Street Underground Rap : la rue prend le micro

Street Underground Rap : Cotonou s’apprête à vibrer au rythme de l’underground

 

Cotonou, 11 août 2025 Le bitume d’Agla s’est transformé en une scène d’expression brute. En effet, depuis le samedi 9 août, et chaque semaine jusqu’au 30 août, la maison des jeunes d’Agla accueille la deuxième édition du concours Street Underground Rap. Cette initiative du label béninois Décibels Records entend faire émerger les voix les plus authentiques de la scène urbaine locale.

 

Plus qu’une compétition, une rampe de lancement pour les talents cachés

 

Loin d’être un simple concours, Street Underground Rap se veut un véritable incubateur de créativité. C’est pourquoi l’événement rassemble une cinquantaine de jeunes rappeurs, souvent issus de la rue, pour leur offrir une plateforme de visibilité, de formation et de reconnaissance.

« Le rap est plus qu’un genre musical, c’est une attitude, un engagement. Par conséquent, la jeunesse qui s’y investit mérite une scène à sa hauteur », a déclaré le promoteur Syam Ahin lors de la conférence de presse du 6 août.

 

Street Underground Rap : quatre rounds pour trouver le « King » ou la « Queen »

 

La saison 2 se déploiera en quatre actes distincts :

  • Prime 1 (9 août) : les candidats ont démontré leur spontanéité et leur maîtrise des fondamentaux à travers des freestyles sur des classiques.
  • Prime 2 (16 août) : place à l’écriture et à l’expression thématique, où les participants devront composer sur des sujets imposés.
  • Prime 3 (23 août) : les duels confronteront les styles pour révéler les identités artistiques de chacun.
  • Prime 4 (30 août) : la grande finale couronnera le ou la « Street Underground King/Queen », qui repartira avec une cagnotte de 2 millions de francs CFA.

 

Les femmes à l’honneur : une scène qui célèbre l’authenticité

 

Cette édition mettra particulièrement en lumière les femmes dans le rap, avec une tribune libre dédiée à leur expression artistique. En outre , l’objectif est clair : faire émerger une culture urbaine béninoise forte, inclusive et authentique. Les organisateurs veulent également repositionner le Bénin sur l’échiquier musical régional, à l’image du Nigeria ou de la Côte d’Ivoire.

 

Street Underground Rap : redéfinir le rap béninois, une punchline à la fois

 

Au-delà de la compétition, Street Underground Rap ambitionne de redéfinir les contours du rap béninois. En revenant aux fondamentaux – performance scénique, texte engagé, énergie brute – le concours veut stimuler la production musicale locale et initier les jeunes artistes aux techniques du rap ancien et moderne.

 

Le Bénin, terre fertile pour la culture urbaine

 

À Cotonou, le mois d’août s’annonce brûlant. Entre punchlines et beats, Street Underground Rap promet de faire résonner les voix qui n’attendent qu’une scène pour exister. Ces voix, demain, pourraient bien être celles qui hisseront le Bénin au rang des grandes nations du rap africain, en faisant vibrer le public bien au-delà de ses frontières.

 

Objectif médailles : le Bénin affûte ses talents pour Accra 2025

À Grand-Popo, le Bénin affûte ses ambitions régionales : entre sueur, stratégie et espoirs de médailles, vingt athlètes se préparent à faire résonner l’hymne national à Accra.

Le Bénin muscle sa préparation pour les championnats ouest-africains d’athlétisme à Accra

Du sable de Grand-Popo aux pistes d’Accra, le Bénin trace sa route vers les championnats ouest-africains d’athlétisme, prévus du 13 au 18 août 2025 au Ghana. En effet, une délégation de 20 athlètes, dont une quinzaine actuellement en camp intensif, incarne les espoirs du pays dans cette compétition régionale de haut niveau.

 

Grand-Popo : le camp d’entraînement qui forge les champions

 

Depuis le 1ᵉʳ août, les athlètes sélectionnés peaufinent leurs performances lors d’un camp organisé par la Fédération béninoise d’athlétisme (FBA) en partenariat avec le ministère des Sports. L’objectif est clair : affûter les qualités techniques et physiques des compétiteurs, sous l’œil attentif de cinq encadreurs spécialisés.

« Nous préparons nos seniors pour qu’ils soient prêts à affronter les meilleurs de la sous-région », explique Evrard Anayan, directeur technique national de la FBA.

Si certains membres de la délégation poursuivent leur préparation à l’étranger, ils rejoindront le groupe à l’approche du départ pour Accra.

 

Podiums en vue : le Bénin mise sur ses forces pour Accra

 

Les encadreurs misent sur les sauts, les lancers et les courses de fond pour décrocher des podiums. Ainsi, deux sauteurs ont déjà franchi la barre symbolique des deux mètres, tandis que les lanceurs et les coureurs de demi-fond affichent des progrès prometteurs.

