Bénin : l’ex-maire de Calavi libéré de prison

Liamidi Houénou de-Dravo, ex-maire de Calavi a bénéficié d’une remise en liberté provisoire ce lundi 16 mai 2022.

 

Il était en détention préventive depuis le 11 février 2022. L’ancien maire de la commune d’Abomey-Calavi, Liamidi Houénou de-Dravo vient de bénéficier d’une remise en liberté provisoire à l’issue d’une audience.

Il était en prison pour une affaire de double dédommagement. L’ancienne autorité communale et d’autres personnes sont poursuivies pour faux et usage de faux, complicité d’escroquerie et complicité de faux et usage de faux.

Bénin : les forces armées repoussent une attaque à Porga

Des éléments de l’armée béninoise en position à Porga ont affronté des individus armés, identifiés comme des terroristes.

 

Une position des Forces armées béninoises (Fab) a été attaquée dans la nuit du samedi 07 au dimanche 08 mai 2022. Cette nouvelle attaque terroriste est survenue au Nord du Bénin, dans la localité de Porga.

Le bilan de cette énième provocation des hommes identifiés comme des terroristes n’est pas encore connu. Il faut également préciser que pour l’heure, aucune source officielle n’a évoqué le sujet.

Notons qu’au Bénin, les attaques terroristes ont déjà fait environ une quinzaine de morts depuis décembre 2021. Les attaques les plus sanglantes sont celles qui s’étaient produites dans le Parc national W, le Parc Pendjari et au commissariat de Monsey à Karimama.

Bénin : le GSIM revendique l’attaque du commissariat

L’annonce a été faite, ce lundi, par Menastream, un groupe de conseil surveillant l’activité terroriste dans le Sahel à travers un tweet.

L’attaque perpétrée le 26 avril 2022, au commissariat de Monsey, dans la commune de Karimama, au Bénin vient d’être revendiquée. La revendication a été faite par le GSIM, dans un audio dont le contenu est rendu public par Menastream.

Notons que quelques jours après le drame du commissariat de Monsey, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) ou JNIM suivant la définition arabe, a revendiqué l’attaque. L’annonce de cette revendication a été faite, ce lundi, par à travers un tweet : « Dans un audio non officiel, JNIM a revendiqué l’attaque du 26 avril contre un poste de police à Monsey (Karimama), Alibori ».

Toujours selon Menastream, le groupe djihadiste affirme avoir saisi des armes et des munitions. Au total, 15 AKM, 2 armes de poing, environ 100 chargeurs AKM, 2 boîtes de munitions ainsi qu’une grosse somme d’argent auraient été emportés par les assaillants. Issu, en 2017, de la fusion d’Ansar Dine, des forces d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) dans le Sahel, de la katiba Macina et de la katiba Al-Mourabitoune, le GSIM s’est illustré dans plusieurs attaques au Mali, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire.

L’attaque revendiquée par ce groupe djihadiste au Bénin a eu lieu aux environs de 3 heures du matin. Des éléments du commissariat de Monsey ont été attaqués par des hommes armés venus à motos. Les échanges de tirs ont fait un mort et des blessés du côté de la police béninoise. De même, le commissariat a été incendié par les assaillants qui ont réussi à se replier après leur forfait. Aux dernières nouvelles, le commissaire de Monsey a été relevé de ses fonctions et remplacé.

Bénin : accord entre le gouvernement et les syndicats sur la revalorisation des salaires

A l’issue de discussions entre le gouvernement et les partenaires sociaux ce 26 avril 2022, les modalités de revalorisation des salaires ont été retenues de commun accord. L’application des augmentations décidées devrait se concrétiser à partir de novembre prochain en fonction de l’évolution de la conjoncture économique.

C’est une rencontre qui était attendue depuis l’annonce d’augmenter les salaires au cours de l’année 2022. Les syndicats, à plusieurs occasions, se sont étonnés que le gouvernement ne se presse pas d’appliquer ses propres promesses. Au cours des rounds de discussion tenus hier au palais de la Marina, Patrice Talon a fait part aux responsables syndicaux des contraintes économiques qui ont bouleversé les plans de son gouvernement. Les effets conjugués de la pandémie de Covid-19 et du conflit russo-unkrainien ont induit une inflation qu’il est plus urgent à maitriser.

