La Haute Cour de Justice veut un visage neuf en 2025

Cotonou, le 19 novembre 2024 – La présidente de la Haute Cour de Justice, Dandi Gnamou, a plaidé avec force, lundi 18 novembre, pour un budget 2025 revu à la hausse. Devant la Commission budgétaire de l’Assemblée nationale, elle a en effet défendu un projet de loi de finances qui prévoit une enveloppe de 798 313 000 FCFA, soit une augmentation de 17,70 % par rapport à l’année précédente.

Haute Cour de Justice : une hausse justifiée par de grands projets

Selon le magistrat, cette augmentation est nécessaire pour mener à bien plusieurs projets ambitieux. « Ces fonds nous permettront de donner un nouveau souffle à notre institution », a-t-elle déclaré. Les crédits alloués serviront principalement à la rénovation des locaux de la Cour, à l’amélioration des conditions de travail des magistrats et du personnel administratif, ainsi qu’à la modernisation de l’outil informatique.

Un investissement pour la démocratie

Au-delà de l’aspect purement budgétaire, Dandi Gnamou a souligné l’importance de ce budget pour le bon fonctionnement de la démocratie béninoise. « Une justice indépendante et efficace est un pilier essentiel de tout État de droit », a-t-elle rappelé. Ainsi, en investissant dans la Haute Cour de Justice, c’est tout le système judiciaire qui en bénéficiera.

Une répartition détaillée des fonds

Plus concrètement, le budget 2025 de la Haute Cour de Justice sera réparti de la manière suivante :

  • Charges de fonctionnement : 684 313 000 FCFA, destinées à couvrir les salaires, les frais de fonctionnement, les frais de session, etc.
  • Frais d’étude et de participation à des rencontres : 96 millions de FCFA, pour permettre aux magistrats de se former et de participer à des conférences internationales.
  • Équipement : 18 millions de FCFA, pour l’achat de matériel informatique et de mobilier de bureau.

La commission budgétaire de l’Assemblée nationale a écouté avec attention les explications de la présidente de la Haute Cour de justice. Les députés devront désormais examiner ce projet de loi de finances avec minutie avant de le soumettre au vote en assemblée.

En somme, l’adoption de ce budget constitue un enjeu majeur pour le progrès de la justice béninoise. Il permettra à la Haute Cour de Justice de jouer pleinement son rôle de garant des lois et des libertés.

Le calvaire des Guépards en Libye

Cotonou, le 19 novembre 2024 – Le football africain, souvent synonyme de passion et de fraternité, a une nouvelle fois montré son visage sombre. Après le traitement inhumain réservé aux Super Eagles du Nigeria en Libye, c’est au tour des Guepards du Bénin d’avoir subi les affres d’un déplacement cauchemardesque en terre libyenne.

Si la qualification pour la CAN 2025 a été obtenue in extremis, elle a été entachée par les événements survenus après le match. Les joueurs béninois, héros du jour sur le terrain, se transforment en victimes dès le coup de sifflet final au 11 June Stadium de Tripoli. Bloqués dans les vestiaires par mesure de sécurité, ils ont ensuite été la cible de jets de projectiles alors qu’ils regagnaient leur bus. Le sélectionneur Gernot Rohr n’a pas échappé à ces incidents, étant légèrement blessé.

La Libye, une « zone de guerre »

Ces scènes de violence rappellent douloureusement celles vécues par les Nigérians quelques semaines plus tôt. Les joueurs des deux pays ont fait face à des conditions d’accueil humiliantes et à des actes d’hostilité qui n’ont rien à voir avec l’esprit sportif.

Le capitaine béninois Steve Mounié a exprimé sa colère et son indignation face à ces événements. « Ça n’a pas été facile. » « C’était vraiment une zone de guerre », a-t-il déclaré. Les sifflets lors de l’hymne national béninois a été l’élément déclencheur qui a enflammé la détermination des guépards à remporter la victoire.

Ces incidents mettent en lumière les failles de l’organisation des compétitions africaines et soulèvent de nombreuses questions sur la sécurité des joueurs. La CAF doit désormais prendre des sanctions exemplaires contre la Fédération libyenne de football, car de tels incidents ne peuvent rester inpunis.

Ces événements ternissent l’image de l’Afrique au-delà de l’aspect sportif. Le football, qui devrait être un vecteur d’unité et de paix, se trouve instrumentalisé à des fins politiques. Il est urgent de réagir pour que de telles scènes ne se reproduisent plus jamais.

