Bénin : 6 candidatures au poste de sélectionneur des Ecureuils

Les Ecureuils du Bénin n’ont plus de sélectionneur national depuis le limogeage du Michel Dussuyer en janvier 2022 par la Fédération béninoise de football  (FBF). 

Depuis le limogeage du technicien français, l’instance faîtière du football béninois a amorcé depuis le processus du recrutement d’un nouvel entraîneur national à la tête des Ecureuils du Bénin. Six (06) dossiers de candidature sont enregistrés, tous des expatriés qui ont postulé pour succéder à Michel Dussuyer.

Interrogé ce jeudi 21 avril 2022 par Frissons radio, le Secrétaire général de la Fédération béninoise de football  (Fbf), Claude Paqui a déclaré que les dossiers de candidature « sont sur la table du Président de la Fédération et sur la table du ministre des sports» et qu’«après concertation de ces deux personnalités, une décision finira par être prise et on connaîtra le nouvel entraîneur ». Selon ses propos, il y a officiellement six (06) prétendants, tous des étrangers. « On en a officiellement six (06). Il n’y en a que des étrangers, des expatriés qui ont postulé. Il y a des Portugais, des Français, des Anglais » a–t-il précisé.

Le Secrétaire général de la Fbf a fait savoir que « dans tous les cas de figure, le coach Moussa Latoundji fait partie de l’encadrement technique. Moussa Latoundji sera à la prochaine campagne des éliminatoires de la CAN Côte d’Ivoire 2023 ». Il a laissé entendre que Moussa Latoundji « est le coach adjoint de l’équipe nationale A » et qu’«il le demeure actuellement puisque » la Fédération n’a pas «encore recruté un nouvel entraîneur ». C’est pour cela que, selon Claude Paqui, « il fait office d’entraîneur de l’équipe nationale ».

Bénin : l’Anip annonce une application pour consulter la LEI

L’opération de régularisation des résidus devant figurer sur la Liste électorale informatisée (LEI) prend rigoureusement fin le 22 avril 2022. Elle devrait s’achever le 16 avril 2022 mais le délai a été prorogé pour permettre aux retardataires de se rattraper. Reçu ce lundi 18 avril 2022 sur Frissons radio, le gestionnaire- mandataire de l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP), Cyrille Gougbédji a déclaré qu’après la fin de cette opération le 22 avril 2022, la liste électorale informatisée provisoire sera affichée deux mois plus tard. Il a annoncé également  qu’une application sera mise en œuvre pour permettre aux Béninois de consulter la LEI provisoire depuis chez eux.

Dans son intervention sur le média, Cyrille Gougbédji a rappelé qu’«il ne s’agit pas de forcer les mains aux agents enrôleurs pour prendre les enfants actuellement» pour cette opération de régularisation des résidus devant figurer sur la Liste électorale informatisée (LEI) et que « ce n’est pas l’objectif de l’opération ». L’objectif de cette opération selon lui, «c’est ceux qui ont l’âge de voter aux prochaines échéances et qui soit on fait le RAVIP alors qu’ils n’ont jamais participé au processus électoral ou alors ils n’ont jamais fait le RAVIP ».  Il a martelé encore qu’« il n’aura pas une 2ème prorogation ».

Après la fin de l’opération de régularisation des résidus pour l’ inscription sur la Liste électorale informatisée (LEI),le gestionnaire-mandataire de l’ANIP a affirmé que l’Anip reviendra «deux mois plus tard pour afficher la Liste électorale informatisée provisoire et demander maintenant à tout le monde d’aller consulter » . Pour faciliter donc la tâche aux Béninois, l’Anip veut « mettre également en œuvre une application de consultation de la Liste électorale informatisée provisoire pour permettre à nos compatriotes même en restant chez eux de consulter pour avoir des précisions sur leur poste de vote , voir s’ il y a des corrections à faire , voir si leur poste de vote leur convient ou s’ils vont faire des changements  de poste de vote ».

