Bénin : la note en monnaie locale passe de A- à A

L’agence Bloomfield Investment Corporation vient de relever la note en monnaie locale du Bénin. Cette note augmente de A_ à A. 

Trois pays de le l’Union Economiques et Monétaire Ouest africaine (UEMOA) bénéficient de la note en monnaie locale A. il s’agit du Bénin, du Sénégal et de la Côte d’Ivoire. Au départ, seul les deux derniers pays avaient ce rang. Mais une récente notation effectuée par l’agence Bloomfield Investment Corporation révèle que le Bénin a réalisé cette performance. Sa note passe de A_ à A.

En effet, la note en monnaie locale A est un indice qui détermine la qualité de gestion des comptes publics est bonne. Elle reflète aussi un risque de défaut négligeable en monnaie nationale. Ainsi, la qualité de crédit du Bénin atteint un niveau élevé sur le long terme. L’agence de notation précise à ce titre que « les facteurs de protection sont bons. Cependant, les facteurs de risques sont plus variables et plus importants en période de pression économique ».

En plus, l’agence Bloomfield dont le siège est à Abidjan en Côte d’Ivoire ajoute des précisions. « Les facteurs de liquidité et les éléments essentiels des sociétés sont sains. Quoique les besoins de financement en cours puissent accroître les exigences totales de financement, l’accès aux marchés des capitaux est bon. Les facteurs de risque sont minimes ». Ce qui montre qu’il y a la certitude que le Bénin peut rembourser ses dettes sur le court terme.

Nations unies : le Bénin va partager son expérience au Conseil des droits de l’homme

Pour la période comprise entre 2022 et 2024, le Bénin va siéger comme membre du Conseil des droits de l’Organisation des Nations Unies (ONU). L’élection a eu lieu jeudi le 14 octobre.

C’est presqu’à l’unanimité que la candidature du Bénin remporte les élections. Sur les 192 votants, ce pays d’Afrique de l’Ouest a récolté 189 voix pour une abstention. Ce que Mariam Chabi Talata avait annoncé le 24 septembre se concrétise.  En effet, la vice-présidente de la République du Bénin avait annoncé la candidature de son pays lors de la 76ème session de l’Assemblée générale des Nations unies à Nyew York.

Pour que le vote de cette soit une réussite, Mariam Chabi appelait alors les autres États membres de l’organisation à soutenir le Bénin. Les résultats obtenus à l’issue du scrutin confirment que le message était reçu. Dès lors, l’occasion se présente pour le Bénin d’atteindre son objectif. Les autorités politiques avaient annoncé que la qualité de membre du Conseil leur permettrait de partager leurs expériences de protection et de promotion des droits humains avec les autres nations du monde.

Ainsi donc, le Bénin partagera le siège du Conseil des droits de l’homme avec 46 autres États. Cet organe intergouvernemental du système des Nations unies existe depuis le 15 mars 2006 grâce à la résolution 60/251. Sa responsabilité est de renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme dans le monde.

Bénin : Salimane Karimou va en guerre contre les tenues extravagantes à l’école

Le ministre des enseignements maternel et primaire du Bénin décrie l’extravagance observée sur l’habillement des instituteurs. Dans une correspondance signée le 13 octobre, Salimane Karimou retrace la frontière à ne pas franchir par les enseignants au sein des écoles.

Le ministre des enseignements maternel et primaire du Bénin n’entend pas fléchir. Face aux dérives vestimentaires au sein des établissements scolaires, le membre du gouvernement réagit de nouveau. Salimane Karimou rappelle que les tenues extravagantes sont interdites. Pour lui, cet habillement « n’est pas de nature à faire de l’enseignant un modèle pour l’apprenant et son milieu de travail ».

De ce fait, dans une correspondance datant du mercredi 13 octobre, le responsable en charge de l’éducation interpelle ses collaborateurs. Il invite les directeurs départementaux à veiller au respect de la norme vestimentaire chez les enseignants. La règle pour ce qui est de l’habillement des instituteurs est connue.

