Bénin : CELEF-Alumni choisit un Conseil 100 % féminin

 Le Réseau des Alumni du CELEF-Bénin (RA/CELEF-Bénin) vient d’élire son tout premier Conseil d’Administration. Cette équipe historique, composée à 100 % de femmes, prend les rênes pour le mandat 2025-2027 avec une mission claire : amplifier l’empowerment féminin, le mentorat et le réseautage, pour transformer durablement la société béninoise. Un pas de géant vers l’égalité réelle.

 

Cotonou, 17 octobre 2025 – Une page historique s’ouvre pour le Centre d’Excellence pour le Leadership des Femmes (CELEF-Bénin) : son Réseau des Alumni (RA/CELEF-Bénin) vient d’élire son tout premier Conseil d’Administration. Cette équipe 100 % féminine, élue pour le mandat 2025-2027 lors du Post-Camp 2025, incarne un leadership inspirant et déterminé à transformer la société béninoise en plaçant résolument les femmes au cœur du changement.

Lors d’une cérémonie empreinte d’émotion et de symboles forts, ces jeunes leaders ont prêté serment. « Ces femmes visionnaires seront le levier d’une communauté de transformation, d’apprentissage et d’impact durable », a déclaré une représentante de WoLSI, tout en soulignant que ce CA renforcera le CELEF-Bénin comme plateforme d’empowerment. En effet, l’objectif est clair : bâtir une société inclusive où les femmes s’affirment comme actrices du progrès social, économique et politique.

 

CELEF-Bénin : quatre piliers pour l’empowerment et le réseautage

 

Au-delà de la célébration, le RA/CELEF-Bénin ne se contente pas de mettre en lumière les réussites ; il les amplifie. Sa mission repose sur quatre piliers essentiels :

  • D’abord, la mise en réseau des femmes leaders pour favoriser les synergies.
  • Ensuite, le mentorat et la formation continue pour aiguiser les compétences.
  • Puis, le partage d’expériences pour inspirer les générations futures.
  • Enfin, le développement de savoir-faire adaptés à un monde plus équitable.

« Nous voulons que chaque femme béninoise se sente légitime dans son rôle de leader, quel que soit son domaine », explique une source proche du réseau, qui rappelle que l’objectif est de contrer les barrières structurelles persistantes face à l’égalité des genres au Bénin. Ce lancement intervient donc à un moment pivotal pour le pays, qui mise plus que jamais sur ses talents féminins pour accélérer son développement.

 

L’équipe dirigeante : un tableau de profils inspirants

 

Concrètement, c’est une équipe de six leaders qui prend les rênes du réseau :

  • Présidente : Boukari Bata Bona Karimath, avec une vision affirmée pour un Bénin inclusif.
  • Vice-présidente : Noumon-Kpessou B. M. B. Deo-gracias, connue pour son engagement dans les projets communautaires.
  • Secrétaire générale : Akpo Toto Remi Salomé, chargée de la coordination des actions.
  • Trésorière générale : Mariellita Bassaou, garante de la transparence financière.
  • Conseillères : Akonde Marie Imma et Djoï Dossi Isabelle, qui apporteront leur expertise en matière de plaidoyer et de développement durable.

« Ensemble, nous unissons nos forces pour un Bénin plus fort et plus inspirant », a déclaré la présidente Karimath lors de l’annonce, mettant en avant la cohésion et la vision partagée de l’équipe.

 

Un phare pour l’égalité réelle au Bénin

 

Sans surprise, la nouvelle a suscité un vif enthousiasme parmi les partenaires et sur les réseaux sociaux. « C’est un pas géant vers l’égalité réelle au Bénin », s’est réjouie une militante féministe contactée par notre rédaction, qui considère que ce CA constitue un modèle pour d’autres réseaux alumni. WoLSI, partenaire clé, prévoit déjà des collaborations pour des ateliers de formation dès novembre.

À moyen terme, ce mandat promet des initiatives concrètes : forums de réseautage, programmes de mentorat intergénérationnel et campagnes de sensibilisation nationale.

Dans un contexte où, les femmes représentent plus de la moitié de la population active mais restent sous-représentées dans les sphères décisionnelles, le RA/CELEF-Bénin s’annonce comme un catalyseur puissant. Tandis que les étoiles du leadership féminin brillent un peu plus fort à Cotonou, ce réseau affiche clairement sa volonté de devenir un phare pour les générations à venir.

 

Banikoara : la cheffe d’arrondissement évincée après rupture politique

Séisme politique à Banikoara : La cheffe d’arrondissement destituée après sa rupture avec son parti !

 

Banikoara, 4 août 2025 – Ce lundi, un vent de changement a soufflé sur l’arrondissement central de Banikoara. Suzanne Élise Tama, cheffe de cette circonscription depuis 2020, a été destituée de ses fonctions à l’issue d’un vote de défiance sans appel. Ce bouleversement, consécutif à sa rupture avec le parti Union Progressiste Le Renouveau, marque un tournant dans la gestion communale. En effet, ce geste politique, bien plus qu’une formalité, exprime les tensions vives et les attentes pressantes d’une communauté en quête de cohésion et de confiance.

 

Un verdict implacable : 28 conseillers contre la cheffe d’arrondissement

 

Réunis ce 4 août 2025, les conseillers communaux de Banikoara ont scellé le sort de Suzanne Élise Tama. Le verdict est sans équivoque : sur les 31 élus présents, 28 ont voté en faveur de son éviction, trois s’y sont opposés, et aucun n’a opté pour l’abstention. Par ailleurs, ce résultat, d’une clarté implacable, met fin à cinq années de leadership de Mme Tama, récemment marquées par des remous politiques. La décision, prise dans un climat de gravité, traduit une fracture profonde au sein de l’équipe dirigeante.

 

Le fil de la confiance rompu : Une rupture politique à l’origine de la crise

 

Le 5 juillet dernier, Suzanne Élise Tama avait secoué l’échiquier politique local en annonçant son retrait du parti Union Progressiste Le Renouveau, invoquant des motifs personnels. Malgré cela, elle avait exprimé son souhait de conserver son rôle de cheffe d’arrondissement. Cette démarche a rapidement suscité une vague de méfiance, qui s’est cristallisée par une pétition signée par 29 conseillers communaux. Ces derniers, pointant une « crise de confiance » manifeste, ont jugé que son maintien à la tête de l’arrondissement n’était plus tenable.

 

Leçon de gouvernance : La démocratie locale à l’épreuve de la cohésion

 

Ce vote de défiance, au-delà de son impact immédiat, s’inscrit dans une dynamique de responsabilité politique. Il illustre également  la volonté des élus de Banikoara de restaurer une harmonie au sein de la gestion communale, à un moment où l’unité est essentielle pour répondre aux aspirations des habitants. Ce rituel, bien que marqué par une rupture, incarne le fonctionnement démocratique d’une commune déterminée à avancer, rappelant que la légitimité ne se décrète pas mais se construit et s’entretient au quotidien.

 

Un nouveau chapitre s’ouvre : Banikoara face à l’incertitude et à l’espoir

 

En somme, la destitution de Suzanne Élise Tama, qui avait pris les rênes de l’arrondissement central en 2020, ferme une page de l’histoire locale. Son départ, acté dans un contexte de tensions, ouvre la voie à une nouvelle étape pour Banikoara, où les défis de gouvernance et de cohésion devront être relevés par une nouvelle figure. Ce moment, aussi difficile soit-il, rappelle l’importance de la confiance mutuelle dans la conduite des affaires publiques, et place désormais la commune devant un choix crucial pour son avenir : surmonter les divisions pour retrouver la stabilité et la prospérité.

Fonaj DSSR : La jeunesse béninoise à l’avant-garde des droits sexuels

Le Bénin en mouvement : Cotonou accueille un sommet crucial pour la santé sexuelle des jeunes

 

Cotonou, 17 juillet 2025 Un vent d’espoir souffle sur le Bénin, car le pays se prépare à accueillir un événement d’une importance capitale pour l’avenir de la santé sexuelle et reproductive. Du 17 au 19 septembre 2025, Cotonou vibrera au rythme du Forum national des jeunes sur les droits en santé sexuelle et reproductive (Fonaj DSSR), une initiative audacieuse orchestrée par le mouvement Billi Now Now Bénin. Annoncé le mercredi 16 juillet lors d’une conférence de presse au siège de l’ONG Jeunes Volontaires pour la Santé (JVS), cet événement novateur se profile comme un jalon clé, amplifiant les voix des jeunes et des femmes dans la promotion de leurs droits essentiels.

Un espace inédit pour façonner l’accès aux soins : Les jeunes au cœur du changement

 

Pendant trois jours intenses, ce forum d’envergure réunira des organisations de jeunesse, des décideurs influents, des chercheurs passionnés et des partenaires techniques engagés autour d’un thème fédérateur : « Leadership et innovation des organisations de la société civile pour un accès inclusif et durable aux services de santé sexuelle et reproductive ». Par ailleurs, l’objectif est clair : identifier les obstacles persistants à un accès équitable aux services de santé, proposer des solutions novatrices et renforcer les synergies vitales entre les acteurs. S’appuyant sur les recommandations fructueuses issues de la première édition du Forum Billi en 2024, cette rencontre ambitieuse vise à pérenniser un cadre d’échange inclusif, où les jeunes occupent une place centrale dans les processus décisionnels.

Tansi Koba, le chargé de projet, a souligné avec force l’importance de cette initiative cruciale : « Ce forum apporte une réponse directe aux besoins pressants d’innovation et de leadership des jeunes. Nous encourageons des approches établies sur des données probantes, exploitons les nouvelles technologies et adaptons les services aux contextes de crise, garantissant ainsi des droits fondamentaux à tous. » L’accent sera également mis sur la production de connaissances scientifiques précieuses pour éclairer les politiques publiques et sur des stratégies durables pour mobiliser des ressources, cela dans un contexte mondial marqué par la réduction des financements internationaux.

Mobilisation générale : La jeunesse béninoise prend les rênes !

 

Marilyne Sourou, la responsable du programme, a insisté avec conviction sur le caractère éminemment participatif du forum : « C’est une initiative conçue par et pour les jeunes, un espace dynamique où les enjeux cruciaux liés aux droits sexuels et reproductifs seront débattus avec sérieux et créativité. » De son côté, Tchan Ursula, chargée de suivi et évaluation à l’ONG JVS, a mis en avant l’approche intersectorielle audacieuse du forum, qui favorisera un dialogue constructif entre les acteurs pour influencer positivement les cadres juridiques et institutionnels en faveur des droits inaliénables des femmes et des jeunes.

Les échanges stimulants s’articuleront autour de thématiques brûlantes : la mobilisation essentielle pour des services sécurisés d’interruption volontaire de grossesse, l’utilisation créative de l’art et des technologies pour sensibiliser, ou encore l’approche féministe pour promouvoir l’autonomie corporelle. Des panels scientifiques enrichissants, des ateliers interactifs dynamiques, des tables rondes institutionnelles et une soirée culturelle vibrante viendront enrichir les discussions, offrant ainsi un espace d’inspiration mutuelle et de collaboration fructueuse.

Un appel retentissant à l’engagement : Rejoignez le mouvement !

 

Afin de garantir une participation large et diversifiée, le comité organisateur a lancé plusieurs appels stratégiques : un appel à soumission d’abstracts pour les chercheurs innovants et les porteurs de projets prometteurs, un appel à participation pour les jeunes activistes engagés et les professionnels passionnés, et une accréditation pour les médias désireux de couvrir cet événement historique. Toutes les informations détaillées sont disponibles sur le site officiel du forum : https://fonaj.bj.

Vers un avenir équitable : Le Fonaj DSSR, catalyseur de changement au Bénin

 

En plaçant résolument les jeunes et les femmes au cœur des débats cruciaux, le Fonaj DSSR s’impose comme un catalyseur puissant pour un Bénin plus équitable en matière de santé sexuelle et reproductive. Du 17 au 19 septembre 2025, Cotonou deviendra le théâtre d’une mobilisation sans précédent, où l’innovation, la science et l’engagement citoyen convergeront avec force pour façonner un avenir où le respect des droits fondamentaux de tous demeure inaliénable. Êtes-vous prêt à faire partie de ce changement ?

Journée mondiale de la population : Ouaké célèbre l’autonomisation féminine

Journée Mondiale de la Population 2025 à Ouaké : Un élan concret pour l’autonomisation des femmes

Cotonou, 15 juillet 2025 – Le 11 juillet 2025, la commune de Ouaké, nichée dans le département de la Donga au Bénin, a vibré au rythme de la Journée Mondiale de la Population. Cette célébration, placée sous le thème « Permettre aux jeunes de fonder la famille de leurs rêves dans un monde de justice et d’espoir », a été marquée par une initiative forte et concrète : la remise de matériels aux groupements de femmes et de jeunes filles diplômées en couture et coiffure. Soutenue par le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA Bénin), cette action s’inscrit dans une démarche d’autonomisation économique, visant à offrir à ces femmes des opportunités tangibles pour améliorer leurs conditions de vie et renforcer leur rôle dans le développement local.

Ouaké : capitale de la Journée mondiale de la population 2025

 

Chaque année, le Bénin célèbre la Journée Mondiale de la Population avec éclat, et pour 2025, il a choisi Ouaké pour accueillir les festivités nationales. Cette commune rurale, située à environ 400 kilomètres de Cotonou, succède à Ouidah (2022), Savè (2023) et Parakou (2024) dans cette tradition que le pays a instaurée pour sensibiliser aux enjeux démographiques. En effet, selon le ministre d’État chargé du Développement et de la Coordination de l’action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané, cette journée représente une occasion privilégiée de « s’arrêter et réfléchir sur l’évolution de la population chez nous et dans le reste du monde ».

Le choix d’Ouaké reflète l’engagement profond du gouvernement béninois à promouvoir le développement dans les zones rurales, où les défis liés à l’éducation, à l’emploi et à l’autonomie des femmes sont particulièrement prégnants. Ainsi, en collaboration avec l’UNFPA, les autorités locales ont orchestré une série d’activités visant à mobiliser la population autour des thématiques de la santé reproductive, de l’égalité des genres et de l’autonomisation économique.

Le Bénin, à travers les célébrations officielles de la Journée mondiale de la population 2025 à Ouaké, réaffirme son engagement à promouvoir l’autonomie des femmes et des jeunes filles en milieu rural, en partenariat avec l’UNFPA. Le Bénin, à travers les célébrations officielles de la Journée mondiale de la population 2025 à Ouaké, réaffirme son engagement à promouvoir l’autonomie des femmes et des jeunes filles en milieu rural, en partenariat avec l’UNFPA.

Un soutien concret : L’UNFPA transforme des vies à Ouaké

 

Le point d’orgue de cette journée à Ouaké a été la remise de matériels aux groupements de femmes et de jeunes filles formées aux métiers de la couture et de la coiffure. Cette initiative, soutenue par UNFPA Bénin, a permis de doter ces bénéficiaires d’outils essentiels – machines à coudre, sèche-cheveux, ciseaux, et autres équipements – pour lancer ou consolider leurs activités génératrices de revenus. Cette action traduit des « engagements en actions concrètes » pour renforcer effectivement l’autonomie des femmes et leur participation au développement économique.

