Cotonou célèbre l’artisanat béninois et son rayonnement international

Bénin : le 19ᵉ Salon national de l’artisanat met le savoir-faire local à l’honneur

 

Cotonou, 16 août 2025 Dès le 22 août 2025, l’esplanade du Palais des Congrès de Cotonou se transformera en une vitrine éclatante de la créativité béninoise avec le lancement du 19ᵉ Salon National de l’Artisanat. En effet,  pendant dix jours, cet événement mettra en lumière l’excellence des artisans locaux, avec le Royaume du Maroc comme invité d’honneur. Sous le thème « Artisanat béninois et accès aux marchés : défis et enjeux de la labellisation et de la certification », ce salon ambitionne de propulser les produits artisanaux du Bénin sur les scènes régionale et mondiale.

 

Le Bénin met en valeur son artisanat pour plus de compétitivité

 

Par ailleurs, pendant une dizaine de jours, jusqu’au 31 août, plus de 150 stands, dont 20 internationaux, présenteront une diversité de créations artisanales, allant des sculptures traditionnelles aux textiles innovants. D’ailleurs, le salon vise à mettre en lumière l’excellence des créations béninoises et à consolider leur position sur les marchés régionaux et mondiaux. En plus, le thème de cette édition met l’accent sur l’importance de la labellisation et de la certification pour garantir l’accès des artisans aux opportunités commerciales mondiales.

 

Un programme riche en ateliers et en échanges

 

D’ailleurs, le salon promet une expérience immersive avec un programme varié : des tables rondes sur les enjeux de l’artisanat, des ateliers pratiques, des concours pour récompenser les talents, des démonstrations en direct et des animations culturelles vibrantes. Ces activités offriront aux visiteurs l’occasion de découvrir la richesse du patrimoine artisanal béninois tout en favorisant des partenariats économiques fructueux.

Du 22 au 31 août, le 19ᵉ Salon National de l’Artisanat met à l’honneur la créativité béninoise, avec le Maroc comme invité d’honneur

Le Maroc, invité d’honneur pour une coopération renforcée

 

La présence du Royaume du Maroc comme invité d’honneur ajoute une dimension internationale à l’événement. Ce choix reflète aussi une volonté de tisser des liens culturels et commerciaux avec un pays reconnu pour son artisanat d’exception, ouvrant la voie à des échanges enrichissants entre artisans béninois et marocains.

 

Un accès gratuit pour attirer un large public

 

Organisé à l’esplanade du Palais des Congrès, le salon sera accessible gratuitement, permettant ainsi à un large public de découvrir et d’acheter des créations uniques. Cette ouverture vise à démocratiser l’accès à l’artisanat et à encourager les Béninois à célébrer leur patrimoine.

Le 19ᵉ Salon National de l’Artisanat n’est pas qu’une simple exposition. C’est une vitrine de l’ambition béninoise de transformer son artisanat en un levier de croissance économique et de rayonnement culturel.

Reste à savoir si cette approche axée sur la labellisation et la certification permettra réellement aux artisans de percer sur les marchés internationaux et de s’affranchir des difficultés économiques ? Ce salon est-il le tremplin dont l’artisanat béninois a besoin pour se positionner comme un acteur incontournable sur la scène mondiale ?

FNDA : des réalisations concrètes au service des producteurs

Bantè, N’Dali, Natitingou : le FNDA et ses partenaires tracent les sillons d’une agriculture inclusive

 

Bénin, 16 août 2025 Du 10 au 14 août, une mission conjointe du Fonds National de Développement Agricole (FNDA), de la Coopération Suisse, de Swisscontact et de Lares a parcouru les Pôles de Développement Agricole 3 et 4.  En effet, l’objectif de cette mission était d’évaluer les réalisations en cours, de réceptionner les infrastructures agricoles et de renforcer le dialogue avec les bénéficiaires. Partout, les témoignages de satisfaction ont confirmé l’impact concret des projets sur les communautés rurales.