Concernant les enfants, Cyrille Gougbédji a fait savoir qu’après le 22 avril 2022, ils seront enrôlés au RAVIP. Il a expliqué que « le Bénin a obtenu l’appui de la Banque mondiale». Cet appui de la Banque mondiale, selon lui, va permettre à l’Anip de «laisser au niveau des communes un poste d’enrôlement au RAVIP ». Cet enrôlement au RAVIP  «va se faire pendant deux mois que par pour les enfants, même d’autres personnes qui sont empêchées pourront sortir pour faire leur RAVIP mais l’opération relatif à la LEI se poursuit jusqu’au 22 avril prochain ».

Bénin : le parti « Restaurer l’espoir » s’inquiète de la vie chère

Les responsables de ce parti politique ont pendant leur réunion du Bureau Exécutif nationale parlé de la flambée des prix sur les marchés.

Face à la flambée des prix sur le marché, le gouvernement du Bénin a décidé, en sa séance du conseil des ministres du mercredi 23 mars 2022, que pendant trois mois les prix de certains produits seront réduits pour soulager la population. Lors de la réunion du Bureau Exécutif National, en sa séance extraordinaire du vendredi 15 avril 2022, les responsables du Parti «Restaurer l’espoir » en présence de leur Président Candide Azannaï se sont penchés entre autres sur la cherté de la vie au Bénin. Le  compte rendu de cette réunion a été publié ce dimanche 17 avril 2022 sur la page Facebook de Candide Azannaï.

Ces responsables du parti « Restaurer l’espoir » ont, lors de leur séance, noté «de fortes inquiétudes en ce qui concerne le pouvoir d’achat, les problèmes sociaux liés au sous-emploi, à l’emploi et au travail, la santé, l’éducation, la sécurité et la défense, la gouvernance, la désillusion démocratique dans un contexte international de plus en plus incertain à cause des conséquences géopolitiques des luttes d’influence entre les puissances dominatrices à l’échelle mondiale».

Sur cette question de la cherté de la vie au Bénin, le parti «Restaurer l’espoir »  «a décidé de consacrer sa toute prochaine session à l’examen approfondi de ce point». C’est pour cela que le Secrétaire Exécutif National de ce parti a été, à cet effet, instruit par le Bureau Exécutif National «pour organiser une réflexion circonstanciée dans une approche holistique sur cet état de chose».

Bénin : affluence à l’exposition des 26 œuvres restituées par la France

Cet événement se double d’une exposition d’art contemporain, avec une centaine de créations d’artistes béninois.

Au Bénin, il faut faire la queue pour voir l’exposition des 26 œuvres du royaume d’Abomey restituées par la France : plus de 67 000 visiteurs se sont déplacés depuis l’ouverture le 20 février. Les trônes, les statues, la tunique d’amazone sont présentés dans une aile du palais présidentiel à Cotonou, transformée en musée et exceptionnellement ouverte au public.

C’est en fon, une des langues du Bénin, qu’un guide présente la statue du roi Guézo à des vendeuses des marchés de Cotonou regroupées devant la vitrine. Invitées, elles sont une centaine, pour voir de leurs propres yeux ces pièces dont on a tant parlé. Parmi elles, Nan Guézo, de la famille royale d’Abomey : « Maintenant, on est sûrs que les [œuvres] sont arrivées. Pour dire la vérité, c’est la joie pour moi. Tout ce qui est là maintenant, c’est pour les Béninois », se réjouit-elle.

Les visiteurs viennent de tout le pays. Comme ces élèves d’une école privée de Porto Novo, dont les parents ont cotisé pour payer le bus. Pour Issa Elegbede, l’un des enseignants, la démarche est essentielle : « en classe, explique-t-il, on leur apprend cela, mais ils n’y ont pas accès de visu. C’est notre devoir de les conduire ici, afin qu’ils soient au contact de l’Histoire. »

Des Béninois de la diaspora organisent même leur séjour au pays pour l’exposition. Christian Adjamonsi vit avec sa famille dans l’ouest de la France : « Tout a été fait exprès pour qu’on vienne visiter. On ne peut pas la rater, c’est une occasion unique », affirme-t-il.

