Le Bénin modernise son administration : un bilan positif après huit ans

Cotonou, le 17 septembre 2024– Huit ans après l’avènement du régime de la Rupture, l’administration béninoise a connu une métamorphose profonde. C’est ce qu’a souligné Adidjatou Mathys, ministre du Travail et de la Fonction publique, lors d’une récente émission.

Un cadre juridique et institutionnel renforcé

Selon la ministre, L’administration a réalisé de nombreux progrès pour devenir plus efficace et se rapprocher des citoyens. Ces avancées ont permis une meilleure interaction entre les services publics et la population, garantissant ainsi une réponse plus rapide et plus adaptée aux besoins des individus. Parmi les avancées majeures, on peut citer :

  • La simplification des procédures administratives: La mise en place des e-services a considérablement réduit les délais de traitement des dossiers et les déplacements des usagers. Des dizaines d’actes administratifs peuvent désormais être obtenus en ligne.
  • L’amélioration des conditions de travail des agents: La revalorisation des salaires(avec une hausse de 35% en moyenne) , l’aménagement des horaires et la lutte contre la corruption ont contribué à motiver les agents et à améliorer la qualité des services publics.
  • La transparence et la lutte contre la fraude: Les concours de recrutement sont désormais plus transparents et plus équitables. Les résultats sont publiés rapidement et les cas de fraude sont sévèrement sanctionnés.
  • Renforcement du contentieux : L’État a gagné 180 procès sur 216, générant d’importants gains financiers.
  • Le renforcement des services publics: Le nombre d’agents de l’État a augmenté de manière significative (Plus de 56 000 agents depuis 20216), notamment dans les secteurs de l’éducation, de la santé et de la justice.
  • La facilitation des démarches pour les retraités: Les autorités ont simplifié les procédures de retraite et effectuent maintenant les paiements de manière plus rapide et plus efficace.

Des chiffres clés de la modernisation de l’administration

Pour illustrer l’ampleur de ces transformations, quelques chiffres clés :

  • 20 communes équipées de Centres communaux de service public.
  • 35% d’augmentation des salaires des agents de l’État.
  • 180 procès gagnés par l’État sur 216.
  • 56 199 agents recrutés depuis 2016.

Ces réformes ont non seulement amélioré la qualité de vie des fonctionnaires mais aussi celle des citoyens, qui bénéficient désormais de services publics plus performants.

Les défis à venir

Malgré ces avancées significatives, des défis restent à relever. Le gouvernement prévoit notamment de réduire à 10 jours le délai de publication des résultats des concours, grâce à la poursuite de la dématérialisation des procédures. Si les progrès sont notables, il reste encore du chemin à parcourir pour que l’administration béninoise soit totalement au service des citoyens. La poursuite de la dématérialisation des services, la lutte contre la corruption et l’amélioration de la formation des agents figurent parmi les priorités des prochaines années.

En huit ans, le gouvernement béninois a profondément transformé son administration. Les résultats sont là : une administration plus efficace, plus transparente et plus proche des citoyens. Les réformes engagées placent le Bénin à l’avant-garde de la modernisation des services publics en Afrique.

Trois Béninois enlevés à la frontière Niger-Nigeria : l’angoisse des familles

Malanville, le 17 septembre 2024 – Un nouveau drame secoue la région frontalière entre le Bénin et le Nigeria. Trois citoyens béninois ont été enlevés par des individus armés alors qu’ils regagnaient leur pays, contraints par la fermeture des frontières nigériennes.

Les victimes, originaires du département du Plateau, travaillaient comme ouvriers à Niamey. Leur calvaire a commencé alors qu’ils traversaient une zone réputée pour son insécurité, où les attaques de groupes armés sont fréquentes. Selon un témoignage recueilli à Niamey, les ravisseurs auraient envoyé un message via le téléphone portable d’une des victimes, demandant une somme de 1,5 million de francs CFA pour libérer les otages. En plus, les ravisseurs ont publié les photos des trois otages Béninois nus sur le net.

