Médias : Une délégation du Conseil national du patronat de la presse et de l’audiovisuel (CNPA) au cabinet du président de la HAAC

Rémi Prosper Moretti, président de la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la communication (HAAC), a reçu en audience ce mardi au siège de l’institution à Cotonou, une délégation du Conseil national du patronat de la presse et de l’audiovisuel (CNPA) conduit par son premier vice-président Saturnin Hounkpè.

Les échanges entre le président de la HAAC et la délégation du CNPA ainsi que les conseillers de l’institution ont porté entre autres sur les sujets brûlants tels que l’appui à la presse privée, cette aide au titre de l’année 2018 qui est en souffrance au niveau de l’instance, la carte de presse, un outil important pour les journalistes, le code sur la publicité et enfin la fiscalité.

La délégation a aussi souhaité la mise en place d’un cadre de concertation entre les conseillers de la HAAC et le CNPA, un creuset au sein duquel doivent être débattus les dossiers brûlants entre patrons de presse privée et l’instance de régulation qu’est la HAAC.

Le président de la HAAC, Rémi Prosper Moretti, a rassuré ses hôtes que des mesures seront prises pour la satisfaction de tous.

Retour de Boni Yayi au Bénin

Dans la soirée de ce 20 novembre 2019, l’ancien président de la république du Bénin, Thomas Boni Yayi est retourné au bercail. C’est à bord d’un avion nigérian (Nigeria air force) que Boni Yayi a effectué le voyage sur Cotonou. Il a été accueilli par plusieurs cadres et militants de son parti Forces cauris pour un Bénin émergeant (FCBE).

 

 

 

Depuis plus de cinq mois l’ex Chef d’Etat devenu opposant farouche au régime actuel était exilé dans un autre pays gardé secret par ses proches. Tantôt il est annoncé au Nigéria.  Tantôt dans un pays européen. Boni Yayi avait quitté Cotonou après les législatives qui ont engendré de violences dont les plus intenses et remarquables ont eu lieu dans les environs de son domicile à Cadjehoun.

Son retour au pays fait suite à l’amnistie accordée à tous ceux qui sont impliqués dans les violences post électorales.

Il s’est rendu à Cotonou après une escale au Niger où il s’est  entretenu avec le Président de la république du Niger et une délégation de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) conduite par le président de la commission de l’organisation.

Annoncé à la Présidente de la république du Bénin où il doit rencontrer le Président Patrice Talon, Boni Yayi n’est pas allé au palais de la marina. Il a préféré aller d’abord au domicile de l’ancien puis chez la famille de dame  Prudence Amoussou, une des victimes des violences poste électorales  pour présenter ses condoléances avant se rendre dans sa résidence à Cadjèhoun.

Est-il rentré définitivement ou s’agit-il d’une visite éclair dans son pays, le Bénin ? Selon certaines sources Boni Yayi pourrait repartir très bientôt dans son pays d’exil. Pour l’un des plus proches de Boni Yayi, l’ancien député NOURÉNOU ATCHADE: « BONI YAYI n’est pas encore complètement guéri de sa maladie, il n’a même pas eu l’autorisation de son médecin pour venir, je viens de le voir, il a encore les pieds enflés… ». C’est dire qu’il peut repartir ce jour même ou dans la semaine. Les jours à venir éclairciront davantage.

Réunion tripartite Bénin-Niger-Nigeria : le communiqué final

Ce jeudi 14 novembre 2019, les parties concernées se sont retrouvée à Abuja au siège de la CEDEAO pour passer aux choses sérieuses afin de régler les questions qui fâchent. Au regard de l’ampleur de la situation, chaque pays a fourni une délégation importante pour assurer les pourparlers. Quatre ministres ont représenté le Bénin. Il s’agit du ministre des Affaires étrangères, de l’Economie et des finances, de l’Intérieur et du Commerce. Abuja s’est fait représenter par les ministres des Affaires étrangères, de l’Information et de l’Intérieur pour le Nigeria. Le Niger quant à lui est représenté par ses ministres de l’Intérieur, du Commerce et de la promotion du secteur privé.

Un communiqué final a sanctionné la réunion.

