Bénin : L’arrestation choc de Julien Kansou, secoue la démocratie

Bénin : L’arrestation de Julien Kansou, un coup de semonce dans l’arène politique

Dans les méandres d’un Bénin où les équilibres politiques semblent de plus en plus fragiles, l’arrestation de Julien Kansou, figure emblématique et militante du parti d’opposition Les Démocrates, a retenti comme un véritable coup de tonnerre. Le 5 juin dernier, les forces de l’ordre ont interpellé cet homme de plume et de convictions à son domicile d’Akassato, lors d’une opération aussi soudaine que mystérieuse. Désormais derrière les barreaux, en attente d’un procès crucial fixé au 1ᵉʳ juillet, Kansou incarne, aux yeux de nombreux observateurs, le symbole criant d’une liberté d’expression mise à rude épreuve. Mais que révèle cet épisode des arcanes du pouvoir béninois ? Plongée au cœur d’une affaire complexe où s’entrecroisent intrigues judiciaires et luttes idéologiques profondes.

Julien Kansou : de la poésie à la prison, le destin d’un militant bousculé 

Julien Kansou, âgé de 34 ans, n’est pas un inconnu dans les sphères contestataires. En effet, poète à la verve acérée et écrivain dont les mots oscillent entre lyrisme et rébellion, il s’est progressivement imposé comme un porte-voix influent des Démocrates, fer de lance de l’opposition au président Patrice Talon. Or, en ce jour funeste, six hommes en civil, dépêchés par une autorité dont les contours demeurent flous, ont franchi sans préavis le seuil de sa demeure. Sans présenter de mandat ostensible, ils l’ont brutalement arraché à son havre de paix pour le précipiter dans l’antre de la détention. Les motifs de cette interpellation restent nébuleux : une accusation, davantage murmurée qu’énoncée, évoque de supposées entorses au Code du numérique ainsi que des offenses pénales encore indéfinies.

« Chasse aux dissidents » : les Démocrates dénoncent une répression ciblée 

Ses proches, visiblement sidérés, décrivent une rafle ciblée, qu’ils perçoivent comme un acte d’intimidation dissimulé sous un voile de légalité. En réaction, les Démocrates, dans un élan d’indignation, ont fustigé une véritable « chasse aux dissidents », dénonçant une machinerie répressive qui, selon eux, s’abat sans relâche sur leurs rangs. Car, il faut le souligner, le cas de Kansou n’est malheureusement pas isolé : son sort s’inscrit dans une longue série de mesures d’intimidation où les voix discordantes semblent s’éteindre progressivement sous le poids d’une justice perçue comme étant aux ordres.

La CRIET sous le feu des critiques : le tribunal de la discorde au Bénin 

Le 12 juin, après une garde à vue prolongée et un interrogatoire dont les détails restent flous, Kansou a été déféré devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Cette juridiction spéciale, établie en 2018 sous l’impulsion d’un pouvoir désireux d’affermir son emprise, est rapidement devenue l’épicentre de vives controverses. Ses détracteurs les plus virulents la décrivent comme une arme redoutable, spécialement conçue pour museler les libertés fondamentales. Par ailleurs, le placement en détention provisoire de Kansou, décidé dans une opacité quasi-totale, n’a fait qu’attiser ces critiques déjà vives. Son avocat, Me Augustin Aballo, a vivement dénoncé une « précipitation indue », qualifiant la procédure de simulacre où la défense se voit bâillonnée avant même de pouvoir plaider.

Justice et politique : L’ombre de la CRIET plane sur la dissidence béninoise 

La CRIET, par son rôle prépondérant dans les affaires à caractère politique, cristallise inévitablement les tensions. En effet, ses jugements, souvent perçus comme des sentences dictées par les plus hautes sphères du pouvoir, font planer l’ombre d’un régime dans lequel la simple dissidence est assimilée à un crime. Dans ce théâtre d’ombres et d’incertitudes, Julien Kansou, reclus dans sa geôle, attend désormais une audience qui pourrait sceller de manière définitive son destin et celui de la liberté d’expression au Bénin.

L’affaire Kansou : Une onde de choc qui réveille l’opinion et interpelle les droits humains 

L’onde de choc provoquée par cette arrestation n’a pas tardé à se propager à travers le pays. Les Démocrates, affichant leur courroux, ont ravivé l’esprit de résistance, appelant à un sursaut collectif face à ce qu’ils qualifient de « tyrannie larvée ». Sur les réseaux sociaux, les claviers s’enflamment : internautes et militants, en relayant des bribes d’informations et des cris de révolte, dressent le portrait d’un pays où la parole libre semble s’étioler dangereusement. Certains osent même établir des parallèles avec des figures emblématiques martyrisées, comme Reckya Madougou, dont le spectre continue de hanter la conscience nationale.

Au-delà des frontières béninoises, les sentinelles des droits humains sont rapidement montées au créneau. Amnesty International, dans une déclaration mesurée, mais ferme, a fermement enjoint les autorités à garantir un procès équitable à Julien Kansou, fustigeant par la même occasion l’usage détourné des lois numériques, perçues comme un couperet sur la liberté d’opinion. Au milieu de ce concert de voix alarmées, une question lancinante demeure : le Bénin, autrefois considéré comme un phare démocratique en Afrique de l’Ouest, est-il en train de sombrer inexorablement vers un crépuscule autoritaire ?

Le Bénin à la croisée des chemins : L’arrestation de Kansou, un test pour l’échiquier politique 

L’arrestation de Julien Kansou n’est pas un incident isolé ; elle s’inscrit au contraire comme une pièce maîtresse d’un échiquier politique beaucoup plus vaste et complexe. Depuis l’arrivée au pouvoir du président Patrice Talon, le Bénin navigue dans des eaux tumultueuses : réformes électorales contestées, scrutins entachés de doutes et manifestations systématiquement étouffées dans l’œuf. À l’approche des prochaines joutes électorales, cette affaire pourrait bien servir de prélude à une répression encore plus forte, un avertissement clair lancé aux irréductibles de l’opposition.

Pourtant, le pouvoir marche sur un fil très fin. À l’heure où le nord du pays est menacé par la menace djihadiste grandissante, l’unité nationale est plus que jamais nécessaire et exige un dialogue constructif. Or, ces crispations politiques rendent un tel dialogue illusoire. Ainsi, la détention de Kansou, loin d’apaiser les tensions, risque d’embraser un terrain déjà miné par le ressentiment et la frustration.

Quel horizon pour la démocratie béninoise ?

Alors que la date fatidique du 1ᵉʳ juillet approche à grands pas, tous les regards convergent désormais vers la CRIET. Les avocats de Julien Kansou, déterminés, affûtent leurs arguments, prêts à ferrailler contre une accusation dont les contours demeurent flous et changeants. Les Démocrates, pour leur part, appellent à une mobilisation citoyenne, qu’ils souhaitent pacifique, mais résolument inflexible. Et dans l’ombre, un peuple observe attentivement, tiraillé entre la lassitude face à une situation politique tendue et l’espérance d’un retour à des jours meilleurs.