Le salaire minimum va augmenter

Malgré ses chocs économiques, les augmentations salariales dans le secteur public seront une réalité. Elément central des revalorisation espérées, le SMIG, Salaire minimum interprofessionnel garanti, devrait être augmenté de 30%, soit un passage de 40.000 fcfa à 52.000.

En ce qui concerne les rémunérations des agents de l’Etat, les améliorations seront différenciées en fonction des niveaux de salaires et ce avec un objectif de favoriser le bas de l’échelle. A noter surtout qu’il est convenu d’agir sur le point indiciaire afin de faire bénéficier le hausse aussi bien aux agents actifs qu’aux retraités.

Bénin : Anip donne des précisions sur l’actualisation des centres de vote

Le Gestionnaire-mandataire de l’Agence Nationale d’identification des personnes (Anip), Cyrille Gougbédji a rencontré le vendredi 22 avril 2022 le Directeur Général des Elections, Abou Soulé Adam pour une séance technique de concertation entre la CENA et l’ANIP sur le processus d’établissement de la Liste électorale informatisée (LEI). Lors des échanges, un accent particulier a été mis sur l’évaluation et surtout sur l’actualisation des centres et des postes de vote et également sur les questions liées au délai de la mise à disposition de la Liste électorale informatisée provisoire au moins 120 jours avant les élections législatives du 08 janvier 2023.

Le Gestionnaire-mandataire de l’Anip a déclaré sur Radio Bénin que «la loi a prévu que le nombre maximum d’électeurs à inscrire au niveau d’un poste de vote est 500 ». Il a fait savoir ensuite que «le centre de vote est composé de postes de vote » et qu’«un centre de vote comprend au maximum 10 postes de vote ».  «Mais nous avons une population électorale qui est en croissance, qui est en augmentation » a-t-il précisé. C’est pour cela, selon Cyrille Gougbédji, qu’«il faut s’assurer que les postes de vote dans leur positionnement au regard du passé conviennent encore aux exigences ou aux impératifs liés à l’augmentation de la population électorale ». Pour lui, «cette question, c’est maintenant qu’il faut les régler » et qu’«il ne faut pas attendre la veille du scrutin pour être en train d’évaluer les postes de vote ».

Bénin : le coup d’envoi du 17ème Tour cycliste prévue le 02 mai

Ce sont au total quatorze équipes de 13 pays différents qui vont parcourir 748,1 km du mardi 03 mai au dimanche 08 mai 2022.

 

Quatre-vingt (08) coureurs vont parcourir 748,1 km au Bénin du 02 au 08 mai 2022. Ce sera à l’occasion du 17e Tour cycliste. Ils sont 14 équipes qui viennent de 13 pays (Afrique du Sud, Allemagne, Bénin, Belgique, Burkina-Faso, Pays-Bas, France, Maroc, Côte d’Ivoire, Cameroun, Nigéria, Mali, Togo), s’affronter.

Cet évènement sportif va se faire à cinq (05) étapes à savoir : Boukoumbé-Djougou, Djougou-Parakou, Savalou-Bohicon, Bohicon-Comè, Sehoue-Porto-Novo. La course va s’achever le 08 mai par le Grand Prix de Cotonou. Notons que la course cycliste proprement dite débute le mardi 3 mai après la cérémonie de présentation des équipes le 02 mai.

Bénin : 6 candidatures au poste de sélectionneur des Ecureuils

Les Ecureuils du Bénin n’ont plus de sélectionneur national depuis le limogeage du Michel Dussuyer en janvier 2022 par la Fédération béninoise de football  (FBF). 

Depuis le limogeage du technicien français, l’instance faîtière du football béninois a amorcé depuis le processus du recrutement d’un nouvel entraîneur national à la tête des Ecureuils du Bénin. Six (06) dossiers de candidature sont enregistrés, tous des expatriés qui ont postulé pour succéder à Michel Dussuyer.

Interrogé ce jeudi 21 avril 2022 par Frissons radio, le Secrétaire général de la Fédération béninoise de football  (Fbf), Claude Paqui a déclaré que les dossiers de candidature « sont sur la table du Président de la Fédération et sur la table du ministre des sports» et qu’«après concertation de ces deux personnalités, une décision finira par être prise et on connaîtra le nouvel entraîneur ». Selon ses propos, il y a officiellement six (06) prétendants, tous des étrangers. « On en a officiellement six (06). Il n’y en a que des étrangers, des expatriés qui ont postulé. Il y a des Portugais, des Français, des Anglais » a–t-il précisé.

