L’opposition béninoise aussi en conclave le 10 octobre ?

Le  10 octobre prochain est la date retenue pour que démarre le dialogue politique national annoncé par le Chef de l’Etat, Patrice Talon. A l’arrivée seulement neuf partis sont conviés à ce rendez-vous politique. Il s’agit des partis politiques qui ont pu se conformer à la Charte des partis politiques. L’opposition est quasi absente de ce dialogue à part le parti  Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) qui se retrouve divisé.

Ce même jour, le 10 octobre 2019, on apprend que sous la houlette de des anciens Président de la république Nicéphore SOGLO et Boni YAYI, l’opposition se préparerait à tenir elle aussi sa rencontre (dialogue) parallèle.

Nicéphore SOGLO serait le chef de file de l’opposition qui va conduire cette sorte d’assise qui selon certains pourrait s’étendre aux opposant au régime qui sont en exil. Ces derniers auraient à intervenir en direct et participer aux travaux en ligne.

Les conclusions de ces assises vont être transmises à qui et serviront à quoi ? Serait une réponse  réponse du berger à la bergère ?

Dialogue politique national: 9 partis invités

Après les élections législatives émaillées de violences, la classe politique veut se donner la main pour régler une crise qui ne fait que trop durer. C’est le Chef de l’Etat, Patrice Talon qui avait annoncé les couleurs dans son discours à la nation le 20 mai 2019 aux lendemains des législatives.  « Conscient que nul ne devra manquer au chantier de construction de notre pays, j’inviterai très prochainement toute la classe politique pour des échanges directs, francs et constructifs au profit de notre bien commun, le Bénin » déclarait-il.

Le  10 octobre prochain est la date retenue pour que démarre effectivement ce rendez-vous politique. Les partis qui ont une existence légale et en se conformant aux dispositions de la loi 2018-23 portant charte des partis politiques en République du Bénin.

Dans un communiqué en date du 03 octobre , la Présidence sort une liste de neuf partis appelés à cette rencontre et précise que c’est   conformément aux annonces faites les 20 mai et 15 juillet 2019 que le président de la République invite les partis ci-dessous cités à prendre part au Dialogue politique qui se tiendra au Palais des Congrès de Cotonou du jeudi 10 au samedi 12 octobre 2019. Il s’agit de :

– Union progressiste (Up)

– Bloc républicain (Br)

– Parti du renouveau démocratique (Prd)

– Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin)

– Force cauri pour le développement du Bénin (Fcdb)

– Union démocratique pour un Bénin nouveau (Udbn)

– Dynamique unitaire pour la démocratie et le développement (Dud)

– Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe)

– Parti la flamme renouvelée (Pfr).

 

Le Président de la Haac en tournée dans les médias

Le Président de la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (Haac) est en tournée dans les médias. Après avoir visité la radio locale Capp FM le 1er octobre, entouré des conseillers et du personnel de l’institution, le Président de la Haac s’est rendu dans la même journée dans les locaux d’une autre radio, Océan FM.


Cette tournée s’inscrit dans le cadre d’une prise de contact de la 6ème mandature de la Haac avec les professionnels des médias. C’est l’occasion pour la nouvelle administration de la Hacc de constater les conditions de travail des hommes et femmes des médias.

Les deux étapes de cette tournée qui vient de commencer ont été marquées par des échanges sur le que le respect du Code de déontologie de la presse, les questions liées aux exigences du numérique et d’autres sujets. En dehors de ces deux chaînes de radio, la visite du patron de la Haac va se poursuivre dans d’autres organes de presse. Après l’étape des radios, les télévisions et les bureaux des organes de presse écrite seront certainement visiter pour le même exercice.

Il faut souligner que les nouveaux membres de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) ont été installé officiellement le lundi 22 juillet 2019 par le président de la République, Patrice Talon.

Consolidation de l’état civil

Dans le cadre de doter tous les béninois d’actes de naissance le gouvernement avait initié le projet d’enregistrement dérogatoire à l’état civil (Pedec). Cela a consisté sur la base de témoignage à enrôler des populations sans aucun papier d’identité et à leur délivrer d’actes de naissances.

Conformément à  la loi N° 2018-26 du 3 Août 2018 et après adoption du décret définissant les modalités et le fonctionnement du cadre administratif de l’enregistrement à titre dérogatoire, 2.500.000 béninois qui étaient sans papier ont eu droit désormais à un acte de naissance.

Seulement cette pièce d’état civil n’est pas reconnue et acceptée dans toute l’administration béninoise. Pour l’établissement de la carte nationale d’identité, du passeport et d’autres documents, il est demandé aux personnes détentrices de l’acte de naissance obtenu à titre dérogatoire de produire la souche. Ce qui est impossible et les met en difficulté de se faire établir et obtenir d’actes administratifs. Les bénéficiaires n’arrivent donc pas à faire valoir l’acte de naissance obtenu dans le cadre du projet d’enregistrement dérogatoire à l’état civil.

Pour mettre fin à cet état de chose, le Conseil des ministres en sa séance de ce mercredi 2 octobre 2019 a instruit des ministres pour la reconnaissance, dans les administrations, du nouveau format des actes de naissance délivrés dans le cadre du projet d’enregistrement dérogatoire à l’état civil (Pedec). Les services administratifs sont tenus de cesser d’exiger la production de souches de ces actes.

Une formation serait organisée au profit des agents en charge des pièces d’identité dans les préfectures, et du passeport à la Direction de l’Emigration-Immigration, en vue de la maîtrise des éléments de sécurité des nouveaux actes de naissance.

Les actes de naissance élaborés dans le cadre de ce projet sont reconnus par l’usage d’un kit technologique qui permet d’attester de leur authenticité.

Liste des nominations en conseil des ministres de ce mercredi 2 octobre 2019

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce mercredi 2 octobre 2019, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement. Lors du conseil de ce jour plusieurs décisions ont été prises dont des mesures individuelles de nomination dans plusieurs ministères.

