacé par Paulin Akponna, alors ministre-conseiller aux Affaires économiques, Adambi subit un double camouflet : un blâme de son parti pour « actes solitaires » visant à « subvertir les structures officielles » et une éviction du ministère, officiellement qualifiée de « réaménagement technique ». Cependant, selon Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement, le départ d’Adambi est motivé par des « raisons politiques » et non par des faits de mauvaise gouvernance. Mais cette explication, vague et laconique, laisse les Béninois perplexes et alimente les rumeurs.

Adambi sacrifié ? Les « raisons politiques » au cœur des spéculations

Quels sont ces « actes politiques » reprochés à Adambi ? Houngbédji reste évasif, se contentant de nier toute implication de malversations. Pourtant, des sources proches du Bloc Républicain suggèrent que l’ancien maire de Parakou aurait tenté de se positionner pour l’élection présidentielle de 2026, en contravention avec les règles internes du parti. De ce fait, cette ambition prématurée aurait irrité Patrice Talon, qui veille jalousement sur l’unité de sa majorité à l’approche d’une échéance électorale cruciale. Néanmoins, ce flou entretenu par le gouvernement alimente les spéculations : s’agit-il d’une simple querelle politique ou d’une tentative de masquer des irrégularités plus graves ? La question demeure sans réponse officielle.

Bombe Akponna : des milliards détournés, un scandale éclate au grand jour 

À peine six mois après sa nomination, Paulin Akponna, lui-même limogé le 26 juin 2025, a jeté un pavé dans la mare lors d’une visite à Parakou le 21 juin. Dans une sortie d’une rare audace pour un ministre en exercice, il a dénoncé le « siphonnage » de dizaines de milliards de FCFA destinés à l’accès à l’eau potable et à l’électricité, pointant du doigt des « fils de la localité » aux « ambitions démesurées ». Clairement, ces propos, largement relayés, visaient implicitement son prédécesseur, Samou Seidou Adambi, originaire de Parakou. Akponna a également crédité le ministre-conseiller Gbadamassi d’avoir « mis au jour ces dysfonctionnements », affirmant que « ce que ces délinquants de la République avaient caché au président Patrice Talon est désormais connu ».

Révélations explosives : l’opposition exige une enquête parlementaire, Akponna limogé en urgence

Ces déclarations ont provoqué une onde de choc sans précédent. Douze députés de l’opposition, issus du parti Les Démocrates, ont immédiatement saisi l’occasion pour déposer une résolution, réclamant une commission d’enquête parlementaire sur la gestion des fonds du ministère depuis 2016. Cependant, le limogeage rapide d’Akponna, remplacé par José Didier Tonato, un fidèle de Talon, soulève une question cruciale : le ministre déchu a-t-il été sanctionné pour avoir révélé des vérités gênantes ou pour avoir manqué de discipline en s’exprimant publiquement ? Le timing de cette éviction soulève des interrogations.

Opacité gouvernementale : que cache le régime Talon ?

La réponse du porte-parole Wilfried Léandre Houngbédji ne fait qu’épaissir le mystère. En affirmant que « jamais à sa connaissance » il n’y a eu de faits de mauvaises gouvernances impliquant Adambi, il met Akponna au défi de fournir des preuves à la justice, tout en soulignant que ce dernier n’avait transmis aucun rapport officiel sur ces prétendues malversations. En d’autres termes, cette mise en demeure, présentée comme un gage de transparence, ressemble pour beaucoup à une tentative d’étouffer l’affaire. On est donc en droit de se demander : « Si Akponna n’a pas de preuves, pourquoi ne pas ouvrir une enquête pour clarifier les choses ? Et s’il en a, pourquoi le limoger si rapidement ? »

Pouvoirs concentrés : Tonato, l’homme de confiance au centre des enjeux financiers

Le silence du gouvernement sur le fond des accusations d’Akponna, combiné à la nomination de Tonato, qui cumule désormais les portefeuilles de l’Énergie, de l’Eau, des Mines, du Cadre de vie, des Transports et du Développement durable, alimente les soupçons. De plus, cette concentration de pouvoirs entre les mains d’un seul homme, perçu comme un fidèle parmi les fidèles de Talon, pourrait-elle servir à verrouiller les secteurs stratégiques et à limiter les fuites sur d’éventuelles irrégularités ? Avec un budget de plus de 203 milliards de FCFA alloué au ministère de l’Énergie pour 2025, les enjeux financiers sont colossaux et les Béninois exigent des réponses.

Crise de confiance : 2026 en ligne de mire, le gouvernement sous pression

Cette affaire intervient dans un contexte politique déjà tendu. Depuis 2016, le président Patrice Talon a bâti son image sur une gouvernance rigoureuse et des réformes ambitieuses. Cependant, les critiques sur l’opacité et la centralisation du pouvoir se multiplient. Les accusations d’Akponna, relayées par une opposition revigorée, viennent fragiliser ce narratif. Par conséquent, la demande de commission d’enquête, bien que peu susceptible d’aboutir dans une Assemblée dominée par la majorité présidentielle, est un signal fort.