« Il y avait vraiment un manque, une soif, une attente »

Car en plus des 26 œuvres, l’exposition d’art contemporain, aménagée comme dans les plus grandes galeries, suscite également l’engouement. Astrid Akoudawa, jeune entrepreneuse, se photographie devant les créations. « Je ne m’attendais pas à voir de telles merveilles, s’exclame la jeune femme. Si j’étais ailleurs et qu’on me disait que c’était au Bénin, je ne l’aurais pas cru. Je vais encore revenir. »

Alain Godonou, spécialiste du patrimoine, et responsable du programme musée à l’Agence nationale de promotion des Patrimoines et du Tourisme, donne les raisons de ce succès : « l’exposition des Trésors royaux étaient attendue, analyse-t-il. Il y a eu beaucoup d’intérêt politique et médiatique. Quand on les a exposés, on a senti qu’il y avait une véritable attente. Cela a été comme une délivrance populaire et chacun veut regarder de ses yeux, presque toucher de ses mains. Là, on vient en groupe, ou quand on vient en famille, c’est plutôt la grande famille, le clan en quelque sorte. Il y a toute sorte de groupes, des associations diverses et variées, des groupes d’entreprise… Nous avons reçu jusqu’à 200 ou 300 personnes, ce qui pose par ailleurs des problèmes de gestion de flux. Il y avait vraiment un manque, une soif, une attente de venir redécouvrir ce patrimoine et peut être quelque chose de plus profond encore, qui était de découvrir ce que nous étions. »

L’exposition doit durer jusqu’au 22 mai 2022.

Bénin : le ministre de l’économie autorise la liste des SFD

La liste des SFD publiée par le ministère de l’économie et des finances prend en compte les structures autorisées à la date du 28 février 2022.

 

Après l’interdiction de l’activité illégale de collecte de l’épargne dénommée « Adogbè » ou toutes autres formes ou appellations du genre, le ministre de l’économie et des finances publie la liste des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) autorisés dans la base de données de l’Agence Nationale de Surveillance des Systèmes Financiers Décentralisés (ANSSFD).

La liste des SFD publiée par le ministère de l’économie et des finances prend en compte les structures autorisées à la date du 28 février 2022. Il faut rappeler les Systèmes Financiers Décentralisés ne sont pas concernés par l’arrêté interministériel interdisant l’activité illégale de collecte d’épargne.

Liste des Systèmes Financiers Décentralisés autorisés

Bénin : au moins 5 morts dans une attaque dans le nord

Ce lundi 11 avril, une nouvelle attaque a fait au moins 5 morts dans le Parc Pendjari situé dans l’extrême nord-ouest. Des motos et voitures auraient explosé sur des mines artisanales, selon la presse locale qui fait état d’un bilan provisoire de 2 morts sur place et plusieurs blessés dans les rangs des militaires. Mais trois nouveaux décès auraient été enregistrés plus tard parmi les blessés. Encore non revendiquée, cette attaque fait suite à celles qui sont survenues les 8 et 10 février derniers dans le nord du pays, notamment dans le parc national du W, situé à proximité de la frontière

Bénin : un photographe renvoyé de la cathédrale de Cotonou à cause de sa coiffure

Les faits remontent au 10 mars, à l’occasion de la célébration d’un mariage auquel Prosper Houessou avait été associé pour la couverture-photo.

Prosper Houessou, photographe béninois, à travers une publication faite le 28 mars sur le réseau social Facebook, a déclenché une polémique autour d’un incident intervenu deux semaines plus tôt à la cathédrale Notre-Dame de miséricorde de Cotonou. Renvoyé de l’église pour sa coiffure, il estime avoir été ainsi victime d’une discrimination. La paroisse quant à elle, affirme avoir simplement appliqué sa réglementation interne dont le photographe était censé être informé.

