Le CNIN met en garde contre Pépite

Face à la menace numérique « Pépite », le CNIN sonne l’alerte : un appel à la vigilance citoyenne pour protéger le Bénin connecté.

Dans le tumulte numérique du quotidien, où les promesses virtuelles se multiplient comme des étoiles filantes, le Centre National d’Investigations Numériques (CNIN) a sonné l’alarme ce lundi 29 septembre 2025. Via une publication incisive sur sa page Facebook, l’institution invite les Béninois à la prudence face à « Pépite », une plateforme jugée périlleuse qui guette les imprudents. Ce cri du cœur n’est pas un simple avis : c’est un rempart érigé pour protéger les familles, les entrepreneurs et les rêveurs d’un continent connecté, où la vigilance devient le passeport de la sérénité.

 

Une ombre sur l’écran : L’émergence d’une menace insidieuse

 

Imaginez un éclat doré, une « pépite » promise au bout de vos doigts – et pourtant, un piège tendu dans les méandres du web. C’est ainsi que le CNIN dépeint cette application, dont la séduction masque des intentions troubles.

Publiée en début d’après-midi sur les réseaux sociaux officiels, l’alerte exhorte les citoyens à ne pas succomber : ni téléchargement, ni partage de liens, sous peine de se retrouver englués dans un filet judiciaire. Car au Bénin, où le numérique fleurit comme un baobab vigoureux, ces mirages numériques ne sont pas anodins ; ils érodent la confiance et pillent les espoirs, transformant un clic innocent en regret cuisant.

 

Le rôle de sentinelle : le CNIN, gardien infatigable de l’espace digital

 

Au cœur de cette bataille invisible, le CNIN se dresse comme un phare inaltérable, organe dédié à la traque des cybercriminels depuis sa création en 2023. En rappelant que la promotion de « Pépite » frise l’illégalité, l’institution ne se contente pas de pointer du doigt : elle forge une armure collective contre les escroqueries qui, trop souvent, exploitent la soif de progrès.

Toute implication dans sa diffusion – un like distrait, un forward hâtif – expose à des poursuites, un avertissement ferme qui résonne comme un serment : ici, la loi veille, et elle ne transige pas. Grâce à des enquêtes numériques pointues, le CNIN transforme les ombres en lumière, protégeant un Bénin qui embrasse le futur sans crainte.

 

Vers une communauté éveillée : L’appel à signaler et à unir les forces

 

Mais au-delà de l’interdiction, c’est un appel chaleureux à la solidarité qui émane de ces lignes. Le CNIN invite chacun – du marchand de rue au cadre connecté – à signaler les activités suspectes liées à « Pépite », tissant ainsi un filet de vigilance partagée. Pourquoi ? Parce que la cybercriminalité n’épargne personne : elle frappe les portefeuilles, les identités, les rêves.

En contribuant à cette chaîne de précaution, les Béninois ne se contentent pas de se protéger ; ils bâtissent un rempart continental, où chaque alerte est une brique dans l’édifice d’une Afrique numérique sûre et prospère.

 

Un horizon sécurisé : La promesse d’un web au service du progrès

 

En clôture l’alerte du CNIN se veut prospective : elle ouvre la voie à un avenir où la technologie devient un moteur de progrès fiable, sans risques de trahison. Face à « Pépite » et ses semblables, choisissons la clairvoyance plutôt que l’illusion, la communauté plutôt que l’isolement. Car au Bénin, terre de résilience et d’innovation, la cybersécurité n’est pas un fardeau, mais un allié fidèle.

Écoutons cet appel, agissons avec cœur – et demain, nos écrans brilleront d’opportunités vraies, non de chimères éphémères. La vigilance, aujourd’hui, est le plus bel or que nous puissions extraire du numérique.

 

Au bénin, l’IA se lance à l’assaut des conflits fonciers

À Sèmè City, développeurs et institutions unissent leurs forces pour transformer l’IA en rempart contre l’insécurité foncière.

Cotonou, 25 septembre 2025 –Au cœur d’une Afrique où les conflits fonciers représentent encore 80 % des affaires judiciaires au Bénin, une nouvelle génération de codeurs et de penseurs s’est levée pour réécrire les règles du jeu. En effet, hier, au deuxième jour de la deuxième édition du Hackathon IA, Sèmè City s’est transformée en laboratoire d’innovation, où l’intelligence artificielle devient un levier de justice sociale.

Une compétition stratégique pour répondre à un mal endémique

Organisé par l’Agence des Systèmes d’Information et du Numérique (ASIN), en partenariat avec LuxDev et l’Agence Nationale du Domaine et du Foncier (ANDF), ce hackathon réunit seize équipes sélectionnées parmi 178 candidatures. Ainsi, du 24 au 26 septembre, développeurs, designers et experts en données s’affrontent pour concevoir des solutions locales capables de sécuriser les droits fonciers de millions de Béninois.

 L’IA contre la fraude foncière : quatre défis concrets

Sous le thème « Challenge IA et données foncières : Développer des solutions IA au service du foncier », les participants relèvent quatre défis majeurs : – Extraire des informations à partir de documents topographiques anciens – Concevoir une cartographie interactive en temps réel – Automatiser les invitations à enquêter sur des zones litigieuses – Créer un assistant virtuel omniscient sur les droits fonciers

Par conséquent, ces outils visent à renforcer l’efficacité administrative tout en favorisant l’inclusion, notamment pour les personnes en situation de handicap.

 Un écosystème de partenaires engagés

Ce hackathon s’inscrit dans une dynamique partenariale forte. Stefanie Afonso, chargée d’affaires du Grand-Duché de Luxembourg, a salué l’IA comme un levier incontournable pour relever les défis de demain. En plus, elle a insisté sur l’inclusion des femmes et des filles dans les processus technologiques.

Du côté du secteur privé, Hermann Lanse, directeur de la transformation digitale chez Celtiis, a souligné l’importance du thème foncier, tout en garantissant une couverture technique optimale pour les participants.

 Le Bénin, laboratoire africain de l’innovation ouverte

À l’échelle nationale, cet événement s’aligne sur la stratégie gouvernementale de digitalisation accélérée, portée par le Startup Act de 2018. Djabirou Amadou, représentant la ministre du Numérique, a rappelé l’objectif : développer un savoir-faire local pour que le Bénin devienne un pays créateur, et non simple importateur de solutions technologiques.

Marc André Loko, directeur général de l’ASIN, a conclu : « Nous collaborons pour créer des projets porteurs de valeur, non seulement pour le secteur public, mais aussi pour le privé et à l’international. »

 Une IA citoyenne au service de la justice foncière

En somme, au fil des journées de compétition, le Hackathon IA 2025 dépasse le cadre technique : il devient un manifeste pour une Afrique qui code son destin. Dès lors, la grande question reste celle de la pérennité : les solutions issues de Sèmè City seront-elles adoptées par les tribunaux et les administrations ? Et le Bénin parviendra-t-il à étendre ce modèle à d’autres secteurs, confirmant son statut de pionnier numérique en Afrique de l’Ouest ?

BENINMARKETPLACE.BJ : une vitrine digitale pour les produits béninois

BENINMARKETPLACE.BJ : Une vitrine numérique pour propulser le commerce local au cœur de l’économie mondiale

 

Cotonou, 1ᵉʳ septembre 2025 – Dans un contexte où la digitalisation devient un levier incontournable de compétitivité, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (CCI Bénin) franchit une nouvelle étape stratégique : le lancement de la version renouvelée de BENINMARKETPLACE.BJ, la plateforme e-commerce dédiée aux produits « Made in Bénin ». Plus qu’un outil technique, cette plateforme est une promesse territoriale, une ambition collective et une réponse concrète aux défis du commerce local.

BENINMARKETPLACE.BJ : l’e-commerce béninois prend son envol !

 

Conçue comme un espace de valorisation des savoir-faire locaux, BENINMARKETPLACE.BJ se réinvente pour offrir aux producteurs, artisans et commerçants un canal de diffusion moderne, intuitif et accessible. Par ailleurs, l’événement de lancement, organisé en présentiel à Cotonou et retransmis en ligne dans les autres régions, a réuni une diversité d’acteurs économiques venus découvrir les nouvelles fonctionnalités et rencontrer l’équipe de gestion fraîchement désignée.

 

Le Coursier à la barre : une alliance stratégique pour l’efficacité

 

Afin d’assurer une gouvernance logistique optimale, la gestion de la plateforme a été confiée à l’entreprise Le Coursier, reconnue pour son expertise en livraison express. Son Directeur Général, M. Ulrich AGNOUN, a souligné l’importance d’une synergie entre les marchands et l’équipe opérationnelle. De ce fait, le but est de fluidifier les flux, optimiser les stocks et renforcer la visibilité des produits locaux au-delà des frontières. Cette alliance stratégique incarne aussi  une volonté partagée : faire du commerce béninois un acteur crédible sur les marchés internationaux.

Une expérience utilisateur revue et améliorée

 

Présentée par M. Wallys KAKAHOUN, responsable technique, la nouvelle interface propose une navigation simplifiée à travers neuf grandes catégories : agroalimentaire, mode, art, décoration, cosmétiques, informatique, etc. L’utilisateur peut désormais rechercher, sélectionner, acheter et payer en ligne via des solutions mobiles ou des cartes bancaires internationales. Cette accessibilité renforcée ouvre la plateforme à une clientèle élargie, aussi bien locale que de la diaspora.

 

Une opportunité de croissance pour les artisans et producteurs locaux

 

Pour les acteurs de terrain, BENINMARKETPLACE.BJ représente bien plus qu’un site web : c’est une opportunité de franchir les barrières logistiques et de distribution. M. Serge PADONOU, un artisan participant à la formation, a salué cette avancée comme une réponse concrète aux difficultés de commercialisation. La plateforme, qui est gratuite et soutenue par une logistique fiable, devient ainsi un outil d’émancipation économique pour les producteurs locaux.

La CCI Bénin relance BENINMARKETPLACE.BJ, plateforme e-commerce dédiée aux produits Made in Bénin, pour renforcer la visibilité des marchands locaux, stimuler les ventes et valoriser le territoire à l’ère du numérique."

Un appel à l’action pour une mobilisation collective

 

Mme Lydie ADISSO, copilote de l’Unité de Programme Performance de la CCI Bénin, a lancé un appel clair : elle invite chaque marchand béninois à s’approprier cet outil stratégique en s’inscrivant sur www.beninmarketplace.bj. Cette démarche s’inscrit aussi dans une vision plus large de transformation numérique et de compétitivité territoriale.

 

BENINMARKETPLACE.BJ : un pari sur l’avenir du commerce béninois

 

En conclusion, la rencontre s’est conclue par une séance interactive et la remise des termes de collaboration, scellant l’engagement de la CCI Bénin à accompagner durablement les acteurs économiques dans leur transition digitale. BENINMARKETPLACE.BJ devient ainsi un symbole de modernité, de confiance et de mobilisation collective au service du commerce béninois.

Il reste à voir si cette nouvelle version réussira à transformer durablement le secteur du « Made in Bénin » et à donner un véritable élan à l’économie numérique du pays.

Bénin-CHU-MEL : un acte de naissance en un clic

Au Bénin, une naissance ne commence plus par une file d’attente en mairie. Depuis le CHU-MEL de Cotonou, l’état civil entre dans une nouvelle ère : celle de l’enregistrement instantané, sécurisé et accessible dès la maternité.

