Bénin : 75.000 candidats attendus au baccalauréat 2022

Le directeur de l’office du baccalauréat Alphonse da Silva a annoncé lundi 24 janvier 2022 que 75.000 candidats potentiels sont attendus à la session 2022 du baccalauréat.

L’opération qui vise à faciliter l’enregistrement aux candidats libre compte tenu de leur statut a débuté en décembre dernier et s’est tenue sur l’étendue du territoire national. Le directeur de l’office du baccalauréat a déployé des équipes techniques dans toutes les directions départementales de l’enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle (Ddestfp).

Leur travail était de procéder à la validation et la réception de ces candidats. Pour les départements de l’Atlantique et du Littoral, le collège d’enseignement général de Gbégamey a été retenu pour cette cause.

Dans l’après-midi du lundi 24 janvier 2022, Alphonse da Silva a fait une descente dans le centre Ceg Gbégamey pour s’enquérir du niveau d’évolution de l’opération démarrée depuis décembre 2021. Il a estimé à 75000 environ le nombre de candidats (libres comme officiels) attendu à la session de 2022.

Le directeur de l’office du baccalauréat entreprend une tournée nationale pour s’imprégner de l’évolution de l’opération à l’intérieur du pays. Rappelons que l’opération prendra fin le vendredi 28 janvier 2022.

Bénin : les cas de grossesses en milieu scolaire diminuent de 117 à 18 en deux ans

Cette avancée découle du bilan de la mise en œuvre de la campagne ZéGroMis par Plan international Bénin pour l’année 2021 à Couffo.

La campagne « zéro grossesse en milieu scolaire » entreprise par Plan international Bénin à Couffo porte des fruits. Le nombre de cas de grossesses en milieu scolaire dans la localité est en régression. C’est du moins ce qui ressort du bilan de sa mise en œuvre pour le compte l’année 2021.

Plan international en collaboration avec la préfecture d’Aplahoué a fait le point de cette campagne ce mardi 18 janvier 2022. C’était au cours d’un atelier ouvert par le préfet de Couffo Christophe Mègbédji à la salle de conférence de la préfecture.

En effet, en 2019, les autorités ont relevé 117 cas de grossesses en milieu scolaire dans cette circonscription administrative. En 2020, le nombre se situe à 47 cas, soit une régression de  57 cas. Cette diminution a poursuivi en 2021, année où l’ensemble des cas de grossesses en milieu scolaire est de 18, soit une diminution de 29 cas entre 2020 et 2021.

Pour le préfet de Couffo, cette progression bien qu’étant encourageant, n’a pas encore atteint l’objectif. Il encourage l’accomplissement des actions pouvant aboutir à zéro cas de grossesse en milieu scolaire. « De 117 cas de grossesse en milieu scolaire en 2019, on est passé à 18 cas en 2021. L’engagement est de zéro grossesse, donc il nous reste beaucoup à faire », signale-t-il.

Profitant de l’occasion, le préfet a fait une mise en garde. Elle va à l’encontre de ceux qui porteraient atteinte à l’exercice des droits des filles de sa circonscription. « Nos enfants filles sont comparables à des mangues non mûres. Celui qui va s’amuser à goûter aura des ulcères dans la bouche », prévient l’autorité.

Bénin : les changements issus de la loi cadre sur l’Enseignement et la Formation

La nouvelle loi cadre, loi N°2022-01 adoptée au Parlement le 11 janvier dernier apporte des innovations au sein du système éducatif béninois.

Le gouvernement a introduit le texte au Parlement en mars 2021. 10 mois après, l’Assemblée nationale adopte la loi N°2022-01 lors de sa première session plénière de l’année 2022. Le texte législatif est la loi-cadre sur l’Enseignement et la formation technique et professionnelle (EFTP) en République du Bénin. Constituée de 48 articles repartis en cinq chapitres, cette loi abroge certaines dispositions de la loi N°2003-17 du 11 novembre 2003 portant orientation de l’Education nationale. Dans ce domaine, elle introduit des innovations.

D’abord, la loi cadre prévoit le développement d’une approche éducative inclusive et holistique. Elle prévoit aussi la régulation des flux en inversant la tendance au profit de l’EFTP. Avec cette nouvelle loi, le mode de gouvernance pédagogique et administrative connaîtra une révision. Elle entend favoriser l’arrimage de l’enseignement et de la formation technique et professionnelle.

Les différentes innovations visent à donner aux jeunes béninois plus de compétences que de diplômes et de réduire le taux de chômage. Au pays de Patrice Talon, 97% des jeunes du second cycle secondaire sont inscrits dans les établissements d’enseignement général. 3% prennent le chemin de la formation technique et professionnelle. L’adoption de cette loi donnera la possibilité aux entreprises de participer à l’élaboration des programmes scolaires.

Cette loi vise à « mettre en place des dispositifs adéquats et inclusifs pour une formation technique et professionnelle de qualité accessibles à tous et adaptés aux besoins de développement de notre pays », déclare le président de l’Assemblée nationale Louis G. Vlavonou.

Bénin : une loi sur le financement des cantines scolaires en gestation

Le gouvernement envisage de promulguer une loi visant à réduire la malnutrition et la sous-alimentation en milieu scolaire au Bénin.

