Tentative de coup d’État au Bénin

Cotonou , le 25 septembre 2024- Une affaire de haute trahison a ébranlé le Bénin. L’ancien ministre des Sports, Oswald Homeky, et l’homme d’affaires Olivier Boko ont tenté de corrompre le commandant de la Garde Républicaine dans la nuit du 23 au 24 septembre 2024 pour orchestrer un coup d’État, ce qui a conduit à leur arrestation.

L'ancien ministre béninois Oswald Homeky est au centre d'une affaire de corruption et de tentative de coup d'État, qui secoue le pays.Les détails d’un coup d’État  présumé

Selon les révélations du procureur spécial de la CRIET, les deux hommes auraient ourdi un plan visant à renverser le pouvoir en place. Pour parvenir à leurs fins, ils auraient mis en place une stratégie complexe impliquant des versements d’argent importants.

Dès le mois d’août, Homeky et Boko auraient ouvert un compte bancaire en Côte d’Ivoire au nom du commandant de la Garde Républicaine, crédité d’une somme initiale de 105 millions de FCFA. Ils auraient ensuite remis en mains propres, dans la nuit de leur arrestation, une somme supplémentaire de 1,5 milliard de FCFA, transportée dans un véhicule blindé.

Une arrestation spectaculaire

Les forces de sécurité ont arrêté les deux hommes au moment où ils remettaient la somme d’argent, grâce à une opération qu’elles avaient minutieusement préparée. La fausse immatriculation du véhicule utilisé pour transporter l’argent révèle la planification méticuleuse de la tentative de coup d’État.

Les enjeux pour le Bénin

En outre, cette affaire révèle les fragilités des institutions béninoises et expose le pays à des risques de déstabilisation. Les motivations des deux hommes arrêtés et la présence de complices potentiels soulèvent de nombreuses questions.

Les autorités béninoises mènent l’enquête pour éclaircir cette affaire et s’engagent à utiliser tous les moyens nécessaires pour identifier et arrêter les autres individus impliqués dans cette tentative de coup d’État.

En résumé, cette tentative de coup d’État marque un tournant dans l’histoire récente du Bénin, rappelant les défis politiques et sécuritaires auxquels le pays doit faire face et mettant en évidence la nécessité pour les autorités de rester vigilantes afin de garantir la stabilité nationale.

Bénin : La HAAC muselle-t-elle la presse ?

Cotonou , le 24 septembre 2024- La journaliste Pesce Hounyo, figure de proue de la web-télévision « Reporter Médias Monde », est dans le viseur de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC). En effet, convoquée à une instruction le 26 septembre prochain, elle doit répondre de propos tenus par un invité lors de son émission, jugés « diffamatoires » et « sans fondements » envers le chef de l’État. Cette convocation relance le débat sur la liberté de la presse au Bénin.

Le contexte de la convocation de la HAAC

Tout a commencé après la diffusion d’une émission où Philippe Houndégnon, ancien directeur général de la police républicaine, avait été invité. Au cours de ce programme, l’invité s’était livré à des commentaires sur divers sujets, dont certains auraient déplu au pouvoir en place. C’est sur la base de ces propos que la HAAC a décidé de convoquer la journaliste, la tenant ainsi responsable des déclarations de son invité.

Une pression sur la liberté d’expression

Cette convocation suscite une vive polémique au sein de l’opinion publique béninoise. De nombreux observateurs y voient une nouvelle atteinte à la liberté de la presse. « Doit-on désormais censurer les propos de ses invités ? », s’interroge un journaliste. « Cette convocation est une menace pour le pluralisme de l’information », ajoute un autre. Les réseaux sociaux sont également en ébullition, avec de nombreux internautes qui expriment leur soutien à la journaliste et leur inquiétude quant à l’avenir de la liberté d’expression au Bénin.

« Reporter Médias Monde » dans le viseur

Cette web-télévision, qui jouit d’une certaine popularité au Bénin, semble être régulièrement visée par les autorités. Cette nouvelle convocation vient s’ajouter à une série de pressions exercées sur les médias ces derniers mois. Pour de nombreux observateurs, cette situation est inquiétante et pourrait avoir un effet dissuasif sur les journalistes et les médias indépendants.

