Le Bénin se lance dans l’aventure des Olympiades Internationales de l’Intelligence Artificielle 2025

Pour la première fois de son histoire, le Bénin s’apprête à faire son entrée sur la scène mondiale des Olympiades Internationales de l’Intelligence Artificielle (IOAI) 2025. Cet événement prestigieux, qui se tiendra du 2 au 9 août à Pékin, en Chine, réunira les esprits les plus brillants parmi les collégiens et lycéens du monde entier, tous passionnés par l’intelligence artificielle (IA). En effet, une occasion unique pour le Bénin de mettre en lumière ses jeunes talents et de s’affirmer comme un acteur émergent dans le domaine des technologies numériques.

Une compétition d’envergure mondiale

À l’évidence, les IOAI, organisées chaque année, sont bien plus qu’un simple concours : elles représentent une vitrine internationale pour les compétences en IA des jeunes générations. À titre d’exemple, après une première édition réussie en 2024 à Burgas, en Bulgarie, où 41 équipes de 32 pays ont rivalisé d’ingéniosité, la deuxième édition promet d’être encore plus ambitieuse. Concrètement, prévue dans la capitale chinoise, elle devrait accueillir des équipes venues de plus de 60 pays, prêtes à relever des défis mêlant programmation, résolution de problèmes complexes et créativité technologique. Pour le Bénin, cette participation marque un tournant, symbolisant son engagement croissant dans l’éducation numérique et l’innovation.

Qui peut représenter le Bénin ?

Dans cette optique, le pays ne compte pas se lancer dans cette aventure à la légère. Dans le but de constituer une équipe redoutable, les responsables mettent en place un processus de sélection rigoureux. Ils invitent les élèves des classes de seconde, première et terminale à tenter leur chance, à condition que ces derniers remplissent certains critères bien définis. Tout d’abord, ils exigent une maîtrise de l’anglais, langue officielle de la compétition. Deuxièmement, les candidats doivent être âgés de moins de 20 ans au 2 août 2025, date de début de l’événement. Enfin, un accès à un ordinateur et une connexion internet stable sont indispensables, car une formation en ligne précédera la compétition.

Un test de présélection pour dénicher les pépites

Dès lors, le chemin vers Pékin commence dès maintenant avec l’ouverture des candidatures, qui se déroulent du 24 février au 9 mars 2025. Les jeunes intéressés peuvent soumettre leur dossier via une plateforme dédiée, dont les détails sont accessibles en ligne. Par la suite, une étape clé suivra : un test de présélection en ligne, programmé pour le 15 mars 2025 à 10 h. Ce test, conçu pour évaluer les compétences en logique, programmation et compréhension des concepts d’IA, permettra d’identifier les meilleurs talents du pays. Par la suite, les heureux sélectionnés bénéficieront ensuite d’une formation intensive pour affiner leurs compétences et se préparer à affronter les défis internationaux.

Une opportunité pour la jeunesse béninoise

En réalité, cette initiative s’inscrit dans une dynamique à plus grande portée par des acteurs comme Sèmè City, l’agence de développement de la cité de l’innovation au Bénin, et le ministère du Numérique et de la Digitalisation. Elle reflète l’ambition du pays de former des générations capables de rivaliser sur la scène mondiale dans des domaines aussi stratégiques que l’IA. À ce propos, alors que le Bénin se distingue déjà comme un leader en Afrique de l’Ouest pour l’IA responsable, selon le « Global Index on Responsible AI » 2024, cette participation à l’IOAI 2025 pourrait renforcer sa position et inspirer d’autres nations africaines.

Un appel à la passion et à l’excellence pour l’ Olympiades Internationales de l’IA

« Tu es passionné par l’intelligence artificielle et prêt à relever le défi ? » « C’est l’opportunité parfaite pour représenter le Bénin sur la scène internationale ! » Cet appel, lancé sur les réseaux sociaux par Sèmè City, résonne comme une invitation à la jeunesse béninoise à saisir cette chance unique. Au-delà de la compétition, c’est une aventure humaine et intellectuelle qui attend les participants, avec la possibilité de côtoyer des pairs du monde entier, d’échanger des idées et de repousser les limites de la créativité technologique.