L’Exécutif béninois poursuit la mise en œuvre du Programme national d’alimentaire scolaire intégré (Pnasi). Initié en 2018 le Pnasi s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la déperdition scolaire. Pour sa mise en œuvre, le gouvernement de Patrice Talon a débloqué 27,2 milliards de francs CFA en 2018 pour la période 2017-2022.

Ainsi, 351 109 écoliers des douze départements du pays ont bénéficié de cette enveloppe dans 1 579 écoles publiques. Le ministère de l’Enseignement maternel et primaire indique par  ailleurs que 4 programmes de cantines scolaires sont aujourd’hui en cours au Bénin.  36% des écoles primaires publiques et 30% des écoliers en sont bénéficiaires.

Ce ministère dévoile les sources de financement de l’initiative. « Sur les 7 360 écoles primaires publiques, 2 640 bénéficient de cantines scolaires soit : 1579 cantines appuyées par le gouvernement, 297 cantines soutenues par le Partenariat mondial pour l’éducation (PME), 620 cantines appuyées par le Programme alimentaire mondial (PAM) et 144 cantines appuyées par l’organisation Catholic relief services (CRS) », précise un communiqué dudit ministère relayé par Bénin webtv.

Dans le but d’éviter la rupture de ce programme, l’Exécutif a pensé une stratégie. Il s’agit de la mise sur  pied d’une loi portant sur le financement des cantines scolaires. Cette initiative est contenue dans le programme d’action du gouvernement pour le quinquennat 2021-2026. La visée est l’atteinte de l’objectif de l’Objectif de développement durable portant sur « la faim zéro ».

Bénin : Baccalauréat 2022, les conditions pour l’inscription

Pour s’inscrire à l’examen baccalauréat session de juin 2022 au Bénin, le directeur de l’Office du baccalauréat Alphonse da Silva dévoile les conditions à remplir.

L’inscription à l’examen du baccalauréat au Bénin se fait sous la fourniture de deux types de pièces. Dans une note de service, le directeur de l’Office du baccalauréat du Bénin Alphonse da Sylva repartit ces éléments en pièces communes et en pièces spécifiques. Tandis que les pièces communes concernent tous les candidats, les pièces spécifiques sont exigées à certains types de candidats. Il s’agit entre autres des candidats étrangers, des candidats libres, des candidats inaptes.

Voici les pièces communes à fournir

  • Un formulaire d’inscription dûment rempli et signé
  • La quittance des frais d’inscription (5000 francs candidats béninois et 35 000 francs candidats étrangers pour les droits d’inscription et 1000 francs pour les relevés de notes. A cela s’ajoutent 2 000 francs pour  le scanning des photos et l’impression de formulaire pour les candidats libres)
  • Une photocopie légalisée et lisible de l’extrait de l’acte de naissance
  • Une photocopie de la carte nationale d’identité, du passeport ou de la carte consulaire
  • Une photocopie légalisée de l’’attestation ou du relevé de notes du BEPC, du CAP ou de tout diplôme équivalent
  • Une photocopie du relevé de notes obtenues au dernier examen du baccalauréat pour les candidats ayant déjà passé une fois le baccalauréat

Les pièces spécifiques

Les candidats devront produire

  • Deux photos d’identité récentes identiques et en couleur (3,5 cm x 4,5 cm) portant au verso les nom, prénom et série. (réservé aux candidats libres)
  • Un certificat ou une attestation de résidence. (pour les candidats libres)
  • Un certificat médical de dispense aux épreuves d’éducation physiques et sportive. (réservé aux candidats inaptes)
  • Un certificat de nationalité (pour les candidats béninois nés à l’étranger)
  • Une attestation de formation à chaque épreuve facultative choisie (pour les candidats officiels)
  • Un certificat de non inscription produit par la direction en charge du baccalauréat du pays d’origine du candidat. Ou une déclaration sur l’honneur légalisée du candidat dans laquelle il indique qu’il n’est pas candidat au baccalauréat dans un autre pays. (pour les candidats étrangers)

A l’issue de la constitution des dossiers de candidatures, les candidats, toutes catégories confondues se retrouveront en juin. Ce sera pour aborder les épreuves écrites du baccalauréat  session unique 2022.

Bénin : plus de TD payants dans les écoles maternelles et primaires

Le ministre des Enseignements maternel et primaire Salimane Karimou met fin aux travaux dirigés payants dans des écoles au Bénin.

La décision tombe à la faveur d’une note de service datant du 08 décembre 2021. Salimane Karimou proscrit les travaux dirigés exigeant de l’argent dans des écoles primaires et maternelles. Le ministre en charge de ces ordres d’enseignement donne la raison de cette décision.

« Cette pratique dont l’expansion n’est plus à prouver est à inscrire résolument sur l’orbite de la marchandisation de l’éducation fort répréhensible au regard de la vision du gouvernement de rendre gratuite l’éducation pour tous. C’est pour cela que, pour compter de ce jour, le recours audits travaux est informellement interdit dans toutes les écoles primaires et maternelles », précise-t-il.

