Unleashhack : quand la jeunesse béninoise réinvente l’agriculture

L’élan de l’innovation au Bénin : un hackathon pour réinventer l’agriculture durable

Dans l’effervescence vibrante de Cotonou, sous la lumière ardente de juin 2025, soixante-dix jeunes esprits béninois ont convergé pour un rendez-vous audacieux : le hackathon Unleashhack, orchestré par UniPod Bénin et UNLEASH. Pendant quarante-huit heures intenses, du 20 au 22 juin, ces innovateurs ont fusionné leurs talents pour façonner des solutions technologiques révolutionnaires au service d’une agriculture durable, répondant ainsi aux défis cruciaux de leur terre. Loin d’un simple concours d’idées, ce fut une véritable fresque collaborative où la créativité s’est mêlée à une approche résolument humaine pour esquisser un avenir fertile et prometteur.

 70 jeunes béninois ont innové au hackathon Unleashhack, créant des solutions technologiques révolutionnaires pour une agriculture durable et l'avenir du Bénin.Innovation au service de la Terre : Un marathon d’idées fructueux

L’événement, ancré dans une démarche de conception centrée sur l’utilisateur, a déroulé un agenda méticuleux. Tout d’abord, il y a eu le cadrage des enjeux, puis le jaillissement des idées, ensuite le prototypage des solutions, et enfin une ultime joute oratoire pour convaincre. Les participants, guidés par des mentors chevronnés et des experts locaux, ont minutieusement analysé les besoins des agriculteurs béninois, souvent confrontés à l’érosion des sols, aux caprices climatiques et à un accès limité aux ressources. En plus, de cette introspection collective, des propositions audacieuses ont émergé : des applications mobiles pour optimiser la gestion des cultures, des systèmes d’irrigation solaire écoénergétiques, des outils d’intelligence artificielle pour contrer les ravageurs, et des techniques novatrices pour régénérer la fertilité des terres.

Hackathon : Des solutions concrètes pour une révolution verte au Bénin

Au terme de ce marathon intellectuel, trois équipes se sont distinguées, incarnant l’espoir d’une agriculture plus résiliente. E-AGRIVALOR, lauréat d’or, a séduit par une solution intégrée mêlant numérique et savoirs locaux. AGRI-INTELLECT, médaille d’argent, a brillé par son ingéniosité technologique, tandis que Green Force, troisième, a captivé par son engagement écologique. Ces projets, alignés sur les Objectifs de développement durable – lutte contre la faim (ODD2), innovation industrielle (ODD9) et consommation responsable (ODD12) – ne sont pas de simples prototypes. Au contraire, ils portent en germe une véritable révolution agricole pour le Bénin.

 70 jeunes béninois ont innové au hackathon Unleashhack, créant des solutions technologiques révolutionnaires pour une agriculture durable et l'avenir du Bénin.Hackathon : L’avenir de l’agriculture africaine s’enracine à Cotonou 

Cet hackathon, bien au-delà des récompenses, a révélé la puissance et le potentiel de la jeunesse béninoise, capable de transcender les obstacles par l’innovation. Dans un pays où l’agriculture nourrit plus de la moitié de la population, ces initiatives préfigurent un modèle durable, où la technologie s’allie à la terre pour préserver ses bienfaits. Alors que les échos de l’événement résonnent encore, une certitude s’impose : à Cotonou, en ce mois de juin 2025, l’avenir de l’agriculture africaine a pris racine, porté par une génération qui refuse de se résigner et façonne activement un futur plus prospère.

Bénin-Brésil : L’aube d’une nouvelle ère diplomatique

Une escale diplomatique à Brasilia : Patrice Talon tisse des liens au cœur du Brésil

Sous le ciel étoilé de Brasilia, la douceur vespérale du 24 juin 2025 a été le théâtre d’un événement diplomatique majeur. L’avion présidentiel béninois a atterri sur le tarmac de la base aérienne de la capitale brésilienne, marquant l’arrivée du président Patrice Talon pour une visite de travail décisive. Accueilli chaleureusement par Clelio Nivaldo Crippa Filho, directeur par intérim du département Afrique et Moyen-Orient du ministère brésilien des Affaires étrangères, et Boniface Vignon, ambassadeur du Bénin au Brésil, le chef d’État béninois a posé le pied sur un sol riche en histoire et en ambitions partagées. Ce voyage, bien plus qu’une simple formalité, s’inscrit dans une volonté ardente de raffermir les liens entre Cotonou et Brasilia, deux nations unies par un héritage culturel profond et des aspirations communes à un avenir prospère.

Coopération bilatérale : Des ponts d’avenir entre continents

Dans l’écrin moderniste de la capitale brésilienne, chef-d’œuvre architectural d’Oscar Niemeyer, cette visite de travail s’annonce comme un jalon dans la coopération bilatérale. Les discussions, prévues avec les plus hautes autorités brésiliennes, devraient embrasser un spectre ambitieux. Ainsi, l’agenda inclut l’agriculture, pilier économique du Bénin, les échanges commerciaux, ainsi que des projets novateurs en matière d’énergie et de culture. Par conséquent, loin des fastes protocolaires, c’est une diplomatie pragmatique qui se dessine, portée par une volonté de transcender les océans pour bâtir des ponts durables.

Talon à Brasilia : Une voix africaine sur la scène mondiale

Le président Talon, connu pour son approche résolue et son ambition de moderniser le Bénin, trouve en Brasilia un écho fertile. En effet, le Brésil, géant sud-américain, partage avec le Bénin une histoire marquée par les flux transatlantiques, où les racines africaines s’entrelacent avec la mosaïque culturelle brésilienne. De surcroît, ce voyage, à l’aube de la présidence brésilienne du G20 et à l’approche de la COP30 à Belém en 2025, offre une tribune idéale pour aborder des enjeux globaux : la lutte contre la faim, la préservation du climat et la réforme des institutions internationales. Par conséquent, autant de sujets où les voix béninoise et brésilienne pourraient converger pour peser dans le concert des nations.