Le Bénin face à ses doutes : la transparence à l’épreuve des faits

Les citoyens, eux, s’interrogent. Pourquoi le gouvernement refuse-t-il une enquête indépendante si les accusations d’Akponna sont infondées ? Pourquoi le gouvernement a-t-il choisi de limoger Adambi — blâmé pour ses « actes solitaires » — plutôt que de lui infliger une simple sanction ? Et surtout, que cache l’administration Talon derrière cette cascade de limogeages et de déclarations contradictoires ? Selon un rapport de la Banque mondiale de 2024, seulement 43 % des Béninois en zone rurale ont accès à l’eau potable, malgré des investissements massifs. Dans ce contexte, si, comme l’affirme Akponna, ils ont « siphonné » des milliards, le gouvernement doit-il protéger les responsables sous couvert de « raisons politiques » ?

Affaire Adambi-Akponna : le test décisif pour la crédibilité du régime Talon

Cette affaire met le régime de Patrice Talon face à un test crucial. En limogeant Akponna et en minimisant les accusations, le gouvernement risque de renforcer le sentiment d’impunité et de défiance envers les institutions. Les Béninois méritent de savoir où vont leurs ressources. En effet, si le gouvernement est sincère dans sa lutte contre la corruption, il doit ouvrir une enquête, pas limoger ceux qui parlent.

Le Bénin à la croisée des chemins

Alors que le Bénin se prépare à une année électorale décisive, l’affaire Adambi-Akponna pourrait marquer un tournant majeur. Le silence du gouvernement, loin d’apaiser les tensions, attise les doutes et nourrit la suspicion. Les Béninois, confrontés quotidiennement à des coupures d’eau et d’électricité récurrentes, attendent des réponses claires et des actions concrètes. Patrice Talon, qui a fait de la « tolérance zéro » à la corruption un mantra de sa gouvernance, saura-t-il dissiper les soupçons qui pèsent sur son administration, ou cette crise révélera-t-elle les fissures d’un système où la transparence et la bonne gouvernance restent un vœu pieux ? L’avenir du Bénin en dépend.

 

Bénin : Super-Ministre ou homme clé de Talon ?

Au-delà du remaniement :  Vrai N°2 ou simple exécutant du Président Talon ? José Didier Tonato, le nouveau visage d’un pouvoir étendu

Cotonou, 27 juin 2025 – Un coup de maître politique au Bénin ! La nomination spectaculaire de José Didier Tonato à la tête du ministère de l’Énergie, de l’Eau et des Mines, le 26 juin 2025, en plus de ses fonctions actuelles de ministre du Cadre de vie, des Transports et du Développement durable, a captivé l’attention de tout le pays. Cette décision audacieuse du président Patrice Talon propulse Tonato au cœur d’un pouvoir étendu, contrôlant des secteurs stratégiques et essentiels pour le développement national. Mais alors, cette concentration de responsabilités reflète-t-elle une quête d’efficacité administrative, ou plutôt une centralisation inquiétante du pouvoir ? José Didier Tonato est-il en passe de devenir le deuxième homme fort du Bénin, ou simplement le collaborateur de confiance absolue, capable de « couvrir » les dérives budgétaires du gouvernement ? Plongez avec nous au cœur de cette nomination qui redéfinit la carte du pouvoir au Bénin.

José Didier Tonato : L’ascension fulgurante d’un technocrate au sommet

Qui est l’homme derrière cette ascension fulgurante ? José Didier Tonato, né à Grand-Popo, est un urbaniste de formation, diplômé de l’École africaine des métiers de l’architecture et de l’urbanisme de Lomé. Il a fondé une agence spécialisée dans l’urbanisme, l’habitat, la gestion urbaine et l’environnement, offrant des conseils précieux à des partenaires de développement, des communes et des États sur des enjeux complexes comme la décentralisation, la gouvernance foncière et l’aménagement du territoire. En outre, sa carrière internationale est riche, incluant des postes clés au sein d’ONU-Habitat, où il a été gestionnaire de programme pour le Bénin en 2004, et à la Banque africaine de développement (BAD), où il a servi comme planificateur en chef du développement urbain de 2013 à 2015.

Au niveau national, Tonato a occupé des postes cruciaux, notamment directeur adjoint et directeur de cabinet au ministère de l’Environnement, de l’Habitat et de l’Urbanisme entre 1999 et 2004. Nommé ministre du Cadre de vie et du Développement durable en 2016, son portefeuille a été élargi en avril 2023 pour inclure les Transports, couvrant les infrastructures terrestres, maritimes et aériennes. De ce fait, sa réputation de rigueur et son engagement sans faille dans des projets de modernisation, comme le contournement Nord de Cotonou, en font une figure centrale et incontournable de la gouvernance de Talon.

Le « Super-Ministre » : Une concentration de pouvoir inédite au Bénin

Le 26 juin 2025, après le limogeage très médiatisé de Paulin Akponna, ministre de l’Énergie, de l’Eau et des Mines, Tonato a été nommé à ce poste tout en conservant ses fonctions précédentes. Cette décision stratégique fait de lui un véritable « super-ministre », contrôlant des secteurs vitaux tels que l’énergie, l’eau, les mines, le cadre de vie, les transports et le développement durable.