Par conséquent, le membre du gouvernement appelle ses collaborateurs à mettre cette décision en application.  Il invite pour cela les directeurs départementaux à mettre fin à cette activité dans les écoles de leurs territoires de compétence.

 

Frais du CEP au Bénin : le ministre Salimane Karimou siffle la fin de l’arnaque

Le ministre des Enseignements maternel et primaire du Bénin Salimane Karimou demande aux directeurs et directrices d’établissements d’arrêter de percevoir jusqu’à 10 mille francs représentant les frais du CEP qui s’élèvent pourtant à 1500 francs Cfa.

Le ministre des Enseignements maternel et primaire frappe le poing sur la table. Dans un communiqué signé le 24 novembre, il s’exprime. « Je demande instamment aux acteurs de l’école, notamment les chefs de régions pédagogiques (CRP) conjointement avec les conseillers pédagogiques (CP) et toutes autres personnes jugées compétentes à suivre le processus de constitution des dossiers dans les écoles afin de mettre fin à toutes velléités contraires aux textes en vigueur ». Ainsi en a prescrit Salimane Karimou.  

En effet, cet ordre découle d’un constat. « Certains directeurs/ directrices d’écoles primaires publics et privés rançonnent impitoyablement les parents d’élèves », a relevé le ministre. Ces chefs d’établissements fixent « de façon fantaisiste et selon leurs caprices », les frais de constitution des dossiers de candidature au Certificat d’Etude Primaire (CEP). Les présumés arnaqueurs prélèvent entre 3000 et 10 000 francs. Or le montant prévu par la réglementation est de 1500 francs. Il est reparti ainsi qu’il suit : inscription 500, relevé de notes 200, carte d’identité 800 francs.

Ainsi, le rappel à ordre concerne non seulement les chefs d’établissements, mais aussi les parents. Les premiers doivent désormais s’arrimer à la note de service N°2667/MEMP/DC/SGM/SP du 06 novembre 2017. Les second ont la charge de dénoncer toute tentative de débordements. La mesure vise à préserver  les efforts du gouvernement à rendre l’éducation moins chère au Bénin.

Bénin : détournement de 500 mille, un surveillant de collège arrêté

Au Bénin, un surveillant d’un collège privé d’enseignement secondaire est aux arrêts. Le chef d’établissement  accuse son collaborateur d’avoir détourné 500 mille francs Cfa des frais de scolarité.

Les faits se déroulent dans un collège privé situé à Kpondéhou en République du Bénin. Un surveillant chargé de la collecte des frais de scolarité par le chef de l’établissement, détourne 500 mille Fcfa. Le constat se dégage à la suite du d’un audit financier au sein de la comptabilité du collège.

Selon les informations fournies aux médias locaux, la personnalité se chargeait de recueillir les fonds auprès des parents. Mais, tout l’argent perçu n’est pas reversé. Au décompte final des recettes, il y a un trou du montant indiqué imputable au surveillant.

Interrogé, l’enseignant nie les accusations. Le présumé auteur de détournement est sous mandat de dépôt. Selon le journal en ligne iciLome, le surveillant sera face  au juge le  19 novembre prochain.

Quota horaire de cours des enseignants aspirants : Le Ministre Mahougnon KAKPO apporte plus d’éclairage sur la décision du Gouvernement

Le Ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Professeur Mahougnon KAKPO, a donné une conférence de presse le mercredi 30 septembre 2020 dans la salle de conférence de son ministère sur le quota horaire hebdomadaire de cours et la bivalence des enseignants pré-insérés.

Selon le conférencier, le système éducatif de notre pays est confronté à d’énormes difficultés dont celle du personnel enseignant qui présente deux aspects. Le 1er aspect concerne le déficit du personnel enseignant et le second aspect est relatif à la qualité de ce personnel enseignant.

Depuis 2016, le Gouvernement s’est attaqué à cette situation pour y apporter une solution efficace et durable en mettant en place une base de données de compétences pour les enseignants qui aspirent aux métiers d’enseignant. Ainsi, trois tests ont été effectués l’année dernière. Les deux premiers ont permis au Gouvernement, par le biais de l’Agence Nationale pour la Promotion l’Emploi (ANPE), de recruter plus de 14.875 enseignants aspirants. Malgré ce recrutement, certaines matières essentielles telles que le Français, les Mathématiques, les PCT, …etc., n’ont pas eu suffisamment d’enseignants. Il avait été demandé aux enseignants qui ont reçu une formation de base initiale dans des matières de bien vouloir intervenir dans d’autres disciplines qui sont connexes à leurs disciplines.

Cette année, le 3ème test organisé n’a pas permis de pourvoir en enseignants qualifiés tous les besoins qui sont exprimés. Pour y faire face, le Gouvernement a décidé d’augmenter le quota horaire de des enseignants aspirants afin que toutes les classes ne soient sans enseignants. D’après le Ministre Mahougnon KAKPO, c’est un effort supplémentaire qui est demandé par le Gouvernement et qui ne sera pas sans une contrepartie.

Concernant cette dernière, le Ministre a fait savoir que pour plus de 4 milliards FCFA, le Gouvernement prendra en charge la part sociale de ces enseignants aspirants qui seront déclarés à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale. Ceux-ci pourront, en évoluant dans ce secteur d’activité, bénéficier à terme, soit d’une retraite intégrale ou encore d’une retraite proportionnelle en fonction du nombre d’années exercées dans la profession. Une prime d’éloignement sera accordée aux enseignants aspirants qui seront affectés dans certains départements de notre pays.