Partenariat Bénin-Brésil : l’espoir d’une entente renforcée

L’accueil à la base aérienne, empreint de courtoisie et dénué d’ostentation, traduit la tonalité de cette visite : une rencontre de travail, mais aussi un moment de communion entre deux peuples. Alors que les projecteurs de l’actualité mondiale se braquent sur Brasilia, cette escale du président Patrice Talon pourrait bien semer les germes d’une collaboration renforcée, où l’audace et la vision s’entrelacent pour écrire un nouveau chapitre des relations bénino-brésiliennes. Dans l’effervescence de la capitale brésilienne, l’espoir d’un partenariat fécond s’élève, porté par la brise d’un soir d’hiver austral, promettant des retombées mutuellement bénéfiques.

Compte à rebours au Bénin : les résultats du CEP 2025 attendent 270 000 candidats

Certificat d’Études Primaires 2025 : L’attente touche à son terme pour des milliers de candidats

Dans un climat empreint d’espérance et d’appréhension, les 271 890 candidats ayant pris part à l’examen du Certificat d’Études Primaires (CEP), session de juin 2025, s’apprêtent à franchir une étape décisive de leur jeune parcours académique. Parmi eux, 131 660 filles, dont le nombre reflète une participation féminine significative, attendent avec une fébrilité palpable les fruits de leurs efforts. Les prochaines journées s’annoncent cruciales, car elles scelleront le destin de ces apprenants, marquant un jalon fondamental dans leur quête de savoir.

Délibérations imminentes : le verdict du CEP tombe vendredi.

C’est dans l’effervescence des salles de délibération que les destins se dessineront. Ce vendredi 27 juin 2025, les jurys, réunis avec une rigueur implacable, procéderont à l’examen minutieux des copies, garantissant ainsi l’équité et la transparence qui fondent la crédibilité de cet examen. Cette étape, véritable sanctuaire de l’évaluation, verra les performances des candidats scrutées avec une attention méticuleuse, afin de distinguer ceux qui auront su conjuguer assiduité et perspicacité.

Proclamation des résultats : Samedi 28 juin, jour de vérité pour les écoliers

Dès le lendemain, le samedi 28 juin 2025, les centres d’examen à travers l’ensemble du territoire national vibreront d’une effervescence singulière. La proclamation officielle des résultats, moment tant attendu, réunira candidats, familles et éducateurs dans une communion empreinte d’émotion. Les listes, affichées dans les établissements, dévoileront ainsi les noms des lauréats, suscitant des élans de joie ou, pour certains, une invitation à redoubler d’efforts. Ce rituel, ancré dans la tradition éducative, incarne un instant de vérité où se mêlent l’exultation des réussites et la gravité des leçons tirées.

Innovation numérique : le CEP 2025 accessible en ligne pour tous

Dans une démarche résolument contemporaine, les autorités éducatives ont également prévu une diffusion numérique des résultats, témoignant de leur volonté d’adapter les pratiques aux exigences du temps. Ainsi, la plateforme dédiée, accessible à l’adresse www.eresultats.bj, offrira aux candidats la possibilité de consulter leurs résultats en ligne. Munis de leur numéro de table, les apprenants pourront, en quelques instants, découvrir l’issue de leur labeur. Cette innovation, saluée pour sa commodité, illustre l’engagement des instances à faciliter l’accès à l’information tout en préservant la fiabilité des données.

Le CEP 2025 : plus qu’un examen, un symbole de l’égalité des chances

Avec 271 890 candidats, dont près de la moitié sont des filles, le CEP 2025 dépasse le cadre d’une simple évaluation scolaire. Il s’érige en un symbole d’égalité des chances et d’aspiration collective à l’excellence. Chaque copie rendue, chaque réponse formulée, porte en elle les rêves d’une jeunesse avide de s’élever et de contribuer au devenir d’une nation. Les chiffres, loin d’être de simples statistiques, traduisent l’ampleur d’un engagement commun : celui d’une société qui croit en l’éducation comme levier d’émancipation.

Un avenir éclairé se dessine : le Bénin tourné vers le Savoir

Alors que l’heure de vérité approche, les candidats, leurs familles et leurs enseignants retiennent leur souffle. Le CEP, par sa rigueur et son prestige, ne se contente pas de sanctionner un cycle d’apprentissage ; il ouvre les portes d’un avenir où le savoir, patiemment acquis, deviendra le socle de nouvelles conquêtes. À ces jeunes esprits, dont la détermination a été mise à l’épreuve, nous adressons nos vœux de succès, convaincus que, quel que soit le verdict, leur parcours continuera de s’écrire avec audace et résilience.

En somme, le Bénin tout entier se prépare à célébrer ses futurs bâtisseurs, ceux qui, par leur travail et leur ténacité, portent haut les couleurs de l’éducation nationale. Que cette proclamation soit, pour chacun, un moment de fierté et d’espérance. Le rideau va bientôt se lever sur une nouvelle génération de talents au Bénin !

Cyberviolences : Cotonou passe à l’offensive

Lutter contre les violences basées sur le genre facilitées par la technologie : un impératif d’action collective à Cotonou

 Cotonou, le 24 juin 2025 – Dans un monde où l’essor fulgurant des technologies numériques redessine les contours de nos interactions, une ombre inquiétante s’étend : celle des violences basées sur le genre facilitées par la technologie (VBG-FT). Harcèlement en ligne, diffusion non consensuelle d’images intimes, cyberharcèlement… ces fléaux, insidieux et protéiformes, frappent de plein fouet les femmes, les filles et les communautés marginalisées, compromettant leur sécurité et leur dignité dans l’espace virtuel. Face à cette menace grandissante, une initiative d’envergure voit le jour à Cotonou, portée par une ambition résolue : faire du numérique un sanctuaire d’inclusion et de respect. Comment avec une formation le Bénin compte-t-il transformer le cyberespace en un lieu sûr pour tous ?

Cotonou lance une formation pilote avec l'UNFPA et Affaires Mondiales Canada pour outiller les acteurs de première ligne contre les violences basées sur le genre facilitées par la technologie (VBG-FT).