Une mission conjointe du FNDA et de ses partenaires a permis la réception d’infrastructures agricoles majeures à Bantè, N’Dali et Natitingou. Trieuses de riz, poulaillers modernes, périmètres rizicoles : des réalisations concrètes qui renforcent les coopératives locales et soutiennent une agriculture inclusive au Bénin.

À Bantè, la modernisation donne des ailes au riz béninois avec FNDA

 

La tournée s’est achevée à Bantè avec la réception officielle de trois équipements clés : une trieuse optique de riz, un magasin de stockage de 50 tonnes et un bureau pour la Coopérative des femmes étuveuses de riz. En outre, ces infrastructures, entièrement financées par le FNDA avec l’appui de la Coopération Suisse, répondent à un besoin urgent de conservation et de valorisation des produits transformés.

Pour Mme Nananko Kangnihoun, présidente communale de la CCER Bantè, ces équipements représentent un tournant. Elle déclare : « Les femmes disposent enfin d’un espace adapté pour stocker leurs produits, et la trieuse optique améliore la qualité du riz, renforçant notre compétitivité sur le marché. »


Une mission conjointe du FNDA et de ses partenaires a permis la réception d’infrastructures agricoles majeures à Bantè, N’Dali et Natitingou. Trieuses de riz, poulaillers modernes, périmètres rizicoles : des réalisations concrètes qui renforcent les coopératives locales et soutiennent une agriculture inclusive au Bénin.

À N’Dali, l’agriculture s’intègre pour plus de résilience

 

À Bahounkpo et Komiguéa, la délégation a inspecté une unité agricole innovante combinant élevage de poules pondeuses, pisciculture, maraîchage et production de mangues améliorées (variétés Kent et Amélie). De plus, deux poulaillers modernes de 2 000 pondeuses, destinés à la coopérative CEA DUMARU, ont également été visités. Cela illustre une approche agroécologique et multifilière.

 

À Natitingou, le soutien aux filières se concrétise

 

À Koudengou, la mission a réceptionné un magasin de stockage de provendes et un bloc d’équipements pour la production d’aliments destinés à la filière œufs de table. Elle a aussi visité un périmètre rizicole de 100 hectares de bas-fonds, dont 50 hectares déjà réhabilités, avec un taux d’exécution de 85 %. À Natitingou centre, les travaux d’un grand magasin de 500 tonnes pour les producteurs de riz sont en cours de suivi.

FNDA :Une mission pour évaluer et planifier l’avenir

 

Pour Claude Acakpo, administrateur délégué représentant le Ministère de l’Économie et des Finances au FNDA, cette mission permet aussi  de tirer les enseignements des réalisations, d’identifier les défis restants et de mobiliser les financements complémentaires nécessaires à la pérennisation des acquis.

Du champ à l’entrepôt, de la coopérative au marché, le FNDA et ses partenaires dessinent une agriculture béninoise plus résiliente, plus équitable et tournée vers l’avenir. Alors que le pays investit massivement dans la transformation rurale, cette démarche participative montre la voie.

Cependant, ces initiatives seront-elles suffisantes pour garantir la souveraineté alimentaire du Bénin et inspirer d’autres pays de la région ? L’avenir de l’agriculture béninoise dépendra de la capacité à pérenniser ces acquis et à les étendre à l’ensemble du territoire.

Crise migratoire au Gabon : le Bénin réagit avec diplomatie

Crise du secteur informel au Gabon : le Bénin tend la main à ses ressortissants

 

Cotonou, 16 août 2025 Face aux récentes restrictions imposées par les autorités gabonaises sur l’exercice de certaines activités informelles par les étrangers, le gouvernement béninois réagit avec fermeté et humanité. À  travers un communiqué publié le 14 août, le ministère des Affaires étrangères a annoncé une opération d’identification et de recensement des Béninois candidats au retour volontaire, tout en réaffirmant son engagement à protéger ses ressortissants vivant au Gabon.