Cette nouvelle a plongé les familles des victimes dans une angoisse immense. Les autorités béninoises, bien que saisies de l’affaire, n’ont pour l’instant pas communiqué officiellement sur le sujet. Les efforts se concentrent désormais sur la libération rapide et inconditionnelle des otages.

Cet incident met une nouvelle fois en lumière la fragilité de la situation sécuritaire dans la région. La porosité des frontières et la présence de groupes armés rendent les déplacements extrêmement dangereux. Les autorités des deux pays sont appelées à renforcer leur coopération pour lutter contre ce fléau et assurer la sécurité des populations.

en bref, Cet enlèvement tragique est un rappel brutal de la menace qui pèse sur la région. Les défis sont immenses, mais l’espoir ne doit pas disparaître. Comment trouver un équilibre entre la sécurité et le développement ? Comment construire un avenir meilleur pour les populations de cette région ? Ces questions appellent une réponse urgente et coordonnée de la part de tous.

La rentrée scolaire 2024-2025 bat son plein au Bénin

Cotonou, 16 septembre 2024 – Le doux claquement des portes, le brouhaha des conversations et les cris de joie des rétrouvailles ont rythmé ce lundi la rentrée scolaire au Bénin. Après trois mois de vacances bien méritées, élèves et enseignants ont repris le chemin des classes, marquant ainsi le début d’une nouvelle année académique riche en promesses.

Une rentrée marquée par quelques ajustements

Les activités pédagogiques ont déjà repris. Cet engouement se ressent dans tous les établissements, où les enseignants sont prêts à transmettre leurs connaissances. Si la plupart des établissements ont ouvert leurs portes sans encombre, quelques ajustements sont encore en cours au CEG Les Pylônes.

En effet, l’affluence des nouveaux élèves au CEG Les Pylônes est telle que le nouveau directeur a jugé nécessaire de modifier le calendrier des inscriptions, ce qui pourrait conduire à une prolongation d’une semaine. Malgré ces ajustements, l’établissement est prêt à accueillir tous les élèves et les cours ont bel et bien commencé pour les anciens élèves.

Malgré ces quelques difficultés, l’enthousiasme est palpable chez les enseignants et les élèves. Afin de faciliter l’organisation des élèves, les emplois du temps et les listes de classe ont été rendus publics vendredi dernier. Les enseignants sont prêts à accueillir les élèves et les cours ont débuté comme prévu.

Les défis à relever

Cette rentrée scolaire 2024-2025 s’inscrit dans un contexte particulier, marqué par les défis liés aux terrorismes et aux changements climatiques. Les inondations récurrentes, notamment en cette période de crue, pourraient perturber le bon déroulement du cours dans certaines régions du pays. En dépit de ces difficultés, les autorités éducatives et les acteurs de l’école se montrent optimistes. cette année scolaire est une nouvelle opportunité pour les élèves de progresser et de s’épanouir ».

En somme, la rentrée scolaire 2024-2025 a officiellement ouvert ses portes. Si l’enthousiasme est de mise, les défis sont nombreux. Comment relever les défis liés aux inégalités, à la qualité de l’enseignement et à l’adaptation aux nouveaux enjeux ? Comment faire de l’école un lieu d’apprentissage stimulant et inclusif ? Les réponses à ces questions détermineront l’avenir de l’éducation au Bénin et, par conséquent, l’avenir de notre pays.

L’UNICEF offre une nouvelle vie aux nouveau-nés du Zou

Bénin, 16 septembre 2024 – Le Centre Hospitalier Départemental du Zou vient de recevoir un coup de pouce considérable pour améliorer la prise en charge des nouveau-nés. Grâce à un généreux don de l’UNICEF, financé en partie par le Fonds Français Muskoka, l’établissement est désormais équipé d’appareils de pointe pour sauver des vies.

Incubateurs, moniteurs, lampes de photothérapie, respirateurs… l’hôpital dispose désormais de tout le matériel nécessaire pour soigner les bébés les plus fragiles. Ces équipements de dernière génération permettent de stabiliser la température des nouveau-nés, de surveiller leurs fonctions vitales et de traiter efficacement les maladies les plus courantes, comme la jaunisse.

