Cotonou : des familles dédommagées pour libérer la Berge-Est

Sous un ciel d’août à Akpakpa, les visages sont partagés entre soulagement et espoir. Hier , mercredi, sur le terrain du Yacht Club Tennis, des familles reçoivent symboliquement les premiers chèques d’un projet qui transforme leur quotidien — et redessine les contours de la ville de Cotonou.

 

Cotonou, 21 août 2025— En respect de la délibération du Conseil des Ministres du 30 juillet 2025, l’Agence Nationale du Domaine et du Foncier (ANDF) a effectué la remise symbolique de chèques aux résidents de la Berge-Est de la Lagune de Cotonou, dans le contexte du projet visant à libérer et assainir la région.

Une cérémonie sous le signe de l’espoir : les habitants de la lagune tournent la page

 

La cérémonie, tenue sur le terrain du Yacht Club Tennis à Akpakpa, a réuni des représentants du gouvernement, des autorités locales et des bénéficiaires. Monsieur Ghislain HOUNNON, Directeur Général du Développement Urbain, y représentait le Ministre du Cadre de Vie et des Transports, tandis que Monsieur Moussa-Fils DJIBRIL AKAMBI, Directeur Général Adjoint de l’ANDF, portait la voix de la Commission de dédommagement.

À Cotonou, l’ANDF remet des chèques aux occupants de la Berge-Est dans le cadre d’un projet de libération et d’aménagement urbain. Une opération sociale et territoriale soutenue par le gouvernement béninois.

Un milliard de francs CFA pour réparer les préjudices des riverains

 

Après plusieurs séances de sensibilisation, l’ANDF a identifié 638 ménages concernés par le projet. En effet, le mercredi, l’agence a remis des chèques allant de 200 000 à 3 millions de francs CFA à un premier lot de 110 personnes qui avaient complété les démarches administratives. Par ailleurs ,  elle a mobilisé une enveloppe globale d’un milliard de francs CFA pour accompagner tous les occupants, d’Abokicodji à Agbato.

En outre , ce projet ne se limite pas à une opération foncière. Il s’inscrit dans une vision urbaine durable : installation de lampadaires solaires, aménagements paysagers, valorisation touristique. Une transformation qui vise aussi à faire de la lagune un espace de vie, de mémoire et de rayonnement.

Justice sociale et urbanisme : l’équation gagnante de Cotonou

 

Et si l’aménagement urbain devenait un levier de justice sociale et de cohésion territoriale ? À Cotonou, la libération de la Berge-Est ne se résume pas à une opération technique : elle raconte aussi une ville qui se réinvente avec ses habitants.

Fête du Trône : au-delà du protocole, une fraternité incarnée

Sous les lumières feutrées du Golden Tulip, un geste discret mais chargé de sens : l’ambassadeur des Émirats arabes unis serre chaleureusement la main de son homologue marocain. le 17 août, à Cotonou, la diplomatie devient mémoire.

 

Cotonou, 21 août — À l’occasion du 26ᵉ anniversaire de l’accession au trône de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, l’ambassade du Royaume du Maroc au Bénin a organisé une réception officielle dans l’enceinte de l’hôtel Golden Tulip. En effet , l’événement, à la fois solennel et fédérateur, a rassemblé des figures diplomatiques, des responsables béninois, des représentants d’organisations internationales et des membres des communautés marocaine et arabe résidant au Bénin.

 

Le modèle Maroco-Émirati salué : quand la fraternité devient diplomatie

 

Parmi les invités d’honneur, Son Excellence Mohamed Saeed Al Kaabi, ambassadeur des Émirats arabes unis auprès de la République du Bénin, a tenu à adresser ses félicitations à l’ambassadeur du Maroc et à son équipe. Dans son intervention, il a salué la profondeur des liens historiques entre Rabat et Abou Dhabi, soulignant ainsi leur développement constant dans les domaines de la coopération, de la culture et de la solidarité régionale.

Au-delà du protocole, cette réception a incarné une vision partagée : celle d’une diplomatie fondée sur la reconnaissance mutuelle, la mémoire commune et l’engagement pour un avenir concerté. Par ailleurs, sous la conduite éclairée de Son Altesse Sheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan et de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, les relations maroco-émiraties s’affirment comme un modèle de fraternité active.