Cotonou, 21 août 2025 Depuis hier, mercredi 20 août 2025, les parents béninois n’ont plus besoin de se rendre en mairie pour déclarer la naissance de leur nouveau-né. Cette innovation majeure, portée par l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP), a été lancée au Centre Hospitalier Universitaire de la Mère et de l’Enfant Lagune (CHU-MEL) de Cotonou, marquant ainsi un tournant décisif dans la modernisation de l’état civil au Bénin. Ce dispositif, qui permet d’enregistrer les naissances directement à l’hôpital, promet de simplifier la vie des familles et de positionner le pays comme un pionnier en Afrique de l’Ouest.

Le Bénin lance au CHU-MEL de Cotonou un dispositif inédit d’enregistrement des naissances directement à l’hôpital,

Un processus simplifié et moderne : de la maternité à l’état civil

 

Fini les démarches laborieuses et les longues attentes dans les administrations municipales. Grâce à ce nouveau système, tout commence à la maternité. Dès l’accouchement, le personnel hospitalier collecte les informations du nouveau-né et les transmet instantanément au Registre National des Personnes Physiques (RNPP). Par la suite, le système génère automatiquement un Numéro Personnel d’Identification (NPI). Les parents reçoivent une notification par SMS et finalisent la déclaration au guichet ANIP installé dans l’hôpital. Ils peuvent ensuite récupérer les documents officiels, comme l’acte de naissance ou le certificat de NPI, en ligne via la plateforme dédiée (eservices.anip.bj) ou en version papier.

Ce mécanisme fluide et automatisé élimine les obstacles administratifs qui, trop souvent, priveraient les enfants d’une identité légale dans les délais requis.

« Cette réforme garantit que nous enregistrons chaque naissance rapidement et efficacement, renforçant le droit fondamental à l’identité », a déclaré le directeur général de l’ANIP, Aristide Adjinacou, lors de la cérémonie de lancement.

Une phase pilote ambitieuse pour un déploiement national

 

À partir du 25 août 2025, ce projet pilote s’étendra à neuf autres centres hospitaliers à forte natalité à travers le pays. Ces établissements testeront le dispositif pendant six mois pour en évaluer l’efficacité avant un déploiement à l’échelle nationale. En effet , l’objectif est clair : assurer un enregistrement systématique et rapide de toutes les naissances, rapprocher les services publics des citoyens et intégrer les parents non encore inscrits au RNPP. Cette initiative s’inscrit dans la stratégie nationale de digitalisation impulsée par le gouvernement, visant également à faire du Bénin un hub numérique régional.

Le Bénin lance au CHU-MEL de Cotonou un dispositif inédit d’enregistrement des naissances directement à l’hôpital,

 

Le Bénin, un modèle pour l’Afrique de l’Ouest

 

Par ailleurs, cette avancée place le Bénin à l’avant-garde de la modernisation de l’état civil en Afrique de l’Ouest. En facilitant l’accès à une identité légale dès la naissance, le pays répond à un défi majeur : en Afrique subsaharienne, environ 40 % de la population, soit plus de 500 millions de personnes, n’ont pas de preuve juridique d’identité, ce qui limite leur accès à l’éducation, à la santé et à d’autres services essentiels.

Le Bénin, déjà engagé dans la dématérialisation de plus de 210 services publics, ambitionne de devenir un modèle pour la région.

« Cette transformation ne se limite pas à simplifier les démarches. Elle construit une infrastructure de confiance pour l’avenir, avec des documents sécurisés et des fraudes réduites », a souligné un responsable de l’ANIP.

Le Bénin lance au CHU-MEL de Cotonou un dispositif inédit d’enregistrement des naissances directement à l’hôpital,

Défis et perspectives pour l’avenir

 

Malgré cet enthousiasme, des défis subsistent. Certains usagers rapportent des problèmes de connexion aux plateformes numériques ou des erreurs dans l’enregistrement des données, ce qui peut compliquer les démarches administratives. C’est pourquoi l’ANIP travaille à renforcer la fiabilité de ses systèmes, notamment grâce à un système antifraude et une double validation des informations collectées.

En parallèle, le projet bénéficie du soutien de partenaires internationaux, comme la Banque mondiale à travers le programme WURI. Ces efforts s’inscrivent dans une vision à long terme : d’ici 2028, l’ANIP ambitionne de garantir une identification numérique fiable pour tous les Béninois.

 

Un tournant historique pour la société béninoise

 

Lancée hier au CHU-MEL, cette initiative marque une étape historique pour le Bénin. En rendant l’enregistrement des naissances plus accessible et rapide, le pays ne se contente pas de simplifier la vie de ses citoyens : il pose aussi les bases d’une société plus inclusive et connectée. Alors que la phase pilote débute dans quelques jours, la question est de savoir si ce projet ambitieux pourra surmonter les obstacles techniques et logistiques pour devenir un véritable modèle d’innovation et d’inclusion sociale pour l’ensemble du continent africain.

Vers des élections 2.0 au Bénin : l’ANIP mobilise les acteurs politiques

À cinq mois du scrutin, l’ANIP mobilise les acteurs politiques autour de la LEI : cap sur une transparence numérique

 

 

Cotonou, 19 août 2025 — À l’approche des élections générales de janvier 2026, l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP) intensifie ses efforts pour garantir un processus électoral fluide, inclusif et technologiquement sécurisé. C’est dans ce contexte que l’ANIP a organisé une séance d’échanges cruciale avec les partis politiques et la société civile, le samedi 16 août, pour présenter la Liste Électorale Informatisée (LEI) et ses outils numériques.

 

Une stratégie pour renforcer la confiance démocratique

 

À cinq mois du premier tour, prévu le 11 janvier 2026, cette rencontre marque une étape décisive dans la préparation du scrutin. Herbert Assogba, responsable communication et partenariats à l’ANIP, a rappelé que tout citoyen béninois âgé d’au moins 18 ans à la date du scrutin et ayant effectué son enrôlement RAVIP dans les délais sera automatiquement inscrit sur la LEI.

Les échéances sont claires :

  • Affichage provisoire de la LEI : du 13 au 28 septembre 2025.
  • Affichage définitif : du 28 octobre au 11 novembre 2025.
  • Transmission officielle à la CENA : le 12 novembre 2025.

Il est important de noter que l’enrôlement RAVIP doit impérativement être réalisé avant le 28 septembre 2025.

 

L’ANIP met le numérique au service de l’électeur

 

L’ANIP mise sur l’innovation pour simplifier les démarches citoyennes. Les plateformes eservices.anip.bj et l’application mobile ANIP.BJ permettent aux électeurs de vérifier leur inscription, de demander leur carte d’identité nationale sécurisée — surnommée « La carte c’est moi » — et d’effectuer un transfert de centre de vote, sous réserve d’une déclaration de résidence.

Elvys Daa-Kpode, développeur à l’ANIP, a présenté ces outils comme des leviers d’inclusion et de transparence. Selon lui, ils visent à réduire les obstacles logistiques et à renforcer la participation électorale, notamment chez les jeunes et les populations éloignées des centres urbains.

 

Une volonté affirmée de transparence et de sécurité

 

En clôture de séance, le directeur général, Aristide Adjinacou, a tenu à rassurer les participants. Il a déclaré : « Le système mis en place est performant. Nous continuerons d’améliorer nos outils et de jouer pleinement notre rôle pour garantir des élections transparentes. »

En somme, le message de l’ANIP est clair : la technologie sera le socle de la transparence électorale. La modernisation du processus est un pas de géant pour la démocratie béninoise, mais le défi reste immense.

La population et les acteurs politiques s’approprieront-ils suffisamment ces nouveaux outils pour garantir la confiance dans les résultats ? Ces innovations numériques parviendront-elles à convaincre les plus sceptiques et à sécuriser la validité des prochains scrutins ?

Élections 2026 : l’ANIP digitalise le vote citoyen

Élections 2026 : le Bénin digitalise le vote, un clic pour chaque citoyen

 

Cotonou, 4 août 2025 À l’approche des élections générales de 2026, l’Agence nationale d’identification des personnes (ANIP) déploie une panoplie d’outils numériques pour simplifier la participation électorale. Désormais, les Béninois peuvent, d’un simple clic ou d’un code USSD, consulter leur bureau de vote, demander un changement de centre ou commander des documents d’identité. En effet, ce rituel de modernisation, qui marie technologie et inclusion, vise à rendre le processus électoral plus fluide et accessible, tout en répondant aux besoins d’une population en constante mobilité.

 

Votre vote à portée de main : les applications ANIP révolutionnent l’accès

 

L’ANIP a lancé des applications web et mobiles, disponibles sur iOS (https://apps.apple.com/fr/app/anip-bj/id6746857239) et Android (https://play.google.com/store/apps/details?id=bj.anip.eservice), permettant aux citoyens de gérer leur parcours électoral en toute autonomie.  Par ailleurs, ces outils offrent la possibilité de retrouver son Numéro Personnel d’Identification (NPI), de vérifier son centre de vote ou de solliciter un transfert vers un autre bureau. Mieux encore, ils permettent de commander des pièces d’identité et de s’assurer de leur authenticité, renforçant ainsi la fiabilité du système d’état civil.

 

Inclusion numérique : le code USSD *151#, le pont vers tous les électeurs

 

Pour ne laisser personne sur le bord du chemin numérique, l’ANIP a introduit le code USSD *151#, accessible sans smartphone ni connexion internet. Ce portail, véritable pont vers l’inclusion numérique, permet aux citoyens, même dans les zones reculées, d’accéder aux mêmes services que ceux offerts par les applications mobiles. Cette initiative traduit ainsi l’ambition de l’ANIP de démocratiser l’accès aux droits électoraux, en s’assurant que chaque Béninois, quel que soit son équipement ou son lieu de vie, puisse participer activement aux scrutins à venir.

 

Mobilité et flexibilité : L’ANIP s’adapte aux Béninois en mouvement

 

Comme l’a souligné Serge Nonvignon, membre de la cellule de communication de la Présidence, les nouvelles fonctionnalités prennent pleinement en compte la réalité des citoyens en mouvement. Une option inédite permet en effet de déclarer une résidence principale et une résidence secondaire, offrant ainsi une flexibilité accrue pour choisir un centre de vote adapté. Cette mesure, spécifiquement conçue pour les populations nomades ou fréquemment en déplacement, vise à garantir que la mobilité ne soit plus un frein à l’exercice du droit de vote.

 

La diaspora connectée : le vote des Béninois de l’étranger simplifié

 

Pour les compatriotes résidant à l’étranger, l’ANIP renforce l’interconnexion avec le Registre des Béninois de l’étranger. Grâce à cette interopérabilité cruciale, les citoyens immatriculés dans les ambassades ou consulats pourront demander un transfert de leur bureau de vote vers leur pays de résidence. Cette avancée majeure facilite l’inclusion des diasporas dans le processus électoral, un enjeu clé à l’approche des élections législatives et communales de janvier 2026.

Ce déploiement technologique s’inscrit donc comme un pilier essentiel dans la préparation des échéances électorales de 2026, qui débuteront avec les scrutins législatifs et communaux. En modernisant l’accès aux services électoraux, l’ANIP pose les bases d’une participation citoyenne massive et transparente, tout en consolidant la confiance dans les institutions. Finalement , ce rituel numérique, bien plus qu’une simple innovation, est une invitation retentissante à chaque Béninois à prendre part activement à la construction de l’avenir démocratique de la nation, marquant une ère où la technologie et l’inclusion se rejoignent pour renforcer la démocratie.