 

Voici la liste des personnes nommées :

Sur propositions des Ministres respectifs, les nominations ci-après ont été prononcées :

 

  • Au ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche

Directeur adjoint de Cabinet : Monsieur Abdoulaye TOKO YACOUBOU

Conseiller technique juridique : Monsieur Irenée ADJE

Conseiller technique à la Recherche, l’Agriculture et l’Alimentation : Monsieur Orou Dèkè GONROUDOBOU

Inspecteur général du ministère : Monsieur Imorou TIKANDE

Inspecteur général adjoint du ministère : Monsieur Kossi Félix GNAKADJA

Directeur de l’Administration et des Finances : Monsieur Sèchéton Paterne AMOUSSOU

Directeur général du Fonds national de Développement agricole : Monsieur Léonard Valère E. HOUSSOU

  • Au ministère des Affaires sociales et de la Microfinance

Directrice adjointe de Cabinet : Madame Denise ATIOUKPE

Directeur de l’Administration et des Finances : Monsieur Daladier caryl T. YEKPON

Directeur général du Fonds national de Microfinance : Monsieur Rafiou BELLO

Conseiller technique aux Affaires administratives : Madame Georgette Evelyne A. Y. QUENUM

Conseiller technique au suivi des Projets : Monsieur Noah O. S. AGBAFFA-PADONOU

  • Au ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts

Directeur de la Programmation et de la Prospective : Monsieur Didier Oscar Hervé CAPO-CHICHI.

Fait à Cotonou, le 2 octobre 2019.

 

Électrification rurale : La Banque Africaine de Développement (BAD) finance le Bénin

La Banque Africaine de Développement (BAD) a accordé 61,77 millions d’euros au Bénin en guise de soutien financier pour la réalisation du projet d’électrification rurale.

Le projet d’électrification rurale (PERU) est un projet d’investissement portant sur l’extension et la densification des réseaux électriques de distribution en milieu rural. Le projet couvre l’ensemble du territoire du Bénin à l’exception de la ville de Cotonou où la Banque finance un projet similaire approuvé en 2017. Le PERU concerne au total 309 localités pour une population bénéficiaire estimée à un million d’habitants. Son objectif est accroître le taux d’accès à l’électricité en milieu rural pour le porter de 8,11% en 2018 à 13,78% en 2022. Le projet s’inscrit dans le Programme d’Actions du Gouvernement 2016-2021 qui vise, entre autres, le renforcement des capacités énergétiques du pays et l’amélioration des conditions de vie des populations. Le coût total du projet est de 96,39 millions d’EUR avec une contribution de la Banque estimée à 61,77 millions d’EUR. La durée de réalisation du projet est de 36 mois.

Sa réalisation va toucher Quarante-huit mille (48000) ménages à travers le pays. Par le raccordement, les écoles, centres de santé, maternités des zones reculées vont pouvoir bénéficier de ce projet.  Cet appui financier de la BAD est un coup d’accélérateur.

Bénin: Le gouvernement en séminaire

Le mardi 01 octobre 2019 le Président de la république a convoqué un séminaire gouvernemental. Cette réunion du Chef de l’Etat avec les ministres et autres collaborateurs de la présidence est initiée pour faire le bilan d’exécution du programme d’action du gouvernement. Les projets phares de ce programme ont retenus les attentions lors de ce conclave notamment l’Assurance pour le renforcement du capital humain (Arch). En effet, ce projet a un impact social non négligeable. Par sa mise en œuvre 500 personnes ont été déjà soignées  gratuitement dans des hôpitaux. C’est la pérennisation de ce volet social qui préoccupe le Chef de l’Etat. Les ministères sectoriels et d’autres structures impliqués dans la réalisation de ce projet ont exposé les difficultés auxquelles ils sont confrontés avant de recevoir des instructions appropriées. L’Arch est l’un des plus grands projets social du gouvernement dont les autres pans sont constitués de microcrédit,  du volet formation, de l’assurance retraite etc.

Par ailleurs d’autres projets dans le domaine de la culture et du tourisme ont retenu les attentions. Il s’agit des chantiers ouverts pour moderniser le parc W de la  Pendjari, la Cité lacustre de Ganvié, la ville de Ouidah et le Boulevard  de La Marina.

Loin des tintamarres sur son état de santé, le Président de la république travaille en silence. Il a tenu et président le séminaire gouvernementale d’hier de 8h à au-delà de 20 heures. Personne ne s’attendait à vivre une interminable séance de travail hier à la présidence de la République.

 

Ce séminaire vient donner un nouveau coup au rythme d’exécution des projets du programme d’action du gouvernement. C’était l’occasion d’apprécier chaque situation et d’y apporter  les ajustements et les corrections nécessaires.

Evaluation diagnostique des ACE 2008 : Les enseignants boycotteurs suspendus

Le gouvernement béninois avait décidé de faire évaluer les enseignants agents contractuels de l’Etat (ACE) reversés en 2008.  Mais cette décision n’a pas rencontré l’assentiment de tous les enseignants. Certains ont pris la responsabilité de boycotter l’évaluation.  Cette attitude est considérée comme de l’indiscipline par l’autorité compétente. Les boycotteurs ont donc été sanctionnés.

Dans la décision n°0426 portant suspension de fonction, le ministre des enseignements maternel et primaire fait savoir que ces personnes sont suspendues en attendant l’aboutissement de la procédure disciplinaire. «En attendant l’aboutissement de la procédure disciplinaire, les personnes reversées en agents contractuels de l’Etat pour compter du 1er janvier 2008 dont les noms suivent et ayant choisi délibérément de ne pas prendre part à l’évaluation des connaissances professionnelles des 24 et août et 07 septembre 2019 par le Gouvernement sont suspendus de leurs fonctions. » peut-on lire dans la décision du ministre.

Polémique autour de l’organisation du Hadj 2019

L’organisation de l’édition 2019 du Hadj en Arabie saoudite suscite polémique au Bénin. En effet, des reproches seraient faits au système de convoyage des pèlerins. Pour en répondre les responsables du comité d’organisation sont écoutés par la Brigade économique et financière. Selon certaines sources, c’est les conditions  dans lesquelles les pèlerins ont vécu en terre sainte et les plaintes de ceux-ci qui de la Mecque qui ont mis la puce à l’oreille des autorités. Par ailleurs, il se susurre qu’une quarantaine de places offertes par l’avionneur et réservées aux guides auraient été détournées au profit d’autres. Des irrégularités auraient donc émaillées l’organisation du Hadj 2019.  Des surfacturations de coût seraient également en cause.

La Commission béninoise des droits de l’homme expose ses actions

En ce mois de septembre, la commission béninoise des droits de l’homme a tenu à se faire découvrir par le public et ce à travers les médias. Pour cause, elle a convié les journalistes pour leur exposer ses objectifs, sa mission et les actions menées depuis son installation.