Vers un avenir numérique prometteur

En conclusion, alors que le compte à rebours pour le 9 mars, date limite des candidatures, a commencé, l’excitation monte dans les établissements scolaires du Bénin. Cette première participation aux Olympiades Internationales de l’Intelligence Artificielle est bien plus qu’un symbole : elle incarne une volonté de préparer la jeunesse à un avenir dans lequel l’IA jouera un rôle central. Pour les élèves béninois, l’heure est venue de briller et de porter haut les couleurs nationales à Pékin en août 2025. Le rendez-vous est pris !

Postulez ici

Renforcement des capacités en cybersécurité : Une délégation béninoise en mission d’études au Luxembourg

Dans un contexte où les menaces numériques se diversifient et se complexifient, la cybersécurité s’impose comme un enjeu stratégique majeur pour les États et les organisations. Du 10 au 14 février dernier, une délégation de haut niveau béninoise, composée de responsables de l’Agence des Systèmes d’Information et du Numérique (ASIN) et du Centre national d’investigations numériques, s’est rendue au Luxembourg dans le cadre d’un voyage d’études intensif visant à renforcer les compétences nationales en matière de cybersécurité.

Un programme intensif et enrichissant

Au cours de cette mission, les participants ont été plongés au cœur d’un programme de formation complet et interactif. Entre ateliers pratiques, séances de formation et exercices de simulation, la délégation béninoise a pu appréhender les bonnes pratiques luxembourgeoises en matière de gestion des risques et de réponse aux incidents de cybersécurité. Parmi les moments forts de ce séjour figure une immersion dans une simulation de cyberattaque orchestrée par Room42, qui a permis aux experts béninois de tester et de perfectionner leurs capacités de réaction face à une menace numérique réelle.

Par ailleurs, la formation sur la méthode MONARC, un outil d’évaluation des risques largement adopté au Luxembourg, a offert aux participants une approche méthodologique robuste pour élaborer des stratégies de protection adaptées aux besoins spécifiques du Bénin. Les échanges ont également porté sur la création et la gestion d’un Computer Security Incident Response Team (CSIRT), une structure indispensable pour assurer une réponse rapide et coordonnée aux incidents de sécurité au sein des institutions béninoises.

Des échanges fructueux avec des experts luxembourgeois en cybersécurité

La délégation a eu l’opportunité de rencontrer et d’échanger avec plusieurs acteurs clés du secteur de la cybersécurité au Luxembourg. Parmi eux, la Luxembourg House of Cybersecurity et le Computer Incident Response Center Luxembourg, qui jouent un rôle crucial dans la gestion des crises informatiques dans l’Hexagone. Ces rencontres ont permis aux experts béninois de bénéficier de retours d’expérience et d’une expertise technique de pointe.

Les discussions ont couvert de nombreux aspects, de la protection des infrastructures critiques à la gestion de l’identité numérique, en passant par la surveillance des systèmes d’information et la protection des données personnelles. Les échanges avec des représentants du Haut-Commissariat à la Protection nationale, de LuxTrust et de la Commission nationale pour la protection des données ont enrichi la réflexion stratégique des participants, leur offrant ainsi des pistes concrètes pour adapter les meilleures pratiques internationales au contexte béninois.

 une délégation béninoise, en mission d’études au Luxembourg, adopte les meilleures pratiques internationales pour renforcer sa stratégie de cybersécurité et sécuriser son cyberespace.

Des enjeux stratégiques pour le Bénin

Cette mission d’études s’inscrit dans la continuité du programme « Développement digital » lancé en mai dernier, qui vise à moderniser l’écosystème numérique béninois et à renforcer la résilience des infrastructures informatiques face aux cybermenaces. Pour le Bénin, le renforcement des capacités en cybersécurité ne se limite pas à une mise à niveau technique : il s’agit également de sécuriser l’ensemble du cyberespace national et de créer un environnement numérique de confiance, propice au développement économique et à l’innovation.

