Bénin: un ancien régisseur condamné à 7 ans de prison pour meurtre

7 ans de prison, c’est la sentence qu’écope l’ancien régisseur de la prison civile de Natitingou pour meurtre. Un gendarme et un militaire ont été aussi poursuivis.

Poursuivis pour meurtre et complicité de meurtre dans une affaire d’évasion, l’ancien régisseur de la prison civile de Natitingou et ses deux co-accusés ont été fixés sur leur sort. L’ancien régisseur a écopé de 7 ans de prison, le militaire a été finalement condamné à 2 ans de prison pour homicide involontaire et le gendarme acquitté au bénéfice du doute.

Les faits remontent à 2018 où les mis en cause en voulant empêcher l’évasion d’un détenu, l’ont tué. Il y a eu également une victime collatérale. En effet, le détenu à pris la clé des champs après une audience. Lors de la course poursuite qui s’est engagée, il y a eu des tirs.

Le prisonnier a été mortellement atteint. Un civil qui passait dans les parages a été aussi tué par balle perdue. L’affaire a été vidée mardi 15 février à la session criminelle au tribunal de Parakou. Les mis en cause ont été déposés en prison depuis 2018, rapporte Frissons radio.

Bénin : procès de l’Office de radio télévision béninoise renvoyé au 07 mars 2022

Repris le lundi 07 Février 2022 à la CRIET, le procès des agents du média a été à nouveau renvoyé. Ils ne sont toujours pas fixés sur leur sort.

A peine repris, le procès a été renvoyé au 7 Mars en raison de l’absence dans le dossier du rapport de l’inspection générale des finances (IGF). Les accusés et complices dans ce dossier de malversation financière retournent donc en prison. Les agents de l’office de radiodiffusion et télévision du Bénin impliqués dans un dossier de malversation financière étaient présent lundi 7 février à la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET).

Dans ce scandale financier, on parle de plus de 200 millions de FCFA siphonnés par les mis en cause. Les personnes impliquées sont pour la plupart dans la chaîne de dépense de l’Office.

Il est reproché aux mis en cause, de s’être adonnés à des signatures subtiles de chèques à blanc, usage de fausses factures de prestations non effectuées, payement de plusieurs millions FCFA à des fournisseurs fictifs, de faux services en terme de réparation de véhicules administratifs et de fournitures de matériels bureautiques, l’approvisionnement des comptes parallèles, le partage systématique des recettes de l’Office sur des comptes privés, la corruption et la complicité des services d’audit, le recours à des sociétés écran, le détournement des frais de missions et autres.

Au total, 09 personnes sont interpellées et déposées dans ce dossier. Il s’agit entre autres du chef service comptabilité à la direction générale de l’ORTB, de l’ancien chef service financier comptable à la direction régionale de Parakou, d’un agent du Ministère des finances en détachement à l’ORTB, qui fait office de Directeur financier, un agent du service Comptabilité et le chef division opérations bancaires…

Bénin : 05 élèves tués par un camion à Parakou

Au moins 08 personnes dont 05 écoliers ont trouvé la mort des suites d’un accident de la circulation ce mardi 11 janvier 2022.

08 blessés dont 05 écoliers et 04 blessés, c’est le bilan de l’accident qui s’est produit ce mardi dans une localité de la commune de Parakou.

En effet, Le drame s’est produit en face de l’école primaire publique de Bèyèrou, située dans le premier arrondissement de la commune de Parakou, au centre de la République du Bénin.

Un des pneus d’un camion benne destiné au transport du sable a éclaté. Le chauffeur a perdu le contrôle de son véhicule qui a terminé sa course dans une foule. Celle-ci était réunie autour d’une écolière précédemment renversée par un mototaxis, rapporte Matin Libre.

Bénin : le premier salon des marchés agricoles s’ouvre ce 25 novembre 2021

Le Bénin organise son tout premier Salon international des marchés agricoles et agroalimentaires (SIMAA). L’événement aura lieu du 25 au 28 novembre 2021 à Cotonou.

Cotonou et Parakou vont se transformer pendant quatre jours en capitales agricoles. Du 25 au 28 novembre 2021 le stade Général Mathieu Kérékou accueille un événement inédit. Puis, du 02 au 05 décembre, la place Tabéra de Parakou prendra le relai. Ces deux sites vont accueillir le premier Salon international des marchés agricoles et agroalimentaires (SIMAA). L’assurance est du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et des Pêches (MAEP).

En effet, c’est au cours d’une conférence de presse que le directeur du cabinet du ministre Dossa Aguemon a donné l’information. L’événement a pour thème « l’agriculture  béninoise à l’ère de la territorialisation : les grands défis de la modernisation ».

Ce Salon qui regroupe l’ensemble des foires des communes et des départements poursuit deux objectifs. Il s’agit de « relever le potentiel des pôles de développement au Bénin. Et mobiliser plus de partenaires et d’investisseurs autour de la modernisation du secteur… », a précisé le directeur.

