Bénin : le gari « Sohoui » et l’huile « Azimi » obtiennent le label IGP

Le gari « Sohoui » et l’huile « Azimi » , deux produits emblématiques du terroir béninois viennent d’obtenir le label IGP, propulsant le savoir-faire local sur la scène internationale. Une victoire pour l’agriculture, la culture et l’économie du pays.

 

Cotonou, 21 octobre 2025 – Le samedi 18 octobre dernier, la capitale économique du Bénin a vibré au rythme d’une reconnaissance historique. Deux produits phares de l’agroalimentaire béninois, le gari « Sohoui » de Savalou et l’huile d’arachide « Azimi » d’Agonlin, ont officiellement obtenu le label Indication Géographique Protégée (IGP), décerné par l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI). Ainsi, cette avancée majeure met en lumière le savoir-faire ancestral et ouvre de nouvelles perspectives économiques pour le pays.

 

Une cérémonie empreinte de solennité et de fierté

 

La remise officielle s’est tenue dans les salons feutrés du Novotel Hôtel de Cotonou, sous l’égide de la ministre de l’Industrie et du Commerce, Alimatou Shadiya ASSOUMAN. Entourée de hauts responsables gouvernementaux, de délégués de l’OAPI, de scientifiques, d’agriculteurs et de passionnés, la ministre a salué une étape décisive où tradition et ambition se rejoignent.

L’IGP, moteur d’une transformation économique

 

Dans son discours d’ouverture, la ministre a souligné que ces labels ne sont pas de simples reconnaissances administratives, mais des leviers puissants de transformation économique.

« Ces labels IGP forgent les outils d’une mutation profonde de notre modèle économique et ravivent le moteur de la prospérité », a-t-elle déclaré avec conviction.

Par ailleurs, elle a mis en avant les bénéfices concrets : protection contre les contrefaçons, valorisation des savoir-faire locaux, exclusivité des dénominations, et renforcement de la compétitivité des produits béninois sur les marchés régionaux et internationaux.

« C’est une célébration de notre diversité culturelle, qui pave la voie à des opportunités commerciales florissantes », a-t-elle ajouté.

Le gari « Sohoui » de Savalou et l’huile « Azimi » d’Agonlin obtiennent le label IGP décerné par l’OAPI. Une reconnaissance continentale qui valorise le patrimoine béninois et ouvre la voie à de nouvelles opportunités commerciales.

Le gari « Sohoui » et l’huile « Azimi »  : une reconnaissance continentale

 

De son côté, le directeur général de l’OAPI, Denis BOHOUSSOU, a précisé que cette labellisation confère au gari « Sohoui » et à l’huile « Azimi » le statut de biens intellectuels protégés dans les 17 pays membres de l’organisation. Désormais, toute utilisation abusive de ces appellations pourra faire l’objet de sanctions.

« C’est une barrière infranchissable contre les abus, assortie de mesures pénales dissuasives », a-t-il affirmé.

Au-delà de l’aspect juridique, ces produits rejoignent le patrimoine vivant du Bénin, aux côtés d’autres symboles identitaires africains. Ils deviennent ainsi  des étendards culturels et économiques, porteurs de mémoire et d’avenir.

Un hommage aux artisans du terroir

 

La ministre a tenu à saluer les acteurs de terrain : cultivateurs, transformateurs, associations locales.

« C’est votre acharnement, votre sens du devoir qui propulse ces produits comme des porte-drapeaux de l’excellence made in Bénin », a-t-elle déclaré, émue.

À l’issue de son discours, la cérémonie s’est conclue par la remise des parchemins officiels, dans une atmosphère mêlant larmes de joie ainsi qu’applaudissements nourris.

Le gari « Sohoui » de Savalou et l’huile « Azimi » d’Agonlin obtiennent le label IGP décerné par l’OAPI. Une reconnaissance continentale qui valorise le patrimoine béninois et ouvre la voie à de nouvelles opportunités commerciales.

Le gari « Sohoui » et l’huile « Azimi » : une vision d’avenir

 

En somme, cette manifestation, empreinte de ferveur patriotique, marque l’engagement du Bénin à faire de la propriété intellectuelle un pilier du développement durable. En valorisant ses richesses rurales, le pays trace une voie où authenticité rime avec ambition. Avec ces labels IGP, le Bénin ne se contente plus de cultiver son terroir : il l’exporte, le protège et l’élève au rang de patrimoine stratégique. Une nouvelle ère s’ouvre, où chaque grain de gari et chaque goutte d’huile racontent également l’histoire d’un pays qui transforme ses racines en levier de puissance économique.

Bénin : le sel iodé « Xwladjè » dynamise l’économie côtière

À Cotonou, l’initiative Prosel transforme la filière saline dans cinq communes côtières grâce à des équipements modernes, des méthodes de production optimisées et une structuration coopérative inclusive. Porté par le Gouvernement béninois, le Fonds IBSA et le PNUD, le programme « Xwladjè » renforce la qualité du sel iodé local, soutient plus de 1 600 producteurs et installe des unités industrielles pour une distribution coordonnée.

 

Cotonou, 8 octobre 2025 – L’initiative de Promotion du Sel Local Iodé « Xwladjè » (Prosel) connaît un déploiement fructueux dans les communes côtières d’Ouidah, Comè, Kpomassè, Semè-Kpodji et Grand-Popo. Cette initiative est menée sous l’égide du Gouvernement béninois en partenariat avec le Fonds IBSA (Inde, Brésil, Afrique du Sud) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Bénin. Ce programme structuré opère ainsi une refonte profonde des chaînes de valeur saline, en favorisant l’innovation technique et l’inclusion socioéconomique des acteurs locaux.

Xwladjè : Innovation technique et montée en gamme de qualité

 

En effet, les avancées réalisées reposent sur une mise à niveau des outils de production, couplée à l’intégration de méthodes optimisées de cuisson et de séchage. Ces mesures ont permis, par conséquent, une hausse sensible des standards qualitatifs du sel iodé, garantissant ainsi une conformité accrue aux exigences sanitaires et une insertion efficace sur les marchés nationaux. Le produit final, désigné sous le nom vernaculaire « Xwladjè », se distingue par sa production respectueuse des protocoles d’hygiène et sa commercialisation à des tarifs accessibles, renforçant la compétitivité de la filière face aux produits importés.

Le Bénin modernise sa filière saline avec le programme « Xwladjè ». Résultats : sel iodé de qualité, 1 665 producteurs soutenus et une économie côtière plus inclusive.

Résultats concrets et consolidation institutionnelle

 

Plus concrètement, cette démarche soutient directement 1 665 productrices et producteurs de sel issus des communautés locales. De plus, les autorités ont dûment enregistré vingt-quatre coopératives dédiées à cette activité, ce qui consolide les dynamiques collectives et favorise une gestion partagée des ressources.

Par ailleurs, le programme a acquis et mis en service huit unités d’iodation, chacune dotée d’une capacité journalière de 5 tonnes, au sein des cinq communes ciblées, assurant une transformation à échelle industrielle. Simultanément, ils ont établi un centre intégré d’iodation, de conditionnement et de mise en marché au marché Kpassè d’Ouidah, lequel sert de point nodal pour une distribution coordonnée.

Le Bénin modernise sa filière saline avec le programme « Xwladjè ». Résultats : sel iodé de qualité, 1 665 producteurs soutenus et une économie côtière plus inclusive.

 Croissance inclusive et résilience côtière

 

En conclusion, ce projet s’inscrit dans les axes prioritaires de la stratégie nationale de développement rural et de nutrition, car il lutte contre les déficiences iodées tout en stimulant l’emploi et les revenus des ménages vulnérables. Les autorités béninoises, en collaboration avec leurs partenaires multilatéraux, soulignent l’importance de ces efforts pour une économie côtière résiliente et inclusive.

Ce succès démontre l’efficacité d’une approche intégrée où l’innovation technique et la structuration coopérative servent l’autonomisation économique des communautés.

Déménagement marché Dantokpa Bénin 2025

À Cotonou, le déménagement marché Dantokpa Bénin 2025 marque le début d’une transformation historique : moderniser sans trahir l’âme du plus grand marché d’Afrique de l’Ouest.

 

COTONOU, 11 septembre 2025 – À Cotonou, le pouls du marché Dantokpa, cœur battant du commerce ouest-africain, s’apprête à vibrer dans de nouveaux espaces. Lundi dernier, l’Agence Nationale de Gestion des Marchés modernes (ANaGeM) a lancé une série de concertations cruciales avec les commerçants, marquant ainsi le début d’une transition historique vers des infrastructures modernes. Loin de se limiter à déplacer des étals, ce projet célèbre l’humain, redessine le territoire et incarne un symbole d’unité pour un Bénin en pleine transformation.

Déménagement marché Dantokpa Bénin 2025 : une transition centrée sur l’humain

 

Le déménagement, annoncé dès 2018 par le Président Patrice Talon, entre désormais dans sa phase décisive. À partir du 5 janvier 2026, les commerçants commenceront à s’installer dans des sites flambant neufs, avec une clôture prévue le 15 janvier. Ce calendrier, pensé pour permettre aux marchands de profiter des fêtes de fin d’année sur l’actuel marché, témoigne d’une attention particulière portée aux réalités humaines.

« Nous ne décidons pas seuls. C’est avec les commerçants que nous construisons ce projet », a affirmé Madame Eunice Loisel Kiniffo, Directrice Générale de l’ANaGeM, soulignant ainsi l’importance du dialogue.

Par ailleurs, ces échanges ont permis de présenter les nouveaux espaces : le Pôle commercial Général Mathieu Kérékou (GMK), près du stade de l’Amitié, et le Pôle agroalimentaire du Grand Nokoué à Akassato. De cette manière, chaque détail – espaces, horaires, organisation – est co-construit avec les commerçants afin de garantir leur adhésion et leur épanouissement.

Déménagement marché Dantokpa Bénin 2025 : modernisation, dialogue et unité pour redessiner le cœur du commerce ouest-africain.

Un symbole de renouveau national et de gouvernance inclusive

 

En plus de sa dimension logistique, ce déménagement incarne une charge symbolique forte. Dantokpa, plus grand marché d’Afrique de l’Ouest, représente la vitalité béninoise. En le réinventant, le Bénin modernise son économie tout en préservant l’âme de ses marchés.

Pour surmonter les résistances initiales, l’ANaGeM engage un dialogue permanent et fait vivre une gouvernance inclusive où chaque voix compte. « Nous avons opté pour la transparence afin de dissiper les malentendus », affirme Madame Kiniffo, qui se félicite de l’adhésion croissante des commerçants.

Cette dynamique dépasse la simple réorganisation commerciale. Elle mobilise commerçants, autorités et citoyens autour d’un projet commun qui favorise l’insertion sociale et stimule le développement économique. En écoutant et en intégrant les préoccupations des marchands, l’ANaGeM transforme ce déménagement en un modèle de collaboration et de cohésion nationale.

Une ambition territoriale pour un Bénin connecté

 

Ce projet s’inscrit pleinement dans une stratégie nationale de modernisation des infrastructures commerciales, avec quinze marchés modernes déjà inaugurés à Cotonou, Glazoué, Pahou, Azovè, Natitingou et ailleurs. D’autres suivront, à Parakou, Cococodji, Abomey et Porto-Novo, renforçant ainsi l’attractivité économique des territoires.

Le Pôle GMK et le Pôle agroalimentaire d’Akassato, dont l’ouverture officielle est prévue le 15 janvier 2026, redessineront le paysage commercial du Grand Nokoué tout en consolidant les liens entre les régions.

 

Déménagement marché Dantokpa Bénin 2025 : vers une étape historique

 

Au fur et à mesure que le compte à rebours vers janvier 2026 s’accélère, le déménagement du marché Dantokpa s’annonce comme un tournant majeur pour le Bénin. En conjuguant dialogue, modernité et respect des réalités humaines, ce projet redéfinit l’avenir du commerce béninois tout en célébrant l’énergie et la résilience de ceux qui font vivre ses marchés.

En somme, cette relocalisation est bien plus qu’un transfert : elle constitue une ode à l’humain, un symbole de renouveau et une promesse d’un avenir prospère, ancré dans chaque recoin du territoire national.

 

Bénin-Japon : une alliance stratégique pour l’économie

Bénin–Japon : Une alliance économique porteuse d’avenir entre CCI Bénin et OCCI

Cotonou, 1ᵉʳ septembre 2025 – Dans un monde en quête de partenariats durables et de nouvelles dynamiques commerciales, le Bénin affirme sa vision stratégique : celle d’un territoire ouvert, ambitieux et résolument tourné vers l’international. En effet, le Benin Business Forum 2025, organisé au cœur du pôle d’innovation d’Osaka, a marqué un tournant décisif avec la signature, le 28 août dernier, d’un accord structurant entre la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (CCI Bénin) et la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Osaka (OCCI).

 

Un pont entre l’Afrique et l’Asie : le Bénin à la conquête d’Osaka

 

Pensé comme un espace d’interaction directe entre décideurs publics, investisseurs japonais et représentants institutionnels béninois, le Benin Business Forum 2025 a misé sur l’efficacité. Le programme a inclus des panels sectoriels, des présentations ciblées et, surtout, des sessions B2G personnalisées. Par conséquent, ces échanges ont permis de poser les bases d’une coopération pragmatique, fondée sur la confiance, la transparence et la complémentarité des territoires.