Les enseignements tirés de cette expérience permettront à l’ASIN et aux autres institutions concernées d’élaborer une feuille de route intégrant les bonnes pratiques identifiées. Ce document stratégique vise à guider la mise en œuvre des actions concrètes pour améliorer la gestion des risques, la protection des données et la réponse aux incidents dans tout le pays. Dans ce cadre, l’implantation d’un CSIRT constitue un levier essentiel pour renforcer la coordination entre les différents acteurs et assurer une réaction rapide en cas de crise.

Un pas décisif vers une meilleurs cybersécurité

En s’inspirant des modèles éprouvés à l’international, le Bénin confirme son engagement à protéger son cyberespace et à sécuriser ses infrastructures numériques. Cette délégation, en se dotant de compétences et d’outils innovants, fait un pas de plus vers l’atteinte d’un niveau de sécurité optimal qui profitera à l’ensemble des citoyens et des entreprises du pays.

À l’issue de ce séjour d’études, les responsables béninois rentreront avec une vision enrichie et des outils concrets pour adapter leur stratégie nationale de cybersécurité. En s’appuyant sur l’expertise luxembourgeoise, le Bénin entend non seulement améliorer la sécurité de ses systèmes d’information, mais aussi renforcer sa souveraineté numérique dans un environnement en perpétuelle évolution.

Cette initiative marque ainsi une étape clé dans la transformation numérique du Bénin, illustrant parfaitement comment la coopération internationale peut contribuer à bâtir un avenir numérique plus sûr et résilient.

Bénin : La digitalisation des marchés publics

Autrefois fastidieuse et chronophage, l’obtention de l’attestation de non-exclusion de la commande publique au Bénin s’inscrit désormais dans une dynamique de modernisation qui redéfinit les interactions entre les entreprises et l’administration. Ce précieux sésame, indispensable pour accéder aux marchés publics, se matérialise aujourd’hui en quelques clics grâce à une plateforme numérique dédiée.

La digitalisation : une réforme structurelle aux bénéfices immédiats

Longtemps perçue comme un goulot d’étranglement dans le parcours des entrepreneurs, la délivrance de cette attestation pouvait nécessiter plusieurs semaines d’attente, engendrant des délais préjudiciables à la compétitivité des entreprises. Désormais, la dématérialisation du processus permet de réduire le délai maximal à 72 heures, avec une volonté affichée de ramener cette échéance à 24 heures.

L’homme d’affaires Léonard DOSSOU ne cache pas son enthousiasme :
« Avant, c’était un véritable casse-tête. Aujourd’hui, on ne perd plus de temps. Peu importe où l’on se trouve, il suffit d’un accès internet pour soumettre la demande et récupérer le document. C’est un gain considérable pour nous, chefs d’entreprise. »

Un levier d’efficience pour l’économie nationale

Au-delà du simple aspect pratique, cette réforme s’inscrit dans un cadre plus large de digitalisation des services publics, impulsé par le gouvernement béninois. La numérisation de l’attestation de non-exclusion ne se résume pas à une avancée technologique : elle incarne une mutation des rapports entre l’administration et les acteurs économiques, où la fluidité et la transparence deviennent des maîtres-mots.

Les chiffres fournis par l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) témoignent d’ailleurs du succès de cette initiative. Sur les 24.639 demandes enregistrées en 2023, plus de 20.000 ont été approuvées, traduisant une adoption massive du dispositif.

Un outil stratégique, mais perfectible

Toutefois, si le système semble avoir trouvé son rythme de croisière, certaines zones d’ombre subsistent. En dépit des ajustements réalisés, des entrepreneurs déplorent encore des difficultés liées à la validation du numéro IFU (Identifiant Fiscal Unique) par les services compétents.

Raoufou ODJO-RADJI, élu consulaire à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin, reconnaît les avancées, mais pointe les améliorations à apporter :
« Le processus est plus fluide, c’est indéniable. Mais il reste des détails à peaufiner pour une efficacité optimale. Un entrepreneur ne peut se permettre d’attendre si son dossier est bloqué pour une raison qu’il ne maîtrise pas. »

Vers une administration 100 % digitale ?

En somme, L’initiative s’aligne sur une volonté plus globale d’instaurer un environnement des affaires compétitif et moderne. Le succès de la plateforme de délivrance des attestations pourrait ainsi ouvrir la voie à une numérisation accrue d’autres services administratifs, simplifiant davantage le quotidien des entrepreneurs béninois.