Grâce à l'UNICEF, le Centre Hospitalier Départemental du Zou est désormais mieux équipé pour sauver les nouveau-nés au Bénin.Un espoir pour les familles

Cette initiative est une véritable bouffée d’oxygène pour les familles du département du Zou. Grâce à ces nouveaux équipements, les nouveau-nés nés prématurément, de faible poids ou souffrant de complications auront de meilleures chances de survie.

Un engagement fort pour la santé infantile

En équipant cet hôpital, l’UNICEF réaffirme son engagement en faveur de la santé des enfants.  Par ailleurs, ce don s’inscrit dans le cadre d’une stratégie plus large visant à renforcer les systèmes de santé dans les pays en développement et à réduire la mortalité infantile.

Grâce à l'UNICEF, le Centre Hospitalier Départemental du Zou est désormais mieux équipé pour sauver les nouveau-nés au Bénin.Des équipements pour garantir la vie de nombreux nouveau-nés 

En plus , les équipements fournis par l’UNICEF permettront de :

  • Stabiliser la température des nouveau-nés prématurés.
  • Surveiller en continu les fonctions vitales des bébés.
  • Traiter efficacement les maladies néonatales les plus courantes.
  • Augmenter considérablement le taux de survie des nouveau-nés.

En somme,ce don d’équipements médicaux au Centre Hospitalier Départemental du Zou est une étape importante dans la lutte contre la mortalité infantile au Bénin. Cependant, le chemin est encore long. Il est essentiel de poursuivre les efforts pour renforcer les systèmes de santé, anciens professionnels de santé et sensibiliser les populations aux bonnes pratiques d’hygiène et de nutrition. Ensemble, nous pouvons donner à chaque enfant la chance d’avoir un avenir meilleur.

Abomey-Calavi : Le nouveau marché de gros, un atout pour la ville

Abomey-Calavi, le 13 septembre 2024  – Un vent d’enthousiasme souffle sur la ville d’Abomey-Calavi alors que les représentants des marchands du célèbre marché de Dantokpa ont été émerveillés par la visite du nouveau « Marché de Gros » en construction. L’événement a eu lieu en présence de personnalités de marque, notamment le Ministre de l’Industrie et du Commerce (MIC), Shadiya Alimatou ASSOUMAN, et la Directrice Générale de l’Agence Nationale de Gestion des Marchés (ANaGeM), Eunice LOISEL KINIFFO.

Le projet de nouveau marché de gros d'Abomey-Calavi, soutenu par le président Patrice Talon, suscite un grand intérêt chez les commerçants Les témoignages recueillis sur place reflètent un sentiment de fierté et d’approbation unanime. Une commerçante a partagé son admiration pour l’esthétique et la qualité des infrastructures, déclarant que le président Patrice Talon a fait preuve d’un goût exquis dans la conception du marché. Elle a affirmé que les marchands de Dantokpa sont pleinement derrière le président, soutenant sa vision de modernisation des espaces commerciaux.

Le projet de nouveau marché de gros d'Abomey-Calavi, soutenu par le président Patrice Talon, suscite un grand intérêt chez les commerçants Une autre commerçante a exprimé sa conviction que le transfert du marché Dantokpa vers ce nouveau site est inévitable et nécessaire. Elle a souligné sa joie et son émerveillement face à ce qu’elle a décrit comme un joyau architectural et commercial, qui symbolise le progrès et l’ambition de la nation.

Ce projet ambitieux est non seulement une amélioration des conditions de commerce, mais aussi comme un symbole de l’engagement du gouvernement à promouvoir le développement économique et l’innovation. Le nouveau marché de gros est conçu pour répondre aux besoins des commerçants et des consommateurs, offrant des installations modernes et une organisation optimisée qui promettent de transformer l’expérience d’achat et de vente.

Alors que la date d’inauguration approche, l’anticipation et l’excitation continuent de monter parmi les commerçants et la population locale. Ce développement est un pas de plus vers la réalisation de la vision du président Talon pour un Benin dynamique et prospère, où le commerce joue un rôle central dans l’économie nationale.