 

Une réponse béninoise qui rassure face aux restrictions gabonaises

 

Par ailleurs, la mesure prise par le Gabon, visant à exclure les étrangers de plusieurs secteurs informels, a suscité des inquiétudes au sein de la communauté béninoise établie dans le pays. En réponse, le Bénin appelle à la sérénité et à la retenue, tout en rappelant à ses citoyens l’importance de respecter les lois et règlements du pays d’accueil.

Au-delà des mots, le gouvernement béninois passe à l’action. En effet, une mission conjointe avec les autorités gabonaises sera lancée dans les prochains jours pour identifier les ressortissants désireux de rentrer volontairement au pays. Cette démarche vise aussi à anticiper les besoins logistiques et sociaux liés à un éventuel retour, tout en préservant la dignité des personnes concernées.

 

Crise du secteur informel au Gabon : Un appel à la solidarité africaine

 

Dans son communiqué, le ministère béninois des Affaires étrangères réaffirme son attachement aux valeurs panafricanistes et à la solidarité entre peuples africains. « Chaque Africain doit pouvoir se sentir chez lui partout sur le continent », rappelle le texte, soulignant ainsi que cette liberté est essentielle à une intégration réelle et à un développement harmonieux.

 

Le Bénin renforce sa vigilance diplomatique

 

Alors que les tensions liées à l’attribution de places de marché et aux restrictions économiques se multiplient dans certaines provinces gabonaises, le Bénin adopte une posture diplomatique proactive. Le suivi de la situation sur le terrain, la coordination bilatérale et la mobilisation des ressources pour accompagner les candidats au retour témoignent aussi d’une volonté claire : ne laisser aucun citoyen béninois sans protection ni perspective.

En somme, dans un contexte africain où les enjeux migratoires et économiques se croisent, le Bénin choisit la voie de la responsabilité, du dialogue et de la solidarité. Une posture qui honore l’héritage des pères fondateurs du panafricanisme.

Cette initiative béninoise pourrait-elle devenir un modèle pour la gestion des crises migratoires internes en Afrique ? Cette situation met-elle en lumière la fragilité de la libre circulation des personnes en Afrique et la nécessité de renforcer les politiques d’intégration régionales ?

Pétanque mondiale : le Bénin triomphe grâce au « Colonel GBE »

Marcel GBETABLE alias « Colonel GBE » sacré champion du monde : le Bénin vise juste à Chengdu

 

Chengdu, 16 août 2025 Le Bénin vient d’inscrire une nouvelle ligne dorée à son palmarès sportif international. En effet, Marcel GBETABLE, alias « Colonel GBE », a décroché le titre de champion du monde de tir de précision en pétanque aux Jeux Mondiaux 2025, en battant l’Italien Andrea Chiapello, tenant du titre, sur le score serré de 29 à 25.

 

Une finale haletante et un duel de titans

 

Dans une finale haletante, le Béninois a fait preuve d’une maîtrise technique et mentale exceptionnelle. Face à un adversaire redoutable, GBETABLE a imposé son rythme, sa précision et son sang-froid, confirmant son statut de référence mondiale dans la discipline. Ce sacre vient également couronner un parcours déjà impressionnant, marqué par des performances éclatantes en 2023 : champion du monde en doublette mixte avec Laïma Sambo et vice-champion en doublette avec Marcel Bio.

Le Bénin, une nouvelle puissance de la pétanque

 

Ce triomphe ne relève pas du hasard. Au contraire, il incarne la montée en puissance de la pétanque béninoise, portée par une génération de boulistes talentueux et une structuration croissante de la discipline. La Fédération béninoise de pétanque, saluant « une performance exceptionnelle », voit en cette victoire un levier pour renforcer le soutien aux sports dits « mineurs » et élargir les perspectives de développement sportif national.