 

COMMUNIQUE FINAL BENIN NIGERIA NIGER

Réactions des membres de l’opposition après le vote du Code électoral

Le 14 novembre 2019, le parlement béninois a adopté une nouvelle loi portant code électoral en république du Bénin. Le même jour la loi a été rendue conforme à la Constitution par la Cour constitutionnelle avant d’être promulguée. Des réactions fusent du camp de l’opposition pour fustiger le nouveau texte de loi.

Voici ce qu’en pensent deux personnalités de l’opposition béninoise.       

« Ça ne fait pas sérieux.

Le Bénin ne vit pas dans un microcosme isolé. Le Bénin dépasse toutes les limites de l’innommable.

Un code voté ce matin du 14/11/2019 est déjà transmis par le Président de l’Assemblée Nationale  au Président de la République. Ce dernier a pu saisir la Cour Constitutionnelle aussitôt; laquelle Cour  qui a eu le temps de se réunir automatiquement aux fins de l’étude, de  l’examen et de la  validation du code électoral voté quelques heures plus tôt !

Quand même!

En moins d’une 1/2 journée, trois institutions différentes dont deux font office de contre-pouvoir ont pu réussir cette performance jamais égalée nulle part au monde.

Même si le Parlement, le Gouvernement et la Cour Constitutionnelle dormaient dans le même lit, cette célérité n’est pas envisageable.

Le Bénin continue d’étonner le monde surtout dans son format révélé.

Après une constitution élaborée, étudiée, examinée et votée nuitamment en l’espace d’une semaine, c’est le tour du code électoral dont la dernière version qui a exclu l’opposition des législatives est âgé d’à peine un an.

Même une simple note de service ne peut être ainsi prise.

Le monde entier observe le Bénin et son Gouvernement.

Que Dieu sauve le Bénin, la terre de nos aïeux. »  Valentin Djenontin.

Un autre membre de l’opposition, Nourénou Atchadé, l’ancien député et porte-parole du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), désapprouve. . Il l’a exprimé à travers un post sur sa page Facebook. Il a indexé le Chef de l’Etat en insinuant que l’adoption du nouveau code est un fait du régime.

Justice : Le personnel de l’Inspection générale des services judiciaires en formation à Lokossa

Le conseiller technique juridique du Ministre de la justice et de la législation, le magistrat Antonio D. G. d’Alméida, a présidé lundi à l’hôtel la Madeleine de Lokossa, la formation du personnel de l’Inspection générale des services judiciaires (IGSJ).

Trois jours durant, les participants composés des inspecteurs, des présidents des cours d’appels, des procureurs généraux près des cours d’appels, du président de la CRIET et des présidents des Tribunaux de première instance de 1ère classe de Cotonou, d’Abomey et de Parakou, se pencheront sur l’Inspection générale des services judiciaires (IGSJ) du Sénégal et du Bénin. Ils vont aussi, dans un débat, échanger les expériences de bonnes pratiques avant de se familiariser avec la méthodologie des différents types d’inspection ; les méthodes d’inspection d’une cour d’appel, d’un tribunal de 1ère instance, d’un établissement pénitentiaire et d’une direction, d’une agence ou d’un service. Ils seront entretenus également sur le contrôle des activités comptables et financières des greffes ; les pouvoirs d’inspection, de contrôle et d’évaluation des chefs de cour et de juridictions ; des techniques d’élaboration des rapports d’inspection, des rapports d’activités, de suivi-évaluation et des notes d’information et des techniques de collecte, de traitement et d’exploitation des statistiques, données judiciaires, notices et pièces périodiques.

Pour le chef projet, régisseur du Projet d’appui à la justice (PAJ), Rodrigue Adohinzin, cette rencontre va permettre à l’IGSJ de disposer d’outils méthodologiques permanents pour intervenir efficacement auprès des responsables des directions centrales et techniques, magistrats, greffiers et agents comptables, mais aussi des organes placés dans son champ de compétence.

L’IGSJ, André Vignon Sagbo, a, quant à lui, rappelé les attentes de cette rencontre qui sont la performance, le contrôle de fonctionnement des juridictions et les inspections thématiques.