 

Le Maroc, acteur clé d’une nouvelle solidarité régionale

 

Dans un contexte ouest-africain en pleine mutation, cette célébration prend une résonance particulière. Elle rappelle que les liens entre États ne se tissent pas seulement dans les traités, mais aussi dans les gestes, les regards et les paroles échangées lors de moments symboliques.

Et si la diplomatie culturelle devenait le socle d’une nouvelle solidarité régionale ? À Cotonou, le 17 août, les Émirats arabes unis et le Royaume du Maroc ont montré que l’amitié entre nations peut aussi être un levier de cohésion et de transmission.

Ouèdo : démantèlement d’un réseau de cybercriminels

 Cybercriminalité à Ouèdo : un réseau démantelé, la traque numérique s’intensifie

 

Cotonou, 20 août 2025 Les autorités béninoises ont porté un coup sévère à la cybercriminalité locale. En effet, le commissariat de l’arrondissement de Ouèdo a démantelé, mardi, un réseau d’escroquerie en ligne très actif et structuré. Cette opération, menée avec une précision chirurgicale, a conduit à l’interpellation de deux individus soupçonnés d’être au cœur d’un système frauduleux exploitant les failles du numérique pour piéger de nombreuses victimes.

 

Le « butin » de l’arnaque a été saisi par les forces de l’ordre.

 

Selon des sources concordantes, le groupe ciblait les internautes à travers des pratiques frauduleuses sophistiquées, utilisant des cartes SIM en masse et divers dispositifs technologiques pour mener des opérations d’arnaque à distance. Alertés par des signaux persistants, les agents du commissariat de Ouèdo ont agi avec célérité, procédant à l’arrestation des deux suspects au cours de la journée.

Par ailleurs, la perquisition au domicile du premier suspect a révélé l’ampleur du dispositif :

  • 527 cartes SIM MTN
  • 67 plaquettes de cartes SIM.
  • 3 téléphones Android
  • 5 téléphones à touches.
  • 1 appareil d’enregistrement de cartes SIM.
  • 1 carte Visa.
  • 1 carte d’identité.

Cet arsenal numérique témoigne aussi d’une organisation bien rodée, capable de multiplier les identités fictives et les canaux de fraude.

 

Une enquête approfondie pour remonter le réseau

 

La perquisition au domicile du second suspect n’a pas permis de saisir de matériel compromettant. Toutefois, face aux preuves accablantes, les deux individus ont reconnu leur implication dans le réseau. Par ailleurs, ils seront transférés au Centre National d’Investigations Numériques pour des enquêtes approfondies, visant à identifier les ramifications de cette cellule et d’éventuels complices encore actifs.

En somme, ce coup de filet est une victoire majeure dans la lutte contre la cybercriminalité au Bénin et prouve la détermination des forces de l’ordre à neutraliser ces réseaux. Cependant, la rapidité avec laquelle ces cellules se reconstituent et s’adaptent soulève une question fondamentale : les capacités d’investigation numériques du pays sont-elles suffisantes pour faire face à l’ampleur de cette menace ? Au-delà de ces arrestations, comment les autorités peuvent-elles renforcer la sensibilisation des citoyens pour qu’ils ne deviennent pas des victimes de ces escrocs connectés ?

Vers des élections 2.0 au Bénin : l’ANIP mobilise les acteurs politiques

À cinq mois du scrutin, l’ANIP mobilise les acteurs politiques autour de la LEI : cap sur une transparence numérique

 

 

Cotonou, 19 août 2025 — À l’approche des élections générales de janvier 2026, l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP) intensifie ses efforts pour garantir un processus électoral fluide, inclusif et technologiquement sécurisé. C’est dans ce contexte que l’ANIP a organisé une séance d’échanges cruciale avec les partis politiques et la société civile, le samedi 16 août, pour présenter la Liste Électorale Informatisée (LEI) et ses outils numériques.

 

Une stratégie pour renforcer la confiance démocratique

 

À cinq mois du premier tour, prévu le 11 janvier 2026, cette rencontre marque une étape décisive dans la préparation du scrutin. Herbert Assogba, responsable communication et partenariats à l’ANIP, a rappelé que tout citoyen béninois âgé d’au moins 18 ans à la date du scrutin et ayant effectué son enrôlement RAVIP dans les délais sera automatiquement inscrit sur la LEI.

Les échéances sont claires :

  • Affichage provisoire de la LEI : du 13 au 28 septembre 2025.
  • Affichage définitif : du 28 octobre au 11 novembre 2025.
  • Transmission officielle à la CENA : le 12 novembre 2025.