Instituée par la loi n° 2012-36 du 15 février 2013, la commission béninoise des droits de l’homme a pour mission de promouvoir et de protéger les droits de l’Homme en république du Bénin. Depuis son installation le 03 janvier 2019, la commission a déjà connu et traité une trentaine de dossiers liés aux droits de l’homme. Selon le rapporteur général de la commission, il s’agit entre autres de la « saisine sur le droit des enfants, le refus d’exercer son droit au recours, les requêtes relatives aux arrestations dans le cadre des élections législatives au Bénin, les droits sociaux du citoyen, l’instrumentalisation des enfants dans le cadre de la campagne électorale 2019, la coupure de l’internet le 28 avril 2019, les violences au stade Mathieu Kérékou le 24 mars 2019, les violences sur mineure à l’école, de cas d’expropriation… ».

La saisine de la commission pour dénoncer une violation des droits de l’homme ou demander son assistance pour le respect des droits de l’homme est ouverte à tout citoyen sans distinction.

Financement de la construction de la route Djougou-Pehunco-Kerou-Banikoara

Le parlement béninois, à la faveur de sa dernière session, a ratifié l’accord de prêt conclu par l’exécutif pour le financement de la construction de la bretelle multi-villes Djougou-Pehunco-Kerou-Banikoara. Cette route va traverser trois départements du nord du Bénin à savoir la Donga, l’Atacora et l’Alibori. Par cet acte l’Assemblée nationale a autorisé le prêt  de 17 milliards de Fcfa environ.

Longue de 209,68 kilomètres, 132 milliards de FCfa sont déjà mobilisés pour la construction de cette route. Cette autorisation d’accord de prêt de 17 milliards de Fcfa allonge la liste des ressources collectées pour la cause. En effet, le gouvernement avait négocié et obtenu de la Banque africaine de développement (Bad) un premier volet de prêt de 107 milliards de FCfa et un second  de 6,173 milliards de FCfa. En plus de cela, le gouvernement béninois dispose d’une provision de  1,9 milliard de FCfa.

La construction et le bitumage de cette route Djougou-Pehunco-Kérou-Banikoara intègrent un important volet social dont l’aménagement de 152 km de pistes rurales, la construction de 12.013 mètres linéaires de clôtures, la construction de 18 forages, la réhabilitation de 18 infrastructures sociocommunautaires, la réhabilitation de 9 infrastructures marchandes, l’acquisition d’ambulances médicalisées pour les 4 Communes desservies par le projet et la plantation de 5600 arbres.

Après l’étape de mobilisation des ressources, la procédure de sélection des entreprises et d’attribution d’exécution de la construction de la route va s’enclencher.

75 000 compteurs électriques réceptionnés pour satisfaire la demande des populations

Le ministre de l’énergie, Jean claude Houssou, a procédé tard dans la nui de ce vendredi 27 septembre à la réception des conteneurs contenants des compteurs électriques. Il s’agit au total de 75 000  compteurs électriques dont 70000 compteurs monophasés et 5000 compteurs triphasés en prépayé. La commande de ces compteurs avait été faite dans le cadre de satisfaire les populations. La Société Béninoise d’Energie Electrique va pouvoir répondre à la demande d’environ 25000 compteurs.

Les ménages qui ont exprimé la demande vont pouvoir être désormais dotés de compteurs. Il faut souligner que l’insuffisance de l’outil  pour couvrir tous les ménages amènent des populations à trouver des solutions palliatives afin d’avoir l’électricité dans leur demeure ; lesquelles ne sont pas toujours avantageuses. Bon nombre de personnes se mettent sur un même compteur par exemple et il revient au propriétaire du compteur de revendre l’électricité selon le prix de sa convenance.

Pour le ministre,  « la satisfaction voulue par nos concitoyens est en cours de réalisation ». Il annonce qu’ : «Il y a un total de 275 000 compteurs qui sont commandés et qui sont en route vers Cotonou. De quoi atténuer les souffrances de nos concitoyens et anticiper désormais pour éviter que cela ne se reproduise ».

Rebondissement dans l’affaire de disparition du régisseur de la Direction Générale des impôts

L’inquiétante disparition du régisseur de la Direction générale des impôts prend une nouvelle tournure. En effet, après l’alerte donnée par la presse locale cette semaine les autorités policières se sont impliquées pour faire la lumière.

Selon certaines informations, plusieurs responsables de la structure sont déjà mis sous convocation afin d’être auditionnés. Le Directeur des ressources humaines aurait été auditionné puis relâché.

Mais d’autres versions issues de recoupements faits entretiennent le grand flou autour de ce dossier. A en croire certaines indiscrétions, la disparition du régisseur ne serait pas un fait banal. L’intéressé serait un fugitif. Il aurait commis des gaffes financières dans l’exercice de ses fonctions. Plusieurs milliards seraient en cause. D’où sa disparition. La piste de fuite serait envisageable donc.

Pour rappel, Carlos Adohouannon, régisseur de la Direction Générale des Impôts,  supposé se rendre à Ouidah le 20 Septembre 2019, dans le cadre d’une mission,  n’a plus fait signe de vie depuis ce jour. Ce qui ne serait pas de son habitude. Depuis lors aucune trace n’est retrouvée. Un fait qui met sa famille et collègue dans l’inquiétude.

Le parti PRD en université de vacances demain

Le Parti du Renouveau Démocratique (PRD) tient son université de vacances demain samedi 28 septembre 2019. Le thème retenu pour cette édition est « Réformes des partis politiques : quelles perspectives pour le Prd? ».

 

C’est autour de ce thème que le président du parti, Me Adrien Houngbédji et les siens (militants, sympathisants, membres du parti) auront à réfléchir pendant deux jours dans la ville capitale, Porto-novo.

 

Pour les responsables du parti, c’est l’occasion de remobiliser la grande famille du parti  arc-en-ciel autour d’un idéal commun pour redonner vie au Prd.

 

Selon le vice-Président du parti, Michel BAHOU, « c’est un grand événement. Après les événements des législatives de 2019, il était de bon ton que nous nous retrouvions pour analyser les faits et bien sûr jeter des bases pour le futur. Donc dans cette optique que l’Université de Vacances a été initiée. Nous pouvons dire que nous sommes déjà habitués. C’est une occasion de démonstration de force pour défier nos adversaires politiques. Ceux qui disent que le PRD n’existe plus, ils auront l’occasion de constater. C’est pourquoi la commune d’Akpro-Missérété est en train de préparer l’événement. Nous avons déjà mobilisé plus de 2000 militants qui vont débarquer au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo pour le lancement et nous avons déjà choisi nos représentants qui seront dans les commissions pour les travaux. C’est pour vous dire donc c’est avec enthousiasme et grande joie que nos élus, nos militants qui sont toujours restés, qui ne sont pas des transhumants professionnels, qu’ils ont accepté venir sur les lieux. »

 

A l’occasion de cette université de vacances le positionnement du parti su l’échiquier politique national est très attendu. Le Prd va-t-il continuer à se réclamer de la mouvance présidentielle ou se déclarera-t-il d’opposition ? Il faut attendre la fin des travaux, le dimanche pour le savoir.