Ces remises de matériels s’inscrivent dans une stratégie plus large visant à doter les femmes de compétences et de ressources pour surmonter les barrières socio-économiques. En effet, la couture et la coiffure, des secteurs accessibles et à fort potentiel dans les communautés locales, offrent des opportunités d’indépendance financière, particulièrement pour les jeunes filles issues de milieux défavorisés. Cette initiative répond directement aux préoccupations que le rapport 2025 de l’UNFPA sur l’état de la population mondiale a soulevées, qui met en lumière les obstacles économiques et sociaux empêchant les jeunes, notamment les femmes, de réaliser leurs aspirations.

L’UNFPA au Bénin : un engagement inébranlable pour l’égalité des genres

 

Au Bénin, l’UNFPA s’engage depuis des années à promouvoir l’égalité des genres et à protéger les droits des femmes et des filles, notamment en luttant contre les pratiques néfastes comme les mariages précoces et les mutilations génitales féminines. En 2025, l’UNFPA Bénin a renforcé son action à Ouaké en soutenant des programmes de formation professionnelle et en fournissant des équipements qui permettent aux femmes de transformer leurs compétences en revenus durables.

De plus, en dotant les femmes d’outils pour gagner leur vie, l’UNFPA contribue à leur donner les moyens de faire des choix éclairés concernant leur santé reproductive et leur avenir familial, un point central du thème de la Journée Mondiale de la Population 2025.

Le Bénin, à travers les célébrations officielles de la Journée mondiale de la population 2025 à Ouaké, réaffirme son engagement à promouvoir l’autonomie des femmes et des jeunes filles en milieu rural, en partenariat avec l’UNFPA.

Défis démographiques mondiaux : l’autonomisation des jeunes au cœur des solutions

 

La Journée Mondiale de la Population 2025 met l’accent sur les défis liés à la fécondité et à l’autonomie reproductive. Selon le rapport de l’UNFPA, la baisse mondiale des taux de fécondité cache une réalité plus complexe : de nombreuses personnes, en particulier les jeunes, ne peuvent pas fonder la famille qu’elles souhaitent en raison de contraintes économiques, sociales et sanitaires. Au Bénin, ces défis sont amplifiés par des facteurs comme l’insécurité financière, le manque d’accès à l’éducation sexuelle et les pressions culturelles.

À Ouaké, où une grande partie de la population est jeune – près des deux tiers des habitants d’Afrique de l’Ouest et du Centre ont moins de 24 ans –, ces enjeux sont particulièrement visibles. Les femmes et les jeunes filles, souvent confrontées à des grossesses précoces ou à des mariages forcés, se retrouvent limitées dans leurs opportunités. Par conséquent, en offrant des formations et des matériels, l’UNFPA et le gouvernement béninois cherchent à briser ce cycle en donnant aux femmes les moyens de prendre en main leur avenir.

 

Ouaké, vers un avenir équitable : l’investissement dans les femmes, clé du progrès

 

La remise de matériels à Ouaké n’est qu’un début, mais elle envoie un signal fort et clair : investir dans les femmes, c’est investir dans le développement durable. Comme l’a souligné Abdoulaye Bio Tchané, cette journée est aussi une opportunité de « se référer aux informations fiables sur l’évolution de notre population » pour mieux planifier l’avenir. Les autorités béninoises, en partenariat avec l’UNFPA, envisagent d’organiser une réunion nationale pour examiner les données démographiques et renforcer les politiques en faveur des jeunes et des femmes.

Cette initiative à Ouaké illustre une vérité simple mais puissante : donner aux femmes les moyens de réussir, c’est bâtir des communautés plus fortes et plus résilientes. En effet, en équipant ces couturières et coiffeuses d’outils pour prospérer, le Bénin pose les bases d’un avenir où chaque individu, quel que soit son genre, peut contribuer pleinement au développement de la nation.

Scandale à Parakou : Plus de 7,5 millions de FCFA volatilisés

Parakou sous le sceau du scandale : une opacité financière ébranle la mairie

Dans le tumulte vibrant de Parakou, troisième cité du Bénin et carrefour névralgique du commerce ouest-africain, une ombre s’est abattue sur l’administration municipale. Un contrôle impromptu, diligenté récemment, a mis au jour des irrégularités troublantes dans la gestion des taxes perçues sur le chargement des bus, jetant une lumière crue sur des pratiques opaques.

Plus de 7,5 millions de francs CFA, destinés aux caisses publiques, n’auraient pas été reversés, dont 5 millions semblent s’être purement et simplement volatilisés dans un silence assourdissant. Ce scandale, qui secoue la confiance des citoyens, soulève des questions brûlantes sur la gouvernance locale et met en péril l’élan d’une ville en quête de rayonnement régional. Découvrez les détails de cette affaire qui fragilise le dynamisme de Parakou.

Détournement de fonds : une découverte aux accents de trahison citoyenne

Parakou, avec ses 200 000 âmes et son rôle de plaque tournante pour le coton et les échanges transfrontaliers, repose sur une économie où chaque franc compte. Les taxes de chargement des bus, prélevées sur les transporteurs qui sillonnent la RNIE 2 et la RNIE 6, constituent une manne essentielle pour financer les infrastructures et les services publics. Pourtant, un contrôle inopiné, effectué en juin 2025, a révélé un gouffre financier alarmant : sur les fonds collectés, 7 520 000 FCFA n’auraient pas rejoint les comptes municipaux et 5 millions demeurent introuvables, selon le procès-verbal officiel. Cette révélation, relayée par des sources locales, a suscité une onde de choc parmi les habitants, déjà éprouvés par les défis d’une urbanisation galopante.

Par ailleurs, l’audit, mené par une équipe indépendante, a mis en lumière des lacunes criantes dans la traçabilité des recettes. Absences de reçus, registres lacunaires et justificatifs manquants : les indices pointent vers une gestion désinvolte, voire frauduleuse, au sein de l’appareil municipal. Si les autorités n’ont pas encore désigné de responsables, les regards se tournent inévitablement vers les agents chargés de la collecte et les élus locaux, dont la probité est désormais questionnée par la population.

La confiance citoyenne en sursis : Indignation et attentes de transparence

Dans les ruelles animées du marché Zongo, où les commerçants comme Adidjatou Soumaila célèbrent les récents progrès des infrastructures routières, l’indignation le dispute à la résignation. « Nous payons nos taxes pour voir notre ville grandir, mais si l’argent disparaît, à quoi bon ? » s’interroge un transporteur, dont les bus desservent quotidiennement Niamey et Kano. Ce sentiment d’injustice profonde reflète une fracture croissante entre les Parakois et leurs édiles. Par conséquent, la mairie, sous la houlette du maire Inoussa Zimé Chabi, se trouve sous pression pour clarifier cette affaire et restaurer une transparence ébranlée.

Au Bénin, où le gouvernement de Patrice Talon a fait de la lutte contre les malversations un étendard national, cette affaire pourrait ternir l’image d’une gouvernance en quête de rigueur. L’Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC), déjà sollicitée, pourrait diligenter une enquête approfondie, tandis que des voix citoyennes réclament des sanctions exemplaires pour les coupables.

Parakou : Un défi majeur pour l’ambition d’un hub régional

Parakou, forte de son dynamisme économique – 40 % de la production cotonnière béninoise transite par ses routes – aspire légitimement à devenir un hub régional, à l’image de Cotonou. Des projets structurants comme le Parakou Urban Transport Project, financé par la Banque Africaine de Développement, ont déjà des retombées positives, réduisant les accidents de 20 % et créant 1 500 emplois temporaires en 2024, galvanisant les espoirs d’une prospérité partagée. Cependant, ce scandale financier risque malheureusement de freiner cet élan prometteur, en dissuadant les investisseurs potentiels et en fragilisant la confiance des partenaires.

Pour surmonter cette crise, la mairie devra non seulement élucider les circonstances de ce détournement présumé avec la plus grande célérité, mais aussi renforcer drastiquement ses mécanismes de contrôle interne. La numérisation des paiements, déjà en cours dans certaines communes béninoises, pourrait significativement limiter les risques de fraude, tandis qu’une communication transparente et proactive apaiserait les tensions citoyennes. Le défi est de taille : transformer cette épreuve en opportunité pour bâtir une gestion exemplaire, capable de redonner foi en l’avenir et le développement de Parakou.

Parakou à la croisée des chemins : vers la transparence ou le désenchantement ?

Dans le crépuscule parakois, où les motos zigzaguent entre les étals et les camions, une question fondamentale plane : Parakou saura-t-elle transcender ce scandale pour affirmer son destin et son rôle de ville majeure ? Ce détournement présumé, loin d’être une fatalité, doit devenir un catalyseur puissant pour une gouvernance plus intègre et plus responsable.

Alors que les citoyens scrutent l’horizon, attendant des réponses claires et des réformes concrètes, la ville du Borgou se tient à un carrefour décisif. Elle doit choisir entre l’ombre persistante des malversations et la lumière d’une ambition retrouvée, bâtie sur la confiance et la transparence. L’administration de Parakou parviendra-t-elle à restaurer la confiance de ses citoyens et à relancer son développement, malgré ce revers majeur ?

Pobè, Bénin : une clinique juridique d’envergure déclare la guerre aux violences faites aux femmes

Pobè, bastion de la justice pour les femmes : une clinique juridique contre les violences basées sur le genre

Du 9 au 13 juin 2025, la ville de Pobè, dans le département du Plateau, s’est muée en un cénacle fervent de la lutte pour les droits des femmes. Sous l’égide de l’Institut National de la Femme (INF), une clinique juridique d’envergure a réuni un aréopage d’acteurs clés – magistrats, avocats, officiers de police, médecins et représentants du Ministère Public – tous animés par une même ferveur : enrayer les violences basées sur le genre (VBG) qui ébranlent encore la société béninoise. Cet événement, orchestré sous l’autorité de la Cour d’Appel de Cotonou, marque une étape décisive dans la quête d’une justice plus équitable et d’une protection renforcée pour les victimes.

« Réflexe INF » : une synergie inédite pour panser les blessures invisibles des VBG

Dans un Bénin où près de trois femmes sur cinq ont subi une forme de violence au cours de leur vie, selon une enquête du Ministère des Affaires Sociales, l’INF s’érige en rempart contre ces injustices. En effet,  la clinique de Pobè, loin d’être une simple rencontre, a incarné une ambition audacieuse : insuffler un « réflexe INF », une dynamique où les institutions judiciaires et administratives conjuguent leurs efforts pour offrir un secours prompt et efficace aux survivantes. Ainsi, magistrats et avocats ont croisé leurs expertises avec celles des médecins, formés à détecter les séquelles physiques et psychologiques des VBG, et des policiers, chargés d’accueillir les plaintes avec humanité et rigueur.

Par ailleurs, les échanges, d’une richesse rare, ont permis de cartographier les écueils qui entravent encore la prise en charge des victimes : lenteur des procédures, stigmatisation sociale ou méconnaissance des recours légaux. Face à ces défis, l’INF, créé en 2021 sous l’impulsion du Président Patrice Talon, propose une approche intégrée, où la loi n°2011-26 du 9 janvier 2012, réprimant les violences faites aux femmes, devient un bouclier vivant, brandi par des acteurs formés et mobilisés.

Procès fictif : quand la justice devient un miroir des réalités des VBG à Pobè

Point d’orgue de cette semaine d’émulation, un procès simulé a captivé les participants. Dans une mise en scène saisissante, un cas fictif de violence conjugale a été porté devant une cour improvisée, où chaque acteur – du juge à l’avocat, en passant par le policier et le médecin – a joué son rôle avec gravité. En outre, cet exercice, inspiré par des cas réels, a révélé la complexité des VBG, où les preuves matérielles côtoient les blessures intangibles de l’âme. De ce fait, en dénouant les fils d’une procédure fictive, les participants ont affûté leurs compétences, apprenant à conjuguer rigueur juridique et empathie, pour que la justice ne soit pas une vaine promesse.

Cette méthode, saluée par Me Huguette Bokpè Gnacadja, présidente de l’INF, vise à ancrer les acquis dans la pratique quotidienne. « La justice doit être un refuge, non un labyrinthe », a-t-elle déclaré, soulignant l’urgence de procédures accélérées et d’une coordination sans faille entre les acteurs. Depuis 2020, l’Observatoire de la Femme, de la Famille et de l’Enfant a recensé 58 469 cas de VBG, dont 19 421 à fin octobre 2024. Ces chiffres, loin de décourager, galvanisent l’INF dans sa mission.

À Pobè, le Bénin renforce la lutte contre les violences faites aux femmes grâce à une clinique juridique de l'INF, mobilisant magistrats et acteurs locaux pour une justice plus efficace et une meilleure protection des victimes.Bénin : une croisade nationale pour l’égalité et la dignité des femmes 

La clinique de Pobè s’inscrit également dans une fresque plus vaste, celle d’un Bénin résolu à éradiquer les discriminations et les violences qui gangrènent encore ses fondations. Soutenu par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et des partenaires comme la Banque Africaine de Développement, l’INF déploie un arsenal d’initiatives : plateformes d’alerte électroniques, campagnes de sensibilisation et renforcement des capacités des justiciables. Ainsi, à Pobè, l’accent mis sur la formation des acteurs locaux reflète une ambition de territorialiser la lutte, pour que chaque commune, de Porto-Novo à Natitingou, devienne un bastion de la dignité féminine.

En cette semaine de juin, Pobè n’a pas seulement accueilli une clinique juridique ; elle a incarné un serment collectif, celui d’une nation qui refuse de fermer les yeux sur les souffrances de ses filles et de ses mères. Par la voix de l’INF, le Bénin proclame que la justice, lorsqu’elle est portée par une synergie indéfectible, peut transformer les larmes en espoir et les silences en victoires. C’est un Bénin engagé, un Bénin qui se lève pour ses femmes et qui écrit son histoire avec les pages de l’égalité et de la dignité !

Bénin : la JEA 2025 sonde les budgets, le futur se dessine

Bénin : La Journée de l’Enfant Africain 2025, un élan vibrant pour les droits budgétisés des enfants

Le 17 juin 2025, Cotonou vibrait d’une énergie particulière, se transformant en épicentre de la 35ᵉ édition de la Journée de l’Enfant Africain (JEA 2025). Sous le thème percutant « Planification et budgétisation des droits de l’enfant : progrès depuis 2010 », cet événement d’envergure a rassemblé une constellation d’acteurs : autorités, enfants, jeunes, leaders spirituels et membres de la société civile. En effet, dans une symphonie d’espoir et d’engagement renouvelé, le Bénin a réaffirmé sa volonté inébranlable de transformer les droits des enfants d’une simple rhétorique en une réalité tangible, concrétisée par des lignes budgétaires nationales. Mais au-delà des discours, quels défis persistent et quelles avancées sont à saluer ?