Une formation pilote pour combattre les VBG-FT : les acteurs de première ligne s’arment

Sous l’égide de l’UNFPA Bénin et des Affaires Mondiales du Canada, une session pilote de formation de trois jours s’ouvre dans la métropole économique béninoise. En outre, cette démarche, d’une portée pionnière, vise à doter les acteurs de première ligne – institutions publiques, organisations de la société civile (OSC), jeunes leaders et autres parties prenantes – des outils nécessaires pour prévenir, détecter et répondre efficacement aux VBG-FT. En réunissant ces forces vives, l’atelier ambitionne de tisser un réseau d’action concertée capable de juguler ces violences qui prospèrent dans l’anonymat des réseaux numériques.

Cotonou lance une formation pilote avec l'UNFPA et Affaires Mondiales Canada pour outiller les acteurs de première ligne contre les violences basées sur le genre facilitées par la technologie (VBG-FT).VBG-FT : un fléau aux multiples visages qui menace le numérique

Les VBG-FT, par leur nature insidieuse, s’infiltrent dans les interstices de la modernité. Le harcèlement en ligne, par des messages malveillants ou des campagnes de dénigrement, brise les victimes dans leur intimité. La diffusion d’images intimes sans consentement, pratique d’une cruauté abjecte, expose les personnes ciblées à une humiliation publique. Le cyberharcèlement, quant à lui, traque sans relâche, transformant l’espace numérique en un théâtre d’angoisse. En conséquence, ces violences, loin d’être anecdotiques, constituent une entrave systémique à l’égalité des genres et à l’épanouissement des groupes vulnérables, en particulier des femmes et des jeunes filles.

Formation à Cotonou : Renforcer les capacités pour l’émancipation numérique

L’atelier de Cotonou, par son approche holistique, s’attaque aux racines du problème. Les participants, immergés dans des modules rigoureux, exploreront les mécanismes de ces violences, leurs impacts psychologiques et sociaux, ainsi que les cadres juridiques et techniques permettant d’y répondre. Cette formation ne se limite pas à un transfert de savoirs : elle aspire également à galvaniser une prise de conscience, à insuffler une dynamique de changement où chaque acteur, qu’il soit institutionnel ou communautaire, devient un rempart contre les abus numériques. Les jeunes leaders, en particulier, y occupent une place centrale, porteurs d’une vision audacieuse pour un cyberespace plus équitable.

Vers un numérique sûr et inclusif : le Bénin montre l’exemple avec sa formation

L’initiative s’inscrit dans une aspiration plus vaste : celle d’un espace numérique sûr, respectueux et inclusif. En conjuguant les efforts de l’UNFPA, du Canada et des acteurs locaux, cet atelier pilote pose les jalons d’une gouvernance numérique éthique. Il ne s’agit pas seulement de réprimer, mais aussi de prévenir, en sensibilisant les communautés aux usages responsables du numérique et en outillant les victimes pour qu’elles reprennent le contrôle de leur dignité. Cette démarche, par son caractère fédérateur, illustre la force de la coopération internationale lorsqu’elle s’aligne sur les réalités locales.

L’appel à l’action : pour un cyberespace libéré des violences

À l’heure où le numérique façonne l’avenir, il est impératif que cet espace reflète les valeurs de respect et d’égalité. Les VBG-FT ne sont pas une fatalité : elles peuvent être combattues par une mobilisation collective, où chaque geste compte. L’atelier de Cotonou, en réunissant des acteurs clés autour d’un objectif commun, envoie aussi un message d’espoir : ensemble, il est possible de faire reculer l’ombre et de bâtir un monde virtuel où chacun, sans distinction, peut s’épanouir en sécurité.

En somme, le Bénin se positionne comme un foyer d’innovation sociale, un espace où la lutte contre les violences numériques s’écrit avec détermination et solidarité. Que cette initiative soit le prélude à une transformation durable, pour un numérique au service de l’humain et de la justice.

Choc à l’Université de Parakou : Seuls 6 étudiants sur près de 2500 réussissent leur année

Parakou : une moisson académique famélique à la Faculté de droit et de sciences politiques

Parakou, le 24 juin 2025 – Un vent de stupeur souffle sur les couloirs de la Faculté de Droit et de Sciences Politiques de l’Université de Parakou. Les résultats de la première session de juin 2025 viennent de tomber, révélant un constat alarmant : sur les 2482 étudiants inscrits en première année, seuls six ont réussi l’exploit de valider l’intégralité de leurs unités d’enseignement (UE), obtenant ainsi leur précieux sésame pour l’année supérieure. Ce bilan, d’une rare indigence, projette une lumière crue sur les défis structurels et pédagogiques auxquels est confrontée cette institution, exposant les écueils d’un système académique en quête urgente de réinvention.

LMD : un régime académique implacable face à une hécatombe étudiante

Les chiffres, implacables, dressent le portrait d’une déroute collective : 2476 étudiants, soit la quasi-totalité de l’effectif, se voient contraints de se présenter à la seconde session pour espérer rejoindre la cohorte des promus. Ce résultat, qualifié de « catastrophique » par les observateurs, n’étonne pourtant pas le doyen de la faculté, Moctar Adamou. Dans une interview accordée à La Nation, ce dernier attribue cette débâcle au système Licence-Master-Doctorat (LMD), adopté au Bénin depuis 2012.

En effet, « ce n’est plus le système traditionnel où une moyenne de 10 suffisait pour passer », explique-t-il avec une gravité mesurée. « Le LMD repose sur des unités d’enseignement regroupées par matières, exigeant une validation intégrale pour accéder à l’année suivante. » De plus, en première année, pas moins de treize regroupements d’unités d’enseignement constituent autant d’obstacles à franchir. Pour obtenir leur passage en deuxième année, les étudiants doivent faire preuve d’une constance irréprochable, obtenant la moyenne dans chacune de ces unités. Une exigence qui, selon le doyen, explique la sévérité des résultats. Par conséquent, cette rigueur, bien que conforme aux principes du LMD, met en lumière une fracture entre les attentes académiques et les réalités des étudiants, souvent mal préparés à naviguer dans ce dédale de contraintes.