« Nos athlètes ont les moyens de se distinguer dans la sous-région », affirme Evrard Anayan, confiant.

Emmanuel Muerezi, spécialiste du demi-fond, insiste sur l’importance de l’amélioration des chronos :

« Chaque athlète a des objectifs précis. C’est notre rôle de les aider à les atteindre. »

 

La voix des athlètes : détermination et esprit d’équipe

 

Aldo Adjagbodjou, spécialiste des épreuves combinées, souligne les bénéfices du camp : « Nous avons travaillé sur les sauts en hauteur et en longueur. Grâce à cela, les ajustements techniques sont déjà visibles. » Pour lui, la quête de médailles est importante, mais l’amélioration individuelle reste prioritaire.

De son côté, Brigide Tchédé, lanceuse de poids et de disque, évoque un travail technique approfondi :

« Nous avons progressé sur la rotation, la prise et la sortie de l’engin. Le groupe est motivé, prêt à défendre les couleurs du Bénin. »

 

Une dernière ligne droite avant l’épreuve de vérité d’Accra

 

En plus des épreuves individuelles, le Bénin alignera des relais 4×100 m masculins et féminins, ainsi qu’un relais mixte 4×400 m. Ces formations incarnent l’esprit d’équipe et la volonté de marquer les esprits à Accra.

Avant le grand départ, les athlètes participeront aux championnats nationaux les 8 et 9 août, un ultime test décisif pour affiner leur préparation avant le grand choc régional.

 

La chute : Le Bénin, l’outsider qui ne veut pas être un simple figurant

 

Ce camp à Grand-Popo ne se résume pas à une simple préparation physique : il cristallise les ambitions d’un pays qui veut faire entendre sa voix sur la scène ouest-africaine. À Accra, le Bénin ne viendra pas en spectateur, mais en conquérant.  En somme, la promesse est forte, les ambitions sont affichées. Les regards sont désormais tournés vers Accra, où le Bénin s’apprête à courir pour la gloire.

Paris Saint-Germain – Tottenham : faites vos pronostics pour la Supercoupe sur 1xBet !

Le 13 août, le football européen fera son retour sur les terrains et ravira les supporters avec une dispute spectaculaire entre les vainqueurs de la Ligue des champions et de la Ligue Europa. 1xBet, meilleur site de paris sportifs international, annonce le match entre le Paris Saint-Germain et Tottenham au Stadio Friuli. Pariez avec les meilleures cotes sur la Supercoupe en suivant le lien et respectez les règles du jeu responsable. Analyse d’avant-match et gestion équilibrée des risques sont la clé du succès !

Un défi historique pour le Paris Saint-Germain

Luis Enrique a habitué les tifosi parisiens aux grandes victoires et à tous les records imaginables. Le prochain match contre Tottenham est une nouvelle occasion de réécrire l’histoire, faisant du Paris Saint-Germain le premier club français à soulever la Supercoupe.

La saison dernière, les Rouge et Bleu ont remporté le quadruplé et sont restés dans les mémoires pour leur supériorité absolue sur leurs adversaires lors de tous les matchs clés. Il n’est donc pas surprenant que l’équipe de Luis Enrique se soit rendue aux États-Unis pour se battre pour le titre de meilleur club de la planète et figurer parmi les grands favoris.

Les Parisiens ont répondu aux attentes, battant l’Atlético, l’Inter Miami et le Bayern durant le tournoi. Le temps glorieux du Paris Saint-Germain s’est achevé en demi-finale avec la domination sur le Real Madrid 4-0. Il semblait impossible d’arrêter Ousmane Dembélé et ses coéquipiers, mais lors du match décisif, le géant français a coulé, s’inclinant lourdement face à Chelsea (0-3).

La tournée américaine du Paris Saint-Germain a une fois de plus confirmé la nécessité de renforcer le poste de défenseur central. La sélection se poursuit et la direction parisienne travaille activement sur le transfert d’Ilya Zabarny, leader de la défense de Bournemouth. Cependant, si l’un des joueurs du duo Marquinhos-Willian Pacho manque le match de Supercoupe, les Rouge et Bleu feront face à des problèmes de taille.

La nouvelle ère de Tottenham

La saison dernière, les Spurs se sont offerts leur premier trophée en 17 ans, mais même cet exploit historique n’a pas sauvé le poste pour Ange Postecoglou. Daniel Levy a refusé d’accepter cet échec en Premier League et a de nouveau procédé au changement de l’entraîneur principal. Il a confié les rênes à Thomas Frank, auteur d’excellents résultats à Brentford.

Le manager danois a décidé de ne pas se limiter à des améliorations esthétiques et a immédiatement commencé à faire bouger les choses dans le nouveau club. Tottenham a recruté deux nouveaux défenseurs centraux, a su s’imposer pour signer Mohammed Kudus, a renforcé la zone centrale avec João Palhinha et a également racheté les contrats de Kevin Danso et Mathys Tel. Cependant, la sensation principale a été l’adieu à Son Heung-min, leader et capitaine de longue date, qui part à la conquête de la MLS.