Le limogeage d’Akponna, justifié par le porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji comme aligné sur la doctrine de « tolérance zéro » à la corruption, intervient après que ce dernier a dénoncé publiquement des détournements de fonds présumés dans son ministère. Par ailleurs, Houngbédji a invité Akponna à fournir des preuves tangibles à la justice, soulignant que ce dernier n’avait pas soumis de rapport officiel avant ses déclarations fracassantes. Ainsi, cette nomination de Tonato pourrait paraitre comme une réponse stratégique pour gérer ces accusations sensibles et assurer une continuité dans ces secteurs critiques et souvent sujets à controverse.

Efficacité ou centralisation ? Le débat sur le « méga-portefeuille » de Tonato

 La double nomination de José Tonato, fraîchement désigné ministre de l’Énergie, de l’Eau et des Mines tout en conservant ses fonctions antérieures, continue d’alimenter les débats. Pour l’exécutif, il s’agit d’un pari sur l’efficacité : centraliser des portefeuilles étroitement liés — énergie, eau, transports, environnement — afin de renforcer la coordination et la réactivité gouvernementale. L’expérience de Tonato, notamment dans le développement urbain et durable, renforce cette logique de rationalisation.

Mais cette concentration de responsabilités suscite des réserves. Des observateurs y voient une dérive vers une centralisation excessive du pouvoir, avec le risque d’affaiblir les mécanismes de redevabilité et de créer des conflits d’intérêts. Dans un Parlement largement dominé par les partis proches du président Talon — Les Démocrates ne disposant que de 28 sièges sur 109 — certains analystes interprètent cette manœuvre comme une nouvelle étape dans la consolidation du pouvoir exécutif.

Deuxième homme fort ou simple exécutant ? L’Énigme Tonato

La question de savoir si Tonato est réellement le deuxième homme fort du Bénin reste ouverte et suscite de nombreuses spéculations. Sa proximité indéniable avec Talon, renforcée par sa nomination à ces postes stratégiques, suggère une confiance absolue, comme le prouve son rôle prépondérant dans des projets phares tels que le contournement Nord de Cotonou. Cependant, dans un système présidentiel où Talon conserve un contrôle extrêmement étroit et centralisé, Tonato semble plus être un exécutant efficace et loyal qu’un véritable décideur autonome.

Gestion budgétaire et attentes citoyennes : le défi colossal de Tonato

Concernant les dérives budgétaires, notamment les accusations de corruption dans le ministère de l’Énergie, il n’est pas certain que Tonato soit le seul capable de les gérer. Néanmoins, sa nomination pourrait indiquer que Talon le considère comme le mieux placé pour restaurer la confiance et assurer une gestion transparente, compte tenu de son expérience avérée et de sa loyauté inébranlable. Les Béninois, confrontés au quotidien à des défis pressants d’accès à l’eau potable et à l’électricité, attendent désormais des résultats concrets. De ce fait, Tonato devra rapidement prouver sa capacité à répondre à ces attentes fondamentales et urgentes.

Le Bénin à la croisée des chemins : Entre pouvoir renforcé et promesses pour 2026

En conclusion, la nomination de José Didier Tonato à ces postes stratégiques majeurs reflète une confiance inébranlable de Patrice Talon en sa capacité à gérer des secteurs vitaux pour le développement du Bénin. Si cette concentration de pouvoir peut potentiellement améliorer l’efficacité, elle soulève aussi de sérieuses inquiétudes sur la gouvernance et la responsabilité, surtout dans un contexte de tensions politiques persistantes. Les Béninois devront surveiller de près les performances de Tonato, alors que le pays se prépare activement aux élections cruciales de 2026, où ces enjeux seront au cœur des débats. Le temps nous dira si ce « super-Ministre » sera à la hauteur des attentes colossales placées en lui.

Détournement de Fonds : l’opposition demande une enquête parlementaire

Bénin : Une commission d’enquête parlementaire demandée pour éclaircir les accusations de détournement au ministère de l’Énergie

Cotonou, 27 juin 2025 – Une bombe politique vient d’exploser, promettant de secouer les fondations du gouvernement et de tenir le Bénin en haleine ! Le 26 juin 2025, douze députés de l’opposition ont lancé un pavé dans la mare en déposant une résolution à l’Assemblée nationale. Leur objectif est de créer une commission parlementaire d’enquête pour faire toute la lumière sur des accusations explosives de détournement de fonds au ministère de l’Énergie, de l’Eau et des Mines.

Ces allégations sulfureuses ne proviennent de nul autre que Paulin Akponna, le désormais ancien Ministre de ce même portefeuille. Cette affaire, déjà marquée par des tensions palpables entre l’opposition et le gouvernement, met en lumière les défis colossaux de gouvernance et de transparence dans un Bénin en pleine ébullition politique, à moins d’un an des élections présidentielles de 2026.