 

Bénin-Japon :  une alliance stratégique scellée par un accord historique

 

Au cœur de cette rencontre, la signature d’un accord bilatéral entre Arnauld AKAKPO, Président de la CCI Bénin, et les représentants de l’OCCI incarne une volonté commune : faire du Bénin un partenaire stratégique pour les entreprises japonaises en Afrique de l’Ouest. Ce partenariat repose sur quatre piliers structurants :

  1. Fluidifier les échanges commerciaux entre les entreprises béninoises et japonaises, notamment dans les secteurs à fort potentiel : agro-industrie, énergie, infrastructures et numérique.
  2. Renforcer les compétences entrepreneuriales par des programmes conjoints de formation, de transfert technologique et d’innovation.
  3. Instaurer un cadre de dialogue économique permanent, favorisant ainsi les mises en relation ciblées entre opérateurs privés.
  4. Attirer des investissements japonais au Bénin, en valorisant la stabilité, la rigueur institutionnelle et le potentiel territorial du pays.

 

Bénin-Japon : une coopération qui s’aligne sur la vision stratégique 2030

 

D’ailleurs, Ce partenariat s’inscrit pleinement dans le plan stratégique 2030 de la CCI Bénin, qui vise à connecter ses membres aux opportunités internationales, tout en consolidant l’ancrage territorial du Bénin comme hub économique régional. Pour l’OCCI, cette alliance représente une ouverture vers de nouveaux marchés africains, dans une logique de diversification et de croissance partagée.

 

Le Bénin, un trait d’union entre tradition et modernité

 

Au-delà des chiffres et des accords, cette coopération porte une symbolique forte : celle d’un Bénin qui conjugue tradition entrepreneuriale et innovation. Le pays valorise ses talents locaux tout en s’ouvrant aux savoir-faire internationaux. En effet, cet accord incarne une diplomatie économique active, fondée sur la mobilisation des acteurs, la valorisation des territoires et la construction de ponts durables entre les peuples.

 

La CCI Bénin lance un appel à la mobilisation collective

 

La CCI Bénin invite désormais les entreprises béninoises à s’inscrire dans cette dynamique, à saisir les opportunités offertes par ce partenariat et à renforcer leur présence sur les marchés asiatiques. Le Benin Business Forum 2025 n’est pas une fin, mais plutôt le début d’un cycle vertueux de coopération, d’innovation et de rayonnement territorial.

La question qui demeure est de savoir comment les entreprises béninoises s’approprieront pleinement cette opportunité pour transformer cet accord en une prospérité économique tangible pour l’ensemble du pays.

Sécurité alimentaire et rigueur logistique : le port de Cotonou passe à l’action

À Cotonou, la chaîne du froid se renforce : le port béninois durcit ses règles pour protéger les produits congelés, restaurer la confiance logistique et affirmer sa souveraineté sanitaire.

 

Cotonou, 27 août 2025 – Hier, dans un effort pour renforcer la sécurité sanitaire et la fiabilité logistique, le Port Autonome de Cotonou (PAC) a annoncé la mise en place de huit nouvelles règles strictes. La circulaire, signée par le directeur général, Bart Johan Jozef Van Eenoo, encadre désormais les opérations de déchargement et de stockage des produits congelés.

Cette décision impacte tous les acteurs portuaires, des manutentionnaires aux agents maritimes, en passant par les douaniers et les syndicats des transporteurs. Elle démontre la volonté du port de restaurer la confiance dans un maillon essentiel de la chaîne d’approvisionnement du pays.

Le Port de Cotonou resserre la vis pour les produits surgelés

 

Les autorités ont désormais renforcé le protocole de contrôle des produits congelés, essentiels à la sécurité alimentaire du pays. Le Commissariat spécial du port supervisera toutes les opérations, du débarquement des navires à l’empotage des conteneurs. Par ailleurs, Bénin Control effectuera les inspections en présence obligatoire d’un agent de police.

Les dockers, quant à eux, devront porter des équipements de protection sans poches volumineuses et se soumettre à des fouilles systématiques à la sortie des zones de chargement. Les véhicules transportant ces produits seront intégralement inspectés, cabine comprise, avant de quitter le quai.

 

Tolérance zéro : une nouvelle culture de responsabilité

 

La circulaire interdit formellement toute manipulation de marchandises par les dockers pour des tiers, à l’exception des prélèvements vétérinaires. Toute personne surprise avec des articles volés sera bannie du port et poursuivie selon les textes en vigueur.

Ces mesures traduisent une volonté de rupture avec les pratiques informelles qui fragilisaient la chaîne du froid et ternissaient l’image du port. Elles instaurent une culture de responsabilité collective, où chaque acteur devient garant de la traçabilité et de la sécurité des flux.

 

 Un port en mutation, au service de la souveraineté territoriale

 

En renforçant le contrôle des flux sensibles, le PAC affirme son positionnement stratégique face à la concurrence régionale. Le port, vitrine commerciale du Bénin, devient aussi un espace de gouvernance sanitaire, où la rigueur opérationnelle sert la souveraineté alimentaire et économique du territoire.

Déjà engagé dans la lutte contre les vols de riz, les intrusions illégales et les fraudes documentaires, le Commissariat spécial du port devra intensifier ses efforts pour garantir l’application de ces nouvelles règles. La coordination avec la Direction des opérations portuaires sera déterminante pour instaurer une véritable culture de sécurité.

Le Port de Cotonou, plus qu’une simple plateforme commerciale

 

Avec l’instauration de ces nouvelles règles, le Port de Cotonou n’est plus seulement une plateforme commerciale, mais un véritable garant de la sécurité et de la souveraineté alimentaire de tout le pays. Il se positionne comme un modèle de rigueur et d’efficacité dans la sous-région. Toutefois, ces mesures soulèvent une question : jusqu’où cette transformation du PAC influencera-t-elle l’ensemble du secteur de la logistique et de la distribution au Bénin ?

Marchés modernes : une redevance repensée

Bénin : des redevances justes pour des marchés modernes, un pari audacieux pour l’avenir du commerce

 

Cotonou, 30 juillet 2025 – Dans la capitale économique béninoise, la modernisation des marchés prend un tournant décisif. En effet, mardi 29 juillet 2025, Eunice Loisel Kiniffo, Directrice générale de l’Agence Nationale de Gestion des Marchés (ANaGeM), a levé le voile sur les nouvelles redevances applicables aux commerçants des marchés urbains et régionaux lors d’une conférence de presse organisée à l’Hôtel Novotel Orisha. Ce rendez-vous, tenu dans la salle Ouidah, a clarifié les modalités financières d’un ambitieux projet porté par le président Patrice Talon, visant à transformer les espaces marchands en véritables moteurs de développement économique.

Le gouvernement béninois dévoile une réforme ambitieuse des marchés urbains et régionaux, alliant infrastructures modernes

Des marchés flambant neufs : Le pari gagnant du Bénin moderne

 

Depuis plusieurs années, le Bénin s’est engagé dans une vaste réforme pour moderniser ses infrastructures commerciales. À ce jour, pas moins de 35 marchés flambant neufs, répartis à travers le pays, incarnent cette ambition. À Cotonou, des lieux comme Ganhi, Tokplégbé, Aïdjèdo, Gbégamey, Mènontin, Wologuèdè, Cadjèhoun, Midombo et Hlazounto (Sainte Trinité) offrent désormais des conditions optimales aux commerçants. Équipés de commodités modernes – toilettes propres, espaces de repos, garderies, infirmeries, éclairage, systèmes de sécurité et gestion des déchets – ces marchés redéfinissent les standards du commerce local. Même le légendaire marché Dantokpa, poumon économique de l’Afrique de l’Ouest, est au cœur d’un projet de réaménagement d’envergure.

« Ces infrastructures ne sont pas seulement des lieux de vente, mais des espaces de vie où hygiène, sécurité et confort se conjuguent pour valoriser nos commerçants et leurs clients », a déclaré Eunice Loisel Kiniffo, soulignant l’engagement du gouvernement à soutenir les acteurs économiques, dont 99 % des bénéficiaires sont des femmes, véritables piliers du commerce béninois.

 

Redevances : La transparence au service de la pérennité des foires

 

Pour garantir la pérennité de ces joyaux, l’ANaGeM a dévoilé une grille tarifaire claire, conçue pour équilibrer les coûts d’entretien et les capacités financières des commerçants. En effet, trois catégories de marchés ont été établies, avec des redevances variant selon leur localisation et leur rythme d’animation :

  1. Marchés urbains de Cotonou : Les marchés comme Cadjèhoun, Gbégamey ou Mènontin, véritables hubs commerciaux, appliqueront une redevance quotidienne de 600 FCFA pour les étals standards, soit 18 000 FCFA par mois. Les bouchers et poissonniers, en raison de leur forte consommation d’eau et d’électricité, paieront 700 FCFA par jour (21 000 FCFA mensuels), avec un supplément de 100 FCFA pour l’eau. En revanche, les écailleurs et déplumeurs bénéficieront de tarifs réduits, respectivement 200 FCFA (6 000 FCFA mensuels) et 350 FCFA (10 500 FCFA mensuels).
  2. Marchés urbains des villes à statut particulier : À Porto-Novo (Ahouangbo), Abomey (Houndjro), Parakou (Guéma) et Djougou, les redevances sont légèrement plus abordables : 450 FCFA par jour pour les étals standards (13 500 FCFA mensuels), 550 FCFA pour les bouchers et poissonniers (16 500 FCFA mensuels). Les écailleurs et déplumeurs paieront respectivement 150 FCFA (4 500 FCFA) et 250 FCFA (7 500 FCFA).
  3. Marchés régionaux à animation périodique : Dans des localités comme Azovè, Ouègbo, Pahou et Natitingou, où les marchés s’animent certains jours, les redevances s’adaptent à cette périodicité. Les commerçants paieront 1 250 FCFA par jour d’activité (7 500 FCFA mensuels), les bouchers 1 300 FCFA (7 800 FCFA). À Glazoué, animé tous les sept jours, la redevance s’élèvera à 1 875 FCFA par jour pour les étals standards et 1 925 FCFA pour les bouchers et poissonniers.

Il est important de noter que ces tarifs incluent des services essentiels : eau potable, électricité, sécurité, nettoyage et assurance. « Nous avons conçu un système équitable, où chaque franc payé contribue à la durabilité des infrastructures et au bien-être des usagers », a assuré la directrice générale.

Une transition accompagnée : Vers des marchés sans rumeurs

 

Cette annonce intervient après des mois de consultations avec les commerçants, notamment pour dissiper les rumeurs de tarifs exorbitants. Depuis juillet 2025, les redevances sont désormais collectées par voie dématérialisée, notamment via le mobile money, afin de garantir une meilleure transparence et une sécurité renforcée des transactions. Eunice Loisel Kiniffo a souligné que les écarts tarifaires observés reflètent les particularités de chaque marché, telles que la fréquence d’animation ou les besoins spécifiques en ressources, notamment en eau pour les bouchers et les poissonniers.

Le projet ne s’arrête pas là. Avec la fermeture programmée de Dantokpa pour sa réhabilitation, l’ANaGeM accompagne proactivement les commerçants vers de nouveaux espaces. Ainsi, le pôle commercial du stade de l’Amitié est destiné aux produits non alimentaires, tandis que le marché de gros d’Abomey-Calavi accueillera les denrées agroalimentaires. « Nous invitons les marchands à s’inscrire dès maintenant pour sécuriser leurs places », a insisté la directrice, soulignant l’importance d’une transition fluide et sans heurts.

Le gouvernement béninois dévoile une réforme ambitieuse des marchés urbains et régionaux, alliant infrastructures modernes

Le commerce béninois : Un avenir prometteur, moteur de développement

 

Cette conférence marque une étape clé dans la vision du président Talon de faire du Bénin un modèle de modernité commerciale. En dotant les communes d’infrastructures adaptées, le gouvernement ambitionne non seulement d’améliorer les conditions de travail, mais aussi de stimuler l’économie locale et d’attirer des investisseurs. Avec plus de 14 472 commerçants déjà installés dans 15 marchés modernes et 800 emplois directs créés, les résultats sont prometteurs et parlent d’eux-mêmes.

En refermant cette rencontre, Eunice Loisel Kiniffo a réaffirmé son engagement : « Ces marchés sont un investissement dans l’avenir du Bénin. Ensemble, nous bâtissons un commerce prospère, inclusif et durable. » À l’heure où la nation amorce cette transformation majeure, les nouveaux marchés modernes s’imposent comme des catalyseurs d’un dynamisme économique sans précédent. Le Bénin est en train de réinventer son modèle commercial, affirmant sa place comme un hub économique régional où la prospérité se construit main dans la main avec ses commerçants.

Bénin : les marchés modernes à l’heure du grand changement

Bénin : Une nouvelle ère pour les marchés urbains avec l’instauration d’un loyer journalier

Dès juillet 2025, les marchés urbains et régionaux du Bénin, symboles éclatants de la modernisation impulsée par le gouvernement actuel, s’apprêtent à révolutionner leur modèle économique. En effet, dans une démarche audacieuse visant à assurer la pérennité de ces infrastructures flambant neuves, les commerçants seront désormais invités à s’acquitter d’une redevance quotidienne de 600 francs CFA. Cependant, une particularité s’applique aux poissonniers et aux bouchers : leurs activités, nécessitant des aménagements spécifiques, engendreront un supplément de 100 francs. Cette mesure, loin d’être anodine, marque un tournant décisif dans la gestion des espaces marchands et soulève, par conséquent, un vent d’interrogations parmi les acteurs des étals. Alors, quels sont les enjeux de cette transformation ?