Les questions en suspens pour la HAAC

Cette affaire soulève plusieurs questions : Jusqu’où va-t-on dans la responsabilité des journalistes pour les propos de leurs invités ? Est-il normal de remettre en cause la liberté d’expression au nom de la protection de l’honneur du chef de l’État ? Comment concilier le droit à l’information avec le devoir de réserve ? Autant de questions auxquelles il faudra répondre dans les prochains jours.

En conclusion , la convocation de Pesce Hounyo est un nouveau coup dur pour la liberté de la presse au Bénin. Cette affaire souligne les obstacles auxquels font face les journalistes dans l’exercice de leur métier. Il est urgent de créer un cadre juridique et institutionnel qui garantisse la liberté d’expression et le pluralisme de l’information.

Vague d’arrestations dans l’entourage du Président béninois

Dans la nuit du 23 au 24 septembre 2024, une série d’arrestations a secoué l’entourage immédiat du chef de l’État béninois, Guillaume Athanase Patrice Talon. Parmi les personnes interpellées figure Olivier Boko, un homme d’affaires influent et ami intime du président. En effet, ce matin, la police l’a arrêté alors qu’il se rendait au domicile du président .

Arrestations dans l’entourage du Président béninois : l’ami intime du Président et un ancien ministre sous les verrous, La police a également arrêté Oswald Homeky, l’ancien ministre des Sports, à son domicile de Cotonou. De son côté, les autorités ont appelé le commandant de la Garde républicaine, le Colonel Dieudonné Djimon TÉVOÉDJRÈ, pour l’interroger avant de le placer aussi  en détention. Pour l’instant, le gouvernement n’a fourni aucune information officielle sur ces arrestations. Les prochaines heures devraient apporter plus de clarté sur cette affaire qui suscite déjà de nombreuses interrogations au sein de l’opinion publique.

Arrêter pour arrêter : La face cachée de l’appareil judiciaire béninoise

Ces arrestations interviennent dans un climat de tensions liées à la succession de Patrice Talon, qui doit quitter la présidence en 2026 après son second mandat. Olivier Boko, autrefois partenaire d’affaires de Talon dans le secteur du coton, a vu ses ambitions politiques grandir au fil du temps, jusqu’à envisager de succéder à son ancien allié. Cette aspiration a mis à mal leur relation, d’autant plus que Talon s’est fermement opposé à toute forme de manœuvre autour de sa succession.

Au mois d’octobre 2023, Oswald Homeky avait déjà dû démissionner après avoir publiquement soutenu Boko pour l’après-Talon. Cette prise de position avait marqué une première fracture dans l’entourage du président.

Arrestations dans l’entourage du Président béninois : l’ami intime du Président et un ancien ministre sous les verrous, Mystère autour des Arrestations

À ce jour, les raisons exactes de l’arrestation d’Olivier Boko et d’Oswald Homeky demeurent floues. Sont-ils accusés d’atteinte à la sûreté de l’État ou de manœuvres criminelles en lien avec la succession de Talon? Le silence des autorités publiques alimente les spéculations et accroît l’incertitude politique dans un contexte déjà tendu.

Arrestations dans l’entourage du Président béninois : l’ami intime du Président et un ancien ministre sous les verrous, Une Purge Progressive

Depuis mai 2023, le régime a exclu plusieurs autres personnalités importantes, dont Aurélien Agbénonci, ancien ministre des Affaires étrangères, et Johannes Dagnon, ancien directeur du Bureau d’analyse et d’investigation (BAI) de la présidence. Ces évictions successives témoignent des tensions croissantes au sein du pouvoir béninois à l’approche de 2026.

En bref, les prochaines heures et jours seront cruciaux pour comprendre les implications de ces arrestations et leur impact sur la scène politique béninoise.

La route N’dali-Nikki-Tchicandou : Un nouvel élan pour le développement du Bénin

Ndali, le 24 septembre 2024 – Le Bénin s’engage résolument dans la modernisation de son réseau routier. Après des années de dégradation, la route N’dali-Nikki-Tchicandou, véritable artère vitale pour l’économie nationale et régionale, fait peau neuve.

