Atacora : Résultats de l’audit de conformité d’investissements du FADec-Profi restitués

Agence Bénin Presse_ Il ressort de cette séance de restitution organisé par Enabel, que sur le volet comptable et financier, la commune de Pehunco a enregistré  le plus fort taux d’irrégularité avec 19%, suivi de Kérou 16% et de Matéri 15,22%. Les communes de Toucountouna et de Kouandé ont affiché chacune un taux de défaillance de 15%. Natitingou, Cobly et Boukoumbé se sont tristement illustrées avec respectivement 14%, 8,90% et 8,82%. Au niveau de la commune de Tanguiéta les auditeurs ont souligné 8,49% de taux d’irrégularité.

Quant au volet matérialité  physique des projets exécutés au niveau du département, les communes de Tanguiéta et de Cobly  ont affiché chacune un taux d’irrégularité de 60%. Elles sont suivies de celles de Toucountouna et de Kouandé avec 50% chacune. Les auditeurs ont déploré des taux d’irrégularités de 33%, 30% et de 25% respectivement dans les communes de Kérou, Natitingou et Matéri. On note un taux d’irrégularité de 20% à Boukoumbé et  5% à Pehunco.

Le rapport a aussi révélé des insuffisances de nature à enfreindre à la liberté d’accès à la commande publique et à la transparence des procédures dans le processus de passation des marchés. Plusieurs recommandations ont été faites à chaque niveau par les auditeurs pour permettre aux communes de corriger à l’avenir le tir.

Le secrétaire permanent de la commission nationale des finances locales Zacharie Gbodjeydo a salué la réalisation effective des investissements dans les communes qui, soutient-il, témoigne du non détournement des fonds. Il  a par ailleurs déploré les irrégularités constatées sur  les ouvrages mêmes si ces dernières ne sont pas de nature à entamer leurs fonctionnalités. « Le ministère de la décentralisation est décidé à décourager les mauvaises pratiques », a prévenu Zacharie Gbodjeydo, avant d’appeler les maires et les cadres communaux à prendre des dispositions pour éviter des dysfonctionnements qui sont de nature à compromettre les efforts louables qu’ils font.

Le Profi est un  projet financé par la coopération technique Belge et pour le compte des années 2017 et 2018 le projet a mis à la disposition des 25 communes des départements de l’Atacora, de la Donga, du Mono et du Couffo une enveloppe financière de 1 milliard 084 millions de francs CFA.

Le nouveau ministre de la communication veut assainir l’univers médiatique beninois

Alain Ourounla, nouveau ministre de la communication et de la poste, souhaite que le monde des médias beninois soit assaini.

L’univers médiatique du Bénin ne plait pas à Alain Ourala. Il souhaite plus de dynamisme, une amélioration de la  qualité, et plus de pédagogie. Le nouveau patron de la communication a confié aux médias : « Je voudrais avec votre concours donner un nouveau souffle au paysage audiovisuel de notre pays, qui doit être beaucoup plus équilibré, et qui doit nous proposer des émissions de qualité« . Il a précisé que des mesures seront prises pour doter le Bénin d’une presse de qualité parce que, regrette-t-il « nous avons beaucoup de titres qui malheureusement ne correspondent pas à grand chose« . Mieux , poursuit-il, ce n’est pas la quantité que nous voulons privilégier mais la qualité et cela passe par l’amélioration des conditions de travail et de vie des animateurs de la presse.

M. Ourounla estime qu’une presse de qualité dépend d’une sélection rigoureuse des journalistes au Bénin. Selon lui, les vrais professionnels, formés, encadrés et suivis, seront considérés comme journalistes au Bénin. Ainsi, les gens qui n’ont pas les aptitudes pour exercer seront extirpés de la corporation. « Je crois qu’il y a des critères et il ne faudrait pas que votre corporation soit toujours envahie par des gens qui n’ont pas forcément les aptitudes de la formation« , a-t-il insisté.

Rentrée scolaire 2019: La fusion des classes dans certaines écoles primaires publiques

Jumeler des salles de classe du même niveau mais ayant un faible effectif, tel est le projet qui sera appliqué à certaines écoles primaires publiques du Bénin, lors de cette rentrée des classes.