Thomas Frank souhaite inculquer à Tottenham un style de football agressif et athlétique, avec une défense bien organisée. Les résultats de la pré-saison montrent que les joueurs ont rapidement assimilé les idées du nouveau coach : les Spurs n’ont perdu aucun match décisif.

Le club londonien aborde le choc contre le Paris Saint-Germain en excellente forme et avec le moral au beau fixe. Sans la moindre Supercoupe à son compteur, Tottenham lorgne à récolter tous les lauriers.

Qui va gagner ?

1xBet est le meilleur site de paris sportifs international, offrant les meilleures cotes pour la Supercoupe. En suivant le lien, vous pouvez miser sur la victoire des Parisiens à une cote de 1,453 ; un pronostic réussi sur le triomphe de Tottenham multipliera le montant de votre mise par 6,66. La cote pour un match nul en temps réglementaire est de 5,04.

N’oubliez pas que le jeu responsable est la clé du succès et devenez le héros de la Supercoupe avec 1xBet !

Crash au Ghana : deux ministres périssent en mission nationale

Le Ghana en deuil : un crash d’hélicoptère emporte deux ministres

 

Adansi Akrofuom, 6 août 2025 – Une onde de choc a frappé le Ghana ce mercredi, alors qu’un hélicoptère militaire s’est écrasé dans la région d’Adansi Akrofuom. Le drame a emporté la vie de deux figures majeures du gouvernement : le ministre de la Défense, le Dr Edward Kofi Omane Boamah, et le ministre de l’Environnement, des Sciences, de la Technologie et de l’Innovation, Ibrahim Murtala Muhammed. Cette tragédie nationale plonge le pays dans le deuil.

Un crash tragique aux lourdes conséquences

 

L’accident s’est produit peu après 9 h 12 GMT. L’hélicoptère Z-9 des Forces armées ghanéennes (GAF), en route d’Accra vers Obuasi, a alors perdu tout contact avec le contrôle aérien. Au total, huit personnes se trouvaient à bord, parmi lesquelles trois membres d’équipage et cinq passagers. Parmi ces derniers figuraient les deux ministres ainsi qu’un ancien ministre de l’Agriculture. Selon les premiers témoignages, l’appareil s’est écrasé dans une zone boisée, provoquant un incendie qui a réduit l’hélicoptère en cendres. Pour l’heure, aucun survivant n’a été signalé, et les autorités poursuivent leurs investigations pour déterminer les causes exactes de ce drame.

Un hélicoptère militaire s’écrase à Adansi, tuant deux ministres en route pour un projet stratégique, plongeant le Ghana dans le deuil

Le pays pleure ses leaders et une perte politique immense.

 

La disparition de ces hauts responsables laisse un vide profond au sein de l’administration et de la société ghanéenne. Le Dr Edward Kofi Omane Boamah, figure respectée du parti National Democratic Congress (NDC), était un acteur clé de la politique ghanéenne, reconnu pour son expertise en matière de sécurité. Quant à Ibrahim Murtala Muhammed, il s’était illustré par son engagement en faveur de politiques environnementales inclusives et innovantes. En hommage aux défunts, le chef d’état-major, Julius Debrah, a exprimé ses condoléances au nom du président John Mahama, saluant le dévouement des victimes au service de la nation.

Un deuil national décrété pour honorer les victimes

 

Face à l’ampleur du choc ressenti à travers le pays, les autorités ont pris des mesures exceptionnelles. En effet, en hommage aux défunts, le gouvernement a ordonné la mise en berne de tous les drapeaux officiels jusqu’à nouvel ordre. De plus, les autorités ont annoncé cette mesure lors d’une conférence de presse émouvante à la présidence et l’ont accompagnée de la suspension des activités officielles du président Mahama. Le gouvernement a également promis un soutien total aux familles endeuillées, traduisant ainsi la solidarité de la nation.

Morts en mission pour une cause nationale

 

Le caractère tragique de l’accident est d’autant plus saisissant que les victimes se rendaient à Obuasi pour une mission d’intérêt public. Elles devaient y participer au lancement du Responsible Cooperative Mining and Skills Development Programme (rCOMSDEP), une initiative visant à lutter contre l’exploitation minière illégale tout en promouvant des pratiques durables. Ce contexte rend la perte d’autant plus poignante, car les défunts ont littéralement consacré leurs dernières heures à une cause nationale.

Un hélicoptère militaire s’écrase à Adansi, tuant deux ministres en route pour un projet stratégique, plongeant le Ghana dans le deuil

Le Ghana fait face à l’adversité : quelles suites pour l’enquête et le projet ?