Modernité à tout prix : L’ambition d’un Bénin nouveau

Ces marchés, fruits d’un investissement colossal de plus de 100 milliards de francs CFA, incarnent la vision d’un Bénin résolument tourné vers la modernité. De fait, de Cotonou à Parakou, en passant par Djougou et Natitingou, pas moins de 35 infrastructures ont été édifiées ou rénovées, offrant des conditions de travail optimales aux commerçants. Équipés de commodités dignes des standards contemporains – éclairage, adduction d’eau, systèmes d’assainissement –, ces espaces ambitionnent de redynamiser le commerce local tout en insufflant une nouvelle vitalité aux centres urbains.

Un loyer journalier pour une durabilité assurée

Effectivement, l’introduction de ce loyer journalier, bien que modeste en apparence, répond à une logique implacable : garantir l’entretien et la durabilité de ces édifices. Ainsi, selon les autorités, les recettes collectées permettront de couvrir les frais d’exploitation, d’assurer la propreté des lieux et de maintenir leur attractivité. Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement, rassure avec fermeté : le gouvernement a mené des consultations inclusives avec les commerçants, fixant la redevance, initialement proposée entre 300 et 700 francs CFA, à un montant raisonnable, bien en deçà des 30 000 francs CFA mensuels que certains craignaient.

Poissonniers et bouchers : une surtaxe qui fait débat aux marchés

Néanmoins, l’annonce d’une surtaxe de 100 francs CFA pour les vendeurs de poissons et les bouchers a suscité quelques murmures. Ces métiers, par leur nature, exigent des installations spécifiques – chambres froides, systèmes de drainage, normes sanitaires strictes – qui justifient, selon les autorités, cet ajustement tarifaire. En revanche, si cette mesure vise à refléter les coûts réels de fonctionnement, elle n’en demeure pas moins un défi pour ces commerçants, souvent confrontés à des marges bénéficiaires ténues dans un contexte économique marqué par une inflation persistante et une hausse des prix des denrées.

Optimisme prudent : les commerçants entre espoir et réalité

Pourtant, au cœur des allées animées de ces marchés, l’optimisme n’est pas totalement éclipsé. Les commerçants, conscients des avantages offerts par ces infrastructures modernes – meilleure visibilité, sécurité accrue, afflux de clients –, perçoivent cette redevance comme un investissement dans leur avenir. « Ces nouveaux marchés attirent plus de monde et les conditions sont incomparables », confie une vendeuse de légumes à Parakou, tout en nuançant : « Mais 600 francs par jour, c’est une somme qu’il faudra intégrer dans nos calculs. »

Équilibre délicat : entre progrès et accessibilité pour tous

Cependant, cette initiative, si elle témoigne de la volonté du gouvernement de structurer l’économie informelle, n’échappe pas aux critiques. Certains commerçants, particulièrement les plus modestes, craignent que cette charge quotidienne ne fragilise leurs revenus, déjà érodés par la cherté de la vie. À titre d’exemple, en 2022, le marché de Dantokpa à Cotonou voyait les prix de l’arachide ou du mil doubler en quelques mois, une tendance qui n’a fait que s’accentuer. Dans ce contexte, l’ajout d’une redevance, même modique, pourrait accentuer les pressions sur les petits commerçants.

Dialogue et solutions : le gouvernement à l’écoute

C’est pourquoi le gouvernement, conscient de ces enjeux, insiste sur le dialogue. Les consultations en cours visent à ajuster les modalités de paiement pour préserver l’accessibilité de ces espaces. Des propositions émergent, comme des abonnements mensuels plafonnés à moins de 20 000 francs CFA, ou encore des exonérations temporaires pour les commerçants les plus vulnérables. Cette approche, qui se veut pragmatique, illustre la recherche d’un équilibre entre la nécessité de rentabiliser les investissements publics et celle de soutenir une population commerçante essentielle à l’économie béninoise.

Au-delà des chiffres : redéfinir le commerce urbain

Plus qu’une simple question financière, cette mesure cristallise une ambition plus large : faire des marchés du Bénin des pôles d’attractivité économique et sociale. En effet, en modernisant ces espaces, le gouvernement aspire à désengorger les centres-villes, à réduire l’insécurité et à stimuler la création d’emplois connexes. Les marchés, conçus comme des « organes vivants » selon les architectes d’Arte Charpentier, ne se contentent pas d’être des lieux d’échange ; ils deviennent des repères dans le tissu urbain, catalyseurs d’un renouveau citadin.

Bénin : les marchés du futur, entre opportunités et défis 

En somme, avec juillet 2025 qui se profile, tous les regards sont tournés vers ces nouveaux marchés béninois, où l’effervescence des étals se mêle aux espoirs et aux défis d’une nation en pleine mutation. Si la redevance journalière de 600 francs CFA, assortie d’un supplément pour certains, symbolise le prix à payer pour la modernité, elle incarne avant tout une invitation audacieuse à repenser le commerce comme un puissant moteur de progrès partagé. Reste à savoir si cette vision novatrice saura s’enraciner durablement dans le quotidien des commerçants, véritables artisans de l’âme vibrante des marchés béninois.

Textile béninois : la GDIZ envoie 50 000 vêtements à Gémo!

Glo-Djigbé : le Bénin tisse sa révolution textile avec une première livraison à Gémo

Cotonou, 27 mai 2025 – Dans l’écrin verdoyant de la Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), une étape décisive a été franchie, propulsant le Bénin au rang d’acteur incontournable du textile africain ! La toute première cargaison de 50 000 vêtements, confectionnés à partir du coton béninois, a pris la mer, direction les rayons de la marque française Gémo. Par ailleurs, ce succès scelle un partenariat ambitieux avec la Benin Textile Corporation et marque un jalon essentiel dans la transformation du « pays du coton » en un pôle industriel d’envergure mondiale, capable de rivaliser avec les géants du prêt-à-porter.

Une ambition tricotée de Fil d’Or : le Bénin devient un géant du textile

La GDIZ, située à seulement 45 kilomètres du port de Cotonou, s’impose comme le fer de lance d’une révolution textile orchestrée par le gouvernement béninois et Arise Integrated Industrial Platforms (IIP). En plus, ce partenariat avec Gémo, qui prévoit la livraison d’un million de pièces d’ici fin 2025 et jusqu’à trois millions en 2026, illustre l’audace d’un pays déterminé à valoriser ses ressources. Le Bénin, premier producteur de coton en Afrique avec 669 000 tonnes prévues pour la saison 2024-2025, ne se contente plus d’exporter sa matière première. Désormais, il transforme sur place, intégrant chaque maillon de la chaîne de valeur, de la fibre aux vêtements finis.

Cette collaboration s’inscrit aussi dans une dynamique déjà bien amorcée avec des marques internationales de renom comme Kiabi, U.S. Polo Assn. et The Children’s Place. En 2024, la GDIZ a exporté 80 000 leggings pour Kiabi et 70 000 pièces pour The Children’s Place, prouvant sa capacité à répondre aux exigences des marchés européens et nord-américains. Avec Gémo, le Bénin ajoute une nouvelle étoile à son firmament textile, renforçant sa réputation de producteur de vêtements durables et traçables, conformes aux normes internationales comme l’initiative Cotton Made in Africa (CMiA).

 Le Bénin envoie sa première cargaison de 50 000 vêtements à Gémo, marquant le début d'une nouvelle ère pour son industrie textile Textile béninois : Un écosystème d’excellence au service du développement durable

Le succès de la GDIZ repose sur une vision intégrée, mêlant infrastructure de pointe, main-d’œuvre qualifiée et engagement environnemental sans faille. Le parc textile, qui s’étend sur 1 640 hectares, abrite des unités ultramodernes capables de transformer 40 000 tonnes de coton par an. Équipées de technologies de recyclage et d’un système de zéro rejet liquide, ces installations répondent aussi aux impératifs de durabilité, un argument clé pour des partenaires comme Gémo, engagés dans une mode responsable. De plus, l’utilisation de l’énergie solaire et de véhicules électriques au sein de la zone réduit considérablement l’empreinte carbone, tandis que des centres de formation professionnelle préparent une jeunesse béninoise à répondre aux besoins spécifiques de l’industrie.

Ce dynamisme économique a déjà créé 14 000 emplois directs en 2024, avec une projection ambitieuse de 60 000 d’ici à 2027, selon les estimations d’Arise IIP. En valorisant le coton local, la GDIZ ne se contente pas de produire des vêtements ; elle redessine l’économie béninoise, qui tire 40 % de son PIB et 80 % de ses exportations du coton. Cette transformation, soutenue par des accords commerciaux stratégiques comme l’AGOA pour les États-Unis et le « tout sauf les armes » pour l’Union européenne, positionne le Bénin comme une destination privilégiée pour les investisseurs textiles.

 Le Bénin envoie sa première cargaison de 50 000 vêtements à Gémo, marquant le début d'une nouvelle ère pour son industrie textile Un rayonnement qui dépasse les frontières : le Bénin, hub textile mondial

En s’associant à des marques internationales, la GDIZ ne se borne pas à répondre à la demande mondiale ; elle ambitionne de redéfinir le rôle de l’Afrique de l’Ouest dans les chaînes d’approvisionnement globales. La proximité du port de Cotonou, à seulement 30 kilomètres, permet des délais de livraison compétitifs – 20 jours pour l’Europe, 25 pour les États-Unis. Cette connectivité, alliée à une main-d’œuvre abondante et à des coûts énergétiques maîtrisés (0,08 $ par kWh grâce à l’énergie solaire), fait de la GDIZ un modèle d’efficacité.

L’engagement du Bénin envers la traçabilité, renforcé par des partenariats comme celui avec FibreTrace, garantit une transparence totale, de la ferme au produit fini. Ce souci de responsabilité séduit les marques soucieuses de répondre aux attentes des consommateurs pour une mode éthique. « Le Bénin ne vend plus seulement du coton, il vend une histoire, celle d’une Afrique qui innove et s’affirme », confie un responsable de la Benin Textile Corporation.

Une étoffe d’avenir : le rêve béninois prend forme à Gémo

En somme, cette première livraison à Gémo n’est qu’un prélude. En visant une transformation locale de 50 % de son coton d’ici à 2030, le Bénin rêve grand : faire de la GDIZ un hub textile de référence, capable de générer 11,6 milliards de dollars de valeur annuelle. Chaque fil tissé à Glo-Djigbé porte en lui l’espoir d’une prospérité partagée, où les agriculteurs, les artisans et les industriels écrivent ensemble une nouvelle page de l’histoire économique africaine.

Cotonou, épicentre du karité Mondial : une vision d’équité et de prospérité

Cotonou, capitale mondiale du Karité : le Bénin rêve d’un « Or vert » transformé et équitablement !

Cotonou, 20 mai 2025 – Sous les voûtes majestueuses du Palais des Congrès de Cotonou, la Conférence Mondiale du Karité 2025 s’est ouverte le 19 mai dans une effervescence porteuse d’espoir. Pour la troisième fois, après 2012 et 2017, le Bénin accueille ce rendez-vous planétaire, présidé par la Ministre de l’Industrie et du Commerce, Shadiya Alimatou Assouman. Sous le thème « L’avenir du karité : créer un commerce gagnant-gagnant », cet événement, qui s’étend jusqu’au 21 mai, ambitionne de redessiner les contours d’une filière stratégique, où l’équité, la durabilité et l’innovation se conjuguent pour faire du karité un moteur de développement africain.

La Conférence Mondiale du Karité à Cotonou vise à transformer l'industrie, en mettant l'accent sur la transformation locale,L’ambitieuse stratégie du Bénin : transformer tout le karité « Made in Benin » !

En effet, dans son allocution inaugurale, Shadiya Alimatou Assouman a réaffirmé le rôle pionnier du Bénin dans la valorisation du karité, une ressource surnommée « l’or vert » pour ses vertus cosmétiques et alimentaires. Elle a dévoilé un projet audacieux : transformer localement la totalité des 72 000 tonnes de la production nationale dès la campagne 2025-2026. Cela sera rendu possible grâce à une unité de transformation de 50 000 tonnes implantée dans la Zone Économique Spéciale (ZES) de Glo-Djigbé. Cette infrastructure, soutenue par un investissement de 128,6 milliards de FCFA, s’inscrit dans une vision plus large de faire du Bénin un hub industriel régional, capable de rivaliser avec des géants comme le Burkina Faso, premier exportateur mondial avec 50 % des parts de marché.

Le karité, dont le beurre est prisé dans l’industrie cosmétique et agroalimentaire, représente ainsi un levier économique pour plus de 600 000 Béninois, dont une majorité de femmes. Mamatou Djaffo, présidente de la Fédération Nationale des Productrices de Karité, a martelé l’urgence de reconnaître leur rôle central. « Ces femmes sont le cœur battant de la filière. » « Leur autonomisation est la clé d’un commerce équitable », a-t-elle plaidé, appelant à des mécanismes de soutien renforcés, comme l’accès aux financements verts et aux équipements modernes.

La Conférence Mondiale du Karité à Cotonou vise à transformer l'industrie, en mettant l'accent sur la transformation locale,Défis et innovations : l’industrie « Or vert » face à son avenir

Par ailleurs, les débats, réunissant experts, producteurs et partenaires de six pays majeurs – Bénin, Nigeria, Ghana, Côte d’Ivoire, Mali et Burkina Faso – se concentrent sur des enjeux cruciaux : la transformation locale, freinée par un taux de 8,9 % au Bénin en 2022, la protection des parcs à karité face aux pressions climatiques et l’adaptation aux normes internationales. Didier Agonyissa, représentant du Ministre de l’Agriculture, a insisté sur la nécessité de préserver les écosystèmes et d’améliorer la qualité des amandes, dont le prix plancher a atteint 110 FCFA/kg en 2022, un record sous-régional.