 

 

Le Bénin renforce ses actions en faveur de l’égalité de genre

Cotonou, le 13 septembre 2024 – Le gouvernement béninois a franchi une nouvelle étape dans sa lutte pour l’égalité de genre et l’autonomisation des femmes.  En effet,  lors d’une cérémonie officielle, mercredi dernier, de nombreux équipements ont été remis aux structures des ministères des Affaires Sociales et de la Microfinance, de la Santé et de l’Enseignement supérieur.

Le Bénin fait un pas de géant vers l'égalité de genre grâce à un important don de matériel aux ministères concernésUn appui financier conséquent

Par ailleurs, ces équipements, financés par les projets PAEG et SWEDD, représentent un investissement total de plus de 856 millions de francs CFA. Ils comprennent 12 véhicules, 45 motos, 324 ordinateurs portables, 114 imprimantes, 111 vidéoprojecteurs  et d’autres matériels de bureau, indispensables pour mener à bien les actions de terrain.

Dans le cadre de sa mission de promotion de l’égalité de genre, le Projet d’Appui à l’Égalité de Genre (PAEG) avait déjà  investi plus de cent quatre-vingt-dix-neuf millions huit cent mille (199 800 000) francs CFA dans l’acquisition de deux véhicules 4×4 et de 82 motos, destinés au ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance (MASM). En complément au matériel informatique fourni en début d’année.

« Ces outils vont nous permettre d’améliorer notre efficacité et notre impact sur le terrain », s’est réjouie Madame Lisette ODOULAMI, Directrice de l’INMES, au nom des récipiendaires.

Ces nouveaux équipements, qui viennent s’ajouter au matériel informatique déjà fourni, permettront d’améliorer significativement la mobilité des équipes sur le terrain et ainsi d’accélérer la mise en œuvre des actions en faveur de l’autonomisation des femmes.

Le Bénin fait un pas de géant vers l'égalité de genre grâce à un important don de matériel aux ministères concernésUne mobilisation nationale et internationale en faveur de l’égalité de genre

Lors de la cérémonie officielle de remise de ces matériels, Madame Véronique TOGNIFODE, Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, a réaffirmé l’engagement du gouvernement à promouvoir l’autonomisation des femmes et l’égalité des genres.

Elle a chaleureusement remercié les partenaires du Bénin pour leur soutien financier crucial à la réalisation de ces deux projets ambitieux.  « L’autonomisation des femmes est au cœur de nos politiques publiques », a-t-elle déclaré. « Ces équipements sont un outil essentiel pour atteindre nos objectifs. »

Madame Elisabeth Pitteloud ALANSAR, Cheffe de la Coopération Suisse, a souligné la fierté de son pays à contribuer à une initiative phare du gouvernement béninois et a renouvelé son engagement pour le succès de cette première phase.

Monsieur Prince ADJOVI, Coordonnateur du Projet SWEDD, a rendu hommage au dévouement des agents de terrain qui œuvrent sans relâche pour l’autonomisation des femmes et des filles au Bénin.

Le Bénin fait un pas de géant vers l'égalité de genre grâce à un important don de matériel aux ministères concernésDes projets au service des femmes

Les projets PAEG et SWEDD visent à renforcer les capacités des acteurs locaux, à promouvoir l’accès des femmes aux services sociaux de base et à améliorer leur situation économique. Grâce à ces nouveaux équipements, les agents de terrain pourront mener à bien leurs missions avec plus de moyens et d’efficacité.

En bref, comme l’a souligné Madame Véronique TOGNIFODE, ‘l’autonomisation des femmes est un investissement pour l’avenir’. Cette dotation en équipements est une étape importante, mais le combat pour l’égalité de genre est loin d’être terminé. Il nous appartient à tous de poursuivre cet élan et de construire un Bénin où chaque femme pourra s’épanouir pleinement.

L’art contemporain béninois s’expose à la Conciergerie de Paris

Cotonou, le 13 septembre 2024 – Une nouvelle ère s’ouvre pour l’art contemporain béninois. En effet, du 4 octobre 2024 au 5 janvier 2025, la prestigieuse Conciergerie de Paris accueillera une exposition exceptionnelle mettant en lumière le talent de 42 artistes béninois.