La qualification du Bénin pour la CAN 2025 est une belle récompense pour les joueurs et le staff technique, mais elle est malheureusement assombrie par ce contexte de violence. On espère que les autorités compétentes prendront les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des joueurs lors des prochaines compétitions.

Bénin : Les Guépards se qualifient pour la CAN 2025 !

Cotonou, le 18 novembre 2024 – L’heure est à la fête pour les amoureux du football béninois ! Les Guépards ont arraché leur qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025, qui se tiendra au Maroc. Après une campagne des éliminatoires des plus intenses, les hommes de Gernot Rohr ont su faire preuve de caractère et de détermination pour décrocher ce précieux sésame.

Un parcours semé d’embûches, mais couronné de succès pour les Guépards 

Le chemin vers la CAN n’a pas été une promenade de santé pour les Béninois. Confrontés à des adversaires redoutables, les Guépards ont dû batailler ferme pour se hisser à la deuxième place de leur groupe. Mais grâce à une solidarité sans faille et un collectif soudé, ils ont réussi à surmonter tous les obstacles.

Une qualification historique

Cette qualification est d’autant plus historique qu’elle vient récompenser le travail de longue haleine effectué au sein de la Fédération béninoise de football. Les investissements consentis dans la formation et la professionnalisation ont porté leurs fruits. Les jeunes talents béninois, révélés lors de ces éliminatoires, sont l’avenir prometteur du football national.

Un nouvel élan pour le football béninois

Cette qualification est une véritable bouffée d’oxygène pour le football béninois. Elle va permettre de renforcer l’engouement autour de l’équipe nationale et de rassembler de nouvelles vocations. Les supporteurs béninois peuvent à nouveau rêver de voir l’équipe nationale briller au Maroc.

Les objectifs pour la CAN 2025

Désormais qualifiés, les Guépards vont pouvoir se concentrer sur la préparation de la Coupe d’Afrique des Nations. L’objectif sera de franchir les premiers tours et de réaliser un parcours honorable. Les supporters béninois espèrent voir leur équipe briller sur la scène continentale et pourquoi pas créer la surprise.

Cette qualification est une fierté pour tout le Bénin. Elle témoigne du dynamisme du football béninois et de l’ambition de ses acteurs. Les Guépards sont prêts à rugir au Maroc !

 

Bénin : la Cour suprême défend son budget 2025 devant la Commission du plan

Cotonou, 18 novembre 2024 –Dans une session plénière tenue vendredi, Victor D. Adossou, président de la Cour suprême, a présenté le budget de fonctionnement de l’institution pour l’année 2025 devant les membres de la Commission du Plan. En effet, l’enveloppe budgétaire, s’élevant à 3 960 729 023 francs CFA, représente une hausse de 23 % par rapport au budget de l’année 2023. Cette augmentation est justifiée par les besoins croissants de l’institution pour maintenir son fonctionnement optimal et répondre aux exigences de justice dans le pays.

Présentation du Budget 2025 de la Cour Suprême par Victor D. Adossou

Le Président Adossou a détaillé l’utilisation prévue des fonds, avec 72 % alloués aux dépenses de personnel, reflétant l’importance accordée au capital humain de la Cour suprême. Par ailleurs, les achats de biens et de services reçoivent les 26 % restants du budget, reflétant la volonté de moderniser et d’améliorer les infrastructures et les services que offre la Cour . Enfin, la Cour consacre 1 % de son budget aux coûts de transfert, une part modeste, mais essentielle pour les transactions entre institutions et pour la coopération judiciaire.

La présentation du budget a également été l’occasion pour le Président Adossou de mettre en lumière les réalisations de la Cour suprême au cours de l’année écoulée, ainsi que les défis à venir. Il a insisté sur l’engagement de la Cour à promouvoir l’État de droit et à garantir une justice équitable et accessible à tous les citoyens.

Un dialogue constructif a marqué la rencontre entre les députés et la Cour Suprême. Cette session a aussi démontré que la collaboration entre les pouvoirs est essentielle pour une gestion transparente et efficace des finances publiques. Les questions posées par les représentants du peuple ont permis d’éclairer les décisions budgétaires de la Cour Suprême.