L’affaire Kansou, par son ampleur et sa portée symbolique, dépasse largement le simple sort d’un homme. Elle interroge en profondeur la résilience d’une démocratie mise à l’épreuve, dans un pays où le passé pluraliste semble s’effacer progressivement sous les assauts d’un présent incertain. Le verdict attendu le 1ᵉʳ juillet ne se contentera pas de juger un militant ; il déterminera si le Bénin incarne toujours l’idéal démocratique qu’il affichait jadis avec fierté.

Maroc-Bénin : une nouvelle ère diplomatique s’ouvre à Rabat

Rabat : Une nouvelle ère s’ouvre pour les relations maroco-béninoises avec l’arrivée de l’ambassadeur Joseph Ahanhanzo

Maroc, 11 juin 2025 — Dans l’enceinte majestueuse du ministère des Affaires étrangères à Rabat, sous les ors d’une diplomatie séculaire, ce mercredi  s’est gravé comme un jalon lumineux dans l’histoire des relations entre le Maroc et le Bénin. En effet, M. Nasser Bourita, Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, a accueilli avec une solennité empreinte de cordialité M. Joseph Ahanhanzo, porteur des copies figurées de ses lettres de créance en sa qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Bénin auprès de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Cet échange, bien plus qu’un rituel protocolaire, scelle l’élan d’une amitié renouvelée entre deux nations unies par une vision commune : celle d’une Afrique prospère, solidaire et souveraine.

Joseph Ahanhanzo : un ambassadeur au service d’une amitié africaine renforcée

La remise des lettres de créance par Joseph Ahanhanzo, figure respectée de la diplomatie béninoise, incarne aussi l’aspiration du Bénin à raffermir ses liens avec le Royaume chérifien. Ce diplomate chevronné, dont le parcours illustre un engagement indéfectible pour le rayonnement de son pays, arrive à Rabat auréolé d’une mission claire : approfondir une coopération bilatérale déjà féconde. Ainsi, depuis la visite historique du Roi Mohammed VI à Porto-Novo en 2016, où six conventions bilatérales furent signées, les deux nations ont tissé un partenariat robuste, enraciné dans des secteurs stratégiques comme l’agriculture, la formation professionnelle et la sécurité.

À Rabat, capitale où s’entrelacent histoire et modernité, l’accueil réservé à Ahanhanzo par Nasser Bourita a traduit la chaleur d’une fraternité africaine. Le Ministre marocain, connu pour son pragmatisme et sa vision panafricaine, a salué l’engagement du Bénin sous la houlette du président Patrice Talon à promouvoir la paix et le développement durable. En plus, cette cérémonie, ponctuée d’échanges empreints de sincérité, a réaffirmé la volonté des deux pays de conjuguer leurs efforts dans des domaines clés, à l’heure où l’Afrique fait face à des défis climatiques, économiques et sécuritaires.

Coopération Maroco-Béninoise : des chiffres et des ambitions partagées

Le Maroc et le Bénin, liés par une amitié scellée en 1962, ont vu leurs relations s’épanouir sous l’impulsion d’initiatives concrètes. Le Royaume, à travers l’Agence marocaine de coopération internationale, a formé plus de 300 cadres béninois depuis 2015, dans des domaines aussi variés que la gestion portuaire et l’ingénierie agricole. Le Bénin, de son côté, s’est distingué par son soutien constant à la cause marocaine, notamment sur la question du Sahara, réitéré lors du sommet de l’Union africaine en février 2024. Toutefois, les échanges commerciaux, bien que modestes avec 50 millions de dollars en 2023, recèlent un potentiel inexploité, notamment dans le textile, l’agroalimentaire et les énergies renouvelables.

L’arrivée d’Ahanhanzo à Rabat s’inscrit dans une dynamique régionale prometteuse. Le Bénin, pivot géopolitique de l’Afrique de l’Ouest, et le Maroc, porte d’entrée vers le Maghreb, partagent une ambition commune : renforcer l’intégration africaine via des projets structurants comme l’Initiative Atlantique, lancée par le Roi Mohammed VI en 2023, qui inclut le Bénin parmi ses membres. Ce cadre, visant à dynamiser les échanges économiques le long des côtes atlantiques, pourrait également bénéficier de l’expertise marocaine en infrastructures portuaires, à l’image du complexe Tanger-Med, pour dynamiser le corridor de Cotonou.

Un pont entre deux peuples : les missions clés du nouvel ambassadeur à Rabat 

Joseph Ahanhanzo, fort d’une expérience diplomatique forgée dans les arènes multilatérales, incarne l’espoir d’un partenariat encore plus étroit. Sa nomination intervient dans un contexte dans lequel le Bénin, en pleine réforme économique, cherche à diversifier ses alliances. À Rabat, il aura la charge de porter des projets d’envergure, comme l’extension des bourses marocaines aux étudiants béninois – 150 en 2024 – ou la création d’une Chambre de commerce conjointe pour galvaniser les investissements. Son rôle sera également crucial pour consolider les échanges culturels, à l’image du festival des arts vodoun de Ouidah, qui pourrait trouver un écho dans les scènes vibrantes de Marrakech ou de Fès.

Maroc-Bénin : l’aube d’une coopération renforcée pour une Afrique unie et prospère 

Le 11 juin 2025, sous le regard bienveillant de Nasser Bourita, Joseph Ahanhanzo n’a pas seulement présenté ses lettres de créance ; il a ouvert un nouveau chapitre, où le Maroc et le Bénin, tels deux affluents d’un même fleuve, convergent vers un destin commun. Dans les couloirs de Rabat, où résonnent les échos d’une diplomatie visionnaire, cette cérémonie a semé les graines d’une coopération renforcée, promesse d’un avenir dans lequel l’Afrique, unie et audacieuse, s’élève à la hauteur de ses rêves.

Blanchiment : L’UE frappe fort ! La Côte d’Ivoire, l’Algérie et d’autres nations sur la liste noire financière

Bruxelles : L’Union européenne brandit un verdict implacable contre quatre nations africaines pour Blanchiment 

Belgique, 11 juin 2025 — Dans l’antre feutrée des institutions européennes, un couperet est tombé le 10 juin 2025, ébranlant les sphères financières internationales. En effet, l’Union européenne, fidèle aux injonctions du Groupe d’action financière (GAFI), a inscrit la Côte d’Ivoire , l’Algérie, l’Angola et le Kenya sur sa liste des juridictions à haut risque en matière de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. Ces nations, désormais alignées aux côtés de Monaco, du Liban, du Laos, de la Namibie, du Népal et du Venezuela, se trouvent dorénavant sous le joug d’une vigilance accrue, leurs transactions étant scrutées à la loupe par les acteurs financiers mondiaux. Cette décision, aussi solennelle que lourde de conséquences, consacre un tournant décisif dans la lutte contre l’opacité financière, tout en ravivant des tensions diplomatiques et économiques avec les pays visés.

Justification du verdict : pourquoi ces nations sont-elles épinglées pour Blanchiment par l’UE ?

