Bénin: un ancien régisseur condamné à 7 ans de prison pour meurtre

7 ans de prison, c’est la sentence qu’écope l’ancien régisseur de la prison civile de Natitingou pour meurtre. Un gendarme et un militaire ont été aussi poursuivis.

Poursuivis pour meurtre et complicité de meurtre dans une affaire d’évasion, l’ancien régisseur de la prison civile de Natitingou et ses deux co-accusés ont été fixés sur leur sort. L’ancien régisseur a écopé de 7 ans de prison, le militaire a été finalement condamné à 2 ans de prison pour homicide involontaire et le gendarme acquitté au bénéfice du doute.

Les faits remontent à 2018 où les mis en cause en voulant empêcher l’évasion d’un détenu, l’ont tué. Il y a eu également une victime collatérale. En effet, le détenu à pris la clé des champs après une audience. Lors de la course poursuite qui s’est engagée, il y a eu des tirs.

Le prisonnier a été mortellement atteint. Un civil qui passait dans les parages a été aussi tué par balle perdue. L’affaire a été vidée mardi 15 février à la session criminelle au tribunal de Parakou. Les mis en cause ont été déposés en prison depuis 2018, rapporte Frissons radio.

Bénin-abus sexuels : 5 ans de prison pour deux escrocs

Au Bénin, deux individus écopent une peine de 5 ans de prison ferme pour « abus sexuels » et « escroquerie ». La décision est du tribunal de première instance de deuxième classe de Parakou.

La décision du tribunal de première instance de Parakou va à l’encontre de deux individus. Ils ont exercé des abus sexuels sur une dame. Ils ont réalisé des vidéos pendant cet acte et ont menacé de les publier sur les canaux digitaux et autres réseaux sociaux. Pour éviter la publication, les auteurs ont réclamé une rançon à leur victime, rapporte la vraieinfo.com.

L’affaire portée à la connaissance des autorités a conduit ces dernières à l’interpellation des bourreaux avant de les déposer en prison. La procédure judiciaire aboutit donc à une décision les condamnant à 60 mois d’emprisonnement ferme. A cela va s’ajouter le paiement d’une amende de 100 mille Francs Cfa chacun.

Bénin : le procureur requiert 3 ans de prison pour 8 ministres de l’empereur Owolobè

Au terme de l’audience mardi le 19 octobre au tribunal de première instance de Cotonou au Bénin, le procureur Jules Ahoga a requis 3 ans de prison ferme pour les 8 accusés.

Ce mardi, le Tribunal de première instance de Cotonou a consacré une audience à l’affaire Owolobè. C’est un procès mettant en cause l’empereur de la Fraternité Ogboni et ses huit ministres en détention provisoire, pour bastonnade d’un jeune à la Cour de l’Empereur. Le nommé Ibrahim Zannou est secrétaire au palais de la confrérie. L’audience a porté sur les réquisitions du procureur de la République et la plaidoirie de la défense.

En effet, au cours de l’audience, la partie défenderesse a exposé la plaidoirie. D’abord, Me Philibert Behanzin a demandé que les juges retiennent les accusés dans les liens de la justice. Les avocats des accusés ont informé le juge qu’ils ont versé 1,2 million de FCFA pour les soins de la victime. Ce dernier a subi des bastonnades dans la nuit du 23 au 24 juin 2021 pour une affaire liée aux transactions mobiles d’argent. Une scène relayée sur les réseaux sociaux le 18 juillet.

Ensuite, le ministère public pour sa part, a axé ses réquisitions sur les ministres de l’empereur. Jules Ahoga pense a précisé que Kabiessi Owolobè n’a pas participé de façon directe à la bastonnade de la victime. Il a réclamé 3 ans de prison ferme et une amende de 200 000 FCFA contre les huit ministres de l’Empereur. Enfin, c’est au soir du 26 octobre que la décision du juge donnera le verdict de cette affaire portant sur les « coups et blessures volontaires ».

Justice : Un individu accusé de six ans de réclusion criminelle

Le président de la formulation de ce jugement, le magistrat Assèh Maximilien Kpèhounou, a, au cours de l’audience publique dans la 11ème affaire relative au vol, condamné ce jeudi dans la petite salle d’audience du Tribunal de première instance de 2ème classe de Lokossa, l’accusé Dodji Sossou à la peine de six ans de réclusion criminelle.

A l’audience de ce jour, il ressort, dans le résumé des faits, que les nommés Dodji Sossou, Serge Kassehin et Noël Mahinou ont préparé longuement et minutieusement le projet de cambrioler la boutique de Abas Oumarou sise à Lokossa.

Dans la nuit du samedi 03 au dimanche 04 août 2013, entre minuit et deux heures du matin, ils se sont portés vers cette boutique dont Dodji Sossou et Serge Kasséhin ont défoncé la fenêtre à l’aide d’un arrache-clou pendant que Noël Mahinou faisait le guet. Ayant donc pu accéder à la boutique, ils y ont soustrait 300 batteries et 98 téléphones portables de diverses marques ainsi que beaucoup d’autres objets qu’ils sont allés vendre à Cotonou et dont une partie a été recelée par Ulrich Affanou.

Appréhendés, ils ont reconnu les faits. Les accusés Serge Kasséhin, Noêl Mahinou et Ulrich Affanou étant des mineurs au moment des faits. Ils ont été renvoyés devant le tribunal pour enfant statuant en matière de criminelle pendant que Dodji Sossou a été renvoyé devant le tribunal de céans pour y être jugé conformément à la loi.