Le représentant du Ministre de la justice et de la législation, le magistrat Antonio D. G. d’Alméida, a remercié le PAJ pour son appui financier et a saisi l’occasion pour saluer la création de la Cour des comptes, devenue une institution constitutionnelle.

En effet, pour le magistrat d’Alméida, l’avènement de cette haute juridiction recommandée par les instances et instruments de l’UEMOA et tant attendue par les instances nationales, les OSC, et les PTF constitue une avancée majeure dans le domaine de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption au Bénin.

L’efficacité de l’action de l’IGSJ, dira le magistrat d’Alméida, permettra dès lors, de démontrer aux citoyens que la justice fait l’objet d’un contrôle et que l’indépendance de la justice ne prive pas ce corps de poursuites et d’éventuelles sanctions disciplinaires en cas d’inconduite ou de faute.

 

 

Drame : Neuf morts dans un accident de circulation

Un accident de circulation fait neuf (09) morts sur la voie inter-état Cotonou-Malanville!
Le drame est survenu dans la soirée du Dimanche 17 Novembre 2019 à Béroubouay, un arrondissement de la commune de Bembéréké.
Le bilan fait état de 9 morts dont cinq sur place et les quatre autres à l’hôpital Evangélique de Bembéréké. Parmi les victimes, il y a un nourrisson, un enfant et deux femmes.
Pour l’instant, trois corps restent non-identifiés.
selon le Lieutenant Yamoussa Monli, commissaire de Béroubouay ce sont deux véhicules, un taxi et un personnel qui sont entrés en collision frontale. Le taxi et ses passagers ont quitté Parakou alors que le véhicule personnel a quitté Banikoara pour Parakou. On note cependant quatre survivants dans l’accident.

Source : FM MONSIA

Education : Bientôt une bibliothèque multimédia à Abomey

L’Association « Akpadénou Education pour tous au Bénin », sous l’égide de El Hadj Yacoubou Malèhossou, a rencontré vendredi les autorités locales et les responsables en charge des enseignements primaire et secondaire dans le Zou, en vue de l’installation d’une bibliothèque multimédia à Abomey.

L’objectif de cette initiative est de soutenir les études et aider tous les apprenants du primaire et du secondaire, à pouvoir réussir leurs études, apprend le président de « Akpadénou Education pour tous au Bénin », Fernando Assogba.

La délégation dans sa démarche pour réussir cette action, a rencontré les directeurs départementaux du Zou, des sous secteurs des enseignements primaire et secondaire, a-t-on précisé. Elle a ensuite tenue une réunion avec les autorités locales et cadres de la mairie d’Abomey, sur les modalités d’implantation de la bibliothèque, basées sur la signature d’une convention entre les deux parties.

A cette réunion, le facilitateur du projet, El Hadj Yacoubou Malèhossou, a réitéré sa détermination à aider les politiques pour le développement de la cité. « J’ai définitivement déposé le tablier en matière politique, j’ai quitté la sphère politique malgré toutes les sollicitations pour briguer des postes. Tout ce qui me reste, c’est d’accompagner les politiques rien que dans les actions de développement », a martelé El Hadj Malèhossou.

A cette rencontre, le président de l’Association Akpadénou Education pour tous au Bénin, un Béninois vivant en France, a témoigné de l’« implication personnelle » de El Hadj Malèhossou, à l’aboutissement du projet d’implantation de la bibliothèque multimédia à Abomey.

« L’He Malèhossou a été le déclencheur de ce projet au bonheur de la jeunesse scolarisée du Zou, et avec lui, beaucoup d’autres projets de développement sont en élaboration au profit de la ville d’Abomey », a témoigné M. Fernando Assogba.

Il affirme repartir en France pour ramener, sous peu, des livres dans les rayons de la salle destinée à abriter la bibliothèque, selon les indications des autorités en charge de l’enseignement quant aux ouvrages au programme au Bénin.

 

Sécurité : Destruction de ghetto au quartier igboïtchè à pobe

Dans la suite des opérations déclenchées par la Police Républicaine pour lutter contre les criminels de tout bord en cette période de fin d’année, le commissariat Pobe a planifié et mené une descente qui a permis de détruire au quartier Igboïtchè, un ghetto transformé en lieu de refuge d’individus recherchés pour des faits criminels.