Les accusations choc : quand l’ex-ministre dénonce des milliards « Siphonnés »

Mais d’où vient cette tempête ? Paulin Akponna, nommé ministre en janvier 2025 et abruptement remplacé le 26 juin suivant, avait, lors d’une visite retentissante à Parakou le 21 juin 2025, dénoncé publiquement le « siphonnage » de milliards de FCFA. Ces sommes colossales étaient pourtant destinées à des projets cruciaux d’accès à l’eau potable et à l’électricité. Plus encore, il a directement imputé ces malversations à des acteurs politiques locaux, et ce, malgré des investissements massifs de plus de 1 000 milliards de FCFA engagés depuis 2016 sous l’égide du Programme d’Action du Gouvernement (PAG). En conséquence, ces déclarations ont mis en lumière une gestion opaque et des interruptions fréquentes des services essentiels, alimentant logiquement le mécontentement populaire.

Réponse du gouvernement : Tolérance zéro ou tentative de museler ?

Face à l’ampleur des révélations, le gouvernement, par la voix de son porte-parole Wilfried Léandre Houngbédji, a réagi ce 27 juin 2025. D’une part, il a clarifié que, si les propos d’Akponna ne relèvent pas d’une logique de guerre politique, il doit être « délié de toute obligation de réserve » pour apporter des preuves à la justice. Cette position s’inscrit, selon lui, dans la doctrine de « tolérance zéro à la corruption et à la mauvaise gouvernance » prônée par le président Patrice Talon. D’autre part, le gouvernement a également souligné qu’Akponna ne lui avait transmis aucun rapport formel sur ces malversations depuis sa nomination — une absence de signalement qui, en temps normal, aurait déclenché une enquête judiciaire.

Le parti d’Akponna prend ses distances : fissures dans la majorité ?

Ce n’est pas tout ! Le Bloc Républicain, parti d’Akponna, a pris ses distances dans un communiqué du 26 juin 2025. Le parti a rejeté toute interprétation selon laquelle Akponna parlait en son nom, soulignant qu’aucun mandat n’avait été accordé pour ces déclarations. Il a également appelé à la responsabilité et à la cohésion interne. Ainsi, cette réaction met en lumière de potentielles tensions au sein de la coalition au pouvoir, ajoutant une couche de complexité à la crise.

Parallèlement, le 26 juin 2025, le président Talon a rapidement sollicité le bureau de l’Assemblée nationale pour remplacer Akponna par José Didier Tonato, Ministre du Cadre de vie, des Transports et du Développement durable. Cette décision, largement perçue comme une sanction politique, a été confirmée après un avis favorable du bureau de l’Assemblée, marquant une réponse rapide du pouvoir pour tenter de contenir la crise.

L’Offensive de l’opposition : une enquête parlementaire, mission impossible ?

Face à ces révélations fracassantes, les douze députés de l’opposition, principalement issus du parti Les Démocrates dirigé par l’ancien président Thomas Boni Yayi, n’ont pas tardé à réagir. En conséquence, ils ont introduit une résolution percutante pour la création d’une commission d’enquête parlementaire. Cette démarche audacieuse, détaillée dans divers rapports, vise à investiguer la gestion des fonds alloués au ministère depuis 2016, identifier d’éventuelles irrégularités et déterminer les responsabilités. Cette demande s’appuie directement sur les accusations d’Akponna, perçues comme une opportunité unique de pression sur le gouvernement.

Cependant, l’adoption de cette résolution semble compromise. Car, les partis soutenant Talon, tels que l’Union Progressiste pour le Renouveau (UPR) et le Bloc Républicain, dominent l’Assemblée nationale en y détenant la majorité écrasante des sièges. Dès lors, avec seulement une minorité d’opposition, il est peu probable que la résolution passe sans un soutien inattendu de la majorité, comme l’a noté un analyste politique sous couvert d’anonymat.

Transparence et gouvernance au Bénin : les enjeux cruciaux d’un pays sous tension

Cette affaire soulève des questions cruciales sur la transparence et la gouvernance au Bénin. Si elles se confirment, les allégations d’Akponna risquent de porter un grave coup à la crédibilité du gouvernement et de nourrir davantage le mécontentement public — d’autant plus que, selon un rapport de la Banque mondiale publié en 2024, seuls 43 % des Béninois vivant en zone rurale bénéficient d’un accès à une source d’eau potable améliorée, tandis que les coupures d’électricité demeurent fréquentes.

Pour l’opposition, cette initiative est une stratégie clé pour mobiliser l’opinion publique et se positionner comme une alternative crédible avant les élections de 2026. Néanmoins, sans une pression populaire massive ou un changement d’attitude de la majorité, l’enquête risque de rester lettre morte, renforçant le sentiment d’impunité, comme le craignent certaines organisations de la société civile, telles que le Front pour la Bonne Gouvernance (FBG).

Le remplacement d’Akponna par Tonato, un fidèle de Talon, pourrait signaler une volonté de continuité, mais ne répond en rien aux accusations de fond. En appelant Akponna à fournir des preuves à la justice, le gouvernement entend dépolitiser l’affaire ; mais selon des analystes politiques locaux, certains pourraient aussi y voir une manœuvre visant à discréditer ses allégations.

Bénin : entre accusations, réactions et attentes citoyennes, quel avenir ?