La Commission européenne, sous l’égide de Maria Luís Albuquerque, commissaire aux services financiers, a justifié ce verdict par des « carences stratégiques » dans les dispositifs de lutte contre les flux financiers illicites. S’appuyant sur la « liste grise » du GAFI, actualisée en octobre 2024, Bruxelles a pointé des failles significatives dans la supervision bancaire, la transparence des bénéficiaires effectifs et l’application de sanctions contre les activités criminelles.

Par exemple, l’Algérie, malgré des avancées saluées dans ses enquêtes sur le blanchiment, souffre d’un contrôle insuffisant des secteurs à risque, selon un rapport du GAFI. De même, la Côte d’Ivoire, bien qu’ayant renforcé son cadre juridique, peine à coordonner efficacement ses autorités compétentes. En outre, l’Angola et le Kenya manquent de vigueur dans la poursuite des infractions financières.

Cette inscription, loin d’être un simple acte administratif, impose aux établissements bancaires, aux marchands d’art et aux maisons d’enchères des contrôles draconiens sur toute opération impliquant ces pays. Par conséquent, les conséquences sont palpables : un ralentissement des flux financiers, une méfiance accrue des investisseurs et une réputation internationale ternie, dans un monde dans lequel la confiance est une monnaie aussi précieuse que rare.

Redressement salué : ces nations qui quittent la « Liste Grise » du GAFI !

Parallèlement, l’Union européenne a salué les efforts de nations naguère épinglées, telles le Sénégal, l’Ouganda, les Philippines, la BarbadeGibraltar, la Jamaïque, le Panama et les Émirats arabes unis. Ces dernières ont été retirées de la liste pour leurs progrès tangibles et avérés. Le Sénégal, par exemple, a renforcé ses enquêtes sur la corruption liée au blanchiment, un exploit salué lors de la plénière du GAFI d’août 2024. Ces retraits, symboles d’une rédemption possible, contrastent fortement avec l’intransigeance réservée aux nouveaux entrants, soulignant que la sortie de l’opprobre exige une volonté politique inflexible et des réformes audacieuses.

Réactions en chaîne : L’Afrique face à la décision de Bruxelles

Sur le continent africain, la décision bruxelloise a suscité une onde de choc, mêlée d’indignation et d’introspection. À Alger, où le président Abdelmadjid Tebboune avait pourtant ordonné, dès 2023, l’alignement sur les normes du GAFI, la population perçoit l’inscription sur la liste comme une défaite diplomatique cuisante. Par ailleurs, des voix sur les réseaux sociaux amplifient cette perception en dénonçant un « signal d’alarme » pour l’économie nationale. De même, à Abidjan, des observateurs regrettent une sanction qui pourrait freiner l’élan d’une nation en pleine croissance, tandis qu’à Nairobi et Luanda, les autorités s’attellent à élaborer des plans d’action urgents pour regagner la confiance internationale.

Cependant, cette mesure, bien que dictée par des impératifs de sécurité financière, n’est pas exempte de critiques. Certains analystes dénoncent un paternalisme occidental, affirmant que des pays européens, tels Chypre ou Malte, éclaboussés par des scandales de blanchiment, échappent à semblable opprobre. D’autres soulignent que les sanctions, en compliquant l’accès aux marchés financiers, risquent de fragiliser davantage des économies déjà vulnérables face au terrorisme et à l’instabilité régionale.

Défi ou opportunité ? L’Afrique au pied du mur pour une finance transparente

Hier, Bruxelles a tracé une ligne de démarcation claire, séparant les nations jugées défaillantes de celles en voie de réhabilitation. Pour la Côte d’Ivoire, l’Algérie, l’Angola et le Kenya, l’heure est à la mobilisation générale. Renforcer la supervision des flux financiers, traquer les bénéficiaires occultes et intensifier les poursuites judiciaires sont autant de défis majeurs à relever sous le regard implacable du GAFI et de l’Union européenne. Certes, la tâche est ardue, mais non insurmontable, comme en témoignent les succès récents du Sénégal ou des Philippines.

Dans ce théâtre d’exigences globales, ces quatre nations africaines, loin de se résigner, sont appelées à transformer cette admonestation en un puissant catalyseur de réformes. Car au-delà des sanctions, c’est une opportunité cruciale qui se profile : celle de bâtir des systèmes financiers robustes, transparents et souverains, capables de redorer leur blason et de s’ériger en remparts infranchissables contre les fléaux du blanchiment et du terrorisme. Dans cette quête essentielle, l’Afrique, riche de sa résilience et de son dynamisme, pourrait bien surprendre le monde.

Cotonou : Une ode à l’amitié russo-béninoise lors de la Journée de la Russie

Cotonou scintille : la Russie célèbre sa fête nationale et renforce ses liens avec le Bénin !

Bénin, 11 juin 2025 — Dans l’écrin fastueux de l’hôtel Golden Tulip de Cotonou, le 10 juin 2025, l’Ambassade de la Fédération de Russie a orchestré une réception somptueuse. L’objectif ? Célébrer la Journée de la Russie, une fête nationale empreinte de fierté et d’unité, qui marque bien plus qu’un simple événement protocolaire. En effet, sous les lustres scintillants, un parterre d’illustres convives – incluant des ambassadeurs de nations alliées, des dignitaires du ministère béninois des Affaires étrangères, des magnats des affaires, des plumes des grands médias et des membres de la diaspora russe – s’est réuni pour tisser des liens d’amitié et d’aspirations communes. Cette soirée, vibrante d’élégance et de chaleur, a transcendé le simple protocole pour incarner un dialogue vibrant entre cultures, où le Bénin et la Russie ont réaffirmé leur volonté de bâtir un avenir concerté et mutuellement bénéfique.

Honneurs et reconnaissance : la Diaspora russe saluée pour son dévouement

Au cœur de cette soirée, Son Excellence Igor Evdokimov, ambassadeur de Russie au Bénin et au Togo, a présidé une cérémonie empreinte de gravité et de gratitude. Ainsi, trois figures éminentes de la diaspora russe, Mesdames Anna Gnanguenon, Natalia Ananou et Natalia Souslova (Aza), ont été honorées. Elles ont reçu des lettres de remerciement émanant de la Commission gouvernementale russe pour les affaires des compatriotes à l’étranger. Ces distinctions, remises avec solennité, ont salué leur zèle indéfectible dans la consolidation des liens communautaires russes au Bénin et au Togo, forgeant des ponts culturels et humains dans une terre d’accueil généreuse. Leur dévouement, tel un fil d’or, a significativement renforcé l’étoffe d’une diaspora unie, vibrant au diapason des valeurs d’entraide et de rayonnement.

La somptueuse célébration de la Journée de la Russie à Cotonou, où l'amitié russo-béninoise s'est renforcée, promet un avenir de coopération dynamique dans l'éducation, le commerce et la culture.La Russie dévoile ses atouts éducatifs et son rôle historique majeur à l’ONU

Par ailleurs, l’événement a également offert une tribune aux ambitions éducatives et historiques. L’Ambassade a conçu un film inédit qui a captivé les invités en dévoilant les horizons prometteurs de l’enseignement supérieur en Russie pour les étudiants béninois. Ce documentaire, vibrant d’images d’universités prestigieuses et de témoignages d’anciens étudiants, a révélé un vivier d’opportunités : des bourses d’État et des programmes variés en ingénierie, médecine ou sciences humaines. Ces derniers sont d’ailleurs accessibles via des partenariats renforcés depuis l’ouverture, en 2023, d’un centre de langue russe à l’Université d’Abomey-Calavi. Conséquemment, en 2024, 150 étudiants béninois ont bénéficié de ces bourses, un chiffre en hausse de 20 % par rapport à 2023, signe d’une coopération éducative florissante et prometteuse.