À terme, le Bénin ambitionne une administration dans laquelle la dématérialisation sera la norme et non plus l’exception. Si les ajustements techniques et organisationnels suivent, cette mutation pourrait bien repositionner le pays comme un modèle en matière de gestion digitalisation des services publics en Afrique de l’Ouest.

 

Arnaques numériques : de fausses offres d’emploi ciblent le Bénin

Cotonou, 10 février 2025– À l’ère du numérique, où les opportunités de travail à distance se multiplient, les cybercriminels exploitent les espoirs et la confiance des citoyens béninois en quête d’emploi. En effet, depuis plusieurs jours, une vague d’escroqueries sévit, orchestrée par un groupe d’individus malintentionnés proposant des tâches rémunérées à exécuter en ligne. Derrière ces promesses alléchantes se cache un stratagème frauduleux visant à soutirer de l’argent ou des informations personnelles sensibles aux victimes.

Arnaques numériques : un mode opératoire insidieux

Les escrocs opèrent principalement via des numéros étrangers, notamment en provenance du Nigeria, et contactent leurs cibles par messagerie instantanée. Leur approche est subtile : ils présentent des offres d’emploi flexibles, souvent trop belles pour être vraies, et demandent aux intéressés de s’engager dans de prétendues missions lucratives.

En plus, dans de nombreux cas, ils imposent le versement d’une somme initiale sous divers prétextes : frais d’inscription, achat d’un logiciel nécessaire à la tâche ou garantie de paiement. Une fois l’argent versé, les escrocs disparaissent, laissant la victime démunie. D’autres fois, ils exigent des informations personnelles qui peuvent être utilisées pour des actes frauduleux plus graves, comme le vol d’identité.

Le Centre national d’investigations numériques en alerte

Face à cette menace croissante, le Centre National d’Investigations Numériques (CNIN) appelle la population à la vigilance et recommande un refus catégorique de toute interaction avec ces individus. Une traque numérique est aussi en cours pour identifier et neutraliser ce réseau frauduleux.

Les autorités rappellent quelques principes fondamentaux pour éviter de tomber dans ce piège :

  • Méfiez-vous des offres d’emploi trop attractives, notamment celles promettant des gains rapides sans qualification spécifique.
  • Ne versez jamais d’argent pour obtenir un emploi, une entreprise sérieuse ne demande pas de paiement pour un recrutement.
  • Vérifiez l’identité de votre interlocuteur, une recherche rapide sur Internet peut souvent révéler l’arnaque.
  • Ne partagez aucune donnée personnelle ou bancaire avec un recruteur inconnu.

Que faire si vous êtes victime ?

Par ailleurs, le CNIN invite les personnes déjà dupées par ces escrocs à déposer une plainte. Deux options sont mises à leur disposition :

  1. Par e-mail : plaintes@cnin.bj
  2. Via le site web officiel : https://cnin.bj

Chaque signalement permettra d’enrichir l’enquête en cours et d’accélérer le démantèlement de ce réseau.

Une vigilance collective pour contrer la cybercriminalité

Les arnaques en ligne évoluent constamment, exploitant de nouvelles méthodes pour tromper les internautes. La meilleure protection reste la prudence et l’éducation numérique. En adoptant une posture critique face aux propositions douteuses et en partageant ces alertes avec leur entourage, les citoyens peuvent ainsi contribuer activement à la lutte contre ces pratiques malveillantes.

En somme, dans un monde où la confiance numérique devient un enjeu crucial, une vigilance accrue et une coopération entre les autorités et la population sont essentielles pour endiguer ces menaces et assurer un environnement numérique sécurisé pour tous.

 

Le Bénin s’engage pour un Internet sécurisé et accessible à tous

Cotonou, 11 novembre 2024 – Le Forum national sur la gouvernance de l’Internet (FGI-Bénin) a tenu sa 13ᵉ édition samedi dernier à Cotonou. Réunissant des acteurs étatiques, de la société civile et du secteur privé, cet événement a placé en effet la qualité et la sécurité de l’accès aux services en ligne au cœur des débats.