 

Le Colonel GBE, un symbole pour toute la nation

 

Originaire de Bohicon, Marcel GBETABLE n’est pas seulement un athlète hors pair. Il est devenu le visage d’une ambition collective, celui d’un Bénin conquérant, capable de rivaliser avec les plus grandes nations sportives. D’ailleurs, son entraîneur, Thierry Babagbeto, a dédié cette victoire à la mémoire de Guy Tronou, mentor disparu quatre mois plus tôt, soulignant la dimension humaine et émotionnelle de ce sacre.

Avec cette médaille d’or, le Bénin ne se contente plus de participer : il écrit l’histoire. Et Marcel GBETABLE, en véritable Colonel du jeu, en est le plus brillant ambassadeur. Ce triomphe symbolise la persévérance et le talent d’une nation souvent sous-estimée sur la scène sportive internationale.

Cependant, cette victoire historique donnera-t-elle l’impulsion nécessaire pour faire du Bénin une force majeure dans les sports de boules et inspirer une nouvelle génération d’athlètes à la fois en Afrique et dans le monde ?

Akassato : le Bénin construit son avenir agroalimentaire

Akassato : le Bénin érige un marché de gros pour transformer son économie agroalimentaire

 

Abomey-Calavi, 16 août 2025 À quelques encablures de la RNIE 2, dans le quartier Zopah, un chantier titanesque redessine les contours du commerce béninois : le marché de gros d’Akassato. En effet, sur plus de 168 hectares, ce projet structurant de 126 milliards de francs CFA incarne une ambition nationale : faire du Bénin un hub agroalimentaire moderne, performant et régionalement influent.

Akassato :  une infrastructure pensée pour transformer l’économie locale

 

Le Pôle agroalimentaire d’Akassato ne se limite pas à offrir un marché : il déploie une véritable cité commerciale. Par ailleurs, Cette infrastructure comprend des entrepôts, des cases, des carreaux, un poste de péage, un abattoir aux normes sanitaires, des bâtiments administratifs, des services annexes, des zones de restauration, des ateliers de mécanique et un centre de traitement des déchets. En plus, un poste de sécurité incendie et des voiries entièrement bitumées, dont la voie « Pavé KEREKOU », assurent fluidité et sécurité sur le site.

À Abomey-Calavi, le marché de gros d’Akassato s’étend sur 168 hectares et incarne l’ambition du Bénin de devenir un pôle agroalimentaire régional. Ce projet stratégique de 126 milliards CFA modernise le commerce, désengorge Dantokpa et renforce l’intégration sous-régionale. À Abomey-Calavi, le marché de gros d’Akassato s’étend sur 168 hectares et incarne l’ambition du Bénin de devenir un pôle agroalimentaire régional. Ce projet stratégique de 126 milliards CFA modernise le commerce, désengorge Dantokpa et renforce l’intégration sous-régionale.

Un levier stratégique pour l’économie et les services sociaux

 

Inscrit dans le Programme d’Action du Gouvernement, le projet répond aux objectifs du pilier 2 (croissance économique) et du pilier 3 (services sociaux renforcés). En outre, il vise à désengorger le marché Dantokpa, aujourd’hui saturé, en offrant une alternative moderne, hygiénique et logistique aux standards internationaux.

Akassato : un carrefour d’intégration pour l’Afrique de l’Ouest

 

Au-delà de sa portée nationale, le marché de gros d’Akassato ambitionne de devenir un carrefour des échanges agroalimentaires en Afrique de l’Ouest. Sa conception permet d’accueillir des flux commerciaux d’envergure, favorisant l’intégration sous-régionale et la compétitivité des producteurs locaux. L’ouverture officielle est annoncée pour décembre 2025.

À Zopah, le Bénin érige un symbole de modernité, de souveraineté économique et d’intégration régionale. Le pari est audacieux, mais les fondations sont solides. Cependant , l’enjeu reste de taille : cette réalisation XXL saura-t-elle réellement désengorger le circuit commercial et garantir l’efficacité attendue ? Ce marché sera-t-il la réponse durable aux défis logistiques et commerciaux du Bénin ? L’avenir du commerce ouest-africain passera-t-il par Akassato ?

