Bénin : les législatives de 2023 vers l’alignement des mandats

Dans un souci d’optimisation de la gestion des ressources publiques au Bénin, le gouvernement de Patrice Talon a proposé l’alignement des mandats. Le projet de réforme transmis aux députés de la huitième législature a été adopté.

Après les élections législatives de 2023, la République du Bénin va entrer dans l’expérimentation d’un nouveau cycle électoral qui sera marqué en 2026 par des élections générales ou en d’autres termes par le couplage des élections. Cette élection sera couplée aux législatives et aux communales municipales.

Du coup, les députés qui seront élus à l’issues des législatives de 2023 seront soumis aux nouvelles dispositions régissant l’élection et le mandat des députés.

Ainsi, la 9è législature, contrairement aux législatures antérieures ne durera que trois ans. Le mandat des députés de cette législature prendra fin en 2026 qui est l’année de l’élection du président de la République.

Les nouveautés qui s’annoncent

La loi N. 2019 – 40 du 07 novembre 2019 portant révision de la loi n° 90-32 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin a introduit une modification au niveau du nombre de députés. Précédemment à 83 parlementaires, le nombre de députés va passer dès lors à 109. Le changement de l’effectif des représentants du peuple est induit par l’augmentation de la population.

L’autre nouveauté qui s’annonce est qu’il y aura désormais un peu plus de députés femmes dans l’hémicycle. Un quota de 24 sièges réservés aux députés femmes est retenu par les nouvelles dispositions.

En conséquence, il y aura une harmonisation au niveau des mandats des députés qui passent de quatre à cinq ans. Désormais, tous les mandats électifs seront de 5 ans. Il faut préciser que toutes les élections n’auront pas lieu le même jour mais se dérouleront dans la même année. Le choix des députés et élus locaux se fera lors d’un couplé quelques semaines au moins avant le choix du duo présidentiel.

Bénin : 75.000 candidats attendus au baccalauréat 2022

Le directeur de l’office du baccalauréat Alphonse da Silva a annoncé lundi 24 janvier 2022 que 75.000 candidats potentiels sont attendus à la session 2022 du baccalauréat.

L’opération qui vise à faciliter l’enregistrement aux candidats libre compte tenu de leur statut a débuté en décembre dernier et s’est tenue sur l’étendue du territoire national. Le directeur de l’office du baccalauréat a déployé des équipes techniques dans toutes les directions départementales de l’enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle (Ddestfp).

Leur travail était de procéder à la validation et la réception de ces candidats. Pour les départements de l’Atlantique et du Littoral, le collège d’enseignement général de Gbégamey a été retenu pour cette cause.

Dans l’après-midi du lundi 24 janvier 2022, Alphonse da Silva a fait une descente dans le centre Ceg Gbégamey pour s’enquérir du niveau d’évolution de l’opération démarrée depuis décembre 2021. Il a estimé à 75000 environ le nombre de candidats (libres comme officiels) attendu à la session de 2022.

Le directeur de l’office du baccalauréat entreprend une tournée nationale pour s’imprégner de l’évolution de l’opération à l’intérieur du pays. Rappelons que l’opération prendra fin le vendredi 28 janvier 2022.

Bénin : plus de 6,5 millions de personnes pratiquent l’agriculture

L’hôtel Azali à Cotonou a abrité le mardi 25 Janvier 2022 la cérémonie de présentation officielle du module de base du recensement national de l’agriculture au Bénin. Une cérémonie qu’a présidée le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Gaston Cossi Doussouhoui. 

De la présentation faite par le directeur de la statistique agricole Alexandre Biaou, il en ressort que 926.539 ménages pratiquent l’agriculture au Benin. La population agricole est de 6.506.980. Les décomptes ont dénombré 915.423 exploitations agricoles avec une moyenne de 3.3ha par exploitations.

700.000ha des superficies disponibles au sein desdites exploitations restent en jachère de longue date ou sont inexploités. Moins de 4% des exploitations agricoles sont irriguées. 606.112 ménages pratiquent la production animale. 49.990 ménages pratiquent la pêche continentale et maritime. Et quelques 3.464 autres élèvent les espèces halieutiques.

Avec ces chiffres, le Benin sort donc de la liste des pays africains inscrits sur le tableau sombre des pays à statistiques agricole incertains. C’est grâce aux initiatives mise en œuvre depuis 2016 par le gouvernement de Patrice Talon. Le chef de l’Etat a décidé d’assurer le financement intégral de l’opération de décompte pour un montant de 3.021.450.235 FCFA.

Pour Alastaire Alinsato président de la commission nationale de supervision du RNA, l’agriculture est une activité séculaire qui a toujours rythmé le quotidien de nos ancêtres et qui aujourd’hui encore se révèle être un secteur prépondérant de notre économie contemporaine comme le démontrent les résultats.