La rentrée universitaire démarre le 14 octobre 2019

Le ministère de l’enseignement supérieur a sorti le calendrier de la rentrée universitaire qui va débuter le 14 octobre 2019. A travers une note de service en date du 20 septembre 2019, le ministre de l’enseignement supérieur a établi le chronogramme de l’année universitaire 2019-2020. La date de démarrage de la rentrée, les périodes de vacances, les moments de composition et la fin de la rentrée sont fixés. Les dates prévues pour l’accomplissement des différentes phases de l’année universitaire sont déterminées. Cela vient situer tous les acteurs du mon universitaires à savoir apprenants, enseignants, parents d’étudiants et même les associations syndicales. Chaque composante saura à quoi s’en tenir et ne pas naviguer à vue.

 

 

 

Lire ci-dessous, l’intégralité de la note de service.

Note de service portant calendrier universitaire 2019-2020 des Universités publiques et privées du Bénin

La ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique porte à la connaissance de toute la communauté universitaire que le calendrier des activités académiques au titre de l’année universitaire 2019-2020 se présente comme suit :

– L’année universitaire 2019-2020 débute le lundi 14 octobre 2019 et prend fin le vendredi 17 juillet 2020 ;

– La rentrée solennelle des Universités du Bénin aura lieu le lundi 21 octobre 2019 ;

– Les inscriptions sont ouvertes dans les universités du Bénin à partir du 14 octobre 2019 et prennent fin le mercredi 15 janvier 2020 ;

– L’année universitaire 2019-2020 est subdivisée en deux (02) semestres :

  • le premier semestre débute le lundi 14 octobre 2019 et prend fin le vendredi 28 février 2020 ;
  • le second semestre débute le lundi 09 mars 2020 et prend fin le vendredi 17 juillet 2020.

– Les cours se déroulent du lundi au samedi et les Universités du Bénin vaqueront les dates et périodes ci-après :

1er semestre

  • Fête de la Toussaint : vendredi 1er novembre 2019 ;
  • Vacances de Noël : du lundi 23 décembre 2019 au dimanche 05 janvier 2020 ;
  • Fête des religions traditionnelles : jeudi 10 janvier 2020 ;
  • Vacances inter semestre : du lundi 02 mars 2020 au vendredi 06 mars 2020.

2ème semestre

  • Vacances de Pâques : du lundi 06 avril 2020 au lundi 13 avril 2020 ;
  • Ascension : jeudi 21 mai 2020 ;
  • Lundi de Pentecôte : lundi 1erjuin 2020.

– Les Universités du Bénin vaqueront les autres dates décidées par le gouvernement.

– La rentrée universitaire 2020-2021 est fixée au lundi 20 septembre 2020.

Le Directeur général de l’enseignement supérieur, les recteurs des universités nationales du Bénin et les promoteurs des établissements privés d’enseignement supérieur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’application de la présente Note de service qui prend effet pour compter de la date de sa signature et qui sera publiée partout où besoin sera.

Fait à Cotonou, le 20/09/2019

Eléonore Yayi Ladékan

Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique

Adoption du projet de loi de finances gestion 2020

Le projet de loi de finances de l’année prochaine a été adopté par le conseil des ministres. Encore appelé Budget de l’Etat, la loi de finances d’une année définit les recettes envisagées et les dépenses  prévues.

Conformément aux dispositions constitutionnelles, le Conseil a adopté la politique budgétaire de l’Etat pour la gestion 2020 ainsi que le projet de loi de finances qui en découle.

Ledit projet est équilibré en ressources et en charges à mille neuf cent quatre-vingt-six milliards neuf cent dix millions (1986,910 milliards) de FCFA, soit une hausse de cent neuf milliards trois cent soixante-sept millions (109,367 milliards) de FCFA correspondant à un taux d’accroissement de 5,8% par rapport à l’exercice 2019.

Ce projet de loi de finances gestion 2020 postule un taux de croissance de 7,6%, un déficit budgétaire de l’ordre de 1,8% du PIB, en amélioration de 0,4% par rapport au niveau attendu à fin décembre 2019, et un taux d’inflation maîtrisé.

Ce montant global du budget reflète les ambitions du gouvernement pour l’année à venir. Mais il peut être réduit lors de l’examen du budget au parlement. En effet, ce projet adopté va être transmis à l’Assemblée nationale. C’est elle qui va l’adopter avant que la loi des finances puisse exister.

Une autre procédure législative va donc se déclencher  au parlement pour l’adoption ou non du Budget général de l’Etat gestion 2020  avant le 31 décembre 2019. L’Assemblée Nationale doit être saisie du projet de loi de finances au plus tard une semaine avant ouverture session d’octobre. Après cette saisine, les services du parlement enclenchent la procédure d’adoption de la loi des finances.

 

Voici la procédure parlementaire relative aux lois de finances

– Lettre d’Information du Président de la République de la date d’ouverture solennelle de la session budgétaire. (Après saisine et transmission du projet de loi des finances au parlement)

– Après ouverture solennelle, distribution les jours suivants du projet de loi de finances et du Programme d’investissements publics.

– Distribution du projet d’ordre du jour et de l’ordre du jour.

– Communication au Gouvernement du calendrier des travaux budgétaires et suivi des travaux budgétaires

– Mise en forme des rapports budgétaires, distribution aux députés et transmission de quatre (4) exemplaires au Gouvernement.

– Réception par la Commission des finances des amendements au projet de loi de finances dans les quatre (4) jours suivant la distribution du rapport général.

– Collecte des amendements au niveau du service des Commissions et transmission à la Commission des finances.

– Examen du Rapport Général et vote de la loi de finances et du Programme d’Investissements Publics.

– Mise en forme et transmission en quatre (4) exemplaires, sous 48 heures au Président de la République pour promulgation.