2025 : Un budget judiciaire renforcé pour une justice plus efficace et démocratique

L’augmentation du budget de la Cour Suprême pour 2025 est un signe positif de l’engagement du gouvernement à renforcer le système judiciaire du pays. Elle est également indicative des efforts continus pour améliorer l’efficacité et la qualité des services judiciaires, dans le but ultime de consolider la démocratie et de protéger les droits de tous les citoyens.

Le budget de la Cour suprême, présenté par le Président Adossou, sera passé au crible par la commission du Plan. Cette étape cruciale permettra de garantir que les ressources allouées servent au mieux l’intérêt général et contribuent à renforcer l’efficacité du système judiciaire.

En conclusion, la défense du budget 2025 par le Président de la Cour suprême est un jalon important dans le calendrier politique et judiciaire du pays. Elle démontre la volonté de l’institution de maintenir un haut niveau de performance et d’intégrité, tout en s’adaptant aux besoins changeants de la société Béninoise.

Le procès de Steve Amoussou rebondit à la CRIET

Cotonou, 18 novembre 2024 Le procès de Steve Amoussou, alias Frère Hounvi, a connu un nouveau rebondissement ce lundi 18 novembre à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Lors de cette deuxième audience, la défense a sollicité la nullité de la procédure, réclamant ainsi la libération immédiate de son client.

Les avocats de Steve Amoussou ont fondé leur requête sur les conditions d’arrestation de leur client, qu’ils jugent irrégulièrement. Ils ont rappelé que la même juridiction avait déjà jugé et condamné les personnes qui avaient procédé à l’arrestation de leur client. Selon eux, ces vices de procédure rendent nulles toutes les étapes suivantes et justifient la libération de Steve Amoussou.

De son côté, le ministère public a rejeté ces arguments, qualifiant les exceptions soulevées par la défense d’« opportunistes » et de « nulles ». Le représentant du ministère public rappelle que la Cour n’a pas à connaître des conditions d’arrestation de Steve Amoussou et demande à la Cour de les rejeter.

Après les débats, le juge a décidé de retourner l’affaire au 9 décembre prochain afin de permettre à la Cour de délibérer sur les exceptions soulevées par la défense. Cette nouvelle audience s’annonce décisive pour l’avenir judiciaire de Steve Amoussou.

Le procès de Steve : un dossier qui continue de faire parler de lui

Le procès-verbal de Steve Amoussou suscite un vif intérêt de l’opinion publique depuis son ouverture. Les allégations portées contre lui et les rebondissements judiciaires qui marquent ce dossier en font l’un des plus médiatisés de ces derniers mois. L’issue de ce procès aura des implications importantes, non seulement pour Steve Amoussou, mais aussi pour le système judiciaire béninois.

En somme, le procès de Steve Amoussou soulève des questions fondamentales sur l’indépendance de la justice béninoise. Les multiples rebondissements et les arguments avancés par la défense mettent en évidence des possibles dysfonctionnements dans le système judiciaire. On ne peut s’empêcher de se demander si ce procès est réellement mené dans un esprit d’équité et de transparence, ou s’il sert d’instrument pour régler des comptes politiques.

Un accident mortel endeuille Godomey

Godomey, 18 novembre 2024 Un drame de la route a endeuillé la commune d’Abomey-Calavi ce lundi matin. Un motocycliste a perdu la vie dans un accident survenu à la descente de l’échangeur de Godomey.

D’après les témoignages recueillis sur place, la victime, un enseignant circulant à moto Apache en direction de Cotonou, a été violemment percutée par un bus de transport en commun. Le choc a été d’une telle violence que le motard n’a pas survécu.

Face à l’ampleur du drame, le conducteur du bus a préféré prendre la fuite, abandonnant ainsi ses passagers. Alertés, les éléments de la police se sont rapidement rendus sur les lieux pour effectuer les constats d’usage et ouvrir une enquête afin de retrouver le chauffard.

Ce nouvel accident vient une fois de plus rappeler les dangers de la route et la nécessité de redoubler de vigilance, tant pour les conducteurs de véhicules que pour les usagers de la route.

Appel à la prudence

Les autorités compétentes appellent les usagers de la route à la plus grande prudence, notamment sur les axes routiers très fréquents comme l’échangeur de Godomey. Le respect du Code de la route, le port du casque pour les motocyclistes et une conduite responsable sont des gestes simples qui peuvent sauver des vies.

En somme, Cet accident tragique soulève également la question de la sécurité routière au Bénin. Les accidents de la route sont malheureusement fréquents et font de nombreuses victimes chaque année. Il est urgent de mettre en place des mesures efficaces pour réduire le nombre d’accidents mortels et améliorer la sécurité routière.