En effet, ce chantier d’envergure, initié par le gouvernement du Président Patrice Talon, vise à remettre à niveau cette infrastructure stratégique qui relie le Bénin au Nigeria. Par ailleurs, les travaux, actuellement en cours, promettent de transformer le quotidien des populations locales et de dynamiser les échanges commerciaux.

La réhabilitation de la route N'dali-Nikki-Tchicandou au Bénin ouvre de nouvelles perspectives pour le développement économique Un projet porteur d’espoir

Au-delà de l’amélioration des conditions de circulation, cette réhabilitation répond également  à plusieurs enjeux :

  • Sécurisation des investissements : En préservant cette route, le gouvernement garantit la durabilité des investissements consentis et ouvre de nouvelles perspectives de développement.
  • Amélioration du niveau de service : Les usagers pourront bénéficier d’une route plus sûre, plus confortable et mieux adaptée aux besoins du trafic.
  • Développement économique : La route réhabilitée facilitera les échanges commerciaux avec les pays voisins, notamment le Nigeria, le Mali, le Niger et le Burkina Faso, stimulant ainsi l’activité économique régionale.
  • Protection de l’environnement : Les travaux intègrent des dispositifs de drainage des eaux, contribuant à l’assainissement des localités traversées.

La réhabilitation de la route N'dali-Nikki-Tchicandou au Bénin ouvre de nouvelles perspectives pour le développement économique Un signal fort pour le développement

En investissant massivement dans la réhabilitation de la route N’dali-Nikki-Tchicandou , le gouvernement béninois démontre sa volonté de faire du développement des infrastructures un moteur de croissance. Les populations locales, impatientes de voir les fruits de ces travaux, saluent cette initiative et voient en elle un signe d’espoir pour l’avenir.

En bref, si les bénéfices de cette réhabilitation sont indéniables, il convient de rester vigilant quant aux défis à venir. Comment assurer la durabilité de cette infrastructure dans un contexte de changement climatique et d’augmentation du trafic routier ?

200 nouveaux jeunes béninois lancés dans l’industrie textile grâce à Azôli

Parakou et Natitingou, le 24 septembre 2024 – Dans une ambiance festive, 200 jeunes Béninois, issus des départements du Borgou, de l’Alibori, de l’Atacora et de la Donga, ont entamé une nouvelle étape de leur vie professionnelle. En effet, Sélectionnés parmi plus de 2 400 candidats, ils intégreront la Glo-Djigbé Industrial Zone (GDIZ) pour une formation intensive de six mois dans le secteur textile grâce à Azôli.

Accueillis par le ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l’Emploi, Modeste Tihounté KÉRÉKOU, ces jeunes, souvent peu qualifiés, voient en cette opportunité un véritable tremplin vers l’emploi. « C’est une fierté pour nous d’accompagner ces jeunes dans leur parcours », a déclaré le ministre, soulignant l’importance de ce programme pour le développement économique du pays.

Par ailleurs,  À l’issue de leur formation, ces futurs opérateurs textiles auront toutes les compétences nécessaires pour intégrer les entreprises installées à la GDIZ. Un espoir qui a ravivé les ambitions de nombreux jeunes de ces régions souvent défavorisées. « Je suis tellement content d’avoir été sélectionné. C’est une chance pour moi de pouvoir travailler dans une vraie usine », confie Moussa, un jeune de 22 ans originaire de l’Alibori.

Le programme Azôli, un levier pour l’emploi des jeunes

En plus, l’objectif de ce dispositif, mis en place par l’Agence nationale pour l’emploi avec le soutien de la Banque mondiale, est de promouvoir l’intégration professionnelle des jeunes Béninois, notamment ceux des zones rurales. En quelques années, Azôli a déjà permis à plus de 5 400 jeunes de bénéficier d’une formation qualifiante et d’accéder à un emploi stable.

« L’objectif est d’atteindre 50 000 jeunes à l’horizon 2025 », précise Urbain AMEGBEDJI, Directeur Général de l’ANPE. Un défi ambitieux qui témoigne également  de la volonté du gouvernement béninois de lutter contre le chômage des jeunes et de réduire les inégalités.

Une formation adaptée aux besoins de l’industrie

La formation dispensée à la GDIZ est conçue en étroite collaboration avec les entreprises du secteur textile. Elle couvre  aussi l’ensemble des métiers de la filière, de la filature au confectionnement. « Nous voulons former des jeunes qui soient immédiatement opérationnels », explique Létondji BEHETON, Directeur Général de la SIPI.