Cinq douaniers béninois radiés de la fonction publique

Le conseil des ministres de ce mercredi 25septembre a pris une décision de sanction contre cinq agents des douanes. Il leur est reproché des fautes professionnelles graves. En effet, contre trois d’entre eux précédemment en service à la recette d’Athiémé, il est retenu des faits de déclarations non conformes ayant généré un manque à gagner important au Trésor public. Par ailleurs, un contrôle de routine effectué par leurs responsables hiérarchiques les incrimine. Pour les deux autres, l’un a abandonné son poste de travail pour toxicomanie et l’autre condamné par la justice pour délit d’extorsion de fonds.

Un rapport de l’organe de discipline qui s’occupe de ces  cas s’agissant des agents permanents de l’Etat a été présenté et étudié à la réunion du conseil des ministres de ce jour.

Prenant acte de ce rapport, le Conseil a prononcé, conformément aux textes en vigueur, la radiation de ces agents indélicats des effectifs du personnel des Douanes. Il saisit l’occasion pour réaffirmer sa détermination à mettre fin à la prévarication et à l’impunité dans l’Administration publique.

Conseil des ministres : liste des nominations

Plusieurs nominations ont été prononcées lors du conseil des ministres de ce mercredi 25 septembre 2019 au ministère de la Justice et de la Législation et au ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts. Voici la liste des personnes nommées à différents postes.

 

Au ministère de la Justice et de la Législation
Sur proposition du Ministre et après avis du Conseil supérieur de la Magistrature

  • A la Chancellerie

– Conseiller technique juridique : Monsieur Daniel Gilles Antonio d’ALMEIDA
– Directrice nationale du Casier judiciaire : Madame Hélène Aurore Orédola ACHOUKE
– Collaborateur à la Direction de l’Education Surveillée et de la Protection spéciale des Mineurs : Monsieur Célestin Jean Mathieu ZANNOUVI

  • Dans les juridictions
    – A la Cour de Répression des Infractions économiques et du Terrorisme
    Conseiller et assesseur : Monsieur Jean da SILVA
    – A la Cour d’Appel de Cotonou
    2ème Substitut général : Monsieur Marc Robert DADAGLO
    3ème Substitut général : Monsieur Michel ADJAKA
    4ème Substitut général : Monsieur Serge Christian Amadé ATAYI

– A la Cour d’Appel d’Abomey
Président : Mèmavo Jacques HOUNSOU
– Au Tribunal de première instance de première classe de Cotonou
Président : Monsieur Victor FATINDE
Juge du 1er cabinet d’instruction et membre de la Commission d’instruction de la CRIET
Monsieur Yaovi : Rodolphe Aubin Audrey AZO
Juge du 2ème cabinet d’instruction : Monsieur Medessey Aubert KODJO
Juge du 3ème cabinet d’instruction : Monsieur Nadjimou GADO
Juge du 4ème cabinet d’instruction : Madame Islamiath Alakê Konirêgni MOUSTAPHA
Juge du 5ème cabinet d’instruction et membre de la Commission d’instruction de la CRIET : Monsieur Armand Regan Donald HOUNGUE
– Au Tribunal de première instance de première classe de Porto-Novo
Juge au tribunal : Monsieur Sosthène Paul Armand AGBOWAÏ
– Au Tribunal de première instance de première classe de Parakou
Juge au tribunal : Monsieur Benoît Cyprien TCHIBOZO
– Au Tribunal de première instance de deuxième classe de Pobè
Juge d’instruction et juge des mineurs : Monsieur Serge HOUNNOUVI
– Au Tribunal de première instance de deuxième classe d’Allada
Substitut du Procureur de la République : Monsieur Raoul Olivier Benoît TCHIAKPE
– Au Tribunal de première instance de deuxième classe de Ouidah
Substitut du Procureur de la République : Monsieur Sènanlidé Marcus Engelbert GLELE
– Au Tribunal de première instance de deuxième classe de Lokossa
Juge du 3ème cabinet d’instruction et juge des mineurs : Monsieur Bienvenu SOHOU

Au ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts

Sur proposition du Ministre

– Directeur de Cabinet : Monsieur Eric Folly TOTAH
– Secrétaire général du ministère : Monsieur Aristide ADJIBODOU
– Directeur de l’Administration et des Finances : Monsieur Iréné GNIDETE.

 

HAAC : vers une nouvelle réforme de régulation des médias en ligne

La Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication du  Bénin (HAAC) ouvert sa deuxième session ordinaire de l’année 2019 le mardi 24 septembre au siège de l’institution.

Installée en juillet passé, cette nouvelle mandature de l’organe de régulation des médias entend poursuivre l’œuvre entamée par ses prédécesseurs mais tient à apporter sa touche en mettant un point d’honneur à faire des réformes dans plusieurs domaines.  Dans son discours d’ouverture de la session, le président de la Haaac, Rémi Prosper Moretti a annoncé les couleurs.

 

Régulation des médias en ligne

Au nombre des points inscrits à l’ordre du jour de cette session, la régulation des médias en ligne occupe une place majeure. Des réformes sont annoncées dans cette catégorie de presse. En effet, pour le président de la Haac, la régulation des médias en ligne doit se poursuivre. Désormais, les promoteurs sélectionnés et autorisés à exercer seront invités à signer une convention avec la Haac. «Sans pour autant fermer la voie à une nouvelle vague d’autorisations» précise-t-il.

Par ailleurs et toujours dans ce sens, il est annoncé qu’un projet de décret d’application va intervenir pour  définir ses relations avec  l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste du Bénin (ArcepBénin), conformément aux dispositions de l’article 12 de la loi sur le code de l’information et de la communication en République du Bénin. Ceci va leur permettre, dans un effort conjoint, de mieux assurer leur mission de régulation en occurrence des médias en ligne.

Autres sujets à l’ordre du jour de la session

Plusieurs d’autres sujets non moins importants ont été aussi à l’ordre du jour de la session. Il s’agit, entre autres, des dispositions à prendre pour contrôler la couverture médiatique des prochaines élections municipales, communales et locales. La question de la carte de presse a également retenu l’attention pour être étudiée lors de cette session.

Célébration de la journée de souvenir du général Mathieu Kérékou

C’est la fondation qui porte son nom qui a initié la journée et a entrepris de célébrer l’ancien président de la république du Bénin. Devant la presse nationale ce samedi 21 septembre les responsables de la fondation ont tenu à rendre hommage à l’œuvre colossale accomplie par l’ancien président dans l’histoire politique de la nation.