 

Chidinma Vanessa Adetshina : Un phénix couronné de gloire

Mexique, 18 novembre 2024 L’histoire de Chidinma Vanessa Adetshina, une véritable incarnation de la résilience, continue de fasciner le monde. De participante controversée au concours Miss Univers d’Afrique du Sud à première dauphine du concours Miss Univers au Mexique, son parcours est un véritable conte de fées moderne.

Son ascension fulgurante a été semée d’embûches. Accusée, manifestée et même écartée de la compétition sud-africaine, elle a su rebondir avec une détermination sans faille. Son intégration dans la délégation nigériane n’a pas été sans susciter de vives réactions, mais elle a prouvé, avec élégance et grâce, que les critiques ne pouvaient l’arrêter.

La victoire de Chidinma est bien plus qu’un simple titre. C’est une leçon inspirante sur la persévérance et la force de l’esprit. Elle démontre que même face à l’adversité, il est possible de réaliser ses rêves.

L'histoire de Chidinma, une reine bénie par le destin, suscite la controverse et interroge sur le pouvoir de la résilience face à l'adversitéUn destin écrit dans les étoiles ?

Un destin déjà écrit, Chidinma Vanessa Adetshina, une reine ointe par Dieu. En effet, au concours Miss Univers, une vague pétition initiée par de nombreux groupes sud-africains appelant à la disqualification de Chidinma a conduit non pas à son exclusion, mais plutôt au retrait volontaire de la représentante de leur pays.

Ce geste est un message symbolique, une communication ancestrale qui transcende le simple concours de beauté. Chidinma, tel un phénix, a réussi à surmonter les difficultés et à dépasser les préjugés. Rejetée initialement, elle incarne aujourd’hui non seulement la résilience, mais aussi la transformation en une marque mondiale et une figure emblématique de renommée internationale.

Bien qu’elle ne détienne pas le titre suprême de Miss Univers, Chidinma s’impose comme une reine dans l’arène mondiale, illustrant que la véritable victoire réside dans la reconnaissance universelle et non dans les couronnes. La persévérance et la grâce sont des forces puissantes, et le soutien ou l’opposition à ceux qui sont bénis peut avoir des conséquences inattendues.

Chidinma : Une victoire qui dépasse les frontières

En devenant Première dauphine, Chidinma a non seulement fait la fierté du Nigeria, mais a également inspiré des millions de personnes à travers le monde. Son histoire est un rappel que les rêves peuvent devenir réalité, peu importent les obstacles.

Les clés de sa réussite

  • Résilience : Malgré les nombreuses épreuves, Chidinma n’a jamais abandonné ses rêves.
  • Détermination : Elle a fait preuve d’une détermination sans faille pour atteindre ses objectifs.
  • Élégance : Son attitude et son comportement ont toujours été exemplaires.
  • Foi en soi : Elle a cru en ses capacités et a su surmonter les doutes.

Un modèle pour les générations futures

En somme, Chidinma Vanessa Adetshina est devenue un symbole d’espoir et d’inspiration pour tous ceux qui luttent pour réaliser leurs rêves. Son histoire nous rappelle que la persévérance est la clé du succès, mais aussi que parfois, l’opposition à ceux que Dieu a bénis peut finalement conduire à l’humiliation de ceux qui s’y opposent.

 

Énergies renouvelables au Bénin : Un élan prometteur porté par les politiques publiques

Cotonou, le 14 novembre 2024 La conférence-débat organisée hier au Palais des Congrès de Cotonou a marqué une étape cruciale dans le développement des énergies renouvelables au Bénin. Placée sous le thème : Impacts des politiques publiques sur le développement des énergies renouvelables au Bénin, cette conférence-débat a en effet réuni des experts, des décideurs politiques et des acteurs du secteur privé, dont M. Todéman ASSAN (DGPER) et Mme Laure WEISGERBER (DAFD). Soulignant ainsi l’importance des politiques publiques dans le développement des énergies renouvelables, notamment l’énergie solaire.

Les énergies renouvelables au cœur des débats au Bénin : une conférence a mis en lumière les avancées et les défis de la transition énergétique du pays.Un cadre législatif favorable et une mobilisation des ressources

Au cœur des discussions, les politiques publiques ont été identifiées comme le moteur essentiel de cette transition énergétique. En outre, Les intervenants ont mis en exergue la nécessité d’établir un environnement législatif transparent et séduisant afin de stimuler les apports financiers privés dans le secteur des énergies propres.