En effet, en 2019 dans une autre correspondance, le ministre béninois avait précisé la qualité de la tenue. Il s’agit par exemple pour les hommes d’une chemise à longues ou à courtes manches sur un pantalon, le tout repassé. Les chaussures quant à elles devraient être fermées ou ouvertes comportant des lacets. Par contre, chez les dames, il est question de mettre les robes ou jupes de taille raisonnable.

Par conséquent, Salimane Karimoun rappelle que le port des décolletés, pantalons collants ou cintrés, robes et jupes mi-cuisses est interdit. Il en est de même pour les pagnes qui exigent d’ajuster à tout moment et des talons hautes qui exposent aux chutes.

 

Bénin : Abomey-Calavi, tout foncier sans plaque signalétique sera sanctionné

Au Bénin, le maire de la commune d’Abomey-Cavali Angelo Ahouandjinou menace soumettre les parcelles n’ayant pas de plaques signalétique d’ici fin décembre au paiement d’une amende. L’autorité communale l’a fait savoir le 13 octobre dans une circulaire.

Les propriétaires de parcelles de terrain ou présumés propriétaires ont désormais l’obligation de marquer leur propriété. Dans la commune de d’Abomey-Calavi du Bénin, l’autorité communale lance une opération de matérialisation obligatoire des parcelles. Le maire va bientôt passer à la phase répressive. Dans une circulaire rendue publique mercredi le 13 octobre, Angelo Ahouandjinou appelle au respect de cette exigence avant la fin de l’année en cours.

Le magistrat municipal va en guerre contre les fonciers bâtis ou non bâtis n’ayant pas de plaque signalétique. Pour ce faire, le maire consacre ces derniers mois de l’année 2021 à la sensibilisation de proximité. Selon la circulaire, plusieurs acteurs vont mener cette sensibilisation. Il s’agit des services de la Direction des Affaires Foncières et de l’Aménagement Urbain. Vont aussi s’impliquer les chefs d’Arrondissement, les chefs de quartiers, les élus locaux, les médias et les forces de l’ordre.

En effet, après cette période de sensibilisation, le maire annonce la phase répressive. Dans cette perspective, dès le 1er janvier 2022, toute parcelle non marquée sera l’objet de sanctions.

Par conséquent, « excepté les cas de litige dont les dossiers sont encore pendants devant les tribunaux, tout foncier non bâti ou bâti, sis dans la commune d’Abomey-Calavi, qui ne porterait pas de plaque signalétique sera recensé et marqué comme tel par les services compétents de la mairie et assujetti au paiement d’une amende conformément aux dispositions de l’article 996 nouveau 5 du Code Général des Impôts », précise le maire.

Bénin : FCBE, 07 conseillers communaux claquent la porte

Sept conseillers communaux de la Force Cauris pour un Bénin Émergent démissionnent ce 12 octobre à Savalou. Le secrétaire exécutif national Paul Hounkpè a reçu la notification de la démission par exploit d’huissier.

La Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) perd sept conseillers municipaux à Savalou au Bénin. Il s’agit de Prosper Iroukora, Dieudonné Affounfere, Florentin M’ba, Coovi Djigui, Ousmane Bouraïma, Marcel Ogah et pascal Adoukonou. Ils sont conseillers communaux des circonscriptions de Doumè, Tchetti, Ottola et Kpataba. les ex-membres de  la FCBE  ont présenté leur lettre de démission collective le lundi 12 octobre.

Cette démission arrive à la veille de la création du parti La Nouvelle Alliance. Théophile Yarou, un ancien membre de la FCBE, est le porteur de l’initiative.

De ce fait, plusieurs raisons justifient la démission des anciens conseillers communaux. En première ligne, le groupe évoque la marginalisation. Ainsi, selon les sept, « nous nous sommes sentis totalement marginalisés dans les prises de position du parti et sommes restés sans soutien des responsables des bureaux politiques ». Cette marginalisation déplorée par les démissionnaires résiderait au sommet du parti.