« Révélation ! Art contemporain du Bénin »: Une initiative présidentielle

Par ailleurs, cette exposition, intitulée « Révélation ! Art contemporain du Bénin », est le fruit d’une demande formulée par le président français Emmanuel Macron lors de sa visite au Bénin en juin 2022. Ébloui par la richesse artistique du pays, notamment lors de l’exposition qui a suivi le retour des Trésors royaux, le chef de l’État français a souhaité donner une plus grande visibilité à la création contemporaine béninoise.

Suite à cette demande, le Bénin, sous l’impulsion de l’Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC), dirigée par William Codjo, a collaboré avec le Centre des monuments nationaux de France pour mener à bien ce projet d’exposition.

Du 4 octobre au 5 janvier, la Conciergerie de Paris accueille "Révélation !", une exposition d'art contemporain béninois.Un voyage au cœur de la culture béninoise

Divisée en trois chapitres, l’exposition invitera le public à un voyage au cœur de la culture béninoise. De la mythologie vodoun aux figures royales d’Abomey, en passant par la société contemporaine, les œuvres présentées offriront aussi un panorama complet de la création artistique béninoise.

  • Des dieux et des déesses: Le visiteur découvrira la richesse du culte vodoun à travers des œuvres évoquant les divinités et leurs métamorphoses.
  • Des reines et des rois: Les œuvres de cette section rendront hommage à la puissance et à la gloire des rois d’Abomey, figures emblématiques de l’histoire du Bénin.
  • Des femmes et des hommes: Les artistes contemporains donneront à voir un Bénin en mouvement, marqué par la globalisation et les métissages culturels.

Finalement , cette exposition sera l’occasion de découvrir la diversité et la richesse de la création artistique contemporaine béninoise, à travers des œuvres aussi variées que les photographies, les peintures, les sculptures, les vidéos, les installations, les dessins, les performances, le design et le stylisme.

Du 4 octobre au 5 janvier, la Conciergerie de Paris accueille "Révélation !", une exposition d'art contemporain béninois.Un rayonnement international pour l’art béninois

Cette exposition à Paris représente une formidable opportunité pour les artistes béninois de se faire connaître à l’international. Elle s’inscrit dans une dynamique plus large visant à promouvoir la culture béninoise et à développer une économie créative.

En marge de l’exposition, un riche programme d’animations sera proposé au public parisien, avec notamment un concert d’Angélique Kidjo,

 une découverte culinaire avec Georgia VIOU et des ateliers pour enfants.

Cette exposition à la Conciergerie de Paris marque un tournant pour l’art contemporain béninois. En offrant une plateforme d’expression à de nombreux artistes, elle contribue ainsi à faire rayonner la culture béninoise à l’international et à renforcer les liens entre la France et le Bénin. Au-delà de l’aspect artistique, cette initiative témoigne d’une volonté de préserver et de promouvoir le patrimoine culturel béninois, tout en l’inscrivant dans les enjeux contemporains. »

5 ans déjà ! Maria-Gléta 2 fait briller le Bénin

Cotonou, le 13 septembre 2024 – Cinq ans après sa mise en service, la centrale thermique duel-fuel de Maria-Gléta 2 continue de faire tourner les turbines au Bénin. Mercredi dernier, une centaine de jeunes bacheliers ont pu découvrir les coulisses de cette infrastructure, véritable poumon énergétique du pays.

La centrale thermique de Maria-Gléta 2 fête ses 5 ans ! Un succès pour l'énergie béninoise et une source d'inspiration pour la jeunesse. Un fleuron technologique au service du Bénin

Avec ses 36 000 heures de fonctionnement, la centrale Thermique 129.5 MW de Maria-Gléta 2 tournant 85% en gaz  a largement prouvé son efficacité. « C’est un très bon succès », se félicite Christophe Pringault, Directeur Général de BWSC, l’entreprise en charge de l’exploitation. Grâce à ses moteurs performants, la centrale répond à près de 50% des besoins en électricité du pays, même en cas de coupures d’approvisionnement en gaz depuis le Nigeria.