Cyber Africa Forum 2025 : ASIN scelle trois partenariats à Cotonou

Le Bénin mise sur les partenariats : l’ASIN signe trois accords majeurs au Cyber Africa Forum 2025

Cotonou, 8 juillet 2025 Sous les lustres élégants du Sofitel Cotonou Marina Hotel & Spa, un silence chargé d’espoir s’est installé les 24 et 25 juin 2025. Alors que la 5ᵉ édition du Cyber Africa Forum (CAF) battait son plein, l’Agence des Systèmes d’Information et du Numérique (ASIN) du Bénin a signé trois accords de partenariat qui pourraient changer la donne pour la transformation numérique du pays. Dans un monde où les cybermenaces galopantes ébranlent la confiance, ces engagements, tissés avec des acteurs majeurs du numérique, portent la promesse d’un Bénin numérique, souverain et résilient. Cependant, dans l’ombre de cette ambition, le poids des défis – ressources, formation, inclusion – rappelle que le chemin vers la modernité est semé d’embûches.

Cyber Africa Forum 2025 : Une triple alliance pour la souveraineté numérique béninoise

En marge du CAF 2025, Cotonou s’est imposée comme le cœur battant de l’innovation africaine. L’ASIN, fer de lance de la stratégie numérique béninoise, a scellé trois partenariats stratégiques avec des acteurs de poids : Orbus Digital Services (ODS), une entreprise sénégalaise spécialisée dans la transformation digitale ; Quality Corporate, une société béninoise axée sur la gouvernance numérique ; et l’Institute for Inclusive Digital Africa (IIDiA), un hub panafricain dédié à la recherche et aux politiques numériques inclusives. « Le CAF 2025 était le cadre idéal pour formaliser ces accords. Le Bénin ne veut plus être un simple consommateur de technologie, mais un producteur », a déclaré Marc-André Loko, directeur général de l’ASIN, les yeux tournés vers un avenir où le pays s’affirme comme un hub technologique régional.

Ces partenariats, signés sous les regards attentifs de plus de 1 000 participants – ministres, CEO, experts en cybersécurité et startups –, visent à renforcer l’écosystème numérique béninois. Plus précisément, avec ODS, l’ASIN intègre l’Infrastructure nationale à Clé Publique (PKI), développant des solutions comme la signature électronique et l’identité numérique pour sécuriser les services administratifs. L’accord avec Quality Corporate met l’accent sur la conformité réglementaire et la gouvernance des données, tandis que la collaboration avec IIDiA ambitionne d’élargir l’impact de l’ASIN à travers la recherche appliquée et des initiatives inclusives. Ces engagements s’inscrivent dans une vision plus large : faire du Bénin un modèle de résilience numérique en Afrique de l’Ouest.

Le Bénin face au défi de la cybersécurité : un contexte d’urgence

Le choix de Cotonou pour accueillir le CAF 2025 n’est pas anodin. Avec un taux de digitalisation des services publics dépassant 70 %, le Bénin se classe parmi les dix nations africaines les plus dynamiques dans le numérique. Des projets comme Sèmè City, le centre national de réponse aux incidents (bjCSIRT), et une stratégie nationale sur l’intelligence artificielle témoignent de cette ambition. Pourtant, le tableau est assombri par une réalité alarmante : les cyberattaques en Afrique progressent de 40 % par an, coûtant 4 milliards de dollars en 2023. « Sans résilience numérique, il n’y a pas de transformation durable », a martelé Franck Kié, commissaire général du CAF, lors de l’ouverture du forum.

Les accords signés par l’ASIN répondent à cette urgence. En renforçant la cybersécurité et la formation, ils visent à protéger des secteurs clés comme la finance, la santé et l’administration, tout en préparant une nouvelle génération de talents. Cependant, les défis restent immenses. La pénurie de professionnels qualifiés, soulignée par une étude de l’ISC2 en 2024, freine l’Afrique face à des cybermenaces de plus en plus sophistiquées. De plus, les zones rurales, où l’accès à la connectivité reste limité, risquent d’être laissées pour compte. Enfin, les jeunes, souvent absents des grandes décisions, sont les premiers exposés aux risques numériques, comme l’a rappelé la ministre du Numérique, Aurélie Adam Soulé Zoumarou, dans un discours poignant : « Ne pas inclure ces jeunes, c’est créer des générations vulnérables. »

Un élan fragile mais porteur d’espoir pour le numérique africain

Malgré ces ombres, l’enthousiasme était palpable à Cotonou. Les réseaux sociaux, notamment via des posts sur X, ont vibré d’éloges pour ces partenariats, perçus comme un pas vers une Afrique numérique souveraine. « Le Bénin montre la voie ! » a écrit un utilisateur, tandis qu’un autre saluait « une vision qui dépasse nos frontières ». Les partenaires privés, comme Google Cloud, Kaspersky et MTN, présents au CAF, ont renforcé l’élan en s’engageant aux côtés de l’ASIN pour des projets concrets, des formations certifiantes aux campagnes de sensibilisation.

Cependant, le succès de ces accords dépendra de leur mise en œuvre effective. Les ressources financières, la coordination entre secteurs public et privé, et l’inclusion des populations marginalisées seront des facteurs déterminants. « Nous avons les idées, mais il faut les moyens », confie un observateur local, reflétant une inquiétude partagée. Le Bénin, sous l’impulsion du président Patrice Talon, a déjà prouvé sa capacité à transformer des ambitions en réalités. Reste à savoir si ces partenariats tiendront leurs promesses face aux vents contraires d’un continent en pleine mutation.

Cyber Africa Forum 2025 : Cotonou, catalyseur de l’avenir numérique africain

En conclusion, en accueillant le CAF 2025, Cotonou s’est affirmée comme un phare de l’innovation africaine. Les accords signés par l’ASIN ne sont pas de simples paraphes sur du papier : ils incarnent un cri d’espoir, celui d’un Bénin qui refuse de subir la révolution numérique et choisit de la façonner. Mais dans ce rêve d’un cyberespace sécurisé et inclusif, chaque pas en avant est un défi relevé, chaque signature un pari sur l’avenir. Alors que les délégués quittaient le Sofitel, le 25 juin, le murmure des vagues semblait porter une question : le Bénin saura-t-il transformer cette vision en un legs durable pour l’Afrique ?

Benin tend les bras numériques aux Afro-Descendants en quête de leurs racines

Cotonou, 7 juillet 2025 – Dans un élan historique qui résonne comme un cri de réparation à travers les siècles, le gouvernement béninois a inauguré le 4 juillet dernier une plateforme numérique révolutionnaire, www.myafroorigins.bj, ouvrant grand les portes de la nationalité béninoise aux Afro-descendants du monde entier. Par ailleurs, ce lancement, bien plus qu’une simple formalité administrative, incarne une promesse de justice et une invitation à renouer avec une terre ancestrale arrachée par la traite négrière.

Afro-descendants : Une loi pour réparer l’histoire

Ce projet ambitieux trouve ses racines dans la loi Nᵒ 2024-31, adoptée le 2 septembre 2024, une législation audacieuse qui reconnaît officiellement le droit au retour et à la citoyenneté pour les descendants d’Africains subsahariens déportés lors du commerce transatlantique des esclaves. En effet, pendant des siècles, des millions d’âmes ont été arrachées à leur continent, leurs liens avec leurs origines brisés. Aujourd’hui, le Bénin se positionne comme un pionnier en offrant une réponse concrète à cette fracture historique.

Les mots d’un ministre, l’écho d’une nation

D’ailleurs, lors de la cérémonie de lancement, monsieur Yvon Detchenou, garde des Sceaux et Ministre de la Justice, a donné une voix émouvante à cette initiative :

« En ouvrant le chemin de la nationalité béninoise aux Afro-descendants, nous honorons un principe fondamental : celui du droit au retour. Cette loi est une loi de justice et de reconnaissance, un pas vers la réparation des blessures du passé. »

Ses paroles soulignent ainsi une volonté claire : transformer une douleur collective en une opportunité de réconciliation.

Une plateforme pensée pour le monde

Accessible en français, anglais, portugais et espagnol, www.myafroorigins.bj se veut un outil universel et moderne. Entièrement dématérialisée, elle respecte  les normes internationales de protection des données, garantissant aussi la sécurité des informations personnelles. Le processus est fluide et se déroule comme suit :

  • Information : pour tout savoir sur les démarches.
  • Soumission : pour téléverser les documents requis.
  • Paiement : pour régler les frais de traitement de 100 USD.
  • Suivi : pour vérifier l’avancement via un compte sécurisé.

Une fois la demande validée, les candidats reçoivent une attestation d’éligibilité à la nationalité béninoise, dernière étape avant leur inscription au registre national. En plus , ce parcours numérique supprime les barrières géographiques, rendant ce retour symbolique accessible à tous, où qu’ils soient.

Un pont entre passé et avenir

Au-delà de la logistique, cette initiative porte une signification profonde. Pour les Afro-descendants, elle offre une chance de restaurer une identité fragmentée, de tisser un lien tangible avec une histoire volée. Pour le Bénin, elle promet un enrichissement mutuel : des échanges culturels, économiques et sociaux avec une diaspora reconnectée. Certains y voient même un modèle pour d’autres nations africaines, un appel à repenser la relation avec leurs propres descendants dispersés.

Afro-descendants : Une invitation ouverte

En somme, le Bénin ne se contente pas de regarder son passé en face ; il bâtit également un avenir inclusif. www.myafroorigins.bj n’est pas qu’un site internet : c’est un symbole, un pont numérique reliant des générations séparées par l’océan et le temps. À ceux qui se reconnaissent dans cette histoire, le message est clair : explorez cette opportunité, reconnectez-vous à vos origines, et participez à l’écriture d’un nouveau chapitre.

Pour en savoir plus ou entamer les démarches, rendez-vous dès aujourd’hui sur www.myafroorigins.bj. Le Bénin vous attend, les bras ouverts.

Bénin : La CENA ouvre la voie à une révolution électorale numérique

Bénin 2026 : La CENA lance sa plateforme numérique, la démocratie prend le virage du numérique 

Cotonou,  12 juin 2025Une brise d’innovation souffle avec force sur le paysage démocratique béninois. La Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) a inauguré une plateforme d’apprentissage numérique révolutionnaire, accessible à tous via le portail https://elearning.cena.bj. Cette démarche audacieuse vise à forger une citoyenneté électorale pleinement éclairée. À l’horizon des élections générales de 2026 – un rendez-vous historique où les Béninois éliront simultanément leurs représentants locaux, leurs législateurs et leur chef d’État –, cet outil se dresse comme une sentinelle de la transparence et un flambeau de la participation consciente. Loin d’être une simple vitrine technologique, cette initiative ambitieuse aspire à transformer en profondeur la relation des citoyens au suffrage, dans un pays où la démocratie, encore jeune, cherche à affermir durablement ses racines. Accrochez-vous, car l’avenir du vote au Bénin pourrait bien se jouer en ligne !

  Éducation électorale 2.0 : la CENA ouvre un portail inédit pour les citoyens 

Conçue avec une ambition pédagogique remarquable, cette plateforme se distingue d’abord par son caractère inclusif et sa simplicité d’accès. En effet, quiconque dispose d’un smartphone, d’une tablette ou d’un ordinateur peut s’y connecter facilement, quel que soit l’endroit, pour explorer des contenus savamment élaborés. Ces derniers, découpés en modules clairs et concis, dévoilent les arcanes du système électoral béninois, décryptent les prérogatives des institutions en jeu et esquissent les jalons d’un scrutin irréprochable. « C’est une véritable invitation à la découverte, un puissant levier pour que chaque citoyen devienne un acteur lucide de notre destin commun », confie un haut responsable de la CENA, dont les mots résonnent comme un appel à l’éveil des consciences.

