Journalistes de guerre: Les gardiens de l’information en zone de conflit

En première ligne des conflits, les journalistes de guerre jouent un rôle crucial pour informer le public des réalités brutales de la guerre. Equipés de leur carnet et de leur caméra, ils bravent les dangers et les obstacles pour témoigner des atrocités et des souffrances des populations civiles prises en étau dans les combats.

Un métier périlleux

Le métier de journaliste de guerre est loin d’être sans risque. En effet, Les parties prenantes du conflit, qu’il s’agisse des gouvernements, des milices ou des groupes rebelles, ciblent souvent ces journalistes. Les risques de blessures, d’enlèvements, voire d’assassinat sont donc plus élevés pour eux.

D’après les données du Comité pour la protection des journalistes (CPJ), plus de 150 journalistes ont perdu la vie pendant leur travail en 2022. Un résultat préoccupant qui souligne les risques auxquels ces professionnels courageux sont confrontés.

Les journalistes ont un devoir d’informer 

Malgré les risques encourus, les journalistes de guerre continuent à exercer leur métier avec abnégation. Un devoir leur incombe : informer le public sur les réalités de la guerre et donner une voix aux victimes des conflits.

Leur travail permet de sensibiliser l’opinion publique aux souffrances des populations civiles et de faire pression sur les acteurs internationaux pour qu’ils prennent des mesures pour mettre fin aux hostilités et protéger les civils.

Les  journalistes jouent un rôle essentiel pour la démocratie

En outre , le journalisme de guerre est un pilier essentiel de la démocratie. En permettant au public de se forger une opinion éclairée sur les conflits en cours, il contribue à la défense des droits humains et à la promotion de la paix.

Dans un monde où les conflits se multiplient et les régimes autoritaires s’imposent, le travail des journalistes de guerre est plus que jamais indispensable. Il est de notre devoir de soutenir ces professionnels courageux et de défendre leur liberté d’informer.

Témoignage

« J’ai été témoin de scènes de dévastation et de souffrance qui resteront gravées à jamais dans ma mémoire », confie Marie, journaliste de guerre indépendante qui a couvert plusieurs conflits ces dernières années. « Mais je sais que mon travail est essentiel pour donner une voix aux victimes et faire pression pour que la paix revienne. »

En somme, le courage et la détermination des journalistes de guerre sont une source d’inspiration pour nous tous. Ils nous rappellent que la liberté d’information est un droit fondamental qu’il faut protéger à tout prix.

Média : Des organes de presse mis en demeure

La Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (Haac) a prononcé des sanctions contre plusieurs organe de presse au cours de cette semaine.

Selon les informations reçues, un organe de la presse écrite a été rappelé à, l’ordre par l’institution de régulation des médias. En effet, le quotidien aurait mis à sa manchette lors de la parution du mardi 31 mars 2020, un titre diffamatoire et tendancieux. Interpelés, les autorités de l’organe n’ont pas pu apporter la preuve de leurs écrits. La Haac a donc prononcé une sentence contre le journal. La carte de presse a été retirée au Directeur de publication temporairement et l’organe est mis en demeure.

Par ailleurs, une chaîne de télévision a connu le même sort. Il lui est reproché de ne pas respecter les décisions n° 20-008/HAAC, n° 12-001/HAAC et le décret n° 2018-262 relatives aux activités des médias pendant la période de précampagne électorale, à l’interdiction de la publicité sur les professions médicales et les médicaments, et  à l’interdiction temporaire de la publicité en matière de pharmacopée et de médecine traditionnelle. Il est , en outre, reproché à la chaîne de télévision d’avoir  relayé dans ses revues de presse durant la période du lundi 02 au vendredi 08 mars 2020 les informations de certains journaux n’ayant pas une existence légale en République du Bénin. Pour ces faits, la Haac a mis en met en demeure la chaîne de télévision de respecter ces différents textes réglementaires violés.

Licenciement des agents de la radio Soleil Fm : l’association des journalistes s’indigne

Licenciement des agents de la radio Soleil Fm : l’association des journalistes s’indigne

 

A la suite de la radio Soleil Fm, les autorités de l’organe ont décidé de procéder au licenciement collectif du personnel pour motif économique. Ainsi, le mardi 21 janvier 2020, 41 agents de cette radio ont reçu leur lettre de licenciement. L’Union des professionnels des médias du Bénin n’est pas restée indifférente à la situation. Dans un communiqué, l’association des journalistes a déploré ce licenciement tout comme la fermeture de la radio. L’UPMB marque sa profonde déception face au statu quo observé depuis lors par la HAAC dans la gestion du dossier de Soleil Fm dont la conséquence, déplorable mais prévisible, est la mise au chômage de nombreux professionnels des médias.

 

(Lire ci-dessous le communiqué de l’Upmb)

L’Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB) a été informée, ce mardi 21 janvier 2020, du licenciement des quarante et un (41) agents de la radio privée SOLEIL FM pour raisons  économiques. Cette décision fait suite à l’arrêt des émissions de SOLEIL FM depuis le 18 décembre 2019 pour non-renouvellement de sa licence suite à une décision de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC), l’institution de régulation des médias et d’attribution des fréquences sonores au Bénin.