En somme, cette controverse illustre parfaitement les tensions politiques persistantes au Bénin, avec des enjeux de transparence et de gouvernance au cœur d’un débat houleux. Les Béninois, confrontés au quotidien à des défis persistants d’accès à l’eau et à l’électricité, attendent des réponses claires et des actions concrètes. Dorénavant, l’avenir de cette affaire dépendra de la capacité de l’opposition à mobiliser efficacement et de la réponse du gouvernement dans un contexte préélectoral où la population scrute chaque action avec la plus grande attention. Le Bénin est à la croisée des chemins : transparence et justice, ou statu quo ? L’histoire est en marche.

De Diallo à Guirassy : les meilleurs joueurs africains de la saison

La marque de portée mondiale 1xBet résume la saison 2024/2025 et présente ses meilleurs footballeurs africains, ceux dont le jeu a marqué les esprits dans les principaux championnats européens.

 

Suivez le rythme du sport : suivez le lien et pariez sur les événements les plus passionnants. N’oubliez pas : parier est un divertissement, pas un moyen de gagner de l’argent. Jouez intelligemment, amusez-vous et vivez chaque émotion avec 1xBet.

Mohamed Salah

L’Égyptien a renforcé davantage sa légende au cours de cette saison. Ses dribbles époustouflants, ses offrandes précises et ses buts spectaculaires ont permis à Liverpool de décrocher un vingtième titre historique de champion d’Angleterre.

Avec 29 réalisations, Salah est devenu le meilleur buteur de Premier League, et ses 18 assists lui ont également valu le titre de meilleur passeur. Au total, Mohamed a réalisé 47 actions efficaces, répétant le record d’Andy Cole et d’Alan Shearer : tous deux avaient atteint ce chiffre à l’époque où la Premier League se jouait en 42 journées.

De plus, Salah a été nommé “Joueur de la saison” en Premier League et “Footballeur de l’année” par la Football Writers’ Association pour la troisième fois de sa carrière.

Sans l’élimination prématurée de Liverpool en Ligue des champions, Mohamed aurait été un prétendant sérieux au Ballon d’Or, mais même sans cette récompense, l’Égyptien reste l’un des plus grands joueurs africains de l’histoire.

Serhou Guirassy

L’attaquant du Borussia a produit la saison la plus prolifique de sa carrière. Auteur de 21 réalisations en Bundesliga, Guirassy est également devenu le premier footballeur africain à devenir meilleur buteur de la Ligue des champions. Serhou a partagé ce titre avec l’ailier barcelonais Rafinha, tous deux scorant 13 fois.

L’attaquant guinéen a impressionné par sa force physique et sa capacité à bien choisir sa position, ainsi que par son sang-froid et son calcul à la finition des attaques.

Achraf Hakimi

Le latéral droit marocain peut être considéré à juste titre comme le meilleur joueur du monde à son poste. Durant la saison écoulée, il a été l’un des leaders du Paris Saint-Germain et a contribué à un triplé historique pour le partenaire officiel de 1xBet.

C’est le pion d’Achraf qui a marqué le début de la victoire écrasante contre l’Inter en finale de la Ligue des champions. Hakimi a enfoncé 9 buts et délivré 14 passes décisives toutes compétitions confondues. L’international marocain a également figuré dans les équipes emblématiques du championnat de France et de la Ligue des champions.

Amad Diallo

Le jeune ailier est devenu l’un des rares points forts de Manchester United. Ce jeune talent de 22 ans prenait régulièrement l’initiative et, grâce à sa vitesse explosive et à sa technique précise, créait des occasions dangereuses à partir de rien. Lors du match contre Southampton, il a inscrit un superbe triplé, marquant des buts pour tous les goûts.

Les passages en solo sont devenus la véritable marque de fabrique d’Amad, et les statistiques témoignent de sa grande efficacité : en 43 matchs pour Manchester United, il affiche un bilan de 11 buts et 10 assists à ses coéquipiers.

Fin janvier, Diallo a été nommé “Joueur du mois” au club et son but phénoménal contre Manchester City a été élu “But de la saison” par les supporters des Red Devils.

Bryan Mbeumo et Yoane Wissa

Le duo de feu de Brentford a tout simplement ravagé la Premier League anglaise lors de la saison 2024/2025. Mbeumo a fait trembler les filets 20 fois, suivi de près par Wissa, qui a surpris ses adversaires à 19 reprises. De plus, le Camerounais et le Congolais ont totalisé 13 assists, offrant la plupart du temps des services l’un à l’autre.

Sur le terrain, Bryan et Yoane ont fait preuve d’une complémentarité exceptionnelle, ce qui les a rendus redoutables pour la défense adverse. Lors du match contre Brighton, le duo africain a planté trois buts à lui seul, tandis que le gardien d’Ipswich est allé chercher le ballon dans ses filets à quatre reprises suite aux actions de Mbeumo et Wissa.

Choisissez votre footballeur africain préféré et faites des pronostics gagnants pour les matchs avec sa participation via le lien. Respectez les principes du jeu responsable et n’oubliez pas que parier est un moyen de s’amuser.