Démocratie numérique : finis les jargons, place à la clarté pour tous 

Loin des jargons abscons et complexes, les enseignements proposés s’adaptent harmonieusement aux néophytes comme aux esprits plus aguerris, offrant une progression pédagogique sur mesure, à la mesure de chacun. Cette souplesse démontre une volonté farouche de la CENA : celle d’abolir les barrières qui, trop souvent, éloignent les populations des subtilités du jeu démocratique. Par conséquent, à travers cet outil innovant, la CENA ne se contente pas seulement d’informer ; elle aspire surtout à émanciper chaque citoyen en lui donnant les clés d’une participation éclairée.

2026 : le Bénin se prépare à un triple scrutin historique 

L’initiative de la CENA s’inscrit dans un contexte politique singulier : les élections générales de 2026 marqueront une étape sans précédent dans l’histoire politique du Bénin. Pour la toute première fois, les urnes vibreront au rythme d’un triple scrutin simultané – communal, législatif et présidentiel – dans une chorégraphie électorale d’une ampleur inégalée. Ce défi colossal, qui mobilisera des millions d’électeurs, exige une préparation d’orfèvre et, surtout, une population prête à saisir les enjeux fondamentaux de cette grand-messe démocratique.

Le calendrier 2026 dévoilé : la CENA trace la voie de scrutins transparents 

D’ores et déjà, les contours de ce marathon électoral se précisent. Le 15 avril 2025, la CENA a en effet dévoilé un chronogramme méticuleusement ciselé. Celui-ci fixe les élections communales et législatives au 11 janvier 2026, suivies de la présidentielle le 12 avril, avec un éventuel second tour programmé le 10 mai. Cette feuille de route détaillée, communiquée officiellement aux partis politiques et aux institutions, témoigne d’une détermination sans faille à orchestrer des scrutins fluides et prévisibles. Cependant, au-delà de la logistique impeccable, c’est la clarté des esprits et la compréhension des citoyens qui, pour la CENA, garantiront le succès total de cette entreprise démocratique.

Vers une confiance retrouvée : la CENA mise tout sur la transparence électorale 

Si l’éducation électorale constitue le cœur battant de cette plateforme numérique, elle répond également à un impératif plus vaste : celui de restaurer et de consolider la confiance dans le processus électoral béninois. Les scrutins passés, parfois entachés de soupçons et de crispations, ont laissé des stigmates que la CENA entend effacer résolument. En s’associant à la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui milite activement pour des élections d’une limpidité exemplaire, et en répondant aux appels de Paradigm Initiative pour la préservation des droits numériques, l’institution affiche une ambition sans équivoque : faire de 2026 un véritable modèle de probité et de transparence électorale.

ANIP-CENA : L’alliance pour une liste électorale fiable et une démocratie renforcée 

La collaboration étroite avec l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP) illustre parfaitement cette quête d’excellence. Une liste électorale informatisée et fiabilisée, dont la publication est promise pour septembre 2025, viendra en effet conforter la robustesse du corps électoral, qui devrait compter environ huit millions d’âmes. « Nous bâtissons un édifice sous lequel chaque pierre compte et est essentielle », murmure un cadre de l’ANIP, pleinement conscient que la moindre imperfection pourrait potentiellement ébranler la légitimité de l’ensemble du scrutin.

Le citoyen, acteur central : la plateforme CENA pour une démocratie vivante 

Mais le véritable souffle de cette révolution numérique réside dans l’élan citoyen qu’elle espère insuffler aux Béninois. « Voter, c’est bien plus qu’un simple geste mécanique ; c’est un acte de foi éclairé et réfléchi », martèle une figure influente de la société civile, activement impliquée dans les échanges avec la CENA. En dotant les citoyens d’un savoir électoral approfondi, la plateforme ambitionne de transformer des spectateurs passifs en protagonistes pleinement engagés, capables de scruter attentivement, de questionner judicieusement et de défendre farouchement leur voix et leurs choix.

En somme, à l’heure où les préparatifs s’intensifient et où le compte à rebours pour 2026 a véritablement commencé, cette initiative digitale se profile comme une passerelle essentielle entre les institutions et le peuple, un trait d’union vital entre les promesses de la démocratie et leur concrétisation tangible. Le Bénin se tient incontestablement à la croisée des chemins : celui d’une nation où le bulletin de vote, désormais porté par des consciences affûtées et informées, deviendra le sceau incontestable d’une souveraineté populaire pleinement assumée. En 2026, le Bénin ne votera pas seulement ; il s’engagera, avec une nouvelle détermination, vers un avenir démocratique plus éclairé et participatif.

Le Bénin, phare de l’identité numérique, rayonne à ID4Africa 2025

Révélation africaine : le Bénin champion de l’identité numérique à ID4Africa 2025 !

Addis-Abeba, 22 mai 2025 — Dans la vibrante capitale éthiopienne, où les ambitions africaines convergent, le Bénin a capté tous les regards lors de l’Assemblée Générale Annuelle d’ID4Africa 2025, tenue du 20 au 23 mai à l’hôtel Skylight. Face à un parterre de plus de 2 300 délégués issus d’une cinquantaine de pays africains et au-delà, Guy Aristide Adjinacou Gnahoui, directeur général de l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP), a dévoilé avec éloquence les avancées fulgurantes du Bénin en matière d’identité numérique, érigeant le pays en modèle continental. Sous le thème « L’identité numérique à grande échelle : prioriser l’usage, accélérer l’impact », cette grand-messe panafricaine a célébré un Bénin audacieux, pionnier d’une transformation numérique inclusive.

Le Bénin, pionnier africain, a brillamment présenté ses avancées en identité numérique à ID4Africa 2025, inspirant le continent avec un taux d'enregistrement de 98% de sa population et des projets ambitieux.Le modèle béninois : une architecture d’identité au service de tous

Au cœur de l’exposé béninois, le Registre National des Personnes Physiques (RNPP) s’est imposé comme une prouesse technologique. Cette base de données centralisée, interopérable avec une vingtaine de systèmes nationaux, attribue à chaque citoyen un Numéro Personnel d’Identification (NPI), sésame vers une myriade de services publics. Selon des données récentes, 98 % des 13 millions de Béninois sont enregistrés et 10 millions de documents d’identité biométriques ont été délivrés, un exploit salué par les experts présents à Addis-Abeba. Cette infrastructure, soutenue par un arsenal juridique robuste – incluant la loi sur l’identification des personnes et le code du numérique – garantit une inclusion sans faille, des zones urbaines aux hameaux les plus reculés.

Un succès bâti sur la synergie : la clé de la réussite béninoise

D’ailleurs, le succès béninois repose sur une orchestration méticuleuse entre l’ANIP, l’Agence des Systèmes d’Information et du Numérique (ASIN) et l’Autorité de Protection des Données Personnelles (APDP). Ces entités, véritables sentinelles de la confiance numérique, veillent à l’intégrité des données et à l’équité d’accès. « Notre modèle repose sur une gouvernance harmonisée, où chaque institution joue un rôle complémentaire », a déclaré M. Adjinacou Gnahoui, suscitant l’admiration de délégations étrangères. En effet, le Bénin, grâce à des réformes comme le Recensement Administratif à Vocation d’Identification de la Population (RAVIP) et son intégration au programme WURI de la Banque Mondiale, a transformé l’identification en levier d’inclusion sociale et de croissance économique.

Le Bénin vise haut : un portefeuille numérique pour 2025 et au-delà

Par ailleurs, loin de se reposer sur ses lauriers, le Bénin esquisse des perspectives audacieuses pour les trois prochaines années. Parmi les projets phares, le lancement imminent d’un portefeuille numérique pour les identifiants électroniques, prévu d’ici à fin 2025, promet de révolutionner l’accès aux services numériques, des transactions financières aux démarches administratives. En outre, cette vision, portée par une volonté politique inébranlable, a séduit les représentants de plusieurs nations qui envisagent des visites au Bénin pour s’inspirer de son modèle. « Le Bénin montre la voie : une identité numérique inclusive est la clé d’un développement durable », a confié un délégué namibien, ému par la présentation.

Écho continental : le Bénin inspire à ID4Africa 2025

L’édition 2025 d’ID4Africa, co-organisée par le Bureau du Premier ministre éthiopien et le Programme National d’Identification (NIDP), a réuni un éventail inédit de voix africaines, avec une hausse de 100 % des intervenants du continent par rapport à 2024. Dans ce creuset d’idées, le Bénin s’est distingué par sa capacité à conjuguer innovation technologique et respect des droits humains, aligné sur l’objectif 16.9 des ODD des Nations Unies. En coulisses, des discussions sur l’interopérabilité et la cybersécurité ont révélé l’urgence de cadres juridiques modernisés, un domaine où le Bénin excelle déjà.

Un avenir lumineux : le Bénin, phare de l’identité numérique en Afrique

Alors que les délégués d’ID4Africa 2025 poursuivent leurs échanges, le Bénin s’affirme comme un phare dans l’écosystème de l’identité numérique africaine. Sa trajectoire, marquée par une ambition sans ostentation et une exécution rigoureuse, inspire au-delà des frontières. À Addis-Abeba, le pays a non seulement partagé son succès, mais aussi tendu une main fraternelle aux nations en quête de solutions. Dans un continent dans lequel l’identité est le socle de la dignité et du progrès, le Bénin trace un sillon lumineux, celui d’une Afrique connectée, inclusive et souveraine.

Bénin-Émiratie : une rencontre pour un avenir numérique sécurisé

Cybersécurité : Cotonou et Abou Dhabi explorent une alliance stratégique à l’ambassade émiratie

Cotonou, 14 mai 2025 — Le 13 mai dernier, l’ambassade des Émirats Arabes Unis à Cotonou s’est transformée en un carrefour d’idées audacieuses et de visions partagées. C’est dans ce cadre, empreint de courtoisie diplomatique, qu’hier, l’ambassadeur émirati a accueilli Franck Kané, président du Forum Cyber Afrique (CAF), pour une rencontre placée sous le signe de la coopération technologique et de la cybersécurité. Ce dialogue, loin d’être anodin, illustre une ambition commune : faire du numérique un levier de développement sûr et durable, dans un monde dans lequel les menaces virtuelles redessinent les enjeux de la souveraineté.

Face à la cybercriminalité : L’expertise émiratie et le Forum Cyber-Afrique s’allient

Au cœur de cette rencontre, plusieurs « dossiers d’intérêt commun » ont été évoqués. Derrière cet euphémisme, se cachent des discussions d’une portée stratégique. Le Forum Cyber-Afrique, fondé par Franck Kané, s’est imposé comme une plateforme incontournable pour sensibiliser les acteurs africains aux défis de la cybersécurité. Depuis sa création, le CAF, dont la première édition s’est tenue en 2021 à Abidjan, réunit décideurs, entreprises et experts pour contrer l’essor de la cybercriminalité, un fléau qui, selon une étude de Deloitte de 2019, touche 45 % des grandes entreprises ouest-africaines. Ces chiffres alarmants soulignent l’urgence d’une réponse concertée, d’autant que les pertes financières, évaluées à 4 milliards de dollars en 2020 pour le continent, sont considérables.