De surcroît, une exposition photographique, déployée avec élégance, a commémoré le 80e anniversaire de la fondation des Nations Unies. À travers des clichés saisissants, elle retraçait le rôle pionnier de la Russie dans la genèse de l’ONU, tout en célébrant son engagement continu pour un multilatéralisme équitable. Ces images, mêlant archives historiques et visions contemporaines, ont suscité l’admiration des convives, rappelant que la paix mondiale repose sur des dialogues aussi riches que celui de cette soirée.

La somptueuse célébration de la Journée de la Russie à Cotonou, où l'amitié russo-béninoise s'est renforcée, promet un avenir de coopération dynamique dans l'éducation, le commerce et la culture.Cotonou et Moscou : une amitié indéfectible au service d’un avenir commun

En définitive, cette réception, au-delà de son faste, a incarné la vitalité des relations russo-béninoises, forgées depuis 1962 et revigorées par des accords récents. À titre d’exemple, le commerce bilatéral, atteignant 50 millions de dollars en 2024, et des projets comme l’exportation de coton béninois vers la Russie, témoignent d’une synergie croissante. L’ambassadeur Evdokimov, dans une allocution ciselée, a exalté « l’amitié indéfectible » unissant les deux peuples, soulignant le rôle stratégique du Bénin comme carrefour diplomatique en Afrique de l’Ouest.

Une nuit mémorable à Cotonou : la Russie semence l’avenir de sa coopération avec le Bénin 

Le 10 juin 2025, Cotonou s’est fait l’écrin d’un moment d’harmonie, où la Russie, par sa culture, son hospitalité et ses ambitions, a tendu une main fraternelle au Bénin. Dans les éclats de rire, les échanges feutrés et les promesses esquissées, cette Journée de la Russie a véritablement semé les graines d’une coopération pérenne. Désormais, l’éducation, la culture et la solidarité dessinent un horizon commun, radieux et fécond, promettant de renforcer durablement les liens entre ces deux nations.

Bénin : le projet EVIPROG, un souffle nouveau pour 200 000 enfants et des milliers de femmes

Cotonou : le projet EVIPROG, une lueur d’espoir pour les enfants et les survivantes de violences au Bénin

Dans les ruelles vibrantes de Cotonou et les villages reculés du Bénin, un vent d’espoir souffle, porté par une initiative d’envergure : le projet EVIPROG, financé par le Canada via Développement international Canada (Dev Canada) et orchestré par l’UNICEF Bénin. Ce programme, dont l’écho résonne depuis son lancement, incarne une ambition audacieuse : offrir un avenir digne à 200 000 enfants, soutenir 2 700 survivantes de violences basées sur le genre (VBG) et renforcer 85 Groupes d’Utilisation des Produits et Services (GUPS) ainsi que 6 Centres Intégrés de Prise en Charge des Enfants (CIPEC). Par ailleurs,  EVIPROG se dresse comme un phare de résilience, conjuguant transferts monétaires et accompagnement psychosocial pour transformer des vies brisées en destins prometteurs.

Le projet EVIPROG, financé par le Canada et mis en œuvre par l'UNICEF, transforme des vies au Bénin en offrant aide financière Une réponse novatrice aux vulnérabilités : le « CASH+CARE » change la donne au Bénin

Dans un Bénin où environ 38,5 % de la population vivait sous le seuil de pauvreté en 2024 et où les violences basées sur le genre touchent encore trop de femmes et de jeunes filles (près de 3 femmes sur 5 selon certaines estimations), EVIPROG s’inscrit dans la stratégie nationale « Cash+Care ». Ce modèle, promu par le gouvernement béninois, allie des transferts financiers directs à des services de protection et de prise en charge psychosociale visant à briser le cercle vicieux de la précarité et de la violence. Financé à hauteur de plusieurs millions de dollars canadiens – dans la continuité des investissements du Canada, notamment via l’initiative mondiale CanGIVE qui a engagé 317 millions de dollars canadiens pour renforcer les systèmes de santé et l’équité vaccinale – EVIPROG illustre l’engagement du Canada envers un développement inclusif et durable.

Depuis son lancement, le programme a touché 200 000 enfants à travers le pays, offrant à des familles vulnérables des ressources financières pour couvrir des besoins essentiels comme l’alimentation, la scolarisation et les soins de santé. Ces transferts, souvent modestes mais cruciaux, ont permis à des ménages de sortir de l’extrême pauvreté, réduisant de 15 % le taux de déscolarisation dans les zones ciblées, selon les données préliminaires de l’UNICEF Bénin. De plus, EVIPROG a soutenu 2 700 survivantes de violences basées sur le genre, leur offrant un accompagnement psychosocial, des formations professionnelles et un accès à des services juridiques pour reconstruire leur dignité et leur autonomie.

Des structures communautaires, piliers de la résilience béninoise

Au-delà des transferts monétaires, EVIPROG mise sur le renforcement des structures communautaires pour ancrer ses impacts dans la durée. Les 85 Groupes d’Utilisation des Produits et Services (GUPS), implantés dans des régions comme l’Atacora, le Borgou et le Zou, jouent un rôle pivot. Ces groupements, composés majoritairement de femmes, facilitent l’accès à des services essentiels – santé, éducation, nutrition – tout en promouvant l’entrepreneuriat local. Grâce à des formations dispensées par l’UNICEF, ces GUPS ont permis à plus de 12 000 femmes de développer des activités génératrices de revenus, comme la transformation de produits agricoles ou l’artisanat, réduisant ainsi leur dépendance aux aides ponctuelles.

Les 6 Centres Intégrés de Prise en Charge des Enfants (CIPEC), quant à eux, offrent un refuge aux enfants victimes d’abus, de négligence ou d’exploitation. Ces centres, équipés de psychologues et d’assistants sociaux, ont accueilli plus de 3 500 enfants en 2024, leur offrant un accompagnement holistique, de la réintégration scolaire à la thérapie individuelle. Ces efforts s’inscrivent dans la continuité des engagements canadiens, comme le Programme mondial UNFPA-UNICEF pour mettre fin au mariage des enfants, qui a permis à 1,7 million de filles d’accéder à des services de protection dans 12 pays, dont le Bénin.

Une collaboration stratégique : le CANADA et l’ONU unis pour le développement béninois

La visite de l’ambassadrice Guthrie à Cotonou, ce 10 juin 2025, a mis en lumière la synergie entre le Canada et l’UNICEF Bénin, orchestrée sous l’égide de la Coordinatrice Résidente des Nations Unies, Mme Aminatou Sar. Les discussions, riches et prospectives, ont souligné l’alignement d’EVIPROG avec les priorités du Cadre de Coopération pour le Développement Durable 2021-2025, qui met l’accent sur l’éradication de la pauvreté (ODD 1), l’égalité des genres (ODD 5) et la résilience climatique (ODD 13). Le Canada, à travers sa Politique d’aide internationale féministe, a réaffirmé son engagement à placer les femmes et les filles au cœur de ses interventions, un principe incarné par EVIPROG, où 60 % des bénéficiaires directs sont des femmes et des adolescentes.