Ainsi, les enseignants qui seront affectés dans les départements de la Donga, du Borgou et les Collines, bénéficieront d’une prime de 5% de leur salaire. Par contre, ceux qui seront affectés dans les départements de l’Alibori et de l’Atacora bénéficieront d’une prime de 10% de leur salaire.

Pour finir, le Ministre Mahougnon KAKPO, a fait savoir qu’un contrat de travail sera signé entre le gouvernement et les enseignants aspirants intéressés. Ceux-ci peuvent accepter de signer le contrat avec une masse horaire de 30 heures hebdomadaires ou peuvent aussi décider de rester dans la prestation en heure de vacation.

Education : Le calendrier scolaire 2019-2020 réaménagé

Le conseil des ministres de ce mercredi a procédé à la revue du calendrier scolaire en vue de la validation de l’année scolaire et académique 2019-2020 au Bénin, en raison des mesures de riposte à la pandémie du Coronavirus et dans un contexte de crise sanitaire que vie les pays du monde.

Le conseil a donc décidé de la prorogation des congés du 2ème trimestre en cours jusqu’au dimanche 10 mai 2020. En conséquence, informe-t-on, les établissements maternels, primaires, secondaires et universitaires, publics et privés, confessionnels et étrangers resteront fermés sur toute l’étendue du territoire national jusqu’à cette date. Sur la base de ce réaménagement, les examens du CEPE et du BEPC démarreront respectivement les lundis 06 juillet et 13 juillet 2020, a-t-on précisé. Le Baccalauréat, selon ce même relevé du conseil des ministres, est prévu pour le lundi 20 juillet prochain.

Les vacances scolaires sont quant à elles fixées au vendredi 24 juillet 2020 après les cours de l’après-midi, a-t-on renseigné. La reprise des cours, pour le compte de la rentrée scolaire 2020-2021 est prévue pour le lundi 28 septembre 2020, a aussi indiqué le compte-rendu du conseil des ministres.

Education : La fuite de responsabilité des parents, cause principale du phénomène de grossesses en milieu scolaire

Le manque d’information sur la sexualité des jeunes et surtout, la fuite de responsabilité de certains parents d’élèves sont les principales causes des grossesses en milieu scolaire dans le département du Borgou, selon le Chef service des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle (C /SESTFP)  du département, Inoussa Simé Chabi.

Dans ses explications, le C /SESTFP soutient que la plupart des apprenantes enceintées sont souvent des élèves des classes du premier cycle (de la 6ème à la 3ème), dont l’âge varie de 12 à 17 ans. Ces élèves mineures en âge de puberté, explique l’éducateur, ne savent pas entretenir correctement leur corps et se laissent parfois emporter par les avances de leurs prétendants. La majorité d’entre elles sont enceintées dès leurs premiers actes sexuels, a laissé entendre l’enseignant.

A ceci s’ajoute la fuite de responsabilité de certains parents. Cette démission parentale pousse certaines filles à subvenir par d’autres moyens à leurs besoins, et à continuer les études sans le soutien des parents, a fait remarquer M. Chabi, citant les mauvaises compagnies, conduisant à la débauche, qui font aussi partie des causes de ce phénomène.

Une enquête réalisée au premier trimestre de l’année scolaire 2019-2020 par la direction départementale des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle (DDESTFP) a révélé que 79 artisans, 21 élèves et 14 étudiants sont auteurs de grossesses en milieu scolaire dans ce département.

Un phénomène qui est en nette régression, comparativement au taux de grossesses en milieu scolaire des années antérieures, grâce aux diverses sensibilisations.

Bénin : la qualité de l’enseignement et de l’offre éducative améliorée en 2019, se félicite Patrice Talon

Le président béninois Patrice Talon s’est félicité vendredi que les conditions d’accès et de maintien à l’école des enfants se soient considérablement améliorées en 2019, créditant ce succès aux réformes et politiques publiques entreprises par son gouvernement, la qualité de l’enseignement et de l’offre éducative ou encore les conditions de travail des enseignants.

Dans son message sur l’Etat de la Nation devant les parlementaires, il a indiqué que l’amélioration des conditions de vie et de travail dans l’enseignement maternel et primaire s’était traduite par la création de cantines scolaires, une initiation à l’informatique et l’introduction de l’anglais dans le primaire.

« L’action du gouvernement a permis de doter, en 2019 comme prévu, 51% de nos écoles maternelles et primaires en cantines scolaires », a indiqué M. Talon, soulignant que ce programme avait permis à plus de 800.000 enfants dans plus de 4.000 écoles de disposer d’un repas chaud par jour.

Au cours de cette année, a-t-il poursuivi, l’initiation à l’informatique dans le primaire a été renforcée et étendue à 160 écoles réparties dans les 12 départements du pays, concernant plus de 36.000 écoliers.