 La 35ᵉ Journée de l'Enfant Africain au Bénin (JEA 2025) souligne l'urgence de budgétiser les droits de l'enfant, malgré des progrès notables

Mobilisation exceptionnelle : un front uni pour les droits de l’enfant

La cérémonie, empreinte de solennité et de dynamisme, a vu converger des figures de proue du gouvernement, notamment la Ministre des Affaires sociales, Véronique Tognifodé, et le Ministre de la Santé, le professeur Benjamin Hounkpatin. De plus, à leurs côtés, la Coordonnatrice résidente des Nations Unies au Bénin, Aminatou Sar, a symbolisé l’appui indéfectible des partenaires internationaux. Toutefois, au cœur de cette agora, ce sont les voix juvéniles, à l’image de Jeannot, porte-parole éloquent des enfants béninois, qui ont résonné avec une émotion palpable. Devant les représentants de l’Assemblée nationale, ce jeune ambassadeur a lancé un appel vibrant : il est impératif que chaque ligne budgétaire reflète l’urgence de protéger et d’émanciper les enfants, afin qu’aucun d’eux ne soit relégué aux marges de la société.

Bénin : des progrès spectaculaires pour l’enfance depuis 2010 

Depuis 2010, le Bénin a tracé un sillon remarquable dans la promotion des droits de l’enfant. Les réformes entreprises, particulièrement sous l’égide du président Patrice Talon depuis 2016, ont permis des avancées notables. À titre d’exemple, selon l’enquête MICS de 2022, le taux de travail des enfants a chuté de 52,5 % en 2014 à 19,9 %, un bond de plus de 32 points qui témoigne d’une volonté politique affirmée. Par ailleurs, l’accès à l’éducation, soutenu par des partenaires comme le Partenariat mondial pour l’éducation depuis 2007, s’est élargi, notamment dans les zones reculées, tandis que des campagnes comme « Tolérance zéro au travail des enfants », lancée en 2023, ont galvanisé les consciences.

 La 35ᵉ Journée de l'Enfant Africain au Bénin (JEA 2025) souligne l'urgence de budgétiser les droits de l'enfant, malgré des progrès notablesBudgets pour les enfants : le défi de l’équité persiste

Malgré ces succès, des écueils subsistent. Le thème de la JEA 2025 met en lumière une vérité incontournable : sans un financement robuste et équitable, même les politiques les plus ambitieuses risquent de s’essouffler. La budgétisation sensible aux droits des enfants demeure un exercice ardu dans un contexte où les priorités concurrentes – santé, infrastructures, sécurité – sollicitent les ressources publiques. Les participants à la cérémonie, des organisations de la société civile aux partenaires techniques et financiers, ont souligné l’impératif d’intégrer les enfants dans les processus décisionnels.

« Faire entendre la voix des jeunes dans l’élaboration des budgets, c’est garantir que leurs besoins ne soient pas une note de bas de page, mais un chapitre central », a déclaré une représentante de l’UNICEF au Bénin.

Vision 2060 : Investir dans la jeunesse, clé du progrès national

Les défis sont multiples : il s’agit de renforcer les capacités des institutions à évaluer l’impact des dépenses sur les enfants, d’harmoniser les interventions entre ministères et de mobiliser des ressources domestiques pour réduire la dépendance aux financements extérieurs. La Vision 2060, portée par le ministre d’État Abdoulaye Bio Tchané, ambitionne de transformer structurellement l’économie béninoise, mais sa réussite dépendra de sa capacité à prioriser les investissements dans la jeunesse, qui représente plus de la moitié de la population.

 La 35ᵉ Journée de l'Enfant Africain au Bénin (JEA 2025) souligne l'urgence de budgétiser les droits de l'enfant, malgré des progrès notablesJEA 2025 : un catalyseur d’engagement pour un meilleur avenir

La JEA 2025 n’a pas été qu’une commémoration ; elle a été un véritable catalyseur d’engagement. Les leaders religieux, par leur influence morale, ont promis de sensibiliser leurs communautés à l’importance d’une enfance protégée. Les jeunes, à travers des performances artistiques et des plaidoyers, ont démontré leur capacité à être des acteurs du changement. Les autorités, quant à elles, ont réitéré leur promesse de faire des droits de l’enfant une pierre angulaire des politiques publiques, avec des budgets à la hauteur des aspirations.

 La 35ᵉ Journée de l'Enfant Africain au Bénin (JEA 2025) souligne l'urgence de budgétiser les droits de l'enfant, malgré des progrès notablesBénin : les budgets au service de l’enfance, un pari sur l’avenir 

Au crépuscule de cette journée mémorable, une certitude s’impose : le Bénin, à l’image de l’Afrique, ne peut prospérer sans investir massivement dans ses enfants. La JEA 2025, par son thème visionnaire et ses échanges fructueux, a incontestablement planté les graines d’un avenir où chaque enfant, comme le clamait Jeannot avec ferveur, bénéficie d’un investissement équitable et durable. Il est maintenant impératif de transformer cet élan en actions concrètes et mesurables, afin que les budgets ne soient pas seulement des chiffres abstraits, mais des promesses tenues envers les générations futures. Le Bénin est-il prêt à relever ce défi crucial ?

Godomey : la profanation du cimetière PK 14 ébranle le Bénin

Profanation macabre au Bénin : Des crânes humains saisis, le sacré bafoué 

Dans l’aube blême du 11 juin 2025, une horreur indicible s’est déroulée au cimetière PK 14 de Godomey, près d’Abomey-Calavi. La Police républicaine a interpellé un homme d’une cinquantaine d’années, pris la main dans le sac, souillant de manière abjecte des sépultures. Quatre crânes humains, macabrement enveloppés dans des sachets plastiques, ont été découverts en sa possession, preuves terrifiantes d’un acte qui choque profondément la mémoire des défunts et la conscience collective béninoise. Bien loin d’être un simple fait divers, cet événement tragique lève le voile sur les pratiques obscures qui peuvent gangrener les nécropoles du Bénin, où le sacré côtoie désormais l’inimaginable. Alors que l’enquête judiciaire s’ouvre, cette affaire soulève des questions fondamentales sur la société, ses croyances et les failles d’un système confronté à l’impensable.

Godomey : L’aube dévoile l’horreur au cimetière PK 14 

C’est au moment où la nuit cédait sa place à l’aube que les habitants de Godomey, alertés par des agissements suspects, ont donné l’alerte. Une silhouette furtive, escaladant avec précipitation la clôture du cimetière PK 14, a brisé la quiétude matinale des lieux. La Police républicaine, intervenant avec célérité, a appréhendé l’individu en flagrant délit, alors qu’il s’affairait à profaner des tombes. Dans ses mains, les agents ont découvert l’effroyable butin : quatre crânes humains, enveloppés avec une méthode glaçante, comme autant de sinistres trophées d’un rituel encore inconnu. Le suspect, un mécanicien aux tempes grisonnantes, n’a opposé aucune résistance et a rapidement avoué avoir forcé quatre sépultures, brisant ainsi le repos éternel des défunts pour des raisons qui restent, pour l’heure, mystérieuses.

Profanation à répétition : le cimetière PK 14, cible privilégiée des actes sacrilèges 

Il est important de souligner que ce n’est malheureusement pas la première fois que le cimetière PK 14, situé à la périphérie d’Abomey-Calavi, est le théâtre de telles abominations. Déjà en 2016, des témoignages concordants faisaient état de tombes vandalisées et de stèles éventrées sous le voile protecteur de la nuit. Cependant, l’audace de cet acte, perpétré à l’aube et sous les yeux d’une communauté de plus en plus vigilante, marque une inquiétante escalade dans l’outrage au sacré. Les habitants de Godomey, profondément bouleversés, oscillent entre la colère légitime et une sidération douloureuse. « C’est une offense directe à nos ancêtres, une blessure profonde infligée à notre humanité », murmure une vieille femme, venue se recueillir sur une tombe voisine, les yeux embués de larmes.

Trafic d’ossements humains : un marché noir macabre gangrène les nécropoles béninoises 

Si le suspect, actuellement en garde à vue au commissariat de Godomey, attend avec appréhension sa présentation devant le procureur de la République, l’enquête ne fait que débuter. Les autorités judiciaires, agissant sous l’égide du tribunal de première instance d’Abomey-Calavi, explorent méticuleusement toutes les ramifications de cet acte odieux. Il convient de rappeler que la profanation de sépultures, sévèrement réprimée par les articles 225-17 et suivants du Code pénal béninois, constitue un délit grave, passible de peines pouvant atteindre jusqu’à sept ans d’emprisonnement.

Mais au-delà de la simple violation des tombes, c’est le spectre terrifiant d’un trafic d’ossements humains qui hante désormais les esprits. En effet, les crânes saisis, soigneusement emballés, laissent fortement penser à une destination précise, potentiellement liée à des pratiques ésotériques obscures ou à un commerce clandestin et lucratif. C’est une hypothèse que les enquêteurs prennent très au sérieux et n’écartent absolument pas à ce stade de l’investigation.

Cimetières en danger : le Bénin face à la vulnérabilité de ses lieux de mémoire 

Il est important de noter que ce phénomène, bien que relativement rare, n’est malheureusement pas totalement inédit au Bénin. En 2018, des rapports alarmants faisaient état de tombes pillées dans la commune de Dangbo, où des individus avaient prélevé des ossements à des fins prétendument rituelles. De plus, à Abomey-Calavi même, un scandale de vente frauduleuse de tombes avait récemment entaché le cimetière d’Adjagbo, révélant ainsi une gestion parfois chaotique des espaces funéraires. Ces précédents troublants jettent une lumière crue sur les vulnérabilités des nécropoles béninoises, souvent insuffisamment sécurisées et donc exposées à la convoitise de personnes mal intentionnées qui, par cupidité ou par des croyances superstitieuses, n’hésitent pas à troubler le repos éternel des morts.

Sacrilège à Godomey : la communauté réclame justice et protection pour ses morts !

L’onde de choc provoquée par cet événement tragique a rapidement dépassé les limites de la commune de Godomey, suscitant une vague d’indignation et d’inquiétude à travers tout le pays. Sur les réseaux sociaux, les voix se sont élevées en masse, mêlant la consternation face à l’horreur des faits et des appels pressants à la vigilance collective. « Nos cimetières ne sont plus des sanctuaires de paix et de recueillement, mais des proies faciles pour des âmes perdues et malveillantes », déplore un internaute, tandis qu’un autre exhorte les autorités compétentes à « fortifier de toute urgence ces lieux sacrés ».

Parallèlement, les leaders communautaires, conscients de la gravité de la situation, réclament une surveillance accrue des cimetières et des sanctions exemplaires à l’encontre des auteurs de tels actes abjects. À Godomey même, les autorités locales ont convoqué une réunion d’urgence afin d’apaiser les tensions palpables au sein de la population et de renforcer la sécurité du cimetière PK 14, où elles envisagent activement la mise en place de patrouilles nocturnes.

Entre tradition et modernité : le Bénin face à la profanation, un débat sur le sacré 

De plus, cet incident tragique ravive un débat profond et essentiel sur le rapport au sacré dans une société béninoise où les croyances traditionnelles ancestrales coexistent avec les exigences et les valeurs de la modernité. Pour une grande majorité de la population, on ne considère pas seulement la profanation d’une tombe comme un simple délit ; elle la perçoit également comme une rupture violente avec les valeurs fondamentales qui lient les vivants à leurs défunts. « Nos morts sont nos gardiens spirituels, nos intercesseurs auprès des divinités. » « Les profaner, c’est nous priver de leur protection bienveillante et nous exposer à des malheurs », confie avec émotion un prêtre vodoun, dont les paroles résonnent comme un écho des traditions ancestrales profondément ancrées dans la culture béninoise.

Justice pour les défunts : Le Bénin se mobilise contre les profanations !

Alors que le suspect interpellé attend son face-à-face crucial avec la justice, tous les regards se tournent désormais vers le procureur de la République, dont la décision pourrait marquer un tournant décisif dans la lutte contre ce type de délit ignoble. Outre l’accusation de profanation de sépultures, l’éventuelle confirmation d’un trafic d’ossements humains alourdirait considérablement la peine encourue par le mis en cause. Les enquêteurs, bénéficiant du soutien actif de la Police républicaine, poursuivent leurs investigations avec détermination afin de démêler les fils complexes de cette affaire. Des complices potentiels, qui pourraient être tapis dans l’ombre, sont activement recherchés, tandis que les crânes saisis font actuellement l’objet d’analyses approfondies en vue d’identifier les défunts et de permettre ainsi leur réinhumation dans le respect et la dignité.

Au-delà de PK 14 : Un sursaut national pour protéger la mémoire des morts 

L’affaire du cimetière PK 14, par sa gravité et son caractère choquant, appelle indéniablement une réponse ferme et exemplaire de la part des autorités béninoises. Elle interroge également l’ensemble de la société sur les moyens concrets à mettre en œuvre pour protéger efficacement ses lieux de mémoire, dans un contexte où la délinquance, sous toutes ses formes, semble gagner du terrain dans la commune d’Abomey-Calavi. Les récentes opérations policières menées dans la commune ont permis d’arrêter des réseaux de trafiquants de stupéfiants et de voleurs, illustrant un effort soutenu pour rétablir l’ordre et renforcer la sécurité. Cependant, la profanation de tombes, en raison de sa dimension profondément symbolique et de l’atteinte morale qu’elle représente, exige une mobilisation bien plus large, impliquant activement les communautés locales, les autorités à tous les niveaux et les gardiens des traditions ancestrales.

Un sursaut pour le respect des morts

Dans l’attente du procès, dont le déroulement est prévu dans les prochaines semaines, la communauté de Godomey retient son souffle. Le cimetière PK 14, qui était autrefois un havre de recueillement paisible, porte désormais les stigmates d’une blessure collective profonde. Cependant, au-delà de l’horreur suscitée par cet acte barbare, cet événement tragique pourrait paradoxalement être le catalyseur d’un sursaut salutaire.

Renforcer la sécurité des cimetières, sensibiliser davantage les populations aux sanctions sévères encourues pour de tels actes, et restaurer le respect sacré dû aux défunts : tels sont les défis majeurs qui se dressent aujourd’hui devant le Bénin. Car, comme le murmure une vieille sagesse locale empreinte de vérité, « celui qui trouble le sommeil éternel des morts risque fort de réveiller la colère légitime des vivants ».