LMD au Bénin : la réforme à l’épreuve des réalités du terrain

Le doyen Adamou, loin de se complaire dans la résignation, contextualise cette situation en évoquant une expérience antérieure. En 2019, la faculté avait assoupli ses critères, autorisant les étudiants ayant validé 85 % des unités à passer en année supérieure, conformément aux textes nationaux régissant le LMD. Cependant, cette tentative, visant à offrir une certaine souplesse, s’est révélée contre-productive. « Les étudiants déclarés admissibles à la première session, mais devant reprendre certaines matières, négligèrent souvent la seconde session, pensant disposer d’un temps indéfini pour se rattraper », confie-t-il. Ainsi, cette désinvolture a conduit à un engorgement des reprises, compromettant sérieusement la progression académique des étudiants.

Face à ce constat, la faculté a opéré un virage stratégique dès 2020, optant pour une exigence de validation à 100 % des unités pour la première session. Cette décision, bien que rigoureuse, vise à inculquer une discipline académique et à éviter l’accumulation de dettes pédagogiques. « Nous préférons contraindre les étudiants à éliminer le maximum d’unités dès la première année, ou à défaut, à atteindre un taux honorable, supérieur à 85 %, pour être rachetés », explique le doyen. Cette approche, si elle peut sembler implacable, répond à une logique implacable : empêcher qu’un étudiant ne progresse dans son cursus tout en traînant des lacunes rédhibitoires de première année.

À l'Université de Parakou, seulement 6 étudiants sur 2482 ont validé leur première année en LMD, soulevant un débat crucial sur le système éducatif béninois.Parakou : le défi de la résilience académique et les leçons du LMD

Les nouvelles règles, qui interdisent de passer en troisième année avec des unités non validées en première année, traduisent une volonté de responsabilisation accrue. Elles obligent les étudiants à redoubler d’efforts dès les premiers mois de leur parcours, une exigence qui, selon Moctar Adamou, vise à forger des juristes et des politologues aguerris, capables de répondre aux défis complexes de leur future profession. Pourtant, ce système, par sa rigidité, suscite des interrogations légitimes. Les étudiants, confrontés à un volume d’enseignements dense et à une méthodologie nouvelle, peinent à s’adapter, révélant un décalage entre les ambitions du LMD et les réalités du terrain.

Ces résultats faméliques ne sont pas sans conséquences. Ils alimentent un sentiment d’inquiétude parmi les étudiants et leurs familles, qui perçoivent dans ces chiffres une forme d’injustice académique. Certains critiquent un système perçu comme élitiste, tandis que d’autres appellent à un renforcement de l’accompagnement pédagogique pour mieux préparer les étudiants aux exigences du LMD. Le doyen, conscient de ces tensions, plaide pour une approche équilibrée, où la rigueur ne sacrifie pas l’équité. « Nous devons encourager l’effort tout en offrant des outils pour réussir », souligne-t-il, esquissant l’idée d’ateliers de soutien et de tutorats renforcés.

L’Avenir du LMD au Bénin : entre exigence et accompagnement

En somme, Parakou, dans son écrin académique, se trouve à la croisée des chemins. Les résultats de la Faculté de Droit et de Sciences Politiques, loin d’être une simple statistique, interrogent la pertinence du système LMD dans le contexte béninois. Si ce dernier vise à harmoniser les standards académiques à l’échelle internationale, il expose aussi les fragilités d’un système éducatif en transition, où les étudiants, souvent issus de parcours hétérogènes, doivent s’adapter à une rigueur inédite.

La seconde session, à venir, offrira une nouvelle chance aux 2476 étudiants recalés de démontrer leur résilience et leur capacité d’adaptation. Mais au-delà des chiffres bruts, c’est un défi plus vaste qui se profile : celui de réconcilier l’exigence académique avec l’inclusion, pour faire de la Faculté de Parakou un véritable incubateur de talents, et non un lieu d’écueils. En attendant, les six lauréats de cette première session, tels des phares dans la tempête, incarnent une lueur d’espoir, prouvant que l’excellence, bien que rare, reste à portée de ceux qui s’arment de persévérance. L’université de Parakou saura-t-elle trouver l’équilibre entre rigueur académique et soutien aux étudiants pour former les leaders de demain ?

Trump décroche un cessez-le-feu « Total » entre Israël et l’Iran

Un cessez-le-feu historique scelle la fin de la « Guerre de 12 jours » entre Israël et l’Iran

Washington, le 24 juin 2025 – Dans un coup de théâtre diplomatique audacieux, le président des États-Unis, Donald J. Trump, a annoncé, le 23 juin à 18 h 02 heure de l’Est, la conclusion d’un accord de cessez-le-feu « complet et total » entre Israël et l’Iran. Cette annonce met un terme à ce qu’il a baptisé la « Guerre de 12 jours », un conflit qui menaçait d’embraser tout le Moyen-Orient. Diffusée avec l’emphase caractéristique du président sur sa plateforme Truth Social, cette proclamation marque un tournant décisif et réaffirme l’ambition de pacificateur de Trump dans un contexte où les tensions régionales semblaient promises à une escalade inexorable.

Moyen-Orient : la chorégraphie secrète d’un apaisement sous tension

L’accord, tel que détaillé par le président, repose sur une architecture savamment orchestrée. Premièrement, à compter de minuit (heure de l’Est) le 24 juin, l’Iran s’engage à suspendre toute action militaire pour une période de douze heures. Ensuite, Israël observera une cessation équivalente des hostilités à partir de la douzième heure. Par conséquent, à l’issue de ces vingt-quatre heures, le conflit, surnommé la « Guerre de 12 jours », sera officiellement déclaré clos, à condition que chaque partie honore son engagement de paix et de respect mutuel. « En supposant que tout se déroule comme prévu, ce qui sera le cas », a assuré le président Trump avec une confiance inébranlable, saluant « l’endurance, le courage et l’intelligence » des deux nations.