Forts de cette expertise, les Émirats Arabes Unis, pionniers dans l’adoption de technologies avancées, apportent à ce dialogue une connaissance reconnue. Avec des initiatives comme la Dubai Cyber Security Strategy et des investissements massifs dans l’intelligence artificielle, le pays se positionne comme un leader mondial en matière de protection numérique. Cette rencontre avec Kané, figure respectée pour son engagement à doter l’Afrique d’outils robustes face aux cybermenaces, témoigne de la volonté émiratie de tisser des partenariats stratégiques en Afrique de l’Ouest. C’est pourquoi le Bénin, grâce à sa stabilité et à sa transformation numérique, joue un rôle clé dans cette dynamique.

Le Bénin, un hub numérique stratégique : innovations, vulnérabilités et opportunités de coopération avec l’émiratie

Cette volonté de partenariat s’incarne particulièrement au Bénin. Le choix de Cotonou pour cet échange n’est en effet pas fortuit. Sous l’impulsion du président Patrice Talon, le Bénin s’est engagé dans une ambitieuse modernisation numérique. Des projets comme le déploiement de la fibre optique, la digitalisation des services publics et la création de l’Agence du Numérique positionnent le pays comme un hub technologique émergent. Pourtant, cette transition rapide s’accompagne de vulnérabilités accrues : les cyberattaques, notamment les rançongiciels et les vols de données, menacent les institutions et les entreprises. Le CAF, en collaboration avec des partenaires internationaux, œuvre activement à combler ce fossé, en formant des experts locaux et en promouvant des cadres réglementaires adaptés.

L’ambassadeur émirati, en recevant Franck Kané, a précisément reconnu l’importance de ces efforts. Les discussions ont probablement porté sur des pistes concrètes de coopération : échanges de bonnes pratiques, formations spécialisées, voire des investissements conjoints dans des infrastructures de cybersécurité. Les Émirats, qui accueillent des événements majeurs comme GITEX Africa, pourraient envisager des synergies significatives avec le CAF pour amplifier l’impact de telles initiatives au Bénin et au-delà sur le continent.

Vers une alliance numérique durable : perspectives pour le Bénin et l’Afrique

Ces échanges ouvrent des perspectives prometteuses pour l’avenir numérique du Bénin. En quittant le siège de l’ambassade, Franck Kané emportait avec lui plus qu’un simple échange protocolaire : une promesse de collaboration, un engagement à faire du Bénin un acteur clé de la révolution numérique africaine. Cette rencontre, bien que discrète, est lourde de sens et rappelle que la cybersécurité n’est pas qu’une question technique ; elle est un impératif stratégique pour le développement, la souveraineté et la prospérité de la nation. Dans un monde hyper-connecté, le dialogue entre Cotonou et Abou Dhabi pourrait bien être le prélude à une alliance durable, où la vigilance numérique rime avec ambition collective pour le Bénin et le continent.

Cybersécurité : le Bénin au cœur du forum InCyber Europe 2025

Imaginez un carrefour européen où les cerveaux de la cybersécurité s’électrisent, où les clics et les codes tissent l’avenir numérique… Du 1ᵉʳ au 3 avril 2025, ce théâtre n’était autre que Lille, hôte vibrant du Forum InCyber Europe 2025 ! Cette grand-messe, couronnée plus éminent rassemblement européen dédié à la cybersécurité, a attiré une constellation d’experts, de décideurs et de figures clés du domaine, tous animés par la volonté de décrypter les enjeux cruciaux de la sécurité numérique, de la solidité des infrastructures et de la synergie entre nations.

Parmi cette effervescence intellectuelle, Mme Aurelie ADAM SOULE ZOUMAROU, la visionnaire Ministre du Numérique et de la Digitalisation du Bénin, a mené une délégation nationale qui a marqué les esprits par son engagement passionné dans les débats.

Bénin à la tribune : quand la confiance numérique devient un discours captivant

Lors de son allocution, la Ministre a déployé une éloquence captivante pour retracer le périple du Bénin vers une autonomie digitale assumée. Loin de se limiter à un simple récit, elle a dévoilé les jalons d’une ambition portée par une détermination politique sans faille et des accomplissements palpables. Ainsi, l’élan de mutation digitale qui galvanise le pays a été mis en relief, témoignant d’une aspiration à hisser le Bénin au rang de modèle dans l’univers des technologies de l’information.

Cybersécurité : le pilier béninois d’une transformation numérique robuste

La cybersécurité, pivot essentiel de cette métamorphose, s’est imposée comme un leitmotiv de son propos. En effet, dans un monde où les interconnexions numériques croissantes exposent données et systèmes critiques à des périls multiformes, Mme ADAM SOULE ZOUMAROU a détaillé les mesures entreprises pour fortifier la résilience béninoise face aux cybermenaces. À titre d’exemple, des initiatives emblématiques, telles que l’édification d’un Centre National de Cyberdéfense ou l’élaboration d’une stratégie nationale dédiée, ont été évoquées comme autant de preuves d’un engagement tangible.

Le Bénin, représenté par sa Ministre du Numérique, a marqué le Forum InCyber Europe 2025 en présentant ses avancées en cybersécurité Main tendue numérique : le Bénin lance un appel vibrant à la coopération internationale au InCyber Europe 2025 

Au-delà de ces avancées internes, la Ministre a plaidé avec vigueur pour une concertation mondiale renforcée. Face à des cyberattaques qui se jouent des frontières, elle a érigé la collaboration entre États en impératif absolu. Dans cette optique, elle a formulé une invitation solennelle à tisser des partenariats stratégiques, révélant la propension du Bénin à accueillir des coopérations fécondes pour nourrir l’essor de son écosystème numérique. De ce fait, ce message se veut un écho aux acteurs internationaux, entreprises ou institutions, prêts à s’investir dans un pays où la stabilité politique et la clarté de la vision digitale ouvrent un champ fertile aux initiatives novatrices.

Le Bénin s’affirme : un acteur clé de la cybersécurité africaine à l’assaut du futur numérique

La présence béninoise au Forum InCyber Europe 2025 a ainsi brillé comme une vitrine des progrès réalisés en matière de cybersécurité, tout en réaffirmant une ouverture résolue à l’entraide globale. À la lumière de cette participation, le Bénin s’affirme avec aplomb comme une figure incontournable de la cybersécurité sur le continent africain, armé d’audace et d’une détermination sans relâche pour affronter les défis du numérique.

Washington, épicentre de l’innovation : le Global Digital Summit en action

Du 17 au 20 mars 2025, le siège de la Banque mondiale à Washington s’est mué en un carrefour planétaire des idées novatrices, accueillant le Global Digital Summit. En effet, cet aréopage d’envergure, orchestré par le prestigieux groupe financier, a convié des figures éminentes des sphères publique et privée à croiser leurs visions pour féconder les avancées technologiques et insuffler des métamorphoses profondes dans les sociétés contemporaines.

Parmi ces voix influentes, celle de Mme Aurélie Adam Soulé Zoumarou, Ministre du Numérique et de la Digitalisation du Bénin, s’est élevée avec une clarté singulière, portant haut les aspirations d’une nation en quête d’un avenir numérique harmonieux.

Lors du Global Digital Summit 2025 à Washington, la Ministre béninoise Aurélie Adam Soulé Zoumarou a brillamment défendu une vision équilibréMonnaie électronique : entre audace technologique et prudence régulatrice 

Au fil de ces quatre jours d’échanges intenses, la Ministre a marqué les esprits lors d’une intervention magistrale consacrée à la monnaie électronique, un sujet qui cristallise les espoirs et les défis de notre ère. Avec une éloquence rare, elle a disserté sur l’impératif de conjuguer audace innovante et prudence régulatrice.

Selon elle, ce levier technologique, loin d’être une simple commodité, s’érige en un vecteur stratégique capable de tisser des ponts vers une inclusion financière plus large et de fortifier la robustesse économique des États. Cependant, elle a pris soin de nuancer son propos, plaidant pour une approche sur mesure : chaque nation, a-t-elle argué, doit sculpter son propre sentier dans cette révolution monétaire, en épousant les contours de ses réalités et de ses ambitions propres.

Lors du Global Digital Summit 2025 à Washington, la Ministre béninoise Aurélie Adam Soulé Zoumarou a brillamment défendu une vision équilibréAu-delà de cette tribune remarquée, Mme Adam Soulé Zoumarou n’a pas ménagé sa présence, s’immergeant dans une mosaïque de sessions où se sont entrelacés débats techniques et perspectives visionnaires. Sa participation active a témoigné d’une volonté farouche de positionner le Bénin comme un acteur incontournable dans le concert des nations numériques. À travers ses prises de parole, elle a esquissé les linéaments d’une gouvernance éclairée, où la technologie ne se contente pas d’éblouir, mais se met au service d’un progrès tangible et équitable.

Un tremplin pour le futur : quelles retombées pour le Bénin après Washington ?

Ce sommet, par sa portée universelle, a offert à la Ministre une scène pour faire rayonner les avancées béninoises, tout en puisant dans le creuset des expériences internationales. Les échos de ses interventions ont sans doute semé des graines de réflexion parmi ses pairs, mais une question demeure en suspens, tel un horizon à déchiffrer : jusqu’où cette dynamique impulsée à Washington saura-t-elle essaimer, transformant les promesses en actes au cœur des terres béninoises et au-delà ? L’avenir, gardien jaloux de ses secrets, garde encore la réponse en son sein.

 

Forger le Future : Le camp d’innovation low-tech de Porto-Novo réinvente la simplicité

Dans l’enceinte vibrante de Porto-Novo, capitale du Bénin où les marchés bruissent de vie et les ruelles résonnent d’histoire, une révolution a pris racine. En effet, pendant deux semaines, du 3 au 14 mars 2025, un groupe de jeunes innovateurs s’est réuni pour le camp d’innovation low-tech, un creuset où la créativité a transformé des matériaux modestes en réponses audacieuses aux défis locaux. Loin des gadgets sophistiqués, ces esprits brillants ont misé sur l’ingéniosité et la durabilité pour façonner un avenir plus résilient.

Organisé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Bénin, cet événement a rassemblé des ingénieurs en herbe, des concepteurs et des rêveurs pragmatiques, tous animés par une mission commune : concevoir des solutions simples, accessibles et respectueuses de l’environnement. Par ailleurs,durant quatorze jours, ils ont sculpté des idées avec une ardeur palpable, leurs mains façonnant des prototypes tandis que leurs esprits esquissaient des lendemains plus lumineux.

À Porto-Novo, de jeunes innovateurs ont créé des solutions low-tech durables lors d'un camp de deux semaines organisé par le PNUD,L’essence du low-tech : réinventer l’utile

En outre, le concept de « low-tech » ne se contente pas de prôner la simplicité ; il célèbre des technologies qui se plient aux réalités du terrain. Accessibles financièrement, faciles à entretenir et reproductibles, ces innovations répondent aux besoins fondamentaux (énergie, eau, alimentation) là où les infrastructures modernes peinent à s’implanter. Au Bénin, où l’accès irrégulier à l’électricité, la rareté de l’eau et l’insécurité alimentaire rythment le quotidien de nombreuses communautés, ces solutions incarnent ainsi un levier d’autonomie et de résilience.

Des créations au service des communautés

D’ailleurs, au cœur du camp, quatre projets ont vu le jour, chacun taillé pour répondre à une nécessité locale avec une ingéniosité saisissante.