L’objectif visé est de pouvoir mieux s’occuper des élèves. Cette décision qu’approuve le Conseil sectoriel de dialogue social, va probablement permettre à certaines écoles de passer de « six à cinq ou à quatre classes. Elles gagneront en infrastructures scolaires et en personnel pédagogique » défend Camille Codjo Tchiakpè, chef de la Région pédagogique 28 interrogé dans La Nation. Il assure que cette réforme n’a pas pour but de fermer des écoles. Il ne s’agira pas non plus de faire déplacer les élèves d’un complexe à un autre.

«Il sera juste question de déplacer les enfants d’un groupe à un autre afin d’avoir des classes jumelées ; cela n’induira pas un effectif pléthorique au niveau des salles de classe » rassure Camille Codjo Tchakpè qui précise que la réforme n’est pas  nouvelle. Le Bénin avait déjà expérimenté cette fusion des classes par le passé. Notons que la décision ne sera pas appliquée à toutes les écoles du Bénin pendant la rentrée prochaine. D’autres EPP (Ecoles Primaires Publiques) seront progressivement insérés dans la dynamique au fur et à mesure que les années passeront.

Le colloque de la Cour Constitutionnelle du Bénin s’est ouvert sans plusieurs personnalités

La Cour constitutionnelle du Bénin organise depuis hier à Cotonou, un colloque scientifique sur le thème «Cour constitutionnelle entre rupture et continuité». Force est cependant de remarquer l’absence de certaines personnalités à la cérémonie d’ouverture.

On pouvait citer entre autres, les anciens présidents de la Cour constitutionnelle Me Robert Dossou, professeur Théodore Holo et le président de l’Association béninoise de droit constitutionnel (Abdc), professeur Joël Aïvo.

«Serait-ce pour se donner bonne conscience des actes posés ou des décisions prises dont on souhaiterait obtenir la validation ou l’onction de ses pairs ou serait-ce pour se conforter dans la légitimation publique ou tout au moins collective d’une nouvelle approche du dynamisme décisionnelle de la juridiction constitutionnelle?». Le président de la Cour suprême du Bénin et président des Hautes juridictions africaines francophones, Ousmane Batoko, s’interroge sur les motifs avouables et non avouables qui pourraient sous-tendre l’organisation du colloque scientifique de la Cour constitutionnelle du Bénin à à peine 15 mois du début de la nouvelle mandature.

Quant aux absents, ils refuseraient de donner leur caution à cette Cour Djogbénou ou de ne pas se livrer à un exercice qu’ils ne jugent pas si utile. En effet, la question est de savoir si on avait vraiment besoin d’un colloque international pour savoir ou se prononcer sur la position désormais du juge constitutionnel béninois entre la rupture et la continuité.

«Pour certains, aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur du Bénin, ce juge semble avoir sonné le glas de la démocratie au Bénin. Certaines décisions du juge constitutionnel béninois ont en effet ébranlé bon nombre de juristes africains dans leur certitude scientifique », rapporte Ousmane Batoko dans son discours à l’ouverture de ce colloquePour d’autres, a-t-il ajouté, « il s’agit plutôt d’une révolution jurisprudentielle constitutionnelle qui est en marche dans notre pays ». On parlerait de révolution jurisprudentielle contre la constitution, contre la démocratie au Bénin.

Le prix plancher d’achat de l’amande de karité fixé à 100 FCFA/kg

La campagne de commercialisation 2019-2020 des amandes de karité démarrant ce 12 septembre 2019, le conseil des ministres de ce mercredi 11 a fixé le prix plancher d’achat de l’amande.

Cette campagne se déroulera dans la commune de Ouaké jusqu’au 31 mai 2020, et le prix plancher d’achat est fixé à 100 FCFA/Kg. C’est la décision du gouvernement qui a pris des mesures pour protéger les intérêts des acteurs ce ce secteur.

En effet, le Ministre de l’Industrie et du Commerce est invité à veiller au contrôle et à la certification des instruments de mesures par le biais de l’Agence Nationale de la Métrologie avant le lancement de la campagne. Le gouvernement encourage les collecteurs de noix à poursuivre l’amélioration des conditions de traitement et de stockage des amandes, afin d’en améliorer la qualité.

Par ailleurs, le gouvernement a interdit les communes de procéder à tout autre prélèvement, en dehors de la Taxe de Développement local.