« Les équipements sont de dernière génération et permettent de passer d’un combustible à l’autre sans interruption », explique Éméric Tokoudagba, Directeur Général de la SBPE. Il a également  souligné que la centrale électrique a connu deux arrêts en cinq ans, totalisant deux heures d’interruption. Cette flexibilité est aussi essentielle pour garantir une alimentation électrique stable et fiable à la population béninoise.

La centrale thermique de Maria-Gléta 2 fête ses 5 ans ! Un succès pour l'énergie béninoise et une source d'inspiration pour la jeunesse. Maria-Gléta 2 : Un vecteur d’inspiration pour la jeunesse

En plus, la visite de la centrale a suscité un vif intérêt chez les jeunes bacheliers, qui ont pu découvrir les métiers de l’énergie et les enjeux de l’autonomisation énergétique. « Cette visite va impacter positivement mon choix de filière », confie Estelle Sohou, étudiante en deuxième année.

Pour le gouvernement béninois, cette visite s’inscrit dans une volonté de sensibiliser les jeunes aux enjeux énergétiques et de les encourager à s’orienter vers des filières scientifiques et techniques.

La centrale thermique de Maria-Gléta 2 fête ses 5 ans ! Un succès pour l'énergie béninoise et une source d'inspiration pour la jeunesse. Un pari réussi pour le Bénin

En bref, la centrale de Maria-Gléta 2 est bien plus qu’une simple infrastructure énergétique. C’est un symbole de la volonté du Bénin de maîtriser son destin énergétique et de réduire sa dépendance vis-à-vis de l’extérieur. En investissant dans des technologies de pointe et en formant des compétences locales, le pays pose ainsi  les fondations d’un avenir énergétique durable.

Bénin : Une nouvelle ère pour le secteur de la construction

Cotonou, le 12 septembre 2024 – Le gouvernement béninois vient de poser une pierre angulaire pour réformer en profondeur le secteur de la construction. Lors d’un conseil des ministres exceptionnel, un projet de loi-cadre sur la construction et l’habitation a été présenté, marquant un tournant décisif pour le secteur immobilier du pays.

En effet, ce texte législatif ambitieux vise à instaurer un cadre réglementaire plus strict et plus transparent pour garantir la qualité et la sécurité des constructions au Bénin. Fini les bâtiments qui s’effondrent et les investissements immobiliers hasardeux ! Le gouvernement entend mettre en place des normes rigoureuses pour protéger les citoyens et stimuler également un développement urbain durable.

Les principaux axes de cette réforme dans le secteur de la construction

  • Régulation renforcée des acteurs du secteur : Constructeurs et promoteurs seront soumis à des contrôles plus stricts pour assurer la qualité de leurs réalisations.
  • Soutien au logement social : Le gouvernement s’engage à faciliter l’accès au logement pour tous les Béninois, en particulier les plus démunis.
  • Transparence et lutte contre la corruption : La déclaration de patrimoine obligatoire pour les hauts fonctionnaires témoigne de la volonté du gouvernement de renforcer la transparence et la bonne gouvernance.

Un pas de géant vers un Bénin moderne

L’adoption de ce projet de loi représenterait une avancée significative pour le Bénin, rappelant l’importance du permis de construire et imposant des garanties solides aux acteurs de l’immobilier. Le logement social, en particulier, deviendrait une priorité étatique, reflétant une prise de conscience et une responsabilité accrues envers les besoins des citoyens.

Les ministres concernés ont reçu pour instruction de défendre vigoureusement ce projet devant la Représentation nationale, soulignant l’engagement du gouvernement à concrétiser ces réformes. En parallèle, le conseil a également adopté un décret établissant la liste des autorités et agents publics tenus à une déclaration de patrimoine, ainsi qu’une approbation pour les statuts révisés de l’Agence nationale de la Maintenance hospitalière, renforçant ainsi la transparence et la responsabilité au sein de l’administration publique.

Un signal fort pour les investisseurs

En outre, cette réforme est un signal fort pour les investisseurs, tant nationaux qu’étrangers. En offrant un cadre juridique sécurisé et transparent, le Bénin ambitionne de devenir une destination attractive pour les investissements immobiliers.