Ils sont donc dix (10) individus en conflit avec la loi à être appréhendés au cours de l’opération. Des saisies ont également été opérées et portent sur du matériel de sonorisation, des pieds de biche et plein d’autres gadgets utilisés au cours des différents forfaits.

166 (gratuit) et le 21-31-34-81 sont les numéros à composer pour aider la Police Républicaine à mieux assurer notre sécurité.

Des sacs de riz et d’autres objets emportés dans une incursion de supposés douaniers nigérians à Adja-Ouèrè

Des supposés douaniers et forces de l’ordre nigérians auraient fait une incursion jeudi matin sur le territoire béninois à Ita-Egbèbi, une localité de la commune d’Adja-Ouèrè située dans la zone frontalière entre le Bénin et le Nigéria, et seraient repartis plusieurs sacs de riz, des téléphones portables et autres objets emportés, a appris l’ABP.

Selon les informations recueillies, des individus armés, en tenu militaire et douanière du Nigéria auraient fait irruption sur le territoire béninois et se seraient attaqués à des magasins de stockage de riz et autres produits importés appartenant à des commerçants du département du Plateau de cette localité du Bénin.

Ces nigérians, renseigne-t-on, auraient défoncé les portes des magasins et tenu en respect les riverains pour se servir en des vivres et autres articles ainsi qu’en numéraire.

A bord de quelques véhicules, les mis en cause auraient réussi à embarquer les objets volés et à prendre la tangente avant l’arrivée sur les lieux d’une équipe mixte de la police républicaine et de la douane béninoise alertée.

Toutes nos tentatives, faut-il le rappeler, pour avoir une version officielle des autorités au niveau départemental sont restées vaines.

Justice : Un individu accusé de six ans de réclusion criminelle

Le président de la formulation de ce jugement, le magistrat Assèh Maximilien Kpèhounou, a, au cours de l’audience publique dans la 11ème affaire relative au vol, condamné ce jeudi dans la petite salle d’audience du Tribunal de première instance de 2ème classe de Lokossa, l’accusé Dodji Sossou à la peine de six ans de réclusion criminelle.

A l’audience de ce jour, il ressort, dans le résumé des faits, que les nommés Dodji Sossou, Serge Kassehin et Noël Mahinou ont préparé longuement et minutieusement le projet de cambrioler la boutique de Abas Oumarou sise à Lokossa.

Dans la nuit du samedi 03 au dimanche 04 août 2013, entre minuit et deux heures du matin, ils se sont portés vers cette boutique dont Dodji Sossou et Serge Kasséhin ont défoncé la fenêtre à l’aide d’un arrache-clou pendant que Noël Mahinou faisait le guet. Ayant donc pu accéder à la boutique, ils y ont soustrait 300 batteries et 98 téléphones portables de diverses marques ainsi que beaucoup d’autres objets qu’ils sont allés vendre à Cotonou et dont une partie a été recelée par Ulrich Affanou.

Appréhendés, ils ont reconnu les faits. Les accusés Serge Kasséhin, Noêl Mahinou et Ulrich Affanou étant des mineurs au moment des faits. Ils ont été renvoyés devant le tribunal pour enfant statuant en matière de criminelle pendant que Dodji Sossou a été renvoyé devant le tribunal de céans pour y être jugé conformément à la loi.

Statuant publiquement, contradictoirement, en matière criminelle et en premier ressort, reçoit le ministère public représenté par le magistrat Joël Houessou en son action et lui donne acte de ses réquisitions à travers les articles du code pénal et du code de procédure pénale, déclare l’accusé Dodji Sossou coupable de vol par effraction, en réunion la nuit.

Le président de l’audience, le magistrat Assèh Maximilien Kpèhounou, après concertation avec ses assesseurs Médéton Octave Jocelyn Gbagudi, Sègbédji Constantin Nicodème Vigan, Mohamed Saliou Obonou et Gédéon Abilé Adjiboyé, a condamné l’accusé Dodji Sossou de six ans de réclusion criminelle.

Le tribunal a fixé la durée de la contrainte par corps à trois mois pour les frais.