Ce cessez-le-feu intervient après une séquence d’événements tumultueux. En effet, des frappes israéliennes sur des sites nucléaires iraniens le 13 juin ont été suivies d’une riposte iranienne contre une base américaine à Al Udeid, au Qatar, le 23 juin. Ces échanges, qui ont coûté la vie à plusieurs civils, dont quatre à Beersheba en Israël, ont exacerbé les craintes d’un conflit régional prolongé. Néanmoins, dans un tour de force diplomatique, le président Trump, appuyé par des intermédiaires qataris, a su canaliser les volontés belligérantes vers un horizon de conciliation.

Coulisses de la paix : une négociation haletante au sommet

L’annonce du président, bien que saluée comme un jalon vers la paix, n’a pas été exempte de complexités. Selon des sources proches de la Maison Blanche, les négociations ont mobilisé un ballet intense de communications, impliquant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, des responsables iraniens et l’émir du Qatar, Tamim al-Thani, dont le rôle de médiateur a été déterminant. De plus, le vice-président J.D. Vance, le secrétaire d’État Marco Rubio et l’envoyé spécial Steve Witkoff ont également joué un rôle clé, relayant les propositions américaines à travers des canaux directs et indirects.

Cependant, des incertitudes ont plané dans les heures précédant l’entrée en vigueur du cessez-le-feu. L’Iran, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a initialement nié l’existence d’un accord formel, tout en signalant une suspension des opérations militaires à 4h00 heure de Téhéran (20h30 HE, le 23 juin), à condition qu’ Israël cesse ses frappes. De son côté, Israël, tout en acceptant le principe du cessez-le-feu, a averti qu’il répondrait « avec force » à toute violation, notamment après avoir détecté des tirs de missiles iraniens peu avant l’heure convenue.

Le pari de Trump : une victoire éclatante ou une paix fragile ?

Le président Trump, dans son style flamboyant, a présenté cet accord comme une victoire éclatante, non seulement pour Israël et l’Iran, mais aussi pour le monde entier. « Cette guerre aurait pu durer des années et détruire tout le Moyen-Orient, mais elle ne l’a pas fait et ne le fera jamais ! », a-t-il proclamé, invoquant une vision d’un avenir de « paix, amour et prospérité » pour les deux nations. Cette rhétorique, teintée d’un optimisme messianique, reflète la conviction du président que sa « force pour la paix » – une doctrine alliant fermeté militaire et audace diplomatique – a permis d’éviter une catastrophe régionale.

Toutefois, des voix dissonantes se sont élevées. Certains analystes, comme Omar Rahman d’Al Jazeera, ont pointé du doigt les ambiguïtés de l’accord, notamment l’absence de confirmation immédiate de la part des deux belligérants et le risque d’une reprise des hostilités en cas de violation. Par ailleurs, d’autres, parmi les démocrates au Congrès américain, ont exprimé des réserves sur l’absence d’autorisation préalable du Capitole pour les frappes américaines sur les sites nucléaires iraniens, qui ont précipité l’escalade.

L’avenir du Moyen-Orient : Entre espoir et incertitude

L’issue de ce cessez-le-feu reste suspendue à la bonne foi des parties. Israël, par la voix de son Premier ministre Benjamin Netanyahu, a revendiqué la réalisation de ses objectifs militaires, notamment la neutralisation de la menace nucléaire iranienne, tout en remerciant le président Trump pour son soutien indéfectible. Inversement, l’Iran, de son côté, a présenté l’accord comme une capitulation de sa part, imposée à « l’ennemi sioniste ».

En somme, en ce 24 juin 2025, le monde retient son souffle. L’initiative lancée par Donald J. Trump, si elle tient ses promesses, pourrait redessiner les contours d’un Moyen-Orient apaisé. À Washington, l’aspiration à la paix — qu’elle naisse dans les salles de négociation ou sur les champs de bataille — demeure une quête universelle, portée par des acteurs déterminés à faire triompher la concorde sur la discorde. Le défi est immense et le chemin vers une paix durable reste semé d’incertitudes.

Bénin : la communauté Vodun dresse un mur de dignité face aux attaques inacceptables

Cotonou, un cri d’unité : La communauté Vodun défend sa foi et son héritage

Au cœur battant de Cotonou, l’esplanade du Palais des Congrès s’est imposée comme un rempart symbolique, transformée en scène d’engagement collectif. en effet, le dimanche 22 juin 2025, hauts dignitaires et fidèles de la communauté Vodun, venus des 77 communes du Bénin, ont fait entendre leurs voix dans une déclaration solennelle. Face à un climat de défiance attisé par des propos jugés sacrilèges, ils ont réaffirmé la noblesse de leur spiritualité, tout en plaidant pour un dialogue fraternel et un respect mutuel, gages d’un Bénin uni et prospère. Ce rassemblement historique est un appel retentissant à la tolérance et à la reconnaissance de l’âme béninoise.

La communauté Vodun du Bénin lance un appel puissant à la paix et au respect mutuel face aux attaques, réaffirmant la noblesse de sa spiritualité et son rôle clé dans l'unité nationale.Scandale : le Vodun fustige la haine et dénonce la stigmatisation 

L’assemblée, parée des attributs sacrés de la tradition, a dénoncé avec fermeté les assauts répétés contre le Vodun, cette foi ancestrale qui, loin des caricatures, célèbre les esprits et les ancêtres avec une profondeur philosophique. En effet, des déclarations récentes, émanant notamment d’un prêtre catholique sur les réseaux numériques, ont jeté une ombre sur le statut révéré des jumeaux dans la cosmogonie Vodun, qualifiés d’« hérétiques » par les dignitaires. De plus, à cela s’ajoutent les assertions d’un dignitaire musulman, ravivant le mythe éculé des sacrifices humains, ainsi qu’un article du journal La Croix du Bénin, accusé de travestir l’essence de cette spiritualité. Ces affronts, loin d’être anodins, réveillent les stigmates d’une histoire coloniale qui cherchait jadis à étouffer l’âme africaine.