Aplahoué : Le temps presse pour les âmes silencieuses

Morgue d’Aplahoué : le Procureur sonne l’alarme et fixe une date limite pour les inhumations

Aplahoué, 14 mai 2025 — Dans la quiétude relative de l’Hôpital de zone d’Aplahoué, une voix s’élève, grave et impérieuse, pour briser le silence qui enveloppe les dépouilles oubliées. Médard GANDONOU, Procureur de la République près le Tribunal de Première instance de deuxième classe d’Aplahoué, a récemment brandi une plume trempée d’urgence et de gravité. Son message, adressé aux familles des défunts, n’est pas une banale formalité : il s’agit d’un appel vibrant, d’une supplique teintée d’autorité, pour que les corps en attente dans les chambres froides de la morgue trouvent enfin la paix.

25 mai 2025 : L’ultimatum de la dignité

Ce message urgent s’accompagne d’une date précise. Le 25 mai 2025. Cette échéance, martelée par le Procureur, résonne comme un compte à rebours inexorable. Après ce jour, les autorités inhumeront les dépouilles non réclamées, une décision guidée par la nécessité autant que par la dignité. Car, à Aplahoué, les installations mortuaires, saturées, ploient sous une charge muette, mais pesante. Chaque corps qui s’attarde est un espace perdu, un obstacle à la fluidité d’un service essentiel. Au-delà de cette contrainte logistique, se profile une quête d’humanité : offrir à ces âmes suspendues un repos mérité, loin de l’indifférence ou de l’oubli.

Responsabilité partagée : quand la morgue rappelle les devoirs des vivants.

Au-delà de l’échéance fixée, l’appel de Médard GANDONOU dépasse le cadre administratif pour toucher une corde sensible : celle de la responsabilité collective. Dans cette région du Bénin, comme dans tant d’autres, les familles, parfois éparpillées par la vie ou paralysées par le chagrin, laissent ces dépouilles en suspens. La morgue devient alors un miroir troublant, reflétant les fractures d’une société aux prises avec ses rites et ses ressources. Le Procureur, lucide, ne se contente pas d’ordonner ; il conjure. Par conséquent, il invite les proches à se manifester, à briser ce silence, à honorer ceux qui ne sont plus avant que le temps ne scelle leur sort.

Pas un cas isolé : L’écho national des corps non réclamés

Il est important de souligner que ce n’est pas la première fois que le Bénin doit affronter une telle situation. À Cotonou, en cette même année 2025, des mesures similaires ont été prises pour libérer les morgues de corps abandonnés. Localement, l’enjeu se double d’une résonance particulière à Aplahoué : préserver la dignité d’une communauté dans laquelle chaque histoire compte. Car chaque dépouille est un récit inachevé, un adieu en attente, et le geste d’inhumer sans nom ni cérémonie pèse lourd sur la conscience collective.

Un plaidoyer pour la mémoire et l’humanité

En réalité, l’initiative de Médard GANDONOU n’est pas qu’un ultimatum froid ; elle porte en elle une aspiration plus haute. Restaurer la dignité des défunts, c’est aussi soulager les vivants, leur offrir une chance de clore un chapitre. Les familles sont ainsi conviées à agir, à se présenter sans tarder à l’Hôpital de zone d’Aplahoué pour récupérer leurs proches. Passé le 25 mai, la terre accueillera ceux que personne n’aura réclamés, et avec eux s’éteindra peut-être une part de mémoire locale.

Dans ce coin paisible du Bénin, le Procureur ne se contente pas de faire respecter la loi ; il rappelle une vérité essentielle : même dans la mort, l’humanité mérite d’être défendue. À Aplahoué, le temps presse, mais l’espoir demeure que les vivants répondent à cet appel, pour que les âmes en attente ne sombrent pas dans l’oubli.

Bénin : 1ᵉʳ mai, le syndicaliste Kassa Mampo arrêté puis libéré

Un 1ᵉʳ mai 2025 sous haute tension à Cotonou  : la liberté syndicale mise à l’épreuve

Le 1ᵉʳ mai , jour consacré à la célébration des travailleurs, a pris des allures de bras de fer à Cotonou, capitale économique du Bénin. Alors que la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB) appelait à une marche pacifique pour défendre les droits des travailleurs, l’élan revendicatif s’est heurté à une répression brutale. Kassa Mampo, figure emblématique du syndicalisme béninois et secrétaire général de la CSTB, a été interpellé avec son adjoint Norbert Kouto et plusieurs militants, avant d’être libéré en fin de journée. Ce soubresaut, loin d’être anodin, révèle les tensions persistantes entre le pouvoir et les forces syndicales, dans un pays où la liberté d’expression semble marcher sur un fil fragile.

Le 1ᵉʳ mai 2025 à Cotonou, la marche de la CSTB a été réprimée et son leader Kassa Mampo arrêté puis libéré,Marche avortée, arrestation musclée : récit d’un 1ᵉʳ mai réprimé à Cotonou

Concrètement, la marche a été avortée et le message étouffé par la force. Dès l’aube, la place de l’Étoile Rouge, point de ralliement prévu pour la marche, s’est transformée en théâtre d’intimidation. Un imposant dispositif policier a barré la route aux manifestants, empêchant tout rassemblement. Contraints de se replier vers la Bourse du Travail, les travailleurs ont tenté de faire entendre leur voix, brandissant des revendications légitimes : meilleures conditions de travail, école gratuite pour tous, recrutements d’enseignants, respect des libertés syndicales. Mais ce refuge symbolique n’a pas suffi à les protéger. Sous le regard du directeur départemental de la Police républicaine, Dah Lokonon, une intervention musclée a conduit à l’arrestation de Kassa Mampo, Norbert Kouto ainsi que de cinq autres militants, dont Damien Degbé et Léandre Doussouh. Des gaz lacrymogènes ont dispersé les derniers irréductibles, tandis que la liberté d’expression, si chèrement acquise, semblait s’effilocher dans l’air âcre.

Kassa Mampo : le symbole de la résistance syndicale béninoise, arrêté puis libéré sous pression

Cet événement a suscité de vives réactions ; une arrestation aux contours flous a particulièrement interpellé. L’interpellation, survenue dans les locaux mêmes de la Bourse du Travail, a suscité stupeur et indignation. Selon des sources proches de la CSTB, les forces de l’ordre auraient agi sans motif clair, une pratique qui rappelle les neuf arrestations qu’a subies Kassa Mampo depuis 1985 pour son militantisme. Conduits à la Brigade criminelle pour une audition, les syndicalistes ont vu leur sort suspendu à une opacité déconcertante. Aucune communication officielle n’a filtré sur les raisons de cette détention, laissant planer le spectre d’une répression ciblée contre une marche pourtant annoncée dès le 22 avril par un communiqué signé de Mampo lui-même.

L’avocat du leader syndical, Me Aboubacar Baparapé, a fait son entrée dans les locaux de la brigade vers 16 h, tandis qu’une délégation de syndicalistes, menée par Appolinaire Afféwé (UNSTB) et Moudachirou Bachabi (CGTB), s’est massée aux abords pour témoigner sa solidarité. « Nous sommes venus par esprit de fraternité syndicale », a déclaré un représentant, la voix teintée de détermination. Ce soutien, conjugué à la pression de l’opinion publique, a sans doute pesé dans la balance : en début de soirée, Kassa Mampo et ses compagnons ont recouvré la liberté, après une audition aussi brève qu’énigmatique.

Liberté syndicale en survie : les plaintes étouffées des travailleurs béninois

Cependant, bien que cette libération soit un soulagement, elle n’efface pas les questions sur la liberté syndicale en sursis. Kassa Mampo, 62 ans, n’est pas un novice dans l’arène des luttes sociales. Né à Natitingou, cet ancien étudiant en philosophie, titulaire d’une maîtrise, a forgé son destin dans la défense des droits des travailleurs. Élu secrétaire général de la CSTB en 2017, il incarne une voix inflexible face aux dérives du pouvoir. Ses multiples arrestations, toujours suivies de libérations sous la pression populaire, en font un symbole de résilience. En 2023, il portait plainte contre le gouvernement auprès de l’Organisation internationale du travail pour « violations des libertés syndicales », un combat qu’il poursuit avec une ténacité rare. Ce 1ᵉʳ mai 2025, son interpellation n’a fait que raviver la flamme de sa détermination.

Cet épisode, s’il s’achève par une libération, n’efface pas les questions qu’il soulève. La marche de la CSTB, prévue dans les 12 départements du Bénin, visait à dénoncer la dégradation des conditions de vie sous le régime de Patrice Talon. Depuis son arrivée au pouvoir en 2016, les syndicats déplorent une restriction croissante des droits, des arrestations arbitraires et une absence de dialogue sur des revendications essentielles, comme l’école gratuite pour tous. L’ancien député Guy Dossou Mitokpè, dans une déclaration cinglante, a dénoncé une « nouvelle atteinte aux libertés syndicales », exigeant des comptes aux autorités.

Le silence de la Police républicaine, qui n’a fourni aucune explication officielle, contraste avec la clameur des réseaux sociaux et des médias locaux. Cependant, certains ont salué la libération des syndicalistes comme une victoire arrachée de haute lutte. Mais cette liberté retrouvée ne masque pas une vérité plus amère : au Bénin, le droit de manifester reste une conquête précaire, surveillée par un pouvoir prompt à brandir la matraque.

Cotonou : entre tension permanente et appel à la justice pour les travailleurs

En somme, hier, Cotonou a vibré d’une énergie contradictoire : celle d’un peuple déterminé à se faire entendre et celle d’un État qui, par la force, cherche à imposer le silence. La libération de Kassa Mampo et de ses camarades, si elle apaise temporairement les tensions, ne résout pas le malaise profond. Les travailleurs, confrontés à la cherté de la vie et à l’érosion de leurs droits, attendent des réponses concrètes. Le gouvernement, qui vantait le même jour ses avancées sociales – 10 247 jeunes recrutés via le Psie, 42 377 accompagnés par Azôli – devra prouver que son discours n’est pas qu’un vernis.

Dans l’ombre de l’Étoile Rouge, un message persiste : la lutte syndicale, malgré les entraves, refuse de plier. Kassa Mampo, libre, mais toujours combatif, l’a rappelé avec force : « Le 1ᵉʳ mai n’est pas une fête, mais un cri pour la justice. » Au Bénin, ce cri résonne encore, en quête d’un écho qui ne soit pas celui des gaz lacrymogènes.

Zakpota sous les feux de l’espoir : une ministre au cœur du programme GBESSOKÉ

La petite ville de Zakpota, située dans le département du Zou, s’est revêtue d’une effervescence particulière. Mme Véronique Tognifodé, Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, y a posé ses pas pour scruter l’avancée d’une entreprise audacieuse : la distribution de cartes SIM aux bénéficiaires du programme de Filets de Protection Sociale Productifs, baptisé GBESSOKÉ. En effet, lancée il y a deux semaines dans des communes pionnières, cette initiative ambitionne d’ouvrir aux ménages démunis les portes des transferts monétaires, sésame d’une autonomie retrouvée.

La ministre Véronique Tognifodé visite Zakpota pour superviser la distribution de cartes SIM du programme GBESSOKÉ, Des voix féminines porteuses de gratitude

Par ailleurs, au fil de sa visite, la ministre a prêté une oreille attentive aux femmes du programme, dont les visages s’illuminaient d’une reconnaissance sincère. Avec une ferveur contenue, elles ont loué cette manne qui, disent-elles, les arrachera aux griffes de la précarité pour les hisser vers une dignité conquise. « Remerciez le Président Patrice Talon pour sa clairvoyance », ont-elles imploré, voyant en cette vision un rempart contre la misère qui trop longtemps les a cerclées. Leurs mots, simples, mais vibrants, ont résonné comme un écho des espoirs qu’elles osent désormais caresser.

Une alliance scellée dans l’engagement

Sur ces terres du Zou, Mme Tognifodé a également croisé le regard des notables locaux et des gardiens des traditions, tous unis dans une même ardeur pour porter GBESSOKÉ vers son apogée. Leur présence, tel un socle inébranlable, a suscité les éloges de la ministre, qui les a exhortés à persévérer dans cette noble tâche. « Votre ferveur est la clé de voûte de notre succès », leur a-t-elle lancé, scellant ainsi une complicité essentielle à l’édifice en construction.

La ministre Véronique Tognifodé visite Zakpota pour superviser la distribution de cartes SIM du programme GBESSOKÉ, Une promesse réitérée, un appel à la rigueur à Zakpota

Devant une assemblée attentive, la ministre a réaffirmé l’élan indéfectible du gouvernement béninois à terrasser la pauvreté et à polir le quotidien des plus fragiles. Avant de quitter Zakpota, elle s’est attardée auprès des artisans de terrain, ces agents chargés de distribuer les cartes SIM. D’un ton ferme, mais bienveillant, elle les a enjoints à faire preuve d’une droiture exemplaire : « Chaque geste que vous posez tisse la trame de cette ambition ; que votre conscience soit votre boussole. » Un rappel que la grandeur du projet repose sur l’intégrité de ses exécutants.

La ministre Véronique Tognifodé visite Zakpota pour superviser la distribution de cartes SIM du programme GBESSOKÉ, Un horizon en marche

GBESSOKÉ, avec ses racines déjà ancrées dans 12 communes pilotes, étend peu à peu ses ramures, visant les 21 autres de la première vague avant d’embrasser les 77 communes du Bénin. La remise des cartes SIM, prélude aux transferts salvateurs, marque une étape décisive dans cette croisade pour la résilience. Mais au-delà des chiffres et des promesses, une interrogation plane, légère comme une brise : cette dynamique saura-t-elle s’épanouir pleinement, transformant les vies qu’elle effleure en un bouquet d’espoirs durables ? L’avenir, encore en gestation, attend ses moissonneurs.

Une Campagne pour Éveiller les Consciences à Abomey-Calavi

Abomey-Calavi, 19 mars 2025 — L’Institut National de la Femme (INF) a déployé une initiative d’envergure ce mercredi dans la ville d’Abomey-Calavi, bastion estudiantin et poumon économique du Bénin. En effet, cette campagne de sensibilisation, orchestrée avec soin, s’adresse aux apprenties et ouvrières artisanes, ces piliers souvent invisibles de l’artisanat local. Son dessein est d’éradiquer les discriminations insidieuses et les violences qui, trop longtemps, ont terni leur quotidien, tout en préparant les jeunes filles à un avenir où leur dignité serait pleinement reconnue.

À Abomey-Calavi, l'Institut National de la Femme soutient les artisanes dans leur autonomisation et forme les jeunes filles Abomey-Calavi : un combat ancré dans la réalité

Sous la bannière de l’INF, cette opération se veut un rempart contre les injustices qui frappent ces travailleuses, souvent reléguées aux marges de la société. À Abomey-Calavi, où l’effervescence universitaire côtoie une activité artisanale foisonnante, les apprenties et ouvrières – qu’elles soient couturières, coiffeuses ou fabricantes d’objets traditionnels – font face à des obstacles multiples : harcèlement, inégalités salariales, ou encore mépris de leurs droits fondamentaux. L’institut, fort de sa mission de promotion et de protection des femmes, a choisi de poser un jalon éducatif pour déraciner ces maux à la source.