Il est important de noter que l’enrôlement RAVIP doit impérativement être réalisé avant le 28 septembre 2025.

 

L’ANIP met le numérique au service de l’électeur

 

L’ANIP mise sur l’innovation pour simplifier les démarches citoyennes. Les plateformes eservices.anip.bj et l’application mobile ANIP.BJ permettent aux électeurs de vérifier leur inscription, de demander leur carte d’identité nationale sécurisée — surnommée « La carte c’est moi » — et d’effectuer un transfert de centre de vote, sous réserve d’une déclaration de résidence.

Elvys Daa-Kpode, développeur à l’ANIP, a présenté ces outils comme des leviers d’inclusion et de transparence. Selon lui, ils visent à réduire les obstacles logistiques et à renforcer la participation électorale, notamment chez les jeunes et les populations éloignées des centres urbains.

 

Une volonté affirmée de transparence et de sécurité

 

En clôture de séance, le directeur général, Aristide Adjinacou, a tenu à rassurer les participants. Il a déclaré : « Le système mis en place est performant. Nous continuerons d’améliorer nos outils et de jouer pleinement notre rôle pour garantir des élections transparentes. »

En somme, le message de l’ANIP est clair : la technologie sera le socle de la transparence électorale. La modernisation du processus est un pas de géant pour la démocratie béninoise, mais le défi reste immense.

La population et les acteurs politiques s’approprieront-ils suffisamment ces nouveaux outils pour garantir la confiance dans les résultats ? Ces innovations numériques parviendront-elles à convaincre les plus sceptiques et à sécuriser la validité des prochains scrutins ?

Report des audiences de la Cour constitutionnelle du Bénin

 Silence au sommet : la Cour constitutionnelle du Bénin reporte ses audiences dans un contexte de tension institutionnelle

 

Cotonou, 19 août 2025 La Cour constitutionnelle du Bénin a reporté ses audiences de mise en état et plénières, initialement prévues pour aujourd’hui et les prochains jours, en raison d’un « empêchement exceptionnel ». La Cour a précisé dans un communiqué que ses travaux reprendront bientôt. Cette décision a semé la confusion et les spéculations dans les sphères judiciaires et politiques, car le greffier en chef n’a donné aucune précision sur la nature de cet obstacle.

 

Une suspension inattendue des audiences dans un climat sensible

 

La Cour a reporté ses audiences alors qu’elle doit se prononcer sur plusieurs dossiers majeurs, notamment des contentieux électoraux et des questions de constitutionnalité récemment soulevées. En tant que garante de l’État de droit, elle suscite naturellement des inquiétudes dès qu’elle interrompt ses travaux, tant les implications juridiques et politiques à court terme sont sensibles.

À ce jour, elle n’a communiqué aucune information complémentaire, et n’a pas encore fixé les nouvelles dates d’audience. Ce silence entretient le flou et alimente les interrogations des observateurs, qui suivent ses prochaines annonces avec une vigilance accrue.

 

Le rôle central de la Cour dans l’équilibre démocratique

 

La Cour constitutionnelle joue un rôle pivot dans l’architecture démocratique du Bénin. Elle arbitre les litiges électoraux, veille à la conformité des lois avec la Constitution et garantit les droits fondamentaux. Son fonctionnement régulier est donc essentiel à la stabilité institutionnelle du pays.

Ce report, bien que présenté comme temporaire, intervient dans un moment où la vigilance citoyenne est accrue et où la transparence des institutions est plus que jamais attendue.

La décision de la Cour constitutionnelle de reporter ses audiences sans donner plus d’explications interpelle. Ce silence, bien que temporaire, met en lumière la fragilité des institutions et l’importance de leur transparence pour la confiance publique.

Ce report est-il le signe d’une simple difficulté technique ou révèle-t-il des tensions plus profondes ? Le Bénin peut-il se permettre de voir sa justice constitutionnelle en suspens alors que de nombreux dossiers majeurs attendent une résolution ?

Razack Omotoyossi : le Bénin pleure son buteur légendaire

Razack Omotoyossi : l’étoile du football béninois s’est éteinte à Lagos

 

Cotonou, 19 août 2025 Le football béninois perd l’un de ses visages les plus emblématiques. Razack Omotoyossi, ancien attaquant des Écureuils du Bénin — aujourd’hui Guépards — est décédé ce matin à Lagos, au Nigeria, à l’âge de 40 ans. Une disparition brutale qui endeuille tout un pays et ravive le souvenir d’un joueur au talent incandescent, dont les exploits ont marqué une génération.