  • Le cuiseur/grilleur de maïs : Pensé pour alléger la facture énergétique des foyers, cet appareil réduit la consommation de bois ou de charbon tout en accélérant la préparation du maïs, aliment de base. « On ne cuisine pas seulement du maïs, on cuisine du temps et des économies », confie un participant originaire de Cotonou, le regard pétillant de fierté.
  • La tour d’hydroponie : véritable défi à l’espace restreint des zones urbaines, cette structure verticale permet de cultiver des légumes dans une eau enrichie en nutriments, sans sol. « C’est une ferme dans une colonne », explique une innovatrice, « une chance pour ceux qui n’ont qu’un coin de cour. »
  • Le générateur éolien autonome : captant la force des vents, ce dispositif offre une source d’électricité fiable aux villages hors réseau. « Quand le vent souffle, il allume nos maisons », raconte un membre de l’équipe, soulignant l’espoir d’une lumière constante pour les nuits rurales.
  • Le fumoir à poisson : Dans un pays où le poisson abonde mais se perd faute de conservation, ce fumoir simple et efficace prolonge la durée de vie des prises. « Chaque poisson fumé, c’est une famille nourrie plus longtemps », note une participante, le sourire teinté de satisfaction.

low-tech : une moisson d’espoir

Le 14 mars 2025, alors que le camp touchait à sa fin, l’atmosphère vibrait d’un mélange d’accomplissement et d’élan. Ces prototypes n’étaient pas de simples objets ; ils étaient des promesses tangibles, prêtes à germer dans les communautés du Bénin et au-delà. Sous l’égide de l’initiative UniPod — peut-être un clin d’œil à un programme d’innovation durable du PNUD — ces jeunes ont aussi prouvé que la technologie n’a pas besoin de sophistication pour être transformatrice.

Dans un monde souvent ébloui par les prouesses high-tech, le camp d’innovation low-tech de Porto-Novo a rappelé une vérité essentielle : les solutions les plus puissantes sont parfois les plus humbles. En dotant les individus des outils pour créer et entretenir leurs propres réponses, ce type d’initiative dessine un avenir où la durabilité devient une seconde nature.

L’aube d’un nouveau possible

En somme, à la fin de cette journée à Porto-Novo, une certitude demeure : la technologie, loin d’être une force destructrice, peut être un vecteur d’harmonie entre l’homme et son environnement. Les innovateurs présents ont démontré que la sobriété et la solidarité peuvent guider le développement technologique.

 

Le Bénin se lance dans l’aventure des Olympiades Internationales de l’Intelligence Artificielle 2025

Pour la première fois de son histoire, le Bénin s’apprête à faire son entrée sur la scène mondiale des Olympiades Internationales de l’Intelligence Artificielle (IOAI) 2025. Cet événement prestigieux, qui se tiendra du 2 au 9 août à Pékin, en Chine, réunira les esprits les plus brillants parmi les collégiens et lycéens du monde entier, tous passionnés par l’intelligence artificielle (IA). En effet, une occasion unique pour le Bénin de mettre en lumière ses jeunes talents et de s’affirmer comme un acteur émergent dans le domaine des technologies numériques.

Une compétition d’envergure mondiale

À l’évidence, les IOAI, organisées chaque année, sont bien plus qu’un simple concours : elles représentent une vitrine internationale pour les compétences en IA des jeunes générations. À titre d’exemple, après une première édition réussie en 2024 à Burgas, en Bulgarie, où 41 équipes de 32 pays ont rivalisé d’ingéniosité, la deuxième édition promet d’être encore plus ambitieuse. Concrètement, prévue dans la capitale chinoise, elle devrait accueillir des équipes venues de plus de 60 pays, prêtes à relever des défis mêlant programmation, résolution de problèmes complexes et créativité technologique. Pour le Bénin, cette participation marque un tournant, symbolisant son engagement croissant dans l’éducation numérique et l’innovation.

Qui peut représenter le Bénin ?

Dans cette optique, le pays ne compte pas se lancer dans cette aventure à la légère. Dans le but de constituer une équipe redoutable, les responsables mettent en place un processus de sélection rigoureux. Ils invitent les élèves des classes de seconde, première et terminale à tenter leur chance, à condition que ces derniers remplissent certains critères bien définis. Tout d’abord, ils exigent une maîtrise de l’anglais, langue officielle de la compétition. Deuxièmement, les candidats doivent être âgés de moins de 20 ans au 2 août 2025, date de début de l’événement. Enfin, un accès à un ordinateur et une connexion internet stable sont indispensables, car une formation en ligne précédera la compétition.

Un test de présélection pour dénicher les pépites

Dès lors, le chemin vers Pékin commence dès maintenant avec l’ouverture des candidatures, qui se déroulent du 24 février au 9 mars 2025. Les jeunes intéressés peuvent soumettre leur dossier via une plateforme dédiée, dont les détails sont accessibles en ligne. Par la suite, une étape clé suivra : un test de présélection en ligne, programmé pour le 15 mars 2025 à 10 h. Ce test, conçu pour évaluer les compétences en logique, programmation et compréhension des concepts d’IA, permettra d’identifier les meilleurs talents du pays. Par la suite, les heureux sélectionnés bénéficieront ensuite d’une formation intensive pour affiner leurs compétences et se préparer à affronter les défis internationaux.

Une opportunité pour la jeunesse béninoise

En réalité, cette initiative s’inscrit dans une dynamique à plus grande portée par des acteurs comme Sèmè City, l’agence de développement de la cité de l’innovation au Bénin, et le ministère du Numérique et de la Digitalisation. Elle reflète l’ambition du pays de former des générations capables de rivaliser sur la scène mondiale dans des domaines aussi stratégiques que l’IA. À ce propos, alors que le Bénin se distingue déjà comme un leader en Afrique de l’Ouest pour l’IA responsable, selon le « Global Index on Responsible AI » 2024, cette participation à l’IOAI 2025 pourrait renforcer sa position et inspirer d’autres nations africaines.

Un appel à la passion et à l’excellence pour l’ Olympiades Internationales de l’IA

« Tu es passionné par l’intelligence artificielle et prêt à relever le défi ? » « C’est l’opportunité parfaite pour représenter le Bénin sur la scène internationale ! » Cet appel, lancé sur les réseaux sociaux par Sèmè City, résonne comme une invitation à la jeunesse béninoise à saisir cette chance unique. Au-delà de la compétition, c’est une aventure humaine et intellectuelle qui attend les participants, avec la possibilité de côtoyer des pairs du monde entier, d’échanger des idées et de repousser les limites de la créativité technologique.

Vers un avenir numérique prometteur

En conclusion, alors que le compte à rebours pour le 9 mars, date limite des candidatures, a commencé, l’excitation monte dans les établissements scolaires du Bénin. Cette première participation aux Olympiades Internationales de l’Intelligence Artificielle est bien plus qu’un symbole : elle incarne une volonté de préparer la jeunesse à un avenir dans lequel l’IA jouera un rôle central. Pour les élèves béninois, l’heure est venue de briller et de porter haut les couleurs nationales à Pékin en août 2025. Le rendez-vous est pris !

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Renforcement des capacités en cybersécurité : Une délégation béninoise en mission d’études au Luxembourg

Dans un contexte où les menaces numériques se diversifient et se complexifient, la cybersécurité s’impose comme un enjeu stratégique majeur pour les États et les organisations. Du 10 au 14 février dernier, une délégation de haut niveau béninoise, composée de responsables de l’Agence des Systèmes d’Information et du Numérique (ASIN) et du Centre national d’investigations numériques, s’est rendue au Luxembourg dans le cadre d’un voyage d’études intensif visant à renforcer les compétences nationales en matière de cybersécurité.

Un programme intensif et enrichissant

Au cours de cette mission, les participants ont été plongés au cœur d’un programme de formation complet et interactif. Entre ateliers pratiques, séances de formation et exercices de simulation, la délégation béninoise a pu appréhender les bonnes pratiques luxembourgeoises en matière de gestion des risques et de réponse aux incidents de cybersécurité. Parmi les moments forts de ce séjour figure une immersion dans une simulation de cyberattaque orchestrée par Room42, qui a permis aux experts béninois de tester et de perfectionner leurs capacités de réaction face à une menace numérique réelle.

Par ailleurs, la formation sur la méthode MONARC, un outil d’évaluation des risques largement adopté au Luxembourg, a offert aux participants une approche méthodologique robuste pour élaborer des stratégies de protection adaptées aux besoins spécifiques du Bénin. Les échanges ont également porté sur la création et la gestion d’un Computer Security Incident Response Team (CSIRT), une structure indispensable pour assurer une réponse rapide et coordonnée aux incidents de sécurité au sein des institutions béninoises.

Des échanges fructueux avec des experts luxembourgeois en cybersécurité

La délégation a eu l’opportunité de rencontrer et d’échanger avec plusieurs acteurs clés du secteur de la cybersécurité au Luxembourg. Parmi eux, la Luxembourg House of Cybersecurity et le Computer Incident Response Center Luxembourg, qui jouent un rôle crucial dans la gestion des crises informatiques dans l’Hexagone. Ces rencontres ont permis aux experts béninois de bénéficier de retours d’expérience et d’une expertise technique de pointe.

Les discussions ont couvert de nombreux aspects, de la protection des infrastructures critiques à la gestion de l’identité numérique, en passant par la surveillance des systèmes d’information et la protection des données personnelles. Les échanges avec des représentants du Haut-Commissariat à la Protection nationale, de LuxTrust et de la Commission nationale pour la protection des données ont enrichi la réflexion stratégique des participants, leur offrant ainsi des pistes concrètes pour adapter les meilleures pratiques internationales au contexte béninois.

 une délégation béninoise, en mission d’études au Luxembourg, adopte les meilleures pratiques internationales pour renforcer sa stratégie de cybersécurité et sécuriser son cyberespace.

Des enjeux stratégiques pour le Bénin

Cette mission d’études s’inscrit dans la continuité du programme « Développement digital » lancé en mai dernier, qui vise à moderniser l’écosystème numérique béninois et à renforcer la résilience des infrastructures informatiques face aux cybermenaces. Pour le Bénin, le renforcement des capacités en cybersécurité ne se limite pas à une mise à niveau technique : il s’agit également de sécuriser l’ensemble du cyberespace national et de créer un environnement numérique de confiance, propice au développement économique et à l’innovation.

Les enseignements tirés de cette expérience permettront à l’ASIN et aux autres institutions concernées d’élaborer une feuille de route intégrant les bonnes pratiques identifiées. Ce document stratégique vise à guider la mise en œuvre des actions concrètes pour améliorer la gestion des risques, la protection des données et la réponse aux incidents dans tout le pays. Dans ce cadre, l’implantation d’un CSIRT constitue un levier essentiel pour renforcer la coordination entre les différents acteurs et assurer une réaction rapide en cas de crise.

Un pas décisif vers une meilleurs cybersécurité

En s’inspirant des modèles éprouvés à l’international, le Bénin confirme son engagement à protéger son cyberespace et à sécuriser ses infrastructures numériques. Cette délégation, en se dotant de compétences et d’outils innovants, fait un pas de plus vers l’atteinte d’un niveau de sécurité optimal qui profitera à l’ensemble des citoyens et des entreprises du pays.

À l’issue de ce séjour d’études, les responsables béninois rentreront avec une vision enrichie et des outils concrets pour adapter leur stratégie nationale de cybersécurité. En s’appuyant sur l’expertise luxembourgeoise, le Bénin entend non seulement améliorer la sécurité de ses systèmes d’information, mais aussi renforcer sa souveraineté numérique dans un environnement en perpétuelle évolution.

Cette initiative marque ainsi une étape clé dans la transformation numérique du Bénin, illustrant parfaitement comment la coopération internationale peut contribuer à bâtir un avenir numérique plus sûr et résilient.