Par ailleurs, la campagne s’articule autour d’ateliers et de dialogues ouverts, conçus pour éclairer les esprits et forger une prise de conscience collective. Les participants découvrent leurs droits, apprennent à identifier les violences – qu’elles soient physiques, verbales ou psychologiques – et s’arment de ressources pour s’en prémunir. L’INF, en s’appuyant sur des témoignages et des exemples concrets, cherche à insuffler une nouvelle résilience à ces femmes, souvent jeunes et en quête d’autonomie.

Une main tendue aux générations futures

Loin de se limiter à un simple constat, cette initiative ambitionne de préparer les filles à un rôle actif dans leur émancipation. En les sensibilisant dès l’apprentissage, l’INF espère bâtir une génération de femmes conscientes de leur valeur et capables de s’opposer aux abus. Cette démarche s’inscrit dans une vision plus large : faire de l’artisanat un espace d’épanouissement et non de servitude, où les talents féminins pourraient s’exprimer sans entraves.

À Abomey-Calavi, l'Institut National de la Femme soutient les artisanes dans leur autonomisation et forme les jeunes filles Une étape dans un chantier plus vaste

À travers cette campagne, l’INF réaffirme son engagement indéfectible contre les violences basées sur le genre, un fléau qui, malgré les avancées législatives au Bénin, persiste dans les interstices de la vie quotidienne. Abomey-Calavi, avec sa population jeune et dynamique, offre un terrain propice à ce type d’action, mais aussi un défi : changer les mentalités dans une société où les traditions pèsent parfois lourd sur les épaules des femmes.

Alors que les échos de cette journée résonnent encore dans les ruelles animées de la ville, une question demeure en suspens : cette campagne saura-t-elle allumer une flamme durable dans les cœurs des apprenties et ouvrières, ou ne sera-t-elle qu’une éclaircie fugitive dans un ciel chargé d’inégalités ? L’avenir, gardien des réponses, jugera si ces graines semées aujourd’hui germeront en un mouvement plus vaste pour la justice et l’égalité.

 

Porto-Novo, berceau d’une jeunesse innovante : le youth camp éclaire les voies de l’avenir

Cotonou, 11 mars 2025 – Hier, sous les cieux vibrants de Porto-Novo, s’est ouverte une agora d’un genre singulier : le Youth Camp d’initiation au processus d’innovation. Soixante âmes juvéniles, puisées dans les douze départements du Bénin, ont convergé vers la capitale politique pour un rendez-vous avec l’avenir. En effet, orchestré avec une ambition limpide, cet événement, porté par le PNUD Bénin, entend insuffler aux jeunes les arcanes d’une démarche créatrice où se conjuguent problème, solution, prototype et marché, une alchimie visant à transformer les idées en réalités tangibles.

Porto-Novo et Grand-Popo : Quand l’Innovation et l’Agriculture Tissent l’Avenir du Bénin
Cotonou, 11 mars 2025 – Hier, alors que les premières lueurs du jour effleuraient Porto-Novo, un souffle d’espérance s’est élevé dans la capitale béninoise. Le Youth Camp d’Initiation au processus d’innovation a pris son envol, rassemblissant soixante jeunes âmes ardentes, venues des douze départements du pays. Parallèlement, une visite de haut vol a marqué les terres agricoles de Grand-Popo et d’Ouidah, où la Vice-Présidente du Fonds International de Développement Agricole (FIDA), Gérardine Mukeshimana, a foulé le sol béninois aux côtés des autorités nationales. Entre modernité et tradition, ces événements convergent vers un même horizon : un Bénin prospère, inclusif et résilient.
À Porto-Novo, l’élan juvénile s’est déployé sous la bannière d’une ambition claire : initier les jeunes au ballet subtil de l’innovation, de l’identification d’un écueil à son épilogue marchand, en passant par la genèse d’un prototype. Soutenu par le PNUD Bénin et enrichi par la présence de partenaires tels qu’Unipod et Timbuktoo, ce camp se distingue par une audace rare : celle d’ouvrir ses portes à 15 % de jeunes en situation de handicap, fruit d’une alliance avec la Fédération Nationale des Associations des Personnes Handicapées. Ainsi, dans les salles vibrantes d’échanges, se forge une jeunesse plurielle, prête à façonner des lendemains qui ne laissent personne en marge.
Pendant ce temps, à des lieues de là, la Vice-Présidente du FIDA, accompagnée de la Coordonnatrice résidente des Nations Unies au Bénin et du Directeur régional du FIDA, a entamé un périple au cœur des ambitions agricoles nationales. À Cotonou, les discussions avec le Ministre des Affaires étrangères et son homologue de l’Agriculture, Gaston Dossouhoui, ont révélé une convergence de vues : les projets financés par le FIDA, tels que le PADAAM, sont des leviers essentiels pour hisser le Bénin vers l’autosuffisance alimentaire. À Grand-Popo, la coopérative Matekpo, visitée par cette délégation prestigieuse, incarne cette aspiration. Grâce au soutien du FIDA, huit hectares supplémentaires seront bientôt ensemencés, promettant quatre tonnes de riz par hectare – une moisson qui murmure déjà le doux chant de l’abondance.
À Ouidah, l’itinéraire s’est poursuivi auprès des maraîchers, dont les sillons irrigués par l’appui du FIDA témoignent d’une résilience grandissante. Ici, l’objectif n’est pas seulement d’accroître les rendements, mais de fortifier les producteurs face aux caprices du climat et aux aléas économiques. Puis, point d’orgue de cette odyssée agricole, la remise de vingt tracteurs aux bénéficiaires du projet PADAAM a scellé une promesse de modernisation. Ces engins, symboles d’une mécanisation naissante, sont autant de ponts jetés entre le labeur ancestral et une productivité nouvelle, porteuse de transformations profondes.
De Porto-Novo à Grand-Popo, en passant par Ouidah, ces instants ne sont pas de simples échos d’un jour. Ils sont les prémices d’un récit plus vaste, où la jeunesse invente, où la terre répond, où les mains unies – celles des autorités, des partenaires internationaux et des citoyens – esquissent un Bénin maître de son destin. Et lorsque le soleil s’est couché hier sur ces terres fécondes, une vérité s’est imposée, douce et souveraine : c’est dans l’entrelacs des rêves audacieux et des champs florissants que germe, silencieusement, la grandeur d’une nation.Youth Camp : inclusion et diversité au cœur de l’événement

Dès l’aube de cette rencontre, une intention noble s’est dessinée : celle de ne laisser aucun talent dans l’ombre. Ainsi, dans une alliance inédite, le PNUD Bénin a joint ses forces à celles de la Fédération Nationale des Associations des Personnes Handicapées. Résultat : 15 % des participants, jeunes filles et garçons en situation de handicap ont pris place dans ce cénacle, faisant de ce camp un étendard d’inclusion. Loin d’être une simple statistique, cette présence incarne un souffle d’équité, une promesse que l’innovation ne saurait être l’apanage d’une élite, mais l’endroit où toutes les voix, même les plus faibles, résonnent.

Porto-Novo et Grand-Popo : Quand l’Innovation et l’Agriculture Tissent l’Avenir du Bénin
Cotonou, 11 mars 2025 – Hier, alors que les premières lueurs du jour effleuraient Porto-Novo, un souffle d’espérance s’est élevé dans la capitale béninoise. Le Youth Camp d’Initiation au processus d’innovation a pris son envol, rassemblissant soixante jeunes âmes ardentes, venues des douze départements du pays. Parallèlement, une visite de haut vol a marqué les terres agricoles de Grand-Popo et d’Ouidah, où la Vice-Présidente du Fonds International de Développement Agricole (FIDA), Gérardine Mukeshimana, a foulé le sol béninois aux côtés des autorités nationales. Entre modernité et tradition, ces événements convergent vers un même horizon : un Bénin prospère, inclusif et résilient.
À Porto-Novo, l’élan juvénile s’est déployé sous la bannière d’une ambition claire : initier les jeunes au ballet subtil de l’innovation, de l’identification d’un écueil à son épilogue marchand, en passant par la genèse d’un prototype. Soutenu par le PNUD Bénin et enrichi par la présence de partenaires tels qu’Unipod et Timbuktoo, ce camp se distingue par une audace rare : celle d’ouvrir ses portes à 15 % de jeunes en situation de handicap, fruit d’une alliance avec la Fédération Nationale des Associations des Personnes Handicapées. Ainsi, dans les salles vibrantes d’échanges, se forge une jeunesse plurielle, prête à façonner des lendemains qui ne laissent personne en marge.
Pendant ce temps, à des lieues de là, la Vice-Présidente du FIDA, accompagnée de la Coordonnatrice résidente des Nations Unies au Bénin et du Directeur régional du FIDA, a entamé un périple au cœur des ambitions agricoles nationales. À Cotonou, les discussions avec le Ministre des Affaires étrangères et son homologue de l’Agriculture, Gaston Dossouhoui, ont révélé une convergence de vues : les projets financés par le FIDA, tels que le PADAAM, sont des leviers essentiels pour hisser le Bénin vers l’autosuffisance alimentaire. À Grand-Popo, la coopérative Matekpo, visitée par cette délégation prestigieuse, incarne cette aspiration. Grâce au soutien du FIDA, huit hectares supplémentaires seront bientôt ensemencés, promettant quatre tonnes de riz par hectare – une moisson qui murmure déjà le doux chant de l’abondance.
À Ouidah, l’itinéraire s’est poursuivi auprès des maraîchers, dont les sillons irrigués par l’appui du FIDA témoignent d’une résilience grandissante. Ici, l’objectif n’est pas seulement d’accroître les rendements, mais de fortifier les producteurs face aux caprices du climat et aux aléas économiques. Puis, point d’orgue de cette odyssée agricole, la remise de vingt tracteurs aux bénéficiaires du projet PADAAM a scellé une promesse de modernisation. Ces engins, symboles d’une mécanisation naissante, sont autant de ponts jetés entre le labeur ancestral et une productivité nouvelle, porteuse de transformations profondes.
De Porto-Novo à Grand-Popo, en passant par Ouidah, ces instants ne sont pas de simples échos d’un jour. Ils sont les prémices d’un récit plus vaste, où la jeunesse invente, où la terre répond, où les mains unies – celles des autorités, des partenaires internationaux et des citoyens – esquissent un Bénin maître de son destin. Et lorsque le soleil s’est couché hier sur ces terres fécondes, une vérité s’est imposée, douce et souveraine : c’est dans l’entrelacs des rêves audacieux et des champs florissants que germe, silencieusement, la grandeur d’une nation.Au fil des heures, les esprits se sont éveillés, les mains se sont activées. Sous la houlette d’experts, ces jeunes, issus de contrées aussi diverses que les collines de Dassa ou les plaines de Malanville, ont plongé dans un ballet intellectuel : identifier les maux qui rongent leurs communautés, esquisser des remèdes audacieux, façonner des prototypes et rêver leur envol sur les marchés. Ce n’est pas une vaine utopie, mais un dessein concret, ancré dans les réalités béninoises, où la créativité devient levier de progrès.

Porto-Novo et Grand-Popo : Quand l’Innovation et l’Agriculture Tissent l’Avenir du Bénin
Cotonou, 11 mars 2025 – Hier, alors que les premières lueurs du jour effleuraient Porto-Novo, un souffle d’espérance s’est élevé dans la capitale béninoise. Le Youth Camp d’Initiation au processus d’innovation a pris son envol, rassemblissant soixante jeunes âmes ardentes, venues des douze départements du pays. Parallèlement, une visite de haut vol a marqué les terres agricoles de Grand-Popo et d’Ouidah, où la Vice-Présidente du Fonds International de Développement Agricole (FIDA), Gérardine Mukeshimana, a foulé le sol béninois aux côtés des autorités nationales. Entre modernité et tradition, ces événements convergent vers un même horizon : un Bénin prospère, inclusif et résilient.
À Porto-Novo, l’élan juvénile s’est déployé sous la bannière d’une ambition claire : initier les jeunes au ballet subtil de l’innovation, de l’identification d’un écueil à son épilogue marchand, en passant par la genèse d’un prototype. Soutenu par le PNUD Bénin et enrichi par la présence de partenaires tels qu’Unipod et Timbuktoo, ce camp se distingue par une audace rare : celle d’ouvrir ses portes à 15 % de jeunes en situation de handicap, fruit d’une alliance avec la Fédération Nationale des Associations des Personnes Handicapées. Ainsi, dans les salles vibrantes d’échanges, se forge une jeunesse plurielle, prête à façonner des lendemains qui ne laissent personne en marge.
Pendant ce temps, à des lieues de là, la Vice-Présidente du FIDA, accompagnée de la Coordonnatrice résidente des Nations Unies au Bénin et du Directeur régional du FIDA, a entamé un périple au cœur des ambitions agricoles nationales. À Cotonou, les discussions avec le Ministre des Affaires étrangères et son homologue de l’Agriculture, Gaston Dossouhoui, ont révélé une convergence de vues : les projets financés par le FIDA, tels que le PADAAM, sont des leviers essentiels pour hisser le Bénin vers l’autosuffisance alimentaire. À Grand-Popo, la coopérative Matekpo, visitée par cette délégation prestigieuse, incarne cette aspiration. Grâce au soutien du FIDA, huit hectares supplémentaires seront bientôt ensemencés, promettant quatre tonnes de riz par hectare – une moisson qui murmure déjà le doux chant de l’abondance.
À Ouidah, l’itinéraire s’est poursuivi auprès des maraîchers, dont les sillons irrigués par l’appui du FIDA témoignent d’une résilience grandissante. Ici, l’objectif n’est pas seulement d’accroître les rendements, mais de fortifier les producteurs face aux caprices du climat et aux aléas économiques. Puis, point d’orgue de cette odyssée agricole, la remise de vingt tracteurs aux bénéficiaires du projet PADAAM a scellé une promesse de modernisation. Ces engins, symboles d’une mécanisation naissante, sont autant de ponts jetés entre le labeur ancestral et une productivité nouvelle, porteuse de transformations profondes.
De Porto-Novo à Grand-Popo, en passant par Ouidah, ces instants ne sont pas de simples échos d’un jour. Ils sont les prémices d’un récit plus vaste, où la jeunesse invente, où la terre répond, où les mains unies – celles des autorités, des partenaires internationaux et des citoyens – esquissent un Bénin maître de son destin. Et lorsque le soleil s’est couché hier sur ces terres fécondes, une vérité s’est imposée, douce et souveraine : c’est dans l’entrelacs des rêves audacieux et des champs florissants que germe, silencieusement, la grandeur d’une nation.

Une jeunesse inspirée pour sculpter l’avenir

L’ombre tutélaire de partenaires comme Unipod et Timbuktoo, dont les noms résonnent comme des appels à l’excellence, a plané sur cette première journée. Leur soutien, discret, mais ferme, rappelle que l’innovation n’est pas un chemin solitaire, mais une œuvre collective où s’entrelacent les visions du local et les ambitions du global. Les murmures d’enthousiasme qui s’élevaient hier des salles de Porto-Novo trahissaient une vérité : ces jeunes ne sont pas de simples spectateurs d’un monde en mutation ; ils en sont les artisans en devenir.