Les faits remontent au 10 mars, à l’occasion de la célébration d’un mariage auquel Prosper Houessou avait été associé pour la couverture-photo. Selon son récit, sur les lieux, le père Antoine Metin, curé de la paroisse, lui a enjoint de se retirer à cause de sa coiffure. « J’ai voulu exercer mon métier, ce métier que j’exerce pour nourrir ma famille et un prêtre m’en a empêché » s’est-il indigné, joint par La Croix Africa.

La publication faite sur sa page Facebook est davantage explicite : « Il m’a empêché de faire mon boulot en disant que je ne suis pas le bienvenu dans la maison du créateur à cause de mes cheveux. Ça m’a vraiment touché et je lui ai posé une question : suis-je donc le diable ? ».

Approché, le père Metin présente le contexte : « les futurs mariés de ce jour auraient sollicité un photographe qui s’est fait accompagner d’un certain Prosper Houessou que nous ne connaissons pas personnellement ». Il ajoute : « Vu son look, nous avons signifié au futur marié que son invité ne pourrait déambuler dans l’église ».

Le père Metin précise que, pendant la célébration, il a dû rappeler à l’ordre le second photographe également : « Pendant la célébration, vu tous les mouvements intempestifs du reporter en activité –celui qui était entré à l’église– nous avons dû lui demander de s’asseoir lui aussi pour écouter la Parole de Dieu ».

« Chaque milieu a ses exigences »

Opinant à propos de cet incident, Houessou ne cache pas sa déception : « Franchement, ce prêtre m’a choqué par cette réaction et surtout, le ton pris pour me faire sortir de l’église comme si j’étais un démon ».

Mais aux yeux du père Metin, il était plutôt question de faire respecter la discipline. « Chaque milieu, explique le curé, a ses exigences. Un code vestimentaire peut être rigoureusement exigé selon l’événement qui rassemble et le milieu où il se déroule ». Il rappelle, en outre, le contexte d’émergence de la disposition interne de la paroisse à laquelle contrevenaient les dreadlocks de Houessou : « Après plusieurs expériences et efforts infructueux pour discipliner les prises d’images à l’église, depuis plus de cinq ans, notre paroisse a retenu d’éviter, au cours des célébrations, toute tenue extravagante susceptible de distraire ».

Cependant, le curé nuance : « En réalité, avec son look, assis quelque part dans l’assemblée, il aurait été moins dérangeant que de le voir se lever pour aller ici et là pendant la célébration, prendre des vues ». Selon le père Metin, le risque était alors grand, en pareil contexte, que soit faussée la centralité du Christ pendant cette messe. « C’est le Christ l’unique centre d’attention de toute liturgie catholique et les fidèles rassemblés ont besoin d’un certain cadre pour se recueillir et vivre la liturgie. Il est de la responsabilité du curé de le leur garantir », estime-t-il.

Prosper Houessou, photographe béninois, à travers une publication faite le 28 mars sur le réseau social Facebook, a déclenché une polémique autour d’un incident intervenu deux semaines plus tôt à la cathédrale Notre-Dame de miséricorde de Cotonou. Renvoyé de l’église pour sa coiffure, il estime avoir été ainsi victime d’une discrimination. La paroisse quant à elle, affirme avoir simplement appliqué sa réglementation interne dont le photographe était censé être informé.

Les faits remontent au 10 mars, à l’occasion de la célébration d’un mariage auquel Prosper Houessou avait été associé pour la couverture-photo. Selon son récit, sur les lieux, le père Antoine Metin, curé de la paroisse, lui a enjoint de se retirer à cause de sa coiffure. « J’ai voulu exercer mon métier, ce métier que j’exerce pour nourrir ma famille et un prêtre m’en a empêché » s’est-il indigné, joint par La Croix Africa.