Pour immortaliser l’ancien Chef d’Etat béninois, Mathieu Kérékou, l’un de ses anciens ministres, Ali Houdou, avec certains de ses camarades de l’ancien régime ont créé une fondation qui porte le nom de leur leader, ‘’Fondation Mathieu Kérékou’’.

Au cours de la conférence de presse, les organisateurs ont annoncé des initiatives prises visant à pérenniser les idéaux du général. Selon le secrétaire général de la fondation, elle s’engage à créer des cercles d’études de la pensée politique du général
Mathieu Kérékou dans les collèges d’enseignement secondaire au niveau des 77 communes du pays.  A l’en croire, il est envisagé, par ailleurs, l’édition de 770 livres intitulés « Notre ami, Mathieu Kérékou » qui seront mis à la disposition des  communes du Bénin afin de permettre à la jeunesse de connaitre l’énigmatique homme qu’a été Mathieu Kérékou.

Plusieurs autres actions sont prévues par la fondation pour que l’histoire du général ne s’oublie pas par la jeune génération.

 

Qui est Mathieu Kérékou ?

Au Bénin comme ailleurs ce nom est évocateur. Mathieu Kérékou  a été l’un des présidents de la république du Bénin les plus controversés pendant la période révolutionnaire mais qui a su faire presque l’unanimité aux premières heures de la démocratie. Il est défini par son entourage comme un homme imprévisible, insaisissable, doté d’un grand sens d’humour, travailleur infatigable puissamment aidé par le destin, redoutable manœuvrier sur le plan politique, sa biographie ne demeure pas moins un pan de l’histoire béninoise contemporaine.

Il prit le pouvoir en 1972 par un putsch. Il devint président de la république et occupa  le poste plus longtemps que tous les autres chefs d’Etat béninois réunis, depuis l’indépendance du pays en 1960.

En 1990 il fût emporté par le vent de la démocratie avant de revenir aux affaires en 1996. Il est réélu en mars 2001. Il n’a pas pu se représenter à la fin de son mandat en 2006.

Il est décédé le 14 octobre 2015 à l’âge de 82 ans.

Championnat national de Cyclisme : Chantal Vidognonlonhoue et Emmanuel Sagbo champions de l’édition 2019

La fédération béninoise de cyclisme a organisé le samedi 21 septembre 2019 le championnat national de la course à vélo. Sur la piste circonstancielle du boulevard des armées, les pédaleurs se sont livrés un duel empreint d’émulation avant que les champions soient dégagés du lot.

Les compétiteurs sont venus de douze clubs affiliés à la fédération béninoise de cyclisme à savoir : Espoir, Turbo, Sas, Zoum Zoum, Racing, Panthères, Donga, Emmaüs, Safi, Hirondelle, Paco et Guépards. Ils sont au total 40 dont 33 hommes et 07 dames. Une distance de 100 km, soit 25 tours, a été parcourue par les hommes contre 40 km pour les femmes, soit 10 tours.

Au terme du championnat, Chantal Vidognonlonhoue  et Emmanuel Sagbo ont remporté la course respectivement chez les dames et chez les hommes.

Il faut rappeler que Chantal Vidognonlonhoue qui était champion en titre chez les dames n’a fait que conserver sa place. Au niveau des hommes, par contre, Emmanuel Sagbo a été détrôné Bashiki Idrissou, champion en 2018 au palmarès.

Pour le tout nouveau champion, rester en tête de peloton sur le plan national n’est pas suffisant. Il vise déjà de gagner des titres internationaux. Chantal Vidognonlonhoue  n’a pas, elle aussi, caché sa joie de conserver son titre. Pour elle ce n’est que le résultat d’un travail continu.

« Je suis très heureux que le champion de l’année passée ne soit pas champion cette année. Ça veut dire que les choses évoluent, c’est-à-dire, il y a plus de travail, plus de volonté» a laissé entendre à la presse le Président de la Fédération béninoise de Cyclisme, Romuald Hazoumè. Il s’est par ailleurs réjoui de la qualité de la course.

Il faut souligner que l’organisation de cette compétition locale est l’une des exigences du cahier de charges de la fédération.

Remous au sein du parti Fcbe : L’adresse du président d’honneur, Boni Yayi

L’information d’obtention du récépissé du parti Forces cauris pour un Bénin émergents (Fcbe) alimente la polémique.

Le principal parti d’opposition de l’ancien président de la république, Boni Yayi est en effervescence. L’obtention du document à valeur d’existence légale divise.  L’exclusion de certains membres du parti, les négociations de couloir avec le pouvoir pour l’obtention du récépissé constituent, entre autres, des sujets à débat. Désormais, deux camps se dégagent du parti. Ils s’attaquent et contre-attaquent.

Dans ce tohu-bohu, le président d’honneur du parti, Boni Yayi sort de son mutisme dans lequel il s’est mué depuis son départ de Cotonou pour un pays européen où il se soigne. Voici l’intégralité de son message.

 

MON ADRESSE AU SUJET DE LA POLÉMIQUE ACTUELLE AU SEIN DU PARTI FCBE

Militantes et militants du Parti FCBE.
Béninoises et Béninois;
Mes très chers compatriotes,

Depuis la soirée d’hier 20 septembre 2019, de mon lit d’hôpital, j’ai appris qu’il s’est ouvert un débat sur fond de polémiques autour d’un certain récépissé provisoire qui aurait été attribué aux FCBE contre l’éviction de certains membres influents du parti, non condamnés, en exil pour leurs opinions et leur attachement aux idéaux du parti.

Je voudrais par la présente signaler qu’en ma qualité de Président d’Honneur, je n’ai été associé ni de loin ni de près à aucune étape de ce processus ou de ce deal alors que les statuts de notre parti l’exigent dès lors que ce processus concerne une orientation de fond. Je l’ai aussi vécu comme tout le monde sur les réseaux sociaux. Je ne saurais donc cautionner une telle démarche exclusive visant à affaiblir la Résistance que mène l’Opposition à laquelle appartient FCBE pour le retour de la démocratie et de la paix dans notre pays. Le préalable est la reprise du scrutin législatif du 28 avril 2019, sur une base consensuelle, équitable et transparente.

Notre démocratie doit éviter que les dirigeants procèdent à des nominations aux postes électifs. Notre Parlement, socle de notre démocratie, dans notre Loi Suprême de l’État, ne saurait déroger à cette règle surtout que l’élection de ses membres relève de la compétence du Peuple. Un Parlement sans opposition n’existe nulle part dans les grandes démocraties de notre temps contemporain.