En somme, ce Youth Camp  plante les graines d’un renouveau, où la jeunesse béninoise, dans toute sa diversité, se dresse comme un phare. Car, au bout de ce périple innovant, ce n’est pas seulement un prototype ou une idée qui verra le jour, mais une génération entière, prête à sculpter un avenir dans lequel nul ne sera oublié, où chaque pas en avant sera un hymne à l’espoir partagé.

Une session extraordinaire au parfum d’autocratie : le cas d’Abomey-Calavi sous la loupe

Abomey-Calavi, 4 mars 2025 – En cette journée, une bourrasque de tension souffle sur la commune béninoise d’Abomey-Calavi. Le maire, Angelo Ahouandjinou, a orchestré une convocation hors norme du conseil municipal, une démarche qui, sous des dehors protocolaires, exhale un relent d’autoritarisme . En effet, l’objet de cette session extraordinaire est de scruter à la loupe la réponse à une demande d’explications sommant le chef d’arrondissement de Glo-Djigbé de justifier ses prises de position. Derrière cet acte en apparence anodin se dessine une trame bien plus sombre : une tentative d’étouffer toute velléité de dissidence au sein de l’administration locale.

Une crispation autour de la libre parole 

Par ailleurs, le nœud de l’affaire réside dans les écrits du chef d’arrondissement, qui, au sein d’un espace d’échange réservé aux conseillers communaux, a osé égratigner les orientations du gouvernement. Ces critiques, loin d’être des saillies publiques tapageuses, se voulaient un murmure interne, une réflexion entre pairs. Pourtant, le maire y a vu une brèche intolérable, un défi à l’ordre qu’il entend imposer. En déployant l’artillerie lourde d’une session extraordinaire pour un motif aussi ténu, Angelo Ahouandjinou trahit une posture qui flirte avec l’intransigeance d’un potentat, peu enclin à laisser prospérer le pluralisme des idées.

Cette convocation ne saurait être réduite à une simple formalité bureaucratique. Elle s’érige en un levier de coercition, une mise en garde à peine voilée à l’adresse de quiconque oserait s’écarter de la ligne officielle. Là où une discussion franche aurait pu apaiser les remous, le maire préfère brandir le spectre d’une sanction, transformant un différend en une démonstration de force.

Session extraordinaire  : Quand le local reflète le national.

En plus, l’ombre de cette affaire s’étend bien au-delà des frontières d’Abomey-Calavi. Elle fait écho à une atmosphère plus large, où les libertés fondamentales montrent des signes d’essoufflement. À l’échelle nationale, les restrictions sur les droits de réunion de l’opposition se sont multipliées, dessinant un tableau où la diversité d’opinions devient un luxe rare. Le maire, en s’alignant sur cette dynamique centralisatrice, semble moins soucieux de défendre les intérêts de sa commune que de polir son image auprès d’un exécutif avide de contrôle.

Dans ce contexte, la démarche d’Angelo Ahouandjinou apparaît comme une allégeance tacite à un système qui proscrit la contradiction. En lieu et place d’un dialogue fécond, il instaure un climat sous lequel la crainte supplante l’audace, où la soumission éclipse l’initiative. Ce faisant, il foule au pied les idéaux démocratiques qui devraient irriguer la gestion des affaires publiques, reléguant la liberté d’expression au rang de privilège conditionnel.

Une démocratie à l’épreuve

Il serait aisé de voir dans cette péripétie un soubresaut isolé, une querelle de clocher sans lendemain. Pourtant, elle incarne une menace sournoise, un glissement vers une gouvernance où le pouvoir s’exerce par l’intimidation plutôt que par la concertation. Si les institutions locales, censées être le creuset d’une démocratie vivante, se muent en relais d’un autoritarisme rampant, c’est l’ensemble du pacte social qui vacille.

La gravité de cette dérive impose une prise de conscience collective. Les critiques, qu’elles émanent d’un chef d’arrondissement ou d’un simple citoyen, ne sont pas des actes de sédition, mais les pulsations d’une société qui respire. Les réduire au silence, c’est asphyxier l’élan vital qui fait d’une commune un espace de vie partagé, et non une caserne aux ordres.

Session extraordinaire  : Un sursaut impératif

En somme, l’épisode d’Abomey-Calavi n’est pas qu’une anecdote administrative ; il est le symptôme d’une maladie plus profonde, celle d’un pouvoir qui, sous couvert d’efficacité, sacrifie la pluralité sur l’autel de l’uniformité. Face à cette pente glissante, il incombe aux acteurs locaux, aux citoyens et aux observateurs de rappeler une vérité cardinale : la démocratie ne se nourrit pas de mutisme, mais de voix qui s’élèvent, même dissonantes.

Cependant , Angelo Ahouandjinou a encore l’occasion de redresser la barre, de faire de sa mairie un lieu d’échange plutôt qu’un tribunal. À défaut, il risque d’entrer dans les annales non comme un bâtisseur, mais comme un fossoyeur des libertés communales. L’heure est au sursaut, car une gestion autoritaire n’a de légitimité que dans les silences qu’elle impose  et ceux-ci, à terme, deviennent assourdissants.

Porto-No Mad 2025 : le festival du tourisme durable à Porto-Novo

Du 16 au 19 janvier dernier, la ville de Porto-Novo a accueilli la quatrième édition du festival Porto-No Mad, dédié au tourisme durable. En effet, cet événement s’est déroulé au cœur des places vodùn de la capitale béninoise, offrant une immersion culturelle unique aux participants.

La 4e édition du festival Porto-No Mad a célébré le tourisme durable à Porto-Novo, alliant culture, écologie et patrimoine Un partenariat solide pour le tourisme durable

Par ailleurs, le festival Porto-No Mad, premier du genre en Afrique de l’Ouest, est né d’une collaboration entre le centre culturel Ouadada de Porto-Novo et le média engagé Babel Voyages. Il vise à promouvoir le voyage responsable et à valoriser le riche patrimoine matériel et immatériel de Porto-Novo et du Bénin. Les activités proposées incluent des rencontres-débats, des expositions, des projections de films, des concerts, des ateliers et des visites guidées, le tout dans une démarche écoresponsable.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un partenariat solide entre le centre Ouadada et les villes de Porto-Novo, Lyon et Cergy-Pontoise. Depuis 1995, la communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise entretient une relation de coopération décentralisée avec Porto-Novo, visant à soutenir le développement urbain et culturel de la capitale béninoise.  De même, la Métropole de Lyon participe activement à des initiatives de gestion urbaine en collaboration avec Porto-Novo, contribuant à des initiatives telles que « Porto-Novo, Ville Verte », qui promeuvent un développement urbain durable.

Le festival s’est déroulé sur plusieurs places emblématiques de la ville, notamment les places Adjina et Ouenlinda, récemment rénovées dans le cadre du projet « Éclosions Urbaines ». Ce projet, porté par l’association Ouadada-Bénin avec le soutien de la ville de Porto-Novo, de la Communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise et de la Métropole de Lyon, vise à restaurer et valoriser le réseau des places vodùn, éléments centraux du patrimoine culturel de la ville.

Célébration de l’écologie et de la culture à Porto-No Mad 2025

L’édition 2025 de Porto-No Mad a rassemblé un public diversifié autour de moments conviviaux et significatifs, célébrant l’écologie, la culture et le patrimoine. Les participants ont pu assister à des performances artistiques, telles que la sortie du Zangbeto sur la place Adjina, symbolisant la richesse des traditions locales.  Des ateliers et des discussions ont également été organisés pour sensibiliser aux pratiques de voyage responsable et aux enjeux du développement durable.

En somme, le festival Porto-No Mad 2025 a renforcé les liens entre les acteurs locaux et internationaux, tout en mettant en lumière le potentiel touristique et culturel de Porto-Novo. Il s’affirme comme un rendez-vous incontournable pour les amateurs de tourisme durable et les défenseurs du patrimoine africain.

 

Lancement de la 29e édition du tirage de la tranche commune Entente

Cotonou, 14 janvier 2025 –La Loterie Nationale du Bénin (LNB) a officiellement lancé la 29ᵉ édition du Tirage de la Tranche Commune Entente le lundi. En effet, cet événement, marqué par des travaux d’experts, s’est tenu dans la salle de conférence de la Direction générale à Cotonou, sous la direction de Gaston Zossou, directeur général de la LNB.

Cette cérémonie a rassemblé de nombreuses personnalités influentes du secteur des jeux de hasard en Afrique de l’Ouest. Parmi elles, Ali Adi, secrétaire exécutif adjoint du Conseil de l’Entente, et Ibrahim Ben Harama Zarani, directeur général de la Loterie Nationale du Burkina Faso, ont honoré l’événement de leur présence. Des délégués des loteries nationales du Niger, du Togo et de la Côte d’Ivoire ont également participé, témoignant de l’importance régionale de cette rencontre.

Dans son discours d’ouverture, Gaston Zossou a encouragé les experts à analyser le nouveau concept proposé pour s’assurer qu’il correspond aux attentes des populations locales. Il a également exprimé sa gratitude envers le Conseil de l’Entente pour son soutien continu, mettant en lumière son rôle dans la promotion de l’entrepreneuriat local.

La Loterie Nationale du Bénin lance la 29e édition du Tirage de la Tranche Commune Entente, réunissant des experts et personnalitésProgramme et perspectives de la 29ᵉ édition de la Tranche Commune Entente

Le programme de cette édition se poursuit aujourd’hui, mardi 14 janvier, avec une réunion des directeurs généraux à l’Hôtel Sofitel de Cotonou. Cette rencontre stratégique sera inaugurée par Romuald Wadagni, ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances. Les participants visiteront ensuite les stands installés à la Place de l’Amazone, offrant un aperçu des initiatives et innovations en cours.

Le point culminant des festivités aura lieu le 17 janvier, avec le tirage officiel au Palais des Congrès de Cotonou. Cet événement symbolise un moment déterminant pour l’avenir des loteries dans la région, renforçant la collaboration entre les différents pays membres et jetant les bases d’une coopération renforcée pour les années à venir.

En somme, cette 29ᵉ édition du Tirage de la Tranche Commune Entente représente non seulement une opportunité pour les acteurs du secteur de renforcer leurs liens, mais également un moment clé pour évaluer et améliorer l’impact des loteries sur les économies locales.

Bénin : Une jeunesse engagée contre la corruption

Cotonou, le 9 décembre 2024 À l’occasion des journées nationales et internationales de lutte contre la corruption, le Haut-Commissaire à la prévention de la corruption Jacques Migan, a souligné l’importance cruciale de l’éducation dans la lutte contre ce fléau.

En effet, dans une déclaration solennelle prononcée hier, le Haut-Commissaire a rappelé que l’avilissement est un frein majeur au développement socio-économique et que les jeunes sont une force motrice pour le changement. Il a insisté sur la nécessité d’inculquer dès le plus jeune âge les valeurs d’intégrité et de transparence.

L’éducation, clé de la prévention de la corruption

« L’éducation est fondamentale pour prévenir l’avilissement », a déclaré le Haut-Commissaire. « Elle doit commencer dès le plus jeune âge et se poursuivre tout au long du cursus scolaire. » «Il est essentiel de former des citoyens conscients des méfaits de la corruption et engagés dans la lutte contre ce fléau. »

Par ailleurs, cette vision est en ligne avec les recommandations de la Déclaration de Doha et celles de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) qui a choisi comme thème central de travail cette année « S’unir avec la jeunesse contre la corruption : restaurer l’intégrité de demain ».

Un engagement fort des autorités béninoises

Le Bénin, à l’étape de nombreux pays, a fait de la lutte contre la corruption une priorité. En plus, la création du Haut-Commissariat à la prévention en témoigne. Cet organisme a pour mission de mener des actions de prévention, de sensibilisation et de répression.

En célébrant le 21ᵉ anniversaire de la Convention des Nations Unies contre la corruption, le Bénin réaffirme ainsi son engagement à lutter contre ce fléau et à construire un meilleur avenir pour les générations futures.

Un appel à la mobilisation de tous

« Ensemble, cultivons l’intégrité », a lancé Jacques Migan. Il a également appelé l’ensemble des Béninois à se mobiliser pour lutter contre la corruption et à construire un pays plus juste et plus prospère.

En somme, les journées nationales et internationales de lutte contre la corruption sont l’occasion de rappeler que la corruption est l’affaire de tous. Chacun a un rôle à jouer pour dénoncer les faits de bassesse et contribuer à bâtir une société plus transparente.

 

Bénin : 160 jeunes formés pour prévenir l’extrémisme violent

Cotonou, le 9 décembre 2024 L’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) Bénin, en partenariat avec le gouvernement, a lancé un programme ambitieux visant à renforcer la résilience des jeunes dans les régions d’Alibori et d’Atacora. 160 jeunes, filles et garçons, ont été sélectionnés pour bénéficier de formations et d’un appui financier afin de développer des activités génératrices de revenus.

Le Bénin investit dans l'avenir de sa jeunesse en offrant des opportunités économiques aux jeunes des régions frontalières.Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Programme d’Appui à la Prévention des Conflits et de l’Extrémisme Violent (PEV²), une initiative régionale visant à renforcer la cohésion sociale dans les zones frontalières du Bénin, du Burkina Faso et du Togo. En offrant des perspectives économiques aux jeunes, ce programme vise à réduire leur vulnérabilité face à la radicalisation et à promouvoir la paix dans ces régions souvent fragilisées.

Les jeunes sélectionnés bénéficieront d’une formation complète couvrant tous les aspects de la création d’une entreprise, de l’élaboration d’un plan d’affaires à la gestion financière. Ils offrent également un appui financier pour lancer leurs projets.

« Cette opportunité est une bouffée d’air frais pour nous », confie Bienvenu Seiglâ. « Grâce à cette formation, je vais pouvoir réaliser mon rêve d’ouvrir ma propre boutique et de créer des emplois pour d’autres jeunes. »

Ce programme novateur bénéficie du financement du programme des Nations Unies pour la paix. Il s’inscrit dans une approche globale de prévention de l’extrémisme violent qui combine des actions de développement économique, de renforcement de la cohésion sociale et de promotion de la gouvernance démocratique.

L’OIM et ses partenaires espèrent que ce projet pilote inspirera d’autres initiatives similaires dans la région et contribuera à faire du Bénin un modèle en matière de prévention de la radicalisation et de promotion de la paix.

 

Le Nord Bénin s’engage pour la paix : lancement d’un projet de cohésion sociale

Natitingou, le 21 novembre 2024 – Une nouvelle dynamique est en marche dans le Nord Bénin. Sous l’impulsion de l’Agence Française de Développement (AFD) et en partenariat avec Search for Common Ground, un projet novateur visant à renforcer la cohésion sociale a été lancé aujourd’hui à Natitingou.