Spin and Win est une aventure inoubliable dans le monde du drive et des gros gains !

Les jeux de la section 1xGames sont devenus un succès auprès des amateurs de sensations fortes. Ici, pas de mécanismes complexes, de règles compliquées pour la formation des lignes de paiement ni de nombreux symboles différents : seulement des parties ultra-rapides avec des cotes élevées.

Entamez votre voyage dans le monde des jeux d’argent avec le jeu palpitant Spin and Win. Il offre un mélange parfait de simplicité et de divertissement. Un clic suffit pour ouvrir un nouveau chapitre de votre vie. Faites tourner la roue pour étancher votre soif d’adrénaline et décrocher un gros jackpot !

Règles de Spin and Win : ce qu’il faut savoir avant de commencer

Le plateau de jeu est une Roue de la Fortune classique, dont chaque secteur possède sa propre cote :

  • x2 ;
  • x4 ;
  • x5 ;
  • x7 ;
  • x10 ;
  • x20.

Avant le début du round, vous pouvez miser sur autant de secteurs que vous le souhaitez. Plus un joueur utilise de cases, plus ses gains potentiels sont élevés.

Pour tenter sa chance, appuyez sur « Jouer ». Le secteur gagnant sera celui pointé par la flèche après l’arrêt de la roue. Si la chance vous sourit et que le pari s’est révélé gagnant, le montant du gain sera calculé selon le multiplicateur indiqué. Par exemple : vous misez 10 $ sur le secteur x2, ce qui signifie que le gain total sera de 20 $.

 

Pourquoi les joueurs aiment-ils Spin and Win ?

Le jeu se présente sous la forme d’une loterie et le résultat de chaque round dépend uniquement de la chance. Le joueur n’a pas besoin de passer du temps à étudier les règles et à choisir une stratégie : il peut immédiatement plonger dans une atmosphère passionnante et intrigante.

Dans Spin and Win, il n’y a pas de taux de retour au joueur (RTP), et le résultat de chaque round est déterminé par le générateur de nombres aléatoires (RNG), ce qui garantit l’indépendance de chaque tour de roue. L’interface du jeu est aussi agréable sur la version de bureau de la plateforme que dans l’application mobile 1xBet.

Le jeu est réservé aux utilisateurs inscrits. Si vous possédez un compte, vous pouvez faire tourner la roue en mode démo pour découvrir les mécanismes de base de Spin and Win sans risquer vos fonds. Les joueurs apprécient les parties rapides et le multiplicateur de gains élevé. Même avec une petite mise, vous pouvez tomber sur le secteur x20, offrant un gain solide.

 

La quête du jackpot progressif bat son plein

Le jackpot progressif 1xGames est proposé dans Spin and Win. Un pourcentage de chaque mise effectuée dans les jeux de cette catégorie revient à la cagnotte générale.

Un tirage au sort du jackpot a lieu chaque jour, chaque semaine et chaque mois. Peut-être que la chance vous sourira et que vous gagnerez le gros lot. Pour participer au tirage au sort du jackpot, il vous suffit de continuer à jouer et de miser de l’argent réel.

Tentez votre chance dans Spin and Win et profitez d’un jeu passionnant avec de gros gains grâce à 1xBet !

 

CENA – députés : réunion décisive sur le parrainage à Porto-Novo

Présidentielle 2026 : la CENA convoque les députés pour clarifier la règle du jeu

 

Porto-Novo, 14 août 2025 À l’approche de l’élection présidentielle de 2026, le Bénin entre dans une phase décisive de son calendrier électoral. À cet effet, la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) réunira les députés le mercredi 20 août 2025 pour une séance stratégique. Par ailleurs, l’objectif est de clarifier les modalités du parrainage, une étape clé pour les candidats à la magistrature suprême. Cette rencontre marque un pas de plus vers une élection organisée et transparente.