 

Une fin tragique pour un héros national

 

Selon les informations , Omotoyossi ne souffrait d’aucune maladie connue. Cependant, les dernières semaines de sa vie ont été marquées par une série de drames personnels : la perte de sa sœur début août et l’incendie de son domicile en juillet. D’ailleurs, une vidéo poignante, largement diffusée sur les réseaux sociaux, le montrait bouleversé, appelant à l’aide devant les ruines de sa maison. Ce cri silencieux, aujourd’hui, résonne comme un adieu douloureux.

 

Le buteur des grandes heures du Bénin

 

Attaquant puissant, généreux dans l’effort, Omotoyossi a incarné l’espoir du football béninois dans les années 2000. Avec 21 but en 47 sélections, il a  longtemps détenu le record de buts en équipe nationale. Par ailleurs, il s’est révélé au monde lors de la Coupe du monde junior en Australie en 2005, inscrivant le tout premier but du Bénin dans une compétition FIFA. Il a ensuite porté les couleurs nationales lors des CAN 2008 au Ghana et 2010 en Angola, devenant un symbole de fierté pour les supporters.

 

Une carrière nomade, une passion intacte

 

Passé par les pelouses de Suède (Helsingborgs IF), d’Égypte (Zamalek), d’Arabie saoudite et de Turquie, Omotoyossi a vécu une carrière de globe-trotteur, riche en expériences, mais marquée par des hauts et des bas. Après avoir raccroché les crampons, il était resté proche du milieu du football, tout en menant une vie discrète à Lagos.

Son décès laisse un vide immense dans le cœur des amateurs de ballon rond, qui n’ont jamais oublié ses courses rageuses, ses frappes puissantes et son amour du maillot jaune.

En somme, avec le décès de Razack Omotoyossi, le Bénin perd plus qu’un footballeur : il perd une part de son histoire sportive récente, un héros de terrain dont les exploits ont fait rêver toute une génération. Sa mort tragique rappelle la fragilité de la vie et le revers souvent oublié de la gloire.

Au-delà des hommages, le football béninois parviendra-t-il à honorer sa mémoire en retrouvant l’esprit combatif et la passion qu’il a incarnés sur les terrains ?

Glazoué en deuil : le fleuve Ouémé livre ses victimes

Drame de Glazoué : 23 corps repêchés après l’accident du bus dans l’Ouémé, 19 toujours disparus

 

Glazoué, 18 août 2025 Une tragédie routière d’une ampleur rare a frappé Glazoué, au Bénin, où un bus a plongé dans le fleuve Ouémé, emportant des dizaines de vies. Alors que les secours annoncent la fin des opérations d’extraction, le bilan s’alourdit à 23 morts, tandis que 19 personnes restent introuvables.

Au Bénin, le chavirement d’un bus dans le fleuve Ouémé à Glazoué fait 23 morts et 19 disparus, ravivant les inquiétudes sur la sécurité routière nationale

Fin des opérations de recherche, le bilan s’alourdit

 

Ce lundi, vers 16 h 48, les équipes de secours ont mis un terme à une opération d’extraction éprouvante sur le pont de Thio, dans la commune de Glazoué. Un bus de la compagnie STM, reliant Parakou à Niamey, a basculé dans le fleuve Ouémé dans la nuit du 16 au 17 août, après avoir percuté la rambarde du pont. À ce jour, 23 corps ont été retrouvés et extraits des eaux tumultueuses, tandis que 19 personnes demeurent portées disparues, probablement encore prisonnières de l’épave immergée à près de 15 mètres de profondeur.

 

Glazoué  : l’espoir s’amenuise, le deuil s’installe

 

Le drame, survenu aux environs de minuit, a mobilisé une réponse d’urgence d’envergure. Selon les autorités béninoises, les secours ont extrait neuf passagers vivants dans les heures suivant l’accident et les ont conduits à l’hôpital de Savè, où ils se trouvent dans un état stable. Cependant, l’espoir de retrouver d’autres survivants s’amenuise avec la remontée du bus.

Désormais, les équipes donnent la priorité à l’identification des victimes, afin de permettre aux familles de faire leur deuil. L’attente est insoutenable pour les proches, qui espèrent que les eaux du fleuve Ouémé restitueront les corps des disparus.