Le premier colloque de la reforme au sein de la Haute Juridiction ouvert aujourd’hui

La Cour constitutionnelle du Bénin s’est inscrite dans une nouvelle dynamique avec l’organisation de plusieurs activités connexes au rôle du garant de la loi fondamentale, sous la présidence du professeur Joseph Djogbénou.

Ce 11 septembre à l’hôtel Golden Tulip de Cotonou, a eu lieu une rencontre scientifique avec pour thème : « La cour constitutionnelle, entre Rupture et continuité ».

L’objectif de ce colloque est de comprendre les nouvelles tendances de la jurisprudence constitutionnelle et de les confronter à la Constitution ainsi qu’aux décisions rendues en 26 ans de justice constitutionnelle. Il est question également de justifier ou de critiquer les finalités de ce (New Deal ) jurisprudentiel.

En effet, la Cour constitutionnelle du Bénin, à travers des faits d’armes jurisprudentielles contre l’Exécutif et le Législatif, a acquis une légitimité incontestable en s’affirmant juridiquement comme le dernier rempart contre l’arbitraire. Appréciée par les uns, critiquée par les autres, sa jurisprudence, au demeurant riche en invention, en originalité, en affermissement et surtout en crédibilité, a, d’une part, suscité l’admiration et, d’autre part, fait poser le problème de « l’excès de pouvoir du juge constitutionnel) ou d’une « Cour qui en fait trop ».
On sait que les précédentes mandatures ont mis un point d’honneur à renforcer les libertés individuelles et collectives, parfois au détriment de l’affirmation de l’autorité de l’Etat.

Les premières décisions de la nouvelle semblent prendre l’inverse en renforçant l’autorité de l’Etat, nécessaire au développement économique, dans le respect de l’État de droit et des libertés individuelles. Ce sont en réalité les deux logiques qui mettent en tension les grandes tendances jurisprudentielles de la Cour constitutionnelle du Bénin en 25 ans d’une part, depuis un an, d’autre part. D’où la problématique fondamentale de ce colloque, celle de rupture et de la continuité, voire, de la crédibilité, de la justice constitutionnelle au Bénin. Cet évènement se veut être un moment de réflexion collective, à travers l’échange d‘expériences nationales sur les défis pratiques liés aux mécanismes de justice constitutionnelle.

Claudine Prudencio nommée conseillère spéciale du Président du Parlement Panafricain

C’est à travers la décision N° 003 en date du jeudi 5 septembre 2019 que le très Honorable Roger Nkodo Dang, Président du Parlement Panafricain, a nommé l’Honorable Claudine Afiavi Prudencio, au poste de Conseiller spécial au sein de l’institution continentale.

Ce sont ses états de service qui lui ont valu ce prestigieux poste, précise L’événement précis. La nouvelle Conseillère spéciale traitera entre autres, des questions de paix et de développement dans les 55 pays constituant le Parlement panafricain. Pour en arriver à ce stade, elle a dû, en plus de son parcours, passer devant plusieurs jurys.

Plus de 15 000 enfants reçoivent des kits scolaires de Plan International Bénin

Une délégation de Plan International Bénin, conduite par son représentant résident, Paul Frédéric Karl, a offert mercredi des kits scolaires à environ 15 .000 enfants parrainés des six communes du Couffo et trois communes du Zou, ainsi que  des kits de couture, de coiffure et de boulangerie, à 96 filles déscolarisées en fin d’apprentissage à l’occasion  d’une tournée dans les communes de Djakotomey, Zogbodomey et Bohicon.

Les kits scolaires composés de fournitures de toutes sortes, d’une valeur de 43 millions de f Cfa, couvrent non seulement les 15 .000 enfants parrainés, mais prends également en compte, 7. 500 enfants non parrainés qui bénéficient des fournitures scolaires à coûts réduits dans les boutiques scolaires qui sont ouvertes cette année dans les communes de Lalo, Zogbodomey.
De plus, 96 filles parrainées déscolarisées de la commune du Couffo ayant terminé l’apprentissage professionnel, ont reçu des kits de couture, de coiffure, de boulangerie et des équipements d’installation évalués à plus de 5 millions de f Cfa. La délégation a aussi inauguré un magasin de vivres de cantine scolaire dans la commune de Toviklin, des blocs à trois cabines de latrines scolaires dans l’EPP Sossouhoué dans la commune de Djakotomey à l’EPP Alipka dans Bohicon et procédé à l’ouverture des boutiques scolaires dans la commune de Zogbodomey.

