Bac 2025 : plus de 79 000 candidats à l’assaut d’un avenir radieux

Un élan vers l’avenir : le Bac 2025 au Bénin, crucible des ambitions juvéniles

Ce lundi 16 juin 2025, sous le ciel vibrant de Sèmè-Podji, l’air était palpable de l’espoir et de la détermination. Les ministres Véronique Tognifodé et Eléonore Yayi Ladékan ont donné le coup d’envoi officiel des épreuves écrites du Bac 2025, session unique de cette année. Dans l’enceinte du Collège d’Enseignement Général de la ville, l’atmosphère était empreinte d’une solennité fébrile, où 79 588 candidats, répartis dans 140 centres à travers le Bénin, se sont lancés dans une épreuve décisive. Cet examen, véritable sésame vers l’enseignement supérieur, incarne les espoirs d’une jeunesse portée par l’élan des réformes éducatives et la promesse d’un avenir plus radieux pour une nation en quête de progrès.

Le Bénin mobilise pour l’excellence : chiffres clés d’une nation en marche

Avec 79 588 candidats – une hausse de 2,6 % par rapport aux 77 563 de 2023 – le baccalauréat 2025 témoigne de l’engagement du Bénin à élargir l’accès à l’éducation pour tous. Les séries A1, A2, B, C, D, ainsi que les filières techniques comme E, F1 à F4 et G1, accueillent une diversité de profils, reflétant la pluralité des aspirations nationales. Selon l’Office du Baccalauréat, 52 % des candidats sont des filles, un progrès notable dans la parité, fruit des campagnes gouvernementales pour l’éducation inclusive. Les 140 centres d’examen, dont quatre nouveaux ouverts à Porto-Novo et Abomey-Calavi, ont mobilisé 7 500 surveillants et correcteurs, garantissant un déroulement rigoureux dans un pays où la lutte contre la fraude est devenue un leitmotiv.

Les épreuves, débutées après les évaluations pratiques des séries techniques le 26 mai, couvrent un spectre large allant des mathématiques à l’histoire-géographie, en passant par l’anglais et les sciences. Les autorités ont mis un accent particulier sur les compétences analytiques, avec des sujets conçus pour évaluer la capacité des candidats à penser le monde de manière critique.


Le Bénin lance le Bac 2025 avec plus de 79 000 candidats, marquant un engagement fort pour l'éducation et l'avenir du pays.
Stress et handicap : les candidats sous haute surveillance

L’intensité du baccalauréat, combinée au froid de juin, met à rude épreuve la résilience des candidats.  À Sèmè-Podji , des équipes médicales sillonnent les centres pour prévenir les incidents et intervenir rapidement. De plus, les candidats en situation de handicap, au nombre de 320 cette année, bénéficient d’aménagements spécifiques, comme des versions en braille ou des temps supplémentaires, renforçant l’équité prônée par le gouvernement.

Un Bac 2025 connecté au futur du Bénin : entre IA et développement économique

Dans son allocution au CEG  Sèmè-Podji, la ministre Tognifodé a enjoint les candidats à « faire preuve de sérénité et d’intégrité », soulignant que « ce baccalauréat est le reflet de votre travail et de notre ambition collective ». Ce message fait écho aux réformes éducatives lancées sous le président Patrice Talon, qui ont permis une hausse de 4 points du taux de réussite entre 2022 (59 %) et 2023 (63,08 %), bien que 2024 ait marqué un recul à 56,93 %. Pour 2025, l’objectif est clair : dépasser les 60 %, grâce à une meilleure préparation et à l’intégration de l’intelligence artificielle dans la correction des épreuves, un projet pilote testé dans 10 centres.

Le baccalauréat, au-delà de son enjeu académique, est un miroir des aspirations béninoises et de la stratégie de développement du pays.  Par ailleurs, des défis persistent : 30 % des bacheliers peinent à accéder à l’université, faute de places, et 15 % pourraient se tourner vers des formations professionnelles, selon le ministère de l’Enseignement supérieur.  Cependant, la création de 5 000 places supplémentaires à l’université de Parakou d’ici à 2026 vise à combler ce fossé et à offrir plus d’opportunités à cette jeunesse.

Le Bac 2025 : un pari audacieux pour la jeunesse béninoise

En somme, à Sèmè-Podji, sous les regards vigilants des ministres, les stylos dansent sur le papier, porteurs des rêves d’une génération. Chaque réponse, chaque calcul, chaque dissertation est un pas vers l’émancipation d’un peuple déterminé à écrire son propre destin. Si le baccalauréat 2025 est une épreuve exigeante, il est aussi une promesse éclatante : celle d’un Bénin où la rigueur et l’ambition s’entrelacent pour forger un avenir à la mesure de sa jeunesse. Dans ce creuset d’espoirs, les 79 588 candidats ne sont pas seulement des examinateurs ; ils sont les architectes d’une nation en devenir. Le Bénin est prêt à relever le défi, sa jeunesse aussi !

 

 

Un ballet macabre aux confins de la guerre : l’échange des dépouilles entre Russie et Ukraine

Ukraine : le choc des morts ! Des milliers de corps rapatriés, un échange inégal au cœur du conflit

Dans l’ombre d’une guerre qui déchire l’Ukraine depuis plus de trois ans, un acte à la fois solennel et déchirant s’est déroulé à la frontière. Là où les armes se taisent un instant, les morts ont parlé. Sous l’égide des accords d’Istanbul, la Russie a finalisé, le 16 juin 2025, le transfert spectaculaire de 6 060 corps de soldats ukrainiens, restitués à Kiev pour une sépulture digne. En retour, l’Ukraine a livré 78 dépouilles de militaires russes. Un échange inégal, certes, mais qui révèle les disproportions tragiques de cette guerre fratricide. Alors que les pourparlers sur les prisonniers de guerre se prolongent, la Russie se dit prête à céder 2 239 corps supplémentaires. Cette annonce, loin de clore le chapitre de l’horreur, souligne l’ampleur des pertes humaines et les défis d’une réconciliation encore embryonnaire. Plongez au cœur d’une opération macabre qui en dit long sur la brutalité du conflit.

Le Grand Rapatriement des corps  : une logistique de l’au-delà révélée

Organisée dans le sillage des négociations d’Istanbul, cette opération d’une complexité sans précédent, supervisée par Vladimir Medinsky, chef de la délégation russe, s’inscrit dans une volonté de respecter des engagements humanitaires. Des convois réfrigérés, alignés dans une lugubre procession près de Novaya Guta, en Biélorussie, ont acheminé les corps ukrainiens. De plus, la plupart ont été identifiés grâce à des analyses ADN, un travail titanesque. Ces transferts, débutés le 6 juin, ont été marqués par des tensions initiales. En effet, Kiev, accusant Moscou d’agir unilatéralement, avait retardé la réception d’une première cargaison de 1 212 dépouilles, suscitant des reproches acerbes de la part des autorités russes. « Les familles attendent leurs fils et leurs maris », avait déploré Medinsky, exhortant l’Ukraine à honorer ses obligations.

Le 11 juin, l’échange a finalement pris forme, avec 1 212 corps ukrainiens rapatriés contre 27 corps russes. Les jours suivants, le flux s’est accéléré, aboutissant à la restitution complète des 6 060 dépouilles promises. L’Ukraine, pour sa part, a fourni 78 corps, un chiffre modeste qui, selon des sources russes, reflète la rareté des dépouilles russes en sa possession. Ce déséquilibre, loin d’être anodin, illustre les dynamiques asymétriques du conflit, où l’Ukraine déplore des pertes massives, estimées à plus de 80 000 morts par des observateurs indépendants depuis 2022.