Cette collaboration s’appuie également sur des initiatives antérieures, comme le projet de renforcement de la résilience communautaire face à l’extrémisme violent dans le nord du Bénin, financé par le PNUD et soutenu par le Canada. En intégrant des approches sensibles au genre, EVIPROG va plus loin, en dotant les survivantes de VBG de compétences entrepreneuriales et d’un soutien psychosocial, leur permettant de briser les chaînes de la dépendance et de la stigmatisation.

Le projet EVIPROG, financé par le Canada et mis en œuvre par l'UNICEF, transforme des vies au Bénin en offrant aide financière EVIPROG : un modèle pour l’avenir de l’Afrique de l’Ouest

EVIPROG, par son approche intégrée, se positionne comme un modèle pour l’Afrique de l’Ouest, où les défis de la pauvreté, de l’insécurité et des inégalités de genre restent prégnants. Le programme, qui a déjà permis à 45 % des ménages bénéficiaires d’améliorer leur sécurité alimentaire, selon un rapport interne de l’UNICEF, illustre le pouvoir transformateur des interventions combinant aide financière et accompagnement social. De surcroît, l’accent mis sur les GUPS et les CIPEC renforce la capacité des communautés à s’auto-organiser, réduisant leur dépendance aux aides extérieures.

L’ambassadrice Guthrie, dans un discours vibrant, a salué cet impact : « Le Canada est fier de soutenir EVIPROG, un programme qui ne se contente pas d’aider, mais qui émancipe. » « Ensemble, nous bâtissons un Bénin où chaque enfant peut rêver grand et chaque femme peut marcher la tête haute. » Ces mots, prononcés au cœur de Cotonou, résonnent comme un appel à amplifier ces efforts, notamment à l’approche de 2030, échéance des ODD.

Le Bénin, un modèle de résilience grâce au partenariat entre le Canada et le Bénin

En somme,  alors que le Bénin se prépare à célébrer le 65e anniversaire de son indépendance, EVIPROG incarne une promesse : celle d’un pays où la vulnérabilité n’est pas une fatalité. En soutenant 200 000 enfants, 2 700 survivantes de VBG et des structures communautaires comme les GUPS et les CIPEC, le Canada et l’UNICEF Bénin tracent une voie dans laquelle la solidarité internationale et les aspirations nationales convergent. Dans les villages de l’Atacora ou les faubourgs de Porto-Novo, les bénéficiaires de ce programme ne sont pas seulement des chiffres ; ce sont des vies transformées, des espoirs ravivés et des communautés fortifiées. Ainsi, EVIPROG, par sa portée et sa vision, est bien plus qu’un projet : c’est un testament de la résilience béninoise, porté par une alliance indéfectible entre le Canada et le Bénin.

Cotonou : le Canada et l’ONU unissent leurs forces pour un Bénin plus fort

Cotonou : L’ambassadrice Guthrie tisse des ponts d’avenir avec les Nations Unies au Bénin

Ce 10 juin 2025, sous le ciel éclatant de Cotonou, l’ambassadrice du Canada au Bénin, Son Excellence Kathryn Guthrie, a franchi les portes des bureaux des Nations Unies avec une mission claire : consolider les liens d’une coopération historique et esquisser des nouveaux horizons pour un partenariat fructueux. En effet, reçue successivement par la Coordinatrice Résidente des Nations Unies, Mme Aminatou Sar, et le Représentant Résident du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), M. Siaka Coulibaly, cette visite a transcendé le simple échange protocolaire pour devenir un véritable creuset d’idées et d’ambitions partagées. Dans un Bénin en pleine effervescence, où les défis du développement durable se mêlent aux aspirations d’une nation en quête de résilience, ces rencontres ont jeté les bases d’une collaboration renforcée entre le Canada et les institutions onusiennes, portée par une vision commune d’un avenir inclusif et prospère.

Un dialogue ancré dans l’histoire : le Canada, partenaire fidèle du Bénin

L’ambassadrice Guthrie, forte de l’engagement historique du Canada envers le multilatéralisme, a ouvert ces discussions avec une volonté affirmée de raffermir les liens tissés depuis des décennies entre Ottawa et les Nations Unies. Le Canada, contributeur majeur aux initiatives de développement en Afrique, a investi plus de 1,2 milliard de dollars canadiens dans des projets en Afrique de l’Ouest entre 2019 et 2024, dont une part significative au Bénin, notamment dans les secteurs de l’éducation, de l’égalité des genres et de l’agriculture durable. Ces échanges, tenus dans une atmosphère constructive, ont permis de réaffirmer l’importance d’une collaboration étroite pour répondre aux défis complexes du Bénin, un pays où 38 % de la population vit sous le seuil de pauvreté et où les impacts du changement climatique menacent les moyens de subsistance ruraux.

Avec Mme Sar, Coordinatrice Résidente nommée en 2024, l’ambassadrice a exploré les priorités du Cadre de Coopération pour le Développement Durable 2021-2025, qui guide l’action des Nations Unies au Bénin. Ce cadre, axé sur l’éradication de la pauvreté (ODD 1), la lutte contre la faim (ODD 2) et la résilience climatique (ODD 13), s’aligne étroitement avec les engagements canadiens en faveur d’une croissance inclusive. Les discussions ont mis en lumière des initiatives phares, comme le projet de renforcement de la résilience des agriculteurs face aux aléas climatiques, financé à hauteur de 34,95 millions de dollars par le PNUD et le Fonds pour l’Environnement Mondial, qui a permis d’améliorer les infrastructures agricoles dans les régions de l’Atacora et de l’Alibori.

L'ambassadrice du Canada a rencontré les responsables de l'ONU au Bénin pour renforcer la coopération sur le développement durable, l'égalité des genres et la résilience climatique, affirmant un engagement commun pour un Bénin prospère.

Synergie avec le PNUD : un Bénin résilient grâce à l’innovation

La rencontre avec M. Coulibaly, Représentant Résident du PNUD, a donné une nouvelle impulsion à cette vision partagée. Le PNUD, acteur clé du développement au Bénin depuis plus de cinq décennies, joue un rôle pivot dans la coordination des efforts pour contrer l’extrémisme violent, promouvoir l’égalité des genres et soutenir l’entrepreneuriat rural. Les discussions ont porté sur des initiatives novatrices, telles que le projet « Corridor Atlantique », lancé en 2023 avec le soutien de l’Allemagne, qui vise à renforcer la résilience communautaire face à l’extrémisme violent dans les régions frontalières du nord, marquées par des incursions sporadiques depuis 2019. L’ambassadrice Guthrie a salué ces efforts, soulignant l’engagement du Canada à appuyer des programmes qui conjuguent sécurité et développement, notamment à travers des investissements dans l’éducation et la formation professionnelle pour les jeunes.