Monsieur Todéman ASSAN, Directeur Général de la Planification Énergétique et Électrification Rurale, a souligné l’importance d’un cadre législatif clair et attractif pour stimuler les investissements privés. « Le développement des énergies renouvelables repose sur deux piliers fondamentaux : un cadre juridique solide et une mobilisation suffisante des ressources », a-t-il affirmé.

L’énergie solaire, un atout majeur

En plus, l’énergie solaire, particulièrement abondante au Bénin, a été au centre des échanges. Les participants ont aussi convenu que cette ressource représentait un potentiel immense pour répondre aux besoins énergétiques du pays et réduire la dépendance aux énergies fossiles.

Les énergies renouvelables au cœur des débats au Bénin : une conférence a mis en lumière les avancées et les défis de la transition énergétique du pays.Énergies renouvelables : Un potentiel inexploité

Madame Laure WEISGERBER, Directrice de l’Agence Française de Développement, a salué l’engagement du gouvernement béninois et des acteurs privés dans cette dynamique. « Nous sommes convaincus du potentiel du Bénin dans le domaine des énergies renouvelables », a-t-elle déclaré, ajoutant que les échanges de la journée allaient « induire des actions concrètes ».

Des défis à relever

Les participants ont identifié plusieurs défis, notamment la coordination entre les différents acteurs du secteur et le besoin d’un accompagnement technique et financier pour les projets. Ils ont également mis en évidence l’importance de sensibiliser la population aux problématiques environnementales afin de stimuler l’adhésion aux initiatives de développement durable. Néanmoins, l’enthousiasme et la détermination affichés lors de cette conférence augurent d’un avenir prometteur pour les énergies renouvelables au Bénin.

Cette conférence-débat a permis de dresser un bilan positif des actions entreprises et de tracer les nouvelles perspectives. Les participants ont exprimé leur détermination à œuvrer pour un avenir énergétique plus durable et plus respectueux de l’environnement.

En somme, cette Conférence-débat a révélé l’engagement résolu du Bénin dans la transition énergétique. Les politiques publiques ambitieuses, combinées à l’implication des acteurs privés et au soutien de la communauté internationale, ouvrent la voie à un avenir énergétique plus durable et plus résilient.

Mono et du Couffo : Lancement des travaux de bitumage des routes Adjaha-Athiémé et Dogbo-Lalo

Bénin, le 14 novembre 2024 – Hier a été une journée historique pour les populations des départements du Mono et du Couffo. Après des décennies d’attente, le gouvernement béninois a donné le coup d’envoi des travaux d’aménagement et de bitumage des routes Adjaha-Athiémé (70 km) et Dogbo-Lalo (21,8 km). En effet, ces projets d’envergure, inscrits dans le cadre du Programme d’Action du Gouvernement (PAG) 2021-2026, témoignent de la volonté politique de désenclaver ces régions et d’améliorer les conditions de vie des populations.

Bitumage d’Adjaha-Athiémé et Dogbo-Lalo : des routes modernes pour un développement durable

Les travaux de bitumage de la route Adjaha-Athiémé se caractériseront par un revêtement bitumineux de haute qualité de 5 cm et une fondation en graveleux latéritiques de 25 cm, garantissant ainsi sa durabilité et sa résistance aux conditions climatiques exigeantes. Par ailleurs, cette infrastructure routière, d’une longueur totale de 70 km, permettra de renforcer la connectivité entre les différentes localités du département du Mono et d’améliorer l’accès aux services sociaux de base.

De son côté, la route Dogbo-Lalo longue de 21,8 km, qui traverse plusieurs localités du département du Couffo, sera dotée d’une chaussée de 7 mètres de large avec des accotements de 2,5 mètres. En outre, la rénovation de cette route, qui souffrait d’un état de dégradation avancé, est une priorité pour le gouvernement, soucieux de la sécurité et du bien-être des citoyens. De ce fait, ces aménagements contribueront à fluidifier la circulation des biens et des personnes, à stimuler les échanges commerciaux et à favoriser le développement économique de la région.

Les études méticuleuses menées par le gouvernement garantissent des routes de qualité supérieure, conçues pour durer. Une fois achevée, elle jouera aussi un rôle clé dans le désenclavement des zones traversées.