Que dire donc de l’exception béninoise actuelle ?

Ce qui s’est passé n’est pas neutre sur la gouvernance actuelle et future de notre pays.

Toute exclusion dans un processus électoral de ce niveau n’est qu’un poison pour la Nation parce que source de tensions et d’instabilités pour aujourd’hui et demain.

J’invite donc tous les militants du parti à l’union et à la solidarité afin d’éviter le virus de la division que véhicule cette nouvelle manœuvre d’exclusion des responsables en dehors des organes compétents du parti.

Je renouvelle mes amitiés à tous et lance un appel à l’esprit de rassemblement pour accompagner notre chère patrie commune préoccupée par le retour de la démocratie, de la paix, de la justice, du respect des libertés fondamentales, du respect des droits de l’homme et de l’emploi pour la jeunesse.

Vive FCBE dans les coeurs

Que Dieu bénisse le BÉNIN

Président Dr Thomas Boni YAYI

Bruit de bottes dans la grande famille du parti politique FCBE

Le parti Forces cauris pour un bénin émergent (Fcbe) vient d’obtenir son récépissé provisoire d’existence.  L’annonce a été faite dans la journée de ce 21 septembre 2019.

Au Bénin, les partis politiques, pour exister désormais, doivent se conformer aux nouvelles lois électorales à savoir la charte des partis politiques et le code électoral. Le chemin de conformité exige aux partis politiques d’accomplir certaines formalités d’ordre administratif. Ce qu’a entrepris de faire plusieurs partis politiques pour être en règle vis-à-vis de la législation. Mais des irrégularités constatées dans le dossier de certains partis les ont empêchés de participer aux élections législatives d’avril 2019. Cela ne l’est à pas pour autant dissuader de faire ce qui est exigé pour avoir ce qui leur confère une existence légal et juridique. Ainsi  le parti Fcbe vient d’obtenir son sésame.

Cependant, l’évènement crée plus de bruits et divergences au sein du parti qu’il devrait réjouir ses membres et sympathisants.   A travers les réseaux sociaux, les ténors du parti se lancent des piques. Les uns crient au complot et dénoncent le cheminement et pratiques entrepris pour l’obtention du récépissé du parti. Les autres contra-attaquent en justifiant. Dans ce rififi, on apprend le remplacement du Secrétaire exécutif du parti et d’un de ses adjoints. Des questions qui fâchent donc !

Pour le porte-parole du parti, l’ancien député Nourénou Atchadé, « … Le parti FCBE garde intacte la composition de son bureau exécutif élu au congrès des 10 et 11 février 2018 à Parakou, et reconduit au congrès de mise en conformité aux nouvelles dispositions de la charte des partis politiques, tenu à Abomey-Calavi le samedi 29 décembre 2018 ». Il ne comprend donc pas comment changement et remplacement ont pu être opérés à la tête du parti pour fini par aboutir à l’obtention du récépissé provisoire. Pour lui, il faille certainement avoir ce document d’existence mais pas à tout prix  et surtout pas par des procédés douteux. Il insinue que ceux qui ont conduit le dossier et obtenu leur récépissé auraient trahi le parti quelque part en connivence avec le gouvernement.

De l’autre côté ses autres  camarades du parti incriminé dont l’ancien Ministre de la défense, Théophile Yarou, expliquent  et rassurent que c’est ce qu’il fallait faire qui a été fait. Pour Théophile Yarou, l’impératif est d’avoir le papier d’existence. Au sujet du remplacement du Secrétaire national et d’un de ses adjoints il, il soutient que cela a été fait parce que conformément à un arrêté ceux-ci ne peuvent pas fournir certaines pièces, en son temps,  pare qu’étant recherchées par la justice. A l’en croire il n’y a pas lieu de polémiquer parce que ces personnes n’auraient pas été exclues du partis mais remplacées.

Il est curieux d’observer qu’une bonne nouvelle pour le parti qui doit fédérer ses membres les divise.

Le parti de l’ancien président de la république risque une scission. Les positions sont de plus en plus  fermes et radicales. Ça grogne fort. L’absence de ce dernier du territoire national est une situation qui complique davantage celle du parti.

 

Difficulté d’exportation de l’ananas vers le Nigéria; le gouvernement explore les alternatives

(ABP)- Les ministres Cossi Gaston Dossouhoui de l’agriculture et Shadya Alimatou Assouman du commerce ont échangé ce mercredi à Allada avec les producteurs d’ananas de l’Atlantique sur les dispositions à prendre pour faire face à la fermeture des frontières nigérianes et réduire ainsi ses impacts négatifs  sur les produits d’exportation notamment l’ananas.

Le Bénin exporte plus de 40% de produits agricoles vers le Nigéria. Depuis le lundi 19 août dernier, le Nigéria a fermé ses frontières avec ses pays voisins. Cette situation a eu d’impacts négatifs sur l’ensemble de tous les produits agricoles béninois exportés vers le Nigéria et en particulier l’ananas. Par rapport à cette situation les ministres en charge de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Cossi Gaston Dossouhoui et de l’industrie et du commerce, Shadya Alimatou Assouman, ont échangé avec les producteurs en vue de voir avec eux les dispositions à prendre pour faire face efficacement à cette situation, entrevoir ensemble les solutions alternatives et réduire les effets négatifs de cette fermeture des frontières.

La transformation de l’ananas, son financement, la recherche de nouveaux marchés, la capacité locale de transformation, le mode de financement de la filière, la réorganisation des acteurs en coopératives ont constitué les grands axes de ces échanges.

Au terme de la séance, Il a été retenu d’accorder désormais la priorité à la production d’ananas répondant aux normes des marchés européens afin que la production nationale y soit exportée en même temps que sur les marchés sahéliens et autres. Le ministre en charge de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Cossi Gaston Dossouhoui Cossi a néanmoins rassuré les acteurs de la filière que l’Etat veillera à la sortie de crise.

SBEE Couffo : Plus de 2 milliards FCFA d’impayés de factures de redressement pour fraude

(ABP) – Le directeur régional de la société béninoise d’énergie électrique (SBEE) du Mono et du Couffo a présenté le mercredi 19 septembre, au cours de la neuvième réunion ordinaire de la conférence administrative du Couffo, le rapport d’activités à mi-parcours au titre de l’année 2019 de la société, laquelle affiche un montant d’impayés des factures de redressement pour fraude s’élèvant à environ deux milliards de francs pour le seul département du Couffo.