 

Une séance au Palais des Gouverneurs pour déchiffrer le parrainage

 

Prévue à 15 heures au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo, cette réunion permettra à la CENA de présenter aux parlementaires les mécanismes entourant le système de parrainage. Ce dispositif, essentiel pour valider les candidatures, exige également que chaque aspirant obtienne le soutien d’au moins 15 % des élus nationaux et communaux, soit 28 parrainages minimum. Le but est d’informer les députés sur leur rôle  dans ce processus pour garantir une mise en œuvre fluide et conforme au code électoral.

 

La CENA en action : après les maires, les députés

 

La CENA a ouvert le bal dès ce mardi 12 août en échangeant avec les maires des communes du nord du Bénin. Ces discussions ont visé à familiariser les élus locaux avec les exigences du parrainage, renforçant leur compréhension des responsabilités qui leur incombent. Par conséquent, cette démarche proactive témoigne de l’engagement de la CENA à associer tous les acteurs clés pour assurer une préparation rigoureuse du scrutin.

 

Un processus électoral sous haute surveillance

 

En organisant ces rencontres, la CENA pose les bases d’un processus électoral inclusif et bien encadré. D’ailleurs, les échanges avec les élus permettent de dissiper les zones d’ombre et de garantir que le système de parrainage, conçu pour limiter la prolifération des candidatures, soit appliqué de manière équitable et transparente. Par ailleurs, la séance du 20 août, orchestrée par le Secrétaire Général Administratif de l’Assemblée nationale, se tiendra dans l’enceinte prestigieuse du Palais des Gouverneurs, un lieu symbolique pour des discussions d’une telle envergure.

Alors que le Bénin s’apprête à vivre un moment crucial de sa vie politique, les regards se tournent vers cette réunion. Le succès de cette élection dépendra en grande partie de la clarté et de l’équité des règles établies. La question est de savoir si ce processus, qui vise à rationaliser les candidatures, parviendra à apaiser les tensions politiques et à renforcer la confiance des citoyens.

Fête de l’Igname : Savalou, capitale culturelle du peuple Mahi

Savalou en effervescence : la cité royale célèbre la sacralité de l’igname

 

Savalou, 14 août 2025 La cité royale de Savalou vibre déjà au rythme de sa tradition la plus emblématique. À la veille du 15 août, la Fête de l’Igname, une célébration du peuple Mahi, prend ses quartiers. Plus qu’un simple rituel agricole, cet événement est une véritable ode à la mémoire, à la terre et à l’unité du peuple béninois. Chaque année, il marque la sortie officielle de la nouvelle igname, un tubercule sacré dans la tradition locale, et symbolise le renouveau, la prospérité et la cohésion. En 2025, l’effervescence est d’autant plus palpable que les rues s’animent, les places publiques se parent de couleurs et les délégations affluent de tout le pays et de la diaspora.

 

Une tradition vivante, portée par une jeunesse engagée

 

Sous l’impulsion de l’Association des Enfants Mahi du Bénin (EMB), présidée par Madame Juliette Gbaguidi, les festivités s’annoncent riches en émotions et en découvertes. Des danses rituelles et des chants ancestraux rythmeront les trois jours de célébration. Par ailleurs, des expositions artisanales et des cérémonies d’offrande rendront hommage à cette tradition séculaire. Le Roi de Savalou, Dada Ganfon Gbaguidi XV, incarne la sagesse et la continuité de cette coutume. Son appel à la mobilisation générale résonne comme un rappel : préserver l’âme de l’igname, c’est préserver l’identité culturelle du Bénin.

 

Entre fête et responsabilité : un appel à la vigilance

 

Alors que les festivités s’apprêtent à battre leur plein, les autorités locales et les organisateurs appellent à la vigilance sur les routes et à la responsabilité citoyenne. En effet, si la Fête de l’Igname est un moment de joie et de partage, elle se doit également de respecter les valeurs et les règles de sécurité.