D’ailleurs, L’exposition attenante, où crèmes, savons et huiles de karité rivalisent d’éclat, a mis en lumière la polyvalence de ce produit, souvent proposé comme alternative durable au cacao, dont les prix flambent en 2025. Sandrine Platteau, Ambassadrice de Belgique, a salué l’engagement du Bénin, soulignant aussi le soutien de partenaires internationaux à travers des projets comme le Cadre Intégré Renforcé, qui finance des équipements pour les transformatrices de l’Atacora et de la Donga.

Vers un commerce « gagnant-gagnant » : le karité, symbole d’une Afrique prospère

Cette 16ᵉ édition, organisée par l’Alliance globale du karité (AGK), transcende les frontières nationales. Gilles Adamon, président de l’Initiative Karité Bénin, a appelé à une coordination régionale pour contrer la concurrence déloyale et maîtriser les flux transfrontaliers. Des ateliers sur l’innovation, comme la certification biologique – en forte demande, selon l’AGK, avec des prix trois à quatre fois supérieurs pour le karité bio – et la mécanisation des processus, esquissent un avenir dans lequel la filière pourrait générer des revenus estimés à 4,6 milliards de FCFA, comme en 2022.

Alors que Cotonou vibre au rythme des échanges, cette conférence s’impose comme un catalyseur de synergies. Le Bénin, fort de son dynamisme industriel et de son engagement envers les femmes productrices, se positionne comme un leader dans la réinvention du karité. Dans les allées du Palais des Congrès, entre les stands d’exposition et les panels enflammés, une certitude émerge : le karité, jadis trésor méconnu, est en passe de devenir un pilier d’une Afrique prospère, équitable et durable.

Cotonou : lancement officiel de l’AMC, la nouvelle arme contre la fraude et la contrefaçon

Bénin : une nouvelle ère pour la régulation des marchés avec l’installation du Conseil National de Conformité

Cotonou, 14 mai 2025 — Le 13 mai dernier, une page décisive s’est tournée dans l’histoire de la régulation commerciale au Bénin. Dans l’enceinte prestigieuse de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) à Cotonou, les sept membres du Conseil National de Conformité (CNC) ont pris officiellement leurs fonctions lors d’une cérémonie empreinte de solennité. En effet, cet événement marque l’entrée en action de l’Autorité de Mise en Consommation (AMC), un instrument clé conçu pour redessiner les contours d’un marché intérieur plus sûr, plus équitable et mieux régulé. Sous l’égide du gouvernement de Patrice Talon, cette réforme ambitieuse ambitionne de répondre aux défis d’une économie ouverte tout en protégeant les citoyens des dérives commerciales.

L'Autorité de Mise en Consommation (AMC) et son Conseil National de Conformité (CNC) ont été officiellement installés à CotonouFace aux dérives du marché : L’AMC, une réponse centrale et modernisée

Pourquoi une telle structure voit-elle le jour maintenant ? Depuis l’adoption du libéralisme économique en 1990, le Bénin s’est engagé dans une voie d’ouverture commerciale fondée sur la libre concurrence et l’initiative privée. Ce choix a dynamisé l’économie, mais il a également ouvert la porte à des pratiques nuisibles : contrefaçon, fraude sur la qualité des produits, circulation de marchandises dangereuses pour la santé.

Malheureusement, ces maux, longtemps combattus par des lois existantes (comme celles de 2007 sur la protection des consommateurs ou de 2016 sur la concurrence), souffraient d’une régulation fragmentée, dispersée entre plusieurs ministères. « Cette dispersion institutionnelle diluait l’efficacité de l’État à surveiller les flux commerciaux », a expliqué Shadiya Alimatou ASSOUMAN, ministre de l’Industrie et du Commerce, par la voix de son représentant, Éric Kader GBIAN TABE, lors de la cérémonie.

C’est face à ce constat critique que l’AMC, instituée par décret présidentiel en novembre 2024, se présente comme une réponse audacieuse. Son ambition ? Centraliser et moderniser la régulation des produits mis sur le marché, qu’ils soient importés ou locaux, pour garantir leur conformité aux normes sanitaires, techniques et économiques. Pour mener à bien cette mission ambitieuse, le CNC, organe stratégique de l’AMC, est chargé de tracer les grandes lignes de cette mission, en veillant à l’harmonie des actions et à la transparence des processus.

Au cœur de la régulation : le CNC, un collège d’experts multisectoriels

Par ailleurs, au cœur de cette nouvelle structure se trouve le Conseil National de Conformité (CNC), un collège d’experts. Composé de sept personnalités issues de secteurs clés, le CNC incarne une approche multisectorielle. Alain HONOU (Présidence de la République), Raymond ADJAKPA ABILE (Ministère du Commerce), Jérémie DOVOEDO (Ministère de l’Industrie), Kisito CHABI SIKA (Ministère de l’Agriculture), Jock ADAMMADO (Ministère de l’Économie et des finances), Didier YAYI (Ministère du Cadre de vie et des Transports) et Achille YEMOA (Ministère de la Santé) ont été choisis pour leur expertise et leur capacité à conjuguer rigueur et vision. Leur mandat, d’une durée de quatre ans renouvelable une fois, consiste à orienter l’AMC, superviser son Secrétariat exécutif et valider ses rapports stratégiques. Une tâche d’envergure, à la croisée des enjeux de santé publique, de compétitivité économique et de protection environnementale.

Ouverture et rigueur : les principes d’une régulation moderne et alignée

Quelle sera l’approche concrète de cette nouvelle autorité ? Loin d’être une entrave au commerce, l’AMC se veut un outil de régulation éclairée, aligné sur les standards internationaux et les engagements régionaux, notamment au sein de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA). « L’AMC ne fermera pas les portes du marché béninois », a assuré la ministre. « Au contraire, elle les ouvrira à des échanges plus sûrs et plus justes ». Cette promesse s’accompagne d’un engagement ferme : les autorités publieront bientôt des textes d’application, précisant les procédures et les délais, pour assurer la clarté et la prévisibilité du dispositif. En complément, quatre commissions techniques, aux côtés du CNC et du Secrétariat exécutif, viendront aussi compléter l’architecture de l’AMC, assurant une expertise pointue dans des domaines spécifiques.

Sécurité pour les consommateurs : L’AMC, maillon essentiel des réformes gouvernementales

L’installation du CNC envoie précisément un signal fort aux consommateurs béninois. Dans un contexte dans lequel leurs attentes n’ont jamais été aussi élevées face à la montée des préoccupations liées à la qualité des produits, à la sécurité alimentaire et à la durabilité, l’AMC se positionne comme un rempart. C’est pourquoi, en centralisant le contrôle des marchandises, elle vise à réduire les risques liés aux produits non conformes, tout en renforçant la confiance des citoyens dans les institutions. Ce projet s’inscrit d’ailleurs parfaitement dans la continuité des réformes du gouvernement Talon, qui, depuis 2016, place la gouvernance et la modernisation au cœur de son action, comme en témoignent le Programme d’Actions du Gouvernement (PAG) et la Vision 2060 pour un Bénin prospère.

Un défi collectif : acteurs économiques et autorités main dans la main

La cérémonie, marquée par une présentation didactique d’Emilie TIBOUTE, directrice adjointe de cabinet, et conclue par une photo de famille, a reflété l’enthousiasme et la gravité de l’enjeu. En félicitant les membres du CNC, la ministre leur a rappelé l’ampleur de leur responsabilité : « Vos compétences sont la clé pour concrétiser l’ambition du président Talon. » Cependant, ce défi ne repose pas seulement sur leurs épaules. La réussite de l’AMC dépendra aussi de l’adhésion des acteurs économiques, des importateurs aux producteurs locaux, appelés à s’aligner sur des normes plus exigeantes.

En somme, le Bénin pose les jalons d’un marché intérieur plus robuste et plus protecteur. Avec l’AMC et son CNC, le pays affirme sa volonté de concilier ouverture économique et souveraineté réglementaire, pour un avenir dans lequel la sécurité des consommateurs et la compétitivité des entreprises marchent de pair. Un pari audacieux, dont les premiers fruits attireront tous les regards.

Cajou Africain : Conakry 2025, sommet de tous les enjeux

Le 7ᵉ Conseil du CICC à Conakry  : une masterclass de stratégie pour l’anacarde africaine

Du 24 au 26 avril 2025, Conakry, capitale vibrante de la Guinée, s’est métamorphosée en agora continentale pour accueillir le 7ᵉ Conseil des Ministres du Conseil International Consultatif du cajou (CICC). Sous la houlette de l’Honorable Elizabeth Ofosu-Adjare, ministre ghanéenne du Commerce, et avec la présence remarquée de la ministre béninoise de l’Industrie et du Commerce Shadiya Alimatou Assouman, ce cénacle a réuni onze nations – Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Mali, Nigeria, Sénégal, Togo – ainsi que le Mozambique, observateur en lice pour une adhésion.

De fait, ce conclave, véritable creuset d’idées, a disséqué les enjeux cruciaux de la filière anacarde, esquissant des perspectives audacieuses pour en faire un levier puissant de prospérité africaine.

L’agenda de Conakry : transformer, réguler et s’unir

Le CICC s’érige en sentinelle de l’anacarde, orchestrant une harmonie politique et économique parmi ses membres. À Conakry, les délégations ont scruté, avec une attention particulière, des dossiers cruciaux, tels que le rapport d’activités 2024 du secrétariat exécutif, dirigé par le Béninois André Tandjiékpon, et les recommandations pressantes des commissions techniques.

Les débats, d’une densité rare, ont embrassé des thématiques aussi vitales que la régulation des flux transfrontaliers – un défi majeur pour juguler les exportations brutes illicites qui privent le continent de valeur ajoutée – et l’ébauche ambitieuse d’une bourse régionale du cajou, un projet essentiel porté par la Côte d’Ivoire pour dynamiser et structurer les échanges. Par ailleurs, l’adhésion imminente du Mozambique, douzième membre potentiel, a scellé l’ambition manifeste d’élargir cette alliance panafricaine et de renforcer son poids économique.

Le Bénin, fer de lance de la transformation locale : un modèle pour le continent ?

Illustrant cette dynamique et l’engagement des États membres, la ministre Shadiya Alimatou Assouman, incarnation de l’engagement béninois, a brillé par ses interventions percutantes. Elle a vanté les avancées notables de son pays dans la transformation locale : un prix planché de 375 FCFA/kg ferme pour la campagne 2024-2025, une interdiction stricte d’exportation des noix brutes pour privilégier la transformation locale, et la construction accélérée de dix usines de traitement, dont cinq sont déjà opérationnelles. Ces mesures, a-t-elle argué avec force, incarnent une véritable « refondation économique » où l’anacarde, avec ses 150 000 tonnes annuelles, devient un pilier stratégique de la diversification et de la création de richesse.

Conakry trace la voie : doubler la transformation et viser les marchés mondiaux

Les travaux intenses du Conseil ont accouché de décisions d’une portée inouïe pour l’avenir de la filière. Tout d’abord, un Comité de relance de la filière, résolument axé sur la transformation locale, a été institué avec pour mission claire de doubler les capacités de traitement d’ici à 2030, alors que, actuellement, seulement 7 % des noix africaines sont transformées sur place. Ensuite, un plan d’harmonisation des normes de qualité, inspiré des standards internationaux les plus exigeants, facilitera l’accès aux marchés mondiaux lucratifs, où la demande pour les amandes de cajou croît de 5 % par an.

De plus, la Côte d’Ivoire, premier producteur avec un volume impressionnant de 1,2 million de tonnes en 2024, a été mandatée pour explorer activement une cotation boursière, un dessein novateur destiné à stabiliser les prix et à attirer massivement les investisseurs. Enfin, des mécanismes de financement ciblés, soutenus par des partenaires stratégiques comme GIZ/MOVE-ComCashew, renforceront les unités de transformation existantes ou en projet, avec une attention particulière pour les initiatives portées par les femmes et les jeunes, acteurs clés de cette chaîne de valeur en mutation.

Ces résolutions affirment une vérité cardinale et urgente : l’anacarde ne représente plus une culture subalterne réservée à l’exportation brute, mais devient un levier stratégique de souveraineté économique pour les nations africaines. Ibrahima Sanfo de l’Alliance Africaine du Cajou l’a justement souligné : « Le cajou, jadis cantonné à la subsistance, propulse désormais l’exportation de produits à valeur ajoutée avec une force nouvelle. »Pourtant, des écueils majeurs persistent et freinent ce potentiel : la faiblesse persistante de la transformation locale, les disparités importantes de prix (425 FCFA/kg en Côte d’Ivoire contre 390 FCFA/kg au Mali, par exemple) et les flux transfrontaliers non maîtrisés qui continuent de saigner l’économie légale.

Le CICC : L’Union panafricaine au service de l’or gris africain

Malgré ces défis, le CICC, en fédérant des nations aux contextes hétérogènes, illustre la puissance inégalée de la concertation et de l’action commune. La présidence guinéenne de l’institution, confiée à Félix Lamah, ministre de l’Agriculture, s’engage avec ambition à promouvoir « l’innovation, la transformation et la collecte rigoureuse de données » pour accroître significativement la contribution du cajou au PIB national et régional. Cette vision, portée par des initiatives d’envergure comme le programme « Simandou 2040 » en Guinée (orienté vers le développement économique intégré), résonne fortement avec les efforts structurants du Bénin, où Shadiya Assouman a défendu et mis en œuvre une industrialisation locale audacieuse via des zones économiques spéciales comme Glo-Djigbé.