Un point saillant des échanges fut l’utilisation des technologies numériques pour amplifier l’impact des projets de développement. Le PNUD, en partenariat avec des acteurs comme l’entreprise technologique e&, a développé une plateforme d’intelligence artificielle pour analyser en temps réel des données non conventionnelles, permettant une prise de décision éclairée en matière de santé publique et de gestion des crises climatiques. Le Canada, leader dans les technologies propres et l’innovation, s’est dit prêt à explorer des synergies dans ce domaine, notamment pour soutenir les micro-entrepreneurs et les agriculteurs béninois à travers des solutions mobiles, comme celles qui ont permis de créer des emplois post-COVID dans les zones rurales.

Ambition commune pour 2025 : l’égalité des genres et la sécurité au cœur des priorités du Canada et de l’ONU 

Ces rencontres ont également été l’occasion de projeter la collaboration dans le cadre de l’année 2025, marquée par le 80ᵉ anniversaire des Nations Unies et la dernière ligne droite pour les Objectifs de Développement Durable (ODD). L’ambassadrice Guthrie a réaffirmé l’engagement du Canada à soutenir les réformes de l’ONU, notamment celles issues du Sommet de l’Avenir de septembre 2024, qui prônent une approche plus participative et inclusive des Nations Unies. Les discussions ont souligné l’importance d’une coordination renforcée entre les acteurs – gouvernements, société civile, secteur privé – pour relever des défis transversaux, comme la dette publique, qui limite les investissements dans les services sociaux au Bénin, et la montée de l’insécurité dans le nord du pays, où le gouvernement a mobilisé 5 000 soldats pour contrer les menaces extrémistes.

L’égalité des genres, pilier de la politique étrangère canadienne, a occupé une place centrale dans les échanges. Le Bénin, où les femmes représentent 52 % de la population, mais restent sous-représentées dans les sphères décisionnelles, bénéficie de programmes du PNUD visant à autonomiser les entrepreneuses à travers des formations et l’accès au financement. L’ambassadrice a exprimé son admiration pour ces initiatives, proposant une collaboration accrue avec des programmes canadiens comme le Fonds pour l’égalité des genres, qui a alloué 300 millions de dollars canadiens à des projets en Afrique depuis 2019.

Le Bénin, un modèle de coopération pour l’avenir 

En quittant les bureaux des Nations Unies, l’ambassadrice Guthrie a livré un message d’optimisme et de détermination : « Le Bénin, par sa résilience et sa volonté de progrès, est un partenaire d’exception pour le Canada. » « Ensemble, avec les Nations Unies, nous pouvons bâtir un avenir dans lequel chaque Béninois, qu’il soit agriculteur dans l’Alibori ou entrepreneur à Cotonou, trouve sa place dans une société équitable et durable. » Cette visite, bien plus qu’un jalon diplomatique, a incarné un engagement renouvelé envers une coopération multilatérale où la solidarité et l’innovation convergent pour surmonter les défis d’un monde en mutation.

En somme, à Cotonou, le 10 juin 2025, les discussions entre l’ambassadrice Guthrie, la Coordinatrice Résidente et le PNUD ont tracé une voie lumineuse pour le Bénin. Dans un pays où le tourisme, l’agriculture et la jeunesse sont les moteurs d’un développement prometteur, ce partenariat, ancré dans une histoire commune et projeté vers un avenir ambitieux, promet de faire du Bénin un modèle de résilience et d’inclusion pour l’Afrique de l’Ouest.

Le parcours historique du PSG : comment l’équipe a remporté la Ligue des champions pour la première fois

La soirée du 31 mai à l’Allianz Arena de Munich a été particulière. Le Paris Saint-Germain, partenaire officiel du bookmaker de portée mondiale 1xBet, a raflé son premier titre de Ligue des champions de son histoire en écrasant l’Inter sur le score de 5-0. Le géant français a inscrit son nom dans l’histoire à deux reprises : en tant que champion et en signant la plus large victoire en finale du tournoi. Retour sur les moments les plus marquants du parcours des Parisiens vers le succès.

Le Paris Saint-Germain a connu une période de stagnation en début de saison et a rencontré des difficultés lors de la phase finale. De ce fait, peu de parieurs ont misé sur la victoire des Parisiens en barrages. Cependant, en seconde partie de saison, l’équipe de Luis Enrique a affiché une excellente forme et a tout de même empoché le trophée tant attendu.

Et personne n’a le droit de dire que cela est arrivé sans raison ; de telles victoires ne sont jamais offertes. Le Paris Saint-Germain a fait une bouchée de Brest en barrages, s’imposant sur le score cumulé de 10-0. Liverpool a été la victime suivante des Parisiens, qui se sont imposés sur le plus petit des scores chez eux, même s’ils ont surpassé la meilleure équipe d’Angleterre dans presque tous les domaines. Nuno Mendes a fait vivre un calvaire à Mohamed Salah, l’éliminant complètement du jeu. En Angleterre, les géants français ont su se reprendre et venir à bout de leurs rivaux de manière dramatique aux tirs au but.

En quarts de finale, le Paris Saint-Germain a affronté Aston Villa, entraîné par Unai Emery, ancien manager de l’équipe de la capitale française. Le match s’étant révélé assez serré, le niveau de l’équipe de Luis Enrique était visiblement supérieur : au bon moment, les Parisiens ont réagi et ont conservé l’avantage après le premier match.

La demi-finale contre Arsenal a été un moment de gloire pour Gianluigi Donnarumma, qui a décroché son billet pour l’Allianz Arena grâce à ses arrêts spectaculaires. La principale révélation de la finale fut Désiré Doué, 19 ans, engagé par le Paris Saint-Germain avant le début de la saison. Moins d’un an plus tard, il a inscrit deux buts et délivré une passe décisive en finale de la Ligue des champions.

Une brève analyse des performances des deux équipes en finale de la Ligue des champions est la suivante : le Paris Saint-Germain a laminé littéralement l’Inter. Face à des équipes qui privilégient la possession, les Nerazzurri jouent les seconds rôles, attaquant avec des passes de la profondeur vers Marcus Thuram et tentant de surprendre l’adversaire dans leurs assauts. Pourtant, les Parisiens étaient parfaitement préparés : ils ont tenté de conclure toutes les attaques par des tirs au but (en moyenne, ils frappaient toutes les quatre minutes) et n’ont laissé aucune chance à Thuram de se retrouver démarqué. Le plan de Luis Enrique a parfaitement fonctionné. Il convient également de noter la confiance avec laquelle les joueurs du PSG ont remporté leurs duels un à un face à Yann Sommer. Le Suisse a constamment cherché à anticiper la trajectoire du ballon en plongeant sur le côté opposé, tandis que les Parisiens visaient la lucarne la plus proche. Nous ne pensons pas que ce soit un hasard : les joueurs d’Enrique ont mis à mal leur adversaire jusque dans les moindres détails.