Dans l’enseignement secondaire général, professionnel et technique, d’après le président béninois, le gouvernement a de plus assuré l’exonération des frais de scolarité de 230.107 filles du 1er cycle, pour un montant d’environ 2,5 milliards de francs CFA (4,2 millions de dollars), et fourni des subventions pour le fonctionnement de six lycées de jeunes filles.

Enfin, M. Talon a indiqué que le nombre d’allocataires de bourses et secours universitaires était passé de 14.197 en 2017-2018 à 29.977 en 2018-2019, soit 15.780 nouveaux bénéficiaires, et qu’on comptait déjà pour 2019-2020 plus de 20.000 nouveaux bénéficiaires.

Plan International Bénin sensibilise les élèves du CEG Bopa sur les IST et le VIH/SIDA

Plan international Bénin, sous la houlette du Coordonnateur de l’équipe terrain Bohicon du projet VIH Fonds mondial/ Plan International Bénin, Roger Ahouaga, a sensibilisé ce jeudi les apprenants du CEG Bopa dans le département du Mono sur les IST le VIH/SIDA et la Santé sexuelle et de la reproduction en milieu scolaire.

Conjointement organisée Plan international Bénin (PIB) et la Cellule départementale du conseil national de lutte contre le VIH-SIDA, la tuberculose, le paludisme, les hépatites, les IST et les épidémies dans le Mono, sur financement du Fonds mondial, la campagne de Bopa doit permettre aux apprenants d’adopter des comportements responsables en matière de santé sexuelle.

Selon Roger Ahouaga, cette activité qui s’inscrit dans le cadre de la quinzaine de lutte contre les IST et le VIH/SIDA constitue un véritable creuset d’échanges qui permettra aux apprenants filles et garçons d’approfondir leurs connaissances sur les questions de Santé sexuelle et reproductive.

La communicatrice, Dr Dorine Danmitondé, a aussi entretenu les participants, qui du coup accepté d’être désormais les porte-paroles de plan international Bénin sur les questions de réduction des risques liées aux IST et le VIH/SIDA auprès de leurs pairs. Au cours de sa communication, elle a établi le rapport entre les maladies sexuellement transmissibles et les IST avant d’aborder leur mode de transmission et les conséquences liées à la sexualité précoce. Les facteurs de risques de propagation, les modes de transmission, les manifestations, les complications des IST et autres n’ont point été occultées.

Au cours de cette rencontre, les élèves réunis en de petits groupes ont pu discuter sans langue de bois et fait ressortir les réels problèmes qui sont les leurs en matière de santé sexuelle et reproductive puis de manière participative proposé les solutions adaptées à leur condition.

Au terme de la projection qui montre les impacts des IST sur les parties génitales et leurs conséquences, plusieurs jeunes ont été touchés et ont aussitôt pris l’engagement à travers des déclarations de prendre conscience du danger qui les guette et de se consacrer uniquement à leurs études.

Lancement des classes numériques dans douze écoles primaires à NIKKI

Après le CEG 1 d’ALLADA dans le département de l’Atlantique, Aurelie ADAM SOULE ZOUMAROU a procédé ce samedi 09 Novembre 2019, à la mise en service de la salle numérique de l’école primaire publique de GORI MARO dans le département du BORGOU, commune de NIKKI, marquant ainsi l’ouverture des douze classes numériques au plan national dans les écoles primaires

 

 

 

 

 

La cérémonie officielle de la mise à disposition de ce centre multimédia a eu lieu en présence d’une forte délégation gouvernementale composée du ministre de l’énergie, Monsieur Jean Claude HOUSSOU, du garde des sceaux Ministre de la Justice et de la Législation, Monsieur Sévérin QUENUM, de Monsieur Sacca LAFIA, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, de Madame Véronique TOGNIFODE, Ministre des affaires sociales et de la Microfinance, de Monsieur Jean Michel ABIMBOLA, Ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, de Monsieur Seidou ADAMBI, Ministre de l’Eau et des Mines, des autorités communales et départementales ainsi que des bénéficiaires (élèves et enseignants).

Construit sur un socle en béton, ce bâtiment préfabriqué de 11 m sur 6 m, autonome en énergie électrique est équipé de :

  • 41 ordinateurs dont 40 pour les apprenants et 01 pour l’enseignant
  • 01 tableau interactif
  • 01 projecteur
  • 01 armoire de rangement
  • 01 routeur pour la connexion internet haut débit
  • 02 climatiseurs d’une puissance de 1,5 chevaux
  • 01 mini-central photovoltaïque dimensionnée pour alimenter l’ensemble des installations avec un backup de 24 h sans interruption
  • 1 logiciel de gestion de classe
  • 10 multiprises
  • 01 système d’alarme
  •  01 kit de laboratoire
  • Des contenus numériques pédagogiques

Sa mise en service concrétise l’ambition du Chef de l’Etat, son Excellence le Président Patrice TALON et son Gouvernement, de généraliser l’usage du numérique par l’éducation à travers la formation des écoliers et des élèves à l’usage du numérique dès l’école.

Ainsi pour Madame Aurelie ADAM SOULE ZOUMAROU, cette action est en parfaite cohérence avec les objectifs d’accès/service universel tels que définis à l’article 95 de la loi 2017-20 du 20 avril 2018 portant code du numérique en République du Bénin qui recommande les initiatives visant l’accès public à internet et aux services larges bandes notamment dans les écoles, les bibliothèques et autres centres communautaires.

