Bénin : une croisade éloquente contre le fléau plastique à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement 2025
Cotonou, 4 juin 2025 – La capitale béninoise s’est érigée en bastion d’une lutte cruciale contre la pollution plastique, célébrant avec ferveur la Journée mondiale de l’environnement. Ce mercredi, sous l’égide du thème planétaire « Mettre fin à la pollution plastique mondiale », Cotonou a résonné d’un élan collectif aussi vibrant qu’impérieux. Face à un adversaire insidieux – le plastique, dont la décomposition s’étire sur des siècles –, le pays a conjugué expertise internationale et ferveur locale pour esquisser un avenir plus sain.
Une mobilisation inédite : experts et citoyens unissent leurs forces
La capitale économique a été le théâtre d’une journée foisonnante, orchestrée par une alliance prestigieuse entre le Système des Nations Unies (SNU), l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au Bénin et le gouvernement national. Ainsi, José Tonato, ministre du Cadre de vie et des Transports, a prêté sa voix à cette cause vitale, entouré de panélistes aguerris et de citoyens résolus. Les activités, d’une diversité saisissante, ont oscillé entre forums de haut vol, ateliers pratiques et campagnes de terrain, tous tendus vers un même dessein : déraciner le plastique du quotidien. Des solutions audacieuses ont émergé des débats : l’essor des matériaux réutilisables, l’amplification du recyclage et une législation plus rigoureuse pour bannir les usages éphémères du plastique. « Ce n’est pas une simple commodité que nous combattons, mais une menace sournoise qui empoisonne nos terres et nos vies », a lancé un intervenant, captant l’assentiment d’une foule captivée.
Le fléau du plastique : le Bénin face à un enjeu crucial de santé publique
Le Bénin ne part pas de zéro dans cette lutte. La pollution plastique, avec ses monceaux de déchets obstruant les rivières et ses micro-fragments infiltrant les écosystèmes, est un fléau bien connu. D’ailleurs, des initiatives antérieures – comme les collectes massives de 2023 – ont déjà démontré la gravité du péril et la capacité du pays à y faire face. En 2025, cette détermination s’est muée en un programme ambitieux : des jeunes ont rivalisé d’ingéniosité dans des concours d’innovation, tandis que des artisans ont transformé les rebuts plastiques en œuvres d’art, symboles d’une renaissance écologique. Par ailleurs, l’OMS, gardienne de la santé publique, a jeté une lumière crue sur les dangers des microplastiques, ces particules furtives qui s’insinuent jusque dans nos assiettes. Cette prise de conscience, alliée à une volonté politique affirmée, pourrait donner un nouvel élan à la loi de 2017, encore trop timidement appliquée, qui proscrit les plastiques non biodégradables.
Au-delà des débats : l’engagement citoyen, moteur du changement !
Au-delà des enceintes officielles, la journée a irradié jusque sur les réseaux sociaux, où les Béninois ont partagé leurs engagements personnels. « Pourquoi céder à la facilité du plastique quand des alternatives existent ? », s’interrogeait un internaute, tandis qu’un autre dévoilait ses stratagèmes pour une vie allégée de ce fardeau. Effectivement, ces voix, modestes, mais puissantes, tissent la trame d’un mouvement plus vaste, porté par une communauté déterminée à agir.
Un avenir sans plastique : le Bénin, éclaireur d’une révolution mondiale
Alors que la communauté internationale s’apprête à négocier un traité historique sur le plastique à Genève en août 2025, le Bénin pose une pierre angulaire dans cette entreprise mondiale. Aujourd’hui, Cotonou n’a pas seulement célébré une journée : elle a semé les graines d’une révolution silencieuse, où chaque geste compte pour désamorcer une crise qui ne tolère plus aucun sursis. Dans cette lutte, le pays se dresse comme un éclaireur, prouvant que l’union des volontés peut triompher d’un ennemi aussi tenace que le plastique.