La publication faite sur sa page Facebook est davantage explicite : « Il m’a empêché de faire mon boulot en disant que je ne suis pas le bienvenu dans la maison du créateur à cause de mes cheveux. Ça m’a vraiment touché et je lui ai posé une question : suis-je donc le diable ? ».

Approché, le père Metin présente le contexte : « les futurs mariés de ce jour auraient sollicité un photographe qui s’est fait accompagner d’un certain Prosper Houessou que nous ne connaissons pas personnellement ». Il ajoute : « Vu son look, nous avons signifié au futur marié que son invité ne pourrait déambuler dans l’église ».

Le père Metin précise que, pendant la célébration, il a dû rappeler à l’ordre le second photographe également : « Pendant la célébration, vu tous les mouvements intempestifs du reporter en activité –celui qui était entré à l’église– nous avons dû lui demander de s’asseoir lui aussi pour écouter la Parole de Dieu ».

« Chaque milieu a ses exigences »

Opinant à propos de cet incident, Houessou ne cache pas sa déception : « Franchement, ce prêtre m’a choqué par cette réaction et surtout, le ton pris pour me faire sortir de l’église comme si j’étais un démon ».

Mais aux yeux du père Metin, il était plutôt question de faire respecter la discipline. « Chaque milieu, explique le curé, a ses exigences. Un code vestimentaire peut être rigoureusement exigé selon l’événement qui rassemble et le milieu où il se déroule ». Il rappelle, en outre, le contexte d’émergence de la disposition interne de la paroisse à laquelle contrevenaient les dreadlocks de Houessou : « Après plusieurs expériences et efforts infructueux pour discipliner les prises d’images à l’église, depuis plus de cinq ans, notre paroisse a retenu d’éviter, au cours des célébrations, toute tenue extravagante susceptible de distraire ».

Cependant, le curé nuance : « En réalité, avec son look, assis quelque part dans l’assemblée, il aurait été moins dérangeant que de le voir se lever pour aller ici et là pendant la célébration, prendre des vues ». Selon le père Metin, le risque était alors grand, en pareil contexte, que soit faussée la centralité du Christ pendant cette messe. « C’est le Christ l’unique centre d’attention de toute liturgie catholique et les fidèles rassemblés ont besoin d’un certain cadre pour se recueillir et vivre la liturgie. Il est de la responsabilité du curé de le leur garantir », estime-t-il.

Se focaliser sur les combats utiles

Comme en 2020 avec la polémique déclenchée à propos de la peinture d’une partie de la statue de Saint Michel dans une paroisse de la même ville, une effervescence a pu être observée à la suite de la publication de Houessou relayée par des jeunes surtout et certaines pages Facebook populaires. Certains se sont indignés contre ce qu’ils considèrent comme une « stigmatisation », une « méchanceté gratuite ». D’autres en revanche, comme Jules Kounouho sur la page dénommée « Génération dorée », y voient plutôt une « correction morale » à visée pédagogique.

 

Bénin : les Ecureuils remporte la coupe d’Antalya

Après avoir battu le Liberia (4-0) et la Zambie (2-1), les Ecureuils ont contraint le Togo au partage (1-1) mardi soir au Mardan Stadium.

C’est une véritable prouesse qu’ont réalisé les hommes de Moussa Latoundji, sélectionneur intérimaire du Bénin. Après avoir battu le Liberia (4-0) et la Zambie (2-1), les Ecureuils ont contraint le Togo au partage (1-1) mardi soir au Mardan Stadium. Avec 7 points, le Bénin remporte le trophée Antalya 2022 devant le Togo, arrivé deuxième.

Pourtant, les choses ont mal commencé pour les Ecureuils. A la 12è minute, Fodoh Laba ouvre le score après un missile de Samuel  Asamoah repoussé par Saturnin Allagbé. Treize minutes plus tard, les hommes de Moussa Latoundji égalisent.