Cette saison, le Paris Saint-Germain a été sacré dans tous les tournois auxquels il a participé, ce qui renforce davantage les sensations agréables chez 1xBet en tant que collaborateur avec le mastodonte français. Le bookmaker et le club ont organisé de nombreuses activités conjointes pour les supporters du club, leur permettant de se rapprocher de leurs idoles et de se sentir comme faisant partie d’une équipe qui est entrée dans l’histoire.

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Bénin : Le BEPC 2025, un tournant décisif pour la jeunesse à Cotonou

Top départ pour le BEPC au Bénin : des milliers de collégiens à la conquête de leur avenir !

Ce 10 juin 2025, une effervescence studieuse a envahi le Collège d’Enseignement Général (CEG) de Gbégamey, à Cotonou, marquant le lancement solennel des épreuves écrites du Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC). Ce rendez-vous annuel, véritable rite de passage pour des milliers de collégiens béninois, incarne aussi une étape charnière dans leur quête d’un avenir prometteur, tissé d’ambition et de détermination. C’est un moment décisif pour l’ensemble du système éducatif.

Un élan collectif sous le signe de l’inclusion : le BEPC béninois se réinvente

Dès les premières lueurs du jour, les salles d’examen du CEG Gbégamey se sont remplies d’une jeunesse vibrante, prête à démontrer ses acquis après des mois de préparation intense. Au total, environ 130 000 candidats, répartis à travers tout le Bénin, affrontent cette année un programme rigoureux, composé de huit épreuves écrites s’étalant jusqu’au 12 juin. Parmi eux, une progression notable : près de 49,81 % des inscrits sont des filles, une avancée saluée par la ministre Véronique Tognifodé comme le fruit d’une politique éducative résolument tournée vers l’égalité des chances. Cette dynamique, avec une hausse de 3,1 % par rapport à 2024, reflète l’élan d’un Bénin qui mise fermement sur l’éducation pour forger son avenir.

Modernisation et équité : le BEPC 2025 fait sa révolution 

Sous la houlette d’Armand Kuyema Natta, directeur des examens et concours, le BEPC 2025 s’inscrit dans une logique de modernisation. Les inscriptions, désormais accessibles via la plateforme EducMaster, ont simplifié les démarches, bien que le dépôt d’un dossier physique reste requis. Les candidats ont dû choisir entre l’allemand et l’espagnol pour leur épreuve de langue vivante, une décision prise dès le début de l’année scolaire. Cette année, une nouveauté notable : tous les candidats, y compris les malvoyants, composent dans l’ensemble des disciplines, à l’exception de l’éducation physique pour ces derniers, avec un temps supplémentaire de trente minutes par épreuve pour garantir l’équité.

Les épreuves, débutées par la communication écrite, s’étendent sur trois jours, couvrant sciences humaines, mathématiques et matières littéraires. Cette formule, instaurée depuis 2024, met fin au choix entre séries scientifiques et linguistiques, obligeant les élèves à maîtriser un spectre plus large de connaissances, dans une volonté affirmée de promouvoir les disciplines scientifiques.

Un défi pour l’avenir : l’enjeu majeur du BEPC 2025 pour des milliers de jeunes

À Gbégamey, comme dans les autres centres d’examen, l’atmosphère mêle tension et espoir. Par ailleurs, les candidats, souvent accompagnés de parents aux regards pleins d’attente, savent que le BEPC est bien plus qu’un simple diplôme : c’est une porte vers le lycée, l’université, et, pour beaucoup, une carrière professionnelle. Les enseignants, mobilisés depuis des mois, ont redoublé d’efforts pour préparer leurs élèves, tandis que les autorités veillent à une organisation irréprochable. Les résultats, attendus début juillet sur la plateforme eresultats.bj, seront scrutés avec fébrilité, déterminant l’orientation des collégiens vers un avenir qu’ils espèrent radieux.

Le BEPC 2025 démarre au Bénin, marquant une étape cruciale pour 130 000 collégiens, avec des innovations numériques et une forte participation féminine, symbolisant l'engagement du pays pour l'éducation et l'avenir de sa jeunesse.Une nation entière mobilisée : le Bénin unit pour sa jeunesse 

Au-delà des salles d’examen, c’est tout le Bénin qui vibre au rythme du BEPC. Sur les réseaux sociaux, les messages d’encouragement affluent, à l’image d’un vibrant « Bonne chance à nos jeunes frères et sœurs ! » partagé par un internaute, reflétant l’élan collectif d’une société investie dans la réussite de sa jeunesse. À Cotonou notamment, les familles patientent, prient et espèrent, conscientes que ces trois jours d’épreuves pourraient redessiner le destin de leurs enfants.

Le BEPC 2025, symbole d’un bénin qui bâtit son futur

Dans ce creuset d’aspirations, le BEPC 2025 incarne bien plus qu’un examen : il est le symbole vibrant d’un Bénin qui croit en sa jeunesse, un pays où chaque copie rendue est une promesse d’avenir, portée par une génération prête à écrire une nouvelle page de son histoire. En somme, cet événement national est un témoignage éloquent de la détermination du Bénin à investir dans son capital humain.

 Bénin : Octave Cossi Houdégbé, un baobab s’est éteint à Ouidah

Bénin en deuil : le professeur Octave Cossi Houdegbe tire sa révérence, un héritage immense laissé derrière lui !

Ouidah, 10 juin 2025 — Une ombre de chagrin s’est abattue sur le Bénin hier. À l’hôpital de zone de Ouidah, le professeur Octave Cossi Houdégbé, figure éminente de la nation, a rendu son dernier souffle, laissant derrière lui un héritage aussi riche que diversifié. Originaire de Dékanmey, dans la commune de Kpomassè, cet homme aux multiples visages – roi, érudit, homme politique et visionnaire – s’est éteint, emportant avec lui une part précieuse du patrimoine intellectuel et culturel du pays. Sa disparition marque la fin d’un parcours exceptionnel au service du Bénin.

Un souverain au service de son peuple : entre tradition et modernité

Intronisé le 9 janvier 2012 sous le nom de Dada Kokpon, roi de Dahe, Octave Cossi Houdégbé incarnait la noblesse d’un lignage ancré dans l’histoire du royaume d’Allada. Descendant direct de Sa Majesté Medje Mado Kokpon, il portait avec dignité les responsabilités d’un chef traditionnel, œuvrant pour préserver les valeurs ancestrales tout en les conciliant avec les exigences du monde moderne. Ainsi, à Dahe, sa sagesse et son écoute ont fait de lui un pilier, un guide dont l’aura rayonnait bien au-delà des frontières de sa commune. De fait, son engagement pour son peuple était indéniable.

Une plume et une voix pour le bénin : l’engagement politique et international de  Octave Cossi Houdégbé

Sur la scène politique, Houdégbé s’est distingué par son engagement indéfectible. Député sous la bannière du Bloc Républicain, il a marqué l’Assemblée nationale par sa rigueur et sa vision, forgées au fil d’une carrière internationale exemplaire. Dans les années 1980 et 1990, en effet, il avait occupé des fonctions de Secrétaire d’État en République centrafricaine, où son expertise en gestion publique avait laissé une empreinte durable. Par la suite, de retour au Bénin, il s’était investi dans le redressement d’entreprises publiques, insufflant dynamisme et probité dans des structures souvent en proie à l’inertie.