Bénin : le remaniement choc qui secoue le gouvernement Talon

Bénin : Patrice Talon amorce un remaniement ministériel avec le probable remplacement de Paulin Akponna

Cotonou, le 27 juin 2025 –  Un coup de tonnerre politique vient de frapper le Bénin ! Ce jeudi 26 juin 2025, des informations concordantes ont révélé que le Président Patrice Talon a officiellement sollicité le bureau de l’Assemblée nationale pour acter un changement majeur au sein de son équipe gouvernementale. Paulin Akponna, le Ministre de l’Énergie, de l’Eau et des Mines, est sur le départ, et c’est José Didier Tonato, l’actuel Ministre du Cadre de vie, des Transports et du Développement durable, qui est pressenti pour lui succéder. Cette décision, imminente avec un décret présidentiel attendu dans les prochaines heures, marque un tournant décisif dans la gouvernance de Patrice Talon, à moins d’un an de la fin de son second mandat. Quel message le chef de l’État envoie-t-il à la nation ?

Chute d’un Ministre : Les Propos qui ont Brisé Paulin Akponna

Paulin Akponna, figure influente du gouvernement Talon depuis plusieurs années, semble payer le prix fort de déclarations fracassantes faites récemment lors d’une visite à Parakou. En effet, selon des sources proches du dossier, le Ministre s’était publiquement indigné face à l’absence persistante d’accès à l’eau potable et à l’électricité dans plusieurs localités. Et ce, malgré les « investissements massifs » engagés par le gouvernement depuis 2016. Dans un discours d’une rare audace, Akponna avait dénoncé une « gestion opaque et irresponsable » des budgets publics, allant jusqu’à pointer du doigt le « siphonage » des ressources sous la gouvernance de Patrice Talon.

Ces propos, perçus comme une critique directe et cinglante de la gestion du chef de l’État, auraient précipité la disgrâce du Ministre. Bien que les raisons officielles de ce remplacement n’aient pas encore été communiquées, plusieurs observateurs y voient une sanction claire visant à réaffirmer l’autorité de Talon au sein de son gouvernement. « Le président Talon n’a jamais toléré les écarts de langage ou les critiques publiques de ses collaborateurs », confie un analyste politique basé à Cotonou, sous couvert d’anonymat. « Ainsi, les déclarations d’Akponna à Parakou ont probablement scellé son sort. »

José Didier Tonato : Un fidèle au cœur d’un secteur stratégique

Le choix de José Didier Tonato pour remplacer Paulin Akponna n’est absolument pas anodin. Ministre du Cadre de vie, des Transports et du Développement durable, Tonato est considéré comme un proche indéfectible de Patrice Talon, ayant participé à la mise en œuvre de plusieurs projets phares du Programme d’Action du Gouvernement (PAG). Par conséquent, sa nomination au ministère de l’Énergie, de l’Eau et des Mines, un secteur vital pour le développement économique et social du Bénin, reflète la volonté du chef de l’État de confier ce portefeuille stratégique à une figure loyale et expérimentée.

Le ministère de l’Énergie, de l’Eau et des Mines est au cœur des priorités du gouvernement, notamment en raison des défis persistants liés à l’accès à l’électricité et à l’eau potable. Malgré des investissements significatifs – environ 1 000 milliards de FCFA injectés dans les infrastructures énergétiques et hydrauliques depuis 2016, selon des chiffres officiels – les résultats tardent à se concrétiser dans certaines régions, alimentant le mécontentement populaire.

2026 en ligne de mire : Un remaniement aux fortes implications politiques

Ce remaniement intervient dans un contexte politique particulièrement sensible, alors que le Bénin se prépare activement à l’élection présidentielle de 2026. Patrice Talon, qui achève son second mandat, ne peut constitutionnellement se représenter, mais son influence sur la scène politique reste prépondérante. De ce fait, ce remplacement pourrait être interprété comme une volonté de resserrer les rangs au sein de son gouvernement et de consolider son contrôle sur les institutions à l’approche de cette échéance cruciale.

L’opposition, bien que fragmentée, n’a pas manqué de réagir avec virulence. En effet, dans un communiqué publié ce vendredi, le parti Les Démocrates, dirigé par l’ancien président Thomas Boni Yayi, a qualifié ce remaniement de « diversion » visant à détourner l’attention des « échecs patents » du gouvernement dans la gestion des secteurs de l’énergie et de l’eau. « Les Béninois souffrent toujours des coupures d’électricité et du manque d’eau potable. Changer de ministre sans changer de politique ne résoudra rien », a déclaré un porte-parole du parti, soulignant ainsi la méfiance de l’opposition.

Énergie et Eau : Ce que les Béninois attendent vraiment

Pour les citoyens, ce probable remplacement soulève des questions fondamentales sur l’efficacité des politiques publiques dans des secteurs aussi vitaux que l’énergie et l’eau. Les critiques formulées par Paulin Akponna à Parakou, bien qu’audacieuses, reflètent un sentiment partagé par une partie de la population : les investissements colossaux annoncés par le gouvernement n’ont pas toujours produit les résultats escomptés. À titre d’exemple, selon un rapport de la Banque mondiale publié en 2024, seulement 43 % des Béninois en zone rurale ont accès à une source d’eau potable améliorée, et les coupures d’électricité restent fréquentes dans plusieurs régions.