Bénin : La digitalisation des marchés publics

Autrefois fastidieuse et chronophage, l’obtention de l’attestation de non-exclusion de la commande publique au Bénin s’inscrit désormais dans une dynamique de modernisation qui redéfinit les interactions entre les entreprises et l’administration. Ce précieux sésame, indispensable pour accéder aux marchés publics, se matérialise aujourd’hui en quelques clics grâce à une plateforme numérique dédiée.

La digitalisation : une réforme structurelle aux bénéfices immédiats

Longtemps perçue comme un goulot d’étranglement dans le parcours des entrepreneurs, la délivrance de cette attestation pouvait nécessiter plusieurs semaines d’attente, engendrant des délais préjudiciables à la compétitivité des entreprises. Désormais, la dématérialisation du processus permet de réduire le délai maximal à 72 heures, avec une volonté affichée de ramener cette échéance à 24 heures.

L’homme d’affaires Léonard DOSSOU ne cache pas son enthousiasme :
« Avant, c’était un véritable casse-tête. Aujourd’hui, on ne perd plus de temps. Peu importe où l’on se trouve, il suffit d’un accès internet pour soumettre la demande et récupérer le document. C’est un gain considérable pour nous, chefs d’entreprise. »

Un levier d’efficience pour l’économie nationale

Au-delà du simple aspect pratique, cette réforme s’inscrit dans un cadre plus large de digitalisation des services publics, impulsé par le gouvernement béninois. La numérisation de l’attestation de non-exclusion ne se résume pas à une avancée technologique : elle incarne une mutation des rapports entre l’administration et les acteurs économiques, où la fluidité et la transparence deviennent des maîtres-mots.

Les chiffres fournis par l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) témoignent d’ailleurs du succès de cette initiative. Sur les 24.639 demandes enregistrées en 2023, plus de 20.000 ont été approuvées, traduisant une adoption massive du dispositif.

Un outil stratégique, mais perfectible

Toutefois, si le système semble avoir trouvé son rythme de croisière, certaines zones d’ombre subsistent. En dépit des ajustements réalisés, des entrepreneurs déplorent encore des difficultés liées à la validation du numéro IFU (Identifiant Fiscal Unique) par les services compétents.

Raoufou ODJO-RADJI, élu consulaire à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin, reconnaît les avancées, mais pointe les améliorations à apporter :
« Le processus est plus fluide, c’est indéniable. Mais il reste des détails à peaufiner pour une efficacité optimale. Un entrepreneur ne peut se permettre d’attendre si son dossier est bloqué pour une raison qu’il ne maîtrise pas. »

Vers une administration 100 % digitale ?

En somme, L’initiative s’aligne sur une volonté plus globale d’instaurer un environnement des affaires compétitif et moderne. Le succès de la plateforme de délivrance des attestations pourrait ainsi ouvrir la voie à une numérisation accrue d’autres services administratifs, simplifiant davantage le quotidien des entrepreneurs béninois.

À terme, le Bénin ambitionne une administration dans laquelle la dématérialisation sera la norme et non plus l’exception. Si les ajustements techniques et organisationnels suivent, cette mutation pourrait bien repositionner le pays comme un modèle en matière de gestion digitalisation des services publics en Afrique de l’Ouest.

 

Arnaques numériques : de fausses offres d’emploi ciblent le Bénin

Cotonou, 10 février 2025– À l’ère du numérique, où les opportunités de travail à distance se multiplient, les cybercriminels exploitent les espoirs et la confiance des citoyens béninois en quête d’emploi. En effet, depuis plusieurs jours, une vague d’escroqueries sévit, orchestrée par un groupe d’individus malintentionnés proposant des tâches rémunérées à exécuter en ligne. Derrière ces promesses alléchantes se cache un stratagème frauduleux visant à soutirer de l’argent ou des informations personnelles sensibles aux victimes.

Arnaques numériques : un mode opératoire insidieux

Les escrocs opèrent principalement via des numéros étrangers, notamment en provenance du Nigeria, et contactent leurs cibles par messagerie instantanée. Leur approche est subtile : ils présentent des offres d’emploi flexibles, souvent trop belles pour être vraies, et demandent aux intéressés de s’engager dans de prétendues missions lucratives.

En plus, dans de nombreux cas, ils imposent le versement d’une somme initiale sous divers prétextes : frais d’inscription, achat d’un logiciel nécessaire à la tâche ou garantie de paiement. Une fois l’argent versé, les escrocs disparaissent, laissant la victime démunie. D’autres fois, ils exigent des informations personnelles qui peuvent être utilisées pour des actes frauduleux plus graves, comme le vol d’identité.

Le Centre national d’investigations numériques en alerte

Face à cette menace croissante, le Centre National d’Investigations Numériques (CNIN) appelle la population à la vigilance et recommande un refus catégorique de toute interaction avec ces individus. Une traque numérique est aussi en cours pour identifier et neutraliser ce réseau frauduleux.

Les autorités rappellent quelques principes fondamentaux pour éviter de tomber dans ce piège :

  • Méfiez-vous des offres d’emploi trop attractives, notamment celles promettant des gains rapides sans qualification spécifique.
  • Ne versez jamais d’argent pour obtenir un emploi, une entreprise sérieuse ne demande pas de paiement pour un recrutement.
  • Vérifiez l’identité de votre interlocuteur, une recherche rapide sur Internet peut souvent révéler l’arnaque.
  • Ne partagez aucune donnée personnelle ou bancaire avec un recruteur inconnu.

Que faire si vous êtes victime ?

Par ailleurs, le CNIN invite les personnes déjà dupées par ces escrocs à déposer une plainte. Deux options sont mises à leur disposition :

  1. Par e-mail : plaintes@cnin.bj
  2. Via le site web officiel : https://cnin.bj

Chaque signalement permettra d’enrichir l’enquête en cours et d’accélérer le démantèlement de ce réseau.

Une vigilance collective pour contrer la cybercriminalité

Les arnaques en ligne évoluent constamment, exploitant de nouvelles méthodes pour tromper les internautes. La meilleure protection reste la prudence et l’éducation numérique. En adoptant une posture critique face aux propositions douteuses et en partageant ces alertes avec leur entourage, les citoyens peuvent ainsi contribuer activement à la lutte contre ces pratiques malveillantes.

En somme, dans un monde où la confiance numérique devient un enjeu crucial, une vigilance accrue et une coopération entre les autorités et la population sont essentielles pour endiguer ces menaces et assurer un environnement numérique sécurisé pour tous.

 

Le Bénin s’engage pour un Internet sécurisé et accessible à tous

Cotonou, 11 novembre 2024 – Le Forum national sur la gouvernance de l’Internet (FGI-Bénin) a tenu sa 13ᵉ édition samedi dernier à Cotonou. Réunissant des acteurs étatiques, de la société civile et du secteur privé, cet événement a placé en effet la qualité et la sécurité de l’accès aux services en ligne au cœur des débats.

Sous le thème Internet de qualité pour un accès sécurisé aux services en ligne, les participants ont souligné l’importance d’un environnement numérique fiable pour le développement du Bénin. Par ailleurs, le président du Mag/FGI-Bénin, Angelo Klanclounon, a rappelé que l’objectif est de construire un écosystème numérique performant et sécurisé, en particulier pour les prestataires de services en ligne.

Wilfried Quenum, président du FGI-Bénin, a quant à lui insisté sur la nécessité d’une gouvernance de l’Internet inclusive et participative. Il a appelé à des échanges fructueux pour harmoniser les connaissances et les expériences, et ainsi améliorer la qualité et la sécurité des infrastructures numériques.

Mary Uduma, représentante du Forum sur la gouvernance de l’Internet en Afrique de l’Ouest, a salué les efforts du Bénin en faveur d’un accès équitable à l’internet. Elle a souligné l’importance de la sécurité des services en ligne dans un contexte marqué par la multiplication des cybermenaces.

Le représentant du ministre du numérique et de la digitalisation s’est félicité pour la mobilisation des acteurs autour de cette problématique. Il a rappelé les actions menées par le gouvernement pour améliorer le cadre juridique et institutionnel du secteur numérique et a souligné l’importance de la protection des données personnelles.

Les principaux enjeux abordés lors de ce 13ème Forum sur la gouvernance de l’internet

Les participants ont abordé des sujets variés tels que :

  • La qualité du service Internet au Bénin : les inégalités d’accès, les problèmes de disponibilité et les solutions envisageables ont été au cœur des discussions.
  • La protection des données personnelles : face à l’essor des services en ligne, la question de la protection des données à caractère personnel s’est posée avec acuité.
  • La lutte contre la désinformation : les participants ont réfléchi aux moyens de lutter contre la propagation de fausses informations et de deepfakes.

Les recommandations issues de ce forum permettront d’élaborer des politiques publiques visant à renforcer la gouvernance de l’Internet au Bénin et à garantir un accès sécurisé et équitable aux services en ligne pour tous les citoyens.

En somme, la 13ᵉ édition du FGI-Bénin a une nouvelle fois démontré l’importance d’une approche collaborative pour relever les défis liés à la gouvernance de l’Internet. En rassemblant les acteurs clés, ce forum a permis de renforcer le dialogue et de favoriser l’émergence de solutions innovantes. Cette dynamique de collaboration est essentielle pour bâtir un avenir numérique inclusif et prospère.

L’équipe béninoise M3V7R décroche la médaille d’argent au Hackathon de la CEDEAO

Cotonou, le 18 octobre 2024 –  L’équipe béninoise « M3V7R » a brillé lors de la 3e édition de l’Hackathon de la CEDEAO sur la cybersécurité, se classant à la deuxième place. Cette compétition, qui s’est déroulée à Abuja au Nigeria du 15 au 16 octobre, a rassemblé les meilleurs talents de la région en matière de cybersécurité.

En effet, ce résultat est une véritable fierté pour le Bénin. Il témoigne du haut niveau de compétences des jeunes talents béninois dans le domaine de la cybersécurité. Les membres de l’équipe « M3V7R » ont su faire preuve d’ingéniosité, de créativité et d’une grande maîtrise technique pour proposer des solutions innovantes aux défis posés par ce concours.

Un podium 100 % ouest-africain

Après 30 heures de compétition acharnée, c’est l’équipe ivoirienne « ShellxRoot » qui a remporté le premier prix. Ensuite, l’équipe béninoise « M3V7R » s’est illustrée en décrochant la médaille d’argent, suivie de près par l’équipe nigériane « Error ». Ce podium 100 % ouest-africain témoigne du haut niveau de compétences des jeunes talents de la région.

Par ailleurs, les trois équipes lauréates ont été récompensées par des prix en espèces : « ShellxRoot » 10.000 dollars, « M3V7R » 8.000 dollars, « Error » 6.000 dollars. De plus, ils ont également reçu des ordinateurs portables offerts par le NITDA (Agence nationale de développement des technologies de l’information du Nigeria) et des bons de certification sponsorisés par la CEDEAO. Ainsi, ces récompenses viennent saluer leur créativité, leur esprit d’innovation et leur capacité à résoudre des problèmes complexes en matière de cybersécurité. Ces distinctions leur permettront de poursuivre leur apprentissage et de développer leurs compétences.

En plus, cette deuxième place est une belle récompense pour le travail acharné de l’équipe béninoise. Elle ouvre aussi de nouvelles perspectives pour les jeunes talents qui la composent.

Un avenir prometteur pour la cybersécurité en Afrique de l’Ouest

Le Commissaire de la CEDEAO pour l’infrastructure, l’énergie et la numérisation, M. Sédiko Douka, s’est félicité des résultats de cette édition et a encouragé les participants à poursuivre leurs efforts. « Nous sommes déterminés à développer le potentiel numérique de nos jeunes et à faire en sorte que l’Afrique de l’Ouest reste compétitive dans l’économie numérique mondiale », a-t-il déclaré.