Sous le thème Internet de qualité pour un accès sécurisé aux services en ligne, les participants ont souligné l’importance d’un environnement numérique fiable pour le développement du Bénin. Par ailleurs, le président du Mag/FGI-Bénin, Angelo Klanclounon, a rappelé que l’objectif est de construire un écosystème numérique performant et sécurisé, en particulier pour les prestataires de services en ligne.

Wilfried Quenum, président du FGI-Bénin, a quant à lui insisté sur la nécessité d’une gouvernance de l’Internet inclusive et participative. Il a appelé à des échanges fructueux pour harmoniser les connaissances et les expériences, et ainsi améliorer la qualité et la sécurité des infrastructures numériques.

Mary Uduma, représentante du Forum sur la gouvernance de l’Internet en Afrique de l’Ouest, a salué les efforts du Bénin en faveur d’un accès équitable à l’internet. Elle a souligné l’importance de la sécurité des services en ligne dans un contexte marqué par la multiplication des cybermenaces.

Le représentant du ministre du numérique et de la digitalisation s’est félicité pour la mobilisation des acteurs autour de cette problématique. Il a rappelé les actions menées par le gouvernement pour améliorer le cadre juridique et institutionnel du secteur numérique et a souligné l’importance de la protection des données personnelles.

Les principaux enjeux abordés lors de ce 13ème Forum sur la gouvernance de l’internet

Les participants ont abordé des sujets variés tels que :

  • La qualité du service Internet au Bénin : les inégalités d’accès, les problèmes de disponibilité et les solutions envisageables ont été au cœur des discussions.
  • La protection des données personnelles : face à l’essor des services en ligne, la question de la protection des données à caractère personnel s’est posée avec acuité.
  • La lutte contre la désinformation : les participants ont réfléchi aux moyens de lutter contre la propagation de fausses informations et de deepfakes.

Les recommandations issues de ce forum permettront d’élaborer des politiques publiques visant à renforcer la gouvernance de l’Internet au Bénin et à garantir un accès sécurisé et équitable aux services en ligne pour tous les citoyens.

En somme, la 13ᵉ édition du FGI-Bénin a une nouvelle fois démontré l’importance d’une approche collaborative pour relever les défis liés à la gouvernance de l’Internet. En rassemblant les acteurs clés, ce forum a permis de renforcer le dialogue et de favoriser l’émergence de solutions innovantes. Cette dynamique de collaboration est essentielle pour bâtir un avenir numérique inclusif et prospère.

L’équipe béninoise M3V7R décroche la médaille d’argent au Hackathon de la CEDEAO

Cotonou, le 18 octobre 2024 –  L’équipe béninoise « M3V7R » a brillé lors de la 3e édition de l’Hackathon de la CEDEAO sur la cybersécurité, se classant à la deuxième place. Cette compétition, qui s’est déroulée à Abuja au Nigeria du 15 au 16 octobre, a rassemblé les meilleurs talents de la région en matière de cybersécurité.

En effet, ce résultat est une véritable fierté pour le Bénin. Il témoigne du haut niveau de compétences des jeunes talents béninois dans le domaine de la cybersécurité. Les membres de l’équipe « M3V7R » ont su faire preuve d’ingéniosité, de créativité et d’une grande maîtrise technique pour proposer des solutions innovantes aux défis posés par ce concours.

Un podium 100 % ouest-africain

Après 30 heures de compétition acharnée, c’est l’équipe ivoirienne « ShellxRoot » qui a remporté le premier prix. Ensuite, l’équipe béninoise « M3V7R » s’est illustrée en décrochant la médaille d’argent, suivie de près par l’équipe nigériane « Error ». Ce podium 100 % ouest-africain témoigne du haut niveau de compétences des jeunes talents de la région.

Par ailleurs, les trois équipes lauréates ont été récompensées par des prix en espèces : « ShellxRoot » 10.000 dollars, « M3V7R » 8.000 dollars, « Error » 6.000 dollars. De plus, ils ont également reçu des ordinateurs portables offerts par le NITDA (Agence nationale de développement des technologies de l’information du Nigeria) et des bons de certification sponsorisés par la CEDEAO. Ainsi, ces récompenses viennent saluer leur créativité, leur esprit d’innovation et leur capacité à résoudre des problèmes complexes en matière de cybersécurité. Ces distinctions leur permettront de poursuivre leur apprentissage et de développer leurs compétences.