La sécurité routière en question

 

L’intervention rapide des secours et l’action du gouvernement ont permis de sauver des vies, mais ce drame ravive de vives préoccupations sur la sécurité routière au Bénin, où les accidents mortels sont fréquents, notamment sur les axes inter-États. Les autorités ont lancé un appel pressant aux transporteurs et conducteurs pour un respect rigoureux des règles de conduite, dans l’espoir de prévenir de nouvelles tragédies.

Les familles face à l’indicible : au-delà du deuil, la quête de justice

 

Alors que les opérations d’extraction sont officiellement terminées, les recherches pourraient reprendre si de nouveaux indices sur les 19 disparus sont découverts. En attendant, la communauté de Glazoué et les familles des victimes pleurent leurs proches. Au-delà du deuil, ce drame pose la question de la responsabilité des compagnies de transport et de la nécessité de mesures de contrôle plus strictes.

Comment les familles pourront-elles faire face à la lenteur de la justice et obtenir des réponses sur les causes réelles de cet accident pour éviter qu’une telle tragédie ne se reproduise à l’avenir ?

Savalou honore l’igname et élève Louis Vlavonou à la dignité royale

Savalou célèbre l’igname et élève Louis Vlavonou au rang de dignitaire royal

Savalou, 18 août 2025 Sous les chants des divinités et les danses traditionnelles, la fête de l’igname 2025 a offert à Savalou un moment d’unité, de mémoire et de reconnaissance. Au cœur des festivités, une distinction historique : le président de l’Assemblée nationale, Louis Gbèhounou Vlavonou, a été élevé au rang de Dignitaire de la Cour royale par Sa Majesté Dada Gbaguidi XV.

À Savalou, la fête de l’igname 2025 a célébré l’unité culturelle et spirituelle du Bénin. Louis Vlavonou, président de l’Assemblée nationale, a été élevé au rang de dignitaire royal par Sa Majesté Dada Gbaguidi XV, dans une cérémonie mêlant traditions ancestrales et reconnaissance républicaine.

Fête de l’igname 2025 : un rite ancestral pour l’abondance et l’unité

 

Organisée chaque 15 août, la fête de l’igname est bien plus qu’une réjouissance agricole. Elle incarne un rituel de gratitude envers la terre nourricière et une prière collective pour l’abondance. Par ailleurs, cette année, elle a coïncidé avec la fête de l’Assomption, illustrant la cohabitation harmonieuse entre traditions endogènes et religions importées. D’ailleurs, « Savalou est et demeure une terre de tolérance et de dialogue », a rappelé Claude Gbèdonougbo Gbaguidi, coordonnateur du gouvernement royal.

À Savalou, la fête de l’igname 2025 a célébré l’unité culturelle et spirituelle du Bénin. Louis Vlavonou, président de l’Assemblée nationale, a été élevé au rang de dignitaire royal par Sa Majesté Dada Gbaguidi XV, dans une cérémonie mêlant traditions ancestrales et reconnaissance républicaine.

Fête de l’igname 2025 : un homme de la République reconnu par la royauté

 

Louis Vlavonou, parrain du président du Conseil économique et social, a honoré de sa présence toutes les étapes de la célébration. En retour, la Cour royale lui a remis les attributs symboliques du dignitaire : un pagne tissé et une récade, emblèmes d’autorité et de loyauté. Ce geste, selon Sa Majesté, traduit l’amitié sincère entre la cité royale et le président du Parlement, et célèbre son attachement aux valeurs ancestrales.

À Savalou, la fête de l’igname 2025 a célébré l’unité culturelle et spirituelle du Bénin. Louis Vlavonou, président de l’Assemblée nationale, a été élevé au rang de dignitaire royal par Sa Majesté Dada Gbaguidi XV, dans une cérémonie mêlant traditions ancestrales et reconnaissance républicaine.

Une fête qui renforce l’unité nationale

 

En plus, la cérémonie a rassemblé un parterre de personnalités venues du Bénin et de l’étranger, dont des députés, ministres, préfets et maires. Le président du CES, Conrad Gbaguidi, a salué une fête qui « rappelle la prospérité, le renouveau et la protection des récoltes », et réitéré aussi  le soutien de son institution à toute initiative culturelle valorisant Savalou.