Leçon de gouvernance : l’audace politique béninoise, clé de la valeur ajoutée

Dans cette optique, le rôle du Bénin, sous la férule éclairée de la ministre Assouman, est emblématique et inspirant. En interdisant l’exportation des noix brutes et en investissant massivement dans des usines modernes, le pays enseigne que la valeur ajoutée naît d’abord de l’audace politique et d’une vision à long terme. D’ailleurs, lors de la 18ᵉ Conférence de l’Alliance Africaine du Cajou à Cotonou en septembre 2024, Shadiya Assouman avait déjà prôné, avec conviction, l’établissement de « chaînes de valeur transparentes » et équitables. À Conakry, elle a réitéré cet appel essentiel, plaidant avec force pour l’adoption de normes éthiques et environnementales strictes, conformes notamment à la directive européenne sur la durabilité, afin de positionner le cajou africain sur les marchés les plus exigeants.

Conakry 2025 : Le 7e Sommet du CICC, véritable agora continentale, a tracé la feuille de route pour transformer la filière cajou africaine,Cajou : un appel urgent à l’action pour une prospérité partagée

En fin de compte, Ce 7ᵉ Conseil dépasse le cadre d’une simple formalité administrative : il incarne un appel puissant à reconsidérer l’anacarde comme un pilier essentiel du développement durable et inclusif en Afrique. Pour les agriculteurs, il ouvre la voie à une stabilité accrue des revenus grâce à l’instauration de prix planchers harmonisés et à l’élimination des intermédiaires abusifs. Pour les décideurs, il exige une vigilance renforcée ainsi qu’une coopération efficace pour lutter contre les flux transfrontaliers illégaux, qui compromettent directement les initiatives de transformation locale. Quant à la jeunesse africaine, ce Conseil offre un horizon prometteur, avec de nombreuses opportunités d’emploi et d’entrepreneuriat dans un secteur en pleine expansion qui mobilise déjà 2,5 millions de travailleurs sur le continent.

En somme, Conakry 2025 a été une chaire d’apprentissage et d’engagement, où l’anacarde, humble noix aux origines modestes, s’est muée en emblème d’unité, de résilience et d’ambition économique africaine. À l’image de Shadiya Alimatou Assouman, dont l’éloquence et la vision ont porté haut la voix du Bénin, chaque nation membre a réaffirmé une vérité pérenne : l’avenir économique de l’Afrique se forge résolument par la coopération renforcée, l’innovation audacieuse et la valorisation intelligente de ses propres richesses naturelles. Que cette leçon inspire durablement les générations actuelles et futures à faire du cajou un étendard vibrant de prospérité continentale partagée.

Glo-Djigbé : la métamorphose industrielle qui insuffle un nouvel élan au Bénin

Mardi dernier, une délégation des Ministres Conseillers a foulé les terres de la Zone Industrielle de Glo-Djigbé, véritable écrin d’espoir et de renouveau économique. Ce périple, orchestré sous la houlette du Coordonnateur M. Janvier YAHOUEDEHOU, a permis de plonger au cœur d’un univers industriel en pleine éclosion, où modernité rime avec ambition et prospérité.

Mardi dernier, une délégation de Ministres Conseillers a visité la Zone Industrielle de Glo-Djigbé, découvrant une révolution industrielle Glo-Djigbé : Une immersion au sein de l’excellence industrielle

D’entrée de jeu, les visiteurs furent chaleureusement accueillis par M. Létondji BÉHÉTON, Directeur général de la SIPI Bénin, qui présenta en détails l’essor exponentiel de la zone. Dans un second temps, au cours d’une séance de travail rigoureuse, les Ministres Conseillers découvrirent la pluralité des initiatives mises en œuvre : 36 investisseurs de renom, plus d’une douzaine d’unités opérationnelles en activité, sans omettre celles en cours de finalisation. De surcroît, les explications prodiguées, ponctuées d’analyses précises et de réponses circonstanciées, satisfirent pleinement la soif de connaissances de l’assemblée.

La maquette : une fenêtre sur un avenir radieux

Ensuite, poursuivant leur exploration, la délégation fut conduite dans une salle de maquette innovante, où la GDIZ fut décryptée sous un angle résolument prospectif. Cette mise en scène, véritable symphonie de plans et de perspectives, offrit aux Ministres Conseillers une vision concrète des évolutions à venir, révélant avec acuité l’ampleur du développement envisagé pour les prochaines années.

Parcours au cœur des unités opérationnelles : un témoin de l’excellence locale 

Après cela, l’immersion se poursuivit par une visite minutieuse des différentes installations. Les délégués découvrirent, entre autres, notamment, un centre de formation textile aux équipements de pointe, où des milliers de jeunes béninois œuvrent avec passion pour la confection de vêtements arborant fièrement le label « Made in Benin ». Parallèlement, le centre intégré de Textile BTex, salué comme l’un des plus modernes au monde, les a également émerveillés. De plus, une usine de transformation des noix de cajou et une unité de production de carreaux les ont impressionnés, illustrant ainsi une révolution industrielle d’envergure.

Mardi dernier, une délégation de Ministres Conseillers a visité la Zone Industrielle de Glo-Djigbé, découvrant une révolution industrielle Un impact social profond : la lutte contre le chômage en marche

Au-delà des prouesses techniques et industrielles, l’aspect humain de cette transformation ne passa pas inaperçu. Plus de 15000 jeunes, animés par une fierté palpable, bénéficient aujourd’hui d’un emploi stable au sein de cette zone d’exception. Ce dynamisme social, véritable antidote au chômage, réaffirme l’engagement du Bénin en faveur d’une industrialisation inclusive, capable de générer des opportunités pour les générations futures.

Vers une industrialisation inéluctable et souveraine

En guise de conclusion, la visite des Ministres Conseillers à la zone industrielle de Glo-Djigbé se distingue comme un jalon historique dans la trajectoire du développement béninois. Par une approche novatrice et résolument moderne, la GDIZ se positionne comme le fer de lance d’une industrialisation solide et irréversible. Ce passage à l’acte, salué tant par le gouvernement ainsi  que par les partenaires et investisseurs, incarne une invitation pressante à miser sur une transformation économique durable, où l’excellence technique et l’inclusion sociale se conjuguent pour forger l’avenir du Bénin.

 

 

Valmont : L’alchimie ibéro-béninoise qui secoue les palais

Cotonou, 14 février 2025 — Par un geste entrepreneurial audacieux, la Société Béninoise de Boissons Rafraîchissantes (SOBEBRA) a dévoilé hier son ultime création : Valmont. Bien plus qu’un simple breuvage, cette potion contemporaine incarne une fusion transcontinentale du savoir-faire espagnol marié à l’embouteillage béninois. Une symbiose où la géopolitique des goûts rencontre l’ingéniosité locale.

Ergonomie et œnologie : le credo d’une bouteille-révolution  

Valmont se drape dans un flacon de 50 cl à la silhouette ergonomique, coiffé d’une capsule libératrice, clin d’œil aux vies trépidantes. Commercialisé dans un réseau de 400 échoppes à travers le Bénin, son prix, fixé à 1.000 FCFA, en fait un élixir démocratique. Mais son génie réside dans une consigne œnologique : servir entre 16 et 18°C pour exalter ses tanins robustes. Une précision thermique qui transforme chaque gorgée en exercice d’équilibriste sensoriel.

La société béninoise SOBEBRA a lancé Valmont, une nouvelle boisson qui fusionne le savoir-faire espagnol avec l'embouteillage béninois, Cérémonie médiatique : le trio orchestral de la SOBEBRA  

Par ailleurs, lors d’une conférence de presse protocolaire, un triumvirat dirigeant a présenté l’opus :

– Alain Heraibi, Directeur Général, chef d’orchestre stratégique ;

– Landry Diambra, Directeur Commercial et Marketing, architecte des marchés

– Rodolphe Adanzounon, Directeur des Relations Extérieures, diplomate des réseaux

Ce quatuor institutionnel a souligné une philosophie : transcender le liquide pour toucher à l’essence même de l’accessibilité.

De la chaîne de production à la chaîne de valeur : un pacte qualitatif

Avec Valmont, la SOBEBRA réaffirme son serment à la qualité traçable. Chaque bouteille, bien que conçue sous influence ibérique, porte l’ADN industriel béninois, preuve que la mondialisation peut être un pont, non un effacement. L’entreprise promet une « libation démocratisée » : des usines de Bohicon aux échoppes de Natitingou, aucun palais ne sera laissé en soif.

 Économiques : quand la bouteille devient manifeste ? 

En plus, derrière le vernis marketing se cache un manifeste économique. Valmont n’est pas qu’une boisson : c’est un étendard de la capacité béninoise à domestiquer les technologies étrangères. En maîtrisant l’embouteillage local, la SOBEBRA esquisse ainsi  une autonomie industrielle : chaque capsule vissée est un défi à la dépendance importatrice.

Le paradoxe des tanins : force et fragilité

Les tanins puissants, clou gustatif de Valmont, symbolisent cette dualité. À la fois rempart contre la fadeur et invitation à la modération (servir trop froid les anesthésies), ils rappellent que l’audace doit s’accompagner de mesure, philosophie que la SOBEBRA semble appliquer à sa croissance.

 La gueule de bois des géants étrangers  

En lançant Valmont, la SOBEBRA ne se contente pas d’élargir sa gamme : elle plante un drapeau dans le paysage concurrentiel ouest-africain. Les multinationales observeront-elles cette ascension d’un œil inquiet ? Une chose est sûre : à Cotonou comme à Parakou, les bulles de Valmont pourraient bien faire mousser bien plus que des verres, peut-être une fierté nationale réinventée, un soda à la saveur de souveraineté.   Ainsi, chaque bouteille décapsulée sonne comme un mini-coup de tonnerre : au Bénin, l’industrie locale n’est plus une fable, mais une effervescente réalité.

 

Natitingou : Un nouveau soleil se lève sur le marché

Natitingou, le dimanche, a vibré aux rythmes d’une nouvelle aube. En effet, sous un ciel d’azur, la cité des Naato a inauguré son marché moderne, un écrin scintillant qui vient couronner une longue attente. Tel un phénix renaissant de ses cendres, ce nouveau lieu de vie économique s’élève fièrement, promesse d’un avenir radieux.

L’inauguration du marché moderne  de Natitingou marque un tournant pour la cité des Naato

Les couleurs vives des étals, la ferveur des commerçants et l’enthousiasme des habitants ont transformé cette cérémonie en un véritable carnaval. Le ruban blanc a été coupé, non pas pour marquer la fin d’un chantier, mais le début d’une nouvelle ère.

En plus, le ministre d’État Abdoulaye BIO TCHANÉ, entouré de ses pairs, a salué cette réalisation majeure, fruit d’une volonté politique de doter le Bénin d’infrastructures modernes. Ses mots, empreints d’émotion, ont résonné comme un hymne à l’espoir : « Ce marché moderne régional de Natitingou est bien plus qu’une infrastructure. » « C’est une réponse concrète aux attentes des populations et aux besoins exprimés par nos commerçants. Il représente une opportunité d’expansion, une plateforme d’échanges. »

Par ailleurs, avec ses 2.297 espaces de vente, ses boutiques élégantes, ses ateliers d’artisanat et ses infrastructures modernes, ce marché est bien plus qu’un simple hall. C’est un véritable écosystème économique où se mêlent les saveurs, les couleurs et les odeurs d’une région riche et diversifiée.

Les commerçants, les yeux brillants d’espoir, voient déjà les bénéfices de ce nouvel outil. Pour eux, c’est une opportunité de développer leurs activités, d’améliorer leurs conditions de travail et de contribuer à l’essor économique de leur communauté.

Au-delà de son aspect économique, ce marché est aussi un lieu de rencontre, d’échange et de partage. Il est le cœur battant de la ville, un espace dans lequel les liens sociaux se tissent et se renforcent.

En somme, le marché moderne de Natitingou est une œuvre d’art à ciel ouvert, un témoignage de la volonté de bâtir un Bénin plus beau, plus fort et plus prospère. C’est le phare qui guidera les habitants de la région vers de nouveaux horizons. Et comme un soleil levant, il illumine l’avenir de Natitingou.

Le Bénin brille à la CIIE et séduit le marché asiatique

Cotonou, le 2 décembre 2024 Le Bénin a fait sensation à la 7ᵉ édition de la China International Import Expo (CIIE), qui s’est tenue à Shanghai du 5 au 10 novembre dernier. Notre pays a su mettre en valeur la richesse et la diversité de ses produits agricoles, séduisant ainsi un public international exigeant.

La saveur exceptionnelle de l’ananas « Pain de Sucre » a particulièrement attiré les visiteurs du pavillon béninois. Les amandes de cajou, le miel et le beurre de karité ont également suscité un vif intérêt, témoignant de la qualité des produits « Made in Benin ».

Cette participation a été l’occasion pour le Bénin de renforcer sa position sur le marché asiatique et d’explorer de nouvelles opportunités d’exportation. Les échanges fructueux avec les partenaires commerciaux présents à la CIIE ont ouvert la voie à de potentielles collaborations et à la signature de nouveaux accords commerciaux.

La participation du Bénin à la CIIE stimule les exportations et ouvre de nouvelles perspectives pour l'économie béninoise.Un succès qui porte ses fruits

Le succès du Bénin à la CIIE est le fruit d’une stratégie bien définie visant à promouvoir les produits locaux à l’international. Cette participation s’inscrit dans une dynamique de diversification économique et d’ouverture sur le monde.

Les retombées de cet événement sont prometteuses. En effet, la visibilité acquise lors de la CIIE devrait permettre d’augmenter les exportations béninoises vers la Chine et d’attirer de nouveaux investisseurs.

CIIE : Le Bénin, un acteur incontournable du commerce international

Grâce à cette participation réussie, le Bénin s’est positionné comme un acteur incontournable du commerce international. Les produits béninois, reconnus pour leur qualité et leur authenticité, sont désormais appréciés bien au-delà de nos frontières.