A cette cérémonie ont pris part au côté du ministre Gaston            Cossi, le ministre de l’enseignement Supérieur et de la recherche scientifique Eléonore YAYI LADEKAN le représentant résident de la FAO, le préfet du département du Littoral et plusieurs acteurs du secteur.

Bénin : les décisions du Conseil des ministres du 26 janvier 2022

Le chef de l’Etat du Bénin Patrice Talon a présidé le conseil des ministres ce 26 janvier 2022. A l’issue de cette rencontre plusieurs décisions ont été prises, dont les nominations à certains ministères.

Au titre des mesures normatives, le Conseil a adopté le décret portant approbation des statuts du Centre universitaire d’enseignement professionnel.

Pour ce qui est des communications, le Conseil a adopté celle portant  approbation du protocole d’accord de partenariat entre le Gouvernement et l’Association nationale des Communes du Bénin (ANCB).

Dans la perspective d’une application cohérente de la réforme structurelle du secteur de la décentralisation, il est apparu pertinent pour le Gouvernement d’engager des discussions avec l’ANCB, notamment pour s’accorder sur :

  • la catégorisation des communes ;
  • la grille de rémunération des élus et agents communaux ;
  • les modalités de recrutement du personnel devant assumer les principales fonctions administratives et techniques ;
  • les principales règles de fonctionnement interne des communes ;
  • la date de prise d’effet du nouveau dispositif, ainsi que
  • les modalités de contrôle de la gestion des communes.

Au terme des échanges, tous ces points ont fait l’objet d’un consensus et les parties ont convenu de mettre en place un cadre institutionnel qui veillera à :

  • identifier les goulots d’étranglement ou toute difficulté dans la mise en œuvre de la réforme ;
  • proposer des mesures correctives ou des dérogations et les mettre en application après validation ;
  • accomplir toutes autres tâches entrant dans ce cadre.

Le Conseil a donc approuvé le protocole d’accord et instruit les ministres concernés d’en assurer la bonne exécution.

Le conseil a également abordé des rencontres et  manifestations internationales. La participation de notre pays aux rencontres ci-après a été autorisée : 

  • 35ème Sommet de l’Union Africaine, à Addis-Abeba en Ethiopie, du 5 au 7 février 2022 ;
  • 10ème Conférence des Grandes Chancelleries francophones, à Dakar au Sénégal, les 10 et 11 février 2022.

Quant aux mesures individuelles, sur proposition des ministres respectifs, les nominations ci-après ont été prononcées.

Au ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération

  • Secrétaire général du ministère : Monsieur Erick Jean-Marie ZINSOU
  • Secrétaire général adjoint du ministère : Monsieur Franck Armel O. AFOUKOU
  • Directeur de Cabinet : Monsieur Hervé S. K. ZANVO
  • Directeur adjoint du Cabinet : Monsieur Oméga Barthélémy Junior HONVOH
  • Conseiller technique à la promotion économique, aux Projets et Programmes et à la Performance du ministère : Monsieur Oscar Patrice METEHOUE
  • Conseiller technique à la Communication, à la Culture, à la Coopération décentralisée et aux partenariats : Monsieur Norbert Landril Noukpo TITY
  • Conseiller technique à la Coopération internationale et aux Béninois de l’extérieur : Monsieur Pagnol D. YOVO

Au ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche

  • Directeur de la Planification, de l’Administration et des Finances : Monsieur Justin EDAH

Au ministère de la Santé

  • Directeur adjoint de Cabinet : Madame Françoise Sybille ASSAVEDO
  • Conseiller technique à la Médecine hospitalière : Monsieur Dodji Ange DOSSOU
  • Conseiller technique aux Soins de santé primaires : Monsieur Kodjo Rodrigue KOHOUN
  • Directeur général de la Médecine hospitalière et des Explorations diagnostiques : Monsieur Francis Moïse DOSSOU
  • Directeur de la Planification, de l’Administration et des Finances : Madame Hatikatou MAMAN AYA.

Ces informations sont extraites du communiqué final signé ce 26 janvier 2022 du secrétaire général du gouvernement Edouard OUIN-OURO.

 

Burkina Faso : coup d’Etat confirmé par les putschistes

Les militaires ont finalement annoncé ce 24 janvier 2022 en soirée, l’éviction du pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré. Cette annonce intervient après l’arrestation du président de la République, de son premier ministre Lassina Zerbo et du président de l’Assemblée nationale Alassane Bala Sankande en matinée.

Les forces de défense du Burkina Faso ont recouru à la force pour démettre le président Kaboré et son gouvernement du pouvoir. La rumeur se propage depuis le déclanchement des mutineries dimanche 23 janvier à Ouagadougou et dans plusieurs casernes sur le territoire burkinabè. La nouvelle a été démentie à plusieurs reprises par le gouvernement. Mais, au soir du 24 janvier, les putschistes par la voix du capitaine Ouedraogo entouré de 13 autres militaires confirment le coup d’Etat sur la radiotélévision nationale burkinabè (Rtb).