Pilotée par l’Agence Béninoise du Service Universel des Communications Electroniques et de la Poste (ABSUCEP), Agence sous tutelle du Ministère du Numérique et de la Digitalisation, ce centre permettra aux bénéficiaires de se former en ligne, d’acquérir des compétences pratiques liées à l’usage de ces outils, d’accéder à la bibliothèque en ligne ainsi qu’à divers contenus numériques pédagogiques.

Heureux que l’école primaire publique de GORI MARO soit dotée d’une telle infrastructure numérique de qualité, le Directeur de cet établissement, Monsieur SINA TOKO a profité pour formuler auprès de la Ministre du Numérique et de la Digitalisation, les doléances à savoir :

–      L’appui pour la sécurité des installations

–      La formation des enseignants pour la continuité de l’apprentissage des élèves

Après les discours de bienvenue et d’ouverture, aux côtés de ses collègues du Gouvernement, des autorités communales et des représentants des bénéficiaires, Madame Aurelie ADAM SOULE ZOUMAROU a effectué la coupure du ruban. S’en est suivi la visite de la salle, la séance de démonstration au cours de laquelle les écoliers ont réalisé un exercice mathématique sous le contrôle de leur enseignant.

La cérémonie officielle s’est achevée par la photo de famille et l’animation du groupe de chants et de danse traditionnelle.

L’athlète international béninois dote une commune du nord du Bénin d’une bibliothèque

Consciente que l’enjeu du développement  passe par l’éducation, l’athlète international béninois Noélie Yarigo dote la commune de Matéri d’une bibliothèque. La cérémonie officielle de remise aux autorités du joyau a eu lieu le lundi 11 novembre 2019 dans la même commune.

Comme l’a dit Victor Hugo « Chaque enfant qu’on enseigne est un homme qu’on gagne ». Faisant sienne cette affirmation, Noélie Yarigo a fait une œuvre utile en mettant à disposition de toute une communauté un lieu pour s’abreuver intellectuellement et du savoir.

Le rôle d’une bibliothèque est de garantir le savoir. Au 21ème siècle, il est d’une logique incompréhensible qu’une commune ne dispose pas de bibliothèque municipale. D’aucuns parleraient de drame. Noélie Yarigo a, par ce geste,  épargné la commune de Matéri de ce sarcasme.

D’ailleurs pour la donatrice, Noélie Yarigo,  l’éducation est la première ressource du développement dans un pays. «  Je suis fière d’y contribuer car nul n’a le droit d’être heureux tout seul » déclare-t-elle.  A l’occasion, elle a remercié tous ceux qui l’ont aidé à pouvoir réalisé ce projet. . « Mon rêve était d’offrir l’accès à l’éducation par le biais d’une bibliothèque à la commune de Matéri. C’est aujourd’hui devenu une réalité grâce au soutien de la croix rouge de 95 paris, de mon coach et du maire de Matéri qui m’ont aidée à collecter les livres et à les acheminer jusqu’à Matéri »laisse-t-elle entendre.

Qui est Noélie Yarigo ?

Pour ceux qui ne la connaissent pas, Noélie Yarigo   est un athlète béninois de haut niveau spécialiste des 800 mètres. Née le 26 Décembre 1985 à Natitingou,  une ville du nord-ouest du Bénin, Yarigo Noélie est une athlète de haut niveau. Elle passe son enfance avec ses parents, Idani Thèrèse et Yarigo Raphaël à Matéri jusqu’à l’obtention du CEP  en 2000. Huitième d’une fratrie de dix enfants dont cinq filles et cinq garçons, elle perd son père très tôt et ne peut compter que sur sa mère pour subvenir aux besoins de la famille. Elle a une double carrière dans l’armée béninoise et dans le sport. Elle a un palmarès personnel impressionnant.

 

Education : WANEP – Bénin combat les grossesses et violences sexuelles en milieux scolaires

WANEP – Bénin a formé, ce samedi, à Savalou, trente-quatre représentants venant de seize clubs de lutte contre le harcèlement sexuel en milieux scolaires dans le but de réduire les cas de grossesses et de violences sexuelles en milieux scolaires.

L’objectif de la formation selon Bienvenue Kassehin, chargée de programme à WANEP – Bénin est de renforcer, les capacités des participants sur les techniques et les outils d’animation en matière d’éducation sexuelle, de prévenir les grossesses non désirées en milieux scolaires et d’éduquer les apprenants sur les méthodes de défense pacifique contre les violences sexuelles.

Entre autres contenus, la formation a été axée sur des thématiques telle que  » le renforcement de l’estime de soi », où les formateurs ont attiré l’attention des participants sur comment connaître ses points forts et ses points faibles, ses limites et les personnes de confiance. Au sujet de l’éducation sexuelle, ils ont été amenés à identifier d’eux – mêmes, des méthodes pour mieux se connaître. L’auto défense en cas d’agressions verbales ou physiques a constitué un outil essentiel sur lequel quelques astuces leurs ont été fournies de même que des outils d’accompagnement et de méthodologie pratique d’organisation de séances de sensibilisations avec des orientations à titre indicatif.