Appel urgent à la paix : la communauté Vodun tend la main pour un Bénin fraternel 

Dans un manifeste traduit dans les langues du terroir, les leaders Vodun, sous la houlette du Secrétaire général du Conseil national du Vodun THRON, Togbé Ntchiagbe Adjivon, ont rappelé les valeurs cardinales de leur foi : une quête d’harmonie, un respect des vivants et des esprits, et un dialogue qui transcende les divergences. « Notre spiritualité, comme les enseignements du Nazaréen, prône la fraternité et la paix », a déclaré Adjivon, tissant un pont entre les traditions. Cette vision, loin de diviser, invite à une coexistence où chaque croyance enrichit le tissu national. Ainsi, le président du Comité des rites Vodun, Mahougnon Kakpo, par sa présence, a incarné cette unité, symbolisant une communauté résolue à défendre son héritage.

Le Vodun, trésor national : au cœur du renouveau touristique béninois 

Par ailleurs, au-delà de la défense de leur foi, les dignitaires ont salué l’élan visionnaire du gouvernement béninois, qui érige le Vodun en pilier du tourisme religieux. Cette ambition, portée par des projets comme le futur Musée international du Vodun à Porto-Novo, vise à faire du Bénin un phare culturel en Afrique de l’Ouest, attirant les Afro-descendants et les curieux du monde entier. « Le Vodun n’est pas seulement une religion ; c’est un vecteur de prospérité, un étendard de notre identité », a proclamé un dignitaire, soulignant l’enjeu économique et culturel de cette reconnaissance. Les Vodun Days, célébrés chaque janvier à Ouidah, témoignent déjà de cette dynamique, mêlant rituels, arts et hospitalité dans une célébration universelle.

Tolérance ou justice ? La communauté Vodun lance un ultimatum mesuré 

Face à ces provocations, la communauté Vodun a brandi un avertissement solennel : la persistance de discours diffamatoires pourrait conduire à des recours judiciaires. Cette mise en garde, loin d’être une menace, reflète une volonté de préserver la concorde tout en exigeant le respect. « Nous tendons la main, mais nous ne courberons pas l’échine », a résumé Adjivon, appelant les clergés chrétiens et musulmans à discipliner leurs rangs. Cette fermeté, tempérée par une invitation au dialogue, illustre la maturité d’une communauté qui, forte de ses racines, aspire à un avenir apaisé.

Un Bénin unifié : le Vodun trace la voie de l’harmonie nationale 

En définitive, la journée d’hier fut mémorable. Cotonou n’a pas seulement été le théâtre d’une protestation ; elle a incarné un carrefour d’espoir. La déclaration des dignitaires Vodun, portée par des voix venues de tout le pays, réaffirme une vérité fondamentale : le Bénin, riche de sa diversité spirituelle, ne saurait prospérer dans la discorde. En défendant leur foi, les adeptes du Vodun ne protègent pas seulement un héritage ancestral ; ils tracent aussi la voie d’une nation où chaque croyance, chaque souffle, contribue à l’édifice commun. Que ce cri d’unité résonne et que l’avenir lui fasse écho, pour un Bénin où la paix et le respect mutuel sont les véritables fondations !

Le Bénin vibre : Aplahoué, capitale du sport scolaire et de l’avenir

Aplahoué, centre d’unité : la 5ᵉ édition du Championnat national scolaire exalte la jeunesse béninoise

Sous un ciel gorgé de promesses, le stade omnisports d’Aplahoué s’est embrasé le samedi 21 juin 2025 d’une ferveur juvénile. En effet, la 5ᵉ édition du Championnat national scolaire, inaugurée avec éclat, a transformé cette bourgade du Couffo en un sanctuaire où sport et culture tissent l’avenir du Bénin. Sous l’égide du Ministre des Sports, Benoît Dato, et en présence d’un aréopage de dignitaires, dont Eléonore Yayi Ladékan, Janvier Yahouédéou et Ayibatin Jonas Hantan, cet événement a transcendé la simple compétition pour devenir une ode à l’unité nationale et à l’épanouissement de la jeunesse.

La 5ᵉ édition du Championnat national scolaire à Aplahoué a métamorphosé le Bénin en un creuset vibrant de sport, de culture et d'unité, dynamisé par une jeunesse ambitieuse. La 5ᵉ édition du Championnat national scolaire à Aplahoué a métamorphosé le Bénin en un creuset vibrant de sport, de culture et d'unité, dynamisé par une jeunesse ambitieuse.

Une leçon d’histoire en mouvement : quand le sport raconte le Bénin

Par ailleurs, l’ouverture, orchestrée avec une maestria saisissante, a offert un spectacle d’une rare profondeur. Conçue par l’artiste Alougbine Dine, une mise en scène audacieuse a retracé l’épopée du sport béninois, de l’élan révolutionnaire de 1972 aux ambitions contemporaines de 2025. Mêlant chorégraphies enlevées, récits vibrants et touches virtuelles, cette fresque a capturé l’âme d’une nation qui, par le sport, forge son identité. Ce tableau, plus qu’un hommage, incarne la vision du Président Patrice Talon : faire du sport scolaire un levier d’inclusion, un vecteur de cohésion et un ferment de progrès.

La relève au défie : 1 488 athlètes, un seul rêve béninois

Au cœur de cette grand-messe, 1 488 jeunes athlètes, issus de 93 établissements des douze départements, ont défilé avec une fierté palpable. Représentant l’élite des phases départementales, ces ambassadeurs de la relève s’affrontent dans cinq disciplines phares : football, basketball, handball, volleyball et athlétisme, avec l’ajout novateur du basketball 3×3, symbole d’une modernité dynamique. Pour la première fois, filles et garçons rivalisent dans chacune de ces épreuves, marquant ainsi  un jalon dans la quête d’égalité des sexes, une priorité soulignée par le Dr Victor Soumon Lawin, Directeur de l’OBSSU.

La 5ᵉ édition du Championnat national scolaire à Aplahoué a métamorphosé le Bénin en un creuset vibrant de sport, de culture et d'unité, dynamisé par une jeunesse ambitieuse.Des paroles inspirantes : le sport , école de vie et de grandeur

Dans son allocution, le Ministre Benoît Dato, tel un mentor, a enjoint les compétiteurs à embrasser les leçons du sport : « Vous êtes l’incarnation d’un Bénin qui ose, qui persévère, qui respecte. » « Chaque effort, chaque revers est une école de vie. » Son message, empreint de gravité et d’espoir, a résonné comme un appel à la grandeur. De même, le Maire d’Aplahoué, Maxime Allossogbé, a loué l’engagement gouvernemental, exhortant les jeunes à se surpasser, tandis que le Préfet Christophe Mégbédji a célébré la portée symbolique de cette rencontre, où des âmes venues de tous horizons partagent un même idéal.