Bénin : le préfet du Littoral rappelle les responsables des discothèques à l’ordre

Alain Orounla a fait le tour de certains quartiers de Cotonou au Bénin le 11 octobre aux fins d’amener les structures à respecter les mesures contre la propagation du coronavirus. L’autorité préfectorale a rappelé les discothèques encore ouvertes à l’ordre en donnant l’injonction aux responsables de les fermer.

Les habitants de la ville de Cotonou relâchent de plus en plus le respect des mesures-barrière contre la Covid-19. Outre les personnes physiques qui ont tombé le masque, certaines structures en l’occurrence les discothèques, passent outre les restrictions du gouvernement. La situation ne laisse pas les autorités indifférentes. Le préfet du Littoral a fait une descente sur le terrain lundi le 11 octobre. L’objectif de cette opération était de ramener à l’ordre les responsables des structures qui fonctionnent en marge des prescriptions.

En effet, à Cotonou au Bénin, plusieurs quartiers ont reçu la visite du préfet Alain Orounla qui était accompagné des forces de l’ordre. Il s’agit de Fidjrossè, Vedoko, Agla, Akpakpa, Cadjèhoun et Sainte Rita. A son passage, l’ancien membre du gouvernement a ordonné la fermeture des discothèques et autres structures assimilées encore ouvertes. Il a appelé les responsables de ces lieux de rassemblement à les maintenir fermés.

par ailleurs, l’autorité préfectorale compte bien à l’avenir de multiplier de telles actions pour faire respecter la réglementation.

 

Bénin : le test Pcr passe de 50 000 Fcfa à 25 000 Fcfa

Les passagers au départ et à l’arrivée de Cotonou au Bénin vont désormais débourser 25 000 Fcfa au lieu de 50 000 Fcfa pour un test Pcr Covid-19. Par cette décision, le Bénin vient de se conformer à la norme prescrite par l’Uemoa.

Le Bénin vient de se plier à l’harmonisation communautaire du coût du test Pcr. En effet, il y a environ six mois, l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) a recommandé 25 000 Fcfa. C’est le montant à débourser pour bénéficier d’un test Pcr Covid-19 au départ et à l’arrivée sur le territoire des pays d’Afrique de l’Ouest.

Cependant, tandis que certains pays comme la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso avaient ramené le prix du test à 25 000 Fcfa, le Bénin continuait de prélever 50 000 Fcfa. Lundi le 11 octobre, les autorités béninoises ont décidé de se conformer à la norme édictée par la communauté.

Ainsi, au départ ou à l’arrivée de Cotonou, les voyageurs ont désormais la possibilité d’acquérir un test au prix de 25 000 Fcfa.

Bénin : Joël Aïvo rejette les accusations devant la commission d’instruction de la CRIET

Au Bénin, l’opposant Joël Aïvo incarcéré depuis avril dernier était face aux juges d’instruction lundi 11 octobre. L’agrégé de droit constitutionnel n’a pas reconnu les chefs d’accusation retenus à son encontre.

L’homme politique était face aux juges d’instruction ce lundi 11 octobre. Pour la troisième fois consécutive, Joël Aïvo comparait pour « blanchiment d’argent » et « atteinte à la sûreté de l’Etat ». Le professeur en droit a fait l’objet d’interrogatoire. C’était devant la Commission d’instruction de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Aux questions des juges, l’accusé a apporté des réponses.

D’abord concernant « l’atteinte à la sûreté de l’État », Joël Aïvo ne reconnaît pas ce qui lui est reproché. Il affirme être partisan de la conquête du pouvoir par les urnes. En sa qualité d’enseignant de droit public, il sait que le pouvoir s’obtient par la voix des urnes. Par conséquent, ne reconnaît pas d’avoir porté atteinte à la sûreté de l’État. Sur ce point, le professeur soutient qu’il est « anti-putschiste ».

Ensuite, quant au « blanchiment d’argent », l’accusé rejette les accusations. A ce sujet, il était question pour les juges de savoir d’où provenait les fonds qui ont financé ses activité politiques et surtout sa campagne électorale. A cette interrogation, le candidat recalé à la présidentielle du 11 avril 2021 a apporté des explications. L’opposant de Patrice Talon a avancé que les contributions provenaient des militants de son mouvement politique.