 

Alors que le Ghana pleure ses leaders et ses héros, les regards se tournent vers les enquêtes en cours pour élucider les circonstances de cette catastrophe. Ce drame, survenu seulement un an après un autre accident d’hélicoptère (sans victimes) dans la région occidentale, rappelle la fragilité de la vie et l’importance de l’unité nationale face à l’adversité. La grande question est désormais de savoir si cette perte immense affectera la mise en œuvre du programme minier qu’ils s’apprêtaient à lancer, et comment la nation se relèvera-t-elle de ce double choc, en menant à bien les projets que les défunts avaient à cœur de concrétiser ?

Madagascar prend les rênes de la SADC

Madagascar prend les rênes de la SADC : l’île prête à relever les défis de l’Afrique australe

Antananarivo, 6 août 2025 Madagascar s’apprête à jouer un rôle diplomatique de premier plan en assumant la présidence du Comité permanent des hauts fonctionnaires de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). Au cours d’une cérémonie solennelle au Centre de Conférences Internationales d’Ivato, Eric Ratsimbazafy, le secrétaire général du ministère malgache des Affaires étrangères, a officiellement pris la succession de l’ambassadeur zimbabwéen Albert Ranganai Chimbindi.

Cet événement marque un tournant historique pour Madagascar, qui, en plus de cette nouvelle responsabilité, s’apprête à accueillir le 45ᵉ Sommet des chefs d’État de la SADC le 17 août. À cette occasion, le président Andry Rajoelina prendra la tête de l’organisation pour le mandat 2025-2026.

Cette passation de pouvoir intervient dans un contexte régional complexe. La SADC fait face à des défis majeurs tels que les crises post-électorales au Mozambique, l’insécurité persistante dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) et une insécurité alimentaire qui touche plus de 40 millions de personnes. Dans ce climat tendu, Madagascar, sous la houlette d’Eric Ratsimbazafy, ambitionne de renforcer l’intégration régionale et de promouvoir une vision fédératrice pour répondre à ces enjeux.

La SADC :Un agenda chargé pour un leadership malgache très attendu

 

La réunion des hauts fonctionnaires, qui a débuté hier à Antananarivo, a été l’occasion d’évaluer le Plan indicatif de développement régional (RISDP) 2020-2030, la feuille de route stratégique de la Vision 2050 de la SADC. Les discussions ont également porté sur la mobilisation de ressources financières pour les projets de développement en Afrique australe, un défi crucial pour une région encore très dépendante des financements internationaux. D’une part, Angele Makumbo N’Tumba, la secrétaire générale adjointe de la SADC, a insisté sur l’urgence de consolider l’unité régionale, tandis que d’autre part, Albert Chimbindi, en fin de mandat, a souligné les obstacles persistants, notamment en matière de transformation industrielle et de commerce intra-régional.

Pour Madagascar, qui célèbre cette année ses 20 ans d’adhésion à la SADC, cette présidence représente une formidable opportunité de renforcer sa stature diplomatique. Pour Eric Ratsimbazafy, c’est aussi l’occasion de démontrer les capacités logistiques et institutionnelles du pays. « Nous sommes déterminés à répondre aux attentes de la SADC et à positionner Madagascar comme un acteur crédible sur la scène régionale », a-t-il déclaré lors de la cérémonie, illustrant la nouvelle ambition de l’île.

 

Le Zimbabwe cède sa place en saluant les progrès réalisés

 

Le Zimbabwe, qui a assuré la présidence précédente sous la direction d’Emmerson Mnangagwa, a marqué des points dans la gestion des questions de paix et de sécurité, notamment via son implication dans la crise en RDC.  La SADC a salué Albert Chimbindi, figure centrale de cette présidence, pour son engagement à faire progresser le dialogue régional, malgré certaines critiques sur la situation politique interne au Zimbabwe. De plus, les membres de la SADC ont reconnu les efforts de Harare pour promouvoir l’innovation et la croissance économique, thème du 44ᵉ Sommet de la SADC en 2024, comme un socle solide pour les travaux à venir.

Madagascar inaugure sa présidence de la SADC en pleine turbulence géopolitique, déterminée à relever les défis régionaux et à redéfinir son rôle diplomatique en Afrique australe.

Des préparatifs intenses pour un sommet sous les projecteurs

 

L’organisation du 45ᵉ Sommet, qui aura lieu dans moins de deux semaines, mobilise déjà les autorités malgaches. En effet, depuis avril, des délégations de la SADC travaillent en étroite collaboration avec les équipes d’Antananarivo pour garantir le bon déroulement de l’événement. Ce sommet, qui réunira les dirigeants des 16 pays membres, sera diffusé en direct sur les plateformes officielles de Madagascar et de la SADC, un élément qui souligne l’importance de cet événement pour la visibilité régionale de l’île.