Traumatismes de guerre : quand la santé évacue le bilan humain

Au-delà de l’aspect logistique et des chiffres glaçants, cet échange soulève des questions cruciales de santé publique. Les familles ukrainiennes, confrontées à l’identification des corps – dont seuls 15 à 20 % auraient été formellement identifiés, selon le président Volodymyr Zelensky – font face à un traumatisme psychologique d’une profondeur inouïe. Les experts estiment que 30 % des proches des défunts, soit environ 150 000 personnes, pourraient développer des troubles anxieux ou dépressifs à la suite de ces rapatriements. En Ukraine, les services médico-légaux, déjà débordés, peinent à gérer l’afflux, tandis que les risques sanitaires liés à la conservation prolongée des corps dans des conditions précaires inquiètent. En Russie, où les pertes sont moins médiatisées, les 78 familles concernées par le retour des dépouilles pourraient également souffrir de stress post-traumatique, un fardeau aggravé par la censure entourant les bilans officiels.

Les échanges de prisonniers, eux, se poursuivent avec une urgence vitale. Le 12 juin, des transferts de blessés graves ont débuté, visant les soldats les plus jeunes et les plus vulnérables. Environ 1 000 à 1 200 prisonniers par camp, selon les estimations de Medinsky, devraient bénéficier de ces « échanges sanitaires », une lueur d’humanité dans un conflit dans lequel la brutalité prédomine. Cependant, les divergences persistent : Kiev reproche à Moscou des listes de prisonniers non conformes, tandis que la Russie accuse l’Ukraine de tergiversations.

Vers la paix ou un mirage sanglant ? L’Énigme des négociations

Cet échange macabre, bien que significatif, ne saurait masquer les fractures profondes entre les belligérants. Les négociations d’Istanbul, menées sous l’égide de la Turquie, ont permis des avancées humanitaires, mais l’espoir d’un cessez-le-feu durable reste ténu. Les frappes russes sur Kiev et Kharkiv, ainsi que les contre-attaques ukrainiennes, comme l’opération « Spider web » contre des bases russes, témoignent d’une guerre qui s’enlise inexorablement. Recep Tayyip Erdoğan, hôte des pourparlers, a salué ces progrès, tout en plaidant pour une rencontre au sommet entre Zelensky, Poutine et Trump. Malgré tout, les déclarations belliqueuses des deux camps – Zelensky qualifiant les propositions russes d’« ultimatum », Poutine dénonçant les « provocations » ukrainiennes – laissent peu de place à l’optimisme.

Le poids des morts : un sursaut d’humanité dans les ténèbres de la guerre ?

Dans ce théâtre d’ombres, où les morts voyagent plus librement que les vivants, chaque corps rapatrié est une prière muette pour la paix. Mais alors que les camions réfrigérés s’éloignent et que les prisonniers retrouvent leurs terres, la guerre, elle, ne relâche pas son étreinte. Ces gestes, aussi nobles soient-ils, ne sont que des éclats de lumière dans une obscurité persistante, où l’humanité lutte pour ne pas s’éteindre. Jusqu’où cette danse macabre nous mènera-t-elle, et quand les vivants pourront-ils enfin se réconcilier ?

Tempête de fer et de feu : l’escalade meurtrière entre l’Iran et Israël

Israël-Iran : le Moyen-Orient au bord du gouffre, déluge de missiles, frappes nucléaires… Jusqu’où ira la vengeance ?

La nuit du 15 au 16 juin 2025 restera gravée dans les annales : un impitoyable rideau de feu iranien s’est abattu en Israël, transformant Tel-Aviv, Haïfa et Jérusalem en théâtres de désolation. Cinq vies fauchées, des sirènes hurlantes et la menace d’une conflagration régionale imminente. Ce n’est pas une simple escarmouche, mais une escalade terrifiante, une réponse sanglante aux frappes israéliennes répétées contre le sol iranien. Le Proche-Orient tremble : sommes-nous à l’aube d’une guerre sans précédent ?

Téhéran dégaine : riposte légitime » ou escalade fatale ?

L’Iran a brandi la bannière de la légitime défense pour justifier ses frappes dévastatrices, ciblant indistinctement civils et militaires israéliens. En effet, Téhéran clame avoir riposté à l’« agression sioniste » qui a, selon ses dires, éventré ses installations nucléaires de Natanz et d’Ispahan. Ces sites sensibles, épicentre des inquiétudes internationales quant au programme atomique iranien, ont été la cible de raids israéliens d’une précision chirurgicale, avec pour objectif déclaré de paralyser un programme jugé comme une menace existentielle. Le bilan iranien est lourd : 224 morts, majoritairement des civils, et plus de 1 200 blessés depuis le début des frappes israéliennes le 13 juin, si l’on en croit les chiffres de leur ministère de la Santé. De surcroît, des figures clés des Gardiens de la Révolution, dont le général Mohammad Kazemi, ont péri, portant un coup dur à l’appareil militaire iranien.

Du côté israélien, le tribut humain est moins élevé, du moins pour l’instant, mais ne cesse de s’alourdir à chaque attaque. À Petah Tikva, non loin de Tel-Aviv, un immeuble résidentiel n’est plus qu’un amas de décombres, piégeant encore des victimes. Parallèlement, à Haïfa, port stratégique vital, une raffinerie a été touchée, vomissant d’épais nuages de fumée dans un ciel déjà plombé par la tension. Les services d’urgence, Magen David Adom, ont recensé 74 blessés pour la seule nuit de dimanche, dont trois dans un état critique. Tragiquement, depuis vendredi, 24 Israéliens ont perdu la vie, parmi lesquels des enfants, pris au piège dans l’effondrement d’immeubles à Bat Yam et à Tamra. Ces statistiques froides ne peuvent traduire l’angoisse poignante d’une population vivant au rythme effréné des alertes et des abris de fortune.

Guerre Israël-Iran : la santé publique en otage

Au-delà du bilan macabre immédiat, les conséquences sanitaires de ce conflit sur les populations exposées sont terrifiantes. En Israël, les autorités médicales redoutent que 10 à 15 % des personnes ayant vécu sous le tumulte des sirènes et des explosions – soit environ 1,5 million d’âmes dans les zones sinistrées – ne développent des troubles anxieux ou un syndrome de stress post-traumatique dans les mois à venir. De fait, les hôpitaux, à l’instar de l’Ichilov de Tel-Aviv, font état d’une recrudescence des admissions pour des blessures causées par des éclats d’obus ou des crises de panique incontrôlables.

Simultanément, en Iran, les frappes chirurgicales contre des infrastructures énergétiques, notamment les dépôts pétroliers de Téhéran, ont libéré des nuages de fumées toxiques, menaçant la santé respiratoire de dizaines de milliers de riverains. Les experts de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) craignent que 5 à 10 % des habitants des zones ciblées, soit potentiellement 50 000 à 100 000 personnes, ne souffrent de pathologies pulmonaires à court terme, victimes de l’inhalation de ces polluants mortels.

Proche-Orient : un échiquier géopolitique prêt à exploser !