Finalement, à Savalou, l’igname devient symbole de mémoire et de modernité. Et dans le tissage des traditions, la République et la royauté se donnent la main pour célébrer l’unité nationale.

La tradition, un nouvel instrument politique

 

La reconnaissance officielle du président du Parlement par une autorité coutumière pourrait-elle signaler une nouvelle ère de collaboration entre l’État et les royautés traditionnelles ? En quoi cette alliance peut-elle renforcer la gouvernance locale et nationale, et garantir la préservation du patrimoine culturel tout en favorisant le développement ?

Un bus englouti dans les eaux du Ouémé à Glazoué

Tragédie à Glazoué : un bus plonge dans l’Ouémé, un mort et des dizaines de disparus

Glazoué :, 18 août 2025 — Dans une catastrophe sans précédent, un bus transportant environ 70 passagers a sombré dans les eaux tumultueuses du fleuve Ouémé à Glazoué, au Bénin, laissant une communauté sous le choc. Avec un seul corps retrouvé et huit survivants, les secours s’activent dans une course contre la montre pour retrouver les disparus.

 

Un bilan tragique et une nation en deuil

 

En ce terrible dimanche 17 août 2025, un drame routier a endeuillé le Bénin sur l’axe Savè-Glazoué, dans la commune de Glazoué. Un bus de la compagnie STM, parti de Parakou à destination de Niamey, a brutalement quitté la chaussée pour plonger dans le fleuve Ouémé après avoir heurté violemment la rambarde d’un pont. Selon les premières informations fournies par le ministère de l’Intérieur béninois, l’accident, survenu autour de minuit, a fait au moins un mort, dont le corps a été repêché, tandis que huit passagers ont été secourus vivants. Par conséquent, environ 60 personnes restent portées disparues, un bilan provisoire qui glace le sang.

 

Tragédie à Glazoué :Une course contre la montre pour retrouver les disparus

 

Les opérations de sauvetage, menées par l’Agence Béninoise de Protection Civile (ABPC), les sapeurs-pompiers, les forces de l’ordre et des équipes médicales, se sont poursuivies jusque tard dans la nuit de dimanche. Cependant, elles n’ont pas permis de localiser le bus immergé. Abdel Aziz, directeur général de l’ABPC, a déclaré à la presse : « Malgré tous nos efforts, la nuit nous a empêchés de poursuivre. À 6 h 30 ce lundi, les équipes de secours ont repris les recherches pour repérer l’emplacement exact du bus et remonter les corps. Par ailleurs, les équipes médicales ont déjà conduit les huit survivants à l’hôpital de Savè pour recevoir des soins, et ont transféré le corps retrouvé à la morgue du même établissement.

 

Tragédie à Glazoué : les failles de la sécurité routière en question

 

Le Ministre de l’Intérieur, Alassane Seïdou, présent sur les lieux, a exprimé ses condoléances aux familles et a appelé à la prudence sur les routes. D’après lui, le chauffeur aurait perdu le contrôle du véhicule, probablement en raison d’une vitesse excessive ou d’une défaillance technique, bien que les causes exactes restent à confirmer par une enquête en cours. Le président de la République a ordonné le déploiement du plan ORSEC, mobilisant tous les moyens disponibles pour accélérer les secours.

Cet accident tragique met en lumière les dangers persistants sur les axes routiers béninois, où les accidents mortels sont fréquents. Les autorités ont réitéré leur appel aux compagnies de transport et aux chauffeurs pour un respect strict du Code de la route.

 

Au-delà de l’horreur, l’espoir d’un changement

 

En conclusion, alors que les recherches se poursuivent, la population locale, bouleversée, attend des nouvelles des disparus. Face à l’ampleur de cette tragédie, la question de la sécurité routière au Bénin ne peut plus être éludée. Au-delà du drame humain, cet accident pourrait-il servir de catalyseur pour des réformes profondes et durables, garantissant que de telles catastrophes ne se reproduisent plus à l’avenir ?

Péninsule ibérique en flammes

Incendies dévastateurs en Espagne et au Portugal : six morts et des milliers d’hectares ravagés

Péninsule Ibérique, 18 août 2025 — Les flammes continuent d’engloutir l’ouest de la péninsule ibérique, provoquant la mort de six personnes. Des milliers de pompiers, appuyés par des moyens aériens et militaires, luttent sans relâche contre des incendies d’une ampleur sans précédent, attisés par une canicule historique.