Prenant la mesure de la situation et surtout des enjeux liés à la sauvegarde des intérêts en général et des emplois du personnel de la radio en particulier, l’UPMB a exhorté, à travers un communiqué en date du 18 décembre 2019, les différentes parties à œuvrer pour une solution satisfaisante et durable à ce problème à caractère purement administratif.

Elle a rencontré dans cette même dynamique, le mercredi 26 décembre 2019 au siège de la radio à Djèffa (Sèmè-Podji), l’ensemble du personnel et les responsables de SOLEIL FM pour leur exprimer son soutien et son engagement à poursuivre les négociations auprès des autorités compétentes en vue d’un dénouement heureux de la situation aux fins de la préservation des emplois et de la poursuite des activités de la radio.

Fort de ces démarches, l’UPMB marque sa profonde déception face au statu quo observé depuis lors par la HAAC dans la gestion de ce dossier dont la conséquence, déplorable mais prévisible, est la mise au chômage de nombreux professionnels des médias.

À la lumière de la présente situation, l’UPMB alerte à nouveau sur l’environnement de grande précarité dans lequel évoluent les professionnels des médias au Bénin.

En témoignant sa solidarité au personnel de SOLEIL FM, l’UPMB réaffirme son engagement à poursuivre ses démarches en direction aussi bien de la HAAC que du promoteur de la radio en vue de la reprise des activités de l’organe d’information.

Fait à Cotonou le 22 janvier 2020,

La Présidente de l’UPMB,

Zakiath O. LATOUNDJI

2è session ordinaire de la Haac: 18 dossiers examinés sur 23 initialement prévus

Le 16 janvier 2020, les conseillers de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication ont fait le point de la deuxième session ordinaire de l’institution.  C’était à la salle de conférence de la structure. Sur 23 rapport prévus, 18 ont seulement ont pu être examinés.

A en croire le premier rapporteur de l’institution, des 18 rapports examinés, 15 ont été adoptés et 03 renvoyés pour complément d’informations. Au nombre des dossiers traités il est cité le rapport entre autres :

  • le rapport en date du 11 septembre 2019 relatif au séminaire d’appropriation des textes par les conseillers de la sixième mandature de la Haac,
  • le rapport du 15 octobre relatif à l’auto-saisine de la Haac contre Soleil Fm.

Par ailleurs, les 3 dossiers renvoyés concernent le plan de travail 2019-2020 de la commission des relations extérieures de la coopération. Le rapport de la levée de la décision numéro 18-034/Haac du 26 juillet 2018 portant interdiction de parution du journal « La Nouvelle Tribune » est également renvoyé. A l’aune des bilans de cette session, le président de la Haac souligne que sa mandature mesure l’ampleur de la tâche et fait un travail acharné.

Médias : Une délégation du Conseil national du patronat de la presse et de l’audiovisuel (CNPA) au cabinet du président de la HAAC

Rémi Prosper Moretti, président de la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la communication (HAAC), a reçu en audience ce mardi au siège de l’institution à Cotonou, une délégation du Conseil national du patronat de la presse et de l’audiovisuel (CNPA) conduit par son premier vice-président Saturnin Hounkpè.

Les échanges entre le président de la HAAC et la délégation du CNPA ainsi que les conseillers de l’institution ont porté entre autres sur les sujets brûlants tels que l’appui à la presse privée, cette aide au titre de l’année 2018 qui est en souffrance au niveau de l’instance, la carte de presse, un outil important pour les journalistes, le code sur la publicité et enfin la fiscalité.

La délégation a aussi souhaité la mise en place d’un cadre de concertation entre les conseillers de la HAAC et le CNPA, un creuset au sein duquel doivent être débattus les dossiers brûlants entre patrons de presse privée et l’instance de régulation qu’est la HAAC.

Le président de la HAAC, Rémi Prosper Moretti, a rassuré ses hôtes que des mesures seront prises pour la satisfaction de tous.

Médias : Les femmes journalistes de la CFU formées sur la décentralisation et la gouvernance locale à Parakou

Les femmes journalistes, membres de la cellule des femmes de l’union des professionnels des médias du Bénin (CFU-UPMB) prennent part depuis ce mercredi à Parakou à un atelier de formation sur la décentralisation et la gouvernance locale.

Cette session de formation intervient, selon la coordonnatrice de la CFU, Pulchérie Gbèmènou dans un contexte social marqué par des interpellations de plus en plus récurrentes des conseils municipaux et communaux sur les défis liés à l’assainissement du cadre de vie. Il s’agit donc d’une nouvelle ère ou l’appui conseil des tutelles est renforcée ou doublée d’un partenariat en matière d’infrastructures pour les villes à statut particulier et certaines métropoles. L’initiative de cette formation, at-elle ajouté, est d’une pertinence évidente car, estime-t-elle, « les défis de communication pour les journalistes vont de pair avec la maîtrise des enjeux dans leur dynamisme ».

Pour le représentant résident de la fondation Friédrich Ebert, Expédit Ologou, il s’agit pour la fondation à travers cette formation de voir comment de façon pratique les médias peuvent aider au développement communautaire et surtout comment les femmes spécialistes des médias peuvent contribuer au développement communautaire.

Ainsi pendant deux jours, les participantes seront entretenues sur les grands principes de la décentralisation au Bénin, les nouvelles lois et leur impact sur la décentralisation au Bénin, les défis de la gouvernance locale au Bénin et autres.