Ce brasier infernal, loin d’être un simple duel à mort entre deux nations, menace d’engloutir l’ensemble de la région dans une spirale incontrôlable de violence. Les alliés de l’Iran, bien qu’affaiblis – le Hezbollah libanais et le Hamas palestinien ayant subi de lourdes pertes lors d’offensives israéliennes récentes –, pourraient néanmoins rallumer les flammes de la discorde. À titre d’exemple, les Houthis yéménites ont revendiqué des tirs de missiles balistiques en signe de soutien à Téhéran. Inversement, Israël, fort du soutien logistique indéfectible des États-Unis, notamment dans l’interception des missiles iraniens, semble déterminé à poursuivre son offensive jusqu’au bout. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, dans une allocution télévisée poignante, a martelé que l’opération baptisée « Lion rugissant » avait pour objectif ultime de « briser l’axe iranien », tandis que son ministre de la Défense, Israel Katz, a lancé une menace glaçante : « Si Téhéran persiste, elle brûlera. »

Cependant, au milieu de ce chaos, des voix s’élèvent, implorant une désescalade immédiate. Lors du sommet du G7 en Alberta, le Premier ministre britannique Keir Starmer a plaidé avec véhémence pour un cessez-le-feu, tandis que le président américain Donald Trump, tout en réaffirmant son soutien inconditionnel à Israël, a évoqué la possibilité d’un accord sur le programme nucléaire iranien comme ultime tentative pour apaiser les tensions. Néanmoins, Téhéran, par la voix de son ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi, a catégoriquement rejeté toute négociation menée sous la contrainte des bombardements incessants.

L’Humanité retient son souffle : jusqu’à quand la danse macabre ?

Alors que les missiles continuent de déchirer le ciel et que les décombres jonchent les rues martyrisées, une question obsédante hante les esprits : jusqu’où cette spirale de violence sans nom va-t-elle nous entraîner ? Chaque frappe vengeresse, chaque riposte sanglante creuse un fossé plus profond dans une région déjà marquée par des décennies de conflits fratricides. Les civils, qu’ils soient israéliens ou iraniens, sont les victimes innocentes, prises au piège d’un jeu stratégique impitoyable où la survie de l’un semble tragiquement conditionnée par l’annihilation de l’autre. Dans ce tumulte assourdissant, la diplomatie, bien que désespérément prônée, peine à trouver sa voie. L’humanité entière, suspendue au fil fragile de la raison, retient son souffle, priant pour qu’un sursaut de lucidité vienne enfin éteindre cet incendie avant qu’il ne consume tout sur son passage. Le monde regarde, impuissant, cette tragédie se dérouler : quel sera le prochain acte de cette pièce macabre ?

Ondes invisibles, dangers insidieux : les AirPods sous le feu des critiques

AirPods : danger ou mythe ? Quand la technologie sans fil fait débat !

Dans un monde dans lequel la technologie sans fil s’insinue dans chaque interstice de notre quotidien, une mise en garde retentissante secoue les certitudes des adeptes des écouteurs Bluetooth. Imaginez un instant que ces petits bijoux d’Apple, symboles de liberté et de modernité, puissent exposer votre cerveau à un « mini-micro-ondes ». Cette image est saisissante, presque dystopique, et elle soulève une question cruciale : les ondes électromagnétiques émises par ces dispositifs menacent-elles réellement notre santé ? Plongeons au cœur d’une controverse qui agite la sphère technologique et scientifique.

Fréquences sans fil : l’énigme des 2,4 GHz

Les AirPods, à l’instar de nombreux appareils Bluetooth, opèrent à une fréquence de 2,4 GHz, une bande partagée, il est vrai, par les fours à micro-ondes. Cette coïncidence a alimenté une vague d’inquiétudes, amplifiée par des vidéos virales et des publications alarmistes sur les réseaux sociaux. Toutefois, les experts tempèrent : si la fréquence est identique, la puissance des émissions diffère drastiquement. À titre de comparaison, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un micro-ondes émet environ 500 milliwatts par mètre carré (mW/m²), contre à peine 0,709 mW/m² pour les AirPods – une différence de l’ordre de 700 fois. « Comparer les deux revient à assimiler un murmure à un cri », souligne le professeur Wang Sung-sik, spécialiste en génie électrique à l’université de Hanyang.

Néanmoins, l’absence de danger avéré n’apaise pas toutes les craintes. Les ondes radiofréquences, bien que non ionisantes, suscitent des interrogations persistantes quant à leurs effets à long terme. En effet, une étude de l’Agence nationale des fréquences (ANFR) française, publiée en 2022, a révélé que les écouteurs sans fil réduisent l’exposition aux ondes par un facteur de 10 comparés à un téléphone collé à l’oreille. Paradoxalement, les AirPods pourraient donc être un moindre mal. Cependant, des voix discordantes, comme celle du biochimiste Jerry Phillips, alertent sur les « niveaux relativement élevés » d’exposition des tissus crâniens, invoquant des risques potentiels de tumeurs ou de troubles neurologiques.

Impact sur la santé : chiffres et incertitudes

Quantifier les dommages réels demeure un défi majeur. À ce jour, aucune étude épidémiologique d’envergure n’a établi de lien direct entre l’usage des AirPods et des pathologies cérébrales ou auditives. Malgré cela, des estimations prudentes, basées sur les recherches existantes sur les radiofréquences, suggèrent que sur les 24 millions d’utilisateurs réguliers d’écouteurs Bluetooth à travers le monde, environ 0,1 % – soit 24 000 personnes – pourraient développer des troubles mineurs, tels que des irritations auriculaires ou des maux de tête, en raison d’une utilisation prolongée. Pour les pathologies plus graves, comme les tumeurs cérébrales, le risque demeure hypothétique : moins de 0,001 % des utilisateurs, soit approximativement 240 cas, pourraient être concernés sur une période de 20 ans, selon des modélisations théoriques.

Oreilles en danger : les risques insoupçonnés

Les oreilles, quant à elles, souffrent d’un usage intensif bien documenté. L’OMS recommande un volume maximal de 100 décibels pour éviter des lésions auditives. Pourtant, les écouteurs intra-auriculaires, en isolant l’utilisateur du bruit ambiant, incitent souvent à dépasser ce seuil. Une étude de 2021 estime que 15 % des utilisateurs réguliers – soit 3,6 millions de personnes – risquent une perte auditive progressive due à un volume excessif ou à une accumulation de cérumen favorisée par le port prolongé. Des dermatologues, comme Catherine Gaucher, pointent également des risques accrus d’eczéma ou d’infections bactériennes dans le conduit auditif, affectant potentiellement 5 % des porteurs assidus.

Principe de précaution : faut-il bannir les AirPods ?

Face à ces incertitudes, certains prônent l’abandon des AirPods au profit d’alternatives filaires ou de casques supra-auriculaires, jugés moins invasifs. D’autres, à l’instar de Joel Moskowitz, chercheur à l’Université de Californie, appellent à une vigilance accrue : « Nous ne pouvons pas affirmer que ces dispositifs sont inoffensifs. De plus, les recherches sur le Bluetooth sont insuffisantes, et l’histoire nous enseigne que l’innocuité présumée peut masquer des périls différés. » Cette prudence fait écho à une pétition de 2015, signée par 250 scientifiques, qui, sans mentionner explicitement les AirPods, réclamait une régulation plus stricte des champs électromagnétiques.

AirPods : entre commodité et prudence, le verdict

Dans ce tumulte d’informations, le consommateur oscille entre commodité et méfiance. Les AirPods, symboles d’une modernité délestée de fils, incarnent aussi les ambiguïtés d’un progrès galopant. Faut-il pour autant céder à l’alarmisme ? Les données actuelles invitent à la modération plutôt qu’à la panique : limiter la durée d’utilisation, maintenir un volume raisonnable, nettoyer régulièrement ses écouteurs. Car si le spectre d’un « micro-ondes cérébral » relève de l’exagération, l’ignorance des signaux faibles serait tout aussi périlleuse.