Le remplacement d’Akponna par Tonato pourrait également signaler une volonté de Patrice Talon de redorer l’image de son gouvernement en mettant en avant un ministre expérimenté, tout en neutralisant les voix dissonantes au sein de son équipe. Cependant, sans une réforme profonde de la gestion des ressources publiques et une meilleure transparence, comme l’exige une partie de la société civile, ce changement pourrait n’être qu’un pansement sur une plaie bien plus profonde.

Après le choc, quelle nouvelle dynamique pour le Bénin ?

Alors que le décret présidentiel officialisant ce remaniement est attendu dans les prochains jours, tous les regards se tournent désormais vers José Didier Tonato. Saura-t-il relever les défis colossaux du secteur de l’énergie et de l’eau et répondre enfin aux attentes pressantes des Béninois ? En conclusion, ce remaniement illustre une fois de plus la méthode Talon : une gouvernance centralisée, où la loyauté et la discipline priment sur les critiques internes.

Ce développement, bien que limité à un changement de Ministre, pourrait avoir des répercussions bien plus larges sur la scène politique béninoise, à l’approche d’une année électorale décisive. En définitive, les Béninois, eux, n’attendent qu’une chose : des résultats concrets, notamment un accès fiable à l’électricité et à l’eau potable, des besoins fondamentaux qui restent, pour beaucoup, un luxe. L’avenir nous dira si ce changement ministériel sera le catalyseur d’une réelle amélioration pour le quotidien des citoyens.

Faux passeport à Cotonou, un Malien devant le tribunal

Usage de faux passeport à Cotonou : une affaire qui interpelle sur la vigilance frontalière

Hier, mardi 24 juin 2025, le tribunal de première instance de Cotonou a été le théâtre d’une audience significative. Un ressortissant malien, connu sous le prénom de Mohamed, a comparu pour usage de faux passeport. Cette affaire, qui met en lumière les défis persistants de la sécurité aux frontières, illustre la détermination des autorités béninoises à juguler le fléau des documents frauduleux, tout en révélant les complexités humaines sous-jacentes à de tels actes.

Aéroport de Cotonou : le système biométrique démasque l’imposture

L’incident a débuté à l’aéroport international de Cotonou, où Mohamed, résidant dans plusieurs pays, s’apprêtait à embarquer, muni d’un passeport équato-guinéen établi au nom de « Miguel ». De retour au Bénin pour célébrer la fête de la Tabaski en famille, l’homme est tombé sous la vigilance du système de contrôle biométrique, qui a trahi sa véritable identité. En effet, le système a détecté une incohérence fatale : il a associé le visage de “Miguel” à celui de Mohamed, déjà enregistré dans les bases de données sous une identité malienne. Par conséquent, cette discordance a conduit à son interpellation immédiate, mettant en évidence l’efficacité des technologies de surveillance frontalière.

Audience : fermeté et mesure face à la fraude documentaire

Lors de sa comparution, le ministère public a souligné la gravité de l’usage de faux passeport, un délit qui compromet la traçabilité des individus et fragilise la sécurité régionale. Toutefois, le procureur a nuancé son réquisitoire en reconnaissant le profil non dangereux de l’accusé, un homme apparemment sans antécédents violents. Le procureur a requis une peine de 24 mois d’emprisonnement avec sursis, assortie d’une amende de 500 000 FCFA, exprimant ainsi une volonté d’allier fermeté et mesure. En parallèle, les autorités ont placé Mohamed en détention provisoire, dans l’attente d’un jugement définitif.

Faux documents : un fléau aux ramifications profondes pour la sécurité

Cette affaire, loin d’être isolée, ravive le débat sur la circulation de faux documents de voyage, un phénomène qui prospère dans les interstices de la mobilité transnationale. Les passeports frauduleux, souvent utilisés pour contourner les contrôles ou dissimuler une identité, constituent une menace pour la souveraineté des États et la coopération régionale. À Cotonou, comme dans d’autres hubs ouest-africains, les autorités sont confrontées à la nécessité de renforcer les dispositifs de contrôle, tout en luttant contre les réseaux qui alimentent ce trafic insidieux.

Vigilance collective et coopération : la clé contre le trafic

Le cas de Mohamed, bien que singulier, interpelle sur l’urgence d’une réponse concertée. Les services compétents du Bénin, en synergie avec leurs homologues des pays voisins, sont appelés à redoubler d’efforts pour démanteler les filières de production et de distribution de faux documents. De ce fait, le recours accru aux technologies biométriques, comme illustré par cette interpellation, apparaît comme un levier incontournable. Cependant, il devra s’accompagner d’une coopération transfrontalière renforcée pour enrayer ce fléau à sa source.