Lancé de la tête par Cebio Soukou, Steve Mounié se joue de Kennedy Boateng et va battre Malcom Barcola d’un plat de pied pour rétablir la parité.  Avec ce nul, le Bénin totalise sept points après ses victoires contre le Liberia et la Zambie.

Bénin : le nord en état d’alerte

L’extrême nord du Bénin sombre lentement dans la violence. Les conflits locaux facilitent l’implantation des groupes djihadistes et les chefs religieux se montrent préoccupés.

Les attaques terroristes dans le nord du Bénin, attribuées à de probables groupes djihadistes, préoccupent les leaders religieux musulmans et chrétiens. Des initiatives de sensibilisation sont conduites pour éviter toute crispation entre les communautés.

De fin novembre 2021 à début février 2022, trois attaques de présumés groupes djihadistes ont été recensés à Porga, Banikoara et dernièrement dans le Parc national W.

Ce parc, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, a rouvert après une longue fermeture, qui avait été décidée en raison des risques sécuritaires.

Dans cette région frontalière avec le Niger et le Burkina Faso, un climat de peur règne, estime le père Boris Kpenetoun, vice-secrétaire pour le dialogue interreligieux au sein de la Conférence des évêques du Bénin. Il confie à la DW qu’l y a «  une certaine inquiétude, une anxiété qui se manifeste progressivement dans le sentiment des populations. Car on parle de djihadisme. Et quand on dit djihadisme, c’est l’islam qu’on voit. »

Alors que les attaques se multiplient, les musulmans redoutent d’être stigmatisés. L’imam Hanasse Alidou insiste ainsi sur le fait que ces terroristes n’ont rien à voir avec l’islam.

« Nous-mêmes, nous sommes leurs ennemis et ils ne peuvent pas venir devant nous pour chercher quoi que ce soit. Nous-mêmes, nous sommes en train de nous sensibiliser. Chaque fois, on prie dans les mosquées pour que ce qui a commencé dans le nord du Bénin ne devienne pas comme au Mali, au Burkina Faso ou au Nigeria » précise t-il.

Sensibiliser pour éviter le pire

Les représentants religieux musulmans multiplient donc les messages de sensibilisation pour empêcher ce dont le Bénin est resté épargné jusqu’à présent : les conflits interreligieux.

Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans ainsi que l’Etat islamique au grand Sahara ont leur base au Burkina Faso et au Niger voisins. Le nord du Nigeria représente aussi une source d’insécurité avec la présence du groupe Boko Haram.

Cependant, le socio-anthropologue Issifou Abou Moumouni, expert au Laboratoire d’études et de recherche sur les dynamiques sociales et le développement (Lasdel), n’exclut pas qu’il y ait des ressorts locaux qui servent d’appui aux groupes terroristes externes. Il explique ainsi à la DW qu’avant d’opérer convenablement «  il faut qu’ils maîtrisent le terrain. Et pour qu’ils maîtrisent le terrain, il faut des informateurs sur le terrain, des gens qui connaissent mieux le terrain. Donc, ça suppose que ces informateurs soient forcément des Béninois. »

D’autres facteurs

Une étude du Lasdel, menée juste après la première attaque en novembre 2021, confirme d’ailleurs une présence ancienne de terroristes à Kalalé, Nikki et Porga.

Une autre étude, cette fois de l’Institut Clingendael, indique que des mesures de sécurité prises par la société sudafricaine qui gère le Parc national W affectent les éleveurs. Le djihadisme peut aussi se greffer sur ce genre de conflits.

Enfin, une influence grandissante du Koweït et de l’Arabie Saoudite est visible dans certaines régions du nord du Bénin, à travers des formations religieuses, la construction de mosquées, d’écoles et de puits.

Mais pour l’instant, il n’existe aucune preuve d’un lien entre cette présence et une forme de prosélytisme en faveur d’un islam radical.