Cette réussite est le fruit d’un travail collectif qui associe les producteurs, les exportateurs et les autorités publiques. Elle encourage à poursuivre les efforts en matière de promotion des produits locaux et de développement des infrastructures.

En somme, la participation du Bénin à la CIIE ouvre de nouvelles perspectives pour notre économie. En renforçant sa présence sur les marchés internationaux, le Bénin contribue à diversifier ses sources de revenus et à créer de nouvelles opportunités d’emploi. Le Bénin, fort de ses réussites passées, entend bien poursuivre sa croissance et s’imposer comme un acteur clé de l’économie mondiale.

 

PME Connect : Un tremplin pour l’entrepreneuriat béninois

Cotonou, 20 novembre 2024 L’écosystème entrepreneurial béninois a vibré au rythme de PME Connect, le premier afterwork organisé par l’ADPME BENIN. Plus de 250 acteurs du secteur privé, des représentants de l’administration et des experts sont réunis au Golden Tulip Le Diplomate de Cotonou pour échanger sur les enjeux du développement des petites et moyennes entreprises.

PME Connect rassemble les acteurs de l'écosystème entrepreneurial béninois pour échanger sur les enjeux du développement des PME.Un rendez-vous incontournable pour les entrepreneurs

Initié par l’ADPME BENIN, cet événement a rapidement trouvé son public. Les participants ont pu bénéficier d’une présentation détaillée des avantages du statut de PME, tels que définis par la loi de 2020. M. N’dah Robert SINKENI, représentant de la Direction de la Promotion des Petites et Moyennes Entreprises, a aussi mis en lumière les opportunités offertes par ce dispositif pour les entrepreneurs béninois.

Des success stories pour inspirer

En outre, cet afterwork a été l’occasion de mettre en avant trois initiatives entrepreneuriales innovantes : le programme 10000 CODEURS de Douglas Mbiandou, qui promeut la formation numérique des jeunes ; le projet AMAVI, dirigé par Carmel Mahunakpon Djiha, qui se concentre sur la récupération et le recyclage d’huiles alimentaires usagées ; et Breega, un fonds d’investissement géré par Haïle A., dédié à l’accompagnement financier de startups prometteuses. Ces témoignages ont démontré la vitalité de l’écosystème entrepreneurial béninois et ont inspiré de nombreux participants.

Les enjeux fiscaux au cœur des débats

M. Yenoussi Nicolas, Directeur général des impôts du Bénin, a présenté les principales innovations du projet de loi de finances 2025 et leurs impacts sur les PME. Cette présentation a soulevé de nombreuses questions et a aussi permis aux entrepreneurs de mieux comprendre les enjeux fiscaux qui les concernent.

Un réseautage fructueux

Au-delà des présentations, PME Connect a été l’occasion pour les participants de nouer de précieux contacts. En plus, la soirée s’est conclue autour d’un cocktail, offrant un cadre convivial pour favoriser les échanges et les collaborations.

En somme, le succès de cette première édition de PME Connect est un encouragement à poursuivre dans cette voie. L’ADPME BENIN a annoncé que cet afterwork deviendrait ainsi un rendez-vous régulier pour les acteurs de l’écosystème entrepreneurial béninois.

 

La CCI Bénin forme 150 femmes entrepreneures à la fiscalité

Abomey-Calavi , le 9 octobre 2024 – Dans le but de renforcer les capacités des femmes chefs d’entreprises et de favoriser leur compétitivité, la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (CCI Bénin) a organisé un atelier de formation intensif sur l’éducation fiscale.

En effet, cet événement, qui s’est tenu du 8 au 9 octobre à Abomey-Calavi, a rassemblé de nombreux participants. Plus de 20 femmes entrepreneures provenant des différentes régions économiques du Bénin ont pris part à cette formation de deux jours. L’objectif est d’atteindre au total 150 femmes à travers tout le territoire national.

Un Programme pour Combler les Lacunes en Fiscalité des femmes entrepreneures 

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la troisième édition d’un programme plus large visant à combler les lacunes en matière de formation et d’information des femmes entrepreneures. Les éditions précédentes organisées à Cotonou ont permis de mettre en évidence les besoins spécifiques de ces femmes en matière de fiscalité.

« Ce programme, lancé en 2022, répond à un besoin réel exprimé par les femmes entrepreneures », a souligné Cellia AKINHOLA, point focal genre à la CCI Bénin. Les deux premières éditions organisées à Cotonou ont permis de mettre en évidence les lacunes en matière de connaissances fiscales chez les femmes.

« Les études réalisées ont montré des écarts significatifs entre les hommes et les femmes, notamment en matière de fiscalité, de technologies de l’information et de la communication, et de conformité aux normes », a-t-elle expliqué.

Pour combler ce fossé, la CCI Bénin a décidé de décentraliser cette formation et de l’organiser dans les régions économiques. « Notre objectif est de permettre à un plus grand nombre de femmes de bénéficier de cette formation et de les outiller pour mieux gérer leurs entreprises », a ajouté Cellia AKINHOLA.

Satisfaction et Impact Positif  de cette formation sur le Développement Économique

Les participants ont ainsi pu bénéficier d’une formation théorique et pratique sur les différentes notions de fiscalité, les obligations déclaratives et les procédures de paiement. L’objectif est de leur permettre de mieux comprendre le système fiscal béninois et d’éviter les erreurs qui pourraient entraîner des pénalités financières.

Les participants à cette formation ont exprimé leur satisfaction et ont souligné l’importance de ces connaissances pour le développement de leurs entreprises. « Cette formation est une véritable opportunité pour nous, femmes entrepreneures », a souligné l’une des participantes. « Les connaissances acquises vont nous permettre de mieux gérer nos entreprises et de contribuer au développement économique de notre pays. »

Appoline AHO-GLELE, chef du Service de promotion économique de la région de Cotonou, a salué cette initiative de la CCI Bénin. « Cette formation est essentielle pour le développement économique de notre pays ». En renforçant les capacités des femmes entrepreneures, nous contribuons à la création d’emplois et à la croissance économique, a-t-elle déclaré.

Au total, ce sont 150 femmes entrepreneures qui bénéficieront de cette formation sur l’ensemble du territoire national. La CCI Bénin, en collaboration avec les autorités locales, poursuit ainsi ses efforts pour accompagner les femmes dans leur parcours entrepreneurial.

 

Bénin : Le « Consommons local » en plein essor

Cotonou, le 3 octobre 2024 –La ministre de l’Industrie et du Commerce, Alimatou Shadiya Assouman, a donné le coup d’envoi, hier mercredi, de la 5ème édition du « Mois du Consommons local » sur la Place de l’ Amazone à Cotonou. Cette initiative, soutenue par la coopération suisse, vise à promouvoir la consommation des produits locaux et à stimuler l’économie béninoise.

Le Bénin lance la 5ème édition du "Mois du Consommons local" pour promouvoir les produits locaux et stimuler l'économie.Un thème au cœur des enjeux économiques

Placée sous le thème « Consommer local, un levier de développement industriel, de compétitivité et de résilience des économies de l’UEMOA », cette édition s’inscrit pleinement dans les orientations du gouvernement visant à transformer l’économie béninoise. Selon le ministre Assouman, « consommateur local, c’est opter pour des produits locaux ». Que chaque Béninois décide de consacrer une partie de ses revenus à la consommation de nos produits locaux. Ainsi, nous aurions encouragé l’implantation de nouvelles industries, gage d’une économie compétitive et résiliente.

Un soutien international

La Coopération suisse, représentée par Stéphanie Guyard, a réaffirmé son engagement aux côtés du Bénin dans cette initiative. « Consommer local permet de booster l’économie béninoise afin d’augmenter les revenus des Béninoises et des Béninois. » C’est pour cette raison que nous soutenons financièrement et techniquement non seulement cette édition, mais aussi les dix-huit éditions du mois du consommons local, comme elle a déclaré.

Le Bénin lance la 5ème édition du "Mois du Consommons local" pour promouvoir les produits locaux et stimuler l'économie.Des secteurs clés mis à l’honneur à cette 5ème édition du « Mois du Consommons local »

Cette année, le gouvernement met particulièrement en avant cinq secteurs clés : l’agro-industrie, le textile et la mode, les cosmétiques et produits d’entretien, l’artisanat, ainsi que les technologies et la communication.

Au cours de ce mois d’octobre, les autorités lanceront de nombreuses activités pour promouvoir les produits locaux, notamment une grande foire à Cotonou avec 250 exposants, des panels thématiques, des masterclasses pour les entrepreneurs, des foires régionales à travers le pays, et des performances artistiques qui célèbrent les talents béninois.

Un enjeu de développement durable

En encourageant la consommation locale, le Bénin vise à renforcer son tissu industriel, à créer de l’emploi et à réduire sa dépendance aux importations. C’est également un moyen de préserver l’environnement en favorisant des circuits de production plus courts et moins énergivores.

La Foire Régionale de l’Artisanat illumine Porto-Novo avec le talent du Sud

Porto-Novo, la capitale historique du Bénin, est actuellement le théâtre d’un événement exceptionnel qui célèbre l’artisanat et la créativité de la région du Sud. Du 6 au 15 septembre 2024, l’esplanade du stade Charles de Gaulle s’anime avec la Foire Régionale de l’Artisanat, une initiative louable organisée par le Ministère des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l’Emploi, en collaboration avec le Fonds de Développement de l’Artisanat (FDA) et la Chambre des Métiers de l’Artisanat (CMA-Bénin). En effet,  Cette foire, qui a été inaugurée avec faste par Monsieur Koladé Ayédero OKOUDJOU, représente une vitrine prestigieuse pour 75 exposants talentueux de la région, qui ont l’opportunité unique de présenter leurs œuvres au grand public.

La Foire Régionale de l'Artisanat du Sud bat son plein à l'esplanade du stade Charles de Gaulle, mettant en lumière la créativité des artisans Porto-Novo l’ancienne, épicentre culturel : La Foire Régionale de l’Artisanat ravive les traditions

Après les succès retentissants des éditions précédentes à Natitingou et Dassa-Zoumè, c’est au tour de Porto-Novo d’accueillir cet événement culturel et économique majeur. Les artisans, véritables ambassadeurs de l’art béninois, y exposent une diversité d’œuvres allant de la sculpture traditionnelle aux créations contemporaines, témoignant ainsi de la richesse et de la dynamique de l’artisanat dans la région. Monsieur OKOUDJOU a souligné l’importance de la foire en tant que plateforme d’excellence pour les artisans, dont les plus méritants auront l’honneur de participer au prochain Salon National de l’Artisanat du Bénin (SNAB).

L’engagement du gouvernement envers le secteur de l’artisanat est palpable, comme l’a rappelé le Directeur Général du FDA, Monsieur Clétus GUEZO, qui a encouragé les artisans à persévérer dans leur professionnalisation. La cérémonie d’ouverture, marquée par la coupure traditionnelle du ruban et la visite des stands, a réuni des personnalités éminentes telles que le 3ème Vice-président de la CMA-Bénin, le Préfet du Littoral, ainsi que des représentants des autorités locales, des dignitaires et des acteurs clés de l’industrie artisanale.

La Foire Régionale de l'Artisanat du Sud bat son plein à l'esplanade du stade Charles de Gaulle, mettant en lumière la créativité des artisans Cette foire n’est pas seulement un événement commercial; elle est une célébration de l’identité culturelle et de l’esprit d’entreprise qui caractérisent le Bénin. Elle offre une occasion en or pour les artisans de tisser des liens, d’échanger des connaissances, et de forger des partenariats durables. Alors que la foire bat son plein, l’effervescence est palpable et l’optimisme règne, promettant de nouvelles opportunités pour l’artisanat béninois et pour ceux qui le font vivre avec passion et dévouement.

Houègbo : Un pôle commercial régional voit le jour

Houègbo, le 06 septembre 2024 – Hier, le marché moderne régional de Houègbo a ouvert ses portes dans une atmosphère de célébration et d’animation intense. La Ministre de l’Industrie et du Commerce, Madame Alimatou Shadiya ASSOUMAN, a présidé la cérémonie d’inauguration qui a attiré une multitude de commerçants joyeux, de citoyens et de dignitaires, tous venus célébrer cet événement marquant.

Houègbo inaugure son nouveau marché moderne : Un projet ambitieux pour dynamiser l'économie locale et améliorer le quotidien des commerçants.Houègbo : Un rêve devenu réalité

Pendant des années, les commerçants de Houègbo ont rêvé d’un marché digne de ce nom. Ce rêve est aujourd’hui une réalité grâce à la volonté politique du Président Patrice Talon. En outre, la ministre de l’Industrie et du Commerce, Alimatou Shadiya Assouman, a souligné l’importance de cette infrastructure pour le développement local : « Ce marché est un symbole de notre engagement à améliorer le quotidien des Béninois et à soutenir l’économie de nos régions ».

Houègbo inaugure son nouveau marché moderne : Un projet ambitieux pour dynamiser l'économie locale et améliorer le quotidien des commerçants.Houègbo : Un marché moderne au service des commerçants

Par ailleurs, le marché nouvellement érigé, s’étendant sur près de 8 000 m² dans un domaine de 2,3 hectares, offre une multitude d’options commerciales avec ses 847 points de vente, incluant 757 stands, 76 magasins, et divers services tels que 6 restaurants, 3 boucheries, 3 poissonneries, et 2 magasins généraux. Il dispose également d’infrastructures modernes comprenant des sanitaires, des bureaux pour l’administration et un dispositif de sécurité contre les incendies.