Le souhait de WANEP reste qu’à l’issue de la formation, ces représentants de clubs disposent d’éléments nécessaires pour encadrer leurs paires en matière d’éducation sexuelle, qu’ils soient en mesure de se défendre contre les agressions sexuelles et qu’ils puissent développer les stratégies nécessaires au cours des séances d’information et de sensibilisation de leurs collègues. A cet effet, a précisé Mme Kassehin, il est prévu un agenda clair de suivi avec des tournées dans les clubs de provenance des participants.

Bénin : Campagne pour l’éradication de grossesse en milieu scolaire

L’Organisation non gouvernementale Care Bénin a lancé une campagne dénommée « Midjomido ». C’était le 29 octobre 2019 à la Direction départementale de la santé du Mono-couffo. Cette campagne vise à lutter contre les grossesses en milieu scolaire et s’inscrit dans la célébration en différer de la Journée Internationale de la fille (Jifi) qui est célébrée le 11 octobre de chaque année.

Midjomido » est dans une langue locale du Bénin, le Fon, qui signifie littéralement « Laissez-moi ». Cela consiste à dire ou à demander de laisser les filles étudier.

Vue le nombre croissant de grossesse en milieu scolaire, cette campagne va devenir nationale. L’organisation des activités physiques populaires et les réseaux sociaux vont être mis en contribution pour sensibiliser.

Il faut souligner que le phénomène prend d’ampleur et il urge d’agir pour freiner son élan. Les résultats de l’enquête démographique et de santé (Eds 2018) révèlent qu’environ 13 % de jeunes filles de 15 à 19 ans ont commencé une vie procréative avec 3,3 % qui sont tombées enceintes de leur premier enfant. Selon les autorités les statistiques de grossesses enregistrées chaque année sont significatives.

 

Enième cas de grossesse en milieu scolaire : Un Préfet mécontent du phénomène

Le préfet Moussa s’enflamme devant les 11 cas supplémentaires de grossesses en milieu scolaires à Gogounou

Le préfet Moussa Mohamadou de l’Alibori a indiqué à l’occasion de sa tournée statutaire dans la commune de Gogounou son amertume à propos des 11 cas de grossesses précoces en milieu scolaire détectés dans l’arrondissement de Zougou-kpantossi au cours de cette année.

 

En effet, plus de 75 cas de 2015 à ce jour ont été dénombrés. Mais il aurait fallu les 11 cas de grossesses de l’arrondissement de Zougou-kpantossi pour sortir l’autorité préfectorale de ses gonds. ‘’Là où les autorités locales travaillent à mettre la commune de Gogounou sur orbite, ils ne sauraient avoir des individus pour leurs saper le moral’’, s’est énervé le préfet Moussa Mohamadou. La responsable du centre de promotion sociale de Gogounou, Alfa Gambari salimatou, pour l’apaiser, a dû expliquer à l’autorité les actions menées dans le cadre d’une sensibilisation conjointe avec la police républicaine surtout dans le cas spécifique de ces 15 mineurs enceintes dans l’arrondissement. Le maire Moutawakilou Gounignan de Gogounou a pris l’engagement devant la délégation préfectorale de s’investir désormais pour renverser la pente.

 

 

Impact social du projet Asphtalge : Des infrastructures scolaires inaugurées à l’EPP Gbeto-sud à Cotonou

Le Ministre de l’enseignement maternel et primaire, Salimane KARIMOU et son collègue du cadre de vie et du développement durable, José TONATO, ont procédé le mardi 29 octobre 2019 à l’inauguration d’infrastructures scolaires construites à l’Ecole Primaire Publique Gbeto-sud à Cotonou dans le cadre du projet Asphaltage.

Dans la mise en œuvre du lot 2A Projet Asphaltage dans la ville de Cotonou, il a été constaté que les modules de trois classes des groupes pédagogiques C et D de l’EPP Gbeto-sud se retrouvaient dans l’emprise de la rue 5.156. Il a donc été décidé du remplacement des vieux bâtiments par de nouveaux répondant aux normes modernes.

D’un coup global de 255 millions de FCFA, ces nouvelles infrastructures comprennent un bâtiment de type R+1 avec sept (07) salles de classes d’une capacité totale de 400 élèves, deux (02) bureaux-magasins, la fourniture de 200 table-bancs, sept (07) bureaux pour les enseignants, deux (02) bureaux de directeurs, la construction d’un bloc de latrines modernes à 8 compartiments, la construction de murs de clôture et la fourniture et mise en place d’enseigne.

Remerciement, c’est le mot qui est revenu à  plusieurs reprises aussi bien du corps enseignant du complexe, de l’association des parents d’élèves que des écoliers bénéficiaires dudit ouvrage. En effet, les conditions d’études étaient devenues difficiles en raison de la vétusté des anciens bâtiments. Ils n’ont pas manqué de faire des doléances à l’endroit des autorités pour que les autres groupes pédagogiques du complexe, notamment le groupe A, bénéficient également de nouveaux modules de salles de classes.

Isidore GNONLONFOUN, Maire de Cotonou, prendra ensuite la parole pour remercier le gouvernement pour les ouvrages d’assainissement en cours dans la ville et rassurer le personnel du complexe que la construction de modules de classes est prévue par la municipalité au titre de l’année 2020.