« Peuple du Burkina Faso, le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) a décidé d’assumer ses responsabilités devant l’histoire. Le Mouvement qui regroupe toutes les composantes des forces de défense et de sécurité a ainsi décidé de mettre fin au pouvoir de M. Roch Christian Kaboré ce 24 janvier 2022. Une décision prise dans le seul but de permettre à notre pays de se remettre sur le bon chemin et de rassembler toutes ses forces afin de lutter pour son intégrité territoriale, son redressement, et sa souveraineté. Le MPSR tient à souligner que les opérations se sont déroulées sans effusion de sang et sans aucune violence physique sur les personnes arrêtées qui sont détenues dans un lieu sûr dans le respect de leur dignité ».

Tel est le contenu du communiqué signé de Paul-Henri Sandaogo Damiba, nouvel homme fort, président du MPSR. C’est un lieutenant-colonel d’infanterie de l’armée burkinabè. Il était devenu le 03 décembre dernier commandant de la 3è région militaire du pays. Il était alors chargé de dispositif anti-terroriste dans l’est du Burkina il avait été nommé à ce poste par un décret du président Kaboré. Diplômé de l’Ecole militaire de Paris, il est de la 24è promotion de l’Ecole de guerre en 2017. Sandaogo est aussi titulaire d’un master II du Conservatoire nationale des arts et métiers de Paris.

Les soldats ont mis fin au pouvoir de Kaboré, suspendu la constitution, dissout le gouvernement et l’Assemblée nationale et mis en place le MPSR. Les frontières terrestres et aériens restent fermées et un nouveau couvre-feu est instauré de 21 h à 5h du matin. Cependant, le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) parti politique du président Kaboré a dénoncé une tentative avortée d’assassinat du président et le saccage de son domicile.

Ce putsch est l’aboutissement d’une série de mouvements d’humeur dans plusieurs casernes du pays. Les soldats ont réclamé les moyens adaptés pour lutter contre les intrusions terroristes dans le pays depuis 2015. Lesquelles attaques sont devenues quotidiennes depuis 2018 entraînant 1 million 55 mille déplacés. Ils ont réclamé aussi des changements à la tête de l’armée et des services de renseignement et plus de considération pour les familles des blessés ou mort a combat. Ainsi s’achève de manière prématurée, sept ans de règne du président Kaboré.

Bénin : la Criet renvoie l’affaire des passeports béninois délivrés aux Camerounais au 07 février

La cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) renvoie l’affaire du commissaire de police Florent Edgard Agbo et ses co-accusés au lundi 07 février 2022.

Le commissaire Florent Edgard Agbo, six Camerounais, des policiers et un chef de quartier étaient devant le juge de la Criet ce lundi 24 janvier 2022. Ils sont poursuivis pour « abus de fonction », « faux et usage de faux » dans une affaire de faux passeports délivrés aux Camerounais.

Le procès s’est ouvert ce lundi comme prévu et le juge a renvoyé l’audience dans deux semaines. Par conséquent, les accusés n’ont pas été fixés sur leurs sorts ce 24 janvier. Ils retournent dans leur cellule où ils séjournent depuis le 30 décembre  2021 en attendant la nouvelle date fixée par le juge.

La Criet reproche à l’ancien directeur de l’Emigration et de l’Immigration au Bénin d’avoir fait preuve d’abus de fonction en délivrant de faux passeports. Ce commissaire divisionnaire, haut gradé de la police républicaine, était en charge de la délivrance des titres de voyage au Bénin.

L’affaire commence un peu avant mi-décembre. Six voyageurs veulent se rendre en Equateur en Amérique du Sud en passant par Istanbul. Ils se présentent à l’aéroport de Cotonou pour accomplir les formalités policières. La police des airs constate que les passeports béninois dont ils sont détenteurs sont faux. La direction de l’Emigration et Immigration est saisie, les faussaires gardés puis relâchés, relate Rfi

Les investigations de la Brigade économique et financières engagées après vont déboucher sur une nouvelle arrestation de ces voyageurs. Ceux-ci sont des Camerounais présentant des titres de voyage béninois. Un chef de quartier est aussi interpellé. Il aurait facilité l’établissement des attestations de résidence sans lesquelles aucun titre de voyage ne peut être délivré. Les enquêtes se sont poursuivies jusqu’à l’arrestation de six policiers béninois vendredi 21 janvier. Tous sont poursuivis dans la même affaire, un policier serait encore en fuite.