Les femmes, qui représentent une grande partie des commerçantes, se réjouissent de pouvoir exercer leur activité dans un environnement sécurisé et hygiénique.

Un moteur de développement économique

En plus , ce bijou d’architecture représente plus qu’un simple centre de commerce; il est le cœur battant du progrès économique pour la région de Toffa. Il va permettre :

  • De dynamiser le commerce local en offrant aux commerçants un cadre attractif.
  • De valoriser les produits agricoles de la région.
  • De créer de l’emploi et de renforcer le tissu économique local.

Houègbo inaugure son nouveau marché moderne : Un projet ambitieux pour dynamiser l'économie locale et améliorer le quotidien des commerçants.Un projet qui s’inscrit dans une vision plus large

L’inauguration de ce marché s’inscrit aussi dans la politique de développement du gouvernement visant à moderniser les infrastructures et à améliorer le cadre de vie des populations. Le Bénin est en pleine mutation et Houègbo est un exemple de cette dynamique.

Les défis à relever

Si l’enthousiasme est palpable, il reste encore des défis à relever. La réussite de ce projet dépendra de la capacité des acteurs locaux à s’approprier ce nouvel outil et à en faire un levier de développement durable. L’entretien et la gestion du marché devront être aussi assurés de manière rigoureuse pour garantir sa pérennité.

En conclusion, L’inauguration du marché moderne de Houègbo est un événement marquant pour la région de Toffa. Ce projet est une preuve tangible de la volonté du gouvernement d’améliorer les conditions de vie des populations et de soutenir le développement économique du pays.

 

Lancement de la Foire Régionale de l’Artisanat à Porto-Novo

Porto-Novo, 6 septembre 2024 – Sous le haut patronage du Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de la Promotion de l’Emploi et de l’Entreprenariat (MPMEPE), la ville de Porto-Novo s’est parée de ses plus beaux atours pour accueillir la Foire Régionale de l’Artisanat du Sud. M. Koladé Ayédero OKOUDJOU, représentant du MPMEPE, a officiellement ouvert les portes de cet événement tant attendu, qui se tiendra du 6 au 15 septembre 2024.

Organisée par le Fonds de Développement de l’Artisanat (FDA) en étroite collaboration avec la Chambre des Métiers de l’Artisanat du Bénin (CMA-Bénin), cette foire est une vitrine exceptionnelle pour les artisans de la région, leur permettant de présenter leurs savoir-faire uniques et de tisser des liens précieux avec les acteurs du secteur. L’initiative vise également à stimuler l’économie locale en mettant en lumière les talents et les produits artisanaux du Sud, et à encourager les échanges culturels et commerciaux au sein de la communauté.

En bref, l’événement promet d’être un carrefour d’innovation et de tradition, où les visiteurs pourront découvrir une diversité d’œuvres artisanales, participer à des ateliers interactifs et profiter d’un programme riche en activités culturelles. La Foire Régionale de l’Artisanat du Sud est non seulement une célébration de l’artisanat, mais aussi une démarche stratégique pour le développement durable de ce secteur vital pour l’économie béninoise.

 

Nicéphore Soglo, ému face à l’essor industriel du Bénin

Cotonou, le 4 septembre 2024 – Dans une visite empreinte d’émotion, Nicéphore Soglo, ancien président de la République du Bénin, a découvert mardi dernier la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), un véritable poumon économique en plein essor.

Malgré le poids des années, l’homme d’État a tenu à se rendre sur place pour constater de visu les avancés réalisés sous la gouvernance actuelle. « C’est fantastique », at-il lâché, visiblement touché par l’ampleur des projets industriels mis en œuvre.

Au cœur des unités de production textile, de transformation de cajou et de soja, Soglo a pu également mesurer l’impact de cette zone sur l’emploi des jeunes et le développement rural. « Vous êtes les membres les plus engagés du pays », a-t-il lancé aux travailleurs, saluant leur contribution à la transformation du Bénin.

L'ancien président Soglo a visité la Zone industrielle de Glo-Djigbé et s'est dit "fantastique" devant les réalisations.Un projet d’envergure nationale

La GDIZ, qui s’étend sur 1640 hectares, est un véritable moteur de croissance pour le pays. Avec déjà 12 unités de production opérationnelles et plus de 14 000 emplois créés, la zone industrielle est en passe de devenir ainsi un acteur majeur de l’économie béninoise.

Létondji Béhéton, directeur général de la SIPI-BENIN, a souligné l’importance de ce projet pour le développement du pays : « La GDIZ est un modèle de réussite qui attire aussi de nombreux investisseurs. Nous sommes fiers de contribuer à la création d’emplois. et à la valorisation de nos produits locaux .

Un symbole d’espoir pour la jeunesse

En créant des milliers d’emplois, la GDIZ offre aux jeunes Béninois de nouvelles perspectives d’avenir. « Cette zone est un symbole d’espoir pour notre jeunesse », a déclaré un jeune employé rencontré sur place. « C’est ici que nous pouvons construire notre avenir. »

En bref, la visite de Nicéphore Soglo vient renforcer l’attractivité de la GDIZ et témoigne de l’intérêt grandissant pour ce projet d’envergure nationale.

Azovè : Un nouveau marché moderne au cœur du Bénin

Azovè, le 26 août 2024 – Le Bénin vient de franchir une nouvelle étape dans sa modernisation avec l’inauguration du marché régional moderne d’Azovè. En effet, ce projet ambitieux, porté par le gouvernement du Président Patrice Talon, transforme profondément le quotidien des commerçants et des habitants de la région du Couffo.

Le Bénin inaugure un marché régional moderne à Azovè, offrant aux commerçants des infrastructures de qualité et stimulant l'économie locale.Un marché aux normes internationales

Étendu sur 5, 8 hectares, le nouveau marché d’Azovè dispose de toutes les infrastructures modernes : étals, boutiques, restaurants, poissonneries, boucheries, espaces de vente de bétail, etc. Il offre ainsi un cadre de travail sécurisé et hygiénique aux commerçants , tout en répondant aux besoins d’une clientèle toujours plus exigeante.

Un levier pour le développement économique local

Cette réalisation majeure est le fruit d’une volonté politique de doter le Bénin d’infrastructures modernes pour stimuler l’économie locale. Selon la Directrice Générale de l’Agence Nationale de Gestion des Marchés (ANaGeM), Eunice LOISEL KINIFFO, ce nouveau marché devrait attirer de nombreux commerçants et ainsi renforcer l’attractivité de la région du Couffo.

Le Bénin inaugure un marché régional moderne à Azovè, offrant aux commerçants des infrastructures de qualité et stimulant l'économie locale.Une des conditions de travail pour les femmes

Par ailleurs, la ministre de l’Industrie et du Commerce, Shadiya Alimatou ASSOUMAN, a souligné que ce marché était conçu pour améliorer les conditions de travail des femmes, qui représentent une part importante des commerçantes. Les équipements modernes et les espaces organisés devraient leur permettre de travailler dans de meilleures conditions et d’augmenter leurs revenus.

Un symbole de la modernisation du Bénin

En bref, l’inauguration du marché d’Azovè marque une nouvelle étape dans la modernisation du Bénin. Ce projet, qui nécessite d’importants investissements, est un symbole de la volonté du gouvernement de mettre en œuvre des politiques publiques ambitieuses pour améliorer le quotidien des Béninois.

Le déploiement des marchés modernes s’accélère au Bénin

L’Agence nationale de gestion des marchés (ANAGEM) poursuit avec dynamisme son programme d’ouverture des marchés modernes à travers le territoire béninois. Après le succès rencontré avec le marché de Cadjèhoun, c’est au tour des communes de Houègbo et d’Azovè de bénéficier de ces nouvelles infrastructures.

Houègbo et Azovè bientôt dotés de nouveaux marchés modernes

En effet, le marché moderne de Houègbo ouvrira ses portes au public le 20 août prochain. Quelques jours plus tard, le 24 août, ce sera au tour du marché d’Azovè d’être inauguré. Ces deux événements marquent une nouvelle étape dans la modernisation des espaces commerciaux du pays, initiée par le gouvernement.

Les Collines, prochaine étape

Après ces deux inaugurations, l’ANAGEM se dirigera vers le département des Collines pour mettre en service le nouveau marché de Glazoué. Ce déploiement progressif des marchés modernes témoigne de la volonté du gouvernement de doter toutes les communes du Bénin d’infrastructures modernes et adaptées aux besoins des commerçants et des consommateurs.

Le Bénin modernise son commerce : de nouveaux marchés ouvrent leurs portes à Houègbo, Azovè et bientôt à Glazoué.Un réseau de 28 marchés modernes

Il convient de rappeler que le gouvernement béninois a engagé un vaste programme de construction de 28 nouveaux marchés modernes à travers le pays. Trois d’entre eux sont déjà fonctionnels, démontrant ainsi la rapidité et l’efficacité avec lesquelles ce projet est mis en œuvre.

Les avantages des marchés modernes

Ces nouveaux marchés offrent de nombreux avantages, tant pour les commerçants que pour les consommateurs :

  • Des conditions de travail améliorées pour les commerçants grâce à des espaces plus hygiéniques et sécurisés.
  • Une offre diversifiée de produits et des prix plus compétitifs.
  • Une meilleure organisation des activités commerciales.
  • Un cadre plus attractif pour les investissements.

Ces nouvelles infrastructures contribuent ainsi à dynamiser l’économie locale et à améliorer le cadre de vie des populations.

Le marché d’Azovè : un atout pour le développement local

Longtemps confronté aux conditions d’hygiène et de sécurité précaires, le marché d’Azovè, plaque tournante du commerce dans le Couffo, connaît une renaissance. Grâce à un investissement majeur du gouvernement béninois, un nouveau marché régional moderne a vu le jour .

Le nouveau marché régional d'Azovè, un modèle d'infrastructure moderne au Bénin, révolutionne le commerce localMarché d’Azovè :Un projet ambitieux au service du développement local

Étendu sur 5 hectares, ce nouveau marché offre un cadre de travail et de vente des plus modernes, comprenant environ 3044 places subdivisées comme suite  :

– 118 Boutiques de 9m²

– 16 Hangars de 16 stands chacun

– 10 Hangars de 10 stands chacun

– 03 Hangars de vente en commun A

– 03 Hangars de vente en commun B

– 06 Hangars de vente de bétails

– 02 Restauration de maquis

– 03 Hangars de pré-collecte d’ordures

– 05 Blocs de toilettes de 08 cabines chacun

– 06 Techniques locales

– 104 anciens hangars entièrement rénovés

– Une Boucherie poissonnerie

– Un Bloc pour le Comité de gestion

– Une aire de collecte d’ordures

– Un magasin

Cette diversité permet d’accueillir tous types de commerces et de répondre aux besoins de tous les acteurs de la chaîne de valeur.

Le nouveau marché régional d'Azovè, un modèle d'infrastructure moderne au Bénin, révolutionne le commerce localLes bénéfices du projet pour la communauté

Au-delà de l’amélioration des conditions de travail des marchands, ce projet présente de nombreux avantages pour l’ensemble de la communauté :

  • Dynamisation de l’économie locale : Le nouveau marché devrait attirer de nouveaux commerçants et renforcer l’attractivité de la région. Cela se traduira par une augmentation des échanges commerciaux, la création d’emplois et une augmentation des revenus des populations.
  • Amélioration de la qualité de vie : Les habitants d’Azovè et des environs bénéficieront d’un accès plus facile aux produits frais et de qualité, dans un environnement propre et sécurisé.
  • Renforcement du tissu social : Le marché est un lieu de rencontre et d’échange, qui contribue à renforcer le lien social entre les différents acteurs économiques et sociaux de la région.

Un modèle à suivre pour le développement du commerce au Bénin

Le marché régional moderne d’Azovè est un exemple concret de la volonté du gouvernement béninois de moderniser les infrastructures commerciales du pays et d’améliorer les conditions de vie des populations. Ce projet pourrait servir de modèle pour la construction de nouveaux marchés dans d’autres villes du Bénin.

Perspectives d’avenir

La mise en service de ce nouveau marché marque une nouvelle étape dans le développement économique de la région du Couffo. Il est désormais essentiel de mettre en place des actions de communication et de sensibilisation pour informer les populations des avantages de ce nouvel outil et les inciter à l’utiliser.

Un nouveau souffle pour le commerce à Cococodji

Situé au cœur de Cococodji, sur l’axe routier Cotonou-Ouidah, le nouveau marché moderne s’impose comme un véritable pôle d’échange et de développement économique. Ce projet ambitieux, fruit d’un investissement donc du gouvernement, vient répondre à un besoin croissant de modernisation des infrastructures commerciales dans la région.

 Cococodji se dote d'un marché moderne de 4 hectares, équipé de 2000 places et offrant un cadre idéal pour les commerçants et les clients.Cococodji : Une infrastructure moderne et fonctionnelle

Érigé sur une superficie de 4 hectares, ce complexe commercial ultramoderne offre un cadre de travail idéal pour les commerçants et un environnement agréable pour les clients. Les trois bâtiments de trois niveaux abritent :

  • Des espaces de vente variés : Près de 2000 places sont disponibles pour accueillir une multitude de produits : fruits et légumes frais, produits locaux, articles d’artisanat, etc. Les commerçants bénéficieront d’étalages et de boutiques spacieuses, conçues pour mettre en valeur leurs marchandises.
  • Des services adaptés : Le marché est équipé de tout le nécessaire pour assurer le confort et la sécurité des usagers :
    • Une zone alimentaire : Boucheries, poissonneries et restaurants proposeront une offre culinaire variée et de qualité.
    • Une infirmerie : Un espace dédié à la santé sera à la disposition des commerçants et des clients en cas de besoin.
    • Une gare routière : Facilités de transport en commun pour faciliter l’accès au marché.
    • Un bloc administratif : Gestion efficace du marché et accompagnement des commerçants.