Le Secrétaire général de la Fbf a fait savoir que « dans tous les cas de figure, le coach Moussa Latoundji fait partie de l’encadrement technique. Moussa Latoundji sera à la prochaine campagne des éliminatoires de la CAN Côte d’Ivoire 2023 ». Il a laissé entendre que Moussa Latoundji « est le coach adjoint de l’équipe nationale A » et qu’«il le demeure actuellement puisque » la Fédération n’a pas «encore recruté un nouvel entraîneur ». C’est pour cela que, selon Claude Paqui, « il fait office d’entraîneur de l’équipe nationale ».

Bénin : l’Anip annonce une application pour consulter la LEI

L’opération de régularisation des résidus devant figurer sur la Liste électorale informatisée (LEI) prend rigoureusement fin le 22 avril 2022. Elle devrait s’achever le 16 avril 2022 mais le délai a été prorogé pour permettre aux retardataires de se rattraper. Reçu ce lundi 18 avril 2022 sur Frissons radio, le gestionnaire- mandataire de l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP), Cyrille Gougbédji a déclaré qu’après la fin de cette opération le 22 avril 2022, la liste électorale informatisée provisoire sera affichée deux mois plus tard. Il a annoncé également  qu’une application sera mise en œuvre pour permettre aux Béninois de consulter la LEI provisoire depuis chez eux.

Dans son intervention sur le média, Cyrille Gougbédji a rappelé qu’«il ne s’agit pas de forcer les mains aux agents enrôleurs pour prendre les enfants actuellement» pour cette opération de régularisation des résidus devant figurer sur la Liste électorale informatisée (LEI) et que « ce n’est pas l’objectif de l’opération ». L’objectif de cette opération selon lui, «c’est ceux qui ont l’âge de voter aux prochaines échéances et qui soit on fait le RAVIP alors qu’ils n’ont jamais participé au processus électoral ou alors ils n’ont jamais fait le RAVIP ».  Il a martelé encore qu’« il n’aura pas une 2ème prorogation ».

Après la fin de l’opération de régularisation des résidus pour l’ inscription sur la Liste électorale informatisée (LEI),le gestionnaire-mandataire de l’ANIP a affirmé que l’Anip reviendra «deux mois plus tard pour afficher la Liste électorale informatisée provisoire et demander maintenant à tout le monde d’aller consulter » . Pour faciliter donc la tâche aux Béninois, l’Anip veut « mettre également en œuvre une application de consultation de la Liste électorale informatisée provisoire pour permettre à nos compatriotes même en restant chez eux de consulter pour avoir des précisions sur leur poste de vote , voir s’ il y a des corrections à faire , voir si leur poste de vote leur convient ou s’ils vont faire des changements  de poste de vote ».

Concernant les enfants, Cyrille Gougbédji a fait savoir qu’après le 22 avril 2022, ils seront enrôlés au RAVIP. Il a expliqué que « le Bénin a obtenu l’appui de la Banque mondiale». Cet appui de la Banque mondiale, selon lui, va permettre à l’Anip de «laisser au niveau des communes un poste d’enrôlement au RAVIP ». Cet enrôlement au RAVIP  «va se faire pendant deux mois que par pour les enfants, même d’autres personnes qui sont empêchées pourront sortir pour faire leur RAVIP mais l’opération relatif à la LEI se poursuit jusqu’au 22 avril prochain ».

Bénin : le parti « Restaurer l’espoir » s’inquiète de la vie chère

Les responsables de ce parti politique ont pendant leur réunion du Bureau Exécutif nationale parlé de la flambée des prix sur les marchés.

Face à la flambée des prix sur le marché, le gouvernement du Bénin a décidé, en sa séance du conseil des ministres du mercredi 23 mars 2022, que pendant trois mois les prix de certains produits seront réduits pour soulager la population. Lors de la réunion du Bureau Exécutif National, en sa séance extraordinaire du vendredi 15 avril 2022, les responsables du Parti «Restaurer l’espoir » en présence de leur Président Candide Azannaï se sont penchés entre autres sur la cherté de la vie au Bénin. Le  compte rendu de cette réunion a été publié ce dimanche 17 avril 2022 sur la page Facebook de Candide Azannaï.