La SBEE Mono-Couffo fait face à des difficultés telles que les impayés de factures de redressement pour fraude évalués à un milliard neuf cent douze millions deux vingt-six mille neuf cent quatre-vingt-onze (1 912 226 991) francs CFA dans le Couffo. A cela s’ajoute le vol des remontées de câble cuivre au niveau des postes, les actes de vandalisme et de sabotages du réseau ainsi que les fraudes sur les compteurs.

De janvier à fin août 2019, a confié le directeur, la direction régionale Mono-Couffo (DRMC) en matière d’activités commerciales a établi 538 devis pour le département du Couffo contre 560 en 2018 soit un taux de régression de 4%. De ce fait 250 branchements ont été effectués, un nombre bien en dessous des 344 réalisés en 2018.Les activités techniques concernent essentiellement la gestion des réseaux, la maintenance et le dépannage sur tout le réseau. Près de 23% de taux de perte a été enregistré sur le réseau à fin août 2019 contre 24 % en 2018.

Les défis à relever par la DRMC, a-t-il indiqué, restent la réduction de taux de perte, l’amélioration du taux de recouvrement et une meilleure satisfaction de la clientèle. La SBEE, souligne -t-on a pour mission principale de produire, de transporter et de distribuer l’énergie électrique sur l’ensemble du territoire national.

Rentrée scolaire 2019: La fusion des classes dans certaines écoles primaires publiques

Jumeler des salles de classe du même niveau mais ayant un faible effectif, tel est le projet qui sera appliqué à certaines écoles primaires publiques du Bénin, lors de cette rentrée des classes.

L’objectif visé est de pouvoir mieux s’occuper des élèves. Cette décision qu’approuve le Conseil sectoriel de dialogue social, va probablement permettre à certaines écoles de passer de « six à cinq ou à quatre classes. Elles gagneront en infrastructures scolaires et en personnel pédagogique » défend Camille Codjo Tchiakpè, chef de la Région pédagogique 28 interrogé dans La Nation. Il assure que cette réforme n’a pas pour but de fermer des écoles. Il ne s’agira pas non plus de faire déplacer les élèves d’un complexe à un autre.

«Il sera juste question de déplacer les enfants d’un groupe à un autre afin d’avoir des classes jumelées ; cela n’induira pas un effectif pléthorique au niveau des salles de classe » rassure Camille Codjo Tchakpè qui précise que la réforme n’est pas  nouvelle. Le Bénin avait déjà expérimenté cette fusion des classes par le passé. Notons que la décision ne sera pas appliquée à toutes les écoles du Bénin pendant la rentrée prochaine. D’autres EPP (Ecoles Primaires Publiques) seront progressivement insérés dans la dynamique au fur et à mesure que les années passeront.

Le prix plancher d’achat de l’amande de karité fixé à 100 FCFA/kg

La campagne de commercialisation 2019-2020 des amandes de karité démarrant ce 12 septembre 2019, le conseil des ministres de ce mercredi 11 a fixé le prix plancher d’achat de l’amande.

Cette campagne se déroulera dans la commune de Ouaké jusqu’au 31 mai 2020, et le prix plancher d’achat est fixé à 100 FCFA/Kg. C’est la décision du gouvernement qui a pris des mesures pour protéger les intérêts des acteurs ce ce secteur.

En effet, le Ministre de l’Industrie et du Commerce est invité à veiller au contrôle et à la certification des instruments de mesures par le biais de l’Agence Nationale de la Métrologie avant le lancement de la campagne. Le gouvernement encourage les collecteurs de noix à poursuivre l’amélioration des conditions de traitement et de stockage des amandes, afin d’en améliorer la qualité.

Par ailleurs, le gouvernement a interdit les communes de procéder à tout autre prélèvement, en dehors de la Taxe de Développement local.

Patrice Talon en visite d’amitié et de travail chez Alassane Ouattara

Le Chef de l’Etat béninois a entamé lundi 02 septembre, une visite d’amitié et de travail à Abidjan en Côte d’Ivoire, en vue du renforcement de la coopération bilatérale entre les deux pays.

Patrice Talon s’est entretenu avec son homologue ivoirien, Alassane Ouattara, le lundi. Les échanges ont porté sur le renforcement de la coopération bilatérale entre la Côte d’Ivoire et le Bénin, les questions régionales et internationales ainsi que sur des sujets d’intérêt commun.

Candide Azannai répond aux questions de la « jeunesse intellectuelle » ce 03 septembre

Ce mardi 03 septembre, le leader de « Restaurer l’Espoir » organise une rencontre avec la « jeunesse intellectuelle » au siège de son parti, à Mènontin.

Le secrétaire général du parti, Guy Mitokpè a donné l’information par le biais d’une publication sur sa page Facebook, il y a quelques heures. La rencontre prévue pour 16 heures a pour thème : Réhabilitation de la mémoire des victimes innocentes des crimes du 1er et 02 mai 2019. Des questions comme le Cos-Lépi, la crise des agents contractuels de l’Etat reversés en 2008 et la fermeture de la frontière avec le Nigéria, seront à l’ordre du jour.

Candide Azannai avait critiqué le silence du gouvernement sur la fermeture de frontière dont souffre une grande partie de la population béninoise. Pour lui, c’est paradoxal de voir le gouvernement observer un mutisme « sur les tenants et les aboutissants de cette décision unilatérale de la fermeture des frontières avec notre Pays par l’Etat fédéral du Nigéria ». En de pareilles circonstances, les autorités doivent fournir aux populations et surtout au peuple des informations crédibles, officielles et publiques sur cette situation, avait-il indiqué.

Patrice Talon prévoit un remaniement ministériel

Le remaniement ministériel annoncé depuis plusieurs semaines sera bel et bien effectif.

Selon l’information publiée le 02 septembre 2019 par le quotidien la Fraternité, le chef de l’État aurait déjà commencé à consulter les partis politiques pour les propositions de noms.

Quelques mois après les élections législatives, le président Patrice Talon va renouveler son gouvernement. À cet effet, les partis politiques de la mouvance présidentielle sont déjà dans les négociations pour proposer des personnes capables d’occuper des postes ministériels au sein du gouvernement. « Avant de concrétiser son intention, Patrice Talon a pris le soin d’adresser des correspondances aux deux partis qui soutiennent ses actions à savoir l’Union progressiste et le Bloc républicain  » rapporte le quotidien la Fraternité.

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