 Cococodji se dote d'un marché moderne de 4 hectares, équipé de 2000 places et offrant un cadre idéal pour les commerçants et les clients.Un atout pour le développement économique local

En plus, l’ouverture prochaine  du marché Cococodji moderne représente une avancée significative pour l’économie de la région. Ce projet ambitieux est porteur d’espoir et de prospérité, promettant de générer une multitude d’emplois, tant directs qu’indirects, et de dynamiser le commerce local.

En devenant un centre d’attraction pour les commerçants et les consommateurs, le marché Cococodji moderne stimulera l’activité économique et encouragera la circulation des biens et des services dans la région. De plus, il offrira aux producteurs locaux une vitrine exceptionnelle pour valoriser et vendre leurs produits, contribuant ainsi à la promotion de l’agriculture et de l’artisanat locaux.

Ce développement est une étape clé vers la modernisation de l’infrastructure commerciale et aussi le renforcement de l’économie locale, en offrant un espace adapté aux exigences du marché contemporain.

En somme, le nouveau marché moderne de Cococodji est un exemple concret de la volonté du gouvernement de développer les infrastructures et de soutenir l’économie locale. Ce projet ambitieux s’inscrit dans une dynamique de modernisation du pays et témoigne de l’importance accordée au secteur du commerce.

Le Bénin célèbre le savoir-faire artisanal à Dassa-Zoumè

Dassa-Zoumè, le 12 août 2024 – Le cœur battant de l’artisanat béninois s’est installé à Dassa-Zoumè avec le lancement officiel de la Foire régionale de l’artisanat pour la zone Centre. En effet, cet événement majeur, organisé par le Ministère des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l’Emploi, en partenariat avec le Fonds de Développement de l’Artisanat (FDA) et la Chambre des Métiers de l’Artisanat (CMA-Bénin) , met en lumière la richesse et la diversité du patrimoine artisanal béninois.

Le gouvernement béninois soutient le développement de l'artisanat en organisant des foires régionales, comme celle de Dassa-Zoumè.Une vitrine du talent béninois à Dassa-Zoumè

Réunissant 75 exposants pendant dix jours, cette foire offre une occasion unique de découvrir les créations originales d’artisans talentueux. Des objets d’art, des produits de l’artisanat d’art, de l’artisanat utilitaire et de la transformation de produits locaux sont exposés, témoignant ainsi de la créativité et du savoir-faire des artisans béninois.

Un tremplin pour le développement de l’artisanat

Pour Clétus GUÉZO, Directeur Général du FDA, ces foires régionales sont un véritable tremplin pour les artisans : « Cette foire est bien plus qu’un simple évènement commercial, c’est une vitrine extraordinaire de présentation aux populations de la richesse et de la diversité de ces acteurs de l’artisanat. »

Sabine AKPLOGAN, vice-présidente de la CMA-Bénin, a quant à elle souligné l’importance de cet événement pour favoriser les échanges et la mutualisation des expériences entre les artisans.

Le gouvernement béninois soutient le développement de l'artisanat en organisant des foires régionales, comme celle de Dassa-Zoumè.Un engagement fort du gouvernement

Par ailleurs, le gouvernement béninois, sous l’impulsion du Président Patrice TALON, accorde une grande importance au développement de l’artisanat. La création de la CMA-Bénin et la mise en place de formations professionnelles sont autant de mesures visant à valoriser et à promouvoir ce secteur.

Koladé Ayédero OKOUDJOU, représentant du Ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l’Emploi, a salué l’engagement des organisateurs et a invité les populations à venir découvrir de nombreuses richesses de l’artisanat béninois. Il a également appelé les artisans à profiter de cette occasion pour nouer des partenariats et développer leurs activités.

Les prochaines étapes

Cette foire à Dassa-Zoumè est la deuxième étape d’un cycle de trois foires régionales organisées cette année. Après le Nord, c’est au tour du Centre de mettre en valeur son patrimoine artisanal. La dernière étape se tiendra à Porto-Novo du 6 au 15 septembre 2024.

En Bref , les Foires régionales de l’artisanat sont un rendez-vous incontournable pour tous les amoureux de l’artisanat et une formidable opportunité pour les artisans de faire connaître leur savoir-faire et de développer leurs activités.

Natitingou : Un nouveau souffle pour le commerce

Natitingou, le 09 août 2024  C’est une nouvelle ère qui s’ouvre pour les commerçants de Natitingou. Après deux années de travaux intensifs, le nouveau marché moderne est enfin prêt à accueillir les commerçants et les clients, offrant ainsi un cadre de travail moderne et sécurisé. Ce projet ambitieux, initié par le gouvernement, vise à améliorer les conditions de vie des populations et à dynamiser l’économie locale.

Natitingou se dote d'un nouveau marché moderne, offrant aux commerçants un cadre de travail optimal et dynamisant l'économie locale.Natitingou : Un marché à l’image du Bénin moderne

D’une superficie de près de 5 hectares, ce marché ultramoderne est équipé de toutes les commodités nécessaires pour faciliter les échanges commerciaux. Il comprend :

  • 231 boutiques spacieuses et lumineuses
  • 12 ateliers d’artisanat pour valoriser le savoir-faire local
  • Des infrastructures sanitaires modernes (infirmerie, blocs de toilettes)
  • Des espaces communs (salles polyvalentes, local associatif)
  • Des zones spécialisées (poissononnerie, boucherie)
  • Une gestion optimisée des déchets grâce à une aire de collecte dédiée

« C’est un rêve qui devient réalité », s’exclame  Jeanne Godonou, vendeuse d’épices depuis plus de 20 ans. « Nous avions besoin d’un endroit propre et sécurisé pour exercer notre activité. Ce nouveau marché est tout simplement magnifique ! ».

Natitingou se dote d'un nouveau marché moderne, offrant aux commerçants un cadre de travail optimal et dynamisant l'économie locale.Une nouvelle ère pour le commerce à Natitingou

Ce nouveau marché, le plus vaste des marchés urbains construits dans le cadre du PAG, est équipé de toutes les commodités nécessaires pour faciliter les échanges commerciaux. Les commerçants bénéficieront ainsi d’un cadre de travail sécurisé et attractif, tandis que les clients pourront effectuer leurs achats dans des conditions optimales.

Natitingou se dote d'un nouveau marché moderne, offrant aux commerçants un cadre de travail optimal et dynamisant l'économie locale.Une opération de recensement en cours

Afin de garantir une répartition équitable des emplacements, une opération de recensement des anciens marchands est en cours. Les résultats de cette opération permettront d’identifier les futurs occupants des différents stands.

Un projet au service des populations

En somme, la construction de ce marché moderne s’inscrit dans une volonté plus globale d’améliorer les conditions de vie des populations béninoises. En offrant aux commerçants des infrastructures adaptées et en créant un environnement de vente attractif, le gouvernement contribue au développement économique local et à l’amélioration du cadre de vie des citoyens.

Porto-Novo se modernise : Inauguration du nouveau marché d’Ahouangbo

Porto-Novo, 5 août 2024 – La capitale béninoise a célébré, le 02 août 2024, un événement majeur : l’inauguration du nouveau marché moderne d’Ahouangbo. En effet,  placée sous le haut patronage de la Ministre de l’Industrie et du Commerce, Shadiya Alimatou Assouman, cette cérémonie a marqué une étape importante dans le développement économique et commercial du Bénin.

Porto-Novo inaugure un nouveau marché moderne, boostant l'économie locale et améliorant les conditions de vie des commerçantsUn marché moderne au cœur de Porto-Novo

Par ailleurs, ce nouveau marché, fruit d’un investissement conséquent du gouvernement, offre des conditions de travail optimales aux commerçants et une expérience d’achat agréable aux consommateurs. Il comprend plus de 200 étals, des chambres froides, des installations sanitaires modernes et une zone de restauration.

Porto-Novo inaugure un nouveau marché moderne, boostant l'économie locale et améliorant les conditions de vie des commerçantsUne infrastructure au service du développement local

Pour la Ministre Assouman, ce marché est bien plus qu’un simple lieu d’échange. Il est un vecteur de développement économique et social, qui permettra de renforcer le tissu économique local et d’améliorer le quotidien des populations. Elle a également souligné l’importance de ce projet pour l’autonomisation des femmes, qui représentent une part importante des commerçantes.

Un projet ambitieux porté par le gouvernement

En outre, le gouvernement béninois, sous la houlette du Président Patrice Talon, a fait de la modernisation des infrastructures commerciales une priorité. Le nouveau marché d’Ahouangbo s’inscrit dans cette dynamique et témoigne de la volonté politique de soutenir les acteurs du commerce et de l’artisanat.

Porto-Novo inaugure un nouveau marché moderne, boostant l'économie locale et améliorant les conditions de vie des commerçantsUne journée de célébration

L’inauguration a été l’occasion pour les autorités, les élus locaux et les commerçants de célébrer cette réalisation. En plus , les discours ont mis en avant les nombreux avantages de ce nouveau marché et ont salué l’engagement du gouvernement en faveur du développement économique du pays.

En bref, avec l’ouverture de ce nouveau marché, Porto-Novo se positionne comme un pôle commercial dynamique. Les commerçants, ravis de ces nouvelles installations, espèrent voir leurs activités se développer et améliorer leurs conditions de vie.

Le Bénin mise sur le textile pour stimuler son économie : les clés du succès selon une étude de la BAD

Cotonou, le 02 Août 2024 – Le secteur textile béninois est sur le point de connaître un nouvel essor. C’est ce qu’a révélé une étude approfondie présentée lors d’un atelier organisé par la Banque africaine de développement (BAD) au Bénin. Ce rapport, fruit d’une analyse minutieuse des atouts et des défis de la filière, offre une feuille de route pour transformer le secteur et en faire un moteur de croissance économique et de création d’emplois.

Le secteur textile :  Un potentiel inexploité

Le Bénin, premier producteur de coton en Afrique de l’Ouest, dispose d’un potentiel textile considérable. L’étude commandée par la BAD a mis en évidence de nombreuses opportunités, allant de la production de vêtements et d’accessoires à celle de produits plus spécialisés comme les textiles médicaux ou techniques. En effet, les estimations sont prometteuses : la seule filière des serviettes hygiéniques pourrait générer plus de 13 millions de dollars par an.

Une stratégie pour un développement durable

Par ailleurs, l’industrie textile béninoise se trouve à un tournant décisif, avec un potentiel de croissance considérable. Pour le réaliser, une stratégie multifacette est proposée, axée sur le renforcement des capacités des acteurs clés tels que les artisans et les créateurs.

Cela implique un investissement significatif dans la formation pour améliorer la qualité et la compétitivité des produits sur le marché global. Parallèlement, la modernisation des équipements est cruciale pour augmenter la productivité et se conformer aux normes internationales, ce qui permettra au Bénin de se positionner avantageusement sur l’échiquier mondial.

En outre, l’exploration de nouvelles filières, comme celle de la fibre d’ananas, est encouragée, ce qui pourrait non seulement diversifier l’offre textile mais aussi générer un impact socio-économique majeur en créant plus de 45 000 emplois. L’accès au financement est également un pilier central de cette stratégie, en particulier pour les PME qui constituent l’épine dorsale de l’industrie, leur permettant ainsi d’investir et de se développer davantage.

Enfin, la promotion des produits locaux est essentielle. Il est impératif de développer des stratégies de marketing innovantes pour accroître la reconnaissance des textiles béninois, tant sur le marché national qu’international. Cela contribuera à établir une identité de marque forte et à assurer une présence durable dans l’industrie textile mondiale.

Un engagement fort des acteurs

Les participants à l’atelier, notamment des représentants du gouvernement, du secteur privé et de la société civile, ont apprécié les recommandations de l’étude et se sont engagés à mettre en œuvre les actions nécessaires pour développer la filière textile. La vice-présidente du Bénin, Mme Mariam Chabi Talata Zime Yérima, a souligné l’importance de ce secteur pour la création d’emplois, en particulier pour les jeunes et les femmes.

Le rôle de la BAD

La Banque africaine de développement s’est engagée à accompagner le Bénin dans la mise en œuvre de cette stratégie. Elle apportera son expertise technique et financière pour soutenir les projets de développement de la filière textile.

La marche à suivre pour un succès total dans le domaine du textile

 La stratégie de développement du secteur textile au Bénin est une initiative ambitieuse qui requiert l’engagement de multiples parties prenantes. Pour sa mise en œuvre, il est essentiel d’élaborer un plan d’action détaillé qui définira clairement les objectifs spécifiques, les étapes à suivre et les ressources à mobiliser.

Cette démarche stratégique doit s’accompagner d’une recherche active de financements, tant au niveau national qu’international, afin de garantir les investissements nécessaires à la concrétisation des projets. En outre, il est crucial de mettre en place un mécanisme efficace de suivi et d’évaluation pour mesurer les progrès et apporter les ajustements requis.

L’implication de tous les acteurs, y compris le gouvernement, le secteur privé, la société civile et les partenaires techniques et financiers, est déterminante pour le succès de cette stratégie, qui promet de dynamiser l’industrie textile béninoise et de contribuer à son développement économique durable.

En somme , le développement de la filière textile béninoise représente une opportunité unique pour le pays de renforcer son économie, de créer des emplois et de réduire la pauvreté. Grâce à une stratégie ambitieuse et à un engagement fort de tous les acteurs, le Bénin peut devenir un acteur majeur de l’industrie textile en Afrique.