Ces responsables du parti « Restaurer l’espoir » ont, lors de leur séance, noté «de fortes inquiétudes en ce qui concerne le pouvoir d’achat, les problèmes sociaux liés au sous-emploi, à l’emploi et au travail, la santé, l’éducation, la sécurité et la défense, la gouvernance, la désillusion démocratique dans un contexte international de plus en plus incertain à cause des conséquences géopolitiques des luttes d’influence entre les puissances dominatrices à l’échelle mondiale».

Sur cette question de la cherté de la vie au Bénin, le parti «Restaurer l’espoir »  «a décidé de consacrer sa toute prochaine session à l’examen approfondi de ce point». C’est pour cela que le Secrétaire Exécutif National de ce parti a été, à cet effet, instruit par le Bureau Exécutif National «pour organiser une réflexion circonstanciée dans une approche holistique sur cet état de chose».

Bénin : affluence à l’exposition des 26 œuvres restituées par la France

Cet événement se double d’une exposition d’art contemporain, avec une centaine de créations d’artistes béninois.

Au Bénin, il faut faire la queue pour voir l’exposition des 26 œuvres du royaume d’Abomey restituées par la France : plus de 67 000 visiteurs se sont déplacés depuis l’ouverture le 20 février. Les trônes, les statues, la tunique d’amazone sont présentés dans une aile du palais présidentiel à Cotonou, transformée en musée et exceptionnellement ouverte au public.

C’est en fon, une des langues du Bénin, qu’un guide présente la statue du roi Guézo à des vendeuses des marchés de Cotonou regroupées devant la vitrine. Invitées, elles sont une centaine, pour voir de leurs propres yeux ces pièces dont on a tant parlé. Parmi elles, Nan Guézo, de la famille royale d’Abomey : « Maintenant, on est sûrs que les [œuvres] sont arrivées. Pour dire la vérité, c’est la joie pour moi. Tout ce qui est là maintenant, c’est pour les Béninois », se réjouit-elle.

Les visiteurs viennent de tout le pays. Comme ces élèves d’une école privée de Porto Novo, dont les parents ont cotisé pour payer le bus. Pour Issa Elegbede, l’un des enseignants, la démarche est essentielle : « en classe, explique-t-il, on leur apprend cela, mais ils n’y ont pas accès de visu. C’est notre devoir de les conduire ici, afin qu’ils soient au contact de l’Histoire. »

Des Béninois de la diaspora organisent même leur séjour au pays pour l’exposition. Christian Adjamonsi vit avec sa famille dans l’ouest de la France : « Tout a été fait exprès pour qu’on vienne visiter. On ne peut pas la rater, c’est une occasion unique », affirme-t-il.

« Il y avait vraiment un manque, une soif, une attente »

Car en plus des 26 œuvres, l’exposition d’art contemporain, aménagée comme dans les plus grandes galeries, suscite également l’engouement. Astrid Akoudawa, jeune entrepreneuse, se photographie devant les créations. « Je ne m’attendais pas à voir de telles merveilles, s’exclame la jeune femme. Si j’étais ailleurs et qu’on me disait que c’était au Bénin, je ne l’aurais pas cru. Je vais encore revenir. »

Alain Godonou, spécialiste du patrimoine, et responsable du programme musée à l’Agence nationale de promotion des Patrimoines et du Tourisme, donne les raisons de ce succès : « l’exposition des Trésors royaux étaient attendue, analyse-t-il. Il y a eu beaucoup d’intérêt politique et médiatique. Quand on les a exposés, on a senti qu’il y avait une véritable attente. Cela a été comme une délivrance populaire et chacun veut regarder de ses yeux, presque toucher de ses mains. Là, on vient en groupe, ou quand on vient en famille, c’est plutôt la grande famille, le clan en quelque sorte. Il y a toute sorte de groupes, des associations diverses et variées, des groupes d’entreprise… Nous avons reçu jusqu’à 200 ou 300 personnes, ce qui pose par ailleurs des problèmes de gestion de flux. Il y avait vraiment un manque, une soif, une attente de venir redécouvrir ce patrimoine et peut être quelque chose de plus profond encore, qui était de découvrir ce que nous étions. »

L’exposition doit durer jusqu’au 22 mai 2022.