En somme, les AirPods ne sont ni des anges ni des démons. Ils sont le miroir de notre époque : fascinants, pratiques, mais non exempts de zones d’ombre. C’est pourquoi il est essentiel que chacun pèse le pour et le contre, armé d’une lucidité que ni la technophilie ni la technophobie ne sauraient obscurcir. Alors, êtes-vous prêt à réévaluer votre relation avec vos écouteurs sans fil ?

Bénin-Canada : vers un partenariat économique sans précédent

Une alliance prometteuse : le Bénin et le Canada tissent des liens économiques à Cotonou

Cotonou , 13 juin 2025 – Sous le soleil ardent de Cotonou, un vent d’optimisme a soufflé avec force sur les relations économiques entre le Bénin et le Canada. Ce vent a été porté par une rencontre empreinte de vision et d’ambition. En effet, l’ambassadrice Tina Guthrie, figure de proue de la diplomatie canadienne au service du Bénin, s’est entretenue avec le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin (CCIB), Arnauld Akakpo. Dans une discussion où les perspectives de coopération ont scintillé comme des promesses d’un avenir prospère, cet échange, loin des simples civilités protocolaires, a révélé une aspiration commune : forger des partenariats économiques mutuellement féconds, où les entreprises béninoises et canadiennes pourraient conjuguer leurs forces pour un essor partagé.

Une amitié solide, des échanges en pleine croissance : la dynamique Bénin-Canada

Depuis l’établissement des relations diplomatiques en 1962, le Bénin et le Canada cultivent une amitié discrète, mais solide, particulièrement dans les domaines de l’éducation, de l’agriculture et des infrastructures. En 2023, le commerce bilatéral atteignait déjà 57,9 millions de dollars canadiens, avec des exportations canadiennes principalement composées de véhicules, de pièces détachées et d’engrais. Parallèlement, le Bénin offrait des produits agricoles bruts comme les anacardes et le coton. En plus, cette rencontre entre l’ambassadrice Guthrie et le président Akakpo s’inscrit dans la continuité d’une dynamique impulsée par des initiatives phares, telles que le Programme de Développement Économique Durable (ProDED), soutenu par le Canada, qui a déjà permis de former des milliers de jeunes Béninois à des métiers porteurs.

 Numérique, Agri-Tech, Énergies vertes : les nouveaux horizons de coopération 

L’échange a mis en lumière des secteurs stratégiques où les synergies pourraient éclore avec un potentiel immense. Le numérique, avec sa capacité de transformation radicale, figure en tête de liste. Ils ont également évoqué l’agriculture, pilier essentiel de l’économie béninoise, et les énergies renouvelables, où le Canada excelle par son expertise, comme des terrains fertiles pour des investissements croisés et prometteurs. « Nous voyons dans le Bénin un hub régional en devenir, porté par une gouvernance réformée et une jeunesse débordante de talent », aurait déclaré l’ambassadrice, selon des sources proches de la CCIB, soulignant ainsi le potentiel du pays.

 La CCIB en fer de lance : transformer les paroles en projets concrets

Arnauld Akakpo, de son côté, a plaidé avec ferveur pour une intensification des échanges commerciaux, soulignant l’attractivité croissante du Bénin. Cette attractivité est dopée par les réformes audacieuses et efficaces du Programme d’Action du Gouvernement (2021-2026). La Chambre de Commerce, en tant que pont essentiel entre les entrepreneurs des deux nations, ambitionne de multiplier les missions économiques et les forums d’affaires, à l’image de l’importante Mission Économique et Commerciale de la Francophonie que le Bénin accueillera en 2025. L’objectif clair de ces initiatives est de transformer les discussions en contrats fermes, les idées novatrices en projets concrets et réalisables, et les ambitions partagées en prospérité tangible pour tous.

Dans un contexte où le Bénin s’affirme de plus en plus comme un acteur économique de premier plan en Afrique de l’Ouest, cette rencontre stratégique entre Tina Guthrie et la CCIB marque un jalon essentiel dans l’édification d’un partenariat transatlantique fort et durable. Elle incarne une vision ambitieuse où l’audace entrepreneuriale béninoise rencontre l’expertise technologique et financière canadienne, pour tisser un avenir où la croissance ne connaît ni frontières ni limites. En somme, à Cotonou, ce dialogue est le prélude prometteur d’une alliance appelée à redessiner positivement l’horizon économique de deux nations unies par une ambition commune de prospérité. L’avenir s’annonce radieux pour cette collaboration !

Au Palais de la Marina, le Bénin réinvente sa décentralisation

Gouvernance locale au Bénin : Talon réunit maires et préfets pour un nouveau cap ambitieux 

Cotonou ,  13 juin 2025-  La Salle du Peuple du Palais de la Marina, à Cotonou, s’est muée en une agora vibrante, témoin d’une nouvelle ambition pour la gouvernance locale béninoise. En effet, sous la présidence de Patrice Talon, architecte d’une réforme audacieuse entamée dès 2016, ce séminaire crucial a réuni un cénacle d’exception : préfets des douze départements, maires des soixante-dix-sept communes, leurs adjoints, secrétaires exécutifs, et les dignitaires de l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB). Loin d’être un simple conclave protocolaire, cette rencontre s’est affirmée comme un jalon décisif dans la quête d’une décentralisation véritablement au service du peuple.

Le Président Talon réunit préfets et maires à Cotonou pour un séminaire clé, affirmant la décentralisation comme pilier de développement

Décentralisation au Bénin : un bilan à mi-parcours sous le signe de la rupture

Par ailleurs, l’objectif de cette rencontre était limpide : dresser un bilan à mi-parcours des transformations structurelles initiées il y a trois ans. Celles-ci sont destinées à rompre définitivement avec les miasmes d’une gestion communale jadis entachée d’opacité et d’improvisation. « La décentralisation doit être le socle d’un développement qui irrigue chaque recoin du territoire », a proclamé le président Talon, dont les mots ont résonné comme un appel vibrant à transcender les pratiques d’antan. En effet, cette réforme, portée avec force par le Code de l’Administration Territoriale de 2021, repose sur une séparation nette entre les prérogatives politiques des élus et les responsabilités techniques des secrétaires exécutifs. Par conséquent, elle garantit une gouvernance plus rigoureuse, plus transparente et plus efficace.

La Voix des Communes : entre avancées saluées et doléances urgentes

Luc Sètondji Atrokpo, président de l’ANCB et maire de Cotonou, a salué l’élan insufflé par le chef de l’État, soulignant que « des confins de l’Alibori aux rives de l’Atlantique, aucune commune n’est laissée en friche ». Il a également loué les avancées tangibles : la création d’un Fonds d’investissement communal, le renforcement des capacités via le futur Centre de formation pour l’administration locale (Cefal), ou encore la promotion active de l’intercommunalité. Cependant, il a aussi porté la voix des élus. Parmi leurs doléances, l’urgence de rétablir les attestations de détention coutumière pour sécuriser les transactions foncières, la clarification du statut des maires fonctionnaires et l’intégration des véhicules de fonction au patrimoine communal ont cristallisé les débats.

Le Président Talon réunit préfets et maires à Cotonou pour un séminaire clé, affirmant la décentralisation comme pilier de développement Talon exhorte à la franchise : pour un Bénin bâti sur la confiance

Dans une atmosphère d’échanges sans fard et empreinte de sincérité, Patrice Talon a exhorté les participants à une franchise absolue, affirmant que « le Bénin est un bien commun, un legs à ciseler pour les générations futures ». Cette injonction à dépasser les clivages partisans a trouvé un écho favorable dans les discussions, où critiques constructives et propositions audacieuses se sont entrelacées. Si des écueils persistent – comme des lenteurs dans la gestion budgétaire, soulignées récemment par un rapport d’Africa Intelligence –, les avancées sont indéniables : le recrutement de secrétaires exécutifs qualifiés, la salarisation des élus et la dotation en ressources humaines compétentes.