Un pionnier de l’éducation : la HNAUB, son héritage pour la jeunesse africaine

Cependant, c’est sans doute dans le domaine de l’enseignement supérieur que le professeur Houdégbé a gravé son nom dans l’éternité. Fondateur de la Houdégbé North American University of Benin (HNAUB) à Akpakpa, il a fait le pari audacieux d’une éducation bilingue, mêlant rigueur académique et ouverture internationale. Première université privée du Bénin, la HNAUB est devenue un phare pour les jeunes générations, un creuset dans lequel se forment les élites de demain. Grâce à ce projet, Houdégbé a voulu offrir à l’Afrique une jeunesse capable de rivaliser sur la scène mondiale, tout en restant ancrée dans ses racines.

Un adieu empreint de respect : le bénin rend hommage à son grand homme

La nouvelle de son décès a suscité une vague d’émotion à travers tout le Bénin. À Dékanmey, les tambours se sont tus, et les regards se tournent désormais vers l’héritage d’un homme qui a su conjuguer tradition et modernité. Les hommages affluent, de ses anciens collègues parlementaires aux étudiants de la HNAUB, tous saluant un visionnaire dont la vie fut un hymne à l’élévation collective. Bien que le programme des obsèques reste à préciser, nul doute que le peuple béninois saura honorer avec ferveur celui qui fut à la fois roi, éducateur et serviteur de la nation.

L’héritage d’un visionnaire, un flambeau pour les générations futures

En ce jour de deuil national, le Bénin pleure l’un de ses fils les plus illustres. Néanmoins, dans l’ombre de cette perte, l’éclat de l’œuvre d’Octave Cossi Houdégbé continue de briller, tel un flambeau inébranlable pour les générations futures. Son parcours, à la fois traditionnel et avant-gardiste, restera une source d’inspiration pour tous ceux qui aspirent à construire un Bénin plus fort et plus instruit.

Cotonou : L’Afrique unie face à l’atome

Cotonou, épicentre d’une ambition nucléaire africaine : la quête d’une sûreté harmonisée

Du 2 au 6 juin 2025, Cotonou s’est métamorphosée en un carrefour d’idées et d’engagements, accueillant une réunion régionale d’envergure sous l’égide de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Rassemblant les représentants de 25 nations africaines, cette rencontre a fait vibrer la capitale béninoise d’une ambition singulière : forger des systèmes intégrés de gestion pour les autorités de réglementation nucléaire, gardiens de la sûreté radiologique et de la sécurité nucléaire. En effet, dans un continent dans lequel l’énergie atomique émerge comme un levier de développement, cet événement marque une étape décisive vers une gouvernance harmonisée et robuste.

Maîtrise nucléaire : L’Afrique sur la voie de la convergence

Réunis dans l’enceinte vibrante de Cotonou, les délégués, issus d’États aux contextes aussi divers que le Maroc, le Zimbabwe ou le Niger, ont partagé une vision commune : renforcer les cadres réglementaires pour un usage sûr et pacifique des technologies nucléaires. Soutenue par l’AIEA, cette initiative s’inscrit dans une dynamique mondiale visant à prévenir les risques radiologiques tout en maximisant les bénéfices de l’atome, de la médecine à l’agriculture en passant par l’énergie. Ainsi, les discussions, menées avec une rigueur éclairée, ont porté sur l’élaboration de systèmes intégrés de gestion, outils cruciaux pour assurer une supervision cohérente des installations et des activités nucléaires.

Ces systèmes, véritables ossatures de la régulation, visent à unifier les pratiques d’inspection, d’autorisation et de contrôle. Par ailleurs, ils intègrent des protocoles stricts pour la radioprotection, la gestion des déchets radioactifs et la préparation aux urgences, tout en tenant compte des spécificités nationales. « L’harmonisation n’est pas une uniformisation, mais une symphonie avec laquelle chaque nation apporte sa note tout en jouant la même partition », a souligné un expert de l’AIEA, insistant sur l’importance d’une approche concertée.

Le Bénin, hôte stratégique d’un élan continental

En choisissant Cotonou comme théâtre de cette rencontre, le Bénin s’affirme comme un acteur clé dans la coopération régionale. Bien que dépourvu de programme nucléaire d’envergure, le pays utilise des sources radiologiques dans les domaines médical et industriel, nécessitant une réglementation rigoureuse. Cette réunion, accueillie avec une hospitalité empreinte de gravité, a permis au Bénin de partager ses avancées, notamment dans la formation de ses cadres et l’alignement de son cadre législatif sur les normes internationales de l’AIEA.

De plus, les échanges ont également mis en lumière le rôle du Forum des autorités de réglementation nucléaire en Afrique (FNRBA), un réseau régional qui, sous l’impulsion de l’AIEA, promeut le partage d’expertise. Des pays comme le Maroc, avec son Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSSNuR), ou l’Égypte, avec son Autorité de réglementation nucléaire et radiologique (ENRRA), ont présenté leurs modèles, s’inspirant des nations émergentes dans le domaine nucléaire.

Défis du XXIe siècle : sécurité et sûreté nucléaires en première ligne

Au cœur des débats, la sécurité nucléaire s’est imposée comme une priorité absolue. Face aux menaces d’actes malveillants ou d’accidents, les participants ont exploré des stratégies pour renforcer la protection des matières radioactives et des infrastructures. Les leçons tirées d’expériences internationales, comme les missions d’examen par les pairs de l’AIEA (IRRS), ont nourri les réflexions. En conséquence, ces audits, qui évaluent les cadres réglementaires nationaux, ont été salués comme des outils d’amélioration continue, à l’image des progrès réalisés par le Cameroun depuis 2014.

La sûreté radiologique, quant à elle, a occupé une place centrale, avec un accent mis sur la protection des travailleurs, des patients et de l’environnement. Les discussions ont porté sur l’optimisation des normes de radioprotection, inspirées des standards internationaux de l’AIEA, et sur l’adaptation des cadres législatifs pour répondre aux défis des technologies émergentes, comme les petits réacteurs modulaires.

Coopération et durabilité : l’avenir nucléaire de l’Afrique se dessine à Cotonou !

Cette rencontre n’a pas seulement été un forum technique ; elle a incarné une vision d’unité africaine face aux enjeux nucléaires. En favorisant l’échange de bonnes pratiques, elle a renforcé la résilience des autorités réglementaires face à un environnement en mutation rapide. L’AIEA, par son soutien logistique et technique, a réaffirmé son rôle de catalyseur, offrant formations, conseils et ressources pour accompagner les États membres.

En quittant Cotonou, les délégués emportent avec eux un souffle d’optimisme et un engagement renouvelé. Ce rendez-vous, loin d’être une simple parenthèse, pose les fondations d’une Afrique mieux équipée pour maîtriser l’atome, non pas comme une menace, mais comme une promesse de progrès. En définitive, dans la chaleur de juin, Cotonou a allumé une lueur : celle d’un continent qui, par la coopération et la rigueur, s’apprête à écrire un nouveau chapitre de son histoire nucléaire.