À Savalou, le 15 août ne célèbre pas seulement un tubercule : il célèbre un peuple, une mémoire et une promesse de cohésion. L’igname devient alors le lien sacré entre les générations, les territoires et les cœurs. Reste à savoir si cette mobilisation culturelle parviendra à inspirer une nouvelle génération à embrasser ses racines et à les faire rayonner au-delà des frontières.

Mangues béninoises : un nouvel élan industriel au cœur de l’Atacora

Péporiyakou transforme l’or des vergers : un complexe moderne pour valoriser la mangue béninoise

Natitingou, 14 août 2025 Sur les hauteurs verdoyantes de Péporiyakou, une nouvelle ère s’ouvre pour les producteurs de mangues. Grâce au Programme d’Appui au Secteur du Développement Durable – phase 3 (PAsDER 3), soutenu par la Coopération Suisse, un complexe agro-industriel flambant neuf a été inauguré hier. Par ailleurs, cette infrastructure marque un tournant décisif dans la transformation locale des fruits à haute valeur ajoutée, offrant ainsi de nouvelles perspectives aux communautés du nord Bénin.

Un complexe moderne dédié à la transformation des mangues a été inauguré à Péporiyakou, dans la commune de Natitingou. Soutenu par le PAsDER 3 et la Coopération Suisse, ce projet de 316 millions de FCFA bénéficiera à près de 2.000 producteurs et créera 350 emplois. Une avancée majeure pour l’agro-industrie béninoise.

Une infrastructure stratégique pour les mangues au cœur des terroirs

 

D’ailleurs, ce complexe, implanté sur un terrain d’un hectare offert par la mairie de Natitingou, est conçu pour absorber une part importante des récoltes des communes de Toucountouna, Boukoumbé, Tanguiéta et Copargo. En plus,  l’objectif est triple : transformer les mangues en produits diversifiés, tels que des fruits séchés pour l’exportation, des jus pour le marché local, et des fruits frais pour la consommation nationale. De plus, la pastèque a également sa place, avec une ligne dédiée à la production de jus.

Le complexe se compose de trois blocs distincts :

  • Une unité de séchage équipée de séchoirs ATTESTA et respectant des normes d’hygiène rigoureuses.
  • Une unité de production de jus avec un hall de transformation et une chambre froide.
  • Un bloc pédagogique et administratif pour la formation, les bureaux et le stockage.

 

Des emplois par centaines avec Mangues béninoises : un puissant levier de développement

 

Avec un investissement total de 316 millions de FCFA, dont 276 millions financés par le PAsDER, ce projet ambitieux vise à créer jusqu’à 350 emplois directs et indirects. En outre,  il bénéficiera directement à 896 exploitations familiales (dont 20 % sont dirigées par des femmes) et à plus de 1 000 producteurs membres de la Fédération Nationale des Producteurs de Mangues (FENAPROM). Ce complexe se présente donc comme un véritable moteur économique et social pour la région.

Une inauguration sous le signe du partenariat

 

La cérémonie d’inauguration a réuni des figures clés du développement agricole et industriel : Madame Émilie Tiboute Sama, Directrice adjointe de Cabinet du Ministère de l’Industrie et du Commerce, Monsieur Alex Salihou Alidou pour la Coopération Suisse, ainsi que les autorités locales et les représentants du FNDA et du Ministère de l’Agriculture.

À Péporiyakou, les producteurs ne se contentent plus de récolter la mangue comme un simple fruit. Elle devient un véritable moteur de transformation, d’autonomisation et de rayonnement économique. Le Bénin mise sur ses fruits et, par extension, sur son potentiel de développement industriel. La question reste de savoir si les acteurs poursuivront cette dynamique et répliqueront ce modèle dans d’autres filières pour bâtir une économie plus résiliente et inclusive.

Bénin : quand un bâton virtuel sur TikTok devient une affaire d’État

La chasse aux sorcières numériques est ouverte au Bénin.