Il a souligné l’importance de soutenir les jeunes talents et de les inciter à s’investir dans le domaine de la cybersécurité, un secteur en pleine expansion et stratégique pour le développement de l’Afrique de l’Ouest.

L’Hackathon de la CEDEAO, un tremplin pour les jeunes talents

Cette 3e édition de l’Hackathon de la CEDEAO a rassemblé 44 jeunes, âgés de 18 à 35 ans, provenant de 11 pays de la région. Pendant trois jours, ces jeunes talents ont rivalisé d’ingéniosité pour trouver des solutions innovantes aux défis de la cybersécurité. Une atmosphère de compétition saine et constructive a régné lors de l’événement.

Organisé chaque année, l’Hackathon de la CEDEAO offre aux jeunes développeurs africains une plateforme unique pour mettre en valeur leurs compétences, échanger avec des experts et nouer des contacts professionnels. Ce concours contribue à renforcer l’écosystème numérique de la région et à promouvoir l’innovation dans le domaine de la cybersécurité.

En bref, fort de ce succès, le Bénin peut être fier de ses jeunes talents et de leur capacité à relever les défis de demain. Il est à espérer que cette dynamique se poursuive et que de nombreux autres jeunes Béninois se lancent dans l’aventure de la cybersécurité.

 

Les blogueurs béninois plaident pour un Internet libre en Afrique

Cotonou, le 7 octobre 2024 – De retour du premier forum africain sur la liberté d’Internet, tenu à Dakar, l’Association des Blogueurs du Bénin partage ses impressions sur cet événement majeur. Le forum, qui a rassemblé des acteurs clés de la société civile et des experts en technologies de l’information, a été l’occasion de mettre en lumière les enjeux de la liberté d’expression en ligne en Afrique.

Les blogueurs béninois dénoncent les coupures d'Internet lors des élections et plaident pour un accès libre et sécurisé à l'information en Afrique.Des coupures d’Internet récurrentes en Afrique

L’une des principales problématiques abordées lors de ce forum a été celle des coupures d’Internet, une pratique de plus en plus fréquente en Afrique, notamment pendant les périodes électorales. Le cas du Bénin, qui a connu une coupure d’Internet lors des dernières élections législatives, a été évoqué par les représentants de l’Association des Blogueurs du Bénin. Cette pratique, selon eux, constitue une atteinte grave à la liberté d’expression et à l’accès à l’information.

Un appel à la vigilance

Face à cette situation, l’Association des Blogueurs du Bénin appelle les gouvernements africains à garantir un accès libre et sécurisé à Internet pour tous les citoyens. Les blogueurs béninois ont souligné l’importance de sensibiliser les populations à un usage responsable d’Internet et d’encourager le dialogue avec les autorités pour trouver des solutions durables.

Un enjeu démocratique

La liberté d’Internet est un enjeu démocratique majeur. Elle permet aux citoyens de s’informer, de débattre et de participer à la vie politique. Les coupures d’Internet constituent donc une entrave à l’exercice de ces droits fondamentaux.

Les blogueurs béninois dénoncent les coupures d'Internet lors des élections et plaident pour un accès libre et sécurisé à l'information en Afrique.Un appel à la solidarité

L’Association des Blogueurs du Bénin remercie aussi  les organisateurs du forum pour leur initiative et appelle l’ensemble des acteurs de la société civile à travailler ensemble pour la défense de la liberté d’expression en ligne en Afrique.

En conclusion , le premier forum africain sur la liberté d’Internet a mis en lumière les enjeux cruciaux liés à l’accès à l’information et à la liberté d’expression en ligne en Afrique. Les participants ont souligné l’importance de garantir un Internet ouvert et accessible à tous, tout en présentant les défis posés par les coupures d’Internet et la désinformation. Pour aller de l’avant, il est nécessaire de renforcer la coopération régionale, de sensibiliser les citoyens et de promouvoir des politiques publiques favorables à. la liberté d’expression en ligne. L’avenir de la démocratie en Afrique dépendra en grande partie de notre capacité à relever ces défis.

Sli Afrika révolutionne le suivi des véhicules au Bénin avec « Suivio »

Cotonou, 3 septembre 2024 – La société béninoise Sli Afrika vient de lancer une solution innovante pour le suivi des véhicules au Bénin. Baptisé « Suivio », ce système de suivi GPS offre aux particuliers et aux professionnels un moyen simple et efficace de localiser leurs véhicules en temps réel.

Présenté le lundi 2 septembre aux médias, « Suivio » se distingue par son accessibilité et sa fiabilité. Selon Ruchdie Zannou, Directrice générale adjointe de Sli Afrika, l’objectif est de démocratiser le suivi GPS au Bénin en le rendant accessible à toutes les bourses. Pour seulement 30 000 francs CFA par semestre, les utilisateurs peuvent bénéficier d’une multitude de services : localisation en temps réel, suivi de l’état du véhicule, contrôle de la vitesse, etc.

« Nous avons conçu « Suivio » pour répondre aux besoins spécifiques du marché béninois », explique Jean-Noé Hodonou, Directeur général de Sli Afrika. « Notre solution permet non seulement de sécuriser les véhicules, mais aussi d’optimiser la gestion de flotte pour les entreprises ».

« Suivio »: Une réponse aux enjeux de sécurité et d’efficacité

Dans un contexte où les vols de véhicules sont de plus en plus fréquents, « Suivio » offre une solution de sécurité supplémentaire. En permettant de localiser un véhicule volé en temps réel, le système facilite grandement le travail des forces de l’ordre.

Par ailleurs, pour les entreprises disposant d’un parc automobile, « Suivio » permet d’optimiser les itinéraires, de réduire les coûts de carburant et d’améliorer la productivité des conducteurs.

Jean-Noé Hodonou, directeur général, annonce également que l’initiative « Suivio » soutient les efforts du gouvernement pour améliorer le quotidien des citoyens grâce au numérique. »Suivio » représente un engagement renouvelé envers les objectifs numériques du gouvernement, soulignant une avancée technologique significative pour la société.

Une innovation made in Bénin

En développant « Suivio », Sli Afrika confirme son positionnement en tant que leader dans le domaine des technologies télématiques au Bénin. Cette entreprise, créée en 2017, s’est donnée pour mission de faciliter l’accès aux technologies numériques pour tous.

Avec « Suivio », Sli Afrika contribue à renforcer la position du Bénin en tant que pays innovant et à l’avant-garde des nouvelles technologies.

En démocratisant l’accès au suivi GPS, Sli Afrika contribue à améliorer la sécurité des biens et des personnes au Bénin. Cette solution innovante pourrait également avoir un impact positif sur l’économie en optimisant la gestion des flottes et en particulier les coûts liés. aux vols de véhicules « Suivio » est bien plus qu’un simple outil technologique, c’est un véritable levier de développement pour le pays .

Cyberdélit : Interpellation du directeur de la publication fictive

Dans la lutte incessante contre la cybercriminalité, l’Office Central de Répression de la Cybercriminalité (OCRC) a appréhendé le directeur de la publication non officielle « Aujourd’hui au Bénin ». Les autorités ont placé en détention préventive, le mercredi 24 avril 2024, le directeur, Ghislain Stevens Lemon de ce périodique, qui n’a pas d’existence légale.

Par ailleurs, l’arrestation de ce responsable médiatique s’inscrit dans le cadre d’une investigation diligentée par l’OCRC. Le magistrat instructeur interrogera le directeur sur procès-verbal avant qu’il ne comparaisse.

En effet, cette action judiciaire est la conséquence directe d’une diffusion de déclarations fallacieusement attribuées à Me Joseph Djogbénou, éminent président du parti Union Progressiste le Renouveau. La une provocatrice du journal, datée du lundi 15 avril 2024, titrait de manière sensationnelle : « Course à la Marina : Je serai candidat même sous le crépitement des armes », une citation que M. Djogbénou réfute catégoriquement.

En outre , lors d’une allocution officielle tenue le mercredi 17 avril 2024, la figure politique incriminée a formellement récusé ces allégations. « Il n’est point dans mes convictions ni dans mes usages de proférer de telles assertions », a-t-il affirmé, réfutant les allégations.

Dans la sphère béninoise, la presse subit une réglementation stricte et les publications doivent aussi obtenir une reconnaissance légale de manière impérative.

En réponse à cette exigence, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a sommé, le 18 avril, les éditeurs de journaux ou de feuilles périodiques apocryphes de se conformer à la loi, sous peine d’encourir des pénalités sévères.

En somme , cette affaire met en lumière la nécessité impérieuse de respecter les cadres légaux établis pour la presse dans un environnement numérique de plus en plus prolifique.

Le Bénin et le Canada Forge une Alliance Stratégique en IA

 À l’heure où le Bénin célèbre l’adoption de sa stratégie Nationale d’Intelligence Artificielle(IA) et des Mégadonnées, une rencontre de haut niveau a eu lieu, marquant un tournant décisif pour l’avenir numérique du pays.

L’Ambassade du Canada près le Bénin, en collaboration avec le Ministère du Numérique et de la Digitalisation, a orchestré une table ronde sur l’Intelligence Artificielle, co-présidée par Madame Aurelie ADAM SOULE ZOUMAROU, Ministre du Numérique et de la Digitalisation, et Madame Raymonde GAGNÉ, Présidente du Sénat canadien.

L’Ambassade du Canada près le Bénin, avec le Ministère du Numérique et de la Digitalisation, ont orchestré une table ronde sur l'IA

Bénin: Un Hub d’Intelligence Artificielle(IA) en Devenir

En effet, le Bénin, avec sa récente stratégie d’IA, se positionne comme un acteur clé dans le domaine de l’intelligence artificielle et du traitement des données massives. Cette initiative promet de rendre le pays plus attractif pour les investissements, notamment ceux du secteur privé et des partenaires au développement.

En outre, le Canada, leader reconnu en IA, a manifesté son intérêt pour des collaborations fructueuses avec le Bénin, soulignant l’importance de la recherche et de la commercialisation dans ce secteur en pleine expansion.

L’Ambassade du Canada près le Bénin, avec le Ministère du Numérique et de la Digitalisation, ont orchestré une table ronde sur l'IAUn Dialogue Constructif pour un Avenir Partagé

La table ronde a été l’occasion pour les acteurs du numérique, les entrepreneurs, les représentants parlementaires et académiques du Bénin et du Canada, ainsi qu’une délégation dirigée par la présidente du Sénat canadien, d’explorer les voies de collaboration. Ces échanges ont mis en lumière les synergies possibles entre les deux nations, ouvrant la voie à des partenariats stratégiques.

Engagement pour une Coopération Durable

La conviction que l’intelligence artificielle nécessite une coopération internationale a été un leitmotiv partagé lors de cette rencontre. Madame Raymonde GAGNÉ a réitéré l’engagement du Canada à partager son expertise avec le Bénin. La Ministre Aurelie ADAM SOULE ZOUMAROU a quant à elle souligné l’importance de cette table ronde comme un catalyseur pour le Bénin, désireux de saisir toutes les opportunités pour progresser dans le domaine de l’IA, tout en promouvant un développement inclusif et éthique.

Cet événement illustre l’engagement des deux pays à forger un avenir numérique commun, basé sur l’échange de connaissances et le développement de technologies avancées. Il marque une étape significative dans la consolidation des relations bilatérales et le renforcement de la coopération dans le domaine de l’intelligence artificielle.