La 5ᵉ édition du Championnat national scolaire à Aplahoué a métamorphosé le Bénin en un creuset vibrant de sport, de culture et d'unité, dynamisé par une jeunesse ambitieuse.Quand la culture rencontre le sport : Aplahoué, carrefour des talents

Par ailleurs, au-delà des joutes sportives, Aplahoué s’est muée en agora culturelle. Un village dédié, vibrant de prestations artistiques, fait dialoguer les traditions et les aspirations modernes. Cette fusion du sport et de la culture, retransmise avec ferveur par Bénin TV et les plateformes de la SRTB, illustre aussi  une ambition : révéler un Bénin pluriel, uni par sa jeunesse. En outre, les jeunes officiels, formés dans le cadre du projet « Jeunes Officiels » de l’OBSSU, assurent l’arbitrage avec une rigueur exemplaire, témoignant de la professionnalisation du sport scolaire.

Aplahoué, symbole d’un Bénin uni et prometteur : les Jeux sont ouverts

Du 21 au 28 juin, Aplahoué sera le théâtre d’exploits et d’émotions. Ce championnat, plus qu’une compétition, est un miroir des aspirations béninoises : un pays où chaque talent, qu’il vienne des rives de l’Ouémé ou des collines du Couffo, trouve sa place. De surcroît, en promouvant l’égalité des sexes et en célébrant la diversité, cette 5ᵉ édition s’inscrit dans la lignée des réformes de Patrice Talon, qui voit dans le sport un levier de développement humain et social.

En conclusion, ce jour inaugural à Aplahoué n’a pas seulement accueilli un événement sportif ; il a consacré une vision. Celle d’un Bénin où la jeunesse, portée par la discipline et l’ambition, écrit les pages d’un avenir radieux. Que les jeux commencent, et que leurs échos résonnent bien au-delà du Couffo, inspirant chaque jeune Béninois à poursuivre ses rêves !

Polio au Bénin : le Ministre de la Santé brave la tempête pour vaincre le virus

Le 22 juin 2025, alors que les cieux de Cotonou déversaient leurs torrents et que la boue entravait les sentiers, une flamme d’espoir a percé l’averse. Le Professeur Benjamin Hounkpatin, Ministre de la Santé du Bénin, accompagné des émissaires de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), dont le Dr Konan Jean (Représentant de l’OMS au Bénin) et de l’UNICEF, Niang Ousmane (Représentant de l’UNICEF au Bénin) a sillonné les quartiers de la capitale économique avec une détermination farouche. Leur mission : galvaniser les équipes de vaccinateurs et veiller à ce qu’aucun enfant de moins de cinq ans ne soit privé du bouclier salvateur contre la poliomyélite(Polio). Dans cette quête, ni la fureur des éléments ni les défis du terrain n’ont ébranlé leur résolution.

Le Ministre de la Santé du Bénin, le Dr Benjamin Hounkpatin, a bravé les intempéries à Cotonou avec l'OMS et l'UNICEF pour galvaniser la campagne de vaccination contre la polio et protéger 4 millions d'enfants.

Sous les trombes d’eau : le serment contre la Polio

Sous des cieux plombés, les ruelles de Cotonou se sont transformées en théâtre d’une entreprise vitale. Le ministre, tel un héraut infatigable, a arpenté les foyers, exhortant les vaccinateurs à redoubler d’ardeur. Chaque goutte de pluie semblait amplifier l’urgence de la cause : protéger quatre millions d’enfants béninois contre la polio virus de type 2, un fléau insidieux qui menace encore les plus vulnérables. À ses côtés, les représentants de l’OMS et de l’UNICEF, figures d’une solidarité internationale, ont incarné un engagement sans faille, insufflant aussi aux équipes un souffle d’unité et de courage.

Les héros du quotidien : ces vaccinateurs qui changent des vies

Dans chaque ménage visité, des scènes poignantes se sont déroulées : des mères, confiantes, tendant leurs nourrissons au Ministre et aux vaccinateurs ; des enfants, parfois craintifs, recevant les précieuses gouttes d’un vaccin qui, depuis des décennies, a réduit la polio à une ombre de son ancien règne. Les 14 000 relais communautaires déployés à travers le pays, véritables sentinelles de la santé, ont bravé également les intempéries pour atteindre les recoins les plus reculés. Un vaccinateur, les traits marqués par l’effort mais le regard illuminé par la foi en sa mission, a martelé : « Nous n’oublierons aucun enfant ! »

Le Bénin uni contre la Polio : une mobilisation sans précédent

Cette campagne, lancée le 20 juin à Porto-Novo sous l’égide du Ministre Hounkpatin, s’inscrit dans une croisade nationale d’envergure. Soutenue par l’OMS, l’UNICEF et d’autres partenaires internationaux, elle vise à éradiquer définitivement la polio au Bénin, un objectif à portée de main grâce à la mobilisation collective. D’ailleurs, les autorités locales, les leaders communautaires et les familles ont uni leurs forces dans un élan rare, conscients que chaque dose administrée rapproche le pays d’un avenir sans cette maladie paralysante. « Un enfant vacciné, c’est un avenir préservé », affirme une sage-femme de Cotonou, résumant l’esprit de cette mobilisation vitale.

Le Ministre de la Santé du Bénin, le Dr Benjamin Hounkpatin, a bravé les intempéries à Cotonou avec l'OMS et l'UNICEF pour galvaniser la campagne de vaccination contre la polio et protéger 4 millions d'enfants.Plus forts que la tempête : une victoire humaine à portée de main

La pluie, symbole d’obstacle, s’est muée en métaphore d’une résilience indomptable. En effet, en bravant les éléments, le ministre et ses alliés ont envoyé un message clair : la polio, malgré sa ténacité, ne prédominera pas face à la volonté humaine. Cette campagne, qui se prolonge jusqu’à aujourd’hui 23 juin, n’est pas qu’une opération sanitaire ; elle est un acte de foi en un Bénin où chaque enfant grandira libre de la menace d’une maladie jadis implacable. Les gouttes du vaccin, plus précieuses que celles de l’averse, scellent une promesse : celle d’un pays uni pour un monde sans polio.