En plus, cette deuxième place est une belle récompense pour le travail acharné de l’équipe béninoise. Elle ouvre aussi de nouvelles perspectives pour les jeunes talents qui la composent.

Un avenir prometteur pour la cybersécurité en Afrique de l’Ouest

Le Commissaire de la CEDEAO pour l’infrastructure, l’énergie et la numérisation, M. Sédiko Douka, s’est félicité des résultats de cette édition et a encouragé les participants à poursuivre leurs efforts. « Nous sommes déterminés à développer le potentiel numérique de nos jeunes et à faire en sorte que l’Afrique de l’Ouest reste compétitive dans l’économie numérique mondiale », a-t-il déclaré.

Il a souligné l’importance de soutenir les jeunes talents et de les inciter à s’investir dans le domaine de la cybersécurité, un secteur en pleine expansion et stratégique pour le développement de l’Afrique de l’Ouest.

L’Hackathon de la CEDEAO, un tremplin pour les jeunes talents

Cette 3e édition de l’Hackathon de la CEDEAO a rassemblé 44 jeunes, âgés de 18 à 35 ans, provenant de 11 pays de la région. Pendant trois jours, ces jeunes talents ont rivalisé d’ingéniosité pour trouver des solutions innovantes aux défis de la cybersécurité. Une atmosphère de compétition saine et constructive a régné lors de l’événement.

Organisé chaque année, l’Hackathon de la CEDEAO offre aux jeunes développeurs africains une plateforme unique pour mettre en valeur leurs compétences, échanger avec des experts et nouer des contacts professionnels. Ce concours contribue à renforcer l’écosystème numérique de la région et à promouvoir l’innovation dans le domaine de la cybersécurité.

En bref, fort de ce succès, le Bénin peut être fier de ses jeunes talents et de leur capacité à relever les défis de demain. Il est à espérer que cette dynamique se poursuive et que de nombreux autres jeunes Béninois se lancent dans l’aventure de la cybersécurité.

 

Les blogueurs béninois plaident pour un Internet libre en Afrique

Cotonou, le 7 octobre 2024 – De retour du premier forum africain sur la liberté d’Internet, tenu à Dakar, l’Association des Blogueurs du Bénin partage ses impressions sur cet événement majeur. Le forum, qui a rassemblé des acteurs clés de la société civile et des experts en technologies de l’information, a été l’occasion de mettre en lumière les enjeux de la liberté d’expression en ligne en Afrique.

Les blogueurs béninois dénoncent les coupures d'Internet lors des élections et plaident pour un accès libre et sécurisé à l'information en Afrique.Des coupures d’Internet récurrentes en Afrique

L’une des principales problématiques abordées lors de ce forum a été celle des coupures d’Internet, une pratique de plus en plus fréquente en Afrique, notamment pendant les périodes électorales. Le cas du Bénin, qui a connu une coupure d’Internet lors des dernières élections législatives, a été évoqué par les représentants de l’Association des Blogueurs du Bénin. Cette pratique, selon eux, constitue une atteinte grave à la liberté d’expression et à l’accès à l’information.

Un appel à la vigilance

Face à cette situation, l’Association des Blogueurs du Bénin appelle les gouvernements africains à garantir un accès libre et sécurisé à Internet pour tous les citoyens. Les blogueurs béninois ont souligné l’importance de sensibiliser les populations à un usage responsable d’Internet et d’encourager le dialogue avec les autorités pour trouver des solutions durables.

Un enjeu démocratique

La liberté d’Internet est un enjeu démocratique majeur. Elle permet aux citoyens de s’informer, de débattre et de participer à la vie politique. Les coupures d’Internet constituent donc une entrave à l’exercice de ces droits fondamentaux.

Les blogueurs béninois dénoncent les coupures d'Internet lors des élections et plaident pour un accès libre et sécurisé à l'information en Afrique.Un appel à la solidarité

L’Association des Blogueurs du Bénin remercie aussi  les organisateurs du forum pour leur initiative et appelle l’ensemble des acteurs de la société civile à travailler ensemble pour la défense de la liberté d’expression en ligne en Afrique.