Un investissement majeur pour l’avenir

Pour le Directeur Général de la Société des Infrastructures Routières et de l’Aménagement du Territoire (SIRAT), M. Ranti Akindès, le lancement de ces travaux marque une étape importante dans la mise en œuvre de la politique de développement du gouvernement. « La cérémonie de lancement officiel de ces travaux constitue un évènement important pour les populations du département du Mono », a-t-il déclaré.

Le ministre des infrastructures, M. Benoît DATO, a pour sa part souligné l’importance de ces projets pour le désenclavement des zones rurales et l’amélioration du cadre de vie des populations. « L’état de dégradation de la route Dogbo-Lalo a été une préoccupation pour le gouvernement béninois qui a donc décidé de son aménagement et de son bitumage », a-t-il indiqué.

Les retombées attendues

La réalisation de ces infrastructures routières devrait générer de nombreuses retombées positives pour les populations locales, notamment :

  • Amélioration de l’accès aux services sociaux de base (santé, éducation, etc.)
  • Développement des activités économiques (agriculture, commerce, tourisme)
  • Création d’emplois pendant la phase de construction
  • Réduction des coûts de transport
  • Valorisation du foncier

En somme, le bitumage des routes Adjaha-Athiémé et Dogbo-Lalo est bien plus qu’un simple projet de construction routière. C’est un investissement à long terme qui va transformer le visage de ces régions et ouvrir de nouvelles perspectives de développement pour les générations futures. Les populations des départements du Mono et du Couffo attendent avec impatience la réalisation de ces projets qui vont transformer leur quotidien et ouvrir de nouvelles perspectives de développement.

handball béninois : Flowers CNSS vice-champion d’Afrique

Cotonou, le 13 novembre 2024 Le Handball béninois a démontré ses compétences sur la scène africaine. En effet, lors du 45ᵉ championnat d’Afrique des clubs champions de handball, qui s’est tenu à Laayoun au Maroc, le club Flowers CNSS a réalisé une performance historique en atteignant la finale. Une prouesse saluée par le ministre des Sports, Benoît DATO, qui a rendu hommage aux athlètes hier lors d’une cérémonie officielle à la salle de conférence du stade GMK.

Fierté nationale : Flowers CNSS atteint la finale du championnat d'Afrique de handball et offre une médaille d'argent au Bénin.Flowers CNSS : une finale historique

Par ailleurs, les Handballeurs et Handballeuses de Flowers CNSS ont écrit une nouvelle page de l’histoire du sport béninois. En se hissant en finale de la compétition continentale, pour la première fois de son histoire, le club Flowers a démontré tout le talent et la détermination des poulains du Coach Aimé SEBIO. Bien qu’ils n’aient pas remporté le titre, leur parcours exceptionnel qui leur vaut aussi la médaille d’argent est une source de fierté pour tout le pays.

Adjidja HBC : une progression remarquable

Adjidja HBC a également brillé lors de cette compétition en atteignant les quarts de finale. Cette performance confirme la montée en puissance du handball béninois et témoigne du travail accompli par les différents acteurs du sport.

Fierté nationale : Flowers CNSS atteint la finale du championnat d'Afrique de handball et offre une médaille d'argent au Bénin.La reconnaissance de l’État

Le ministre des Sports, Benoît DATO, a tenu à féliciter les athlètes pour leurs résultats exceptionnels. Il a souligné l’importance de soutenir le sport béninois et a promis de poursuivre les efforts pour développer toutes les disciplines. « Nous allons intensifier nos efforts, car je suis persuadé que c’est la seule voie pour renouer avec l’ère glorieuse du handball béninois des années 80 et 90 », a-t-il déclaré.

Un avenir prometteur pour le Handball béninois

Le président de la Fédération béninoise de handball, Sidikou KARIMOU, a aussi exprimé sa satisfaction et a mis en avant l’importance du championnat professionnel pour le développement du handball béninois. Il a remercié le ministère des Sports pour son soutien sans faille.

Cette performance exceptionnelle est le fruit d’un travail de longue haleine et d’investissements importants. Le soutien des autorités, la mise en place d’un championnat professionnel et la détermination des athlètes ont été les clés de cette réussite.

En conclusion, le handball béninois est en pleine forme. Les résultats obtenus lors du Championnat d’Afrique des clubs champions sont une preuve tangible de ce dynamisme. Avec un tel engouement et un soutien sans faille, l’avenir du handball béninois s’annonce prometteur.