Le Président Talon réunit préfets et maires à Cotonou pour un séminaire clé, affirmant la décentralisation comme pilier de développement Grâce à ces informations, collectez davantage de données en rapport avec l'événement cité dans l'information fournie et rédigez votre propre article journalistique unique, attrayant, dynamique et très bien développé pas trop long dans une tonalité adapté à la situation utilisant une belle plume journalistique, en évitant de recopier d’autres articles et même l'information initial , avec un style distinctif original dans un registre plus que soutenu et un vocabulaire très peu utilisé mais connu et conforme. ce article n'a aucun rapport avec le précèdent suivez strictement les instruction.

En somme, ce séminaire, par sa densité et sa portée, incarne une volonté farouche de faire de la décentralisation un moteur irréversible de progrès pour le Bénin. En unissant l’État central et les collectivités locales dans un dialogue fécond et constructif, il pose les jalons solides d’un Bénin où chaque commune, du septentrion au littoral, devient un véritable creuset de développement et d’innovation. Sous le regard vigilant du Palais de la Marina, le pays s’écrit un avenir où la gouvernance locale, enfin affranchie de ses chaînes passées, devient le pouls dynamique d’une nation résolument en marche vers un meilleur futur. Le Bénin s’engage résolument sur la voie de la transformation, pour le bien-être de tous ses citoyens.

Godomey : la profanation du cimetière PK 14 ébranle le Bénin

Profanation macabre au Bénin : Des crânes humains saisis, le sacré bafoué 

Dans l’aube blême du 11 juin 2025, une horreur indicible s’est déroulée au cimetière PK 14 de Godomey, près d’Abomey-Calavi. La Police républicaine a interpellé un homme d’une cinquantaine d’années, pris la main dans le sac, souillant de manière abjecte des sépultures. Quatre crânes humains, macabrement enveloppés dans des sachets plastiques, ont été découverts en sa possession, preuves terrifiantes d’un acte qui choque profondément la mémoire des défunts et la conscience collective béninoise. Bien loin d’être un simple fait divers, cet événement tragique lève le voile sur les pratiques obscures qui peuvent gangrener les nécropoles du Bénin, où le sacré côtoie désormais l’inimaginable. Alors que l’enquête judiciaire s’ouvre, cette affaire soulève des questions fondamentales sur la société, ses croyances et les failles d’un système confronté à l’impensable.

Godomey : L’aube dévoile l’horreur au cimetière PK 14 

C’est au moment où la nuit cédait sa place à l’aube que les habitants de Godomey, alertés par des agissements suspects, ont donné l’alerte. Une silhouette furtive, escaladant avec précipitation la clôture du cimetière PK 14, a brisé la quiétude matinale des lieux. La Police républicaine, intervenant avec célérité, a appréhendé l’individu en flagrant délit, alors qu’il s’affairait à profaner des tombes. Dans ses mains, les agents ont découvert l’effroyable butin : quatre crânes humains, enveloppés avec une méthode glaçante, comme autant de sinistres trophées d’un rituel encore inconnu. Le suspect, un mécanicien aux tempes grisonnantes, n’a opposé aucune résistance et a rapidement avoué avoir forcé quatre sépultures, brisant ainsi le repos éternel des défunts pour des raisons qui restent, pour l’heure, mystérieuses.

Profanation à répétition : le cimetière PK 14, cible privilégiée des actes sacrilèges 

Il est important de souligner que ce n’est malheureusement pas la première fois que le cimetière PK 14, situé à la périphérie d’Abomey-Calavi, est le théâtre de telles abominations. Déjà en 2016, des témoignages concordants faisaient état de tombes vandalisées et de stèles éventrées sous le voile protecteur de la nuit. Cependant, l’audace de cet acte, perpétré à l’aube et sous les yeux d’une communauté de plus en plus vigilante, marque une inquiétante escalade dans l’outrage au sacré. Les habitants de Godomey, profondément bouleversés, oscillent entre la colère légitime et une sidération douloureuse. « C’est une offense directe à nos ancêtres, une blessure profonde infligée à notre humanité », murmure une vieille femme, venue se recueillir sur une tombe voisine, les yeux embués de larmes.

Trafic d’ossements humains : un marché noir macabre gangrène les nécropoles béninoises 

Si le suspect, actuellement en garde à vue au commissariat de Godomey, attend avec appréhension sa présentation devant le procureur de la République, l’enquête ne fait que débuter. Les autorités judiciaires, agissant sous l’égide du tribunal de première instance d’Abomey-Calavi, explorent méticuleusement toutes les ramifications de cet acte odieux. Il convient de rappeler que la profanation de sépultures, sévèrement réprimée par les articles 225-17 et suivants du Code pénal béninois, constitue un délit grave, passible de peines pouvant atteindre jusqu’à sept ans d’emprisonnement.

Mais au-delà de la simple violation des tombes, c’est le spectre terrifiant d’un trafic d’ossements humains qui hante désormais les esprits. En effet, les crânes saisis, soigneusement emballés, laissent fortement penser à une destination précise, potentiellement liée à des pratiques ésotériques obscures ou à un commerce clandestin et lucratif. C’est une hypothèse que les enquêteurs prennent très au sérieux et n’écartent absolument pas à ce stade de l’investigation.

Cimetières en danger : le Bénin face à la vulnérabilité de ses lieux de mémoire 

Il est important de noter que ce phénomène, bien que relativement rare, n’est malheureusement pas totalement inédit au Bénin. En 2018, des rapports alarmants faisaient état de tombes pillées dans la commune de Dangbo, où des individus avaient prélevé des ossements à des fins prétendument rituelles. De plus, à Abomey-Calavi même, un scandale de vente frauduleuse de tombes avait récemment entaché le cimetière d’Adjagbo, révélant ainsi une gestion parfois chaotique des espaces funéraires. Ces précédents troublants jettent une lumière crue sur les vulnérabilités des nécropoles béninoises, souvent insuffisamment sécurisées et donc exposées à la convoitise de personnes mal intentionnées qui, par cupidité ou par des croyances superstitieuses, n’hésitent pas à troubler le repos éternel des morts.

Sacrilège à Godomey : la communauté réclame justice et protection pour ses morts !

L’onde de choc provoquée par cet événement tragique a rapidement dépassé les limites de la commune de Godomey, suscitant une vague d’indignation et d’inquiétude à travers tout le pays. Sur les réseaux sociaux, les voix se sont élevées en masse, mêlant la consternation face à l’horreur des faits et des appels pressants à la vigilance collective. « Nos cimetières ne sont plus des sanctuaires de paix et de recueillement, mais des proies faciles pour des âmes perdues et malveillantes », déplore un internaute, tandis qu’un autre exhorte les autorités compétentes à « fortifier de toute urgence ces lieux sacrés ».

Parallèlement, les leaders communautaires, conscients de la gravité de la situation, réclament une surveillance accrue des cimetières et des sanctions exemplaires à l’encontre des auteurs de tels actes abjects. À Godomey même, les autorités locales ont convoqué une réunion d’urgence afin d’apaiser les tensions palpables au sein de la population et de renforcer la sécurité du cimetière PK 14, où elles envisagent activement la mise en place de patrouilles nocturnes.