Statuant publiquement, contradictoirement, en matière criminelle et en premier ressort, reçoit le ministère public représenté par le magistrat Joël Houessou en son action et lui donne acte de ses réquisitions à travers les articles du code pénal et du code de procédure pénale, déclare l’accusé Dodji Sossou coupable de vol par effraction, en réunion la nuit.

Le président de l’audience, le magistrat Assèh Maximilien Kpèhounou, après concertation avec ses assesseurs Médéton Octave Jocelyn Gbagudi, Sègbédji Constantin Nicodème Vigan, Mohamed Saliou Obonou et Gédéon Abilé Adjiboyé, a condamné l’accusé Dodji Sossou de six ans de réclusion criminelle.

Le tribunal a fixé la durée de la contrainte par corps à trois mois pour les frais.

 

Justice : Un accusé acquitté au bénéfice de doute, deux relaxés et un autre condamné à huit ans de réclusion criminelle

Le 3ème dossier inscrit au rôle de la première session du Tribunal de première instance de 2ème classe de Lokossa a permis de juger, mercredi dans la grande salle d’audience dudit tribunal, des accusés dans une affaire de disparition d’un albinos.

C’était au cours d’un jugement en matière criminelle qui a pris fin dans la nuit du jeudi.

Résumé des faits de cette audience, présidée par le magistrat Antoine Kocou Houézé: Courant 2013, le sieur Michel G. B. Hounkpè-Houngavou, a fait part à son employé Jean-Baptiste César Ayi de l’opportunité de se procurer un albinos pour se faire de l’argent. Le 10 mai 2013, il a fait la même proposition à Justin Dahouè. Étant habitué à un albinos du nom de François Mahouton Hounwanou à Lalo dans le département du Couffo, Justin Dahouè a activé ses relations avec ce dernier. Le 18 mai 2013, il a donné rendez-vous à eux tous y compris l’albinos. À cette occasion, Justin Dahouè a convenu avec Michel G. B. Hounkpè-Houngavou pour la vente de l’albinos à 10 millions de francs CFA. Un déplacement sur Banigbé est organisé à cet effet.

Le mardi 04 juin 2013, le sieur Hounkpè-Houngavou a dit qu’il sera à Porto-Novo pour une cérémonie. L’albinos a sollicité son ami Pascal Hlékpé pour l’accompagner sur les lieux. Ce dernier a donné son accord favorable et, à son tour, a informé son ami Isaac Gbèdè qui se chargera de le déposer à Dogbo. Arrivés à Dogbo, ils ont tous pris un transport en commun, passant respectivement par Hêvié et Porto-Novo. Le 05 juin 2013, Pascal Hlékpé et Isaac Gbèdè ont quitté Banigbé pour leurs villages respectifs, laissant l’albinos, Justin Dahouè, Michel, Adandé Missikpodé et un nommé délégué jusqu’à 12 juin 2013 date à laquelle Michel a disparu avec l’albinos.

A la barre, tous les accusés ont nié les faits de disparition de l’albinos. Plusieurs d’entre eux ont reconnu avoir échangé et voyagé avec lui.

Le Ministère public, représenté par le magistrat Adjima Kalifa Djimila, a situé la responsabilité des accusés dans ce dossier avant de faire ses réquisitions. La partie de la défense composée des avocats a plaidé également la libération de leurs clients.

Le président de l’audience, le magistrat Antoine Kocou Houézé, ayant suivi partiellement les réquisitions du ministère public a requalifié les faits de séquestrations en faits de traite de personne avant d’acquitter respectivement l’accusé Pascal Hlékpé au bénéfice de doute et les accusés Isaac Gbèdè et Jean-Baptiste César Ayi purement et simplement. Toutefois fois, le tribunal a condamné l’accusé Justin Dahouè à huit ans de réclusion criminelle parce qu’il est coupable des faits de traite de personnes, faits prévus et punis par l’article 354 de l’ordonnance n° 73-37 du 17 avril 1973 modifiant les dispositions du code pénal en ce qui concerne la traite des personnes et les enlèvements de mineurs et l’article 502 du code pénal nouveau.

Les assesseurs qui ont assisté le président de l’audience sont les magistrats Bienvenu Kouessi Anagonou, Herbert Solévo, Mohamed Saliou Obonou et Apollinaire Goumbadé Hounkannou. La plume de l’audience est tenue par le greffier Constant Orou.

Un opposant béninois convoqué par le tribunal

Le procureur de la république près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou a adressé, ce jour 24 octobre 2019, une citation directe à comparaitre à Valentin Agossou  Djenontin, ancien député et précédemment Secrétaire national exécutif du parti Forces Cauris pour un Bénin Emergeant (FCBE).

Il lui est reproché les faits de complicité de vol, complicité de violation de correspondance, complicité de violation de secret professionnel, atteinte au secret des correspondances sur internet. En effet, il s’agit d’une affaire qui remonte en 2018. L’opposant béninois aurait publié sur les réseaux sociaux une lettre confidentielle qui aurait été soustraite frauduleusement et lui aurait été remise en main propre par un agent administratif. Acte répréhensible selon le parquet de Cotonou et punis par la loi pénale.

L’opposant est sommé de se présenter au tribunal le 8 novembre 2019 à 8heures 30 minutes alors qu’il se retrouve en exil depuis plus d’un an.