Un modèle à dupliquer ?

En bref, Le succès du programme Azôli pourrait inspirer d’autres pays africains confrontés au même défi. En misant sur la formation professionnelle et l’accompagnement des jeunes, le Bénin montre la voie à suivre pour développer un tissu industriel dynamique et créer de l’emploi.

Bénin-Pays-Bas : Un partenariat renforcé pour un avenir prometteur

New York, le 24 septembre 2024- En marge de la 79ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, M. Shegun Bakari, Ministre des Affaires étrangères béninois, a eu des entretiens bilatéraux fructueux avec Mme Reinette Klever, Ministre du Commerce Extérieur et de la Coopération au Développement du Royaume des Pays-Bas.

En effet, cette rencontre, qui s’est tenue le lundi 23 septembre dernier, a permis aux deux personnalités d’échanger sur les perspectives de coopération entre le Bénin et les Pays-Bas. Les discussions ont porté sur une large gamme de sujets, notamment le renforcement des échanges commerciaux, l’investissement, la coopération au développement et la promotion de la culture.

Le Bénin et les Pays-Bas consolident leurs relations et explorent de nouvelles opportunités de développement.Bénin-Pays-Bas : Un partenariat historique

Les Pays-Bas sont un partenaire historique du Bénin, et les deux nations entretiennent des relations étroites depuis plusieurs décennies. Ce partenariat s’est traduit par la mise en œuvre de nombreux projets dans des domaines aussi variés que l’agriculture, l’énergie, la santé et l’éducation.

Au cours de cet entretien, les deux parties ont réaffirmé leur volonté de renforcer davantage cette coopération. Elles ont convenu de travailler ensemble pour créer un environnement propice aux investissements néerlandais au Bénin et de développer de nouveaux projets communs.

Les enjeux de la coopération

Cette réunion s’inscrit dans un contexte caractérisé par les défis mondiaux auxquels les pays en développement font face. Le changement climatique, la sécurité alimentaire et le terrorisme ont mis en évidence la nécessité d’une coopération internationale renforcée.

Le Bénin, tout comme d’autres pays d’Afrique, aspire à diversifier son économie et à créer de nouvelles opportunités pour sa jeunesse. Les Pays-Bas, quant à eux, se distinguent par leur expertise dans les secteurs de l’agriculture durable, de l’innovation et de la gestion de l’ouvrage.

Les prochaines étapes

A l’issue de cette rencontre, les deux parties se sont engagées à mettre en œuvre rapidement les accords conclus. Des groupes de travail mixtes seront mis en place pour définir les modalités de mise en œuvre des projets identifiés.

En bref, Cette rencontre bilatérale est un signal fort de la volonté des deux pays de renforcer leur partenariat et de faire face ensemble aux défis du XXIème siècle.

Bénin : Un modèle de développement durable en Afrique

New York, 23 septembre 2024 – Le Bénin a été largement représenté au Sommet de l’avenir des Nations Unies. Conduite par le Ministre d’État Abdoulaye Bio Tchané, la délégation béninoise a mis en avant les avancées significatives du pays en matière de développement durable, notamment dans le cadre de la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD).

Dans un discours prononcé devant l’Assemblée générale, le Ministre d’État a souligné la détermination du Bénin à transformer son économie et à améliorer les conditions de vie de sa population. Il a cité en exemple des projets structurants tels que la Zone Économique Spéciale de Glo-Djigbé et les investissements massifs dans les infrastructures.

Le Bénin appelle à un renforcement du multilatéralisme et partage son expérience en matière de développement lors du Sommet Le social au cœur des politiques publiques béninoises

Abdoulaye Bio Tchané a également insisté sur la dimension sociale des politiques publiques mises en œuvre par le gouvernement béninois.  A cet effet, le Bénin affiche des résultats encourageants en matière de développement social, avec notamment la mise en œuvre de l’assurance maladie universelle, l’extension de l’accès à l’eau potable, le succès des cantines scolaires et le renforcement des filets sociaux.