En effet, cette initiative, qui place la jeunesse au cœur de ses préoccupations, a pour objectif de former de futurs dirigeants capables de promouvoir la paix et le dialogue au sein de leurs communautés.

La jeunesse au cœur du changement dans le Nord Bénin

En dotant ces jeunes d’outils de médiation, de résolution de conflits et de communication, le projet vise à en faire de véritables acteurs de changement. Laure Weisgerber, directrice de l’AFD au Bénin, a souligné l’importance de cette initiative dans son discours : « La jeunesse est le moteur de ce pays. » En investissant dans leur formation et en les encourageant à jouer un rôle actif dans la société, nous contribuons à bâtir un avenir plus pacifique et plus prospère pour le Bénin. »

Par ailleurs, cette collaboration entre l’AFD et Search for Common Ground illustre de manière concrète comment la coopération internationale peut apporter des solutions durables aux défis auxquels les sociétés font face. En soutenant des projets comme celui-ci, l’AFD réaffirme son engagement en faveur du développement durable et de la stabilité en Afrique.

Les médias, acteurs clés de la cohésion sociale

Le projet ne se limite pas à la formation des jeunes. Il accorde également une importance particulière au renforcement des capacités des médias locaux, les favorisant comme des acteurs clés dans la diffusion de messages de paix et de tolérance. En dotant les journalistes d’outils et de connaissances adaptés, le projet vise à promouvoir une information de qualité, contribuant ainsi à un climat social apaisé.

Une collaboration internationale pour le développement durable

Le lancement de ce projet marque un tournant pour le nord Bénin. Ce projet ambitionne de cultiver un terreau fertile pour la paix et le développement en investissant dans la jeunesse et en stimulant le dialogue entre les différents acteurs de la société.

En somme, ce projet innovant, fruit d’un partenariat fructueux, offre aux jeunes du nord Bénin les clés pour construire un avenir pacifique et durable, en faisant de cette région un modèle de cohésion sociale. Le succès de cette initiative pourrait servir de modèle pour d’autres régions du Bénin et au-delà, démontrant ainsi l’importance de la prévention des conflits et de la promotion de la cohésion sociale.

 

L’Atacora dit non au mariage des enfants : 49 villages certifiés

Bénin, le 8 novembre 2024 – Une nouvelle ère s’ouvre dans le département de l’Atacora. Quarante-neuf villages viennent d’obtenir la certification « Sans mariage d’enfants », marquant ainsi une victoire significative dans la lutte contre cette pratique néfaste. Grâce à la mobilisation des chefs religieux, des chefs de village et des comités de veille, ces communautés ont pris l’engagement de protéger les droits des enfants et de mettre fin au mariage précoce. Cette décision historique est le fruit de plusieurs mois de sensibilisation et de mobilisation.

Un changement de mentalités

À cet effet, les mosquées de Dabogohoun ont reçu des registres en soutien à leurs efforts pour éradiquer le mariage infantile. L’Imam Kassa Issifou a mobilisé la communauté religieuse, incitant les fidèles et d’autres imams à soutenir cette cause. Il témoigne : « J’ai compris qu’il était illégal de marier un enfant avant 18 ans. »

Malgré les défis, il reste optimiste, mettant en avant les progrès de huit villages sur soixante-dix-sept de sa circonscription ayant reçu la certification de « village sans mariage d’enfants ». Cette reconnaissance marque un pas vers un changement positif pour le bien-être des enfants. Les imams, avec d’autres leaders religieux, sont véritablement engagés dans la sensibilisation des communautés sur la question des mariages infantiles.

Le Bénin fait un pas de géant dans la lutte contre le mariage des enfants : 49 villages de l'Atacora sont désormais certifiés.Un suivi rigoureux

Par ailleurs, pour obtenir la certification « Village certifié sans mariage d’enfants », les villages ont dû mettre en place des comités de veille. Ces comités, composés de sept à onze membres actifs de la communauté, y compris des chefs de village et des représentantes des femmes, ont œuvré sans relâche pendant des mois pour persuader les indécis et veiller minutieusement à chaque détail.

En plus, l’UNICEF confirme que depuis 2022, les villages ont établi 1558 comités de veille dans les départements de l’Atacora, de la Donga, de l’Alibori et du Borgou. Cette initiative a permis aux villages de surveiller, d’identifier et de rapporter les cas de mariages d’enfants aux autorités compétentes.

L’Atacora, un département en mutation

En outre, L’Atacora, l’un des départements du Bénin avec un taux élevé de mariage d’enfants, connaît une transformation profonde de ses pratiques. Selon l’enquête MICS 2021-2022, il affiche un taux de 34 %, se plaçant juste derrière l’Alibori avec 36,6 %. Cependant, grâce à des initiatives visant à changer les mentalités, les droits des filles sont de plus en plus respectés, signalant un progrès significatif dans la région. Les départements voisins du Borgou et de la Donga, avec des taux respectifs de 32,2 % et 32,6 %, suivent également cette tendance positive.

Des acteurs engagés

Pareillement, de nombreux acteurs, dont l’UNICEF, l’ONG Educo et le ministère des Affaires sociales et de la Microfinance, se sont engagés aux côtés des communautés pour éradiquer le mariage des enfants. Gbahoué Kokou, responsable du Guichet unique de Protection sociale à Kérou, supervise avec son équipe le suivi trimestriel des comités de surveillance villageois. L’objectif est d’évaluer les violences et de mesurer les avancées vers l’éradication totale des mariages précoces. À ce jour, 29 des 43 villages de Kérou ont obtenu la certification.

La certification de ces 49 villages marque un tournant dans la lutte contre le mariage des enfants au Bénin. Elle démontre que, grâce à une mobilisation collective et à un engagement sans faille, il est possible de changer les mentalités et de construire un monde meilleur pour les jeunes générations.

Kadjogbe Fou Itounou : Un programme pour booster l’économie locale

Bénin, 7 novembre 2024 – L’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) poursuit ses efforts pour promouvoir le développement durable au Bénin. À travers son programme « Kadjogbe Fou Itounou », l’agence américaine vise à améliorer les conditions de vie de 3600 femmes et jeunes dans le nord du pays.

Kadjogbe Fou Itounou : Un programme pour l’autonomisation économique

Lancé récemment, le programme « Kadjogbe Fou Itounou », qui signifie « Vivons et travaillons ensemble pour la paix » en langue locale Nagot, s’inscrit dans une dynamique de renforcement de la cohésion sociale et de l’autonomisation économique. En offrant des formations professionnelles, des ressources financières et un accompagnement personnalisé, ce programme vise ainsi à favoriser l’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs.

Grâce à "Kadjogbe Fou Itounou", l'USAID favorise l'entrepreneuriat et renforce la cohésion sociale au Bénin.Une visite sur le terrain pour mesurer l’impact

Afin de mesurer l’impact de ce programme sur les bénéficiaires, l’ambassadeur des États-Unis au Bénin, M. Shukan, accompagné de son épouse, s’est rendu sur le terrain pour rencontrer les participants du projet « Je suis entrepreneur », une composante clé de « Kadjogbé Fou Itounou ». Par ailleurs, cette rencontre a permis d’échanger sur les progrès réalisés et les défis rencontrés par les entrepreneurs locaux. Les témoignages recueillis lors de cette visite ont souligné l’importance de ce programme dans l’amélioration des conditions de vie des participants et de leurs communautés.

Grâce à "Kadjogbe Fou Itounou", l'USAID favorise l'entrepreneuriat et renforce la cohésion sociale au Bénin.Un partenariat pour le développement

L’USAID travaille en étroite collaboration avec le gouvernement béninois et des partenaires locaux pour mettre en œuvre ce programme. Cette approche partenariale permet aussi de s’assurer que les besoins spécifiques des populations bénéficiaires sont pris en compte.

En offrant des opportunités économiques et en renforçant les compétences des femmes et des jeunes, le programme « Kadjogbe Fou Itounou » contribue à la stabilité sociale et à la prévention des conflits. En effet, l’autonomisation économique est un facteur clé pour favoriser la cohésion sociale et le développement durable.

Bref, le programme « Kadjogbe Fou Itounou » est une initiative prometteuse, mais le chemin reste encore long. Il est essentiel de poursuivre les efforts pour renforcer l’autonomisation économique des femmes et des jeunes et de créer un environnement propice à l’entrepreneuriat au Bénin.

 

Bénin : La jeunesse, fer de lance de la paix dans le Nord

Cotonou, le 5 novembre 2024 Un vent d’optimisme souffle sur les régions septentrionales du Bénin. Réunie à l’initiative de l’ONU, la jeunesse du consortium RODEL PBSA a échangé avec Aminatou Sar, coordonnatrice résidente, sur les enjeux de la paix et du développement dans l’Atacora, l’Alibori et la Donga.

En effet, cette rencontre a été l’occasion de souligner le rôle essentiel des jeunes dans la construction d’un avenir pacifique et prospère pour le Bénin. Les participants ont exprimé leur détermination à s’engager activement dans la promotion de la paix et du développement local, en s’appuyant sur les succès des initiatives déjà mises en œuvre.

Aminatou Sar rencontre la jeunesse béninoise pour discuter des enjeux de la paix dans l'Atacora, l'Alibori et la Donga.Une jeunesse engagée pour la paix

Mme Sar, dans son discours, a rappelé l’importance de la jeunesse dans le processus de consolidation de la paix. « La paix n’est pas seulement l’absence de conflit, c’est la présence d’équité, d’opportunités et de traitement égal pour tous », a-t-elle souligné. Les jeunes, en tant que futurs leaders, ont été encouragés à prendre les rêves et à devenir des acteurs du changement.

Par ailleurs, les discussions ont porté sur les défis et les opportunités spécifiques à la région. Les participants ont partagé leurs expériences et leurs idées pour renforcer la cohésion sociale et promouvoir le développement économique. Les succès des projets locaux, fruit d’une collaboration étroite entre les jeunes, les autorités locales et les organisations internationales, ont aussi figuré parmi les points centraux des échanges.

Le consortium RODEL PBSA s’est également engagé à poursuivre les efforts pour promouvoir la paix et le développement dans la région. Les jeunes membres ont exprimé leur détermination à travailler de manière collaborative avec les autres acteurs de la société civile et les institutions gouvernementales.

Bref, cette rencontre marque un tournant dans la construction d’une paix durable au Bénin. En manifestant la jeunesse au cœur des réflexions sur l’avenir, le pays investit dans un avenir prometteur. L’engagement des jeunes du consortium RODEL PBSA est un exemple inspirant pour toute l’Afrique, démontrant que la paix se construit avant tout par la volonté des citoyens.

Le Bénin à l’honneur à la Conférence sur les enfants en Roumanie

Cotonou, le 17 octobre 2024 –La ministre béninoise des Affaires sociales et de la Microfinance, Véronique Tognifodé, a représenté avec brio le Bénin à la Conférence de haut niveau sur les enfants, les jeunes et les familles, qui s’est tenue en Roumanie le 15 octobre dernier.

Cette rencontre internationale, organisée à l’occasion de plusieurs anniversaires importants pour les Droits de l’enfant et de la famille, a été l’occasion pour la ministre béninoise de mettre en lumière les avancées significatives réalisées par le Bénin en matière de protection sociale.

La ministre béninoise Tognifodé met en lumière les avancées du Bénin en matière de protection sociale à la Conférence sur les enfants.Le Bénin à l’honneur à la Conférence sur les enfants en Roumanie

Lors de cette conférence, Véronique Tognifodé a présenté devant un parterre de personnalités internationales les différentes mesures mises en œuvre par le gouvernement béninois pour améliorer le bien-être des enfants, des femmes et des familles. L’ensemble des participants ont salué les réformes des entreprises dans les domaines de la protection sociale, ainsi que les projets et programmes en faveur des personnes les plus vulnérables.

Les efforts du Bénin en matière d’assainissement budgétaire et de dépenses sociales prioritaires ont particulièrement retenu l’attention. La ministre a rappelé que plus de 40 % du budget de l’État était désormais consacré aux actions sociales, témoignant ainsi de la priorité accordée à cette question par le gouvernement.

Un engagement international pour les Droits de l’enfant

La conférence a été l’occasion pour les participants de discuter des défis communs qui font face aux pays en matière de protection de l’enfance et de promouvoir des politiques publiques efficaces. À l’issue des travaux, les participants ont adopté le Manifeste de Hunedoara, un document qui appelle à renforcer les politiques familiales et à promouvoir les Droits de l’enfant.

La participation du Bénin à cette Conférence est une reconnaissance internationale des efforts déployés par le pays en faveur du bien-être des populations les plus vulnérables. Elle témoigne également de l’engagement du Bénin à contribuer à la construction d’un monde plus juste et plus équitable pour tous les enfants.

La présence de la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies chargée de la question de la violence à l’encontre des enfants, Dr Najat Maala M’jid, a donné une dimension internationale à cet événement.

En somme, le Bénin, fort de cette reconnaissance internationale, devra poursuivre ses efforts pour améliorer la situation des enfants et des familles. La mise en œuvre des engagements pris lors de cette Conférence sera un défi majeur pour les prochaines années.

 

Changement climatique : Cotonou cherche des solutions

Cotonou, le 15 octobre 2024 – La 12ème rencontre annuelle de Solution Think Tank a ouverte ses portes à Cotonou, rassemblant des experts et des décideurs de toute l’Afrique de l’Ouest pour discuter des enjeux cruciaux liés au changement climatique. Sous le thème « Changements climatiques en Afrique subsaharienne : des efforts d’adaptation nécessaires pour un développement durable », ce sommet s’impose comme un rendez-vous incontournable pour trouver des solutions concrètes aux défis environnementaux qui pèsent sur la région.

 Experts et décideurs réunis à Cotonou pour trouver des solutions face aux défis du changement climatique en Afrique subsaharienne.Changement climatique: Un enjeu de taille pour l’Afrique

Les effets du changement climatique se font déjà sentir en Afrique subsaharienne : sécheresses récurrentes, inondations dévastatrices, érosion des sols… Ces phénomènes menacent les moyens de subsistance des populations, fragilisent les écosystèmes et entravent le développement économique. C’est dans ce contexte qui se tient ce sommet, qui vise à favoriser l’échange de bonnes pratiques et à renforcer la coopération régionale.

Des solutions innovantes pour un avenir durable

Les participants à cette rencontre exploreront une large gamme de sujets, allant de l’agriculture résiliente au climat à l’énergie renouvelable, en passant par la gestion durable des ressources en eau. L’objectif est de trouver des solutions adaptées aux spécificités de chaque pays et de favoriser l’émergence de projets innovants.

 Experts et décideurs réunis à Cotonou pour trouver des solutions face aux défis du changement climatique en Afrique subsaharienne.Une mobilisation sans précédent

Les discours prononcés lors de l’ouverture du sommet ont souligné l’urgence d’agir et la nécessité d’une coopération internationale renforcée. Les participants ont exprimé leur détermination à trouver des solutions durables pour faire face aux défis du changement climatique.

