Ouémé-Plateau, 1ᵉʳ décembre 2025 – Le Bénin agricole vient de vivre un week-end historique. Deux grands rassemblements successifs, à Kétou puis à Azowlissè, ont réuni des milliers de producteurs, coopératives, maires et techniciens autour d’un seul message : les réformes lancées depuis 2017 transforment durablement le visage de l’agriculture dans les deux départements les plus fertiles du pays.
Sous la supervision du ministre Gaston Dossouhoui, la Plateforme nationale des acteurs agricoles a choisi la route pour aller à la rencontre des premiers concernés. Et c’est un fait : les chiffres parlent d’eux-mêmes.

Ouémé-Plateau : une révolution silencieuse dans les champs
Dans l’Ouémé, la vallée rizicole est devenue un grenier national : la production de riz a été multipliée par près de huit en huit ans. Le maïs, le piment, l’arachide et l’élevage ovin affichent, par ailleurs, des bonds de 35 à 76 %. Dans le Plateau, l’anacardier et le palmier à huile tirent la croissance, avec des hausses respectives de 61 % et des millions de plants distribués.
Derrière ces pourcentages, il y a aussi des investissements massifs : plus de 5,7 milliards FCFA injectés via le FNDA (Fonds National de Développement Agricole), des centaines d’hectares aménagés, des kilomètres de pistes rurales, des dizaines d’unités de transformation modernes et des milliers de tonnes d’intrants subventionnés.
« On n’avait jamais vu ça », lâche un vieux producteur d’Azowlissè. « Avant, on labourait avec la houe et on priait pour la pluie. Aujourd’hui, on a des pompes, des semences certifiées et des marchés garantis. »
La « méthode Talon » célébrée sur le terrain
Les intervenants, du maire d’Adjohoun François Zannougbo au coordonnateur national Dr Dossa Aguèmon, n’ont pas caché leur reconnaissance envers la vision portée par le président Patrice Talon depuis 2016 : territorialisation des politiques, ciblage des filières à forte valeur ajoutée, partenariats public-privé sans clientélisme.
Par ailleurs, les participants ont cité à plusieurs reprises le ministre d’État Romuald Wadagni pour son rôle décisif dans le déblocage des financements, qu’ils ont qualifiés d’« historiques ».

Cap sur la deuxième vague
Loin de se reposer sur les acquis, les annonces faites lors de ces deux journées donnent le vertige : en perspective, 2 155 hectares supplémentaires en maîtrise totale de l’eau, nouveaux villages aquacoles, marchés modernes, unités de transformation du soja et de la volaille, pont Azowlissè-Calavi… Autant de chantiers qui vont également consacrer l’Ouémé et le Plateau comme le futur moteur agro-industriel du Bénin.
Ouémé-Plateau : un appel à l’unité
Au-delà des chiffres, c’est un message de cohésion qui a dominé. « Nous ne faisons pas de politique, nous faisons du patriotisme », a martelé le DG de l’ATDA-7. Producteurs, élus, techniciens et ministres ont tous insisté : l’agriculture béninoise ne progressera durablement que si le monde rural reste uni, loin des divisions partisanes.
En somme, à la sortie des artères bondées d’Azowlissè et de Kétou, une certitude flotte dans l’air : le Bénin est en train de réussir, sous les yeux du monde, l’une des plus ambitieuses modernisations agricoles du continent. Ce succès, qui replace l’agriculteur au cœur de l’économie nationale, est aussi la véritable preuve que le pari de la transformation structurelle est en passe d’être gagné. Et cette fois, ce sont les paysans eux-mêmes qui l’affichent fièrement.






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