En conclusion , le premier forum africain sur la liberté d’Internet a mis en lumière les enjeux cruciaux liés à l’accès à l’information et à la liberté d’expression en ligne en Afrique. Les participants ont souligné l’importance de garantir un Internet ouvert et accessible à tous, tout en présentant les défis posés par les coupures d’Internet et la désinformation. Pour aller de l’avant, il est nécessaire de renforcer la coopération régionale, de sensibiliser les citoyens et de promouvoir des politiques publiques favorables à. la liberté d’expression en ligne. L’avenir de la démocratie en Afrique dépendra en grande partie de notre capacité à relever ces défis.

Sli Afrika révolutionne le suivi des véhicules au Bénin avec « Suivio »

Cotonou, 3 septembre 2024 – La société béninoise Sli Afrika vient de lancer une solution innovante pour le suivi des véhicules au Bénin. Baptisé « Suivio », ce système de suivi GPS offre aux particuliers et aux professionnels un moyen simple et efficace de localiser leurs véhicules en temps réel.

Présenté le lundi 2 septembre aux médias, « Suivio » se distingue par son accessibilité et sa fiabilité. Selon Ruchdie Zannou, Directrice générale adjointe de Sli Afrika, l’objectif est de démocratiser le suivi GPS au Bénin en le rendant accessible à toutes les bourses. Pour seulement 30 000 francs CFA par semestre, les utilisateurs peuvent bénéficier d’une multitude de services : localisation en temps réel, suivi de l’état du véhicule, contrôle de la vitesse, etc.

« Nous avons conçu « Suivio » pour répondre aux besoins spécifiques du marché béninois », explique Jean-Noé Hodonou, Directeur général de Sli Afrika. « Notre solution permet non seulement de sécuriser les véhicules, mais aussi d’optimiser la gestion de flotte pour les entreprises ».

« Suivio »: Une réponse aux enjeux de sécurité et d’efficacité

Dans un contexte où les vols de véhicules sont de plus en plus fréquents, « Suivio » offre une solution de sécurité supplémentaire. En permettant de localiser un véhicule volé en temps réel, le système facilite grandement le travail des forces de l’ordre.

Par ailleurs, pour les entreprises disposant d’un parc automobile, « Suivio » permet d’optimiser les itinéraires, de réduire les coûts de carburant et d’améliorer la productivité des conducteurs.

Jean-Noé Hodonou, directeur général, annonce également que l’initiative « Suivio » soutient les efforts du gouvernement pour améliorer le quotidien des citoyens grâce au numérique. »Suivio » représente un engagement renouvelé envers les objectifs numériques du gouvernement, soulignant une avancée technologique significative pour la société.

Une innovation made in Bénin

En développant « Suivio », Sli Afrika confirme son positionnement en tant que leader dans le domaine des technologies télématiques au Bénin. Cette entreprise, créée en 2017, s’est donnée pour mission de faciliter l’accès aux technologies numériques pour tous.

Avec « Suivio », Sli Afrika contribue à renforcer la position du Bénin en tant que pays innovant et à l’avant-garde des nouvelles technologies.

En démocratisant l’accès au suivi GPS, Sli Afrika contribue à améliorer la sécurité des biens et des personnes au Bénin. Cette solution innovante pourrait également avoir un impact positif sur l’économie en optimisant la gestion des flottes et en particulier les coûts liés. aux vols de véhicules « Suivio » est bien plus qu’un simple outil technologique, c’est un véritable levier de développement pour le pays .

Cyberdélit : Interpellation du directeur de la publication fictive

Dans la lutte incessante contre la cybercriminalité, l’Office Central de Répression de la Cybercriminalité (OCRC) a appréhendé le directeur de la publication non officielle « Aujourd’hui au Bénin ». Les autorités ont placé en détention préventive, le mercredi 24 avril 2024, le directeur, Ghislain Stevens Lemon de ce périodique, qui n’a pas d’existence légale.