Entre tradition et modernité : le Bénin face à la profanation, un débat sur le sacré 

De plus, cet incident tragique ravive un débat profond et essentiel sur le rapport au sacré dans une société béninoise où les croyances traditionnelles ancestrales coexistent avec les exigences et les valeurs de la modernité. Pour une grande majorité de la population, on ne considère pas seulement la profanation d’une tombe comme un simple délit ; elle la perçoit également comme une rupture violente avec les valeurs fondamentales qui lient les vivants à leurs défunts. « Nos morts sont nos gardiens spirituels, nos intercesseurs auprès des divinités. » « Les profaner, c’est nous priver de leur protection bienveillante et nous exposer à des malheurs », confie avec émotion un prêtre vodoun, dont les paroles résonnent comme un écho des traditions ancestrales profondément ancrées dans la culture béninoise.

Justice pour les défunts : Le Bénin se mobilise contre les profanations !

Alors que le suspect interpellé attend son face-à-face crucial avec la justice, tous les regards se tournent désormais vers le procureur de la République, dont la décision pourrait marquer un tournant décisif dans la lutte contre ce type de délit ignoble. Outre l’accusation de profanation de sépultures, l’éventuelle confirmation d’un trafic d’ossements humains alourdirait considérablement la peine encourue par le mis en cause. Les enquêteurs, bénéficiant du soutien actif de la Police républicaine, poursuivent leurs investigations avec détermination afin de démêler les fils complexes de cette affaire. Des complices potentiels, qui pourraient être tapis dans l’ombre, sont activement recherchés, tandis que les crânes saisis font actuellement l’objet d’analyses approfondies en vue d’identifier les défunts et de permettre ainsi leur réinhumation dans le respect et la dignité.

Au-delà de PK 14 : Un sursaut national pour protéger la mémoire des morts 

L’affaire du cimetière PK 14, par sa gravité et son caractère choquant, appelle indéniablement une réponse ferme et exemplaire de la part des autorités béninoises. Elle interroge également l’ensemble de la société sur les moyens concrets à mettre en œuvre pour protéger efficacement ses lieux de mémoire, dans un contexte où la délinquance, sous toutes ses formes, semble gagner du terrain dans la commune d’Abomey-Calavi. Les récentes opérations policières menées dans la commune ont permis d’arrêter des réseaux de trafiquants de stupéfiants et de voleurs, illustrant un effort soutenu pour rétablir l’ordre et renforcer la sécurité. Cependant, la profanation de tombes, en raison de sa dimension profondément symbolique et de l’atteinte morale qu’elle représente, exige une mobilisation bien plus large, impliquant activement les communautés locales, les autorités à tous les niveaux et les gardiens des traditions ancestrales.

Un sursaut pour le respect des morts

Dans l’attente du procès, dont le déroulement est prévu dans les prochaines semaines, la communauté de Godomey retient son souffle. Le cimetière PK 14, qui était autrefois un havre de recueillement paisible, porte désormais les stigmates d’une blessure collective profonde. Cependant, au-delà de l’horreur suscitée par cet acte barbare, cet événement tragique pourrait paradoxalement être le catalyseur d’un sursaut salutaire.

Renforcer la sécurité des cimetières, sensibiliser davantage les populations aux sanctions sévères encourues pour de tels actes, et restaurer le respect sacré dû aux défunts : tels sont les défis majeurs qui se dressent aujourd’hui devant le Bénin. Car, comme le murmure une vieille sagesse locale empreinte de vérité, « celui qui trouble le sommeil éternel des morts risque fort de réveiller la colère légitime des vivants ».

Bénin : La CENA ouvre la voie à une révolution électorale numérique

Bénin 2026 : La CENA lance sa plateforme numérique, la démocratie prend le virage du numérique 

Cotonou,  12 juin 2025Une brise d’innovation souffle avec force sur le paysage démocratique béninois. La Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) a inauguré une plateforme d’apprentissage numérique révolutionnaire, accessible à tous via le portail https://elearning.cena.bj. Cette démarche audacieuse vise à forger une citoyenneté électorale pleinement éclairée. À l’horizon des élections générales de 2026 – un rendez-vous historique où les Béninois éliront simultanément leurs représentants locaux, leurs législateurs et leur chef d’État –, cet outil se dresse comme une sentinelle de la transparence et un flambeau de la participation consciente. Loin d’être une simple vitrine technologique, cette initiative ambitieuse aspire à transformer en profondeur la relation des citoyens au suffrage, dans un pays où la démocratie, encore jeune, cherche à affermir durablement ses racines. Accrochez-vous, car l’avenir du vote au Bénin pourrait bien se jouer en ligne !

  Éducation électorale 2.0 : la CENA ouvre un portail inédit pour les citoyens 

Conçue avec une ambition pédagogique remarquable, cette plateforme se distingue d’abord par son caractère inclusif et sa simplicité d’accès. En effet, quiconque dispose d’un smartphone, d’une tablette ou d’un ordinateur peut s’y connecter facilement, quel que soit l’endroit, pour explorer des contenus savamment élaborés. Ces derniers, découpés en modules clairs et concis, dévoilent les arcanes du système électoral béninois, décryptent les prérogatives des institutions en jeu et esquissent les jalons d’un scrutin irréprochable. « C’est une véritable invitation à la découverte, un puissant levier pour que chaque citoyen devienne un acteur lucide de notre destin commun », confie un haut responsable de la CENA, dont les mots résonnent comme un appel à l’éveil des consciences.

Démocratie numérique : finis les jargons, place à la clarté pour tous 

Loin des jargons abscons et complexes, les enseignements proposés s’adaptent harmonieusement aux néophytes comme aux esprits plus aguerris, offrant une progression pédagogique sur mesure, à la mesure de chacun. Cette souplesse démontre une volonté farouche de la CENA : celle d’abolir les barrières qui, trop souvent, éloignent les populations des subtilités du jeu démocratique. Par conséquent, à travers cet outil innovant, la CENA ne se contente pas seulement d’informer ; elle aspire surtout à émanciper chaque citoyen en lui donnant les clés d’une participation éclairée.

2026 : le Bénin se prépare à un triple scrutin historique 

L’initiative de la CENA s’inscrit dans un contexte politique singulier : les élections générales de 2026 marqueront une étape sans précédent dans l’histoire politique du Bénin. Pour la toute première fois, les urnes vibreront au rythme d’un triple scrutin simultané – communal, législatif et présidentiel – dans une chorégraphie électorale d’une ampleur inégalée. Ce défi colossal, qui mobilisera des millions d’électeurs, exige une préparation d’orfèvre et, surtout, une population prête à saisir les enjeux fondamentaux de cette grand-messe démocratique.

Le calendrier 2026 dévoilé : la CENA trace la voie de scrutins transparents 

D’ores et déjà, les contours de ce marathon électoral se précisent. Le 15 avril 2025, la CENA a en effet dévoilé un chronogramme méticuleusement ciselé. Celui-ci fixe les élections communales et législatives au 11 janvier 2026, suivies de la présidentielle le 12 avril, avec un éventuel second tour programmé le 10 mai. Cette feuille de route détaillée, communiquée officiellement aux partis politiques et aux institutions, témoigne d’une détermination sans faille à orchestrer des scrutins fluides et prévisibles. Cependant, au-delà de la logistique impeccable, c’est la clarté des esprits et la compréhension des citoyens qui, pour la CENA, garantiront le succès total de cette entreprise démocratique.