Ces actions ont permis de réduire significativement la pauvreté, comme l’a souligné le Ministre d’État Abdoulaye BIO TCHANÉ devant la communauté internationale. Le Bénin se positionne ainsi comme un modèle de développement durable en Afrique.

Le Bénin appelle à un renforcement du multilatéralisme et partage son expérience en matière de développement lors du Sommet Un appel à un multilatéralisme renforcé

Par la voix de son représentant, le Président Patrice TALON, face aux enjeux planétaires, appelle à une transformation profonde de la gouvernance mondiale. Pour le Bénin, la solution réside dans un multilatéralisme renforcé, afin de préserver les biens publics mondiaux tels que le climat, la sécurité et l’économie. Il exhorte ainsi la communauté internationale à s’engager résolument dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030.

Les principaux sujets traités lors de cette réunion ont été :

  • La paix et la sécurité internationale
  • La transformation de la gouvernance mondiale
  • La coopération scientifique et technologique
  • La protection des générations futures

En bref, ce sommet est l’occasion pour les États membres de l’ONU de réaffirmer leur engagement en faveur de l’Agenda 2030 et d’échanger sur les meilleures pratiques pour accélérer la réalisation des ODD.

Les vétérinaires béninois au cœur des enjeux de santé publique

Cotonou, 23 septembre 2024 – Les vétérinaires béninois s’apprêtent à vivre un événement majeur. Du 26 au 28 septembre prochain, le Palais des congrès de Cotonou accueillera les premières Journées Vétérinaires du Bénin. Organisé par l’Ordre national des médecins vétérinaires du Bénin (ONMV-B), cet événement vise à mettre en lumière le rôle crucial de ces professionnels dans la santé publique.

Sous le thème « Le vétérinaire, un agent essentiel de santé au cœur de l’approche One Health », ces journées seront l’occasion de faire le point sur les défis et les opportunités de la profession dans un contexte de mondialisation et également d’émergence de maladies nouvelles.

Une approche « One Health » pour une santé globale

Les conférenciers, dont le président de l’ONMV-B, le Dr Christian Dovonou, ont souligné l’importance de l’approche « One Health ». Cette approche reconnaît les liens étroits entre la santé humaine, animale et environnementale. En effet, plus de 60% des maladies humaines existantes ont une origine animale. Les vétérinaires, en tant que gardiens de la santé animale, jouent donc un rôle essentiel dans la prévention et le contrôle des maladies zoonotiques.

Les vétérinaires béninois face à de nouveaux défis

Par ailleurs, la profession vétérinaire au Bénin est confrontée à plusieurs défis :

  • La concurrence : L’ouverture des frontières et les réformes administratives ont intensifié la concurrence dans le secteur.
  • Les attentes des consommateurs : Les consommateurs sont de plus en plus exigeants en matière de sécurité alimentaire et de qualité des produits.
  • Les maladies émergentes : L’émergence de nouvelles maladies, telles que la résistance aux antimicrobiens, constituent une menace pour la santé publique.

Un programme riche et varié

Les Journées Vétérinaires du Bénin proposent un programme riche et varié, avec des conférences, des débats, des expositions et des ateliers. Les participants pourront ainsi échanger sur les meilleures pratiques et les dernières avancées en matière de santé animale et de sécurité alimentaire.

Un appel à la mobilisation

L’ONMV-B appelle l’ensemble des acteurs de la santé, des autorités publiques et de la société civile à se mobiliser pour soutenir les vétérinaires béninois dans leur mission.

En bref, ces premières Journées Vétérinaires du Bénin marquent une étape importante dans la reconnaissance du rôle essentiel des vétérinaires dans la préservation de la santé publique.

Bénin : La crise carcérale, une bombe à retardement

Cotonou, le 23 septembre 2024  – La surpopulation carcérale au Bénin atteint des niveaux critiques, avec un taux d’occupation qui dépasse de loin les capacités prévues, posant de graves questions sur les conditions de détention et le respect des droits humains.

En effet, selon les dernières statistiques fournies par le Directeur Général de l’Agence Pénitentiaire du Bénin, le nombre de prisonniers s’élève à 19 563, soit près de trois fois la capacité nominale des prisons, fixée à 7 000 places. Cette situation alarmante contraint les détenus de la maison d’arrêt de Cotonou à adopter un système de rotation pour le sommeil, révèle Euloge ALLE, le régisseur de l’établissement.