Cette action de Plan international Bénin, a rappelé son représentant résident, Paul Frédéric Karl, s’inscrit en bonne place dans la stratégie pays, dont l’un des objectifs est de promouvoir une éducation sûre, inclusive, de qualité pour tous les enfants vulnérables en particulier les filles, de même que des possibilités d’emplois décents et des possibilités d’entreprise pour les femmes et les jeunes femmes, y compris dans les situations d’urgence.

A ces manifestions, les préfets du Zou, Firmin KOuton, et du Couffo, Christophe Mègbédji, ont salué en ce qui les concerne ce geste de Plan International Bénin, et ont réitéré à l’organisation, les gratitudes du gouvernement.

Plan international Bénin, faut-il le rappeler, accompagne directement dans les départements du Zou et des Collines, pour le compte de son bureau basé à Bohicon, près de 16.000 familles à travers les accords de partenariat signés avec 09 communes dont 06 dans le Couffo et 03 dans le Zou.

Agence Bénin Presse

Patrice Talon salue la memoire de trois soldats décédés dans un accident à Savè

Trois militaires ont trouvé la mort dans un accident de circulation dans la commune de Savè, dimanche 08 sepetembre 2019.

Le président de la République Patrice Talon a exprimé sa compassion à l’armée béninoise endeuillée par la perte des trois soldats, dans un message via sa page Facebook.  En sa qualité de chef suprême des armées, il a salué «la mémoire de ces braves soldats tombés dans l’exercice de leurs fonctions au service de notre patrie». Il a aussi exprimé ses «pensées affectives à l’Armée béninoise et à la patrie endeuillée».

L’accident est survenu dans la mi-journée du dimanche 8 septembre, dans la commune de Savè. Un cargo transportait les militaires de Parakou vers la base de Cana dans la commune d’Abomey, département duZou. Suite à un éclatement d’une des roues à l’avant du camion, le cargo a fait un tonneau. Et sur-le-champ, trois militaires sont morts, cinq sont blessés et ont été transportés d’urgence à l’hôpital.

Pétrole : Le Bénin abritera bientôt le plus grand pipeline d’Afrique

Le Bénin fera bientôt partie des pays petroliers du monde et sera le plus grand pays exportateur du pétrole en Afrique. Le ministre des Mines, Samou Adambi, a présenté le projet, le 5 septembre 2109, à Cotonou.

C’est le pipeline le plus long de l’Afrique, qui va attirer l’attention de tous les pays pétroliers du monde. En effet, lors de la séance de présentation du projet, le ministre Adambi a fait observer que les indicateurs que recherchaient les partenaires existent au Bénin. Le pipeline, agencement de tuyaux qui servira à l’exportation du pétrole brut du Niger afin de le rendre accessible au marché international, quittera Agadem, au Niger, et traversera le Bénin à travers les communes de Malanville jusqu’à Sèmè-Kpodji. Cette infrastructure sera implantée à Sèmè-Podji, et s’étendra donc sur l’axe Benin-Niger. Elle dispose d’une section terrestre de 672 km et d’une section maritime de 15 km. « L’infrastructure n’est un dispositif de raffinerie, mais de transport du pétrole brut du Bénin vers le monde », a déclaré le Ministre des mines.

Bien que ce pétrole ne sera pas exploité au Benin, Samou Adambi a toutefois rassuré que le Bénin gagnera sur le plan financier, le droit de transit et de recettes fiscales estimés à 300 milliards au cours des 20 premières années de la période d’exploitation. La phase de construction prendra environ deux ans. Il permettra la création de 3000 emplois, la phase d’exploitation 300-500 emplois permanents sans tenir compte des œuvres sociocommunautaires qui seront impactées par le projet. Dans les clauses conclues avec le partenaire il est annoncé la prise en compte intégrale de la main d’œuvre nationale pour la construction et l’exploitation. Des compétences qui n’existent pas au Bénin sont en train d’être formées afin d’apporter l’expertise nécessaire.