Bénin : les prix des denrées de première nécessité fixés par le gouvernement

C’est une résolution prise par le gouvernement béninois au cours du conseil des ministres qui s’est tenu mercredi 23 mars 2022.

 

Face à la flambée des prix des denrées de première nécessité et le cri de détresse des responsables des Confédérations et des Centrales syndicales, le gouvernement du Bénin a , dans le conseil des ministres en date de mercredi 23 mars 2022, décidé d’agir entre autres sur les produits de grande consommation tels que  le riz , l’huile , le blé afin de faire face à  la cherté de la vie. Toujours dans le compte rendu du conseil des ministres,  l’Etat  béninois a suspendu également le «réajustement des tarifs d’électricité jusqu’à la fin de l’année afin de les maintenir au même niveau que l’année 2021».

La population béninoise peut pousser un ouf de soulagement dans d’autres domaines de la société  avec  les mesures de soutien aux populations. Ainsi, «l’Etat avait déjà, depuis le début de l’année en cours, renoncé partiellement à la TVA sur le riz importé ainsi qu’à toutes taxes sur le riz et les jus de fruits produits au Bénin, sans oublier qu’il subventionne les produits pétroliers pour environ 5 milliards de FCFA par mois ». Pour permettre aux populations d’atténuer un peu la flambée des prix, le gouvernement a décidé de poursuivre «l’application d’un taux forfaitaire libératoire de TVA sur le riz importé ».

Le sac de 50 kg de riz ordinaire sera désormais cédé à Cotonou à 18.450 FCFA au lieu de 20.500 FCFA.  Les huiles végétales importées ou produites localement sont exonérées de la TVA. Les prix à Cotonou passent donc de 30.000 FCFA à 25.424 FCFA (soit 1.017 FCFA le litre au détail au lieu de 1.200 FCFA actuellement) pour l’huile de coton locale. Quant à l’huile de palme raffinée locale, elle sera cédée désormais sur le marché à 23.305 FCFA au lieu de 27.500 FCFA  (soit 932 FCFA le litre au détail au lieu de 1.100 FCFA actuellement). L’huile de palme raffinée importée sera livrée à 23.305 FCFA au lieu de 27.500 FCFA  (soit 932 FCFA le litre au détail au lieu de 1.100 FCFA actuellement)

La farine de blé importée ou produite localement quant à elle est exonérée de la TVA et les « prix du sac de 50 kg passent respectivement de 25.000 FCFA à 20.000 FCFA et de 23.500 FCFA à 19.915 FCFA à Cotonou. Ce qui justifie le maintien du prix du pain à 125 FCFA la baguette de 160 g et 150 FCFA celle de 200 g». Par rapport aux prix des frets maritimes, ils ont connu «un abattement de 50% » et « de 2/3 pour les frets aériens pour le calcul des droits de douanes à liquider ».  Cette mesure  réduit donc «les droits de douanes sur l’ensemble des produits importés et de baisser leurs prix de vente aux consommateurs».  Pour se prévenir contre la pénurie de carburant, le gouvernement prévoit constituer «un stock de gas-oil » et maintenir «son prix de cession à la pompe à 600 FCFA jusqu’au 30 juin 2022 ».

Les prix de sortie d’usine du ciment, de leur côté,  sont maintenus  «à leur niveau actuel jusqu’au 30 juin 2022». Le  gouvernement a  donc  fixé les prix du ciment auxquels les Béninois doivent acheter ce produit par département. Ainsi, le prix de la tonne au consommateur  va coûter à Cotonou (Atlantique-Littoral) à  75.000 FCFA , à Porto-Novo (Ouémé-Plateau) à 74.000 FCFA, à Comè ( Mono-Couffo ) à 77.000 FCFA, à Parakou (/ Borgou) à  82.000 FCFA , à Djougou (Donga) à  82.000 FCFA, à  Natitingou  (Atacora) à  85.000 FCFA , à Kandi (Alibori) à  85.000 FCFA  et à  Malanville ( Alibori) à 90.000 FCFA.