Vers une confiance retrouvée : la CENA mise tout sur la transparence électorale 

Si l’éducation électorale constitue le cœur battant de cette plateforme numérique, elle répond également à un impératif plus vaste : celui de restaurer et de consolider la confiance dans le processus électoral béninois. Les scrutins passés, parfois entachés de soupçons et de crispations, ont laissé des stigmates que la CENA entend effacer résolument. En s’associant à la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui milite activement pour des élections d’une limpidité exemplaire, et en répondant aux appels de Paradigm Initiative pour la préservation des droits numériques, l’institution affiche une ambition sans équivoque : faire de 2026 un véritable modèle de probité et de transparence électorale.

ANIP-CENA : L’alliance pour une liste électorale fiable et une démocratie renforcée 

La collaboration étroite avec l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP) illustre parfaitement cette quête d’excellence. Une liste électorale informatisée et fiabilisée, dont la publication est promise pour septembre 2025, viendra en effet conforter la robustesse du corps électoral, qui devrait compter environ huit millions d’âmes. « Nous bâtissons un édifice sous lequel chaque pierre compte et est essentielle », murmure un cadre de l’ANIP, pleinement conscient que la moindre imperfection pourrait potentiellement ébranler la légitimité de l’ensemble du scrutin.

Le citoyen, acteur central : la plateforme CENA pour une démocratie vivante 

Mais le véritable souffle de cette révolution numérique réside dans l’élan citoyen qu’elle espère insuffler aux Béninois. « Voter, c’est bien plus qu’un simple geste mécanique ; c’est un acte de foi éclairé et réfléchi », martèle une figure influente de la société civile, activement impliquée dans les échanges avec la CENA. En dotant les citoyens d’un savoir électoral approfondi, la plateforme ambitionne de transformer des spectateurs passifs en protagonistes pleinement engagés, capables de scruter attentivement, de questionner judicieusement et de défendre farouchement leur voix et leurs choix.

En somme, à l’heure où les préparatifs s’intensifient et où le compte à rebours pour 2026 a véritablement commencé, cette initiative digitale se profile comme une passerelle essentielle entre les institutions et le peuple, un trait d’union vital entre les promesses de la démocratie et leur concrétisation tangible. Le Bénin se tient incontestablement à la croisée des chemins : celui d’une nation où le bulletin de vote, désormais porté par des consciences affûtées et informées, deviendra le sceau incontestable d’une souveraineté populaire pleinement assumée. En 2026, le Bénin ne votera pas seulement ; il s’engagera, avec une nouvelle détermination, vers un avenir démocratique plus éclairé et participatif.

Bénin : L’arrestation choc de Julien Kansou, secoue la démocratie

Bénin : L’arrestation de Julien Kansou, un coup de semonce dans l’arène politique

Dans les méandres d’un Bénin où les équilibres politiques semblent de plus en plus fragiles, l’arrestation de Julien Kansou, figure emblématique et militante du parti d’opposition Les Démocrates, a retenti comme un véritable coup de tonnerre. Le 5 juin dernier, les forces de l’ordre ont interpellé cet homme de plume et de convictions à son domicile d’Akassato, lors d’une opération aussi soudaine que mystérieuse. Désormais derrière les barreaux, en attente d’un procès crucial fixé au 1ᵉʳ juillet, Kansou incarne, aux yeux de nombreux observateurs, le symbole criant d’une liberté d’expression mise à rude épreuve. Mais que révèle cet épisode des arcanes du pouvoir béninois ? Plongée au cœur d’une affaire complexe où s’entrecroisent intrigues judiciaires et luttes idéologiques profondes.

Julien Kansou : de la poésie à la prison, le destin d’un militant bousculé 

Julien Kansou, âgé de 34 ans, n’est pas un inconnu dans les sphères contestataires. En effet, poète à la verve acérée et écrivain dont les mots oscillent entre lyrisme et rébellion, il s’est progressivement imposé comme un porte-voix influent des Démocrates, fer de lance de l’opposition au président Patrice Talon. Or, en ce jour funeste, six hommes en civil, dépêchés par une autorité dont les contours demeurent flous, ont franchi sans préavis le seuil de sa demeure. Sans présenter de mandat ostensible, ils l’ont brutalement arraché à son havre de paix pour le précipiter dans l’antre de la détention. Les motifs de cette interpellation restent nébuleux : une accusation, davantage murmurée qu’énoncée, évoque de supposées entorses au Code du numérique ainsi que des offenses pénales encore indéfinies.

« Chasse aux dissidents » : les Démocrates dénoncent une répression ciblée 

Ses proches, visiblement sidérés, décrivent une rafle ciblée, qu’ils perçoivent comme un acte d’intimidation dissimulé sous un voile de légalité. En réaction, les Démocrates, dans un élan d’indignation, ont fustigé une véritable « chasse aux dissidents », dénonçant une machinerie répressive qui, selon eux, s’abat sans relâche sur leurs rangs. Car, il faut le souligner, le cas de Kansou n’est malheureusement pas isolé : son sort s’inscrit dans une longue série de mesures d’intimidation où les voix discordantes semblent s’éteindre progressivement sous le poids d’une justice perçue comme étant aux ordres.

La CRIET sous le feu des critiques : le tribunal de la discorde au Bénin 

Le 12 juin, après une garde à vue prolongée et un interrogatoire dont les détails restent flous, Kansou a été déféré devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Cette juridiction spéciale, établie en 2018 sous l’impulsion d’un pouvoir désireux d’affermir son emprise, est rapidement devenue l’épicentre de vives controverses. Ses détracteurs les plus virulents la décrivent comme une arme redoutable, spécialement conçue pour museler les libertés fondamentales. Par ailleurs, le placement en détention provisoire de Kansou, décidé dans une opacité quasi-totale, n’a fait qu’attiser ces critiques déjà vives. Son avocat, Me Augustin Aballo, a vivement dénoncé une « précipitation indue », qualifiant la procédure de simulacre où la défense se voit bâillonnée avant même de pouvoir plaider.

Justice et politique : L’ombre de la CRIET plane sur la dissidence béninoise 

La CRIET, par son rôle prépondérant dans les affaires à caractère politique, cristallise inévitablement les tensions. En effet, ses jugements, souvent perçus comme des sentences dictées par les plus hautes sphères du pouvoir, font planer l’ombre d’un régime dans lequel la simple dissidence est assimilée à un crime. Dans ce théâtre d’ombres et d’incertitudes, Julien Kansou, reclus dans sa geôle, attend désormais une audience qui pourrait sceller de manière définitive son destin et celui de la liberté d’expression au Bénin.

L’affaire Kansou : Une onde de choc qui réveille l’opinion et interpelle les droits humains 

L’onde de choc provoquée par cette arrestation n’a pas tardé à se propager à travers le pays. Les Démocrates, affichant leur courroux, ont ravivé l’esprit de résistance, appelant à un sursaut collectif face à ce qu’ils qualifient de « tyrannie larvée ». Sur les réseaux sociaux, les claviers s’enflamment : internautes et militants, en relayant des bribes d’informations et des cris de révolte, dressent le portrait d’un pays où la parole libre semble s’étioler dangereusement. Certains osent même établir des parallèles avec des figures emblématiques martyrisées, comme Reckya Madougou, dont le spectre continue de hanter la conscience nationale.

Au-delà des frontières béninoises, les sentinelles des droits humains sont rapidement montées au créneau. Amnesty International, dans une déclaration mesurée, mais ferme, a fermement enjoint les autorités à garantir un procès équitable à Julien Kansou, fustigeant par la même occasion l’usage détourné des lois numériques, perçues comme un couperet sur la liberté d’opinion. Au milieu de ce concert de voix alarmées, une question lancinante demeure : le Bénin, autrefois considéré comme un phare démocratique en Afrique de l’Ouest, est-il en train de sombrer inexorablement vers un crépuscule autoritaire ?