Bénin : La surpopulation carcérale, un système judiciaire défaillant

Les défis ne se limitent pas à la surpopulation. Des conditions de vie déplorables affectent les détenus, aggravées par la pénurie de personnel qualifié. Pendant ce temps, l’Agence Pénitentiaire s’efforce de fournir des services adéquats, mais les agents pénitentiaires, submergés et souvent mal préparés, peinent à gérer la crise humanitaire qui se déroule derrière les barreaux.

Lors d’un atelier organisé par la Commission Béninoise des Droits de l’Homme (CBDH), Euloge ALLE a partagé ces préoccupations, soulignant l’urgence d’une réforme pénitentiaire. L’événement, qui s’est tenu du 09 au 10 septembre 2024, visait à établir un cadre de concertation entre les acteurs impliqués dans la gestion des lieux de privation de liberté.

Par ailleurs , les témoignages recueillis  lors de cet atelier révèlent une réalité troublante. Les histoires des détenus et des agents pénitentiaires racontent une lutte quotidienne pour la dignité et la survie dans un système surchargé et sous-financé. En outre, la surpopulation carcérale au Bénin constitue une violation flagrante des droits de l’homme. Les détenus vivent dans des conditions inhumaines, privées de leurs droits les plus élémentaires.

En bref, Il est urgent de mettre en œuvre des mesures concrètes pour améliorer leurs conditions de détention, telles que la construction de nouvelles prisons, la libération conditionnelle des détenus non dangereux et la mise en place de programmes de réinsertion sociale. La communauté internationale doit soutenir le Bénin dans cet effort, en apportant son expertise et son assistance financière.

Amnesty Bénin : Santé pour tous, un défi pour demain

Cotonou , le 23 septembre 2024 – Dans un élan de solidarité pour la santé des citoyens, Amnesty International Bénin, en collaboration avec des partenaires nationaux et internationaux, a inauguré une campagne d’éducation sur le droit à la santé. Cette initiative, qui coïncide avec la journée internationale de la sécurité des patients, a été officiellement lancée le 20 septembre 2024 à Cotonou.

L’événement a réuni des représentants de haut niveau, y compris ceux du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), de l’autorité de régulation du secteur de la santé, du ministère des Affaires sociales et de la Microfinance, ainsi que de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Amnesty International Bénin a lancé à Cotonou un vaste programme pour promouvoir le droit à la santé au Bénin. Campagne Amnesty Bénin : Pour un accès équitable aux médicaments essentiels

La campagne se concentrera sur des sujets cruciaux tels que les violences gynécologiques et obstétricales, les droits des personnes incarcérées et les mécanismes de recours disponibles en cas de violation des droits à la santé. Elle vise à sensibiliser le public et à encourager le dialogue sur ces questions importantes, en mettant en lumière les défis et les solutions possibles.

Amnesty International Bénin et ses partenaires ont annoncé un programme riche et diversifié d’activités. Ce programme inclut des sessions de sensibilisation, des dialogues communautaires et des classes.Des caravanes d’information parcourront le pays pour éduquer sur les violences gynécologiques et obstétricales, tandis que des micro-trottoirs recueilleront les perceptions du public sur ces violences. Onze villes importantes du Bénin seront l’objet de campagnes d’affichage, ainsi que d’émissions radiophoniques et télévisées en français et en langues locales.

Amnesty International Bénin a lancé à Cotonou un vaste programme pour promouvoir le droit à la santé au Bénin. L’un des objectifs clés de cette campagne est la rédaction et la diffusion d’une charte des droits et devoirs des patients, élaborée en collaboration avec l’Autorité de Régulation de la Santé (ARS). Cette charte informe les citoyens de leurs droits et responsabilités en matière de santé et garantit le respect et la promotion de ces droits à travers le pays.

L’engagement de toutes les parties prenantes, y compris les institutions gouvernementales, les organisations de la société civile, les professionnels de la santé et les médias, est essentiel pour le succès de cette campagne. En collaboration, ils œuvrent à la création d’un système de santé plus équitable et accessible pour tous les Béninois, garantissant le droit à la santé pour tous et applicable à tous.