Le Ministre Salimane KARIMOU a remercié les différents acteurs impliqués dans le projet et particulièrement les parents d’élèves qui ont su ménager des efforts pour que les écoliers puissent être contenus depuis la rentrée des classes à la cérémonie d’inauguration des nouvelles infrastructures. Il a, pour finir, exhorté le personnel enseignant à prendre toutes les dispositions pour le bon entretien des ouvrages.

Education : Salimane Karimou réitère la détermination du gouvernement à améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants

En prélude à la célébration de la 26ème édition de la journée mondiale des enseignants, le ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, a, dans un message adressé à l’endroit de ceux du Bénin, jeudi soir, félicité ces derniers pour le bon déroulement de la rentrée scolaire 2019-2020 et réitéré la détermination du gouvernement à améliorer leur condition de vie et de travail.

Dans son message, le ministre Salimane Karimou a rassuré les uns et les autres des dispositions prises pour une belle célébration de la fête des enseignants édition 2019. Aussi, a-t-il remercié les hommes et femmes qui ont choisi la noble profession enseignante et les encourage à toujours donner le meilleur d’eux pour le bonheur de la nation béninoise.

Parlant les deux thèmes de la célébration de cette année que sont respectivement « Les jeunes enseignant(e)s : l’avenir de la profession », qui est celui retenu au plan international et « Investir dans la formation des enseignants pour un développement durable au Bénin » qui est celui retenu au plan national, le ministre des enseignements maternel et primaire a souligné que ces thèmes soulèvent des préoccupations de notre temps pour lesquelles les réponses conditionnent l’avenir de l’école et de ses principaux animateurs.

Il se réjouit à cet effet, de constater que ces préoccupations sont partagées par l’ensemble des acteurs du système éducatif béninois.

Rappelant l’une des pensées d’Henri Lacordaire, Salimane Karimou est revenu sur l’importance que revêt la qualité de l’enseignant et de l’enseignement pour le système éducatif. Dans un contexte pareil où est remise sur tapis l’épineuse question de la formation, soutient-il, il importe que les enseignants soient qualifiés, motivés, afin de s’employer à garantir que chaque enfant apprenne ce qu’ils enseignent. Il est aussi indispensable, précise le ministre, de leur redonner confiance pour relever les défis du développement durable.

Pour ce fait, le ministre Salimane Karimou a par ailleurs indiqué qu’à travers les réformes entreprises, le gouvernement travaille constamment à l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants et au renforcement de leur capacité et de leur effectif par la mise en œuvre d’un vaste programme d’amélioration, de la qualité de l’enseignement.

Plus de 15 000 enfants reçoivent des kits scolaires de Plan International Bénin

Une délégation de Plan International Bénin, conduite par son représentant résident, Paul Frédéric Karl, a offert mercredi des kits scolaires à environ 15 .000 enfants parrainés des six communes du Couffo et trois communes du Zou, ainsi que  des kits de couture, de coiffure et de boulangerie, à 96 filles déscolarisées en fin d’apprentissage à l’occasion  d’une tournée dans les communes de Djakotomey, Zogbodomey et Bohicon.

Les kits scolaires composés de fournitures de toutes sortes, d’une valeur de 43 millions de f Cfa, couvrent non seulement les 15 .000 enfants parrainés, mais prends également en compte, 7. 500 enfants non parrainés qui bénéficient des fournitures scolaires à coûts réduits dans les boutiques scolaires qui sont ouvertes cette année dans les communes de Lalo, Zogbodomey.
De plus, 96 filles parrainées déscolarisées de la commune du Couffo ayant terminé l’apprentissage professionnel, ont reçu des kits de couture, de coiffure, de boulangerie et des équipements d’installation évalués à plus de 5 millions de f Cfa. La délégation a aussi inauguré un magasin de vivres de cantine scolaire dans la commune de Toviklin, des blocs à trois cabines de latrines scolaires dans l’EPP Sossouhoué dans la commune de Djakotomey à l’EPP Alipka dans Bohicon et procédé à l’ouverture des boutiques scolaires dans la commune de Zogbodomey.

Cette action de Plan international Bénin, a rappelé son représentant résident, Paul Frédéric Karl, s’inscrit en bonne place dans la stratégie pays, dont l’un des objectifs est de promouvoir une éducation sûre, inclusive, de qualité pour tous les enfants vulnérables en particulier les filles, de même que des possibilités d’emplois décents et des possibilités d’entreprise pour les femmes et les jeunes femmes, y compris dans les situations d’urgence.

A ces manifestions, les préfets du Zou, Firmin KOuton, et du Couffo, Christophe Mègbédji, ont salué en ce qui les concerne ce geste de Plan International Bénin, et ont réitéré à l’organisation, les gratitudes du gouvernement.

Plan international Bénin, faut-il le rappeler, accompagne directement dans les départements du Zou et des Collines, pour le compte de son bureau basé à Bohicon, près de 16.000 familles à travers les accords de partenariat signés avec 09 communes dont 06 dans le Couffo et 03 dans le Zou.

Agence Bénin Presse