 

Entre défis et espoirs : la présidence malgache à l’épreuve

 

En assumant ce rôle de leadership, Madagascar devra naviguer dans un paysage régional particulièrement tendu. En plus des crises sécuritaires, la région fait face à des incertitudes économiques, notamment autour de la reconduction de l’Accord sur la croissance et les opportunités en Afrique (AGOA), qui est essentiel pour plusieurs États membres. Cependant, le pays pourrait en profiter pour mettre en avant ses propres priorités, comme l’interconnexion énergétique ou l’adaptation au changement climatique, deux dossiers cruciaux pour l’avenir de l’Afrique australe.

Cette présidence malgache, en toile de fond, s’inscrit dans une volonté de repositionner le pays comme un acteur influent après des années de crises politiques internes. Ce sommet et ce nouveau rôle de leadership offrent à Madagascar une tribune unique pour démontrer sa capacité à fédérer et à innover.

 

L’île Rouge saura-t-elle écrire un nouveau chapitre pour la SADC ?

 

Les projecteurs se tournent désormais vers Antananarivo. Au-delà des enjeux immédiats, la SADC continuera de se concentrer sur des objectifs à long terme : l’industrialisation, la résilience climatique et la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF). Avec Eric Ratsimbazafy à la barre du Comité permanent, Madagascar aura la lourde tâche de traduire ces ambitions en actions concrètes. La grande question est de savoir si l’île Rouge, après des années de retrait sur la scène internationale, saura transformer cette présidence historique en un levier pour un avenir plus intégré et prospère pour toute l’Afrique australe.

Quel sera l’impact de ce leadership sur la résolution des crises régionales qui menacent la stabilité et le développement de la SADC ?

L’Aude en proie aux flammes : un « ouragan » de feu dévaste les Corbières

Un incendie dévastateur ravage l’Aude : un mort, des milliers d’hectares réduits en cendres

 

Narbonne, 6 août 2025 Le sud de la France est en proie à une catastrophe sans précédent. Surnommé « l’ouragan Wildfire » sur les réseaux sociaux, un incendie d’une violence inouïe embrase le département de l’Aude, laissant derrière lui un paysage de désolation. Déclenché mardi après-midi près de Ribaute, dans le massif des Corbières, le sinistre a déjà consumé plus de 13 000 hectares, coûté la vie à une femme à Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse et blessé neuf personnes, dont un civil grièvement atteint. Face à l’ampleur du désastre, plus de 1 800 pompiers et des moyens aériens exceptionnels luttent sans répit pour contenir les flammes, tandis que l’autoroute A9, axe vital vers l’Espagne, reste fermée.

Bilan tragique et scènes de chaos dans  l’Aude

 

Les conséquences de l’incendie sont effroyables. Attisé par un vent violent et une sécheresse persistante, le feu a progressé avec une rapidité fulgurante, ravageant garrigues, forêts de pins et vignobles. À Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, une femme a trouvé la mort dans sa maison, et une personne reste toujours portée disparue, selon la préfecture de l’Aude. On dénombre également neuf blessés, dont sept pompiers et deux civils, l’un d’eux dans un état critique. Sur LCI, Jean-Jacques Marty, président des maires ruraux de l’Aude, a témoigné du choc immense pour la population : « C’est apocalyptique, je ne sais pas si l’Aude s’en relèvera ».

 

Une mobilisation titanesque face à un brasier incontrôlable

 

Pour faire face à cet enfer, les autorités ont lancé une véritable course contre la montre. Près de 2 000 sapeurs-pompiers, soutenus par 400 véhicules et un arsenal aérien composé de neuf Canadair, cinq Dash et plusieurs hélicoptères bombardiers d’eau, combattent les flammes. Malgré ces moyens déployés, Rémi Recio, sous-préfet de Narbonne, a précisé que « le feu n’est ni maîtrisé ni fixé », en raison de conditions météorologiques défavorables, marquées par un vent de 40 km/h et une humidité extrêmement basse. Les rotations aériennes, interrompues de nuit, ont repris à l’aube et bénéficient de l’ensemble des moyens de la nation.

 

L’évacuation de villages entiers et la panique des habitants de l’Aude

 

La progression de l’incendie a semé la panique dans plusieurs communes, dont Lagrasse, Fabrezan, Tournissan et Coustouge. À Tournissan, les autorités ont évacué une trentaine de maisons, tandis que des habitants ont tenté en vain de protéger leurs jardins avec des tuyaux d’arrosage. À La Palme, les responsables ont vidé par précaution deux campings hébergeant environ 500 vacanciers. « On a vu les flammes arriver à une vitesse terrifiante », a raconté un habitant de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, où le feu a détruit des maisons et une trentaine de véhicules. Pour aggraver encore la situation, la coupure d’électricité touche près de 2 500 foyers, plongeant les habitants dans un profond désarroi.