Bénin : plus de 3000 boulettes de drogue saisies le 20 janvier

La douane béninoise a intercepté un camion transportant près de deux tonnes de drogue à la frontière de Hounsahoué entre le Bénin et le Togo.

3458 boulettes, soit 1972 kg, c’est la quantité de drogue que les éléments du poste des douanes de Hounsahoué ont saisi dans la matinée du jeudi 20 janvier 2022. L’action a été menée au niveau de la frontière entre le Bénin et le Togo, deux pays de l’Afrique  de l’ouest. La cargaison était transportée par un camion ayant une immatriculation nigériane en provenance du Togo.

Les agents des douanes ont saisi le contenu du camion après avoir appréhendé deux passagers à bord. Les deux individus arrêtés seraient respectivement un Nigérian et un Togolais. Un troisième mis en cause est activement recherché, rapporte BéninWebtv.

Bénin : une loi portant hygiène publique adoptée au Parlement

L’Assemblée nationale a adopté jeudi 20 janvier 2022 une loi sur l’hygiène publique en République du Bénin.

La représentation nationale vient d’adopter la loi N°2022-04 portant hygiène en République du Bénin. Les députés de la 8è législature ont procédé à cette adoption jeudi 20 janvier 2022 au cours d’une séance plénière à laquelle a pris part le ministre de la Santé Benjamin Hounkpatin.

Selon le président de l’Assemblée nationale, cette nouvelle loi « définit clairement le rôle des collectivités décentralisées dans la promotion de l’hygiène, les questions de l’hygiène des bâtiements publics, des établissements des différents ordres d’Enseignement, des centres de détention, la gestion des cadavres et la gestion de l’hygiène menstruelle », explique Louis G. Vlavonou.

La loi N°2022-04 comporte 197 articles repartis en cinq titres. Le contenu de ce texte législatif vient ainsi compléter les dispositions de la loi de 1987 portant sur l’hygiène publique.

Louis G. Vlavonou et Benjamin Hounkpatin à l’occasion de l’adoption de la loi le 21 janvier 2022-Bénin (Photo Présidence du Bénin)

Bénin : Patrice Talon a reçu les lettres de créance de huit ambassadeurs ce 20 janvier

Les ambassadeurs de trois pays africains et cinq du reste du monde ont présenté leurs lettres de créance au Chef de l’Etat du Bénin Patrice Talon ce 20 janvier 2022.

C’est un balai diplomatique rehaussé par des honneurs militaires qui se vit ce jeudi 20 janvier au Palais de la Marina. Huit ambassadeurs arrivent tour à tour pour remettre les documents officiels qui les accréditent près le Bénin du président Patrice Talon.

Les huit personnalités représentent huit pays qui entretiennent des relations diplomatiques avec le Benin.

Il s’agit de S.E Lee-Anne Hermann CAN, Ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire du Canada au bénin avec résidence à Ouagadougou.

S.E Mia Rimby, Ambassadrice agréée du Royaume de Suède près le Bénin avec résidence à Stockholm ;

S.E Faisal Ebrahim Alajrafi Alghamdi, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d’Arabie Saoudite près le Bénin avec résidence à Abuja au Nigéria.

S.E Leo Vinovezky, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d’Israël près le Bénin avec résidence à Abidjan en Côte d’Ivoire.

S.E Francisco Edu Ngua Mangue, ambassadeur agréé de la République de Guinée Equatoriale avec résidence à Abuja au Nigéria.

S.E Hocine Latli, ambassadeur agréé de la République démocratique et populaire d’Algérie près le Bénin avec résidence à Abuja au Nigéria.

S.E Joanna Tarnawska, ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire de la Pologne près le Bénin avec résidence à Abuja.

S.E Omar Abdel Hadi Al-Fargany, ambassadeur agréé de la Libye près le Bénin avec résidence à Cotonou.

Bénin : les institutions de la République présentent les vœux à Patrice Talon ce 21 janvier

Le président de la République du Bénin reçoit les vœux de nouvel an ce vendredi 21 janvier 2022 au Palais de la Marina.

Le 29 décembre 2021, le chef de l’Etat s’est adressé aux députés. Patrice Talon a présenté l’état de la Nation comme l’exige la constitution, avant de présenter ses vœux à l’ensemble du peuple béninois. Ce vendredi 21 janvier 2022, c’est au président de la République de recevoir les vœux des institutions républicaines.

En effet, comme le veut la tradition, le premier Béninois va recevoir les vœux des membres de son gouvernement, du corps diplomatique, des autorités parlementaires, judiciaires et du haut commandement militaire.

Plus précisément, les présidents d’institution, les ministres, les ambassadeurs accrédités au Bénin, le nonce apostolique et les hauts gradés de la Police et de l’Armée vont se succéder devant Patrice Talon. Les chefs des institutions pourront à l’occasion prendre la parole pour sacrifier au rituel.