Par ailleurs, l’arrestation de ce responsable médiatique s’inscrit dans le cadre d’une investigation diligentée par l’OCRC. Le magistrat instructeur interrogera le directeur sur procès-verbal avant qu’il ne comparaisse.

En effet, cette action judiciaire est la conséquence directe d’une diffusion de déclarations fallacieusement attribuées à Me Joseph Djogbénou, éminent président du parti Union Progressiste le Renouveau. La une provocatrice du journal, datée du lundi 15 avril 2024, titrait de manière sensationnelle : « Course à la Marina : Je serai candidat même sous le crépitement des armes », une citation que M. Djogbénou réfute catégoriquement.

En outre , lors d’une allocution officielle tenue le mercredi 17 avril 2024, la figure politique incriminée a formellement récusé ces allégations. « Il n’est point dans mes convictions ni dans mes usages de proférer de telles assertions », a-t-il affirmé, réfutant les allégations.

Dans la sphère béninoise, la presse subit une réglementation stricte et les publications doivent aussi obtenir une reconnaissance légale de manière impérative.

En réponse à cette exigence, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a sommé, le 18 avril, les éditeurs de journaux ou de feuilles périodiques apocryphes de se conformer à la loi, sous peine d’encourir des pénalités sévères.

En somme , cette affaire met en lumière la nécessité impérieuse de respecter les cadres légaux établis pour la presse dans un environnement numérique de plus en plus prolifique.

Le Bénin et le Canada Forge une Alliance Stratégique en IA

 À l’heure où le Bénin célèbre l’adoption de sa stratégie Nationale d’Intelligence Artificielle(IA) et des Mégadonnées, une rencontre de haut niveau a eu lieu, marquant un tournant décisif pour l’avenir numérique du pays.

L’Ambassade du Canada près le Bénin, en collaboration avec le Ministère du Numérique et de la Digitalisation, a orchestré une table ronde sur l’Intelligence Artificielle, co-présidée par Madame Aurelie ADAM SOULE ZOUMAROU, Ministre du Numérique et de la Digitalisation, et Madame Raymonde GAGNÉ, Présidente du Sénat canadien.

L’Ambassade du Canada près le Bénin, avec le Ministère du Numérique et de la Digitalisation, ont orchestré une table ronde sur l'IA

Bénin: Un Hub d’Intelligence Artificielle(IA) en Devenir

En effet, le Bénin, avec sa récente stratégie d’IA, se positionne comme un acteur clé dans le domaine de l’intelligence artificielle et du traitement des données massives. Cette initiative promet de rendre le pays plus attractif pour les investissements, notamment ceux du secteur privé et des partenaires au développement.

En outre, le Canada, leader reconnu en IA, a manifesté son intérêt pour des collaborations fructueuses avec le Bénin, soulignant l’importance de la recherche et de la commercialisation dans ce secteur en pleine expansion.

L’Ambassade du Canada près le Bénin, avec le Ministère du Numérique et de la Digitalisation, ont orchestré une table ronde sur l'IAUn Dialogue Constructif pour un Avenir Partagé

La table ronde a été l’occasion pour les acteurs du numérique, les entrepreneurs, les représentants parlementaires et académiques du Bénin et du Canada, ainsi qu’une délégation dirigée par la présidente du Sénat canadien, d’explorer les voies de collaboration. Ces échanges ont mis en lumière les synergies possibles entre les deux nations, ouvrant la voie à des partenariats stratégiques.

Engagement pour une Coopération Durable

La conviction que l’intelligence artificielle nécessite une coopération internationale a été un leitmotiv partagé lors de cette rencontre. Madame Raymonde GAGNÉ a réitéré l’engagement du Canada à partager son expertise avec le Bénin. La Ministre Aurelie ADAM SOULE ZOUMAROU a quant à elle souligné l’importance de cette table ronde comme un catalyseur pour le Bénin, désireux de saisir toutes les opportunités pour progresser dans le domaine de l’IA, tout en promouvant un développement inclusif et éthique.

Cet événement illustre l’engagement des deux pays à forger un avenir numérique commun, basé sur l’échange de connaissances et le développement de technologies avancées. Il marque une étape significative dans la consolidation des relations bilatérales et le renforcement de la coopération dans le domaine de l’intelligence artificielle.