Espagne et  Portugal : Un bilan humain et écologique dévastateur

 

L’Espagne et le Portugal font face à une catastrophe écologique et humaine d’une gravité exceptionnelle. En effet, les incendies qui sévissent depuis plus d’une semaine ont déjà coûté la vie à six personnes, dont quatre en Espagne et deux au Portugal. Parmi les victimes, des pompiers et des volontaires ont péri dans des circonstances tragiques, notamment lors d’accidents de la route sur des terrains escarpés. De plus, ces feux, d’une violence rare, ont dévasté des dizaines de milliers d’hectares, principalement dans les régions espagnoles de Galice, de Castille-et-León et d’Estrémadure, ainsi que dans le centre et le nord du Portugal.

 

Des chiffres records et alarmants

 

D’après le Système Européen d’Information sur les Incendies de Forêt (EFFIS), un outil de l’observatoire européen Copernicus, les incendies ont réduit en cendres plus de 343 000 hectares en Espagne depuis le début de l’année 2025, un record historique pour le pays. Parallèlement, Au Portugal, les flammes ont consumé près de 185 000 hectares, surpassant déjà la superficie totale brûlée en 2024. Ces chiffres, en constante augmentation, témoignent de l’ampleur de la crise, aggravée par une sécheresse persistante et des températures extrêmes dépassant les 44 °C dans certaines zones.

Espagne et  Portugal : une mobilisation internationale pour contenir le brasier

 

Face à cette situation critique, les autorités ont mobilisé des milliers de pompiers, soutenus par des unités militaires, des hélicoptères et des avions de plusieurs pays européens et du Maroc, afin de contenir les flammes. En Espagne, 23 incendies de niveau 2, qualifiés de menace grave pour les populations, sont toujours actifs, selon les autorités. Des évacuations massives ont été ordonnées, touchant des milliers d’habitants, notamment dans les provinces de Salamanque et d’Ourense. Au Portugal, le foyer d’Arganil mobilise à lui seul la moitié des 2 000 pompiers déployés sur le terrain.

 

Espagne et  Portugal : Des mesures exceptionnelles et un mince espoir

 

En conséquence de cette urgence, les gouvernements espagnol et portugais ont activé le Mécanisme de Protection civile de l’Union européenne, permettant l’arrivée de renforts aériens, notamment des Canadair suédois et marocains. Le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, a annoncé hier un « pacte national » pour répondre à l’urgence climatique, soulignant l’ampleur inédite de cette mobilisation, qualifiée de « plus grande opération de protection civile en Europe ». Pendant ce temps, Au Portugal, le gouvernement a prolongé jusqu’à mardi des mesures exceptionnelles, comme l’interdiction d’accès à certaines zones forestières.

Néanmoins, un léger espoir émerge : selon l’Agence météorologique espagnole (Aemet), la vague de chaleur, qui a alimenté ces incendies pendant plus de deux semaines, devrait prendre fin ce lundi. Les températures, qui ont atteint 45 °C dans le sud de l’Espagne, commencent à baisser, offrant un possible répit aux équipes sur le terrain. Toutefois, la ministre espagnole de la Défense, Margarita Robles, a souligné la complexité des interventions, entravées par une épaisse fumée visible depuis l’espace.

Le spectre du changement climatique plane sur l’Europe

 

Les experts pointent du doigt le changement climatique comme principal responsable de l’intensification de ces catastrophes. En effet, les vagues de chaleur, de plus en plus fréquentes et intenses, combinées à une sécheresse prolongée, créent des conditions propices à des incendies incontrôlables. Alors que la péninsule Ibérique lutte pour reprendre le contrôle, d’autres régions d’Europe, comme les Balkans et la Turquie, ont vu une amélioration grâce à des pluies récentes, mais le spectre de nouveaux feux reste omniprésent.

 

La bataille n’est pas finie et l’avenir en question.

 

En conclusion, si la fin de la canicule offre une lueur d’espoir, la bataille contre les flammes est loin d’être terminée. Les autorités appellent à la vigilance, tandis que les populations locales, marquées par les pertes humaines et matérielles, attendent des mesures concrètes pour prévenir de telles tragédies à l’avenir. Face à la répétition de ces événements dévastateurs, une question se pose : quelles actions concrètes et durables les gouvernements européens vont-ils mettre en place pour s’adapter à ces nouvelles réalités climatiques et protéger efficacement leurs citoyens ?