Justice à Cotonou : équilibre entre rigueur et humanité

En somme, le tribunal de Cotonou a posé un acte judiciaire qui dépasse le cadre d’une simple sanction. Cette audience, par son traitement mesuré, témoigne d’une justice soucieuse d’allier rigueur et humanité, tout en envoyant un signal fort contre les pratiques frauduleuses. L’affaire Mohamed, par sa résonance, invite à une réflexion plus large sur les dynamiques de migration, d’identité et de sécurité dans une région en constante mutation.

Que ce verdict, quel qu’il soit, serve de catalyseur pour une mobilisation accrue contre le trafic de faux passeports ! En effet, il est essentiel que les frontières, loin d’être des espaces de contournement, deviennent des lieux de confiance et de coopération. Le Bénin, par sa fermeté et sa vigilance, s’affirme comme un acteur résolu dans cette lutte essentielle pour la stabilité régionale.

Bénin-Brésil : Lula et Talon scellent un partenariat stratégique

Rencontre Lula-Talon : un jalon pour un partenariat stratégique entre le Brésil et le Bénin

En ce 25 juin 2025, le Palais du Planalto s’est érigé en théâtre d’une rencontre d’une portée majeure : le Président Luiz Inácio Lula da Silva a accueilli son homologue béninois, Patrice Talon, pour une nouvelle étape dans l’édification d’un partenariat stratégique entre le Brésil et le Bénin. Cette deuxième visite de Talon en un peu plus d’un an témoigne d’une volonté partagée de tisser des liens profonds, ancrés dans une coopération économique, culturelle et historique, et portés par une ambition de réconciliation avec un passé commun.

Une coopération économique florissante : le secteur agricole en fer de lance

Le dialogue entre Brasilia et Cotonou s’intensifie sur le terrain économique, notamment dans le secteur agricole, pilier des relations Sud-Sud. En effet, en mai dernier, la visite du ministre béninois de l’Agriculture, Gaston Dossouhui, a jeté les bases d’une collaboration renforcée, axée sur l’exportation de matériel génétique bovin et avicole, ainsi que sur le commerce de bovins vivants. « Le Brésil, fort de son expertise en technologies tropicales, aspire à catalyser le développement rural et agricole du Bénin », a déclaré Marcel Moreira, secrétaire adjoint du ministère brésilien de l’Agriculture. Les discussions ont également porté sur l’irrigation, la gestion hydrique et la valorisation de filières stratégiques telles que le manioc, le soja ou la noix de cajou.

Cette dynamique s’inscrit dans une croissance soutenue des échanges agroalimentaires, avec 12,5 milliards de dollars d’exportations brésiliennes vers l’Afrique en 2024, en hausse de 23,8 % par rapport à l’année précédente. Par conséquent, un protocole d’accord, attendu lors du prochain Dialogue Brésil-Afrique sur la sécurité alimentaire, devrait sceller ces ambitions, renforçant la lutte contre la faim et le développement rural.

Une alliance culturelle et mémorielle : les racines africaines au cœur des échanges entre le Brésil- le Benin

Au-delà de l’économie, la relation entre les deux nations s’enracine dans une mémoire partagée. À ce titre, en janvier 2025, la ministre brésilienne de la Culture, Margareth Menezes, a conduit une mission au Bénin, marquée par une forte charge symbolique. À Porto-Novo, Cotonou et Ouidah, hauts lieux de la diaspora africaine, elle a célébré les ponts culturels unissant les deux pays, notamment à travers le Festival des cultures ancestrales Vodun. L’installation d’un comité bilatéral dédié aux arts, à l’audiovisuel et au patrimoine a consolidé cet élan, visant à raviver les liens spirituels et historiques.

Parallèlement, l’initiative d’Embratur, portée par Tania Neres, coordinatrice d’Afrotourism, a mis en lumière le tourisme de racine, attirant les Brésiliens en quête de leurs origines africaines. Cette démarche, renforcée par la participation au Festival Vodun, s’accompagne d’une mesure historique : une loi béninoise accordant la citoyenneté aux descendants d’esclaves africains, notamment brésiliens, sur la base de preuves documentaires ou génétiques. Cette décision, saluée comme une réparation symbolique, fait écho à l’histoire de la Costa da Mina, d’où plus d’un million de personnes furent arrachées pour le Brésil.

Vers un Avenir de fraternité entre le Brésil- le Benin : quand le passé façonne le progrès

Cette rencontre entre Lula et Talon, loin d’être un simple rituel diplomatique, incarne une vision d’avenir où économie, culture et mémoire convergent pour bâtir un partenariat durable. Le Bénin, comme l’a souligné le consul honoraire Marcelo Sacramento, se positionne comme une porte d’entrée pour le tourisme africain depuis les Amériques, avec des négociations en cours pour des vols directs. Ainsi, ces initiatives, mêlant pragmatisme et symbolisme, traduisent une ambition commune : faire du passé un levier de réconciliation et du présent une promesse de progrès.

En somme, le Brésil et le Bénin réaffirment leur engagement à tisser une relation d’une profondeur rare, où la coopération Sud-Sud et la mémoire partagée ouvrent la voie à un avenir de solidarité et de prospérité. Que ce sommet soit le prélude à une fraternité renforcée, pour un monde où les peuples, unis par leur histoire, bâtissent ensemble un destin commun !