 

Un département sous la menace constante des feux

 

L’Aude, placée en vigilance rouge pour les feux de forêt par Météo-France, subit de plein fouet les conséquences d’une sécheresse prolongée et de températures élevées.  La disparition progressive des vignes, qui agissaient comme des coupe-feu naturels, a amplifié le sinistre. Malheureusement, ce n’est pas le premier incendie estival : un feu début juillet près de Narbonne avait déjà ravagé 2 000 hectares, le plus important depuis 1986. « On était à 300-400 hectares par an au début des années 2000 », a rappelé Jean-Paul Baylac, responsable des feux de forêt au SDIS de l’Aude, témoignant de l’augmentation alarmante des surfaces brûlées.

 

La réponse politique et l’écho du changement climatique

 

Face à la crise, le Premier ministre François Bayrou se rendra sur place ce mercredi après-midi pour évaluer la situation et soutenir les secours. Le président Emmanuel Macron a exprimé sa solidarité sur X, saluant l’engagement des pompiers et assurant que « tous les moyens de la Nation sont mobilisés ». La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a, pour sa part, souligné la gravité de la situation en comparant l’ampleur de ce sinistre à la totalité des surfaces brûlées en France en 2024, appelant à une prise de conscience face au changement climatique.

Une catastrophe écologique aux conséquences durables

 

Les panaches de fumée, visibles jusqu’en Espagne et captés par les satellites de la NASA, illustrent parfaitement l’étendue du désastre. La faune et la flore, déjà fragilisées par les incendies à répétition, subissent un coup dur. Marilyse Rivière, maire de Tournissan, l’a résumé d’une phrase poignante : « Nos paysages vont changer, il faudra s’adapter ». En attendant, la préfecture appelle la population à éviter le secteur pour ne pas entraver les opérations, à ne pas encombrer les lignes d’urgence et à respecter également les consignes de sécurité.

 

L’Aude face à son destin : un combat sans fin ?

 

Cet incendie, le plus destructeur de l’été 2025 en France, s’inscrit dans une vague de feux qui touche le sud du pays. Alors que les pompiers poursuivent leur combat acharné contre un brasier qui reste indomptable, la solidarité s’organise dans les villages pour accueillir les évacués. La question qui se pose désormais est de savoir si, face à un été qui s’annonce de plus en plus sous tension, le sud de la France pourra résister à la multiplication de ces « ouragans » de feu. Les autorités et les populations locales sont-elles prêtes à faire face à une menace qui semble désormais faire partie de leur quotidien ?

 

SUCOBE : de la faillite à l’espoir, un nouveau projet prend forme

Vers une renaissance industrielle sur les cendres de l’ancienne SUCOBE

 

Savè, 6 août 2025 — Un souffle nouveau se profile pour le département des Collines. L’ancien site industriel de la SUCOBE (Société sucrière de la Côte du Bénin), laissé à l’abandon, s’apprête à renaître sous la forme d’une nouvelle infrastructure industrielle. Cette initiative est le fruit d’une collaboration renouvelée entre le Bénin et le Nigéria.

L’annonce, faite par le président de la République lors d’un échange direct avec la jeunesse au Palais de la Marina, marque un tournant significatif dans la requalification économique de la région.

 

Un partenariat stratégique sur le point d’aboutir

 

Les négociations, en cours entre les deux pays copropriétaires du site, sont dans leur phase finale. Selon le chef de l’État, un accord devrait être trouvé d’ici deux mois. Pour preuve de cet engagement, les équipes techniques des deux nations ont déjà multiplié les visites sur le site de Savè. En fait, l’objectif est clair : transformer ce terrain, autrefois dédié à la production sucrière, en un nouveau pôle d’activités industrielles, adapté aux réalités économiques actuelles.

Tirer les leçons d’un échec passé pour mieux rebondir : Une reconversion durable pour l’avenir de Savè

 

Le président a ouvertement évoqué le passé, rappelant l’échec du projet initial de la SUCOBE, cofinancé par le Bénin et le Nigéria. En effet, deux opérateurs distincts ont pris en charge le site, sans parvenir à lui donner un rythme de croisière, le laissant sombrer peu à peu dans l’inactivité. Plutôt que de le considérer comme un échec définitif, les autorités y voient une occasion de redéfinir la vocation industrielle de la région.

 

« Ce n’est pas la filière sucre qui est incompatible avec la zone, mais les conditions qui n’ont jamais été réunies », a précisé le président. Le nouveau projet ambitionne de corriger ces lacunes en instaurant un cadre plus rigoureux et durable. Portée par une vision commune entre Cotonou et Abuja, cette initiative pourrait également réintégrer les actifs non-fonciers encore présents sur le site, en les adaptant aux exigences techniques et économiques d’aujourd’hui.

 

Savè tourne la page de la SUCOBE pour écrire un nouveau chapitre industriel

 

 

S’engageant personnellement dans ce processus, le chef de l’État a assuré que le chantier de reconversion démarrera avant la fin de son mandat. C’est une manière de rassurer les populations locales et la jeunesse, en leur garantissant que Savè retrouvera son statut de carrefour industriel.