Ainsi, l’événement sera une aubaine pour la Société nationale de la mécanisation agricole (SONAMA). Le salon est l’occasion de « monter tout ce qui est fait au niveau du MAEP en matière de mécanisation et de modernisation ». Ainsi en a déclaré le directeur des opérations commerciales de la société, Rodrigue Adogony.

Bénin-abus sexuels : 5 ans de prison pour deux escrocs

Au Bénin, deux individus écopent une peine de 5 ans de prison ferme pour « abus sexuels » et « escroquerie ». La décision est du tribunal de première instance de deuxième classe de Parakou.

La décision du tribunal de première instance de Parakou va à l’encontre de deux individus. Ils ont exercé des abus sexuels sur une dame. Ils ont réalisé des vidéos pendant cet acte et ont menacé de les publier sur les canaux digitaux et autres réseaux sociaux. Pour éviter la publication, les auteurs ont réclamé une rançon à leur victime, rapporte la vraieinfo.com.

L’affaire portée à la connaissance des autorités a conduit ces dernières à l’interpellation des bourreaux avant de les déposer en prison. La procédure judiciaire aboutit donc à une décision les condamnant à 60 mois d’emprisonnement ferme. A cela va s’ajouter le paiement d’une amende de 100 mille Francs Cfa chacun.

Sécurité : Des citoyens en déplacement bloqués au niveau des cordons sécuritaires de l’Atlantique

Le secrétaire administratif de l’Union nationale des conducteurs du Bénin (UNACOB) parc A d’Albarika de Parakou, Mama Cissé Imorou, a affirmé mardi, que les conducteurs de cette ville du septentrion se conforment à la mesure de confinement, et observent les conditions prescrites en matière du nombre de passagers à bord des véhicules transports en commun.

«Les véhicules de 05 places prennent chacun trois personnes et pour les 07 places, il faut au plus à bord 05 passagers avec un espacement à respecter, afin d’éviter d’éventuels contacts entre les passagers », a précisé M. Imorou.

Des mesures auxquelles les conducteurs se sont conformés depuis lundi, a témoigné le secrétaire administratif de l’UNACOB parc A d’Albarika.

« On n’a plus de passagers comme avant, parce que les tarifs ont aussi doublé voire triplé, avec l’entrée en vigueur des ces mesures », a indiqué Séidou Moussa Wahab, chauffeur de taxi.

« Les passagers viennent au compte-goutte sur les gares, et seules les personnes ayant des urgences voyagent», a fait remarquer le responsable administratif de l’UNACOB. Il a également signalé que les bus et minibus de transport en commun sont aux arrêts depuis lundi, date d’entrée en vigueur de la mesure de confinement.

Quelques usagers de la route et conducteurs rencontrés sur cette gare de Parakou, invitent le gouvernement béninois à subventionner le secteur des transports terrestres en cette période de crise due au COVID-19.

 

 

 

Célébration de Fête de la chicotte de la communauté Lokpa à Parakou

La fête de la chicotte est une célébration culturelle extraordinaire. Elle s’est tenue le samedi 16 novembre 2019 à Parakou. Elle constitue pour la communauté Lokpa, de la région,  un grand moment de réjouissance et de rencontres.

Comme une scène musicale qui voit prester des chanteurs et danseurs devant un public, la fête de la chicotte présente ses artistes, son podium et ses spectateurs.

La fête de la chicotte est une tradition chez les Lokpa. Elle est appelée, dans la langue locale de la commune, «  le KAMOUHOUN ».

«  le KAMOUHOUN » est une des valeurs et identités culturelles des Lokpa. Cette fête consiste à une flagellation publique des jeunes gens et adultes, hommes en occurrence,  sous les yeux attentifs des sages et spectateurs ; le tout dans un mouvement de danse cadencé par des chants, des sons de tamtams, de trompettes, de tambours de cris et de sifflements.

Dans l’aire culturelle des Lokpa, la célébration de la fête de chicote marque le début des moissons. C’est aussi d’exhibition de force et de courage de ce peuple. C’est d’ailleurs le moment pour les adolescents de démontrer à la face des gens de leur communauté qu’ils sont devenus adultes. Cela implique de se soumettre joyeusement à l’épreuve de flagellation sans cris ni pelures pour afficher son courage et sa maturité.

M.N. qui s’est livré à une séance de flagellation déclare « Je ne souffre pas. Même si ces traces de lanière me font mal, l’émotion qui m’anime actuellement ne me permet pas de ressentir la douleur. La tradition doit se perpétuer ».

Pour s’éviter à juste titre d’éventuelle douleur et souffrance corporelles, les candidats à la flagellation, tors nus, sont bardés d’amulettes avec un accoutrement qui les distinguent du spectateur ordinaire. Une compétition est même organisée, à l’occasion, et qui met en duel deux candidats. Le jeu consiste aux candidats de se donner des coups de fouets. Le premier à ne pas rendre de coups et se laisse emporter pas la douleur est considéré comme perdant. Perdre un concours de flagellation est un signe d’humiliation et d’immaturité chez les Lokpa.