 

Cotonou, 14 août 2025 – Au Bénin, TikTok n’est plus seulement l’arène des danses endiablées et des blagues légères : c’est désormais un champ de bataille où un simple filtre peut vous conduire tout droit en garde à vue. Le dernier en date à faire les frais de cette chasse aux sorcières numériques est Marius Placide, un tiktokeur dont le crime suprême est d’avoir brandi un bâton virtuel pour « corriger » symboliquement des figures politiques de premier plan, y compris le président Patrice Talon lui-même. Oh, scandale ! Une comédie burlesque sur une application pour ados transformée en affaire d’État. Bienvenue dans le Bénin de 2025, où l’humour est une infraction nationale.

 

 TikTok : un bâton virtuel qui fait trembler le pouvoir

 

C’est ainsi que les limiers du Centre National d’Investigations Numériques (CNIN) ont cueilli Marius Placide, star locale de TikTok suivie par des milliers d’abonnés, le mercredi 13 août.  Son forfait ? Avoir osé, dans des vidéos satiriques, mimer des coups de bâton sur des personnalités comme le président Talon, le ministre Abdoulaye Bio Tchané ou encore Ganiou Soglo, grâce à un filtre aussi inoffensif qu’un mème de chaton. Cependant, au Bénin, où le Code du Numérique veille comme un cerbère, ces facéties sont jugées comme une atteinte à l’honneur des puissants. Par conséquent, Placide attend maintenant son rendez-vous avec le procureur, probablement pour expliquer comment un effet spécial peut menacer la République.

 

La toile sous haute surveillance : la vague de répression s’étend sur TikTok

 

De fait, Marius n’est pas le seul à avoir attiré les foudres des autorités. Cette semaine, le CNIN a déployé ses filets numériques avec une ardeur digne d’un blockbuster hollywoodien. En outre, il a arrêté Geoffroy Fridich pour des accusations de cybercriminalité, tandis qu’il a épinglé Flapacha et Jérémie Degamer pour avoir orchestré une mise en scène d’enlèvement qui, soyons sérieux, ressemblait davantage à un sketch de collégiens qu’à un complot mafieux. Il semblerait que les autorités aient décidé que TikTok, ce repaire de chorégraphies maladroites et de farces potaches, est soudain devenu le QG d’une conspiration nationale. Qui aurait cru que des vidéos de 15 secondes pouvaient ébranler la stabilité d’un pays ?

 

Le Code du Numérique, une arme fatale contre l’humour

 

C’est dans ce contexte que, sous le couvert du Code du Numérique, ces interpellations transforment des plaisanteries en crimes d’État. Les sanctions prévues pour atteinte à l’honneur ou diffamation en ligne sont brandies comme une épée de Damoclès sur quiconque ose titiller les puissants avec un peu trop d’audace. Si un filtre TikTok peut valoir une convocation judiciaire, on se demande si le prochain influenceur à passer une musique de fond non autorisée risque la prison à vie. À se demander où s’arrêtera cette croisade contre les pitreries numériques ?

 

Quand l’État s’acharne sur des mèmes pendant que les vrais cybercriminels rigolent

 

En plus, cette vague d’arrestations s’inscrit dans une campagne plus large du CNIN pour « assainir » l’espace numérique. On pourrait presque saluer l’efficacité des enquêteurs, si seulement ils ne ciblaient pas des jeunes armés de smartphones et d’un sens de l’humour douteux. Pendant ce temps, les véritables cybercriminels, ceux qui piratent des comptes bancaires ou volent des données, doivent bien rire en regardant la police s’acharner sur des vidéos de comédie. Priorities, quand tu nous tiens !

Cette situation nous interroge : le Bénin transforme-t-il son espace numérique en une zone de non-droit pour l’humour, ou s’agit-il du début d’une nouvelle ère de répression où l’État sacrifie la liberté d’expression en ligne sur l’autel de sa sécurité ?