En redessinant l’avenir industriel de Savè, le Bénin ne se contente pas de clore le dossier de la SUCOBE ; il en fait le prélude d’une nouvelle ère. La requalification du site ambitionne de faire émerger un moteur de développement régional, porté par la coopération, l’innovation et une confiance renouvelée. Mais quel sera le secteur industriel de prédilection ? La question reste en suspens, laissant entrevoir de multiples possibilités.

Le Bénin séduit le Ghana avec sa vitrine industrielle

Glo-Djigbé-Zè, le 6 août 2025 — Le cœur industriel du Bénin a vibré le mardi 5 août, au rythme d’une visite officielle venue du Ghana. Une délégation ministérielle conduite par Julius Debrah, directeur de cabinet du président ghanéen, s’est rendue sur le site de la Zone industrielle de Glo-Djigbé-Zè (GDIZ). En effet, cet espace est la vitrine de la transformation économique béninoise. Par ailleurs, cette immersion, orchestrée par Létondji Beheton, directeur général de la Société d’Investissement et de Promotion de l’Industrie (SIPI-Bénin), vise à initier un rapprochement stratégique autour des nouvelles politiques de valorisation des ressources locales.

 

La GDIZ, une vitrine qui fait le Ghana rêver

 

Lancé en 2020 en partenariat avec ARISE IIP, le projet GDIZ symbolise le changement de cap industriel du Bénin. Il s’agit de passer d’un pays exportateur de matières premières à une nation bâtisseuse de chaînes de valeur locales. Ce pari est devenu réalité, puisque les responsables ghanéens ont pu mesurer le dynamisme d’un écosystème où textile, céramique, agrotransformation et haute technologie se croisent. Ce mélange façonne l’économie de demain dans les halls d’usine et les ateliers de filature.

La délégation a également exploré les installations publiques intégrées à la zone. Il s’agit d’un modèle de fluidité administrative destiné à accompagner les investisseurs dans leurs démarches. L’une des haltes les plus marquantes fut la visite des lignes de confection textile, où des maillots destinés à la FIFA côtoient des habits pour de grandes marques internationales.

Le Bénin inspire le Ghana et l’Afrique de l’Ouest

 

À l’issue de cette visite, le ministre ghanéen de l’Intérieur, Muntaka Mubarak, n’a pas caché son admiration. « Ce qui se construit ici est remarquable. L’efficacité, le dynamisme des jeunes employés, la modernité des équipements… tout cela en seulement quatre années, c’est un signal fort. Nous sommes venus parce que le Ghana souhaite bâtir un modèle similaire, et la GDIZ nous offre une source d’inspiration concrète », a-t-il déclaré.

Cette initiative ne fait que renforcer l’ambition béninoise de devenir un pôle régional de production et d’innovation industrielle. Pour le Ghana, elle pourrait bien déclencher aussi  la mise en œuvre d’une zone sœur, appuyée par des partenariats techniques bénino-ghanéens.

 

Vers une coopération économique à haute valeur ajoutée

 

Autour des figures du commerce, de la défense et de l’investissement, les membres de la délégation ont affiché leur intérêt pour le modèle de gestion intégré proposé par la GDIZ. L’initiative « 24 Hour Economy », portée par Accra, pourrait ainsi s’inspirer des cycles de production béninois pour structurer ses futures politiques industrielles.

Glo-Djigbé-Zè s’impose désormais comme un laboratoire de croissance africaine, capable de fédérer des ambitions et d’aimanter des investissements autour de valeurs communes : innovation, emploi, souveraineté industrielle.

Le Ghana sera-t-il le premier d’une série de pays africains à s’inspirer de cette réussite ?

Bohicon – Abu Dhabi : vers un pacte municipal

Diplomatie locale en action — Bohicon et les Émirats Arabes Unis explorent une nouvelle ère de coopération décentralisée

Cotonou, mardi 5 août 2025 — Une rencontre stratégique s’est tenue au siège de l’ambassade des Émirats Arabes Unis au Bénin, entre Son Excellence Mohammed Saeed Al Kaabi, ambassadeur émirati, et Son Excellence Rufino d’Almeida, maire de la ville de Bohicon. Cet échange s’inscrit dans une dynamique de dialogue renforcé entre les deux parties, autour des perspectives de collaboration et des opportunités de développement à l’échelle locale.

 

Vers un jumelage inédit : Bohicon se tourne vers les Émirats arabes unis

 

Dans une atmosphère empreinte de cordialité et d’ouverture, les deux responsables ont salué la qualité des relations bilatérales existantes, portées par les visions convergentes de Son Excellence le Président Patrice Talon et de Son Altesse Cheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan. D’ailleurs, l’ambassadeur a tenu à souligner l’engagement des autorités béninoises en faveur de la décentralisation, du renforcement des institutions locales et de la modernisation des services publics.