Des résultats attendus

À l’issue de cette rencontre, les participants devraient être en mesure de :

  • Identifier les meilleures pratiques en matière d’adaptation au changement climatique
  • Développeur de projets concrets pour renforcer la résilience des communautés
  • Mobiliser des financements pour soutenir la mise en œuvre de ces projets
  • Renforcer les réseaux de collaboration entre les différents acteurs

Cotonou, un catalyseur de changement

En accueillant ce sommet, Cotonou se positionne comme une ville pionnière dans la lutte contre le changement climatique en Afrique. Les discussions et les échanges qui auront lieu au cours de ces quatre jours permettront de faire avancer les réflexions et de définir de nouvelles orientations pour l’avenir.

Enfants Bénin : Des actions concrètes pour améliorer leur quotidien

Cotonou, 9 octobre 2024 – Gilles Fagninou, Directeur Régional de l’UNICEF au Bénin, a rencontré hier la Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, Véronique Tognifode. Cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre d’une série de visites effectuées par le Représentant de l’UNICEF auprès des institutions gouvernementales, a permis d’aborder des questions essentielles liées à la protection de l’enfance et à son développement intégral.

Les discussions ont porté sur des enjeux tels que les mariages précoces, les transferts monétaires pour les familles vulnérables, le maintien des filles à l’école, l’accueil des enfants de la rue et l’inclusion des enfants en situation de handicap. Les deux parties ont convenu que des progrès significatifs ont été réalisés, mais que beaucoup restent à faire pour atteindre les objectifs fixés.

Le Bénin s'engage aux côtés de l'UNICEF pour construire un avenir meilleur pour tous les enfants, en mettant l'accent sur l'inclusion sociale, « Malgré les progrès, beaucoup restent à faire pour changer les normes culturelles et renforcer l’éducation inclusive », a souligné Gilles Fagninou. « Les mariages précoces, notamment, demeurent une souffrance majeure ». Il est essentiel de renforcer les actions de sensibilisation et de mettre en place des mécanismes de protection plus efficaces pour les filles. L’UNICEF reste engagé aux côtés du gouvernement du Bénin pour relever ces défis et offrir à chaque enfant un meilleur avenir.

La Ministre Véronique Tognifode a reconnu l’ampleur de la tâche et a réaffirmé l’engagement du gouvernement à accélérer la mise en œuvre des politiques en faveur de l’enfance. Elle a souligné l’importance de poursuivre les efforts en matière de protection de l’enfance et de promotion de l’inclusion sociale. « Nous devons intensifier nos efforts pour changer les mentalités et briser le cercle vicieux de la pauvreté et de l’exclusion », a-t-elle déclaré.

Les progrès accomplis par le Bénin en matière de protection de l’enfance sont remarquables et témoignent de l’engagement du Gouvernement et de ses partenaires.

 

Le Bénin lève le voile sur la lutte contre le cyberharcèlement LGBTQI+

Abomey-Calavi, 27 septembre 2024 – Une première en son genre au Bénin. L’Hirondelle Club Bénin a lancé hier, une journée de formation dédiée à la lutte contre le cyberharcèlement et les discours haineux envers les personnes LGBTQI+. en effet, cette initiative, portée par Luc AGBLAKOU, président fondateur de l’organisation, vise à faire de l’espace numérique un lieu plus sûr et inclusif pour tous.

Réunissant activistes, éducateurs, étudiants et professionnels des médias, cette formation a été l’occasion de sensibiliser sur les mécanismes du cyberharcèlement, ses conséquences dévastatrices et les moyens de le combattre. Les participants ont pu également échanger avec des experts et ont utilisé les outils nécessaires pour identifier et signaler les discours haineux en ligne.

« Nous devons tous être des agents de changement », a déclaré Luc AGBLAKOU. « Cette formation marque le début d’un mouvement plus large pour promouvoir l’inclusion et le respect mutuel au sein de notre société. »

Le Bénin s'attaque au cyberharcèlement LGBTQI+ : une formation inédite pour promouvoir l'inclusion numérique.cyberharcèlement LGBTQI+ : Un enjeu de société

Le cyberharcèlement envers les personnes LGBTQI+ est un fléau qui touche de plus en plus de personnes dans le monde. Au Bénin, cette problématique est encore méconnue et les victimes sont souvent isolées. En organisant cette formation, l’Hirondelle Club Bénin souhaite ainsi contribuer à changer les mentalités et à créer un environnement plus pour tous.

Cette journée de formation n’est que le début d’un long processus. L’Hirondelle Club Bénin prévoit aussi  d’étendre ses actions à d’autres régions du pays et de développer de nouveaux programmes de sensibilisation. L’objectif est de faire de la lutte contre le cyberharcèlement une priorité nationale.

Le Bénin s'attaque au cyberharcèlement LGBTQI+ : une formation inédite pour promouvoir l'inclusion numérique.Une mobilisation générale

Les participants à la formation ont exprimé leur gratitude et leur détermination à agir. « Cette journée a été une véritable révélation », a témoigné un participant. « Je suis désormais mieux équipé pour lutter contre les discours haineux et défendre les droits des personnes LGBTQI+. »

En conclusion, cette initiative de l’Hirondelle Club Bénin est un signal fort. Elle montre que la société béninoise est prête à s’engager dans la lutte contre les discriminations et à construire un avenir plus inclusif pour tous.

Le Bénin renforce ses actions en faveur de l’égalité de genre

Cotonou, le 13 septembre 2024 – Le gouvernement béninois a franchi une nouvelle étape dans sa lutte pour l’égalité de genre et l’autonomisation des femmes.  En effet,  lors d’une cérémonie officielle, mercredi dernier, de nombreux équipements ont été remis aux structures des ministères des Affaires Sociales et de la Microfinance, de la Santé et de l’Enseignement supérieur.

Le Bénin fait un pas de géant vers l'égalité de genre grâce à un important don de matériel aux ministères concernésUn appui financier conséquent

Par ailleurs, ces équipements, financés par les projets PAEG et SWEDD, représentent un investissement total de plus de 856 millions de francs CFA. Ils comprennent 12 véhicules, 45 motos, 324 ordinateurs portables, 114 imprimantes, 111 vidéoprojecteurs  et d’autres matériels de bureau, indispensables pour mener à bien les actions de terrain.

Dans le cadre de sa mission de promotion de l’égalité de genre, le Projet d’Appui à l’Égalité de Genre (PAEG) avait déjà  investi plus de cent quatre-vingt-dix-neuf millions huit cent mille (199 800 000) francs CFA dans l’acquisition de deux véhicules 4×4 et de 82 motos, destinés au ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance (MASM). En complément au matériel informatique fourni en début d’année.

« Ces outils vont nous permettre d’améliorer notre efficacité et notre impact sur le terrain », s’est réjouie Madame Lisette ODOULAMI, Directrice de l’INMES, au nom des récipiendaires.

Ces nouveaux équipements, qui viennent s’ajouter au matériel informatique déjà fourni, permettront d’améliorer significativement la mobilité des équipes sur le terrain et ainsi d’accélérer la mise en œuvre des actions en faveur de l’autonomisation des femmes.

Le Bénin fait un pas de géant vers l'égalité de genre grâce à un important don de matériel aux ministères concernésUne mobilisation nationale et internationale en faveur de l’égalité de genre

Lors de la cérémonie officielle de remise de ces matériels, Madame Véronique TOGNIFODE, Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, a réaffirmé l’engagement du gouvernement à promouvoir l’autonomisation des femmes et l’égalité des genres.

Elle a chaleureusement remercié les partenaires du Bénin pour leur soutien financier crucial à la réalisation de ces deux projets ambitieux.  « L’autonomisation des femmes est au cœur de nos politiques publiques », a-t-elle déclaré. « Ces équipements sont un outil essentiel pour atteindre nos objectifs. »

Madame Elisabeth Pitteloud ALANSAR, Cheffe de la Coopération Suisse, a souligné la fierté de son pays à contribuer à une initiative phare du gouvernement béninois et a renouvelé son engagement pour le succès de cette première phase.

Monsieur Prince ADJOVI, Coordonnateur du Projet SWEDD, a rendu hommage au dévouement des agents de terrain qui œuvrent sans relâche pour l’autonomisation des femmes et des filles au Bénin.

Le Bénin fait un pas de géant vers l'égalité de genre grâce à un important don de matériel aux ministères concernésDes projets au service des femmes

Les projets PAEG et SWEDD visent à renforcer les capacités des acteurs locaux, à promouvoir l’accès des femmes aux services sociaux de base et à améliorer leur situation économique. Grâce à ces nouveaux équipements, les agents de terrain pourront mener à bien leurs missions avec plus de moyens et d’efficacité.

En bref, comme l’a souligné Madame Véronique TOGNIFODE, ‘l’autonomisation des femmes est un investissement pour l’avenir’. Cette dotation en équipements est une étape importante, mais le combat pour l’égalité de genre est loin d’être terminé. Il nous appartient à tous de poursuivre cet élan et de construire un Bénin où chaque femme pourra s’épanouir pleinement.

Bénin : Une nouvelle loi renforce la Commission béninoise des droits de l’Homme

Cotonou, le 02 septembre 2024 – Une nouvelle ère s’ouvre pour la défense des droits de l’Homme au Bénin. Le président Patrice Talon a promulgué la nouvelle loi relative à la Commission béninoise des droits de l’Homme (CBDH), marquant ainsi une étape importante dans le renforcement de cette institution.

Adoptée par le Parlement le 19 juin dernier, cette loi a été soumise à un contrôle de constitutionnalité avant d’être promulguée. Elle introduit des modifications substantielles dans l’organisation et le fonctionnement de la CBDH, visant à renforcer son indépendance et son efficacité.

Une composition renouvelée

L’une des principales nouveautés de cette loi réside dans la composition de la commission. Le nombre de membres passe ainsi de 11 à 7, avec des profils plus spécifiques :

  • Un enseignant en droit, psychologie ou sociologie disposant d’une solide expérience en droits humains.
  • Un avocat spécialisé en droit pénal et ayant au moins dix ans d’expérience.
  • Un médecin avec une expertise en droits humains.
  • Un expert pénitentiaire ayant une connaissance approfondie des questions de privation de liberté.
  • Un expert en droits des personnes handicapées et vulnérables.
  • Un expert en droits des femmes.
  • Un expert en droits des enfants.

Cette nouvelle composition vise à garantir une expertise plus pointue dans différents domaines liés aux droits de l’Homme.

Des procédures renforcées

Par ailleurs, la loi modifie les procédures de sélection et de nomination des membres de la CBDH, afin de garantir leur indépendance et leur impartialité. Les modalités de prestation de service sont également précisées.

Une étape importante pour les droits de l’Homme au Bénin

Cette réforme de la CBDH s’inscrit dans une dynamique de renforcement de l’État de droit au Bénin. Elle témoigne de la volonté des autorités de promouvoir et de protéger les droits de tous les citoyens.

Bénin : Vers une nation sans malnutrition de 2024-2033

Cotonou, le 24 juillet 2024 – Le gouvernement béninois a franchi une étape cruciale dans la lutte contre la malnutrition et l’insécurité alimentaire en adoptant, ce jour en Conseil des ministres, sa Politique nationale d’Alimentation et de Nutrition (PNAN) pour la période 2024-2033. Cette politique volontariste vise à corriger les dysfonctionnements structurels et sectoriels révélés par le diagnostic de la gouvernance du système alimentaire et nutritionnel.

Combattre la malnutrition chronique : un enjeu multisectoriel

La fragmentation des interventions et le manque de coordination ont jusqu’ici entravé une réponse efficace à la malnutrition, qui se traduit par des taux alarmants de retard de croissance et d’anémie chez les enfants béninois.

La nouvelle PNAN adopte une approche multisectorielle, reconnaissant que la nutrition est une question transversale qui touche à la santé publique, à l’éducation, à l’agriculture et à l’économie.

Une gouvernance renforcée pour une meilleure nutrition

La politique met l’accent sur le renforcement de la gouvernance et de la redevabilité, ainsi que sur l’amélioration de la nutrition des groupes les plus vulnérables, notamment les adolescentes, les femmes enceintes ou allaitantes et les enfants.

Elle prévoit également le renforcement de l’alimentation scolaire et la mise en place de stratégies de communication efficaces pour sensibiliser et mobiliser l’action en faveur de la nutrition.

Un objectif clair : un Bénin sans malnutrition d’ici 2033

Le but évident est de diminuer considérablement la malnutrition et d’atteindre, d’ici 2033, un état où chaque citoyen béninois bénéficie d’une sécurité alimentaire et d’un état nutritionnel optimal.

Par ailleurs, les ministres concernés ont été chargés de prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer la mise en œuvre efficace de cette politique, qui a le potentiel de transformer le paysage nutritionnel du Bénin et de servir de modèle pour d’autres nations confrontées à des défis similaires.

Avec cette politique, le Bénin s’engage résolument sur la voie d’un avenir plus sain et plus prospère pour tous ses citoyens.

Bénin : 1000 jeunes formés aux énergies renouvelables dans le cadre du dispositif Azôli

Cotonou, le 19 juillet 2024 – Un millier de jeunes béninois sera formé aux métiers des énergies renouvelables dans le cadre d’un partenariat entre l’Agence nationale pour l’Emploi (AnpE) et ESMER Academy. En effet, cette initiative, baptisée dispositif Azôli, vise à lutter contre le chômage des jeunes et à promouvoir la transition énergétique au Bénin.

Une formation qualifiante pour des débouchés concrets

Par ailleurs, les formations proposées, d’une durée de six mois, couvriront les domaines de l’énergie solaire, de l’électricité, du réseau électrique, du froid et de la climatisation, et de la mécatronique électronique. À l’issue de leur formation, les participants présentent des attestations leur permettant d’intégrer le marché du travail avec des compétences recherchées.

Un engagement pour l’emploi et le développement durable

Le dispositif Azôli s’inscrit dans une démarche globale de lutte contre le chômage des jeunes au Bénin, tout en contribuant aux efforts du pays en matière de transition énergétique. En encourageant l’adoption de technologies vertes, le programme vise à réduire la dépendance aux combustibles fossiles et à promouvoir un développement économique plus durable.

Un partenariat exemplaire entre le public et le privé

En plus, la collaboration entre l’AnpE et l’ESMER Academy illustre la complémentarité entre les actions du secteur public et les initiatives privées dans la recherche de solutions aux défis du Bénin. Ce partenariat met en avant l’importance de la synergie entre les différents acteurs pour un impact positif sur le développement socio-économique du pays.

Un avenir prometteur pour la jeunesse béninoise

En somme, Le dispositif Azôli représente une opportunité majeure pour les jeunes béninois en quête d’insertion professionnelle et d’un avenir meilleur. En leur offrant des compétences qualifiées et adaptées aux besoins du marché du travail, ce programme contribue à renforcer leur employabilité et à les préparer à relever les défis du XXIe siècle.