Le Bénin à la croisée des chemins : L’arrestation de Kansou, un test pour l’échiquier politique 

L’arrestation de Julien Kansou n’est pas un incident isolé ; elle s’inscrit au contraire comme une pièce maîtresse d’un échiquier politique beaucoup plus vaste et complexe. Depuis l’arrivée au pouvoir du président Patrice Talon, le Bénin navigue dans des eaux tumultueuses : réformes électorales contestées, scrutins entachés de doutes et manifestations systématiquement étouffées dans l’œuf. À l’approche des prochaines joutes électorales, cette affaire pourrait bien servir de prélude à une répression encore plus forte, un avertissement clair lancé aux irréductibles de l’opposition.

Pourtant, le pouvoir marche sur un fil très fin. À l’heure où le nord du pays est menacé par la menace djihadiste grandissante, l’unité nationale est plus que jamais nécessaire et exige un dialogue constructif. Or, ces crispations politiques rendent un tel dialogue illusoire. Ainsi, la détention de Kansou, loin d’apaiser les tensions, risque d’embraser un terrain déjà miné par le ressentiment et la frustration.

Quel horizon pour la démocratie béninoise ?

Alors que la date fatidique du 1ᵉʳ juillet approche à grands pas, tous les regards convergent désormais vers la CRIET. Les avocats de Julien Kansou, déterminés, affûtent leurs arguments, prêts à ferrailler contre une accusation dont les contours demeurent flous et changeants. Les Démocrates, pour leur part, appellent à une mobilisation citoyenne, qu’ils souhaitent pacifique, mais résolument inflexible. Et dans l’ombre, un peuple observe attentivement, tiraillé entre la lassitude face à une situation politique tendue et l’espérance d’un retour à des jours meilleurs.

L’affaire Kansou, par son ampleur et sa portée symbolique, dépasse largement le simple sort d’un homme. Elle interroge en profondeur la résilience d’une démocratie mise à l’épreuve, dans un pays où le passé pluraliste semble s’effacer progressivement sous les assauts d’un présent incertain. Le verdict attendu le 1ᵉʳ juillet ne se contentera pas de juger un militant ; il déterminera si le Bénin incarne toujours l’idéal démocratique qu’il affichait jadis avec fierté.

Maroc-Bénin : une nouvelle ère diplomatique s’ouvre à Rabat

Rabat : Une nouvelle ère s’ouvre pour les relations maroco-béninoises avec l’arrivée de l’ambassadeur Joseph Ahanhanzo

Maroc, 11 juin 2025 — Dans l’enceinte majestueuse du ministère des Affaires étrangères à Rabat, sous les ors d’une diplomatie séculaire, ce mercredi  s’est gravé comme un jalon lumineux dans l’histoire des relations entre le Maroc et le Bénin. En effet, M. Nasser Bourita, Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, a accueilli avec une solennité empreinte de cordialité M. Joseph Ahanhanzo, porteur des copies figurées de ses lettres de créance en sa qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Bénin auprès de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Cet échange, bien plus qu’un rituel protocolaire, scelle l’élan d’une amitié renouvelée entre deux nations unies par une vision commune : celle d’une Afrique prospère, solidaire et souveraine.

Joseph Ahanhanzo : un ambassadeur au service d’une amitié africaine renforcée

La remise des lettres de créance par Joseph Ahanhanzo, figure respectée de la diplomatie béninoise, incarne aussi l’aspiration du Bénin à raffermir ses liens avec le Royaume chérifien. Ce diplomate chevronné, dont le parcours illustre un engagement indéfectible pour le rayonnement de son pays, arrive à Rabat auréolé d’une mission claire : approfondir une coopération bilatérale déjà féconde. Ainsi, depuis la visite historique du Roi Mohammed VI à Porto-Novo en 2016, où six conventions bilatérales furent signées, les deux nations ont tissé un partenariat robuste, enraciné dans des secteurs stratégiques comme l’agriculture, la formation professionnelle et la sécurité.

À Rabat, capitale où s’entrelacent histoire et modernité, l’accueil réservé à Ahanhanzo par Nasser Bourita a traduit la chaleur d’une fraternité africaine. Le Ministre marocain, connu pour son pragmatisme et sa vision panafricaine, a salué l’engagement du Bénin sous la houlette du président Patrice Talon à promouvoir la paix et le développement durable. En plus, cette cérémonie, ponctuée d’échanges empreints de sincérité, a réaffirmé la volonté des deux pays de conjuguer leurs efforts dans des domaines clés, à l’heure où l’Afrique fait face à des défis climatiques, économiques et sécuritaires.

Coopération Maroco-Béninoise : des chiffres et des ambitions partagées

Le Maroc et le Bénin, liés par une amitié scellée en 1962, ont vu leurs relations s’épanouir sous l’impulsion d’initiatives concrètes. Le Royaume, à travers l’Agence marocaine de coopération internationale, a formé plus de 300 cadres béninois depuis 2015, dans des domaines aussi variés que la gestion portuaire et l’ingénierie agricole. Le Bénin, de son côté, s’est distingué par son soutien constant à la cause marocaine, notamment sur la question du Sahara, réitéré lors du sommet de l’Union africaine en février 2024. Toutefois, les échanges commerciaux, bien que modestes avec 50 millions de dollars en 2023, recèlent un potentiel inexploité, notamment dans le textile, l’agroalimentaire et les énergies renouvelables.

L’arrivée d’Ahanhanzo à Rabat s’inscrit dans une dynamique régionale prometteuse. Le Bénin, pivot géopolitique de l’Afrique de l’Ouest, et le Maroc, porte d’entrée vers le Maghreb, partagent une ambition commune : renforcer l’intégration africaine via des projets structurants comme l’Initiative Atlantique, lancée par le Roi Mohammed VI en 2023, qui inclut le Bénin parmi ses membres. Ce cadre, visant à dynamiser les échanges économiques le long des côtes atlantiques, pourrait également bénéficier de l’expertise marocaine en infrastructures portuaires, à l’image du complexe Tanger-Med, pour dynamiser le corridor de Cotonou.

Un pont entre deux peuples : les missions clés du nouvel ambassadeur à Rabat 

Joseph Ahanhanzo, fort d’une expérience diplomatique forgée dans les arènes multilatérales, incarne l’espoir d’un partenariat encore plus étroit. Sa nomination intervient dans un contexte dans lequel le Bénin, en pleine réforme économique, cherche à diversifier ses alliances. À Rabat, il aura la charge de porter des projets d’envergure, comme l’extension des bourses marocaines aux étudiants béninois – 150 en 2024 – ou la création d’une Chambre de commerce conjointe pour galvaniser les investissements. Son rôle sera également crucial pour consolider les échanges culturels, à l’image du festival des arts vodoun de Ouidah, qui pourrait trouver un écho dans les scènes vibrantes de Marrakech ou de Fès.

Maroc-Bénin : l’aube d’une coopération renforcée pour une Afrique unie et prospère 

Le 11 juin 2025, sous le regard bienveillant de Nasser Bourita, Joseph Ahanhanzo n’a pas seulement présenté ses lettres de créance ; il a ouvert un nouveau chapitre, où le Maroc et le Bénin, tels deux affluents d’un même fleuve, convergent vers un destin commun. Dans les couloirs de Rabat, où résonnent les échos d’une diplomatie visionnaire, cette cérémonie a semé les graines d’une coopération renforcée, promesse d’un avenir dans lequel l’Afrique, unie et audacieuse, s’élève à la hauteur de ses rêves.