La gouvernance numérique au cœur des discussions

 

Le diplomate émirati a mis en lumière le potentiel d’une coopération ciblée dans des domaines clés tels que l’aménagement urbain, la gouvernance numérique et la gestion municipale. Il a d’ailleurs salué les efforts de la commune de Bohicon pour améliorer ses performances institutionnelles.

Pour sa part, le maire Rufino d’Almeida a exprimé sa gratitude pour le soutien humanitaire et les initiatives de développement menées par les Émirats au Bénin. Par la suite, il a manifesté un vif intérêt pour les solutions émiraties en matière de gestion locale, et a proposé l’établissement d’un jumelage entre Bohicon et plusieurs villes émiraties, dans l’optique de stimuler les échanges d’expertise et d’impulser des projets durables.

 

Une collaboration prometteuse en marche

 

Les deux délégations ont convenu de maintenir un rythme soutenu de concertation et d’envisager des visites croisées dans les mois à venir, dans le but de concrétiser les axes de collaboration esquissés et de renforcer les liens entre leurs communautés.

En somme, cette rencontre marque un pas décisif vers une diplomatie de proximité, où les enjeux du développement local s’invitent au cœur des relations bilatérales. À travers la volonté commune d’agir pour les collectivités, Bohicon et les Émirats Arabes Unis ouvrent la voie à une coopération ancrée dans la réalité des territoires et tournée vers des partenariats durables.

Banikoara : la cheffe d’arrondissement évincée après rupture politique

Séisme politique à Banikoara : La cheffe d’arrondissement destituée après sa rupture avec son parti !

 

Banikoara, 4 août 2025 – Ce lundi, un vent de changement a soufflé sur l’arrondissement central de Banikoara. Suzanne Élise Tama, cheffe de cette circonscription depuis 2020, a été destituée de ses fonctions à l’issue d’un vote de défiance sans appel. Ce bouleversement, consécutif à sa rupture avec le parti Union Progressiste Le Renouveau, marque un tournant dans la gestion communale. En effet, ce geste politique, bien plus qu’une formalité, exprime les tensions vives et les attentes pressantes d’une communauté en quête de cohésion et de confiance.

 

Un verdict implacable : 28 conseillers contre la cheffe d’arrondissement

 

Réunis ce 4 août 2025, les conseillers communaux de Banikoara ont scellé le sort de Suzanne Élise Tama. Le verdict est sans équivoque : sur les 31 élus présents, 28 ont voté en faveur de son éviction, trois s’y sont opposés, et aucun n’a opté pour l’abstention. Par ailleurs, ce résultat, d’une clarté implacable, met fin à cinq années de leadership de Mme Tama, récemment marquées par des remous politiques. La décision, prise dans un climat de gravité, traduit une fracture profonde au sein de l’équipe dirigeante.

 

Le fil de la confiance rompu : Une rupture politique à l’origine de la crise

 

Le 5 juillet dernier, Suzanne Élise Tama avait secoué l’échiquier politique local en annonçant son retrait du parti Union Progressiste Le Renouveau, invoquant des motifs personnels. Malgré cela, elle avait exprimé son souhait de conserver son rôle de cheffe d’arrondissement. Cette démarche a rapidement suscité une vague de méfiance, qui s’est cristallisée par une pétition signée par 29 conseillers communaux. Ces derniers, pointant une « crise de confiance » manifeste, ont jugé que son maintien à la tête de l’arrondissement n’était plus tenable.

 

Leçon de gouvernance : La démocratie locale à l’épreuve de la cohésion

 

Ce vote de défiance, au-delà de son impact immédiat, s’inscrit dans une dynamique de responsabilité politique. Il illustre également  la volonté des élus de Banikoara de restaurer une harmonie au sein de la gestion communale, à un moment où l’unité est essentielle pour répondre aux aspirations des habitants. Ce rituel, bien que marqué par une rupture, incarne le fonctionnement démocratique d’une commune déterminée à avancer, rappelant que la légitimité ne se décrète pas mais se construit et s’entretient au quotidien.

 

Un nouveau chapitre s’ouvre : Banikoara face à l’incertitude et à l’espoir

 

En somme, la destitution de Suzanne Élise Tama, qui avait pris les rênes de l’arrondissement central en 2020, ferme une page de l’histoire locale. Son départ, acté dans un contexte de tensions, ouvre la voie à une nouvelle étape pour Banikoara, où les défis de gouvernance et de cohésion devront être relevés par une nouvelle figure. Ce moment, aussi difficile soit-il, rappelle l’importance de la confiance mutuelle dans la conduite des affaires publiques, et place désormais la commune devant un choix crucial pour son avenir : surmonter les divisions pour retrouver la stabilité et la prospérité.