Les défis à relever

L’application de cette nouvelle loi ne sera pas sans défis. La mise en place d’un système de contrôle efficace et la formation des acteurs du secteur seront essentielles pour garantir le succès de cette réforme.

En bref, cette réforme ambitieuse marque un tournant décisif pour le secteur de la construction au Bénin. En instaurant des normes plus strictes et en favorisant le logement social, le gouvernement pose les fondements d’un avenir meilleur. Mais de nombreux défis restent à relever : comment financer la rénovation des quartiers insalubres ? Comment encourager la construction de logements écologiques ? Comment garantir l’accès au logement pour tous les Béninois ? Les réponses à ces questions détermineront en grande partie le succès de cette réforme.

Sahel : L’irrigation, un enjeu vital

Lors de la 39ème Journée du Comité permanent Inter-États de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS), célébrée ce 12 septembre 2024 , le Président tchadien et Président en exercice du CILSS,  Mahamat IDRISS DEBY ITNO a mis en avant la nécessité de développer des systèmes d’ irrigation performante et durable pour faire face aux défis liés au changement climatique et assurer la sécurité alimentaire de la région.

Le cœur du problème : la dépendance aux prélèvements

Dans un discours récent, le Président a mis en exergue la vulnérabilité de l’agriculture locale face aux aléas climatiques, soulignant que 95% de la production dépend des précipitations, aujourd’hui menacées par le changement climatique. Il a cependant relevé que la région sahélienne et ouest-africaine regorge de ressources hydriques sous-exploitées, avec moins de 10% des eaux de surface mobilisées et seulement 15% des terres arables irriguées.

Dans ce contexte d’incertitude pluviométrique et de crises alimentaires récurrentes, le développement de l’irrigation s’impose comme une solution durable pour sécuriser la production agricole. Le Président a ainsi appelé à une valorisation accrue des ressources en eau disponibles pour contrer l’impact des variations climatiques sur l’agriculture.

L’irrigation, une solution clé 

Face aux défis climatiques et économiques au Sahel et en Afrique de l’Ouest, la maîtrise de l’eau pour l’agriculture s’impose comme une priorité pour les pays membres du CILSS. Dans un élan de solidarité régionale, les chefs d’État de six nations, soutenus par également  la Banque Mondiale, ont initié en 2013 l’ambitieuse Initiative pour l’Irrigation au Sahel.

Visant à étendre la superficie irriguée à un million d’hectares, le projet PARIIS, actuellement en phase pilote, pourrait bientôt bénéficier à l’ensemble des États membres, promettant ainsi une révolution agricole irriguée adaptée aux réalités sahéliennes. Le Président a rappelé les résultats encourageants de cette initiative et appelé à son extension à tous les États membres.

Les enjeux de l’irrigation

Par ailleurs, le développement de l’irrigation présente de nombreux enjeux :

  • Sécurité alimentaire : L’irrigation permet de stabiliser les productions agricoles et de réduire la vulnérabilité aux sécheresses.
  • Croissance économique : Le secteur agricole irrigué peut générer des revenus importants pour les agriculteurs et contribuer à la croissance économique des pays.
  • Adaptation au changement climatique : L’irrigation est un moyen efficace de s’adapter aux effets du changement climatique, tels que la diminution des prélèvements et l’augmentation des températures.

Les défis à relever 

Malgré les avancées réalisées, de nombreux défis subsistent :

  • Financement : Le développement de l’irrigation nécessite des investissements importants, tant publics que privés.
  • Transfert de technologies : Il est essentiel de mettre en place des programmes de formation pour les agriculteurs afin qu’ils puissent adopter les bonnes pratiques d’irrigation.
  • Gouvernance de l’eau : Une bonne gestion de l’eau est indispensable pour assurer la durabilité des systèmes d’irrigation.

En Conclusion, Le CILSS a clairement identifié l’irrigation comme un levier essentiel pour le développement durable de la région sahélienne. Les États membres, avec l’appui de leurs partenaires, doivent intensifier leurs efforts pour mettre en œuvre des politiques et des stratégies ambitieuses en faveur de l’irrigation. L’avenir de l’agriculture sahélienne dépendra aussi en grande partie de notre capacité à relever ce défi.