Le Ministre de la Santé du Bénin, le Dr Benjamin Hounkpatin, a bravé les intempéries à Cotonou avec l'OMS et l'UNICEF pour galvaniser la campagne de vaccination contre la polio et protéger 4 millions d'enfants. Le Ministre de la Santé du Bénin, le Dr Benjamin Hounkpatin, a bravé les intempéries à Cotonou avec l'OMS et l'UNICEF pour galvaniser la campagne de vaccination contre la polio et protéger 4 millions d'enfants.

Cotonou, phare de l’espoir : vers un Bénin sans Polio

Alors que les équipes poursuivent leur périple, maison après maison, le Bénin écrit une page héroïque de son histoire. Sous la houlette d’un ministre inflexible et d’organisations internationales dévouées, la nation se dresse comme un rempart infranchissable contre la maladie. Hier, Cotonou, malgré la boue et la pluie, s’est révélée un phare d’espoir, illuminant la voie vers un avenir où la poliomyélite ne sera plus qu’un lointain souvenir.

Sommet CEDEAO :Talon songe à l’autonomie de l’Afrique de l’Ouest

Abuja, l’aube d’une symbiose économique : Talon et Tinubu redessinent l’avenir ouest-africain

Sous les cieux vibrants d’Abuja, les 21 et 22 juin 2025, un vent de renouveau a soufflé sur la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Au cœur de ce premier sommet entièrement dédié à l’économie régionale, le président béninois Patrice Talon, tel un augure des temps modernes, a livré une oraison aussi audacieuse qu’inspirée. Loin des chimères d’une aide internationale agonisante, il a esquissé une vision d’autonomie et de convergence, plaçant l’axe Bénin-Nigeria en fer de lance d’une intégration économique inédite. Ce rendez-vous, gravé dans l’histoire, marque le seuil d’une nouvelle ambition : un Ouest africain maître de son destin. Accrochez-vous, car l’avenir économique de la région est en train de s’écrire !

La fin d’une illusion : Talon enterre l’aide internationale

Avec une éloquence rare, Patrice Talon a rompu les voiles d’un passé révolu. « L’aide internationale, ce mirage jadis convoité, s’est éteinte », a-t-il proclamé, exhortant les nations africaines à puiser dans leurs propres forces. De fait, dans un monde où même les titans, à l’image des États-Unis sous la férule trumpienne, brandissent l’étendard du protectionnisme, le président béninois y voit un aiguillon salutaire. « Ce défi commercial, loin d’être une menace, est un appel à l’éveil », a-t-il asséné, saluant presque, non sans ironie, l’impulsion paradoxale offerte par cette posture outre-Atlantique. Pour lui, la prospérité ne saurait naître d’une dépendance stérile, mais d’un labeur collectif, d’une audace endogène.

Bénin-Nigeria : le modèle d’intégration qui va changer la CEDEAO

C’est dans ce laboratoire d’idées que Patrice Talon a dévoilé une entreprise d’envergure : faire du Bénin et du Nigeria les pionniers d’une intégration économique tangible. Lors d’un échange préalable, il a dépêché son ministre des Finances auprès de son homologue nigérian Bola Ahmed Tinubu pour sceller un pacte d’ambition. « J’ai sollicité le président Tinubu pour que nos deux nations, unies par l’histoire et la géographie, tracent une voie nouvelle », a-t-il révélé, prenant à témoin l’assemblée des chefs d’État. Ce vœu, désormais partagé, s’est mué en un engagement solennel : les économies béninoise et nigériane fusionneront leurs dynamismes pour devenir un modèle régional.

Un plan audacieux : les obstacles à abattre

Loin des velléités abstraites, cet élan repose sur une volonté concrète. Les directives, claires et impératives, ont été confiées aux équipes des deux pays pour traduire cette aspiration en actes. Ainsi, la suppression des entraves douanières, l’harmonisation des politiques fiscales, la fluidification des échanges humains et commerciaux : tels sont les piliers de ce projet. « Bénin et Nigeria ne sont pas seulement voisins ; nous sommes un même peuple, une même pulsation », a lancé Talon, dans une formule qui résonne comme un manifeste. Ce pari, audacieux, vise à surmonter les pesanteurs bureaucratiques qui, trop longtemps, ont entravé la CEDEAO.

Le Discours de Talon : un appel à l’éveil pour toute l’Afrique de l’Ouest

Le discours de Patrice Talon, ponctué par une ovation fervente, transcende le cadre bilatéral. En effet, en posant les jalons d’une coopération renforcée avec le Nigeria, il adresse un défi aux autres membres de la CEDEAO : sortir de l’inertie pour bâtir une intégration pragmatique, portée par des initiatives nationales fortes. Le sommet d’Abuja, par ce souffle, devient le théâtre d’une promesse : celle d’une région où la pauvreté, fléau sournois, cédera sous les assauts d’une économie unie. Les obstacles, à l’image des corridors congestionnés ou des projets énergétiques inachevés, ne sont pas insurmontables, à condition que la volonté politique prime.

CEDEAO : l’aube d’une nouvelle ère économique

En quittant la tribune, Patrice Talon a laissé derrière lui plus qu’un discours : un étendard. Le Bénin et le Nigeria, par leur engagement, s’érigent en éclaireurs d’un Ouest africain réinventé, où l’autonomie économique n’est plus une utopie, mais une conquête. Cette journée, sous le regard des pairs et des peuples, a marqué un tournant décisif. Désormais, il reste à écrire, dans les mois à venir, les chapitres d’une intégration qui, par son audace, pourrait redéfinir l’âme de la CEDEAO et propulser l’Afrique de l’Ouest vers un avenir de prospérité collective.