Enfin, selon rfi.fr, les avocats de Joël Aïvo se mobilisent pour introduire une nouvelle demande de sa mise en liberté provisoire.

Bénin : tennis, début du championnat par équipe des 12 ans et moins ce 12 octobre

Du 12 au 16 octobre 2021, le Bénin accueille le championnat par équipe des douze ans et moins de tennis de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. 

Dès ce mardi 12 octobre 2021, le Bénin vibrera au rythme du championnat par équipe des douze ans et moins de tennis de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Les équipes constituées des jeunes de cette tranche d’âge, vont rivaliser d’adresse pendant cinq jours. La compétition va se dérouler sur les installations du Tennis club de l’Amitié du stade Mathieu Kérékou de Cotonou.

En effet, cinq pays vont se retrouver autour de la belle de tennis. Pour cela, la Fédération béninoise de tennis (Fbt), recevra le Ghana, le Burkina Faso, la Sierra Léone, le Togo. Ces quatre pays viendront trouver sur place Le Bénin qui est aussi qualifié et qui est le pays hôte de la compétition. Le championnat intègre deux catégories en l’occurrence les filles et les garçons.

Ainsi, les deux équipes du Bénin vont participer à cette compétition qui ne manque pas d’enjeux. Les coéquipiers du capitaine Joseph Vigan et les coéquipières de la capitaine Christian Allowakinnou veulent remporter la victoire à l’étape finale. Le président de la Fbt Jean Claude Talon pour sa part saisira l’occasion pour révéler le tennis béninois. Ce sera à travers l’académie francophone de tennis où les joueurs vont loger.

Burkina Faso : assassinat de Thomas Sankara, enfin le procès s’ouvre

34 ans après l’assassinat de l’ancien président burkinabè, le procès s’ouvre ce lundi 11 octobre au tribunal militaire de Ouagadougou. Deux principaux accusés Blaise Compaoré et Hyacinthe Kafando sont absents à l’audience.

Plus de trois décennies après la commission des faits, la justice va juger les présumés auteurs ce lundi. Le procès lié à l’assassinat de Thomas Sankara et de 12 de ses compagnons se déroule au tribunal militaire de Ouagadougou. C’est un procès qui va se tenir sous haute sécurité. La juridiction d’exception va juger quatorze personnes, dont l’ancien président Blaise Compaoré. les chefs d’accusation sont « attentat à la sûreté de l’État », « complicité d’assassinats » et « complicité de recel de cadavres ».

L’ouverture du procès des quatorze principaux accusés est un ouf de soulagement pour les familles des victimes. Elles ont longtemps espéré que cet instant arrive pour que la vérité soit dite et que les coupables répondent de leurs actes. Cependant, deux principaux accusés sont absents au procès. Il s’agit de Blaise Compaoré, l’ancien chef de l’Etat en exil en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui naturalisé Ivoirien, il avait succédé au « père de la révolution burkinabè ». Il s’agit aussi du commando Hyacinthe Kafando, l’ancien chef de la sécurité de Blaise Compaoré.

Le 15 octobre 1987, Thomas Sankara est victime d’un assassinat. C’était lors d’un coup d’Etat, alors qu’il avait 37 ans. A l’issue du putsch, son compagnon d’arme Blaise Compaoré a pris le pouvoir pour succéder à Sankara. Le « Che Guevara africain » arrive au pouvoir en 1983 au moyen d’un d’un putsch. 12 autres personnes ont trouvé la mort dans les mêmes conditions. parmi elles, il y avait Paulin Bamouni, journaliste, écrivain et directeur de la presse présidentielle de Thomas Sankara.

Thomas Sankara est celui qui a changé le nom de la Haute-Volta, donné par les colons français, en Burkina Faso. Cette dernière appellation qui demeure le nom actuel de cet Etat moderne signifie « le pays des hommes intègres ».